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UNIVERSITE NOTRE-DAME DU KASAYI


« U.KA. »
Domaine des Sciences juridique, politique et administrative
Filière de Science juridique
Mention : Droit

METHODE DE RECHERCHE 1

Notes de cours destinées aux étudiants de L2 Droit (LMD)

(3 crédits / 75h : CMI : 25h ; TP : 25h ; TD : 25h)

KANDAWU Bernard
Chef de Travaux

2022-2023
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Introduction

1. Définition et justification du cours de méthode de recherche en Droit

La méthode de recherche en Droit a pour objet l’étude des techniques de


recherche et de rédaction juridiques.

Chaque année beaucoup d’étudiants éprouvent des difficultés à rédiger et


à présenter leurs travaux de fin de cycle en Droit. Certains connaissent ce malaise
plus tôt dès la première ou la deuxième année d’études universitaires, au moment
où ils sont amenés à entreprendre des recherches précises dans un domaine et à en
présenter les résultats par écrit, ce qui les met sur la voie de l’écriture scientifique. Il
importe également que l’écriture soit claire, correcte et élégante. Chaque année des
professeurs regrettent que de bonnes recherches et de bonnes synthèses soient
exprimées de façon approximative ou confuse, ce qui leur laisse une impression
décevante.

Ce cours renseigne non seulement sur la méthode de travail pour mener à


bien une recherche scientifique, mais comporte-t-il également une aide substantielle
sur des aspects conventionnels indispensables à la rédaction d’un travail de fin
d’études.

2. Objectifs du Cours
a. Objectif général :

Ce cours permet à l’étudiant de bien concevoir, rédiger et présenter un


travail scientifique comprenant des références infrapaginales et bibliographiques.

b. Objectifs spécifiques :

A l’issue de ce cours, l’étudiant sera capable de :

 Bien concevoir un sujet de TFC ou de Mémoire en Droit ;


 Bien rédiger et présenter son TFC ou Mémoire dans le respect des
conventions et exigences admises par l’U.KA. ;
 Bien présenter les références infrapaginales et bibliographiques dans le
respect du protocole de rédaction admis par l’U.KA.
3. PLAN DU COURS

Chapitre 1er : La conception d’un travail de fin d’études en Droit ;

Chapitre 2 : La rédaction et la présentation d’un travail de fin d’études en Droit ;


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Chapitre 3 : La Signalétique ou la présentation des références bibliographiques.

CHAPITRE 1er : LA CONCEPTION D’UN TRAVAIL DE FIN D’ETUDES EN


DROIT

Pour une bonne conception d’un travail de fin d’études en Droit, six
étapes sont proposées :

I. Le choix du travail scientifique


a. Le choix du sujet

Plusieurs situations existent : soit l’étudiant propose un sujet au


professeur, soit le professeur propose ou impose à l’étudiant un sujet. Mais, à
l’U.KA., c’est l’étudiant qui propose deux ou trois sujets et la Faculté retient l’un
d’entre les sujets proposés par l’étudiant, soit tel quel, soit en y apportant des
modifications.

Toutefois, si le sujet proposé par le professeur ne convient pas à l’étudiant


ou le paralyse, l’étudiant est en droit de trouver le professeur et lui en parler le plus
tôt possible pour que le sujet soit modifié, adapté ou remplacé par un autre.

Le sujet de TFC ou de Mémoire ne doit pas être imposé.

Le choix du sujet doit répondre à quatre critères :

 Relever un problème de droit ;


 L’intérêt ou la motivation pour le sujet ;
 Les aptitudes ;
 Les sources et l’accès aux sources.

1. Dégager un problème de Droit

Le travail de fin de cycle ou le mémoire est une réponse juridique à un


problème de Droit qui se pose dans la société.

C’est pourquoi, à travers son travail, l’étudiant doit être capable de


dégager un problème de Droit : soit le vide juridique, soit la non-application, soit la
mauvaise application, soit l’application partielle d’un texte juridique existant, soit
l’absence des mesures d’application d’un texte juridique et proposer des solutions
juridiques.

Ex. article 26 de la Constitution de 2006 (Absence de mesures d’application)

2. L’intérêt ou la motivation pour le sujet


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La qualité d’un travail de fin d’études est proportionnelle à l’intérêt que


l’étudiant porte au sujet, raison pour laquelle il doit choisir un sujet qui l’intéresse,
qui lui plait, qui correspond à ses goûts. Le sujet doit également correspondre à l’un
des centres d’intérêt de son promoteur. L’intérêt doit donc être partagé.

Ex. : Vous portez un mauvais prénom et vous voulez le changer. Vous choisirez un
sujet sur la procédure de changement de nom en Droit positif congolais. Ça sera un
travail de qualité.

3. Les aptitudes

Il est vrai que l’étudiant doit choisir un sujet qui lui plait. Cependant, il
faut également que l’étudiant soit en mesure de le mener à bien. L’étudiant doit ainsi
choisir un sujet à sa mesure. Il doit donc être lucide, raisonnable et doit savoir
jusqu’où il peut aller dans certains domaines.

Ex. : Vous décidez de travailler sur l’étude comparative des systèmes de protection
judiciaire de l’enfant en Droits positifs congolais et Rwandais. Cependant, vous ne
maitrisez ni la législation congolaise, ni non plus la législation rwandaise en ce qui
concerne la protection judiciaire de l’enfant.

4. Les sources et l’accès aux sources

Il ne suffit pas d’aimer un sujet et d’être compétent pour l’aborder. Encore


faut-il que les documents à lire pour étayer votre réflexion soient disponibles et
accessibles. Raison pour laquelle, avant de commencer la recherche, l’étudiant doit
s’assurer que les livres et les articles à lire sont disponibles et accessibles.

b. Les caractéristiques d’un bon sujet


1. Limité dans le temps et dans l’espace

Les étudiants sont vivement encouragés à choisir les sujets restreints mais
à traiter en profondeur. Ils doivent éviter des sujets trop vastes et traités de manière
superficielle.

Ex. :

o Le divorce en Droit Congolais ;


o Le développement en RDC ;
o Les réserves en Droit international public.
2. Neuf et original
5

Un travail de fin d’étude est une contribution à l’évolution de la science.


C’est pourquoi, un bon sujet de travail ne doit pas avoir été traité ici ou ailleurs dans
une autre université. L’étudiant doit mettre sa capacité de lire et de comprendre, son
esprit critique et ses qualités au service d’un nouveau sujet.

Il ne faut jamais tomber dans le plagiat. C’est une tricherie sanctionnée par
l’exclusion définitive de l’U.KA.

3. Intéressant et suffisant en lui-même

Avant de choisir un sujet, l’étudiant doit s’assurer que la matière est


abondante et intéressante pour faire l’objet d’un travail de fin d’études ou d’un
mémoire. Il doit, pour cela, s’informer auprès de son encadreur ou de son directeur.

Ex. : Réflexion sur le fondement juridique de l’Union sacrée.

TP. : Concevoir un sujet de TFC.

II. Le choix du directeur

Pour choisir son directeur, l’étudiant tient compte de sa personnalité et de


celle du directeur. Ce qui implique que l’étudiant ait une bonne connaissance de son
directeur.

Ex. Un étudiant non-ponctuel et peu rigoureux évitera un enseignant très


rigoureux et très attaché à ces valeurs.

Par ailleurs, le choix du directeur devra aussi correspondre au sujet choisi


par l’étudiant. Ce qui implique que c’est le choix du sujet qui commande le choix du
directeur afin de favoriser un échange fructueux.

Dès lors que le sujet et le directeur ont été choisis, l’étudiant doit annoncer
à son directeur qu’il l’a choisi. Il doit solliciter un rendez-vous. L’étudiant ne doit pas
attendre d’être convoqué par son directeur.

L’étudiant doit poser des questions à son directeur sur son thème, doit lui
demander de l’aide et doit tenir compte de ses orientations nécessaires.

Mener un travail de fin de cycle ou un mémoire à terme au bout d’une


année académique suppose un contact assez régulier. Toutefois, la fréquence des
rendez-vous dépend des sujets. Néanmoins, une visite toutes les deux semaines
serait un bon rythme aussi bien pour l’étudiant que pour le promoteur.
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Dès lors que l’étudiant a élaboré son plan général et les objectifs de son
travail, il doit revenir vers son directeur les lui présenter et lui parler de certaines
difficultés rencontrées.

III. Plan du travail


1. Elaboration du plan

Elaborer un plan c’est organiser logiquement les idées qui seront traitées
dans le travail de façon à convaincre le lecteur.

L’étudiant doit commencer par énumérer sur une feuille, les grandes
idées à développer sans ordre réfléchi. Ensuite, il doit mettre en ordre les grandes
idées et enfin le plan provisoire va se dessiner.

Ex. : L’attaque de la Commune de Nganza à l’aune des principes de conduite des


hostilités

 Récit des événements malheureux dans la Commune de Nganza ;


 Présentation de la Commune de Nganza ;
 Les principes de conduite des hostilités : précaution, distinction,
proportionnalité, nécessité militaire et exigence d’humanité.
 Justice transitionnelle.

2. Plan et Modes de numérotation


a. Présentation

La présentation d’un plan de TFC ou de Mémoire dépend de chaque


Université. Pour l’U.KA., le plan d’un TFC ou d’un Mémoire comprend deux
chapitres, deux sections par chapitre, deux paragraphes par section et deux points
par paragraphe. On ne met pas de point à la fin d’un titre.

b. Numérotation du plan

Plusieurs modes de numérotation sont utilisés :

 Numérotation en chiffres romains et arabes ;


 Numérotation alphabétique ;
 Numérotation décimalisée.

L’U.KA utilise la numérotation en chiffres romains et arabes et la


numérotation alphabétique.

Ainsi, les chapitres sont numérotés en chiffres romains alors que les
sections et les paragraphes sont en chiffres arabes. Les points à l’intérieur des
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paragraphes sont en lettres capitales et les points à l’intérieur des points en lettres
capitales sont en chiffres arabes de petit caractère.

Ex.

Chapitre I : Titre

Section 1 : Titre

§1 : Titre

A. Titre
1. Titre
a. Titre
b. Titre
2. Titre
a. Titre
b. Titre
B. Titre
1. Titre
a. Titre
b. Titre
2. Titre
a. Titre
b. Titre

§2 : Titre

A. Titre
1. Titre
a. Titre
b. Titre
2. Titre
a. Titre
b. Titre
B. Titre
1. Titre
a. Titre
b. Titre
2. Titre
a. Titre
b. Titre
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Section 2 (Même logique)

Chapitre II (Même logique)

Ex. : L’attaque de la commune de Nganza à l’aune des principes de conduite des


hostilités

 Récit des événements malheureux dans la Commune de Nganza ;


 Présentation de la Commune de Nganza ;
 Les principes de conduite des hostilités : précaution, distinction,
proportionnalité, nécessité militaire et exigence d’humanité.
 Justice transitionnelle.

Chapitre I : LE RECIT DES EVENEMENTS MALHEUREUX ET LA


PRESENTATION DE LA COMMUNE DE NGANZA

Section 1 : Le récit des événements malheureux dans la Commune de Nganza

§1 : Les événements du 14 au 15 mars 2017

§2 : Les événements du 28 au 30 mars 2017

Section 2 : La Présentation de la commune de Nganza

§1 : Sur les plans géographique et historique

A. Sur le plan géographique


B. Sur le plan historique

§2 : Sur les plans économique et administratif

A. Sur le plan économique


B. Sur le plan administratif

Chapitre II : ANALYSE DES PRINCIPES DE CONDUITE DES HOSTILITES ET


PERSPECTIVES

Section 1 : Analyse des principes de conduite des hostilités

§1 : Les principes de distinction et de proportionnalité

A. Le principe de distinction
B. Le principe de proportionnalité

§2 : Les principes de nécessité militaire et de précaution


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A. Le principe de nécessité militaire et exigence d’humanité


B. Le principe de précaution

Section 2 : Perspectives : Recours à la justice transitionnelle

§1 : la recherche de la vérité et les poursuites pénales

A. La recherche de la vérité
B. Les poursuites pénales

§2 : Les repartions et les garanties de non-répétition

A. Les réparations
B. Les garanties de non-répétition

TP : Elaboration du plan du sujet de TFC

3. Plan et état d’avancement

Les professeurs qui dirigent plusieurs travaux de fin d’études ne peuvent


pas avoir à l’esprit l’état d’avancement de tous les travaux. C‘est pourquoi, l’étudiant
doit toujours être muni de son plan de travail chaque fois qu’il va à la rencontre de
son directeur.

4. Adapter le plan du travail au cours de la rédaction

Grace à la lecture, aux rencontres avec le directeur, aux enquêtes et


surtout à la réflexion, les idées murissent et impliquent la modification du plan et le
changement de place des idées. Voilà pourquoi, l’étudiant doit adapter le plan à
l’évolution de la recherche.

IV. LA RECHERCHE

Après avoir défini le sujet et établi le plan, l’étudiant peut entamer la


recherche proprement-dite. Pour cela, il doit commencer par dresser la liste des
textes juridiques, ouvrages et articles se rapportant à son sujet et qu’il doit lire.

La bibliographie d’un travail en Droit comprend au moins deux grandes


rubriques ou parties.

La première est constituée des instruments juridiques consultés. Cette


partie peut être diversifiée : instruments juridiques internationaux, régionaux et
nationaux.
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La deuxième partie est constituée de la doctrine. Cette partie est scindée


en deux points. Le premier reprend les livres et la deuxième porte sur les articles des
revues.

Pour les travaux qui portent sur la jurisprudence, on insère la troisième


rubrique constituée de la jurisprudence.

A la fin de la bibliographie, une rubrique « Divers » s’ajoute. Cette


rubrique est constituée des ouvrages généraux, lexicaux, grammaticaux et autres.

Aujourd’hui, la bibliographie s’enrichit avec d’autres rubriques dont la


filmographie, la webographie.

Exemple :

I. INSTRUMENTS JURIDIQUES
A. Instruments juridiques internationaux
B. Instruments juridiques régionaux
C. Textes juridiques nationaux

II. DOCTRINE
A. OUVRAGES
B. ARTICLES
III. JURISPRUDENCE
IV. DIVERS
V. WEBOGRAPHIE
VI. FILMOGRAPHIE
T.P. : Concevoir un sujet de TFC et élaborer la bibliographie sélective.
Après avoir établi la liste des documents à lire, l’étudiant doit se mettre à
les exploiter méthodiquement, son stylo et ses fiches de lecture en main.
La recherche peut aussi être enrichie par les enquêtes. Pour cela,
l’étudiant doit élaborer au préalable un questionnaire d’enquête «(Trouver un
modèle de questionnaire d’enquête). Ill doit détecter les enquêtés et se mettre au
travail.
V. LA REDACTION
Dès lors que l’étudiant a réuni toutes les données dont il a besoin, il peut
commencer la rédaction proprement-dite.
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Rédiger un travail c’est construire un exposé logique, clair, correct et


personnel. Cela est tellement exigent qu’il faut être concentré.
L’étudiant doit éviter d’écrire comme il parle. Il faudra distinguer le
registre de langue orale de celui de langue écrite, respecter la concordance des temps
dans le passé ; éviter par exemple l’usage des verbes : solutionner au lieu de
résoudre ; clôturer au lieu de clore ; émotionner au lieu d’émouvoir qui relèvent du
registre de langue orale.
La syntaxe doit être correcte, le vocabulaire précis, l’orthographe
impeccable et la ponctuation soignée.
L’étudiant n’est pas entièrement libre dans la présentation des résultats de
sa recherche. Il doit se conformer aux exigences et conventions de son Université.
L’étudiant ne doit pas rédiger plusieurs pages à la fois lorsqu’il n’a pas
encore suffisamment maitrisé les techniques de rédaction. Il doit y aller partie par
partie de 10 à 15 pages et tenir compte des remarques du Directeur.
L’étudiant ne doit pas se laisser décourager par les remarques négatives
que risquent de susciter ses premières pages rédigées. Il peut arriver qu’il fasse
plusieurs versions du même chapitre. Il doit tenir fort, il finira par y arriver.
VI. LA RELECTURE
Avant de remettre le travail au Directeur, l’étudiant prendra soin de le
relire et de le faire lire à toute personne sensible à la qualité de la langue écrite et lui
demander de relever les fautes de syntaxe, les erreurs d’orthographe et des coquilles
à corriger. Tout ce qui gêne dans le texte devra être élagué. Exemple : le solécisme :
(construction des phrases qui ne sont pas acceptées dans une norme ou dans un
usage jugé correct) ; le barbarisme :(forme des mots qui ne sont pas acceptés dans
une norme ou dans un usage jugé correct. Ex. Solutionner) ; les fautes d’orthographe,
de ponctuation, de frappe, coupures des mots maladroites.
Toutefois, il peut arriver que dans l’intervalle qui sépare la fin
proprement-dite du travail et la date de dépôt, l’étudiant découvre des erreurs dans
son travail. Dans ce cas, il dresse l’errata. Ce dernier est un mot latin, collectif, neutre
et pluriel. En français, il signifie liste d’erreurs relevées et classées selon l’ordre de
lecture. C’est la liste qui met en regard l’erreur et la correction de l’erreur. L’errata
accompagne le travail de fin de cycle ou mémoire.
L’errata est présenté sur une feuille volante divisée en trois colonnes :la
première contient la localisation de l’erreur, c’est-à-dire deux chiffres : l’un renvoie à
une page et l’autre à une ligne ou à une note. La deuxième colonne énumère les
erreurs relevées. L’infinitif « remplacer » (sous-entendu les erreurs ci-dessous) ou la
locution prépositive « au lieu de » peuvent lui servir de titre.
Enfin la troisième colonne contient les corrections à introduire et a comme
titre « par » ou « il faut lire ».
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ERRATA

Localisation Remplacer Par

p. 3, l. 12 Kanaga Kananga

p. 4, l. 13 Entretient Entretien

ERRATA

Localisation Au lieu de Il faut lire

p. 3, l. 12 Kanaga Kananga

p. 4, l. 13 Entretient Entretien

L’errata se glisse avant la page d’introduction.


De même, il peut arriver que dans l’intervalle de temps qui sépare la fin
proprement-dite du travail et la date de dépôt, paraissent des articles, livres,
dictionnaires ayant trait au sujet traité. Dans ce cas, l’étudiant établit leurs références
bibliographiques et les présente comme des additions bibliographiques ou addenda.
Celui-ci est un mot latin, collectif, neutre, pluriel qui désigne une liste d’additions.
L’étudiant précise le chapitre qu’ils pourraient modifier.
L’addenda se glisse sous l’errata.
Après avoir conçu le sujet en respectant toutes les étapes que nous avons
indiquées, l’étape suivante a trait à la rédaction et à la présentation du travail.
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CHAPITRE 2 : REDACTION ET PRESENTATION D’UN TRAVAIL DE FIN


D’ETUDES
Nous parlerons de la page de titre, de garde, des remerciements, de
l’introduction, de la liste d’abréviations et de conventions, du développement, des
citations, des notes infrapaginales, des conclusions, de la table des matières et des
annexes.
I. LES PAGES D’AVANT-PROPOS
1. La page de couverture
Elle est généralement cartonnée et parfois protégée par une feuille en
plastique. La page de couverture est identique à la page de titre.
2. La page de garde
Elle est glissée entre la page de couverture et celle de titre. En principe, elle est vierge
et sert à protéger la page de titre. Mais, dans certains livres, elle porte le titre en
abrégé, d’où le nom de faux titre.
3. La page de titre
Comme nous venons de le mentionner, la page de couverture et la page de titre sont
identiques. Leur présentation est classique. Elles doivent plaire mais sans être
surchargées.
Voici la présentation classique de la page de titre.
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UNIVERSITE NOTRE-DAME DU KASAYI


DOMAINE DES SCIENCES JURIDIQUE, POLITIQUE ET ADMINISTRATIVE
FILIERE DE SCIENCE JURIDIQUE
Mention : Droit

LA RESERVE EN DROIT INTERNATIONAL PUBLIC


LA PROTECTION SOCIALE DE L’ENFANT EN DROIT POSITIF CONGOLAIS. ENJEUX ET
CAS DE LA CONVENTION RELATIVEPERSPECTIVESAUX DROITS DE L’ENFANT

Par

André KABONGO TSHIBUABUA

Travail de fin de cycle présenté en vue de


l’obtention du grade de Licencié en Droit
Directeur : KANDE René
Professeur

2023

a. L’institution
Deux ou trois lignes occupent le milieu de la partie supérieure.
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Première ligne : le nom de l’institution à laquelle appartient l’étudiant en grand


caractère.
Ex. UNIVERSITE NOTRE-DAME DU KASAYI
Deuxième ligne : Même caractère, mais dans un corps plus petit, est écrit le nom du
domaine.
Ex. : Domaine des sciences juridique, administrative et politique
Troisième ligne : en petit caractère, est écrit le nom de la Filière.
Ex. Filière de Science juridique
Quatrième ligne : en petit caractère, est écrit le nom de la mention.
Ex. Mention « Droit »
b. Le titre et ses sous-titres : Ils sont placés au centre de la page.
c. L’auteur du travail
Il est placé juste en bas du titre. Entre le titre et le nom de l’auteur s’intercale le mot
« Par ». Juste en bas du nom de l’auteur est placé son grade académique sauf pour le
TFC.
d. Le directeur du travail
Le nom du Directeur est placé juste après le nom de l’auteur du travail. Il
est précédé par un texte qui permet d’identifier la nature du travail.
Ex. Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du grade de Gradué en
Droit
e. La date
Elle est placée au centre de la partie inférieure de la page.
La mention du mois n’est pas nécessaire.
Ex. 2023
4. Les remerciements
Ils sont adressés par l’étudiant d’abord au Directeur du travail, ensuite à
l’encadreur et enfin aux autres personnes qui l’ont aidé dans la rédaction de son
travail.
Le texte occupe moins de trois pages. Chaque paragraphe est destiné à
une personne ou à un ensemble de personnes.
5. La Dédicace
C’est l’hommage que l’auteur d’un livre ou d’un travail de fin de cycle
adresse à une personne.
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L’étudiant dédie son travail aux personnes qui lui sont chères. Il faut
éviter de dédier le travail à tout le village et aux personnes chères décédées. Il faut
leur réserver une page intitulée « In memoriam » juste après l’épigraphe, s’il y en a.
La dédicace vient juste après l’épigraphe. Celle-ci est une pensée d’un auteur ayant
trait au travail de l’étudiant.
Lorsqu’on utilise le titre DEDICACE, on ne recourt plus à la formule « Je
dédie ce travail ». La situation est contraire lors qu’on n’utilise pas de titre
DEDICACE.
Ex. 1

DEDICACE
A Joseph THIMANGA.

Ex.2

A Joseph THIMANGA
Je dédie ce travail.

6. La liste de sigles et abréviations


Elle comprend les abréviations et règles utilisées dans le travail pour les reprendre
en toutes lettres.
Plan des pages d’avant-propos
1. Page de couverture
2. Page de garde
3. Page de titre
4. Epigraphe
5. In memoriam
6. Dédicace
7. Remerciements
8. Liste de sigles et abréviations.

II. L’INTRODUCTION
L’introduction doit plaire au lecteur et le séduire. (Il doit être comme une
mini-jupe. Trop longue pour ne cacher que l’essentiel et trop courte pour susciter la
curiosité). L’étudiant doit convaincre le lecteur que le sujet qu’il a abordé vaut la
peine d’être étudié.
1. Le Contenu de l’introduction
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Une recherche part le plus souvent de quelque chose : un constat, une observation
empirique, une intuition, un intérêt personnel.
Le premier travail est de formuler un questionnement (Problématique).
Mais, il faut que le sujet présente un intérêt certain pour être abordé par le chercheur
qui doit, pour cela, formuler l’hypothèse du travail, délimiter son champ
d’investigation, préciser les méthodes de recherche, signaler les difficultés
éventuelles rencontrées et préciser le plan à suivre.
a. Problématique du sujet
La meilleure manière d’entamer un travail de recherche en sciences
juridiques, consiste à s’efforcer d’énoncer le projet sous la forme d’une question de
départ. La problématique doit susciter un raisonnement, une réflexion, un débat, une
discussion autour du sujet. Il s’agit donc de l’art de faire surgir d’un sujet, une série
de questionnement et de problèmes articulés entre eux.
Ainsi, pour construire la problématique, il faut transformer le sujet en
autant de question.
Ex. La protection sociale de l’enfant en Droit positif congolais : enjeux et
perspectives

L’enfant mérite protection parce qu’il est fragile et vulnérable. M. Wanda


Mastor le souligne très bien quand il écrit : « nous sommes donc ici en présence d’un
titulaire des droits, l’enfant, qui a la particularité tout de suite d’être un sujet
vulnérable. Il est une entité évolutive fragile. Inévitablement, cette vulnérabilité
induit l’action de protection »1.
Cette protection lui est assurée parce qu’il traverse une période spécifique,
faite à la fois des sentiments très forts, d’apprentissage, d’insouciance et de
protection2.
Voilà pourquoi toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour
assurer la protection de l’enfant puisqu’il ne suffit plus de reconnaitre et de
comprendre simplement les devoirs de la société envers les enfants, mais d’agir pour
traduire ces convictions en actes et cela le plus vite possible.

Dès lors, un questionnement se profile à l’horizon.

 Qui est cet enfant pour lequel des mesures de protection doivent être
prises ?

1
M.WANDA, Dispositions internes, in Actes du colloque droits de l’enfant et pauvreté, Paris, Dalloz,
(2010), p.20.
2
Cf. Ph. BONFILS et A.GOUTTENOIRE, Droits des mineurs, Paris, Dalloz, 2008, p.2.
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 Comment est-on arrivé à faire de l’enfant un véritable sujet des


droits ?
 Comment le Législateur Congolais, à travers la loi portant protection
de l’enfant, protège-t-il l’enfant sur le plan social ?
 Quels sont les Organes qui sont chargés de la mise en œuvre de cette
protection ?
 Ces Organes, assurent-ils effectivement et efficacement cette
protection ?

Au regard des faits sur terrain, il y a lieu d’affirmer que la protection


sociale de l’enfant n’est pas assurée de manière effective et efficace. Que faut-il alors
envisager afin d’assurer effectivement et efficacement la protection sociale de
l’enfant ?

Voilà les grandes questions auxquelles cette réflexion va tenter de répondre.

b. Intérêt du sujet
Il est important de faire ressortir l’intérêt théorique et pratique de la
question à traiter.
Par l’intérêt théorique, l’étudiant démontre comment sa recherche a
contribué à l’évolution de la science et à l’amélioration de ses connaissances dans tel
ou tel autre domaine du Droit.
Par l’intérêt pratique, l’étudiant imagine des cas d’application concrets
des règles juridiques en cause.
Ex. La protection sociale de l’enfant en Droit positif congolais. Enjeux et
perspectives
Sur le plan théorique, ce travail se veut une contribution au
développement des connaissances relatives aux droits de l’enfant dont la protection
doit être assurée. Cette étude voudrait aussi dénoncer tout cas d’irrespect de droits
de l’enfant.
Sur le plan pratique, cette étude voudrait exhorter d’abord l’Etat congolais
à prendre toutes les mesures d’application prévues par la loi portant protection de
l’enfant(LPPE) afin d’assurer à l’enfant une protection sociale de qualité.
Ensuite, elle voudrait inviter les Organes chargés de la protection sociale à
prendre conscience de l’urgence et de la nécessité qu’il y a à assurer efficacement et
effectivement la protection à l’enfant.
Enfin, elle voudrait inciter tous les membres de la communauté
congolaise, en général, et ceux de la communauté de Kananga, en particulier, à
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accepter de participer à bâtir un monde dans lequel tous les enfants, filles et garçons,
auront une enfance heureuse.

c. Hypothèse de travail
Il s’agit d’une proposition des réponses aux problèmes posés que le
chercheur avance sans se soucier de son caractère véridique et qu’il dépouillera au
cours de sa dissertation.
Ex. De manière provisoire, nous pouvons noter que l’enfant pour lequel des mesures
de protection doivent être prises est celui âgé de moins de 18 ans.

Alors qu’autrefois l’enfant était considéré comme l’objet des droits


d’autrui, avec l’évolution, notamment l’adoption de la Convention relative aux
droits de l’enfant par l’Assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989,
l’enfant deviendra un véritable sujet dont les droits doivent être promus et protégés.

La République Démocratique du Congo n’est pas restée en marge de la


réalité. Elle a fait de la protection des droits de l’enfant son cheval de bataille en
ratifiant plusieurs instruments juridiques relatifs à la protection de l’enfant et en
adoptant la loi portant protection de l’enfant. Celle-ci protège l’enfant sous plusieurs
angles, notamment sous l’angle social.

Ainsi, en vue d’assurer la mise en œuvre de la protection sociale de


l’enfant, la République Démocratique du Congo a mis en place certains Organes.

Malheureusement, certains de ces Organes n’existent pas et d’autres


n’existent que dans les textes. Cet état des choses ne permet pas la mise en œuvre
effective des droits de l’enfant.

Voilà pourquoi, la mise en œuvre effective et efficace de la protection des


droits de l’enfant sur le plan social ne sera possible que si toutes les mesures
d’application prévues par la loi portant protection de l’enfant sont prises, si l’Etat
met à la disposition des Organes chargés de la protection sociale de l’enfant des
moyens conséquents pouvant leur permettre de s’acquitter convenablement de leurs
missions et si toute la communauté accepte de participer à la protection des droits de
l’enfant.

d. Délimitation du sujet
La délimitation du sujet se fait dans le temps et dans l’espace. Il faut
donner les limites a quo et ad quem et les justifier.
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L’étudiant est tenu de justifier pour quelle raison il commence à telle


époque et termine à telle année. Ce point d départ peut correspondre avec la
promulgation, l’abrogation ou l’entrée en vigueur d’un texte de loi. De même, il doit
donner les raisons qui rendent légitime le point d’arrivée.
Ex. : Dans le temps, cette étude va de 2009, année de promulgation de la loi portant
protection de l’enfant, à 2017, année où s’est tenue la 74 ème session du Comité des
droits de l’enfant de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) sur la
République Démocratique du Congo pour examiner l’état de la mise en œuvre de la
protection des droits de l’enfant, notamment sur le plan social.
Dans l’espace, cette étude examine la situation de la protection sociale de
l’enfant en République Démocratique du Congo avec une particularité pour la Ville
de Kananga.

e. Méthodologie du travail
La méthode, au-de là de la controverse définitionnelle, est un ensemble de
procédures définies qui sont utilisées en vue de développer la connaissance
scientifique des phénomènes humains, sociaux… Il s’agit d’une démarche organisée
rationnellement pour aboutir à un résultat.
Dans une recherche juridique, l’on recourt non seulement à la méthode
juridique (normative ou exégétique), mais aussi à la méthode sociologique.
La méthode juridique consiste à exposer et analyser les textes de loi et
divers documents juridiques relatifs à la matière traitée en recherchant sans cesse le
droit applicable au cas d’espèce.
La méthode juridique connaît quelques modalités qui sont des
raisonnements de base susceptibles de résoudre juridiquement la plupart des
questions d’interprétation.

Il s’agit de :

- l’interprétation sémiotique ;
- l’interprétation téléologique ;
- génétique ;
- systémique ;
- fonctionnelle.
Interprétation sémiotique :

Elle est fondée sur la langue dans laquelle est exprimé le texte. On
fait recours à la linguistique et la lexicologie.
21

Ainsi on s’interrogera sur la portée de l’utilisation de l’indicatif ou l’impératif. A titre


d’exemple : le gouvernement doit présenter son programme devant le parlement.

- l’interprétation téléologique :
Par elle, l’on cherche à interpréter un texte au regard de sa raison
d’être, ratio legis, c'est-à-dire en fonction de l’objectif visé par la création de cette
règle.

- l’interprétation génétique :
Par elle, on se réfère à la genèse du texte en recherchant l’intention
première de ses auteurs généralement dans les travaux préparatoires ou dans les
mémoires explicatifs.

En effet, il est fréquent que l’auteur d’un texte et lui-même dise quels
sont les objectifs de son texte.

- l’interprétation systémique :

L’analyse d’un texte ne doit pas se faire de manière isolée, il faut


donc prendre en considération d’autres articles du texte et éventuellement d’autres
règles de droit pour qu’ils s’éclairent les uns les autres. Il faut donc prendre le texte
dans sa globalité, se référer au système auquel il appartient. Il faut donc remettre le
droit dans son contexte de temps et de lieu.

L’interprétation systémique part d’un postulat que la réalité sociale


présente les caractères d’un système. Le juge droit être sensible au changement qui
affecte son milieu ambiant afin que la justice rendue réponde aux aspirations de la
communauté. Tout système juridique repose sur une conception de la vie, sur un
ensemble des valeurs.

- l’interprétation fonctionnelle:
Vise à attribuer à la règle une fonction objective qui peut être
différentes de celle visée par l’auteur. Il s’agit de donner à un texte une
interprétation conforme à un résultat recherché. La méthode juridique et ses
différentes variétés ou modalités interprétatives est d’une grande utilité pour le
juriste. Cette méthode nous permet de saisir la société et son fonctionnement à
partir des textes dès lors que le droit est un moyen de refondation du lien social.

La méthode sociologique fait appel à l’observation pure et simple.


Le droit est tributaire de fait. Il faut donc remettre le droit dans l’ensemble social
et saisir le texte dans son contexte.
22

La méthode sociologique nous permet donc d’aller au-delà du texte


pour comprendre le texte. Le texte doit cependant rester l’élément de référence
afin de ne pas être emporté par l’empirisme de fait.

Les méthodes sont soutenues par des techniques de recherche. Ces


dernières sont des outils nécessaires à la collecte des données. Il s’agit
notamment des techniques d’observation directe et indirecte, documentaire,
d’interview, de sondage d’opinion…

L’étudiant doit indiquer à quelle méthode il va faire recours et justifier.


Ex. : Dans le cadre de cette réflexion, nous avons fait recours aux méthodes
juridiques spécialement la méthode exégétique et la méthode téléologique ainsi
qu’aux techniques documentaire, d’observation participante et d’interview.
L’approche exégétique nous a permis de décortiquer et d’analyser les
textes juridiques relatifs à notre sujet de recherche pour les confronter à la réalité
telle qu’elle est vécue sur terrain.
L’approche téléologique nous a aidé à saisir l’objectif du législateur en
prévoyant la protection sociale de l’enfant.
Ainsi que le reconnait Mahiou : « une approche qui se limiterai à
l’analyse ou à l’interprétation des textes juridiques serait absolument
3
insatisfaisante » . C’est pour cela qu’en plus des méthodes exégétique et
téléologique, nous avons fait recours aux techniques ci-après :
 technique documentaire qui nous a été utile pour scruter les
documents de certains auteurs ayant trait à notre sujet de
recherches ;
 technique d’observation participante qui nous a aidé à observer
attentivement les enfants à travers les marchés, les grandes artères
de la Ville de Kananga, les carrières et les garages pour nous
rendre compte de leur situation et la confronter aux prescrits de la
loi ;
 technique d’interview qui nous a permis d’interroger les
personnes qui sont directement impliquées dans la question de la
protection sociale de l’enfant, en l’occurrence, les parents, les
Assistants sociaux, les Inspecteurs du travail et les Acteurs de la
Société civile sur la manière dont elles s’acquittent de leurs
devoirs vis-à-vis de l’enfant.

3
A.MAHIOU, L’avènement du parti-unique en Afrique noire : l’expérience des Etats d’expression
française, Paris, LGDJ, 1969, p.12.
23

f. Difficultés rencontrées (facultative)


Si, au cours de son travail, l’étudiant a rencontré des difficultés (un
ouvrage inaccessible, absence de traduction d’un texte important, difficulté
d’accéder à certaines législations ou aux législations étrangères), il peut les énoncer
et décrire brièvement la façon dont il les a surmontées.
N.B. : L’U.KA n’admet pas ce point.
g. Annonce du plan (Plan sommaire du travail)
On doit commencer par exprimer l’idée essentielle qui anime le sujet, puis
on annonce l’ordonnancement de la démonstration. Le plan adopté doit apparaitre
comme une conséquence logique et naturelle des principes antérieurement dégagés.
Seule l’articulation en deux parties principale doit être annoncée. On
n’indique pas dans l’introduction les subdivisions de chacune de parties. Le plan
sommaire n’est donc pas la table de matières.
Ex. nous voudrions à travers ce travail faire un état des lieux de la mise en œuvre de
la protection sociale de l’enfant en RDC. C’est pourquoi nous examinerons dans le
premier chapitre le contenu juridique de la protection sociale de l’enfant avant de
faire une appréciation critique de la mise en œuvre de cette protection dans le
deuxième chapitre.
N.B : pour un travail dont le développement a 60 pages, la longueur maximale de
l’introduction est de 6 pages et minimale 4 pages.

PLAN DE L’INTRODUCTION
Introduction
1. Problématique
2. Hypothèse
3. Intérêt du sujet
4. Méthodes et techniques de recherche
5. Délimitation du sujet
6. Annonce du plan.
III. LE DEVELOPPEMENT
1) Les subdivisions
L’objectif du développement est de chercher à infirmer, confirmer ou
détruire les hypothèses retenues. Le chercheur appuie ou réfute ses pensées et ses
idées avec les arguments des autres.
24

Le développement comprend deux parties ou chapitres. Ceux-ci sont


subdivisés en sections. Elles-mêmes subdivisées en paragraphes, les paragraphes en
grands points A et B. Les grands points A et B sont subdivisés en petits points 1 et 2
pour chacun. Les petits points 1 et 2 sont aussi subdivisés en petits points a et b pour
chacun.
2) La rédaction du développement
Apres avoir lu et dépouillé les documents, l’étudiant commence la
rédaction du développement grâce à la technique de l’écriture argumentative.
L’étudiant présente le résultat de sa recherche sous la forme d’une
argumentation construite avec logique et rigueur, illustrée de preuves, des
justifications et d’exemples concrets, dans une forme correcte. L’étudiant défend et
présente des positions claires avec de bons arguments. Il justifie et commente ses
propositions.
L’étudiant veillera à soigner son style. Il évitera des erreurs
syntaxiques et lexicales, des fautes d’orthographe et typographiques. Pour cela
l’étudiant devra relire son travail et le fera lire par des personnes de son choix avant
le dépôt.
Il est ainsi recommandé aux étudiants de se procurer les livres de
grammaire et d’en faire un bon usage.
Plan du développement Cf. le point relatif à la numérotation du plan.

IV. LES CITATIONS


1. La présentation de la citation
Pour appuyer ce qu’il avance, l’étudiant fait des citations. Il rapporte les
passages qu’il emprunte à des spécialistes. Ces extraits de texte sont transcrits
fidèlement. Si la citation a une faute grammaticale, l’étudiant reprendra le mot mal
écrit et mettra à côté de ce mot mal écrit l’expression [sic] entre crochets.
Ex. Judiciare [sic]
Il existe plusieurs façons de présenter les citations pour les distinguer du
texte de l’étudiant.
La préférence est accordée à celle qui voudrait que la citation soit écrite
dans un caractère différent de celui du texte. Par exemple, texte en caractères romain
et citation en caractères italique.
Ainsi pour éviter de tomber dans le plagiat, l’étudiant prendra soin
d’indiquer la source de la citation. La citation doit en principe être mise entre
guillemets si l’étudiant a utilisé le discours direct et se termine par un appel ou
annonce de note. La référence se trouve alors en bas de page. L’appel ou l’annonce
25

de note est toujours placé après les guillemets. S’il n’y a pas de guillemets c’est après
le dernier mot ou le dernier signe de ponctuation de la citation.
La référence d’une citation comprend :
 Le nom de l’auteur précédé de l’initiale de son prénom en grand caractère ;
 le titre du livre ou de l’article de la Revue d’où est extraite la citation, en
Italique;
 la ville, la maison et l’année d’édition ;
 le (s) chiffre(s) qui renvoie (nt) à la ou aux pages où se trouve l’extrait cité
précédé de la lettre « p. » en minuscule.
Toutes ces zones sont séparées l’une de l’autre par la virgule.
Ex. 1 ) B. KANDAWU, La protection sociale de l’enfant en Droit positif congolais, Berlin,
EUE, 2019, p.5.
Ex.2) J.-C. NGOLO, La protection des droits du consommateur en République
Démocratique du Congo, dans Revue de l’U.KA., vol.5, n°9-10, (Mai-Novembre 2017),
p.95.
Si dans la citation, il y a des mots qui sont omis volontairement, les
passages non-cités seront remplacés par des points mis entre crochets. […].
V. LES NOTES ET LES APPELS DE NOTES
a. Les notes infrapaginales
Certaines notes, apparemment marginales, intéressent l’étudiant. Et au
moment où il rédige, sachant qu’il ne peut les intégrer dans le texte proprement-dit,
il les dispose en bas de page. Ces informations diverses illustrent des avis
contradictoires, élaborent une comparaison, suggèrent un aspect nouveau ou
inattendu.
b. Les appels ou les annonces des notes
Autrefois, l’on recourait à l’astérisque comme moyen d’appel ou
d’annonce des notes. Ce procédé permet l’annonce de trois notes par page et pas
davantage.
En revanche, dans les TFC, Mémoires et Thèses de doctorat, les notes sont
abondantes. Le chercheur ne peut pas être limité dans les notes. C’est pourquoi,
l’appel des notes au moyen de l’astérisque a été exclu.
Parmi les modes d’appel des notes possibles, les deux suivants sont les
plus utilisés :
1. Le premier procédé consiste à mettre le numéro
d’appel de notes en exposant après le mot ou l
le chiffre concerné.
26

Ex. : le mariage1, la dot2, l’enfant3,, 74, 19895.


Bien qu’économique, l’appel des notes en exposant après les chiffres est
équivoque. En mathématique, 74 se lit « sept puissance de quatre ».
2. Le second procédé évite l’équivocité mais n’est
pas économique en ce qu’il occupe plus
d’espace. L’annonce des notes est mise entre
parenthèses juste après le mot concerné.
Ex. : Mariage(1), Dot (2), Enfant (3), 7(4), 1989 (5). Le signe de ponctuation suit
les parenthèses.
La préférence pour l’U.KA. est accordée au premier procédé.
c. Les notes proprement-dites
1. Où placer les notes ?
Il y a trois endroits où les notes numérotées peuvent être placées :
 En bas de chaque page sous une ébauche de ligne qui sépare les notes
du texte proprement-dit ;
 A la fin de chaque chapitre ;
 A la fin du volume.
Ce sont les premières qui sont appelées notes infrapaginales parce qu’elles
sont placées en bas de page. C’est ce procédé que l’U.KA. utilise.
2. Comment numéroter les notes ?
La numérotation peut se faire page par page, chapitre par chapitre en
partant chaque fois du numéro un ou bien elle est continue du début à la fin du
travail.
La préférence de l’U.KA. est accordée à la numérotation continue du
début à la fin du travail.
3. Les numéros de repère des notes
La présentation du numéro de repère de la note correspond au mode
d’appel choisi, soit en exposant, soit en entre parenthèses. Les numéros de ces notes
sont reproduits tels quels.
Les notes infrapaginales sont séparées du texte lui-même par une ébauche
de ligne horizontale.
d. Les références bibliographiques dans les notes infrapaginales
1. Les références aux textes normatifs
Enoncé des principes :
La référence à un texte normatif comprend les éléments suivants :
27

 La nature du texte
Ex. : Constitution, Convention, Loi, Ordonnance, Ordonnance-loi, Décret,
Décret-loi, Arrêté, Edit.
 Le numéro de référence du texte
Ex. : loi n°O9/001
 La date de promulgation du texte précédé de l’article « du » avec l’indication
du jour en chiffres arabes, mois en toutes lettres et année en chiffres arabes.
Ex. : Loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 ;
 L’indication de la matière sur laquelle porte le texte en question.
Ex. : Loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant
 Le renvoi au recueil officiel
 L’indication du Journal Officiel en abrégé J.O. en majuscule et en
italique. Si c’est de la RDC, ce sera J.O.RDC;
 La date de la publication du texte concerné au Journal Officiel
Ex. Loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant,
J.O.RDC, 12 janvier 2009.

 L’indication de l’article, du paragraphe ou de l’alinéa concerné.


Ex. : Loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant,
J.O.RDC, 12 janvier 2009, article 2.
2. Les références doctrinales
a. Première note : première référence à un livre
1
E. MWANZO, Droit civil : les personnes, la famille et les incapacités, Bruxelles, Bruylant,
2011, p.244.
Dans une référence de liste bibliographique, le nom de l’auteur précède le prénom
de l’auteur pour faciliter l’alignement selon l’ordre alphabétique des noms des
auteurs.
Ex. : MWANZO E., Droit civil : les personnes, la famille et les incapacités, Bruxelles,
Bruylant, 2011.
En revanche, la référence bibliographique placée en note se caractérise d’abord par le
fait que le prénom en abrégé précède le nom de l’auteur.
E. MWANZO, Droit civil : les personnes, la famille et les incapacités, Bruxelles, Bruylant,
2011, p.244.
28

Le titre du livre est en italique. Si le titre de l’ouvrage a un sous-titre, celui-ci


n’apparait pas dans la note mais il se trouve dans la liste bibliographique.
Ex. : B. KANDAWU, La protection sociale de l’enfant en Droit positif congolais. Enjeux et
Perspectives, Berlin, EUE, 2019, p.20. (le sous-titre : Enjeux et Perspectives n’apparait
pas dans la note en bas de page).
Dans les notes infrapaginales, seules les notes consultées sont mentionnées en
chiffres arabes et précédées de la lettre « p. » suivie d’un point abréviatif en
minuscule.
Enfin, la note constitue un ensemble qui se termine par un point.

b. Deuxième note : deuxième référence au livre cité dans la première note et


renvoi au même passage, c’est-à-dire même auteur, même livre et même page.
Dans ce cas, la note est remplacée par l’adverbe latin « Ibidem » (exactement
le même) abrégé en « Idid. » et écrit en italique qui signifie exactement la
même référence que celle de la note précédente.
Ex. : Ibid.
c. Troisième note : première référence à un autre livre
Ex. : G. KALALMBAYI LUMPUNGU, Droit civil : Régime foncier et immobilier,
Kinshasa, PUZ, 1989, p.46.
d. Quatrième note : première référence à un article de revue
Ex. : J.C. NGOLO, La protection des droits du consommateur en République
Démocratique du Congo, dans Revue de l’U.KA., vol.5, n°9-10, (mai-novembre
2017), p.95.
Le titre de l’article est en italique suivi de la virgule. Ensuite viennent la
particule « in » ou « dans » en minuscule, le titre de la Revue en Italique, le
volume, le numéro, l’année d’édition entre parenthèses et la page consultée et
un point.
e. Cinquième note : deuxième référence à l’ouvrage cité en note trois mais
renvoi à un passage différent.
Dans ce cas, on n’écrira pas ibid. parce que cette note ne renvoie pas
systématique à la note immédiatement précédente. On reprendra le nom
précédé de l’initiale du prénom de l’auteur, le titre de l’ouvrage sera remplacé
par la locution latine « opus citatum » qui signifie « livre déjà cité » et qui
s’abrège en op.cit. , en italique et on indique enfin le chiffre qui renvoie à la
page consultée.
Ex. G. KALALMBAYI LUMPUNGU, op.cit., p.50.
29

f. Sixième note : deuxième référence à l’article cité en note 4 et renvoi à la meme


page.
Dans ce cas, on reprendra uniquement le nom de l’auteur sans initiale du
prénom suivi de la locution latine « loco citato » qui signifie à l’endroit cité et
qui s’abrège « loc. cit., ». Si les pages sont différentes, on écrira on reprendra
la page concernée.
Ex. : NGOLO, loc. cit., p.97.
g. Septième note : référence à un autre article de l’auteur cité en note six.
Dans ce cas, le nom de l’auteur sera remplacé par le pronom masculin
« IDEM » qui signifie « le meme». Dans ce contexte, il signifie « le meme
auteur » et que l’on abrège par « ID. » et s’écrit en majuscule comme le nom
de l’auteur. Si l’auteur est une femme, on prendra la forme féminine du
pronom latin qui est « EADEM » et qui s’abrège par EAD.
Ex. : ID., Société unipersonnelle, redressement des entreprises publiques et lutte
contre la pauvreté en RD Congo, dans Revue de l’U.KA., vol.7-8, n°13-16, (2019-
2020), p.37.
Présentation schématique des références doctrinales
1. E. MWANZO, Droit civil : les personnes, la famille et les incapacités, Bruxelles,
Bruylant, 2011, p.244.
2. Idid.
3. G. KALALMBAYI LUMPUNGU, Droit civil : Régime foncier et immobilier,
Kinshasa, PUZ, 1989, p.46.
4. J.C. NGOLO, La protection des droits du consommateur en République
Démocratique du Congo, dans Revue de l’U.KA., vol.5, n°9-10, ( mai-novembre
2017), p.95.
5. G. KALALMBAYI LUMPUNGU, op.cit., p.50.
6. J.C. NGOLO, loc. cit., p.97.
7. ID., Société unipersonnelle, redressement des entreprises publiques et lutte contre la
pauvreté en RD Congo, dans Revue de l’U.KA., vol.7-8, n°13-16, (2019-2020),
p.37.
3. La référence à une citation d’internet
On indique le titre du site ou le document qui contient la ressource, on indique aussi
la date et l’heure de consultation.
Ex. Discours d’investiture de Madame Ellen Johnson, disponible sur
http://www.mfa.jov.up/franc/wjb consulté le 10 janvier 2022 à 20h 30’.
30

N.B. : lorsque l’auteur dont vous vous inspirez n’a pas été consulté par vous-même,
mais cité par un auteur que vous avez lu, on procède comme suit : J.C. NGOLO,
Société unipersonnelle, redressement des entreprises publiques et lutte contre la pauvreté en
RD Congo, dans Revue de l’U.KA., vol.7-8, n°13-16, (2019-2020), p.37, cité par B.
KANDAWU, La protection sociale de l’enfant en Droit positif congolais. Enjeux et
Perspectives, Berlin, EUE, 2019, p.20.
d. La référence jurisprudentielle
On indique :
 Le nom de la juridiction ;
 La chambre entre parenthèses;
 la nature et le numéro et du registre ;
 La date de la décision
 Les noms des parties ;
 Le nom de la revue et son numéro;
 L’année de publication ;
 La page.
Ex. : CSJ, (1ère ch.), RC1073 du 24 juillet 1998, Bralima c. Mputela, Rev.Dr Afr., n°56,
avril 2001, p.15.
VI. LA CONCLUSION
C’est la troisième grande partie du travail.
1. La longueur de la conclusion
Pour un travail de 100 pages, la conclusion ne compte que trois à quatre
pages. Pour un travail de 30 pages, la conclusion doit compter une page. Elle doit
être concise et serrée. Elle n’admet aucune répétition, aucun mot de trop.
2. Contenu de la conclusion
Elle est la synthèse de toutes les étapes du développement. Elle donne des
réponses aux questions de l’introduction. Elle témoigne de la réalisation des
promesses et énonce le résultat final de la recherche. C’est pourquoi, il est vivement
conseillé de rédiger l’introduction définitive et la conclusion simultanément. Car,
entre les deux parties, il doit y avoir correspondance.
3. La forme de la conclusion
La conclusion doit avoir la forme d’un entonnoir. L’étudiant doit
permettre au lecteur d’avoir une vue d’ensemble sur tous les grands points du
travail. Il doit le persuader que toutes les étapes du développement convergent vers
la thèse finale qu’il veut montrer.
31

4. Importance de la conclusion
Elle constitue l’essentiel du travail. L’étudiant doit la rédiger avec le plus
grand soin possible.
VII. LA BIBLIOGRAPHIE
Elle doit être rédigée dans la rigueur et l’uniformité.
Elle intervient juste après la conclusion et avant la table des matières.
VIII. LA TABLE DES MATIERES
Selon la tradition française, la table des matières vient après la
bibliographie. Elle donne la pagination du travail en commençant par l’épigraphe
jusqu’à la fin. Elle donne une vue d’ensemble du travail.
32

CHAPITRE III : LA SIGNALETIQUE OU COMMENT PRESENTER LES


REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Définition
La bibliographie est la liste alphabétique des sources, des livres et des
articles qui ont été lus ou consultés pour élaborer le TFC ou le Mémoire.
La bibliographie doit être présentée en toute clarté, avec fidélité ou
uniformité au système choisi et dans la rigueur.
2. Classement et présentation de la bibliographie

I. INSTRUMENTS JURIDIQUES
A. Instruments juridiques internationaux
1. Déclaration Universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948,
J.O.RDC, 09 avril 1999.
2. Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et
culturels, J.O.RDC, 09 avril 1999.
3. Pacte international relatif aux droits civils et politiques, J.O.RDC, 09
avril 1999.

B. Instrument juridique régional


1. Charte Africaine des droits et du bien-être de l’enfant du 11 juillet 1990,
J.O.RDC, septembre 2001.
C. Instruments juridiques nationaux
1. Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006
telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de
certains articles, J.O.RDC, 5 février 2011.
2. Loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant, J.O.RDC, 12
janvier 2009.

II. DOCTRINE
A. OUVRAGES
1. KALALMBAYI LUMPUNGU G., Droit civil : Régime foncier et immobilier,
Kinshasa, PUZ, 1989.
2. KANDAWU B., La protection sociale de l’enfant en Droit positif congolais. Enjeux
et Perspectives, Berlin, EUE, 2019.

B. ARTICLES
33

1. DIANE R., Conclusions générales, in Actes du Colloque Droits de l’enfant et


pauvreté, Paris, Dalloz, (juin 2009).
2. NGOLO J.-C., La protection des droits du consommateur en République
Démocratique du Congo Réalités et défis, in Revue de l’U.KA., Vol.5, n°9-10 (mai-
novembre 2017).

III. JURISPRUDENCE
1. CSJ, (1ère ch.), RC1073 du 24 juillet 1998, Bralima c. Mputela, Rev.Dr Afr.,
n°56, avril 2001.
IV. DIVERS
V. WEBOGRAPHIE
1. Concrétiser les droits de l’enfant en République Démocratique du Congo paru sur
http//www.humanium.org/fr/république-démocratique-du-congo.
2. Discours d’investiture de Madame Ellen Johnson, disponible sur
http://www.mfa.jov.up/franc/wjb

VI. FILMOGRAPHIE

1. BARLY BARUTI et alii, Congo na biso, 2006.

Conclusion
Tout au long de ce cours, nos objectifs étaient de rendre les étudiants
capables de bien concevoir un sujet de TFC ou de Mémoire en Droit ; de bien rédiger
et présenter leurs TFC ou Mémoire dans le respect des conventions et exigences de
l’U.KA. et de bien présenter les références infranationales et bibliographiques dans le
respect du protocole de rédaction admis par l’U.KA.

A la fin de cours, nous sommes convaincus que nos objectifs ont été
atteints.

Toutefois, toute conclusion étant une introduction à de nouvelles


recherches, nous n’avons ni le temps, ni l’intention, ni la prétention d’avoir atteint
l’exhaustivité. Tout n’étant pas dit, tout reste ouvert.

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