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Forme

de
Tige Feuille Fleur
croissance/
Système
sexuel
(monoïque ;
dioïque ;
hermaphrodi
te )
Forme à Simples/ Phyllotax Forme Bordure Fixatio Forme de Apex Architecture de Symétrie Positi Nombre Nbre
section ; Composé ie du limbe n nervures l’inflorescence, nbre de de la on de de étam
es;
Aspect fleurs, couleur fleur l’ovai pétales ines
Stipules
re
Herbe,
Mercurialis dioïque qui
Côtelée Simple Opposés Oval Crénel Pétiolé Pennée Obtus Mâles : épis sur la cyme Infère - Plus
es- ées e de la branche ; femelles que 7
annua devient vite
hermaphrodit lancé : groupement dans la
Branche de e olées partie inferieure
la m plante
de mon
voisin n'a
pas de
fleurs
Herbe Allée Compos Bipenné Incisé Épineus Décurr Pennée Aigu Corymbe Supère plus que 3-4
ée e e e ente 20
Plantain Herbe, Sillonnée Simple Verticill Lancé Entière Décurr Parallèle Aigu En épi cylindrique Supère - 4
ente
lancéolé gynodioïq é olée allongé au sommet
avec racine ue (en d'une longue hampe,
(hermaph forme fleurs ovoïdes, longs 3-
rodite+ de de 6 cm
femelle) fer de
lance)
Ail des ours Herbe Trigone Simple Alterné Falcif Entière Décurr Parallèle Aigu Ombelle Infère 6 5-6
concave orme ente
avec racine

Branche Arbuste Cylindrique, Simple Opposé Entièr Entière Pétiolé Pennée Obtus Épi Infère 2 5
Cotonneuse e e
d’un
arbuste
Lamier des Herbe, Carrée, Simple ; Opposé, Ovale Dentée Pétiolé Réticulé Aigu En faux- verticilles Zygomorp Infère 4 3-4
e he
montagnes, hermaphr Faiblement sans en e écarté, fleurs (15)
(Symétrie
famille odite poilue stipules paires jaunes, grandes
bilatérale)
Lamiacées

5 pétales 4 (2
Lierre Herbe, Carrée, Simple ; Opposé Entièr Crénel Pétiolé Palmée Arron-die En faux-verticilles, Zygomorp Infère
soudés longues
hermaphr Poilue sans es- e e fleurs (2-5) violacées, à he
terrestre, ée (Symétrie
formant un et 2

famille odite stipules décussé l'aisselle des feuilles tube droit courtes
bilatérale) terminé par )
es , en
Lamiacées 2 lèvres
paires

Lamier des montagnes et lierre terrestre sont de même famille, pollinisée par le vent, Angiospermes.
Lamiacées, le plus souvent herbe, feuilles st opposées, sans stipules, à limbe denté, tige carré, fleurs st zygomorphes (1 axe de sym), généralement
hermaphrodites (c’est male qui commence à fleurir). Fleurs st disposées en cyme, groupé en faux verticilles

Lierre terrestre : Ses feuilles crénelées sont cordées. Famille des lamiacées (famille des menthes). Corolle est constituée de 5 pétales soudés formant un tube
droit terminé par 2 lèvres, formée par une lèvre supérieure plane et une lèvre inférieure trilobée.

Le lierre terrestre est une plante gynodioïque (des pieds à fleurs hermaphrodites, comprenant un pistil et des étamines, et des pieds à fleurs uniquement fe-
melles, donc dépourvues d’étamines).
Lamiacées (feuilles) : Simples, limbe généralement denté ; Opposées-décussées.
Lamiacées (tige) : Section carrée.
Lamiacées (fleurs) : Inflorescences souvent en faux-verticilles ; Zygomorphes ; 4 étamines : 2 longues, 2 courtes ; 2 carpelles soudés, style souvent bifide.
Lamiacées (fruit) : Tétrakène.
Lamier des montagnes, famille Lamiacées. faiblement poilue, à souche longuement rampante, émettant des rejets stériles couchés et des tiges florifères
dressées ; feuilles pétiolées, ovales et ovales-acuminées, dentées ; fleurs jaunes, grandes, en verticilles écartés ; calice à dents lancéolées, raides, un peu
épineuses, bien plus courtes que le tube ; corolle d'environ 2 cm, pubescente sur le dos, à tube presque droit, muni en dedans d'un anneau de poils oblique ; la
lèvre supérieure entière, longuement barbue, l'inférieure à 3 lobes un peu inégaux, lancéolés-aigus; anthères glabres. Hermaphrodites ?

Mercurialis annua, famille des Euphorbiacées

Branche de la même plante de mon voisin n'avait pas de fleurs. Ma branche etait un male. Inflorescence : mâle : épis ; femelle : groupement. Sexualité : dioïque.
Pollinisation : anémogame (par le vent). Fruit : capsule. Dispersion des graines faisant appel aux fourmis.
un mâle

Schéma de l'anatomie d'une plante. - 1. Appareil caulinaire - 2. Appareil racinaire - 3. Collet - 4. Bourgeon apical - 5. Limbe - 6. Tige - 7. Bourgeon axillaire - 8.
Pétiole - 9. Entrenœud - 10. Pulvinus - 11. Pivot - 12. Radicelle - 13. Apex - 14. Coiffe.

Un pétiole- la pièce reliant le limbe à la tige. Équivalent du pédoncule pour le fruit. Les stipules sont au nombre de deux, en forme de feuilles réduites situées de
part et d'autre du pétiole, à sa base, au point d'insertion sur la tige. Ce sont souvent des caractères distinctifs permettant, avec d'autres, d'identifier une espèce.

Une anthère est la partie terminale de l'étamine, organe mâle de la fleur, qui produit et renferme le pollen.
L'anthère est fixée au filet de l'étamine par le « connectif », soit par sa base (anthère basifixe), soit par son milieu.
Elle est composée de deux thèques possédantes chacun deux sacs polliniques avant maturité, nombre constant chez les Angiospermes. Ceux-ci fusionnent à ma-
turité pour donner deux loges (anthère biloculaire), parfois une seule (anthère uniloculaire). Elles s'ouvrent, généralement par déhiscence, pour répandre les
grains de pollen à l'extérieur.

https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/Suisse/Des-plantes-qui-deviennent-hermaphrodites-en-un-temps-record.html
Sous l’effet de la sélection naturelle, des plantes femelles privées de leurs mâles deviennent hermaphrodites en un
temps record. Cela leur permet de continuer à se reproduire et à transmettre leurs gènes. 19.01.2021
L’immense majorité des végétaux à fleurs sont hermaphrodites. Ils possèdent soit des fleurs pourvues d’organes des deux
sexes, soit des fleurs mâles (avec des étamines) et des fleurs femelles (avec des pistils) sur le même pied.
Les autres, environ 6%, sont dits dioïques : chaque plante est soit mâle, soit femelle. Comme chez les humains, un individu de
chaque sexe est alors nécessaire pour la reproduction, a indiqué mardi l'Université de Lausanne (UNIL) dans un communiqué.
L’équipe de John Pannell, au Département d’écologie et évolution (DEE) de l’UNIL, a découvert qu’en l’absence de mâles, des
plantes dioïques femelles acquièrent, très rapidement au fil des générations, la capacité à produire des fleurs du sexe opposé.
Ces hermaphrodites peuvent non seulement s’autofertiliser mais aussi disséminer du pollen (élément mâle) pour féconder les
ovules des autres plantes femelles.
Sexualité floue
Pour ces travaux, Guillaume Cossard, premier auteur de l’article et ancien doctorant au DEE, a utilisé, avec l’aide de ses col-
lègues, des mercuriales annuelles (Mercurialis annua), une 'mauvaise herbe' très fréquente dans toute l’Europe.
Les chercheurs ont planté des graines dans plusieurs jardins privés situés entre le Lavaux et Saint-Sulpice (VD), ainsi que sur le
campus de Dorigny à Lausanne. À certains endroits, ils ont laissé pousser des plantes mâles et femelles ensemble, comme dans
la nature. Dans d’autres, ils ont supprimé tous les mâles (et donc le chromosome Y) et attendu que la sélection naturelle opère.
'Chez les végétaux, la sexualité est parfois floue', précise John Pannell, cité dans le communiqué. 'Il arrive, de temps en
temps, qu’une plante mâle produise une fleur femelle et vice-versa. Dans les populations sans mâles de notre expérience, les
femelles ayant les deux organes sexuels possèdent donc un avantage énorme'.
En une génération
Résultat: après une génération seulement (chez Mercurialis annua, une génération équivaut à une année), des changements ma-
jeurs étaient perceptibles: en moyenne, les femelles produisaient 2,5 fois plus de fleurs mâles que l’année précédente, selon ces
travaux publiés dans la revue Current Biology.
'Cette réponse à la sélection naturelle est la plus rapide jamais documentée chez des êtres vivants', se réjouit John Pannell. Et à
la quatrième génération, les femelles produisaient 65 fois plus de fleurs mâles que celles qui avaient naturellement grandi en
compagnie du sexe opposé.
Les scientifiques ont ensuite réintroduit des mâles. Même en compétition avec ceux-ci, les femelles 'masculinisées' durant
quatre générations continuaient à s’autoféconder et à disséminer du pollen pour fertiliser les ovules des autres mercuriales.
Évolution record
Plus largement, l’article illustre le pouvoir de la sélection naturelle, qui entraîne des changements dans les comportements
sexuels des plantes. 'Nous savions que ce type de transition avait lieu dans la nature mais nous sommes les premiers à avoir me-
né une expérience qui permet d’observer un tel processus en temps réel', complète John Pannell.
Les mécanismes de l’évolution sont souvent perçus comme très lents, s’étalant sur des milliers d’années. Or les travaux du
groupe lausannois montrent que ces processus peuvent être extrêmement rapides, opérant en l’espace d’à peine quelques gé-
nérations.
Autre fait étonnant : 'La production de fleurs mâles, et du pollen qu’elles sécrètent, ne nécessite pas de chromosome Y. Mani-
festement, le chromosome X et les autres chromosomes habituels de la plante suffisent', souligne le professeur.
Actuellement, l’équipe du DEE tente de trouver sur quelles régions du génome se situent les gènes capables de modifier la
sexualité des mercuriales annuelles. En parallèle, elle continue de laisser évoluer ses plantes pour observer les éventuels autres
changements, par exemple morphologiques, chez ses femelles hermaphrodites.

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