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COMMANDE DES
MACHINES
CHAPITRE 2 : LE GRAFCET
Un moteur asynchrone est une machine tournante à courant alternatif, transformant l’énergie électrique
en énergie mécanique et ayant une vitesse de rotation différente de celle du synchronisme.
Un moteur synchrone est la réversibilité de l’alternateur dont on a branché le stator sur le réseau est
directement et le rotor tourne à la vitesse de synchronisme rigoureusement constante.
La tension du réseau est directement appliquée aux bornes du stator du moteur : celui-ci démarre en un
seul temps. C’est le type de démarrage le plus simple et le plus utilisé.
Synchrone qui se produit dans le même temps ou à intervalle de temps égaux qui à la même vitesse.
Les contacts triphasés alimentant le stator donnent naissance à un champ tournant qui induit des courants
dans les conducteurs du rotor. L’action du champ sur les courants rotoriques génère des forces
électromagnétiques qui font tourner le rotor.
1- Vitesse de rotation
La vitesse du champ tournant ou vitesse du synchronisme est égale à ns= ; p: nombre de paire de pôles
La vitesse de rotation est inférieure à la vitesse du synchronisme. La différence est appelé vitesse de
glissement
Le moteur à rotor à cage ou à rotor en court-circuit est utilisé dans le cas des démarrages suivants :
Démarrage direct
Démarrage Etoile-Triangle
Démarrage statorique
Démarrage par autotransformateur.
Le moteur à rotor bobiné est utilisé dans le cas des démarrages suivants :
Le démarrage rotorique
Le démarrage à force centrifuge.
De part sa constitution, le moteur offre une résistance électrique faible d’une part et d’autre. Au
démarrage, la force contre électromotrice (FCEM) du moteur étant nul (Vitesse de rotation nulle au
démarrage) la pointe d’intensité au démarrage est très importante.
Conséquence
Démarrage brutal entrainant des risques graves aussi bien pour le matériel que pour le personnel.
Mis à part du démarrage direct, les différents procédés de démarrage ont pour objectif fondamental de
limité l’intensité de démarrage tout en maintenant les performances mécaniques de l’ensemble moteur,
machine entrainés.
Pour palier à ces inconvénients, il faut recourir à un artifice de démarrage. Les procédés de démarrage
utilisés fonctionnent soit par :
La mise en service dans le circuit moteur des résistances additionnelles progressivement éliminées
par la suite.
L’alimentation d’un moteur par une tension réduite au démarrage. Ce pendant il y a des cas ou le
démarrage direct est possible.
Chez les moteurs asynchrones la solution technologie consiste soit à réduire la tension d’alimentation soit
à augmenter cette tension.
V- QUELQUES SYMBOLES
1- Plaque à bornes
UM = VM
L a plaque à borne comporte six (06) bornes ressorties :
Trois (03) bornes d’entrée marquées U, V, W Trois (03) bornes sortie marquées Z, X, Y Symbole :
U V W
Z X Y
2- Contacteur
Symboles
1 3 5 13 A1
2 4 6 14 A2
Rupteur: Symbole
Symbole général Contacteur tétrapolaire avec
bobine général
Le rupteur est un contacteur donc les pôles principaux sont fermés dans la position de
repos. 3- Relais thermique
Symboles
Symbole général Relais1 thermique
3 tripolaire
5 95 97
(Pôles principaux) Bornes de contacts auxiliaires
2 4 6 de commande
96
98
4- Sectionneur
Symbole
1 3 5 1 3 5
2 4 6 2 4 6
5- Moteur
Les symboles électriques du moteur asynchrone dans le cas d’un rotor bobiné et dans celui d’un rotor à
cage d’écureuil sont reportés ci-dessous.
L1 L2 L3
L1 L2 L3
U V
U V W
M
W 3
Stator M KLM
3
Rotor
Cage d’écureuil
Rotor bobiné
VI- CARACTERISTIQUES DES MOTEURS ASYNCHRONES
L’intensité
Le couple
La vitesse
Le rendement
Le facteur de puissance
CHAPITRE 2 : DEMARRAGE DIRECT DES MOTEURS
ASYNCHRONES TRIPHASES
I- GENERALITES
1. Principe Le démarrage direct s’effectue eu un seul temps et le moteur atteint très rapidement
sa vitesse nominale. La tension du réseau est donc appliquée directement sur les enroulements
statoriques.
U
I KM
La plaque signalétique d’un moteur asynchrone triphasé porte en général deux (02) tensions. Une tension
simple (VM) et une tension composée (UM) (VM / UM).
En fonction de la tension du réseau ce moteur peut être couplé soit en étoile (Y) soit en triangle ( ou D).
La plaque à bornes d’un moteur asynchrone triphasé comporte six (06) bornes ressorties.
Un moteur est couplé en étoile lorsque la tension du réseau (UR) correspond à la plus grande tension de la
plaque signalétique du moteur. UR = UM
Schéma de
couplage étoile
L1 L2 L3 des
enroulements à
U V W la plaque à
bornes
OU
Z X Z X Y
Y
Les trois (03) bornes de sortie Z, X, Y sont reliés entre elles par des barrettes conductrices.
b) Couplage Triangle ( ou D)
Un moteur asynchrone triphasé est couplé en triangle lorsque la tension composée du réseau (UR) est
égale à la tension simple de la plaque à bornes du moteur. C'est-à-dire UR =VM. Ou encore
Un moteur est couplé en triangle lorsque la tension du réseau (UR) correspond à la plus petite tension de la
plaque signalétique du moteur. UR = VM
L1 L2 L3
U V W
OU
Z X Y
enroulements à la plaque à bornes
L1L2L3
UVW
Z X Y
c) Exercices d’application
Exercice 1
Un système de chariot comporte deux moteurs asynchrones triphasés à rotor à cage :
Donner le couplage des enroulements de ces deux moteurs et représenter leurs plaques à bornes.
Exercice 2
Les caractéristiques d’un moteur pompe sont les suivantes : 127/220V – 50Hz ; 1500tr/min ; P= 4 KW
Au démarrage direct, l’intensité du courant est très importante suivant la puissance du moteur. Cette
intensité au démarrage (ID) peut varier de 4 à 8 fois l’intensité nominale (In) à pleine
charge.
ID = 4 à 8 In
ID : Intensité au démarrage,
In : Intensité
nominale à pleine charge.
Ns : Vitesse du synchronisme
N : Vitesse de démarrage
Nn : Vitesse nominale
CD : Couple au démarrage
2- Couple au démarrage
Q 2 4 6
1 3 5
KM 1
2 4 6
F2
M
3
U V
W
M
Q : Sectionneur porte-fusibles 3
KM 1 : Contacteur de commande
L’inversion du sens de marche est obtenue en croisant deux des conducteurs de phases d’alimentation, le
troisième restant inchangé. On inverse ainsi le sens du champ tournant, et par conséquent, le sens de
rotation.
Un verrouillage mécanique est nécessaire pour éviter le court circuit entre les deux phases dans le cas ou
les contacteurs KM1 et KM2 seraient fermés ensemble.
Un verrouillage électrique par les contacts 2KM1 et 2KM2 permet de compléter le verrouillage
mécanique dans le cas ou ce dernier serait défaillant.
B-1. Schéma du circuit de puissance
PH
F
F1 1 : Fusible de protection
95
; S1 : Bouton poussoir
F2 arrêt ;
96
1
S1 S2 : Bouton poussoir de mise en marche en sens
2
A
3 13 3 13 vant (AV) ;
S2 1KM1 1KM2
4 14 S3 4 14
S3 : Bouton poussoir de mise en marche en sens
21 31 Arrière (AR) ;
2KM2 2KM1
22 32 1KM1 : Contact d’auto-alimentation de KM1
N A2 A2
KM1 KM2
Q
INVERSION DU SENS DE ROTATION PAR CAPTEUR DE FIN DE COURSE
Le schéma du circuit de puissance reste identique à celui en B1. On utilise sur le circuit de commande un
capteur à deux positions (Fermeture, Ouverture)
2
2 : Mise à l’arrêt automatique par ouverture du
contacteur
4 : Commande par
3 contacteur
M
3
IV- APPLICATIONS
1- Avantages du démarrage direct
Couple de démarrage important ;
Simplicité de l’appareillage ; Temps de démarrage court.
3- Domaine d’emploi
Le démarrage direct est utilisé chaque fois que le moteur doit être démarré en charge.
INTRODUCTION
Ce procédé de démarrage ne peut s'appliquer que pour les moteurs dont toutes les extrémités
d'enroulement sont sorties sur la plaque à bornes, et dont le couplage triangle correspond à la tension du
réseau.
I- GENERALITES
1. Principe
Le démarrage étoile-triangle s'effectue en deux (02) temps. 1-
1. 1er temps
Les trois (03) enroulements du moteur sont couplés en étoile à l’aide d’un contacteur et misent sous
tension. Le moteur démarre sous tension réduite.
L2 L3 L1
U V W
1 3 5
Contacteur Y
2 4 6
L1 L2 L3
U V W
1 3 5
2 Contacteur
4 6
Z X Y
Pour qu’un moteur asynchrone triphasé soit démarré sur un réseau en étoile – triangle, il faut :
Que ce moteur asynchrone triphasé soit à rotor à cage ou rotor en court – circuit ;
Que toutes les six bornes d’extrémités soient ressorties sur la plaque à bornes ;
Que la tension composée du réseau soit égale à la tension simple de la plaque à bornes du moteur (
ce qui correspondrait au couplage triangle sur ce réseau si l’on était en démarrage direct)
Lequel des trois moteurs peut fonctionner en étoile – triangle sur ce réseau?
SOLUTION
Seul le moteur M2 peut démarrer en étoile – triangle sur ce réseau car la tension composée du réseau est
égale à la tension simple du moteur.
M1 : 220 / 380 V Démarrage étoile -triangle possible sur un réseau triphasé + neutre : 127 / 220 V
M3 : 127 / 220 V, Démarrage étoile – triangle possible sur un réseau triphasé + neutre : 75 / 125 V
Cette intensité au démarrage varie de 1,2 à 2,5 fois l’intensité nominale. ID = 1,2 à 2,5 In
À compléter
2- Couple au démarrage
Le couple au démarrage est proportionnel au carré de la tension appliquée. Il est sensiblement trois (03)
fois plus faible qu’en démarrage direct. Cd ≈ 0,2 à 0,5
Cn
A compléter
KM3
B-2- Schéma du circuit de commande
Afin de diminuer la surintensité lors du passage du couplage étoile en triangle, on ajoute un 3ème temps
dans lequel un groupe de résistance est mis en série avec les enroulements couplés en triangle quelques
secondes (3 à 5 secondes)
Le démarrage étoile – triangle est très utilisé en industrie pour le démarrage des groupes convertisseurs,
les pompes centrifuges et les Machines démarrant à vide ( les machines à bois ; les machines - outils ; les
ventilateurs).
L'alimentation à tension réduite est obtenue dans un premier temps par la mise en série dans le circuit,
d'une résistance qui est ensuite court-circuitée généralement en un seul temps, éventuellement en deux
temps. 1er temps
La tension appliquée aux bornes des enroulements statoriques du moteur est réduite au moyen d’un
groupe de résistances insérées entre le réseau et le moteur : Le moteur démarre sous tension réduite.
3 R 3
2ème temps
Les résistances sont court-circuitées à l’aide d’un contacteur : Le moteur démarre sous sa pleine tension.
3 3
ID /In : Pointe d’intensité au démarrage ; A : Constante à lire les sur les abaques.
2- Intensité au démarrage
Elle est réduite proportionnellement à la tension appliquée, elle peut varier de 2,5 à 4,5 In
3- Couple au démarrage
Il est réduit proportionnellement au carré de la tension. Ce couple varie de 0,5 à CD = 0,5 à 1,5 Cn
1,5Cn La tension réduite dépend de la valeur des résistances (RT)
Contacteur en série
Le contacteur de ligne KM1 est en série avec des résistances après court-circuitage, le contacteur de
court- circuit KM2 est mis en série avec KM1
(1) s’applique à l’un ou l’autre des deux schémas de circuit de puissance ci-dessous.
23
24
KM1
C) SCHEMA FONCTIONNEL
V- APPLICATIONS 1- Avantages
La tension d'alimentation est très fortement réduite au moment du démarrage car l'appel de courant reste
très important .Lorsque le moteur s'accélère, l'intensité dans les résistances statoriques diminue .Ceci
entraîne une réduction de la chute de tension aux bornes de ces résistances, donc un meilleur couple
qu'avec une tension constante comme c'est le cas dans un montage étoile triangle.
1- Inconvénients
L'intensité de démarrage reste élevée car elle est proportionnelle au carré de la tension appliquée .On a de
4 à 5 fois l'intensité nominale.
Le couple de démarrage est diminué par rapport à un démarrage direct, il est de l'ordre de 0,75 fois le
couple nominal.
2- Domaine d’emploi
Il convient aux machines dont le couple de démarrage est plus faible que le couple normal de
fonctionnement. C'est le cas des machines à bois, machines-outils, ventilateurs. On peut adapter la valeur
des résistances au couple de démarrage à obtenir.
I- PRINCIPE
Le moteur est alimenté sous une tension réduite par l’intermédiaire d’un autotransformateur. Celui-ci est
mis hors circuit lorsque le démarrage est terminé.
AT: Autotransformateur
AT
Couplage
U V W
M
3
Cette inductance doit être faible et le temps de passage bref pour éviter le ralentissement du moteur
L1 L2 L3
U V
M
3
AT
3ème temps : Le moteur est couplé sous tension nominale par ouverture du contacteur alimentant
les entrées de l’autotransformateur.
L1 L2 L3
AT
U V W
M
3
La tension au démarrage peut être ajustée, donc l’intensité au démarrage est fonction de la machine
entrainée. On constate que la pointe d’intensité absorbée lors du passage du courant dans les inductances
est plus faible que dans les autres modes de démarrage.
ID = 1,7 à 4 In
En définitive, l’intensité de démarrage (ID)
varie de 1,7 à 4 In.
2- Couple au démarrage
On constate que le couple est plus élevé avec une pointe d’intensité beaucoup plus faible que pour les
autres procédés de démarrage.
REMARQUE
Pour obtenir une bonne valeur d’inductance au second temps on utilise un transformateur à entrefer.
Le courant au démarrage est réduit proportionnellement au carré des rapports des tensions appliquées.
2
: Tension nominale.
REMARQUE
Le couple de démarrage CD est lui aussi réduit dans les mêmes proportions.
CD: Couple 2
au démarrage ; Cc : Couple en direct
M
3
IV- APPLICATION
1- Avantages
Possibilité de choisir le couple de décollage ;
Réduction, dans le même rapport du couple et de l'appel de courant ;
Démarrage en trois temps sans coupure.
2- Inconvénient
Prix d'installation élevé, il faut un autotransformateur (qui est onéreux) et quatre contacteurs
3- Domaine d’emploi
Ce système présente le plus d'avantages techniques. Il est utilisé, en général, pour les machines de
puissance supérieure à 100 KW et convient bien pour les compresseurs rotatifs à piston, les pompes, les
ventilateurs.
L1 L2 L3 L1 L2 L3
L1 L2 L3
V U V
U
W W
M
3 M
K M 3 V
L U
M W
K L M
3
GR1 GR2 M
K L
GR2
On constate qu’au cour de ce démarrage, le moteur prend de la vitesse au fur et à mesure qu’on supprime
les résistances rotorique et on constate que le moteur prend de plus en plus de la vitesse.
PU : Puissance nominale en KW
Il existe deux (02) méthodes pour couper les résistances rotorique.
La méthode dite ‘’ balancée’’ : Elle consiste à couper simultanément une partie égale de la
résistance sur les trois phases du rotor. C’est la méthode la plus utilisée.
La méthode non balancée : Elle consiste à couper les résistances à chaque branche du rotor à
intervalle de temps régulier.
2- L’intensité au démarrage
L’intensité au démarrage dépend de la valeur des résistances rotorique.
Ce courant de démarrage est sensiblement proportionnel au couple fourni. Dans tous les cas, ce courant au
démarrage est au plus égal à 2,5 In
ID ≤ 2,5 In
CARACTERISTIQUE
3- Couple au démarrage
Le couple au démarrage est réduit dans les mêmes proportions que le courant ; il est au plus égal à 2,5 fois
le couple nominal.
CARACTERISTIQUE
a) Schéma fonctionnel
3
M
3
c) Circuit de commande
PH F1
95
F2 96
1
S1
2
3 13 55 65
S2 1KM1 1KM2
4 14 2KM1 56 66
A1 A A1
A2 B A2
N
KM1 KM 2 KM 3
Q
3-2- INVERSION DE SENS DE ROTATION
a) Schéma du circuit de puissance
b) Schéma du circuit de commande
IV- APPLICATION
1- Avantages
L'appel de courant est, pour un couple de démarrage donné, le plus faible par rapport à
tous les autres modes de démarrage ;
Possibilité de choisir, par construction, le couple et le temps de démarrage.
2- Inconvénients
Nécessite un moteur à rotor bobiné plus onéreux et moins robuste qu'un moteur à cage.
Equipement nécessitant autant de contacteurs et de résistances que de temps de
démarrage ;
3- Domaine d’emploi
Dans tous les cas difficiles nécessitant des démarrages longs et fréquents ; Dans le
cas des machines demandant une mise en vitesse progressive.
REMARQUES
RQ1 : Le couplage du stator d’un moteur à bague (ou rotor bobiné) est identique à celui d’un moteur à
rotor à cage (ou rotor en court-circuit)
RQ2 : Le moteur à rotor bobiné doit avoir ses bornes rotorique K, L, M couplées en étoile.
C'est un moteur à rotor bobiné dont les résistances de démarrage, situées à la place des bagues, sont
court-circuitées automatiquement par des contacts actionnés successivement sous l'action de force
centrifuge.
Les ressorts sont réglés de manière à ce que les interrupteurs centrifuges se ferment aux vitesses
optimales déterminées une fois pour toute.
C’est un moteur à rotor bobiné donc les résistances rotoriques sont montées calées sur l’arbre du moteur à
la place des bagues.
Ces résistances sont éliminées progressivement pendant le démarrage sous l’action d’une force centrifuge.
2- Symbole
L1 L2 L3
U V
W
M
4- Circuit de commande
1KM 1
5- Avantages – Inconvénients
a) Avantages
Appel de courant réduit pendant le démarrage ; Appareillage de
commande réduit ; Couple de démarrage élevé.
b) Inconvénients
Pas de possibilité de réglage de la vitesse ;
Ne convient pas au démarrage de longue durée ;
Pas de possibilité de freinage par injection de courant continu, Remise
en marche après l’arrêt complet du moteur.
2- Plaque à bornes
Couplage en étoile des deux enroulements
U1 V1 W1
U2 V2 W2
U1 V1 W1
U2 V2 W2
3- Symbolisation
REMARQUES :
RQ 1 : Le moteur étant à cage chacune des deux (2) vitesses peut subir l’un des modes de démarrage à
réduction de tension un (01) ou deux (02) sens de rotation.
RQ 2 : Le relais thermique est réglé en fonction du courant absorbé par le moteur par chaque vitesse.
F2 96
95
F3 96
1
S0
2
On ne peut pas passer directement de petite
vitesse (P.V) en Grande vitesse (G.V),
3 13 23 13 impérativement repasser par la
il faut
1KM1 1KM2
position S1 4 14 S2 24 14 arrêt. Le schéma est alors
identique à celui du moteur à deux sens de
rotation.
21 71
2KM2 2KM1
22 72
A1 A1
A2 A2
N
KM1 KM 2
(P.V) (G.V)
L1
L3 L1 L2 U2
U2
U1 V1
U1 V 1 W1
W2 V2
W1
V2 W2 L3 L2
Enroulement en triangle série: P.V
Enroulement en étoile parallèle (G.V)
b) Couplage Etoile Série (P.V) - Etoile Parallèle (G.V)
La puissance et le couplage sont variables et sont imposés par la machine entrainée.
Triangle - Série: Petite vitesse Etoile - parallèle: Grande vitesse
L1 L2 L3
U1 V1 W1
U1 V1 W1
W2 V2 U2 W2 V2 U2
L1 L2 L3
3- Schéma du circuit de puissance
4- Schéma du circuit de commande
Il est conseillé de sélectionner la petite vitesse (P.V) au démarrage car le courant de décollage en petite
vitesse est plus faible que celui en grande vitesse
PH
F1
95
F2 96
95
F3 96
1
S1
2
3 13 23 13
1KM1 1KM2
S2 4 14 S3 24 14
21 71
2KM3 2KM1
22 72
31
33
2KM2
32 3KM2
34
A1 A A1
A2 B A2
N
KM1 KM
2 KM 3
Q
(P.V) (G.V) (G.V)
1. L’électro-frein
C’est un dispositif mécanique de freinage commandé par un électro-aimant. Celui-ci est alimenté par la
tension du réseau.
Le serrage du frein se fait par manque de courant ou par appel de courant.
2. Moteur frein
C’est un moteur muni d’un frein électromagnétique monté du coté opposé à la sortie d’arbre.
C’est un freinage par manque de courant : Au repos le moteur et l’électro-aimant n’étant pas alimenté, la
pression d’un ressort assure le blocage du rotor du moteur.
A la mise sous tension, l’électro-aimant est alimenté et libère le rotor : c’est un freinage à manque de
courant.
3. Alimentation du frein
Le frein est monté et est alimenté par la tension du réseau aux bornes du moteur.
En cas de coupure du courant, il y a freinage ce qui est un avantage et une sécurité surtout en cas de
levage de charge.
A la fermeture du contacteur de ligne KM1, le freinage est assuré par manque de courant. Le moteur est
bloqué, l’action de l’électro-frein est rapide mais brutale.
Si l’on parle du moteur frein ou électro-frein sans précision, il s’agit du freinage par manque de courant.
Le principe du freinage par contre courant consiste à alimenter le moteur en sens inverse dès la coupure
ou ouverture du contacteur de ligne.
Cette inversion de sens ce fait en temps très court de peur que le moteur ne redémarre dans l’autre sens. 2.
A fin de limiter les pointes d’intensités dans le second sens de freinage, on insère les résistances dans le
circuit statorique du moteur.
A l’ouverture du contacteur de ligne, le contacteur de freinage ( en série avec les résistances) est mis sous
tension pendant un temps très court.
1 3
S0
2 4
3 13
S2 1KM 1
4 14
21 61
1KM2 2KM1
22 62
A1 A1
A2 A2
N
Q KM1 (C.L) KM2 (F.R)
F2
96
1
S1 55
2KM1
2 (2 S) 56
3 13
S2 1KM 1
4 14
21 61
1KM2 3KM1
22 62
A1 A1
A2 A2
N
Q KM1 (C.L) KM2 (F.R)
1 3 13
S0 1 KM 2
2 4 14
3 13
S2 1 KM 1 n 0
4 14
21 61
2 KM 2 2 KM 1
22 62
A1 A1
A2 A2
N
Q KM 1 KM 2
c) Applications
Ce mode de freinage est efficace, mais il présente un dégagement de chaleur très important dans le rotor.
Ce mode de freinage est peu utilisé.
Dans l’inversion de sens de rotation (freinage) le courant est limité par de résistances rotorique. a)
Pendant la phase de freinage du moteur, on injecte une tension redressée (basse tension) 24 V à 50 V sur
deux bornes du stator du moteur.
Celui-ci se comporte comme un alternateur donc les deux phases constituent l’inducteur et le rotor
constituant l’induit. Ce dernier provoque un couple de freinage.
La tension redressée ou courant continu est obtenue à l’aide d’un transformateur et d’un pont redresseur.
2- Schéma du circuit de puissance
P
o
n
t
r
e
d
r
e
s
s
e
u
r
t
r
p
h
a
s
é
Vers KM 3
3- Schéma du circuit de commande
Ce type de freinage est très utilisé sur les moteurs de moyennes et de grandes puissances. Il est utilisé sur
les moteurs à bague ou moteur à rotor bobiné.
Comme avantages, l’énergie dissipée dans les résistances rotorique (cas des moteurs à rotor bobiné) est
moins importante par rapport au freinage par contre courant.
Le couple de freinage peut être réglé sur la résistance R placée à la sortie du pont redresseur.
Il existe beaucoup d’autres systèmes de freinage des moteurs asynchrones parmi lesquels on a :
Le moteur se comporte comme une génératrice asynchrone débitant sur le réseau triphasé. La vitesse de
rotation tant à dépasser la vitesse de synchronisme.
Ce type de freinage s’applique dans le cas des charges entrainantes (levage) et principalement sur les
moteurs asynchrones triphasés à bague.
On inverse l’une des phases du lorsque celui-ci est en fonctionnement ‘’descente’’ avec charge
entrainante.
4- Freinage en monophasé
L’automatisme est une science qui conduit à l’utilisation des organes technologiques afin de supprimer
de manière automatique les efforts humains.
L’automatisation d’un système consiste donc à accomplir certains travaux difficiles et pénibles à l’aide
des machines.
Le cahier de charges d’un système automatisé est un contrat fonctionnel technique passé entre le client et
le constructeur ou technicien.
Il est élaboré à partir des besoins du client ou des besoins de fonctionnement du système étudié. Il tient
compte de la norme en vigueur, les éléments technologiques existentiels. C’est le cahier de charges qui
décrit le fonctionnement du système.
De manière générale tout système automatisé est constitué de deux (02) grandes parties : Une partie
opérative ou de puissance et une partie de commande.
C’est la partie active du système, c’est elle qui effectue les différents travaux dictés par la commande.
Cette partie comporte deux (02) éléments essentiels :
Exemples
Ce sont les organes qu’ils reçoivent les informations physiques (force manuelle, vitesse, pression,
température, position) et les transforment en signal (logique ou analogique)
Exemples :
2- Partie Commande
C’est la partie qui donne les ordres à la partie opérative. Elle reçoit les informations et les transmettent
aux actionneurs.
Exemples :
A côté de ces deux parties nous pouvons citer les interfaces d’entrée et de sortie entre la partie commande
et la partie opérative.
Partie Commande
Réception
des informations
traitement
Ce type d’automatisme fonctionne selon un programme établi à l’avance. Les organes d’utilisation
reçoivent l’énergie nécessaire au travail.
Dans ce genre d’automatisme, il n’y a pas de contrôle du résultat d’une action ou d’une séquence.
L’action de sortie est contrôlée par un détecteur qui renvoie l’information à l’entrée du système : il y a
retour de l’information de la sortie vers l’entrée.
Détecteur ou Contrôle
3- Automatisme de séquence
Le rôle essentiel d’un tel automatisme est la commande d’une succession d’opération dans l’ordre
d’enchainement voulu en respectant les intervalles de temps nécessaire.
4- Automatisme de réglage
Son rôle est la réalisation d’une caractéristique de réglage pour une opération déterminée. Il utilise en
général un régulateur.
Celle-ci est généralement réalisée à partir d’un GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande Etape
Transition)
CHAPITRE 2 : LE GRAFCET
INTRODUCTION
Le grafcet est le résultat du travail bénévole d’une commission réunissant l’AFCET (Association
Française pour la Cybernétique Economique et Technique) , l’ADEPA (Agence pour le DEveloppement
de la Production Appliquée à l’industrie) des industriels et des universitaires. Cette commission créée le
26 juin 1975, a défini les bases du grafcet dans son rapport final achevé en avril 1977. Le grafcet a été
conçu comme un système unifié d’expression qui n’est la propriété de personne. Dès 1978 le grafcet fait
son entrée dans l’éducation nationale. Il est maintenant le pilier du programme d’automatique et
d’informatique industrielle.
Depuis 1988 le grafcet est un outil de description normalisé (Norme C.E.I 848) qui fonctionne en logique
séquentielle. C’est un outil simple mais extrêmement puissant qui permet les représentations
fonctionnelles, opérationnelles et technologiques de la plupart des automatismes industriels.
I- DEFINITION
C’est dans ce soucis que l’AFCET et l’ADEPA ont mis sur pied une représentation graphique qui traduit
sans ambiguïté le cycle d’évolution d’un système automatisé : Ce graphe est appelé GRAFCET.
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande Etape Transition) est donc une représentation
graphique conventionnelle définissant le fonctionnement et l’évolution d’un automatisme séquentiel.
REMPLISSAGE DE WAGONS
CYCLE DE FONCTIONNEMENT
Lorsque l’opérateur actionne sur le bouton poussoir départ cycle S2, le moteur M1 démarre et entraine le
tapis T1 dans le sens ‘’droite’’ avec le wagon vide ; lorsque celui-ci arrive au point B, le capteur S4 est
actionné : T1 s’arrêt et T2 démarre (entrainer par M2) pour me remplissage du wagon.
Lorsque le wagon plein arrive au point A, le capteur S3 est actionné, ce qui met fin au cycle de
fonctionnement.
TRAVAIL A FAIRE
2- Principe
Le grafcet ce compose d’un ensemble comportant :
3- Les étapes
Une étape est une situation caractérisée par un comportement stable dans le fonctionnement d’un système
automatisé.
A chaque étape est associée une ou plusieurs actions. Exemple
:
Tapis T 2 démarre et
3 remplissage du wagon
Etape
Actions associées
Tapis T2 remplissage du
3 démarre wagon
a) Etape initiale
C’est l’étape qui est au début de fonctionnement du système, son carré de numéro est double. Cette étape
précise les conditions initiales du début d’un cycle du système.
Exemple :
Lorsqu’une étape est active, on la précise à l’aide d’un point en dessous du numéro de l’étape.
Exemple :
Etape active 2
4- Les transitions
La transition indique la possibilité d’évoluer entre deux étapes ou actions successives. A chaque transition
est associée une condition logique appelée réceptivité.
Exemple :
2
Action sur le capteur S4
Une transition est validée si toutes les étapes immédiatement précédentes sont actives.
Elles permettent de relier les étapes aux transitions et vis-versa. Leur sens de parcourt est en général du
haut vers le bas dans le cas contraire les flèches indiquent le sens de parcourt.
Dans un système séquentiel, la temporisation constitue une action ; à ce titre elle doit être associée à une
étape et constituée pour l’étape suivante une transition.
Pour la faire intervenir dans une transition, on précise après la lettre “t“ son origine et sa durée.
Exemple :
t / 3 / 1 min
t/3/1 min : Signifie que 1 minute s’est écoulée depuis l’activation de l’étape 3.
Dans un système séquentiel, il peut y avoir des possibilités de choix entre plusieurs étapes constituant des
séquences susceptibles : On parle alors d’aiguillage.
Exemple :
3 Remplissage du Wagon
Divergence en
‘’OU’’
Convergence en
‘’OU’’ Retour au point A de
4 déchargement
b) Le saut d’étape
C’est un aiguillage particulier permettant de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions à réaliser
deviennent inutiles.
2 Remplissage du Wagon
4 Chaffage du produit Y
Chauffage terminé
Mise du produit Y dans
5
les sachets
Produit Y ensaché
Exemple :
2 Remplissage du Wagon
4 Chaffage du produit Y
Chauffage terminé
Produit Y ensaché
7 Retour au point A
Il s’agit de plusieurs séquences qui s’effectuent simultanément, mais les actions des étapes dans chaque
branche restent indépendantes.
Pour que le cycle continu, il faut que chaque branche ait rempli son rôle : c’est la fonction ‘’ET’’. Cette
fonction est introduite par un double trait.
Chaque branche doit comporter une étape d’attente.
2
Divergence en
‘’ET’’ Capteur S4
21 Action B 24 Action D
Capteur b Capteur d
22 Action C 25 Action E
Capteur c Capteur e
23 Attente 26 Action F
Capteur g Capteur f
27 Attente
Capteur h
Covergence =1
en ‘’ET’’ 3 Action 1
4- Règles particulières
Si au cours d’une évolution, une même étape se trouve être à la fois activée et désactivée, elle reste active.
La durée de franchissement d'une transition, comme celle d'activation d'une étape, ne peut jamais être
considérée comme nulle.
C’est une suite d’étape pouvant être activé les unes après les autres. Chaque étape n’étant suivie que par
une transition et chaque transition n’étant validée que par une étape.
IV- GRAFCET DE NIVEAU 1 OU GRAFCET DU POINT DE VUE SYSTEME 1-
Définition
Il n’indique pas la technologie qui sera adopter et il ne considère que des actions à réaliser.
2- Exemples
C1 C2 C3
C- C+
moteurde levage
M-
Poste de
chargement Poste de
Panier
déchargement
Bain de
dégraissage
Cycle détaillé :
1. Quand le chariot est en haut à gauche et que l'on appuie sur le bouton de départ du cycle ( dcy ), le
chariot va au-dessus du bac de dégraissage.
2. Le panier descend alors dans ce bac où on le laisse 30 secondes.
3. Après cette attente, le panier remonte.
4. Après cela, le chariot va jusqu'à l'extrême droite où il sera déchargé.
5. Quand le déchargement est terminé, le système revient dans sa position de départ.
Remarque :
Le chargement et le déchargement du panier s'effectuent manuellement. Le contrôle du fait que le panier
est déchargé sera donc validé par un bouton poussoir d.
Travail à faire : Etablir le grafcet du point de vue système. (Niveau 1)
SOLUTION DE L’EXEMPLE 2
Grafcet du point de vue système. (Niveau 1)
2 Dégraissage
Pièce dégraissée
4 Déchargement de la pièce
Pièce déchargée
Ce type de grafcet tient compte de la technologie des actionneurs et du comportement des capteurs et des
détecteurs. Il tient également compte des contraintes environnementales ( pression, température,
tension…)
2- Quelques cas particuliers
C’est une action continue donc l’exécution est soumise à une condition logique.
Exemple :
S1 S3
3 M2 L
S4
M 2: Moteur M2
L: Lampe ou voyant
S2
4 T = 15 S
t/4/15s
C’est action donc la durée d’activation est inférieure au temps d’activation de l’étape considérée. Cette
action impulsionnelle est symbolisée par l’astérie () et sa
durée.
S1
3 M 5S H
S4 M : Moteur M
H: Lampe ou voyant
Exemples
M.a1.b1
1 V1 +
a2
2 V1 -
a1
3 V2 +
b2
4 V2 +
b1
REMARQUES
Remarque 1 : Le grafcet de point de vue système ou de point de vue procédé est une description
permettant une compréhension globale des taches assurées par le système automatisé. Il est analogue au
grafcet de niveau 1.
Remarque 2 : Le grafcet de niveau 2 ou du point de vue partie opérative se fait à l’aide des constituants
opératifs. Il utilise les sigles ou abréviations désignant les mouvements des actionneurs (AV – AR – DS –
MT …)
0
S2
1 AV
S3
2 DS
S4
3 V+
4 V-
5 AR
S5
Y : Electro-vanne ; D : Distributeur
S2
1 AV
S3
2 DS
S4
3 V+
4 V-
5 AR
S5
Cas 4 : Macro-étape
Une macro-étape est utilisée pour simplifier la représentation, pour la rendre plus lisible, ou pour insister
sur certaines structures sans se perdre dans les détails.
Définition
Une macro-étape est la représentation unique d’un ensemble unique d’étapes et de transitions, nommée
(appelée) expansion de la macro-étape.
Règles et représentation
L’expansion d’une macro-étape comporte une étape d’entrée repérée E et une étape de
sortie repérée S.
Tout franchissement d’une transition en amont de la macro-étape provoque l’activation de
l’étape d’entrée Ei de son expansion.
L’étape de sortie Si de l’expansion participe à la validation de la transition en aval de la
macro étape.
Aucune liaison entre la macro-étape et son environnement en dehors de se points d’accès
qui sont l’étape d’entrée et l’étape de sortie.
Remarque :
L’expansion d’une macro-étape peut comporter d’autre macro-étapes et des étapes initiales. Cependant, il
faut éviter que ces étapes initiales ne soient l’étapes de sortie ou d’entrée de l’expansion de la macroétape.
E20
1 21 KM1
M20
3
26 KM3
S20
La transition en aval (b) ne sera validée que lorsque l’étape S20 sera active.
La mise en équation d’un grafcet est une étape très importante dans la conception des systèmes
automatisés. Elle représente l’interface entre le grafcet et l’ensemble des conceptions technologiques.
Les conceptions technologiques peuvent être en :
Logique câblée : on utilise les éléments modulaires câblés à partir des équations ;
Logique programmée : On traduit les équations en instructions selon le type de programme.
La mise en équation d’un grafcet conduit à sortir l’équation des étapes et l’équation des sorties.
Ces équations sont valables seulement en logique câblée ; en logique programmée, on établit le
tableau d’activation et de désactivation des étapes.
n-1
(n-1) n
t
n (n) n+1
t
(n+1) n+2
Toute étape n d’un grafcet présente n+1 deux états :
L’état actif (An) c’est l’état pendant lesquels les actions associées sont actives.
L’état inactif ( )
t
De plus pendant la durée du déroulement des actions l’étape n reste active ce qui signifie que l’étape n
doit mémoriser son état. Cette mémoire est notée Mn.
La désactivation étant prioritaire sur l’activation, l’étape n reste désactivée lorsque l’étape suivante n+1
est active c'est-à-dire An+1 = 1
4- Quelques exemples
Exemple 1 Exemple 2
h1
8
4
2.b
b
S
9
5 S3 S3
S5 10 11
6
h2
h3
12
Exemple 3
7 Exemple 4
S2
5
2
S1 S3
S4
6 7
3
S2
S5 S6
8
4 6
h
d h
9
5 7
01
Exemple 5 02
S1
03
S2
S3
04
S4
05
II- TABLEAU D’ACTIVATION ET DE DESACTIVATION
Les équations peuvent être résumées dans un tableau dans lequel on retrouve les différentes étapes, leur
activation et leur désactivation.
t(n- 2) n-
1
t (n-1) n
n+1
(n) n+1
Exemple
4 A3.S1 A5
5 A4.S2.b A6
6 A5.S3 A7
7 A6.S5 A8
III- EQUATION DES SORTIES
Ce sont les équations des actionneurs ou des pré-actionneurs. C'est-à-dire l’équation des actions associées
à chaque étape.
1- Quelques exemples
Exemple 1 :
S6
4 KM2
S7
5 R KM 3
S8
6 V+
b
Exemple 2
S2
2 KM1
1 t/2/3s
Dcy.S2 3 KM1 KM2
2 KM1 KM3 t/3/3s
t/2/10s 4 KM1 KM 2 KM3
3 KM1 KM2 S1
S3
b IV- EXERCICE D’APPLICATION
4 KM4
S4
5 R
th
6 EV
TRAVAIL A FAIRE
S1
1- Ecrire les équations des étapes 3, 4, 6 et 7 ;
7 KM5
S0
2- Dresser le tableau d’activation et désactivation des étapes ;
3- Ecrire les équations des sorties : KM1, KM4, EV, KM5, KM2 et KM3
SOLUTION
EXERCICE DE CONSOLIDATION
Pour le Grafcet ci-contre donner :
1 1- Les équations des étapes ;
3 KM1 KM2
S3
4 KM3
S4
5 R
th
a.S1
6 EV
S1
7 KM4
S0
Un séquenceur est un ensemble technologie qui commande et contrôle l’exécution des actions d’un cycle
conformément à la chronologie des étapes du diagramme fonctionnel (GRAFCET).
Le séquenceur électrique est un dispositif à relais bistable qui assure le fonctionnement d’un système
automatisé étape par étape.
Les relais électriques ou relais électromagnétiques sont des appareils qui entre dans la réalisation des
équipements de commande et de contrôle automatique.
Les relais se présentent en général sur plusieurs types : Les relais instantanés, les relais temporisés, les
relais bistables…
C’est un appareil qui permet à partir d’une information électrique de faible amplitude d’actionner les
contacts permettant de modifier ou d’amplifier cette information.
11 21
A1
A2
12 14 22 24
Contacteur Inverseur
Le passage du courant dans la bobine provoque l’attraction dans l’armature mobile, laquelle actionne les
contacts.
Ce sont les relais instantanés à deux (02) états stables commandés par deux (02) bobines : L’une pour
l’enclenchement et l’autre pour le déclenchement.
11 21
A1 A1
A2 A2
12 14 22 24
F A
Appel
B
Retombée
L
a1
Ce type de relais permet de conserver la mémoire en cas de manque de tension, d’avoir une commande
par impulsion et de réaliser les systèmes séquenceurs.
3- Relais temporisés
Le relais temporisé est un appareil qui, soit lors de son alimentation (temporisation au travail) soit lors de
sa coupure (temporisation au repos) peut ouvrir ou fermer un contact avec un retard réglable.
Le séquenceur se compose d’une association de modules (modules de phase) et d’une embase sur laquelle
sont fixés les modules.
L’association des modules n’autorise la réalisation des mots que dans l’ordre du câblage du séquenceur et
uniquement dans et ordre.
C1 C2 C3
V V V
V
M1 M2 M3
D D D
A1 A2 A3
M1 – M2 – M3 : Modules de phases
A1 – A2 – A3 : Alimentation des actionneurs (ou des pré-actionneurs) correspondant au module.
V E E E
P 1 2 4
F2 V
S
Z
A
Mn
C A B
F3 DS
F1
12 11 14 22 21 24
D
P
Boucle de recyclage
Alimentation A+
C-
Organes
Chaque module associé en séquenceur comprend un relais bistable validé par le module précédent et qui
devient actif lorsque les conditions d’enclenchement de l’étape sont réalisées.
Chaque module actif actionne deux contacts inverseur qui permettent d’alimenter les contacteurs ou les
actionneurs.
Travail à faire
SOLUTION
1- Tableau d’activation et de désactivation
Un des principaux avantages de la technique séquence est de permettre la résolution facile d’un cycle
séquentiel d’une part et d’autre part d’une manière indépendante les modes de marche et arrêt d’urgence
relatif au déroulement du même cycle.
A la fin de chaque cycle, le dernier module alimente la boucle de recyclage qui valide le bouton de départ
cycle (Dcy).
Pour obtenir cette combinaison de deux marches normales, on utilise un commutateur à deux (02)
positions. Celui-ci sélectionne soit la marche cycle par cycle, soit la marche cycle automatique.
Exemple
C/C
C/A
Dcy
E1 E 4 E1 E 4 E1 E 4 E1 E4
F2
Z+
A+ M
M11 M2 M3 M4
C-
F1
12 11 14 12 11 14 12 11 14 F 3 F1 12 11 14 F3
F3 F1 F3 F1
A.U
Ces composants pneumatiques sont : les vérins, les distributeurs et les organes de commande et de réglage
(capteurs pneumatiques)
I- LES VERINS 1-
Définition
Le vérin est un actionneur pneumatique ayant pour role de réaliser les mouvements linéaires dans un
automatisme. Il permet aussi de transformer l’énergie de l’air comprimé (ou énergie pneumatique) en
énergie mécanique.
Constitution générale
3 1
5 4 5
Il
Sortie de Rentrée
la tige de la tige
C’est un vérin qui ne reçoit le fluide moteur que dans un seul sens, le retour en position initiale ce fait par
l’intermédiaire des ressorts de rappel.
La pression dans la Le ressort se L’air Le ressort entrainant chambre fait sortir comprime
du vérin
s’évacue la rentrée de la tige la tige du vérin L’air s’évacue
Un seul orifice, il est piloté que dans un sens le retour s’effectue par l’intermédiaire d’un ressort. b)
Il reçoit une pression alternativement sur chaque face de piston pour faire sortir et rentrer la tige.
Il est utilisé pour assurer les mouvements des deux cotés surtout lorsqu’il est impossible de mettre les
capteurs de fin de course dans la zone de travail.
Rentrée
de la tige
Sortie de
la tige
La pression dans la La pression dans la La pression dans la La pression dans la chambre fait sortir
chambre est mise en chambre est mise en chambre fait rentrer
la tige du vérin échappement libre échappement libre la tige du vérin
Deux orifices, il doit recevoir une pression dans l’un ou l’autre orifice pour effectuer la sortie ou la rentrée
de la tige.
Il est utilisé pour assurer les mouvements des deux cotés surtout lorsqu’il est impossible de mettre les
capteurs de fin de course dans la zone de travail.
4- Fonctionnement
C'est l'air comprimé qui, en pénétrant dans l'une des chambres, pousse le piston. La tige se déplace. L’air
présent dans l'autre chambre est donc chassé et évacué du corps du vérin.
6- Domaine d’emploi
On utile les vérins pour le transfert des pièces, le serrage, L’arrêt, l’assemblage, le marquage, l’éjection,
l’élévation …
Le distributeur est un pré-actionneur pneumatique servant à la commande des vérins par distribution du
fluide (gaz ; air) dans les canalisations qui aboutissent aux cham des vérins.
distributeur Contacteur
Exemple de corps
E P 1
6
S
5
2
4
3 E
S
L’orifice fermé est dessiné avec un trait qui barre le passage du fluide
Le distributeur deux (2) voies, trois (3) orifices (3/2). (ou 3 orifices, 2 positions)
Le distributeur deux (2) voies, cinq (5) orifices (5/2). (ou 5 orifices, 2 positions)
Le distributeur deux (2) voies, quatre (4) orifices (4/2). (ou 4 orifices, 2 positions)
Représentation symbolique 2
positions 2 cases
Les positions
Les orifices
La commande
La désignation d’un distributeur prend en compte les voies et les orifices. Chaque position est représentée
par une case. Il y a autant de cases que de positions.
Ce type de distributeur est surtout utilisé pour la commande d’un vérin simple effet. Symbole
P P
E E
A la position commande, après coulissement vers la droite du distributeur, la pression est envoyée vers la
chambre du vérin et fait sortir sa tige.
N.B : Les deux cases se sont déplacées alors que les positions des canalisations sont restées au même
endroit.
C’est un distributeur qui permet d’alimenter deux canalisations et d’en assurer la mise à l’échappement.
Il assure la commande d’un vérin double effet, c’est le vérin le plus utilisé. Symbolisation
E1 P E2 E1 P E2
E P E P
d) Distributeur à trois (3) positions
C’est distributeur qui permet de mettre hors énergie le vérin (position médiane)
S1 S2 S1 S2
E1 P E2 P
Distributeur 5/3 centre fermé Distributeur 5/3 centre ouvert
4- Fonctionnement
Un coulisseau ou un couloir se déplace dans le corps du distributeur, il permet de fermer ou d’ouvrir des
orifices d’air et ainsi de piloter différents actionneurs.
5- Organes de commande
Ils précisent la manière dont le distributeur est piloté.
Les distributeurs sont à commande manuelle (bouton poussoir) ; mécanique (ressort) ; électrique
(électrovannes, …….)
Bn
Bn+1
1
RZ
rn
An-1 : Entrée d’enclenchement du module n, Bn : Sortie de déclenchement du module n-1
An+1 : Sortie d’enclenchement du module n+1, Bn+1 : Entrée de déclenchement du module n
Sn : sortie du signal de commande de l’actionneur, r : Retour du signal en fin de mouvement P
: Entrée pression, RZ : Remise à zéro
B B
RAZ
A A
2- Fonctionnement
La mémoire du module (n) est mise à 1 par le signale An-1 arrivant de la cellule du module n-1.
B
M2 M4
P
Etapes Activation Désactivation
RAZ M1
1 A1 M3
A1.b0 A2
S2 2 A1.S2 A3
a1 4 A3.b1 b1 Aa50
5 A4.a0 A6
3 B+
6 A5.a1 A7
b1
7 A6.a0 A1
4 A-
a0 Exemple 2 :
Tableau d’activation et de désactivation
+
5 A
a1
6 A-
Equations des actionneurs
a0
7 B-
b0
1 1
B
+ B-
B B
M2 M4 M6
P
RAZ M1 M7
A M3 M5 A
S2 a1 b1 a0 a1 a0 b0
m
TRAVAIL A FAIRE
2 A+
1. Donner le tableau d’activation et de
a1
désactivation ;
K K
2. Donner les équations des actionneurs ;
+ 3 +
4 B C
b0 c0
7 A-
a0
I- MODULE DE PHASE
Le module de phase comprend une mémoire ou bascule bistable à deux (2) entrées. Sur chaque entée on
dispose :
Une fonction “ET“ à trois (3) entrées constituant l’entrée enclenchement ;
Une fonction “OU“ à trois (3) entrées donc deux (2) sont complémentaires : C’est l’entrée de
déclenchement.
Structure interne
e1 e1
Enclenchement e2
(SET)
e2 &
e3 e3 & Q
Q
Q e4
Dénclenchement e4 e5
(RESET) e5 1 e6 1 Q
e6
1- Fonctionnement
La fonction “ET“ d’entrée permet de n’enclencher la mémoire du module d’étape que s’il y a validation
de ce module par le module précédent “ET“ si le signal d’entrée donné par le capteur est présent. La
mémoire s’enclenche et sa sortie Q passe à la valeur 1 ; ce qui permet de valider le module suivant.
La sortie complémentée de la mémoire passe alors à 0 et déclenche alors le module d’étape dont
l’entrée de déclenchement est complémentée.
C1 C2
e1 e1
e2 e2
Q n -1 & & Q
e3 e3
e4
e5 1 Mn 1 M n+1 Q
e6
M n-1
Leur rôle est de réduire ou annuler les effets dus au rebondissement des contacts.
Symbole :
Z
Le module est monté en série avec un capteur.
Symbole :
4- La temporisation
e
1
0 t
S t
0
S
Temporisation électronique “Repos“ 1
t
0 t
eS
Elle est obtenue en utilisant une entrée sur la fonction “ET“ d’enclenchement. 2-
Remise à zéro
Une impulsion sur l’une des entrées inverse de la fonction “OU“ permet d’obtenir le déclenchement de la
manière ou la remise à 0.
S2
KM1 : Contacteur de ligne (C.L)
2 KM 1 KM 2
KM2
6s / X2 : Contacteur étoile (Y) KM3 :
Contacteur triangle (∆)
3 KM 1 KM 3
KM4 : Contacteur de court-circuitage des
8s / X3
résistances. 6s / X2 ≈ t / 2 / 6s
4 KM 1 KM 3 KM 4
S1
Un Automate Programmable Industriel est une machine électronique programmable destinée à piloter
en ambiance industrielle et en temps réel des systèmes automatisés.
Lorsque l’automate est programmable est affecté à un système de commande industriel on le nomme
A.P.I.
Il existe de nombreuses marques d'automates programmables. Parmi les plus courantes on cite : Siemens,
Allen Bradley, Modicon, Schneider Electric (ex. Télémécanique),Omron, Cegelec, etc.
Un automatisme programmé est u n automatisme dont le schéma logique est transcrit en une suite
d’instructions qui constituent le programme que l’on met en mémoire par l’intermédiaire d’impulsion
délivrées par un clavier.
Outil de programmation
Processeur
E
Alimentation (unité de Mémoire S
traitement )
L’alimentation ;
L’unité centrale ;
Les interfaces ou modules d’entrées / sorties
La console de programmation ou unité de programmation.
1- L’alimentation
Le bloc d’alimentation est chargé de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement des circuits
électroniques de l’automate.
Le processeur constitue l’élément essentiel de l’unité centrale. C’est donc le cerveau de l’automate
programmable industriel (A.P.I)
Le processeur interprète, exécute les instructions du programme et réalise toutes les fonctions à partir de
la programmation.
Le processeur est relié aux autres éléments (mémoire et interfaces) par des connexions parallèles. C’est
par cet ensemble appelé ‘’ BUS’’ que cheminent les informations entre les différentes parties de
l’automate.
Les bus sont les faisceaux de 8 fils parallèles dont chaque fil véhiculant un bit.
D’une mémoire
D’un registre
D’une unité arithmétique et logique (U.A.L)
D’un décodeur
Un compteur
Un séquenceur
a) La mémoire
C’est un élément fonctionnel qui peut recevoir, conserver et restituer les données au moment voulu.
La mémoire des données : c’est la mémoire de travail, elle est donc volatile : c’est donc une
mémoire du type RAM (Random Acces Memory) et elle est vive.
La mémoire de programme : son contenu ne peut ni être effacer, ni modifier. Elle est du type
ROM, EPROM ou EEPROM. C’est donc une mémoire morte.
b) Les registres
Ce sont le registre de travail et le registre d’instruction. Ils assurent le stoppage temporaire des résultats
intermédiaire. Ils permettent de ranger le traitement d’instruction en cour d’exécution.
Ce sont les interfaces entre les procédés de l’unité centrale de traitement. Ces interfaces se présentent sous
deux (02) formes ou deux (02) types.
Les interfaces d’entrées / sorties “tout ou rien“ (logique) Les interfaces analogiques
Interfaces d’entrées
Ils exécutent à la demande du processeur les instructions des signaux venant des capteurs.
4- L’unité de programmation
Acquisition
des
données
Traitement
Sorties
Ces opérations se déroulent à très grandes vitesses et la prise en compte des entrées, leurs traitements et la
validation des sorties n’excédent pas quelques millisecondes.
Globalement on peut dénombrer cinq (05) fonctions principales au tour de l’automate programmable. 1-
La fonction détection
2- La fonction d’action
4- La fonction de supervision
V- CHOIX DE L’AUTOMATE
La capacité, la robustesse et la facilité d’emploi font que les A.P.I sont aujourd’hui très utilisés dans la
commande de système industriel automatisé.
VII- INCONVENIENTS
La programmation d’un automate programmable revient à écrire dans sa mémoire les instructions
descriptives du travail qu’il aura à effectuer.
Pour le bon fonctionnement de l’automate programmable, il est nécessaire de lui adapter un langage.
Un langage de programmation est l’ensemble des symboles utilisés et la façon dont ils doivent être
agencés à fin de programmer l’automate.
Exemples :
Le TSX 21 de TELEMECANIQUE
Le TSX 27 ; 17-20 ; 47 ; 67-20 de TELEMECANIQUE
Le SLC 100 d’ALLEN BRADLEY
Le PB 100 de MERLIN GERIN
I- STRUCTURE GENERALE
1- Instructions de base ou codes d’opérations
2- Structure de la mémoire
Un circuit d’utilisation
Un « chien de garde » qui vérifie la bonne exécution des instructions.
Une RAM avec 64 mémoires internes
Des compteurs et décompteurs à 16 positions
Quatre (04) temporisateurs
1 pas à pas à 64 positions, « OU » exclusif.
Une sonde de température
000 - 077 64 Pas à pas. 64 fonctions utilisées pour les étapes du Grafcet
100 - 177 64 Variables internes ou mémoires internes de travail
200 – 377 128 Entrées, Sorties (E / S)
400 à 757 15 Compteur – décompteur à 16 positions
760 à 767 1 Compteur – décompteur à 8 positions
Adresse permanente :
770 1 - Retenue A.O
- OU exclusif
- Incrémentation du pas à pas (=)
771 à 774 4 Temporisateurs analogiques
775 1 Horloge 0,1 seconde
776 1 Horloge : 1 s
777 1 Sonde de température (instructions nulles)
b) Sorties
8 sorties par carte (32 maxi)
Remarque : Les lignes ou les adresses 8 et 9 n’existent pas dans cet automate. 5- Structure
d’instructions
Une instruction décrit une opération à exécuter. Elle comprend quatre (04) composantes :
Le numéro de la ligne ;
La nature de l’opération à exécuter ; L’adresse dont le contenu fait l’objet ;
Le commentaire de l’instruction.
3 1323 13
S1 1KM 1 2 KM 1 1 KM 2
200 4 230 14 230 24 231 14
61 1
KM 3 S2
232 62 201 2
A1 A1 A1
230 231 232
A2 A2 A2
0
KM 1 KM 2KM 3
PROGRAMMATION
Lignes Opérations Adresses
001 L 200
002 O 230
003 A 232
004 = 230
005 L 230
006 = 231
007 L 231
010 AN 201
011 = 232
0006 L 001
0007 A 201 Etape 2
0010 = 002
0011 L 002
0012 A 202
0013 A 203
Etape 3
0014 = 003
Exemple 2 :
S1
1 KM1 T1 = 10 s
10 s / X1
2 KM 1 KM2
S2
S2
3 V-
a1
4 V-
S3.a 0
5 KM 3
S4.S5
Etapes 0 1 2 3 4 5
Adresses 000 001 002 003 004 005
3- Les sorties
Sorties KM 1 KM 2 V+ V- KM 3 T1(KA1)
Adresses 230 231 232 233 234 771
0002 = 001
0003 L 001
Etape 2
0004 A 771
0005 = 002
0006 L 002
Etape 3
0007 A 201
0010 = 003
0011 L 003
0012 A 203 Etape 4
0013 = 004
0014 L 004
0015 A 202
0016 A 204
0017 L 002
0020 AN 201 Etape 5
0021 O 770
0022 = 005
0023 L 005
0024 A 205
0025 AN 206
0026 = 000 Etape
initiale
0031 = 230
0032 L 001
Temporisation T= 10s
0033 = 771
0034 L 002
0035 = 231 Activation de KM 2
0036 L 003
0037 = 232 Sortie du vérin V
0040 L 004
0041 = 233
0042 L 005 Retour du vérin V
0043 = 234
Contacteur KM 3
S1 (200)
1 (001)
S2 (201) S 2 (201)
2 (002) 4 (004)
S3 (202) S4 (204)
3 (003)
S5 (203)
Ces pas à pas permettent de réaliser tout Grafcet comportant au plus 64 étapes. Les étapes sont adressées
de 0000 à 0077 très exactement 64 étapes.
1- Unité centrale
Elle est composée d’un processeur, les circuits d’interfaces d’entrées / sorties et d’une mémoire RAM.
2- Terminal de poche
C’est un appareil portatif utilisé pour programmer, éditer et contrôler le fonctionnement de l’automate.
C’est l’outil de communication entre l’opérateur et l’automate.
3- La mémoire EEPROM
Elle permet de multiplier le contenu de la mémoire RAM à des fins de sauvegarde.
4- Unité d’extension
Elle permet d’augmenter la capacité d’entrée / sortie de l’automate.
On peut avoir jusqu’à six (6) unités d’extension
L’instruction interne pour l’initialisation du programme est l’adresse 868. Cette adresse (868) est utilisée
pour initialiser le programme à un état connu.
Ce bit est mis à 1 pour la première fois à l’une quelconque des conditions suivantes :
L’unité centrale est mise sous tension en mode « exécution »
Le terminal de poche est utilisé pour mettre le processeur en mode de fonctionnement.
L’instruction de temporisation fonctionne comme une horloge interne effectuant un comptage de 0,1 s
d’intervalle. Le nombre d’intervalle compté est appelé valeur cumulée (AC)
3- Instructions
INSTRUCTIONS SIGNIFICATION
Activation sortie
RTF
Temporisation mémorisée au travail
RTO
Compteur
CTU
Décompteur
CTD
Remise à zéro du temporisateur (RAZ)
RTS
Remise à zéro (0) de la valeur cumulée
RAC
PR Valeur de présélection
Test à « 1 »
Test à « 0 »
Entrées S1 a b S2
Adresse 001 002 003 004
Sorties KM 1 KM 2 KM 3 KM 4
Adresse 011 012 013 014
III- EXEMPLE D’APPLICATION a) Etapes 0 1 2 3
Tableau d’activation et de désactivation Adresse 701 702 703 704
c)
Programmation des
Entrées / Sorties
0 Entrées
S1 868
L01
1 b) Adressage 704 004 701
KM 1 KM 2
L
a 702 701
U
2 KM 2 KM 4
701 001 702
b L02 L
3 KM 3 KM 4 703 702
U
S2
702 002 703
L03 L
704 703
U
701 704
U
3 703
704
Etapes Activation Désactivation
3 A41+A51+A61
41 A3.a
51 A3.b
61 A3.c
3 703
b) Divergence en ET
001
868
0 701 U
Pour 702 002 703
a (001) l’automate L
SLC 100 704 703 Etape 2
1 702 d’Allen U
b (002) Bradley, les 703 901 704
temporisations L
703 2 T sont Etape 3
701 704
considérées
U
t / 2 / 5s (901) comme les
703 901
bobines Activation
3 704 RTO
internes de temporisation
code (adresse) 704 901 Désactivation
d (003) RTS temporisation
allant de 901 à 932. L’activation se fait par l’instruction RTO pour la temporisation au travail et par RTF
pour la temporisation au repos ; la désactivation se fait par l’instruction RTS.
V- EXERCICE DE CONSOLIDATION
GRUE DE LEVAGE
0
h. S 0 .p
2
1 KM1
30 KM 2 32 KM 4
h p
2
31 33
=1
4 KM 1
5 T1= 6 s
5 s / X5
6 KM 2
7 KM 3
p
1
Travail à faire :
Solution
c) Les sorties
Sorties KM1 KM2 KM3 KM4
(M) (s) (AV) (AR)
Adresses 011 012 013 014
Les sorties
721
011 KM 1
724
730
726 012 KM 2
727
013 KM 3
732
014 KM 4
La temporisation
920
725
RTO
PR = 0,0 – 6,0s
726
RTS
RAC = 000,0
Le programme est fait dans un réseau de contact numéroté de 1 à 256. Chaque réseau est composé de 4
lignes de 9 contacts et d’une sortie.
Traitement postérieur ; Définition des actions associées ou non à des étapes, gestion des sécurités,
d’arrêt d’urgence.
I- LES ADRESSES
Elles sont configurées et repérées par une identification définie par 4 caractères suivants :
I = Input (Entrée) ou O = Output (Sortie) ;
Son emplacement, on utilise les nombres paires pour les sorties et les nombres impairs pour les
Entrées.
La virgule
Le numéro de voie (pour les sorties ( à 7) et pour les entrée ( à B)
Une partie supérieure qui est un ensemble de 8 sorties repérées par les emplacements 2, 4 et
6
( ; O2 ; O4 ; O6) et le numéro de voie de à 7.
Une partie inférieure qui est un ensemble de 12 entrées repérées per les emplacements 1, 3, 5 et
7 (I1 ; I3 ; I5 ; I7) et le numéro de voie de à 9, A, B.
Les éléments d’adressage les plus utilisés sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Types d’adresse 1ère Carte E / S 2ème Carte E / S 3ème Carte E / S 4ème Carte E / S
Entrées
(Input)
Sorties
(Output)
Variables
Internes Elles sont au nombre de 256 et adressées de
Les variables internes permettent de mémoriser le résultat d’équation durant l’exécution du programme.
L’état de ces bits peut être testé pour détecter une panne dans l’automate et lancer une procédure de
secours.
Il est mis à 1 pendant un cycle par l’automate après coupure du secteur avec pertes des données. Il
provoque donc la réinitialisation complète de la mémoire.
Il est mis à 1 pendant un cycle de l’automate après coupure du secteur avec mémoire sauvegardé par la
batterie. L’automate reprend l’exécution comme s’il n’y avait pas eu l’interruption.
II- LA TEMPORISATION
TB : base de temps
PR : temps de présélection
h. S 0 .p
2
1 KM1
30 KM 2 32 KM 4
h p
2
31 33
=1
4 KM 1
5 T1= 6 s
5 s / X5
6 KM 2
7 KM 3
p
1
1- Affectation des adresses
Entrées S0 P1 b c h P2 S1
Adresses I1, I1 , 1 I1 , 2 I1 , 3 I1 , 4 I1 , 5 I1 , 6
Etapes 0 1 2 30 31 32 33 4 5 6 7
Adresses B B1 B2 B3 B31 B32 B33 B4 B5 B6 B7
B I1,4 I 1 I1,1
2- Programmation des sorties
CHAPITRE 12: ETUDE DU PB 100 DE MERLIN GERIN
L’automate PB 100 de MERLIN GERIN comporte 64 entrées / sorties dont 8 cartes ayant 8 E/S
chacune.