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INTRODUCTION GENERALE
Les années qui ont suivis l’indépendance du Congo Belge a été caractérisé par les guerres
incessantes à l’EST de Congo. Personne n’oubliera le fameux Moise Chombe qui reclama
l’indépendance de la province de Katanga.
L’humanité est au courant de la première guerre du Congo, la deuxième guerre du Congo et la
guerre de Nord KIVU.
La première guerre avait comme objectif de chasser le président Mobutu au pouvoir et le
Chef rebelle Laurent Désiré Kabira avait comme allié le Rwanda, l’Ouganda et l’Angola. Cette
guerre ne dura que 6 mois (NOV 1996 et 17 Mai 1997)
La deuxième guerre de Congo a eu lieu en RDC de 1998 à 2002 avec une fin formelle le 30
juin 2003.
Cette guerre impliqua 9 pays et une trentaine de groupe armé ; ce qui en fait la plus grande
guerre entre États dans l'histoire de l'Afrique contemporaine. Elle est aussi surnommée la
« grande guerre africaine » ou encore la « (première) guerre mondiale Africaine ». Elle est aussi
nommée « deuxième guerre de libération nationale ».
Ce conflit a engendré de nombreux viols et massacres et entraîné selon les sources, le décès de
183 000 personnes selon des démographes européens 6 à environ 4 à 4,5 millions de
personnes principalement de famine et de maladies selon un rapport de l'International Rescue
Committee. Des millions d'autres ont été déplacées de leurs terres ou ont trouvé refuge dans
les pays voisins.
La guerre de KIVU
C’est une guerre qui est en cours depuis 2004.Elle se déroule principalement dans les deux
provinces de KIVU: LE SUD KIVU et le NORD KIVU.
Elle oppose plusieurs mouvement rebelle entre eux d’abord et ensuite entre l’ETAT et en fin
par des coalitions. Tantôt c’est les FARDC qui gagnent et tantôt c’est les rebelles comme le cas
de M23.
Il faut signaler que des milices armées telles que les FDLR, les groupes Mai-Mai et d'autres
mouvements rebelles continuent de rester actives dans la région
I.CREATION DE LA MONUSCO
Bien que des progrès importants aient été réalisés en République démocratique du Congo
depuis qu’une opération de maintien de la paix des Nations Unies y a été établie et que la
situation s’est globalement stabilisée dans plusieurs régions du pays, l’est du pays est toujours
en proie à des vagues de conflit récurrentes, à des crises humanitaires chroniques et à des
violations graves des droits de l’homme, en particulier des violences sexuelles et sexistes. Le
cycle de violence est entretenu par la présence persistance de groupes armés congolais et
étrangers.
D’où, une importante crise qui éclate au Nord-Kivu en avril 2012, entre le Mouvement du 23
mars et les FARDC. La crise deviendra un obstacle à la paix en République démocratique du
Congo et menacera la stabilité et le développement de toute la région des Grands Lacs.
Afin de s’atteler aux causes profondes du conflit et de garantir le maintien d’une paix durable
dans le pays et dans l’ensemble de la région, l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la
coopération pour la République démocratique du Congo et dans la région fut signé le 24 février
2013 à Addis-Abeba, en Éthiopie, par les représentants de 11 pays de la région, les Présidents
de l’Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, la Communauté
de développement de l’Afrique australe et le Secrétaire général de l’Organisation des Nations
Unies
Elle comprendra trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et
une compagnie de reconnaissance, aura son quartier général à Goma et sera placée sous le
commandement direct du commandant de la force de la MONUSCO, qui aura pour
responsabilité de neutraliser les groupes armés et pour objectif de contribuer à réduire la
menace que représentent les groupes armés pour l’autorité de l’État et la sécurité des civils
dans l’est de la République démocratique du Congo et de préparer le terrain pour les activités
de stabilisation.
Dans cette résolution et pour la première fois, le Conseil de Sécurité priait le Secrétaire général
d’élaborer une stratégie de retrait échelonnée, progressive et exhaustive en collaboration avec
le Gouvernement de la République démocratique du Congo, l’équipe de pays des Nations Unies
et les autres parties prenantes concernées, de manière à favoriser la prise en main par le pays
et à transférer progressivement les tâches aux fins d ’un retrait ordonné de la MONUSCO.
Le 29 Mars 2019, le Conseil de Sécurité a adopté la Résolution 2463 (2019) par laquelle il a
décidé de proroger jusqu’au 20 décembre 2019 le mandat de la MONUSCO en République
démocratique du Congo. Comme dans son mandat précédent, les priorités stratégiques de la
MONUSCO sont de contribuer à : Assurer la protection des civils, comme décrit au paragraphe
29 i) de la présente résolution ; Appuyer la stabilisation et le renforcement des institutions de
l’État en République démocratique du Congo ainsi que les principales réformes de la
gouvernance et de la sécurité.
A travers cette Résolution, le Conseil a décidé que les priorités stratégiques de la MONUSCO
sont de contribuer :
a) À assurer la protection des civils, comme décrit à l’alinéa i) du paragraphe 29 de la présente
résolution ;
b) À appuyer la stabilisation et le renforcement des institutions de l’État en République
démocratique du Congo ainsi que les principales réformes de la gouvernance et de la sécurité.
C’est le mandat actuel de la MONUSCO.
Dans la résolution 2616(2021), le conseil de sécurité a décidé de prolonger d’un an, soit
jusqu’au 20 décembre 2022, le mandat de la MONUSCO et a approuvé également la stratégie
de son retrait progressif
Inefficacité ou efficacité ?
a) Du point de vue sécuritaire et Politique’
Dans les la première création de la MONUC ancêtre de la MONUSCO, la situation était stable
sur tout le territoire du Congo. Mais actuellement on ne peut pas hésiter à dire que c’est le
Cao qui règne au CONGO et cela devant la Monusco surtout du point de vue sécuritaire.
Les cinquante résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies depuis 1999 et les 17 000
casques bleus actuellement déployés en RDC n'ont pu jusqu'à maintenant ramener la paix. Une
opération militaire autorisée par l'ONU, européenne et ponctuelle, l'opération Artémis, est
venue soutenir en 2003 la MONUC, au nord du Kivu en Ituri. En octobre 2008, alors que le
conflit a repris dans le nord Kivu, la MONUC doit faire face à la démission de son commandant
deux mois après sa prise de fonction.
Ces dernières années, le rôle principal de la MONUSCO est de protéger les civils Congolais. Mais
force est de constater que, après plus d'une vingtaine d'années de présence des forces
onusiennes en République Démocratique du Congo, la géostratégie dans la région des grands
lacs africains ne cesse d’être de plus en plus perceptible sur la base du pillage des minerais de
sang, des violences sexuelles, des crimes de guerre et crimes contre l'humanité... De plus,
« depuis plusieurs années, les forces armées de maintien de la paix sont intervenues souvent,
très mal ou trop tard, mais la charte onusienne leur interdit de se mêler des affaires intérieures
des États. En effet, à cause d’une passivité trop excessive, elles paraissent moins efficaces sur le
terrain où elles interviennent. Cela est sans doute dû au fait que les résolutions votées par les
États membres préconisent, par peur du danger, la simple interposition et non le
rétablissement du droit, au besoin par la force. »
En juillet 2022, Des centaines de manifestants en colère ont saccagé et pillé à Goma, les
installations de la mission des Nations unies, accusée d’inefficacité dans sa lutte contre les
groupes armés de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Après avoir barricadé
les grandes artères de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, ces manifestants scindés en
deux groupes ont pris d’assaut le siège local de la Monusco ainsi que sa base logistique.15.
D'autres manifestations ont lieu notamment à Beni et à Butembo et à Uvira entraînant
officiellement la mort de 36 personnes et plus 170 blessés
Comme conclusion sur ces deux points, nous pouvons conclure que la situation n’est pas
efficace
Bien que la MONUSCO semble avoir une mauvaise connotation, dans d’autres secteurs, c’est
un pas de rattrapage.
-Dans la localité de SHABUNDA, la MONUSCO a fait un réseau de distribution en eau potable
-En Ituri, les filles ont été sensibilisées dans la lutte contre les infections sexuellement
transmissible
-A Bunia, la MONUSCO a donné une assistance au profit de l’hôpital général de référence.
-Au sud –Kivu,MONUSCO a soutenu les compagne de sensibilisation de la consolidation de la
paix entre les autorités et les communauté locale.
-A LUBERO, la MONUSCO a financé la campagne visant l’innovation économique et la
réduction de la violence communautaire
-Au Nord-Kivu : La MONUSCO a financé les leaders de six communautés dans la lutte contre les
discours qui incitent la haine et la violence
-La Monusco a offert un support matériel contistué par la plaque solaire et leur équipement
complet pour les 5 radios communautaires de BUNIA
Sur ces points, nous pouvons être optimiste et dire que la mission est efficace.
La situation en république démocratique du Congo est d'une très grande complexité. En 1999,
cette situation héritait de l'état de déliquescence dans lequel le régime de Mobutu a laissé le
pays, et donc d'un État déstructuré qui avait été artificiellement créé par la colonisation, d'un
territoire de plus de 2 millions de kilomètre carré et peuplé par près de 60 millions d'habitants,
d'une population très variée parlant 250 langues, dont des congolais rwandophones, de
l'installation depuis 1994 dans l'Est du pays du noyau des anciennes milices génocidaires et des
anciennes Forces armées rwandaises décidées à se servir du Kivu pour reconquérir le Rwanda.
À cela s'ajoutait le pillage permanent dont souffre ce pays victime de ses immenses richesses
depuis deux siècles, dont sont responsables de nombreuses multinationales qui ont des relais
utilisant les rivalités locales6[source insuffisante], et une myriade de conflits locaux.
b) Du point de vue économique et politique
Conclusion général