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Ali Fayad Groupe 534

Mme Noël 25 /10 /2023

Critère D - La gravure narrative


● Appréciation de la gravure de Sharan Rajendram: Jeux de Montréal
C’est une des journées les plus attendues de l’année. Beaucoup de gens sont excités à l’idée
qu’aura lieu aujourd’hui la grande finale de course des Jeux de Montréal. Les estrades en murs
de briques du stade illuminé de partout regroupent une foule de spectateurs venus assister à
cet événement d’envergure*. Les coureurs, une fois l’échauffement fini et qu’ils sont sur la piste
de course circulaire à la texture rugueuse et au teint rouge, se préparent à vivre un moment qui
restera probablement gravé à jamais dans leur mémoire**. À quelques secondes du signal de
départ, la pression monte dans le stade. Le public fait énormément de bruit afin d’encourager
les coureurs avant cette course, qui risque sûrement d’être très serrée. Excitation, stress, peur…
Une panoplie d’émotions envahissait les coureurs. Une fois le signal donné, ils se mirent chacun
à courir comme si leur vie en dépendait. Chacun des coureurs, sur sa portion de piste parallèle à
celle des autres, se donnait à fond afin d’atteindre la ligne d’arrivée en premier. La course fut
compliquée pour l’ensemble des coureurs. Fatigue, sueur, stress… Cela a été un enfer pour
tous, mais il se devait de ne rien lâcher jusqu’au tout dernier instant. Après une longue minute
de course qui parût durer une éternité pour tous les athlètes, un des coureurs finit par gagner la
course avec seulement quelques infimes instants avant le deuxième. La joie l’ayant gagnée en
apprenant qu’il a gagné la médaille d’or, il savoura sa victoire en compagnie des spectateurs
présents, malgré la déception d’un rêve inachevé des autres coureurs.
* Arrière-plan
** Avant-plan

© IStock
● Appréciation de ma gravure
Avant l’événement: Il y a trois étés de cela, ma grande sœur et moi étions pris d’un ennui
profond et cherchions une échappatoire au temps qui s’écoulait lentement. Nous avions épuisé

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toutes les distractions classiques: tic-tac-toe, jeux vidéo, télévision... Rien ne capturait notre
imagination, tout semblait être devenu monotone. Alors que ma sœur somnolait, je décidais de
chercher sur Internet des activités inédites pour tuer le temps. C'est là que le canot, après une
courte recherche, attira mon attention. Je n’en avais jamais fait avant et j’aimerais bien le
découvrir. Ce serait une idée lumineuse pour profiter de la nature. Je partageais cette trouvaille
avec ma sœur de dix-huit ans, tout aussi séduite par cette perspective nouvelle. Sans hésiter vu
l’ennui qui la rongeait, elle réserva un canot en un contraste noir et blanc au Centre de la
Nature. Nous nous y rendîmes et nous lancèrent dans cette aventure dans un lac parsemé de
nénuphars, avec des petites montagnes et un grand phare rouillé au loin (arrière-plan), alors
que nos cerveaux bouillaient sous la lumière du soleil, illumant les zones non ombrées.

Après l’événement: Une fois sorti du canot ayant une forme d’ovale pointu, je ressentis une
envie insoutenable d’y retourner. Je m’y étais attaché en l’espace de 20 minutes, ce qui est assez
rare. Malgré la difficulté éprouvée à conduire le canot, on a trouvé cela drôle de heurter un peu
n’importe quoi (rocher à la texture lisse, terre plate, tronc d’arbre rugueux…). C’est divertissant
de rigoler de soi-même. Je demandais alors à ma sœur si elle accepterait de réserver encore un
canot, mais on n'avait plus d’argent sur soi. Malgré tout, sur le chemin du retour, on a
longuement discuté de notre capacité médiocre à conduire un conduit et de l’importance
d’apprendre à bien le conduire. De retour chez nous, on décida alors de regarder des vidéos sur
Internet afin d’en apprendre davantage sur la bonne façon de conduire un canot. La honte qu’on
ressentait vis-à-vis du fait qu’on ne savait même pas manier une rame nous y obligea. Une
semaine plus tard, on y retourna, mais cette fois-ci, on réussit à mieux gérer le canot que l’autre
fois, même s’il restait encore de quoi améliorer (mais c’était déjà bien mieux).

© Freepik
Pourquoi ai-je choisi cet événement et qu’évoque-t-il pour moi ?
J’ai choisi cet événement, car il me marqua pour toujours. Aujourd’hui, je n’hésite pas à souvent
aller faire du canot. Cet événement développa chez moi un nouvel intérêt, de quoi m’occuper
quand je n’ai absolument rien à faire. De plus, il m’a permit d’apprendre quelque chose de

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nouveau: conduire un canot. Certes, cela ne me servira pas beaucoup dans la vie, mais il est
toujours bien d’apprendre de nouvelles choses dans la vie. On devient plus cultivé et cela est
bien vu dans la société actuelle. On ne sait jamais: peut-être cela me servira aussi un jour! Cet
événement évoque chez moi un sentiment de satisfaction, de fierté et de bonheur. Satisfait
d’avoir réussi à conduire un canot correctement pour un amateur en si peu de temps, fier d’être
quelqu’un de curieux et d’avoir voulu m’introduire dans le monde du canot alors que je n’y
connaissait pas grand chose, ce qui m’a permis de développer un nouvel intérêt (être curieux
peut donc être utile) et joyeux en réalisant cette activité que je considère comme ma préférée
aujourd’hui, permettant de tuer le temps.
Titre de ma gravure: Le plaisir du lac
* (Plaisir: Bonheur à faire du canot / Lac: Dans ma gravure, j’ai fait un lac où je fais du canot.)

Bibliographie des images à la page suivante

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BIBLIOGRAPHIE
1. Images en ligne:
FREEPIK. Illustration vectorielle d’un canot et d’une personne qui rame dans la mer. [Image en
ligne] <https://fr.freepik.com/vecteurs-premium/illustration-vectorielle-canot-personne-qui-
rame-dans-mer_37626540.htm>. (Consultée le 25 octobre 2023).

ISTOCK. Stade Course. [Image en ligne]


<https://www.istockphoto.com/fr/illustrations/stade-course>. (Consultée le 25 octobre 2023).

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