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L’INFORMATION ET SES REPRESENTATIONS

INFORMATIQUES

I INTRODUCTION

Informatique est un terme générique qui synthétise en fait l’Information Automatique !


Ce néologisme est apparu en 1962.
En 1967, l’Informatique correspond à la science du traitement automatique rationnel de
l’information, notamment par des machines automatiques (Académie Française), et en
Anglais le data processing.

II L’INFORMATION ET SA REPRESENTATION INFORMATIQUE

Définition de l’Information :
Cette notion regroupe en fait un ou plusieurs éléments de connaissances (d’origines diverses)
susceptibles d’êtres codés dans le but d’êtres conservés, traités, ou communiqués.
Cette transmission de l’information est donc susceptible de déclencher une action ou un traitement.
Il devient alors nécessaire voir impératif de regrouper les informations, de les classer et de structurer
cette Information.

Une Information est caractérisée par :


- son contenu : le message qu’elle représente
- sa forme : la représentation qui permet de la formuler
- son support : qui porte l’information.
-
Définition de Automatique :
Cette notion définit et suppose l’utilisation d’un outil qui opère, fonctionne sans intervention humaine
systématique.

Remarque Générale :
Cette dualité composant la notion de traitement automatique de l’information nous conduit à constater
que :

- l’Information est un élément informel, soit brute que l’on appellera donnée, soit qui constituera
les règles de traitements en fait le programme ou logiciel (software en anglais).
- L’Ordinateur est l’élément physique ou matériel (hardware en anglais) qui assurera les
traitements et transmissions de l’Information.

Cette dualité peut se comparer ainsi :

Elément Informel Elément Physique


Information Machine
Données Ordinateur
Programme Outil
Logiciel Matériel

Représentation de l’Ordinateur :
C’est une unité de traitement rationnel automatique de l’information.
Pour cela les données de l’information renseignées (ou saisies) seront traitées et donneront en sortie
un résultat exploitable (soit en impression papier, soit directement à l’écran).

On parle plus généralement d’Unité Centrale laquelle comportera une Mémoire Centrale (pour le
stockage temporaire des données et des instructions), une UAL ( Unité Arithmétique Logique chargée
d’effectuer les calculs), et une unité de Commande.
L’Unité Centrale aura des accès fréquents à des Mémoires Auxiliaires (échanges avec des unités de
stockage de l’information) facilitant, et optimisant ses temps de traitement de l’Information.
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Ce sont les disques magnétiques amovibles disquettes, bandes, cartouches, disques optiques, clés USB .

UNITE CENTRALE
CENTRALE
ECRAN

CLAVIER

SOURIS MEMOIRE
CENTRALE

U.A.L
SCANNER
UNITE DE IMPRIMANTE
COMMANDE

MEMOIRES
AUXILIAIRES
CARTE SON

Transmission de l’Information :

 Les symboles
Le symbole ne constitue pas lui-même l’information, il ne sert en fait qu’à la représenter
afin de la transmettre.

Toute communication entre 2 personnes comporte une information mise sous forme de
symboles. Si cette communication est manuscrite les symboles utilisés seront constitués
par des caractères (lettres, chiffres, ponctuation…) et regroupés par mots organisés en
phrases véhiculant l’Information.

La communication avec un ordinateur requiert des données qu’elles correspondent aux


séries de symboles qui peuvent êtres reconnus, lus, et interprétés par ses différents
circuits.
En fait ces séries de symboles correspondent exactement à un langage de
communication entre l’homme et la machine.

L’unité centrale va recevoir et lire ces données sous formes de symboles, les analyser et
les convertir en impulsions électroniques compréhensibles et assimilables par le cœur de
l’ordinateur afin de les rendre exploitables.

 Les données à traiter dans l’ordinateur le sont sous différents formats


o Les données numériques
o Les données alphabétiques (les caractères de l’alphabet et les caractères
spéciaux).
o Les données alphanumériques

 La codification
Pourquoi une codification ?
Un système de codification permet de créer une table de correspondance entre les
différents formats de données, comme par exemple le code postal (correspondance de
chiffres à une ville à l’intérieur d’un département connu aussi en données alphabétiques.

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 La zone
C’est une section du support de l’information qui est dédiée à une donnée déterminée,
elle est associée à la notion de contenant.
Elle sera définie par un libellé et un format.

 L’enregistrement
Un enregistrement est composé de zones dont le format et la position dans
l’enregistrement sur le support seront fixes et déterminés avec précision.

 Le fichier
Un fichier est un regroupement d’enregistrements relatifs à une même famille :

HOMME MACHINE
Caractères (symboles de l’alphabet et de Caractères
numération)
Mot (ensemble de caractères) Mot (donnée élémentaire)
Phrase (ensemble de mots) Rubriques (données groupées)
Paragraphe (ensemble de phrases) Enregistrement (article ou données
globales)
Texte (ensemble de paragraphe) Fichier

L’Information est donc codée et figure physiquement sur un support d’informations, et est
constituées d’un ensemble de symboles numériques, alphabétiques et alphanumériques.
Ainsi, pour qu’un renseignement (donc l’Information) soit transmis et interprété, il faut
disposer d’un support et d’un code. Ce support dépend du mode de transmission et le code
est une convention entre l’émetteur et son destinataire.

 Les caractéristiques du code


o La nature de l’information représentée (caractère ou nombre)
o La taille du code. Elle permet de définir le nombre de combinaisons possibles à
réaliser. C’est la Puissance Lexicographique
o Les règles de correspondances entre l’information et son code, soit les règles de
codage.

 La Puissance Lexicographique
Nombre de combinaisons possibles à réaliser à l’aide d’un alphabet donné pour une
longueur de mot donné.

o P=b* Où :
o P=puissance lexicographique du langage
o b=nombre de caractères de l’alphabet
o *=longueur du mot (format)

III LA NUMERATION ELEMENTAIRE DE L’INFORMATION

INTRODUCTION :

Le codage ou la codification de l’information est le passage d’un langage compréhensible par


l’homme à un langage compréhensible et exploitable par le système informatique. Utiliser
un même code est donc une règle indispensable pour communiquer.
Dans l’absolu l’homme utilise le système Décimal.
En principe, le langage intégré et compréhensible par l’ordinateur est le langage Binaire.
Il faut donc faire communique les 2 systèmes.

LE SYSTEME DECIMAL ? SES CARACTERISTIQUES :


On le connaît bien, on l’utilise tous les jours, langage en base 10.
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Il existe 10 signes différents qui peuvent composer un nombre (0,1,2,3,4,5,6,7,8,9).

Exemple : soit (365)10 = 3 x 102 + 6 x 101 + 5 X 100.


Se lit ainsi : 365 base 10 = 3 x 10 puissance 2 + 6 x 10 puissance 1 + 5 x 10 puissance 0.

Le rang d’un signe est sa position à partir de la droite.


Le poids d’un chiffre d’une base est la puissance : 10 (rang-1).

LE SYSTEME BINAIRE ? SES CARACTERISTIQUES :

- un alphabet composé de 2 symboles : 0, 1


- un nombre en base 2 : exemple (100)2
-
Un ensemble de 2 digits binaires (0,1) peut prendre les quatre états suivants :
00, 01, 10, 11.
On appelle BIT (binary digit) une position binaire matérialisant la plus petite quantité
d’informations, pour désigner une valeur à 0 ou 1.
En règle générale on associe les bits par 4 (quartet) ou par 8 (octet).

Exemples d’Unités de mesure :


1 o = 8 bits
1 Ko = 1 024 octets = 210 octets
1 Mo = 1 048 576 octets = 1 024 x 1024 = 220 octets
1 Go = 1 024 Mo = 1 0242 Ko = 230 octets
1 To = 1 024 Go = 240 octets

Le langage binaire est communément appelé le langage machine.


Le poids d’un chiffre de la base est à la puissance : 2 (rang-1).

Exemple : soit (10111)2 = 1 x 24 + 0 x 23 + 1 X 22 + 1 x 21 + 1 X 20.

CONCORDANCE CODIFICATION DECIMAL / BINAIRE :

VALEURS DECIMALES VALEURS BINAIRES


0 0
1 1
2 10
3 11
4 100
5 101
6 110
7 111
8 1000
9 1001

Pour coder les dix chiffres du système décimal, il a fallu utiliser 4 digits en positions binaires
(ou format binaire).
Ce format de 4 positions est donc :
24 = 16

RECHERCHE D’UN CODE :


o Pour coder l’alphabet et les chiffres (soit 26 lettres et 10 chiffres) on utilise :
26 = 64
o Pour coder l’ensemble des signes (code ASCII par exemple) :
27 = 128

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LES OPERATIONS EN BASES 2 :

ADDITION
+ 0 1
0 0 1
1 1 0

MULTIPLICATION
X 0 1
0 0 0
1 0 1

SOUSTRACTION
- 0 1
0 0 1
1 1 0

ATTENTION néanmoins aux cas suivants :


 1 + 1 = 10
 0 – 1 = 1 et on retient 1

Exemples :

1100 1100 1000


+1000 - 111 x1010
10100 0101 0000
1000.
0000..
1000...
1010000

LE SYSTEME HEXADECIMAL :

Comme il a été vu plus haut, le Binaire est basé sur une suite de bits et on les associe par 8
pour constituer 1 Octet, par 4 pour 1 Quartet afin d’en simplifier la visualisation et les
conversions.

Ici en Hexadécimale nous sommes en base 16, c'est-à-dire que ce système est basé sur les
16 symboles suivants :
0 ,1 ,2 ,3 ,4 ,5 ,6 ,7 ,8 ,9 ,A ,B ,C ,D ,E ,F.
Essayez de deviner les 16 nombres qui viendront après F.

Ainsi on va pouvoir remplacer chaque Quartet par le symbole équivalent de sa valeur en


base 16.

Tableau de correspondance :

Base décimale 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Base
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
hexadécimale
Base binaire 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111

Rappel :
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Base Décimale est la base 10 c’est notre système de calcul habituel.
Base Binaire est la Base 2 la base du système informatique.
Base Hexadécimale est la Base 16 va servir dans les transmissions de donnée par voies
informatiques, et notamment dans le transfert de trames Ethernet, mais pas seulement…

Exemple de correspondance :
On me donne le nombre suivant en Base 2 à convertir en Base 16 : 0100 1011

A vous de jouer !!!


Base décimale 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Base
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
hexadécimale
Base binaire 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111

Avec ce tableau on voit immédiatement que 0100 correspond à 4 et que 1011


correspond à B

Donc 0100 1011 correspond à 4 B .

Autre Exemple : 1001 1111 0101 1101


Nous donne 9 F 5 D

LES CONVERSIONS :

Ici nous ne traitons dans un premier temps que les entiers positif.

 De la base 10 à la base 2 donc du décimal vers le binaire


On effectue des divisions entières successives par 2.
On prend alors les restes successifs qui sont en ordre croissant.
On arrête lorsque le quotient est égal à 1 (donc inférieur à la base).

Le nombre 16 en Binaire ?
16 ! 2
0 ! 8 ------- 0 EST ICI NOTRE BIT DE POIDS LE PLUS FAIBLE
8!2
0!4
4!2
0!2
2 !2
0!1
1!2
1 ! IMPOSSIBLE DE DIVISER 1 PAR 2
IL RESTE DONC 1 COMME BIT DE POIDS LE PLUS FORT

On part du Bit de poids le plus fort et on remonte vers le bit de poids le plus faible, on
obtient donc :
10000
10000 qui correspond à 10 en Héxadécimale .
15 en décimale étant F en Héxadécimale on passe au suivant donc 16 en décimale qui
donne 10 en hexadécimale.

Base décimale 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
Base
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 1A 1B 1C 1D 1E 1F
hexadécimale
Base binaire 10000 10001 10010 10011 10100 10101 10110 10111 11000 11001 11010 11011 11100 11101 11110 11111

Autre exemple :
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45 en décimale vaut 2D en Hexadécimale.

45 ! 16
13 ! 2 ------- 13 est notre bit de poids faible et 2 notre bit de poids fort, mais on
ne s’arrête pas là, il faut encore trouver la correspondance de 13 et
de 2 en hexadécimale.

13 est donc D, et 2 est 2.

 De la base 2 à la base 10 donc du binaire vers le décimale

A chaque rang, pour chaque bit, on multiplie la valeur du bit par le poids et le cumul donne
le nombre en base 10.

(101100) = 0 x 20 + 0 x 21 +1 x 22 +1 x 23 +0 x 24 +1 x 25
= 0 x 1 + 0 x 2 +1 x 4 +1 x 8 +0 x 16 +1 x 32
= (44)
Notabene : On part de droite à gauche pour résoudre ce système donc en fait cela
correspond à cela .
( 1 0 1 1 0 0 )
= 1 x 25 +0 x 24 +1 x 23 +1 x 22 + 0 x 21 0 x 20
= 32 +0 +8 +4 +0 +0
= 44

IV AUTRES REPRESENTATIONS

LA REPRESENTATION DES CARACTERES :


 LE CODE ASCII
 LE CODE EBCDIC
 LE DCB
 NOTION DE CONTROLE DE PARITE
 LE CODE ANSI
 UNICODE

LA REPRESENTATION DES NOMBRES :


 LES ENTIERS NATURELS
 LES ENTIERS RELATIFS

LA REPRESENTATION DES INFORMATIONS MULTIMEDIA :


 REPRESENTATION DU SON
 REPRESENTATION PAR DES IMAGES FIXES
 REPRESENTATION PAR DES IMAGES ANIMEES

LES TECHNIQUES DE COMPRESSION :


 AVEC PERTE D’INFORMATION : JPEG,MPEG
 SANS PERTE D’INFORMATION : ARJ,PKZIP,DRIVESPACE,GIF

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