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I.

Contexte historique et causes profonde

A. L'héritage de la colonisation belge et la division entre


Hutus et Tutsis

Pendant la période coloniale, la Belgique a favorisé les Tutsis,


considérés comme une élite, ce qui a créé des tensions avec
les Hutus majoritaires. Les Tutsis étaient perçus comme étant
plus "européanisés" et ont été favorisés dans l'accès à
l'éducation, au pouvoir et aux opportunités économiques

B. La montée du nationalisme hutu et les tensions


ethniques

Après l'indépendance en 1962, les tensions ethniques se sont


intensifiées à mesure que le pouvoir politique a été transféré
aux Hutus. La propagande anti-Tutsi a été utilisée pour
alimenter le ressentiment et la méfiance envers cette
communauté.

C. Les conflits politiques et économiques préexistants

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Le Rwanda a connu des conflits politiques et économiques,
notamment la rivalité entre les différentes factions hutues.

La détérioration des conditions socio-économiques a


alimenté les frustrations et les ressentiments, créant un
terrain fertile pour la montée de la violence.

De plus L’autorité politique détenu par les Tutsi au détriment


des Hutu et des twa
_ La création d’une carte d’identité ethnique par les
autorités Allemandes
_ L’exil et le désire de retour de certains Tutsi vivant dans
les pays limitrophes

Sont des causes lointaines du genocide

II. Les étapes du génocide

A. Assassinat du président Habyarimana et


déclenchement des violences

Le 6 avril 1994, l'avion transportant le président rwandais


Juvénal Habyarimana, un Hutu, a été abattu. Cet événement a

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été le déclencheur immédiat du génocide. Ceci a été la cause
immédiate du genocide.

B. Mobilisation des milices hutues (Interahamwe) et


propagande anti-Tutsi

Les missiles hutues, telles que les Interahamwe, ont été


organisées et armées pour mener les attaques contre les
Tutsis. Une propagande intensive a été diffusée par les
médias et les responsables politiques, diabolisant les Tutsis
et incitant à la violence.

C. Les massacres de masse et l'utilisation de


machettes, de fusils et de machineries gouvernementales

- Des massacres de masse ont été perpétrés dans tout le


pays, avec une brutalité extrême.Des armes rudimentaires
telles que des machettes ont été utilisées, ainsi que des
armes à feu fournies par le gouvernement.Des responsables
gouvernementaux et des forces de sécurité ont également
participé activement aux massacres

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Ces conflits ont opposéd 2 camps; .

D. L'absence de réponse internationale et la défaillance


de l'ONU

- Malgré les appels à l'aide lancés par les responsables


rwandais et les casques bleus de l'ONU sur place, la
communauté internationale a tardé à répondre et n'a pas
réussi à intervenir de manière efficace pour arrêter le
génocide.

III. Conséquences et bilan humain

A. Les réfugiés et la crise humanitaire

- Le génocide a entraîné un afflux massif de réfugiés, avec des


centaines de milliers de personnes fuyant vers les pays
voisins, notamment la République démocratique du Congo.

- Les camps de réfugiés ont été débordés et ont créé une crise
humanitaire majeure.

B. Destruction de l'économie

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- Le génocide a dévasté l'économie rwandaise, avec des
pertes massives dans l'agriculture, le tourisme et d'autres
secteurs clés.

- L'effondrement de l'économie a entraîné une hausse du


chômage, de la pauvreté et de l'instabilité sociale.

C. Le traumatisme et les séquelles psychologiques

- Le génocide a laissé des cicatrices profondes dans la


société rwandaise, avec des milliers de personnes ayant
perdu des membres de leur famille et des amis proches.

- Les survivants ont souffert de traumatismes psychologiques


et émotionnels graves qui ont duré des années.

D. La justice et la réconciliation

Le génocide rwandais a pris fin grâce à l'intervention de la


force militaire dirigée par le Front patriotique rwandais (FPR),
un mouvement rebelle majoritairement tutsi. En 1994, après
100 jours de massacres atroces, le FPR a réussi à renverser le
gouvernement hutu extrémiste responsable du génocide. Le

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FPR a alors établi un nouveau gouvernement dirigé par Paul
Kagame, qui est devenu le président du Rwanda.

● On assiste à une justice nationale mise en place par un


gouvernement de large couverture selon l’accord du 6
Août 1993.
La création de la justice villageoise appelée Gacaca pour juger
les acteurs du genicide en milieu rural
Le retour des exilés et leurs réintégration socia ne

● Les résolutions externes


L’ONU va créer un Tribunal Pénal International pour le Rwanda
(TPIR) pour juger les responsables du genocide

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