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Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI

RAPPELS ET COMPLÉMENTS CALCULATOIRES

Nombres complexes
1 ENSEMBLES DE NOMBRES b
i b
3 + 4i b
e
p
i 2 C
Nombres réels

• E NSEMBLES N, Z, Q, R ET C : p R
b
2 b
π b
e b
ln 3
On rappelle que : Nombres rationnels
∗ Q
— N désigne l’ensemble N privé de 0 — idem 1 2 7
b b b

pour Q∗ , R∗ et C∗ , 2 3 25 Entiers relatifs
— R+ désigne l’ensemble des réels positifs ou Z
nuls et R− l’ensemble des réels négatifs ou
b
−1 b
−2 b
−3
Entiers naturels
nuls,
b
0 b
1 b
2 b
3 N
— R∗+ désigne l’ensemble des réels strictement
positifs et R∗− l’ensemble des réels strictement
négatifs.
• INTERVALLES :
Pour tous a, b ∈ R tels que a ¶ b, on introduit différents ensembles de nombres appelés intervalles :
¦ ©
— segments : [a, b] = x ∈ R/ a ¶ x ¶ b ,
¦ ©
— intervalles ouverts : ]a, b[ = x ∈ R/ a < x < b ,
¦ © ¦ ©
]a, +∞[ = x ∈ R/ a < x , ]−∞, b[ = x ∈ R/ x < b et ]−∞, +∞[ = R,
¦ © ¦ ©
— intervalles semi-ouverts à droite : [a, b[ = x ∈ R/ a ¶ x < b et [a, +∞[ = x ∈ R/ a ¶ x ,
¦ © ¦ ©
— intervalles semi-ouverts à gauche : ]a, b] = x ∈ R/ a < x ¶ b et ]−∞, b] = x ∈ R/ x ¶ b .

• INTERVALLES D’ENTIERS :
Pour tous a, b ∈ R tels que a ¶ b, on note ¹a, bº l’ensemble des ENTIERS compris entre a et b :
¦ © ¦ ©
¹a, bº = n ∈ Z/ a ¶ n ¶ b . Par exemple : ¹0, 2º = 0, 1, 2 .
Dans le cas où a et b sont eux-mêmes des entiers, l’intervalle d’entiers ¹a, bº contient exactement b − a +1 éléments.
Il y a par exemple 2 − 0 + 1 = 3 éléments dans ¹0, 2º. N’OUBLIEZ PAS LE « +1 » !

2 FACTORISATION PREMIÈRE ET FORME IRRÉDUCTIBLE D’UN RATIONNEL


Le contenu de ce paragraphe sera repris en détail au chapitre « Arithmétique des entiers relatifs ».

Définition (Divisibilité, diviseur, multiple) Soient a, b ∈ N. On dit que a divise b, ou que a est un diviseur de b, ou
que b est divisible par a, ou que b est un multiple de a, si : b = ak pour un certain k ∈ N.

Exemple Les diviseurs de 7 sont 1 et 7, les diviseurs de 6 sont 1, 2, 3 et 6, les diviseurs de 20 sont 1, 2, 4, 5, 10 et 20.

Définition (Nombre premier) Soit p ∈ N. On dit que p est premier si p 6= 1 et si les seuls diviseurs de p sont 1 et p.

 Explication 
• Les nombres premiers sont l’analogue dans N des particules élémentaires en physique — des nombres qu’on ne peut
pas casser en morceaux plus petits par produit.
• Il existe une infinité de nombres premiers : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41, 43. . .

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Théorème (Factorisation première) Tout entier naturel supérieur ou égal à 2 peut être écrit d’une et une seule manière,
α
appelée sa factorisation première, sous la forme p1 1 . . . pαr r où p1 , . . . , p r sont des nombres premiers tels que p1 < . . . < p r
et où α1 , . . . , α r ∈ N∗ .

 Explication  Tout entier supérieur ou égal à 2 est un empilement par produit des particules élémentaires que
constituent les nombres premiers.

Exemple 33 = 3 × 11. 60 = 22 × 3 × 5. 98 = 2 × 72 . 1000 = 23 × 53 .

Définition (Nombres premiers entre eux) Soient a, b ∈ N. On dit que a et b sont premiers entre eux si leur seul diviseur
commun est 1, i.e. si leurs factorisations premières n’ont aucun facteur premier commun.

Exemple 33 et 98 sont premiers entre eux.

Théorème (Forme irréductible d’un rationnel) Tout rationnel peut être écrit d’une et une seule manière, appelée sa
p
où p ∈ Z et q ∈ N∗ avec |p| et q premiers entre eux.
forme irréductible, sous la forme
q

 Explication  En choisissant p dans Z et q dans N∗ , on impose que le signe de la fraction soit porté par son
numérateur. Sans cela, il n’y aurait pas unicité de la forme irréductible.

 En pratique 
a
• Mise sous forme irréductible : Pour écrire un rationnel avec a, b ∈ N∗ sous forme irréductible, on remplace a et
b
495
b par leurs factorisations premières, puis on simplifie au maximum. Par exemple, la forme irréductible de est :
60

495 32 × 5 × 11 3 × 11 33
= 2 = 2
= .
60 2 ×3×5 2 4
13 5
• Réduction au même dénominateur : Comment réduit-on par exemple la somme + au même dénominateur ?
28 42
13 5 13 × 42 + 5 × 28 686
E N TOUT CAS, PAS COMME ÇA : + = = .
28 42 28 × 42 1176
13 5
— On commence par déterminer le PLUS PETIT DÉNOMINATEUR COMMUN des fractions et . Il vaut ici :
28 42
84 = 22 × 3 × 7 car : 28 = 22 × 7 et 42 = 2 × 3 × 7 — on a conservé la plus grande puissance de
chaque nombre premier.
— On réduit ensuite avec CE plus petit dénominateur commun et on n’oublie pas de présenter le résultat sous
13 5 13 × 3 5×2 49 72 7
forme irréductible : + = + = 2 = 2 = .
28 42 28 × 3 42 × 2 2 ×3×7 2 ×3×7 12

3 INÉGALITÉS, PUISSANCES, RACINES CARRÉES ET VALEURS ABSOLUES

On rappelle brièvement dans ce paragraphe les règles usuelles de calcul sur les inégalités, les puissances, les racines
carrées et les valeurs absolues. Le point de vue adopté est purement algébrique, les FONCTIONS puissances, racine carrée et
valeur absolue seront revues spécifiquement dans un chapitre ultérieur, de même qu’on s’interdira momentanément toute
étude de fonction pour démontrer une inégalité.

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La confusion des inégalités STRICTES et des inégalités LARGES est rigoureusement proscrite ! Nous
$ ATTENTION ! $ allons manipuler des inégalités toute l’année, alors de grâce, faites l’effort de CHOISIR CHAQUE FOIS
SCRUPULEUSEMENT le symbole que vous souhaitez utiliser.

Théorème (Rappels sur les inégalités) Soient a, b, c, d, λ ∈ R.


• Lien strict/large : Si : a < b, alors : a ¶ b. LA RÉCIPROQUE EST FAUSSE !
• Somme : Si : a¶b et c ¶ d, alors : a + c ¶ b + d.
• Produit : — par un réel positif : Si : a¶b et λ ¾ 0, alors : λa ¶ λb.
— par un réel négatif : Si : a¶b et λ ¶ 0, alors : λa ¾ λb — ATTENTION !
— d’inégalités positives : Si : 0¶a¶ b et 0 ¶ c ¶ d, alors : 0 ¶ ac ¶ bd.
1 1
• Passage à l’inverse : Si : a¶b et si a et b sont DE MÊME SIGNE, alors : ¶ .
b a
On peut remplacer dans ces résultats les inégalités larges par des inégalités strictes.

MAJORER une fraction de réels positifs, c’est majorer son numérateur et MINORER son dénominateur.
 En pratique  MINORER une fraction de réels positifs, c’est minorer son numérateur et MAJORER son dénominateur.

2x + 1
Exemple Soit x ∈ [1, 2]. On souhaite encadrer grossièrement le réel par un calcul simple.
3x 2 + 4
En effet Comme 1 ¶ x ¶ 2 : 3 ¶ 2x + 1 ¶ 5 et 1 ¶ x 2 ¶ 4, puis : 7 ¶ 3x 2 + 4 ¶ 16.
3 2x + 1 5
Par quotient enfin : ¶ ¶ .
16 3x 2 + 4 7

1
Exemple Pour tout x > 0 : x+ ¾ 2.
x
1 x>0
En effet x+ ¾2 ⇐⇒ x 2 + 1 ¾ 2x ⇐⇒ x 2 − 2x + 1 ¾ 0 ⇐⇒ (x − 1)2 ¾ 0.
x
Le carré d’un réel est toujours positif ou nul, la dernière inégalité étant vraie, donc celle de départ aussi. Sur
une copie, il vaudrait mieux PARTIR de l’inégalité : (x − 1)2 ¾ 0 et EN DÉDUIRE l’inégalité désirée.

Définition-théorème (Rappels sur les valeurs absolues) 


x si x ¾ 0
• Définition : Soit x ∈ R. On appelle valeur absolue de x le réel |x| défini par : |x| = Ce réel
−x si x < 0.
est positif ou nul, et nul seulement si x = 0.
• Interprétation géométrique : Pour tout x ∈ R, |x| est la distance de x à 0 sur la droite réelle.
Il en découle que : −|x| ¶ x ¶ |x| et que pour tout ǫ > 0 :
€ Š € Š
|x| ¶ ǫ ⇐⇒ −ǫ ¶ x ¶ ǫ et |x| < ǫ ⇐⇒ − ǫ < x < ǫ .
La distance de x à 0 est inférieure
Inégalité triangulaire : Pour tous x, y ∈ R : |x + y| ¶ |x| + | y|. à ǫ si et seulement si x est compris
entre −ǫ et ǫ.
• Règle de calcul : Pour tous x, y ∈ R : |x y| = |x| × | y|.

 Explication  Plus généralement, pour tous x, a ∈ R, |x − a| est la distance ǫ ǫ


entre x et a, donc pour tout ǫ > 0 : a−ǫ a x a+ǫ

|x − a| ¶ ǫ ⇐⇒ x ∈ [a −ǫ, a +ǫ] et |x − a| < ǫ ⇐⇒ x ∈ ]a −ǫ, a +ǫ[. |x − a|

$ ATTENTION ! $ |x − y| ¶ |x| − | y|. Dans l’inégalité triangulaire « |x + y| ¶ |x| + | y| », quand on remplace y


par − y, c’est toujours un « + » qu’on trouve à droite : |x − y| ¶ |x| + | y|.

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Exemple On cherche, en fonction de x ∈ R quelconque, une expression de |x − 3|− |x + 2| qui ne fasse apparaître aucune
valeur absolue. Comment procéder ?
 
x −3 si x ¾ 3 x +2 si x ¾ −2
En effet |x − 3| = et |x + 2| = , donc la quantité
−(x − 3) si x < 3 −(x + 2) si x < −2.
|x − 3| − |x + 2| nous oblige à distinguer trois intervalles : ]−∞, −2[, [−2, 3[ et [3, +∞[.

 −(x − 3) + (x + 2) = 5 si x ∈ ]−∞, −2[
|x − 3| − |x + 2| = −(x − 3) − (x + 2) = 1 − 2x si x ∈ [−2, 3[

(x − 3) − (x + 2) = −5 si x ∈ [3, +∞[.

Exemple On veut résoudre l’équation : |x − 4| = 2x + 10 d’inconnue x ∈ R.



x − 4 si x ¾ 4
En effet Tout d’abord, pour tout x ∈ R : |x − 4| =
4 − x si x < 4.
• Résolution sur [4, +∞[ : Pour tout x ¾ 4 :
|x − 4| = 2x + 10 ⇐⇒ x − 4 = 2x + 10 ⇐⇒ x = −14,
or : −14 ∈
/ [4, +∞[, donc l’équation n’a pas de solution sur [4, +∞[.
• Résolution sur ]−∞, 4[ : Pour tout x < 4 :
|x − 4| = 2x + 10 ⇐⇒ 4 − x = 2x + 10 ⇐⇒ x = −2,
et : −2 ∈ ]−∞, 4[, donc −2 est bien solution. C’est finalement la seule solution sur R.

1+ x 
Exemple On veut résoudre l’inéquation : < |x − 2| d’inconnue x ∈ R \ 1 .
1− x
En effet À cause du terme |x − 2|, on va devoir distinguer les cas x ¾ 2 et x < 2, et comme on va avoir envie
de multiplier l’inégalité par 1 − x, on va devoir distinguer les cas x > 1 et x < 1.
• Résolution sur [2, +∞[ : Pour tout x ∈ [2, +∞[ :
1+ x 1+ x 1−x<0
< |x − 2| ⇐⇒ < x −2 ⇐⇒ 1 + x > (1 − x)(x − 2)
1− x 1− x
Discriminant −8
⇐⇒ x 2 − 2x + 3 > 0 ⇐⇒ x ∈ [2, +∞[.
• Résolution sur ]1, 2[ : Pour tout x ∈ ]1, 2[ :
1+ x 1+ x 1−x<0
< |x − 2| ⇐⇒ <2− x ⇐⇒ 1 + x > (1 − x)(2 − x)
1− x 1− x
Discriminant 12 p p
⇐⇒ x 2 − 4x + 1 < 0 ⇐⇒ 2− 3< x <2+ 3
p
2− 3<1
⇐⇒
p x ∈ ]1, 2[.
2+ 3>2

• Résolution sur ]−∞, 1[ : Pour tout x ∈ ]−∞, 1[ :


1+ x 1+ x 1−x>0
< |x − 2| ⇐⇒ <2− x ⇐⇒ 1 + x < (1 − x)(2 − x)
1− x 1− x
Discriminant 12 p p
⇐⇒ x 2 − 4x + 1 > 0 ⇐⇒ x < 2 − 3 ou x > 2 + 3
p
2− 3<1  p 
⇐⇒
p x ∈ −∞, 2 − 3 .
2+ 3>1
 p 
• Conclusion : L’ensemble des solutions cherché est la réunion d’intervalles −∞, 2 − 3 ∪ ]1, +∞[.

Définition-théorème (Rappels sur les puissances)


• Définition : Soient x ∈ R et n ∈ N.
On appelle x puissance n le nombre x n défini par : x n = |x × .{z
. . × x} avec x 0 = 1 par convention.
n fois
 ‹n z }| {
n fois

−n −n 1 1 1 1
Si x 6= 0, on appelle x puissance −n le nombre x défini par : x = n = = × ... × .
x x x x
m+n m n mn

m n
• Règles de calcul : Pour tous x, y ∈ R et m, n ∈ N : x =x x , x = x et (x y)n = x n y n .
Ces formules sont encore vraies si m ou n est négatif à condition que x et y soient non nuls.

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Définition-théorème (Rappels sur les racines carrées)


• Définition : Soit x ∈ R+ . Il existe un et un seul r ∈ R+ pour lequel : x = r 2 . On l’appelle la racine carrée de
p
x et on le note x.
p p p p p p
• Règles de calcul : Pour tous x, y ∈ R+ : x y = x × y, mais ATTENTION : x + y = x + y.
p
En outre : x 2 = |x|.

p 2 p 2
$ ATTENTION p
! $ La quantité x n’est définie que si x ¾ 0, et par définition de la racine carrée :
p
x = x.
2 2 2
La quantité x , au contraire, est toujours définie, mais comme le passage au carré tue le signe de x : x = |x|. Ce
p
qu’il faut retenir, c’est qu’en général : x 2 = x.

Pour tous a, b, x, y ∈ R : ax = a y =⇒ x = y, a 2 = b2 =⇒ a=b


$ ATTENTION ! $ p
et pour a ¾ 0 : x2 = a =⇒ x= a.

Ce sont là des ERREURS GRAVES. Pour les corriger, un rappel : Un produit est nul si et seulement si l’un de ses facteurs l’est.

Il en découle que : ax = a y ⇐⇒ a(x − y) = 0 ⇐⇒ a = 0 ou x = y,

que : a 2 = b2 ⇐⇒ (a + b)(a − b) = 0 ⇐⇒ a = b ou a = −b ⇐⇒ |a| = |b|,


p  p  p p
et enfin si a ¾ 0, que : x2 = a ⇐⇒ x+ a x− a =0 ⇐⇒ x = a ou x = − a.

Voici donc la version corrigée des règles erronées précédentes :

Pour tous a, b, x, y ∈ R : ax = a y ⇐⇒ a = 0 ou x = y,

a 2 = b2 ⇐⇒ a=b ou a = −b ⇐⇒ |a| = |b|,


p
et pour a ¾ 0 : x= a ⇐⇒ x2 = a et x ¾ 0.

Exemple On veut résoudre l’équation : |x − 2| = 2|x + 1| d’inconnue x ∈ R.


En effet Pour tout x ∈ R : |x − 2| = 2|x + 1| ⇐⇒ (x − 2)2 = 4(x + 1)2
Pas de ¦ ©
⇐⇒ 3x 2 + 12x = 0 ⇐⇒ x(x + 4) = 0 ⇐⇒ x ∈ − 4, 0 .
discriminant !

p
Exemple On veut résoudre l’équation : x +8= x +2 d’inconnue x ∈ [−8, +∞[.
En effet
p
• Réponse incorrecte : Pour tout x ∈ [−8, +∞[ : ⇐⇒ x + 8 = (x + 2)2
x +8= x +2
p p ¦ ©
Discriminant 25 −3 + 25 −3 − 25
⇐⇒ x 2 +3x−4 = 0 ⇐⇒ x= ou x = ⇐⇒ x ∈ −4, 1 .
2 2
p
Et là — surprise — il se trouve en fait que −4 n’est pas solution car : −4 + 8 = 2 6= −2 = −4 + 2.
Mais que s’est-il donc passé ? Tout simplement, la première équivalence est fausse, mais de gauche à
droite, le passage au carré est correct. De droite
p à gauche
p au contraire, le passage à la racine carrée est
faux car si : x + 8 = (x + 2)2 , alors : x + 8 = (x + 2)2 = |x + 2| — avec une valeur absolue !
• Réponse correcte : Pour tout x ∈ [−8, +∞[ :
p
x +8= x +2 ⇐⇒ x + 8 = (x + 2)2 et x +2¾0 ⇐⇒ x 2 + 3x − 4 = 0 et x ¾ −2
Discriminant 25 ¦ ©
⇐⇒ x∈ − 4, 1 et x ¾ −2 ⇐⇒ x = 1.

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$ ATTENTION ! $ Pour tous x, a ∈ R : x¶a =⇒ x 2 ¶ a2 et x 2 ¶ a2 =⇒ x ¶ a.

Par exemple : −2 ¶ 1 alors que (−2)2 > 12 , et : 1 ¶ (−2)2 alors que 1 > −2. En tout cas :

Pour tous x, a ∈ R : x 2 ¶ a2 ⇐⇒ |x| ¶ |a|,

pour x, a ¾ 0 : x¶a ⇐⇒ x 2 ¶ a2 ,

pour x ¾ 0 seulement : x¶a ⇐⇒ x 2 ¶ a2 et a ¾ 0,

et pour a ¾ 0 seulement : x¶a ⇐⇒ x < 0 ou x 2 ¶ a2 .

Exemple On veut résoudre l’inéquation : |x − 1| ¶ |2x + 1| d’inconnue x ∈ R.


En effet Pour tout x ∈ R : |x − 1| ¶ |2x + 1| ⇐⇒ (x − 1)2 ¶ (2x + 1)2 ⇐⇒ 3x 2 + 6x ¾ 0
Pas de
⇐⇒ x(x + 2) ¾ 0 ⇐⇒ x ∈ ]−∞, −2] ∪ [0, +∞[.
discriminant !

p
Exemple On veut résoudre l’inéquation : x 2 − 3x + 2 ¶ x + 1 d’inconnue x.

x 1 2
En effet Pour commencer, un tableau de signe :
x 2 − 3x + 2 + 0 − 0 +

Ce tableau montre que l’équation étudiée n’est définie que sur ]−∞, 1] ∪ [2, +∞[. Pour tout x dans ce do-
p
maine : x 2 − 3x + 2 ¶ x + 1 ⇐⇒ x 2 − 3x + 2 ¶ (x + 1)2 et x + 1 ¾ 0

1
⇐⇒ 5x ¾ 1 et x ¾ −1 ⇐⇒ x¾ .
5
• ˜
1
L’ensemble des solutions cherché est la réunion d’intervalles , 1 ∪ [2, +∞[.
5

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