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Préambule :

A la vie, à la mort… Une phrase bien assez répétée. Une vérité crue ou un
mensonge réconfortant. Qu'est-ce qui différencie la vie de la mort ? Les vivants
des morts. Rien... À part un cœur qui bat et une vie qui suit son cours. Les seuls
instants où l'on se sent en vie, c’est quand on effleure la mort ; on dit qu’on
peut voir notre vie défiler devant nos yeux. Une nostalgie envers cette vie que
bon nombre de personnes ont haïe.

Dans une vie bête à pleurer, pourquoi vraiment chercher à survivre et


continuer ? Tant d’efforts qui nous donnent tant de peine, tant de tristesse. La
réponse serait la liberté. Celle-là même qu’on nous vend. La liberté, une drôle
de façon de dire qu’on est isolé, seul, démuni de réponse. La même liberté avec
laquelle on écrit des chansons que vous mettez chaque matin dans vos
voitures, les vitres grandes ouvertes, avec un petit sourire narquois envers la
vie. Cette liberté qui finit un jour ou l’autre par nous revenir à la figure. Bah oui,
on appelle ça le retour de flamme. Bienvenue dans la réalité.

Quand on n’a pas un peu l’esprit mal placé, en essayant de connaître vraiment
nos forces et nos faiblesses. Si vous voulez connaître la mort, je ne parle pas de
l’amour, cette chose embellie de paillettes et de strass qu’on nous vend à
chaque coin de rue. Je vous parle de la mort et de la souffrance. J’ai pris
l’habitude, faute d'aller en vacances, quand je me sens mal, ce qui arrive très
souvent, de prendre quelques fleurs et de visiter le service des cancéreux.
Quand les gens savent qu'ils vont mourir et qu'il n’y a aucune échappatoire. Il y
a juste l’attente, sauf si celle-ci ne les tuent pas avant.

Le sommeil et les rêves, ou bien les cauchemars, nous aident à tenir le coup, à
passer le temps. Imaginez 90 ans sans sommeil, sans rêver, un desastre. Le
doux soulagement de vous réveillez en vous disant : purée…. ça aurait pu être
vrai. Les monstres comme nous n'ont pas de répit ; les rêves sont juste un nid
qui couve d'autres cauchemars. Les cauchemars que nous faisons se réalisent
toujours, ceci est notre triste réalité. Une réalité translucide, où nos actes ne
restent pas impayés. Où le feu est combattu par le feu, et où les monstres ont
ce qu'ils méritent, un monde où la princesse embrasse le crapaud et il
redevient prince. Or le monde où nous vivons, il devient monstre et le dévore,
ou offre son âme au diable pour des brouettes. La vie est facile pour les gens
comme eux, mais la mort ne devrait pas l’être

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