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p.33 Selon lui, les toits des maisons dans sa ville représentent quelque chose de doux, de paisible, de beau. Même si ce sont des toits en
tôle de métal, son pays est tout de même d’une grande beauté à ses yeux dans le mélange des habitations et des montagnes. Dans le sens où
les gens qui habitent dans cette ville, leur richesse n’est pas nécessairement leur maison, mais le paysage où ils habitent.
p.13 Selon lui, la France n’est pas son propre pays, même s’il y habite depuis plusieurs années, il ne se sent pas à sa place en France, il ne
trouve pas qu’il s’intègre vraiment, il fait à semblant d’être quelqu’un d’autre pour se fondre dans la foule. Il dit que la France est comme
un dortoir pour lui, donc cela signifie que c’est simplement un endroit pour dormir, mais qu’il ne se sent pas chez lui, dans ce pays.
p.65 Il mentionne le fait que même dans un autre pays, certains problèmes seront toujours présents et que peu importe le pays, lorsque
tu es réfugié, il y a toujours des problèmes d’intégration dans le nouveau pays. En énumérant les problèmes, il y a un effet d’amplification
et d’abondance. Cela fait une certaine lourdeur, puisque ce sont des complications de plus.
La métamorphose de Gabriel
p.37 Il ne veut tellement pas admettre la vérité qui se produit qu’il garde l’espoir qu’il lui reste dans son bonheur pour combattre la
détresse autour de lui. La séparation violente de ses parents l’a profondément marqué, ainsi il espère tout de même être capable de garder
son bonheur malgré son immense chagrin.
p.42 Le fait de s’être fait voler son vélo l’a rendu extrêmement triste, il ne pensait pas que Calixte aurait pu lui faire un coup pareil.il était
tellement sous le choc d’apprendre la nouvelle qu’il a senti son cœur tombé, dans un sens ou il n’en revenait pas. Il est tellement en colère
qu’il en veut à la terre entière.
Le problème de l’identité
p.15 Il est tellement dans une peine profonde, qu’il se réfugie dans l’alcool et les femmes pour oublier à quel point il est malheureux.
C’est lorsqu’il est sous l’influence de l’alcool qu’il le voit et le sait que finalement même s’il a beau se répéter que c’est mieux pour lui d’être
en France, il n’est pas heureux de son destin. C’est un lourd sentiment d’impuissance qu’il vit.
p.15 Sa vie est tellement triste en France, qu’il se remémore les manguiers dans son pays, donc il s’ennuie énormément des paysages de
son pays natal. De plus, il nomme la pluie, comme un crachin gris et gluant, ainsi, cela veut dire que la température n’est pas la même
qu’en Burundi, puisque c’est une ville du sud et la France ne l’est pas. C’est d’ailleurs pourquoi il ne sent pas à sa place, puisqu’il est d’une
origine complètement différente à celle en Europe. Il y a un gros contraste entre son pays natal et la France, par les paysages, donc c’est
aussi dure pour lui de bien s’intégrer et de développer des relations sociales.
p.88 Ça prouve à quel point la société burundaise n’a pas le droit de parole, donc aucune liberté d’expression. Les gens se retrouvent
dans des cabarets pour parler librement, sans voir peur de se faire juger. Il n’y a pas de différences entre les gens au cabaret, entre les sexes,
le physique, les classes sociales.
p.90 Le fait qu’il y ait eu des milliers de mort prouve qu’il y a eu beaucoup de morts durant la guerre en 1972 et qu’elle a été dévastatrice
pour plusieurs familles, dont les enfants qui ont perdu leur père à la guerre.
p.90 La métaphore avec le revolver signifie que l’Afrique est devenue un continent où la violence en fait partie tellement les gens se
tirent entre eux et se déclarent la guerre constamment. C’est aussi devenu un lieu de Tragédie, puisque toutes les morts pèsent sur les
familles, mais c’est rendu également partout dans le continent, puisque presque chaque famille a fait le deuil d’une personne décédé par
cette violence.
p. 118 Cela signifie que les guerres sont constamment imprégnées dans l’histoire du pays. Même lorsque les habitants croient qu’une
guerre est finit, ce n’est pas long que quelques années plus tard, il y a une autre catastrophe qui déclenche une autre guerre. L’espoir
d’avoir retrouvé ce sentiment de paix est éphémère, car les guerres reviennent comme les vents mauvais.
p.123 L’assassinat du président est un meurtre politique dont les gens sont choqués. Gabriel a du mal à comprendre comment est-ce
possible que le président soit mort et pourquoi quelqu’un irait commettre une atrocité de la sorte. Lorsque le Frodebu a gagné aux
élections, le père de Gabriel avait mentionné que tôt ou tard, ce conflit referait surface et c’est ce qui s’est passé.
p.125 Il y a une accumulation de la violence et des répercutions de la guerre sur la société burundaise, puisque plus personne ne sort de
chez eux, car ils craignent de se faire tuer par des coups de feu ou des explosions de bombes. Les gens dorment dans les couloirs, car c’est
ce qui est la plus sécuritaires à faire, se mettre au sol.
Le bonheur possible
p.103 C’est la fête d’anniversaire de Gabriel, il fête ses 11 ans. C’est pour lui un grand moment de bonheur, car tout le monde est réuni et
il voit les gens de sa région heureux de pouvoir célébrer le temps d’une soirée. De plus, sa mère est présente, ce qui le rend extrêmement
heureux, puisque c’est la première fois depuis que ses parents sont séparés qu’il retrouve ce sentiment que les choses vont enfin de
redevenir comme avant. Les gens rient tellement qu’ils en pleurent, mais d’une façon positive.
p.114 Le fait de revenir des vacances et de retourner à l’école est pour lui un renouveau dans sa vie. Il dit que maintenant il fait partie
des grands, donc il est fier et heureux d’être au collège. De plus, c’est comme si pour lui, de recommencer une nouvelle année à l’école
revenait à recommencer une nouvelle vie, puisqu’il voit d’une façon positive.
21 octobre 1993 : coup d’État, dirigé par les Tutsis guerre civile (clans à l’intérieur même d’un pays)
Février 1994 : visite au Rwanda voire sa mère, grand-mère, oncle
Fractures invisibles qu’il est capable de voir :
- Tensions politiques
- Inégalités sociales financières/sociales (cour d’école, quartiers pauvres/capitale)
- Rivalités ethniques (Hutus vs Tutsis)
- Inégalités raciales entre Européens/Africains
Toutes ces tensions, ces inégalités vont conduire à une explosion de violence (métaphore du volcan)
Gabriel va faire l’expérience de formes de violence :
1. Violence par les mots rabaisser l’autre far l’insulte (sale Hutus)
2. Violence psychologique atmosphère de peur
3. Violence physique une expérience très intime (Francis va presque le noyer)
4. L’horreur de la violence de la guerre civile (Burundi)
5. Les prémices de la violence génocidaire (la forme la plus extrême, car extermination d’un peuple en entier jusqu’à ne plus sans souvenir de
l’existence de celui-ci) Rwanda
Malgré ce contexte de haine et de violence, les humains peuvent faire l’expérience du bonheur grâce à :
- La convivialité (la fête), la musique, l’art harmonie/unité/jouir de l’existence
- Démocratie avec la liberté d’expression / idéal de l’égalité
- La beauté de la nature / connexion avec la nature
- Par la force du récit et de l’humour
p. 139
p.165 Ça prouve que le Rwanda est en pleine période de génocide des Tutsis, ils sont en train d’exterminer les Tutsis. Ils sont vu comme
des vermines, même pas comme des humains, peu importe si ce sont des enfants ou des femmes, ils se font tous tuer sans exceptions. Ils
sont innocents, mais aux yeux des Hutus, ils ne sont même pas des êtres humains. Peu importe leur destin, ils sont condamnés à mourir
juste à cause du groupe à lequel ils appartiennent.
p.187 Gabriel est tellement habitué d’entendre des coups de feu, qu’ils s’intègrent peu à peu dans son quotidien. Il mélange le son d’un
oiseau avec le son des tirs. Ça prouve à quel point il s’habitue à cette violence qui est permanente. Il essaie de voir le positif même dans un
moment de guerre, c’est là qu’on s’aperçoit que Gabriel a une vision naïve de la société et qu’il essaie d’ailleurs d’éviter de trop penser au
contexte politique pour trouver un minimum de bonheur dans son quotidien.
p.176 Les gens deviennent sans cœur et ils ne veulent pas se mêler de la violence causée par les gens plus forts, puisqu’ils craignent de se
faire tuer en retour ou de se faire battre. La population vit dans une constante peur de mourir, car n’importe où et n’importe quel moment,
ils pourraient se faire tuer par des gens de leur voisinage.
- Pays vécu par Gaby comme un paradis pays qui est désormais un véritable enfer/chaos/envahi/ emporté par la violence
p.191 / la violence = une réalité quotidienne et normale
- La quête d’un sanctuaire dans ce contexte de violence, de traumatisme, de folie
- Littérature – 1 sanctuaire pour Gaby apprendre à se connaitre/ développer son point de vue singulier sur le monde =
échapper aux étiquettes identitaires
- Impacts psychologiques pour celles et ceux qui vivent ce contexte horrible
- Traumatismes indélébiles Yvonne p.190-191
- L’enfance = un moment de grâce, d’union avec les autres / difficultés de se confronter à un monde injuste p.158-159
- La destruction de l’innocence même des enfants deviennent des assassins