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L’enfance malheureuse de Gaby

Introduction : L’enfance de Gabriel devient peu à peu malheureuse au cours du récit car différents
évènements successifs liés au contexte politique vont conduire Gabriel à assister à des tensions, des
tiraillements et des ruptures au sein de sa famille et de son entourage en général. Gabriel devient le
témoin d’une guerre civile violente. Il va petit à petit en prendre conscience et ce à travers plusieurs
évènements qui le touchent particulièrement dans sa vie d’enfant.

Les différences liées à sa propre personne et à sa famille : Métisse dans un pays à majorité noire,
Gabriel connait les différences hutue et tutsi (Gabriel ressemble lui à un tutsi, grand et fin avec un
nez allongée, les hutus sont quant à eux petits et trapus avec un nez aplati). Outre la différence de
couleur due à son « métissage », Gabriel est tiraillé entre plusieurs cultures : celle de la France par
son père, celle du Rwanda par sa mère et celle du Burundi où il est né. De plus alors qu’il est en
préadolescence phase où chacun se cherche il est confronté à une lutte identitaire.

Le conflit s’introduit dans le cercle amical de Gabriel : Alors que son père lui dit de rester neutre, ses
amis lui demandent de choisir un camp ; le leur soit celui de de sombrer dans la violence en essayant
d’imiter les gangs par l’achat de grenades ou d’autres armes de destruction massive. Ils amènent
même Gabriel à commettre un acte irréparable, tuer un innocent, évènement qu’il le marquera
malgré les multiples années qui le séparent d’incident. Il est donc ici aussi, face à une terrible
violence qui va générer des traumatismes.

La différence des classes sociales et l’héritage du passif colonial : Lors d’une visite chez Jacques (ami
du père venant de Belgique) une dispute éclate entre les deux parents à la suite d’une discussion sur
les différences entre les habitants du pays et les occidentaux venus y résider. Les 2 parents issus de 2
milieux différents. On des avis opposés sur la réalité de l’évolution du conflit ethniques hutu et tutsi.
Le père affirme qu’ils sont en sécurité au Burundi car étant privilégier du fait de leur situation (belle
maison, domestique, travail rémunérateur…) alors que la mère veut vivre en France afin d’avoir un
milieu de vie vraiment stable et sécuritaire. S’en suit la séparation des parents de Gabriel et
l’éloignement de sa mère et de sa sœur pour Gabriel.

Une paix remise en question : Innocent et Prothé sont opposés dans leur choix politique (innocent
représente l’ancien parti plus patriarche, tandis que Prothé revendique le nouveau parti plus
démocratique). Gabriel assiste aux tensions naissantes entre les 2 communautés Tutsi et Hutu qui
jusqu’à lors vivaient ensemble en paix.

La naissance du conflit armé et le basculement vers la véritable guerre : Le président élu quelque
jour auparavant est tué, Gabriel est réveillé par des bruits de balles, il se trouve seul avec sa sœur
Anna. Il connait le début des violences militaires qui vont ne faire que grandir au fil du temps pour
dégénérer en véritable guerre. Par la suite, son oncle Pacifique annonce qu’il va partir se battre au
Rwanda pour défendre sa communauté Tutsi. Gabriel qui admire son oncle est malheureux de ce
départ qui attriste l’ensemble de la famille et est source de peur pour tout le monde. Au Burundi
Gabriel assiste à une violence de guerre, les gens vivent de plus en plus dans l’insécurité, Gabriel
voient un homme se faire lyncher sans aucune réaction de la part des gens. De plus des extrémistes
tutsis débarquent dans la maison et menace Prothé et la famille en pointant un pistolet à bout
portant de leur tête. Enfin Gabriel adresse une dernière lettre a sa correspondante, Laure, sous les
apparences d’une ville joyeuse sous la neige il dénonce les atrocités de la guerre qu’il subit au fin
fond du Burundi.
Les traumatismes liés aux conséquences de la guerre : La mère après être partie à la recherche de sa
famille au Rwanda revient méconnaissable, traumatisé par le massacre de sa famille elle leur raconte
son épopée. Choquée, prostrée, Gabriel ne se remettra jamais de la mort de son cousin auquel il
écrira une lettre par la suite en lui adressant ses derniers adieux. Le fossé déchirant qui s’est creusé
vis-à-vis de sa mère lors de la séparation des parents ne pourra non plus se combler car la distance
s’est accrue après le choc du génocide, malgré les tentatives de renouer un semblant de dialogue.
Lors des nuits la mère narre les scènes effroyables quelles a vécu lors de la découverte des corps. Sa
sœur dessinera par ailleurs les images décrites par sa mère, du fait de ces récit la sœur décidera de
ne plus revenir au Rwanda pourtant pays de sa plus tendre enfance. Sa sœur est lui-même vont
écopée malgré eux des troubles de guerre vécu par leur mère se qui les éloignèrent un peu plus
d’elle et les plongèrent dans une profonde souffrance.

Conclusion : Ce drame implantera pour toujours à Gabriel une autre vision du monde. Marqués
Gabriel et sa sœur n’oublieront pas les traumatismes liés au récit de leur mère et autres malgré les
nombreuses années d’exil en France. Son exil qui marquera également un tournant de sa vie après
avoir fui la guerre qu’il a vécu et affronté. Cette même tragédie qui le fera revenir sur les terres de
son enfance a la fin du récit ou il retrouvera sa mère, alcoolique et délirante qui le confondra avec
son cousin tant regretté.

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