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Daba, les travaux ménagers ne l’accablent pas. Son mari cuit le riz aussi bien qu’elle, son mari qui
proclame, quand je lui dis qu’il « pourrit » sa femme : « Daba est ma femme, elle n’est pas mon esclave, ni ma
servante. »
Je sens murir la tendresse de ce jeune couple qui est l’image du couple tel que je la rêvais. Ils
s’identifient l’un à l’autre, discutent de tout pour trouver un compromis. Je tremble tout de même pour Daba.
La vie a de ces surprises. Quand je lui en parle, elle hausse les épaules : « Le mariage n’est pas une chaine. C’est
une adhésion réciproque à un programme de vie. Et puis si l’un des conjoints ne trouve plus son compte dans
cette union, devrait –il rester ? Ce peut être Abdou (son mari), ce peut être moi. Pourquoi pas ? La femme peut
prendre l’initiative de la rupture. »
Mariama Ba, Une si longue lettre
I- COMPRÉHENSION (4 pts)
1- Comment s’appelle le mari de Daba et que fait-il pour aider sa femme ? (2 pts)
II/VOCABULAIRE (4 pts)
6/ « Daba est ma femme, elle n’est pas mon esclave » identifie la nature de chacune des propositions dans
cette phrase. (2 pts)
7/ « Daba, les travaux ménagers ne l’accablent pas ». Nous avons une mise en relief dans cette phrase.
8/ « Est-ce que Daba est mon esclave ? » réécris la phrase de façon à obtenir une subordonnée interrogative
indirecte en commençant par « Abdou demande » 2 pts
9/ « Pourquoi devrait t-il rester ? »Donne l’infinitif et le participe passé du verbe conjugué (1 pt)
10/ « La femme peut prendre l’initiative de la rupture » Mets cette phrase au futur simple et au passé
composé de l’indicatif (2 pts)