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Liste des récitations

RECITATION : Le corbeau
Un gros corbeau noir
Tout noir
M’a crié ce soir
Bonsoir.
Du fond de mon lit, je dis :
«Ne crie pas si fort,

RECITATION : Ma main
-Voici ma main
-Elle a cinq doigts.
-En voici deux,
-En voici trois,

Le premier, ce gros bonhomme,


-C’est le pouce qu’il se nomme.
-L’index, lui, montre le chemin.
C’est le second doigt de la main.

Entre l’index et l’annuaire,


Le majeur se dresse en grand frère.
-L’annulaire porte l’anneau,
Avec sa bague, il fait le beau
-Le minuscule auriculaire,
Suit partout, comme un petit frère.
RECITATION : Petit mouton
-Petit mouton où vas-tu ?
-Á l’abattoir.
-Quoi faire ?
-Couler mon sang.
-Reviendras-tu ?
-Ha ! Non,
Si je reviens
J’aurai la tête coupée,
La queue hachée
Dans la voiture du boucher.

RECITATION : Village natal


Ici je suis chez moi,
Je suis vraiment chez moi.
Les hommes que je vois,
Les femmes que je croise,
M’appellent leur fils
Et les enfants leur frère.

Le patois qu’on parle est le mien,


Les chants que j’entends expriment
Des joies et des peines qui sont miennes.
L’herbe que je foule reconnait mes pas.

Les chiens n’aboient pas contre moi,


Mais ils remuent la queue, en signe de reconnaissance.
Les oiseaux me saluent au passage, par des chants affectueux.

Des coups de pilons m’invitent à me régaler de taro


Si mon ventre est creux.
Sous chacun des toits qui fument lentement dans la paix du soir.
On voudra m’accueillir.

Bientôt c’est la fête, la fête de chaque soir :


Chants et danses autour du feu,
Au rythme du tam-tam, du tambour, du balafon.

Nos gens sont pauvres,


Mais très simples, très heureux.

Je suis simple comme eux


Content comme eux
Heureux comme eux

Ici je suis chez moi,


Je suis vraiment chez moi.
Par Jean Louis Dongmo (Cameroun)

RECITATION : Ma mère
Ma mère que j’aime beaucoup
M’a donné tout

J’aimerai cette bonne mère


Ma vie entière

Elle m’a soigné tout petit


On me l’a dit
Elle a balancé ma couchette
Blanche et proprette

M’a appris à marcher pas à pas


Tenant mes bras
A dire un mot, puis à tout dire,
Même à sourire.

Si je pleure, elle me console


D’une parole

Et vite son baiser charmant


Me rend content

Je veux rendre heureuse ma mère


Ma vie entière

Travailler et l’aimer bien fort


Jusqu’à la mort
Jean Aicard

RECITATION : Mon beau village


-Connais-tu mon beau village,
Qui se mire au fond du ruisseau ?
-Encadré par le feuillage,
On dirait un nid d’oiseau
Ma maison parmi l’ombrage,
Me sourit comme un berceau,

Connais-tu mon beau village,


Qui se mire au clair du ruisseau ?
Loin du bruit de la grande ville.

Á l’abri du vieux clocher,


Je cultive un champ fertile,
Un jardin près d’un verger
Sans regret ni vœu stérile :
-mon bonheur vient s’y cacher,
-loin du bruit de la grand’ ville
-à l’abri du vieux clocher
Quand ta voix, cloche argentine,
Retentit dans nos vallons,
Appelant sur la colline les bergers et leurs moutons
Moi, joyeux je m’achemine en chantant vers les sillons
Quand ta voix, cloche argentine retentit dans nos vallons
Sous ton ciel, ô ma patrie
Mon village est le plus beau !
Plein de lui, l’âme attendrie, je le vois dans ton drapeau,
Et je veux qu’il me sourit dans mes fils jusqu’au tombeau
Sous le soleil de ma patrie
Mon village est le plus beau !
André

RECITATION : Ô Ma mère
Femme noire, Femme africaine,
Ô toi ma mère je pense à toi….

Ô Dâman, ô ma mère,
Toi qui me portas sur le dos,
Toi qui m’allaitas
Toi qui gouvernas
Mes premiers pas
Toi qui la première m’ouvris les yeux
Aux prodiges de la terre,
Je pense à toi……

Femme des champs, Femme des rivières


Femme du grand fleuve,
Ô toi, ma mère, je pense à toi…..

Ô toi Dâman, ô ma mère


Toi qui essuyais mes larmes,
Toi qui me réjouissais le cœur
Toi qui patiemment supportais mes caprices
Comme j’aimerais encore être près de toi
Être enfant près de toi……

Ô Dâman ;
Dâman de la grande famille des forgerons,
Ma pensée toujours se tourne vers toi,
La tienne à chaque pas m’accompagne,

Ô Dâman, ma mère comme j’aimerais encore


Être dans ta chaleur,
Être enfant près de toi……

Femme noire, Femme africaine,


Ô toi ma mère, merci ;
Merci pour tout ce que tu fis pour moi
Ton fils, si loin, si près de toi !
Camara Laye

RECITATION : Le héron
Un jour sur ses longs pieds,
Allait je ne sais où,
Le héron au long bec
Emmanché d’un long cou.
Il côtoyait une rivière.
L’onde était transparente
Ainsi qu’aux plus beaux jours ;
Ma commère la carpe y faisait mille tours
Avec le brochet son compère.

Le héron en eût fait aisément son profit


Tous approchaient du bord,
L’oiseau n’avait qu’à prendre
Mais il crut mieux faire qu’attendre
Qu’il eût un peu plus d’appétit
Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.

Après quelques moments l’appétit vint :


L’oiseau s’approchant du bord vit sur l’eau
Des tranches qui sortaient du fond de ces demeures.

Le mets ne lui plut pas ; il s’attendait à mieux


Et montrait un goût dédaigneux
Comme le rat du bon Horace.

Moi des tanches ?dit-il, moi héron


Que je fasse une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ?

La tanche rebutée il trouva du goujon.


Du goujon ! C’est bien là le diner d’un héron !

J’ouvrirais pour si peu le bec ! Aux Dieux ne plaise !


Il l’ouvrit pour bien moins : tout alla de façon qu’il ne vit plus aucun
poisson
La faim le prit, il fut tout heureux et tout aise de rencontrer un
limaçon.

Ne soyons pas si difficiles : les plus accommodants sont les plus


habiles
On hasarde de perdre en voulant trop gagner
Gardez-vous de ne rien dédaigner ;
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
Bien des gens y sont pris ; ce n’est pas aux hérons
Que je parle ; écoutez, humains, un autre conte,
Vous verrez que chez vous j’ai puisé ces leçons.
Jean De La Fontaine les fables
RECITATION : Le vieux pèlerin
1er couplet :
Vieux pèlerin qui vagabonde
Je suis partout un étranger
Mais je suis qu’en l’autre monde
Dieu va m’offrir où me loger

Je vais là-bas revoir mon père


Fini pour moi de cheminer
Á l’autre bord de la rivière
Maison à moi, je vais trouver

2ème couplet :
J’achèverai à bientôt ma route
J’entends tout proche le Jourdain.
La mort n’a rien que je redoute
J’y laisserai tous mes chagrins.

Je vais là-bas revoir ma mère


Près d’elle me consoler,
Sur l’autre bord de la rivière
À la maison, me reposer

3ème couplet :
Voici la fin de mes souffrances
Et le repos de mon vieux corps
Voici venir la récompense
Par Dieu promise à mes efforts.

Je vais là-bas parmi les anges


En oubliant mes vieux soucis,
Passer mon temps à sa louange,
Dire à Dieu sans fin « merci ! »
RECITATION : La cigale et la fourmi
La cigale, ayant chanté tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau.

Elle alla crier famine


Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter quelques grains
Pour subsister jusqu’à la saison nouvelle.

Je vous paierai, lui dit-il, avant l’Oût, foi d’animal


Intérêt et capital.

La fourmi n’est pas prêteuse ;


C’est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
-Nuit et jour à tout venant je chantais,
Ne vous déplaise.
-Vous chantiez ? J’en suis fort aise
Eh bien ! Dansez maintenant.
Jean De La Fontaine
RECITATION : La mort et le bûcheron
Un pauvre bûcheron tout couvert de ramée,
Sous le fait du fagot aussi bien que des ans

Gémissant et courbé marchait à pas pesants.


Et tachait de gagner sa chaumine enfumée.

Enfin, n’en pouvant plus d’effort et de douleur,


Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde ?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos.

Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,


Le créancier, et la corvée lui font d’un malheureux
La peinture achevée.

Il appelle la mort, elle vient sans tarder,


Lui demande ce qu’il faut faire
C’est, dit-il, afin de m’aider à recharger ce bois ;
Tu ne tarderas guère.

Le trépas vient tout guérir ;


Mais ne bougeons d’où nous sommes.

Plutôt souffrir que mourir,


C’est la devise des hommes.

Jean De La Fontaine
RECITATION : Le corbeau et le renard
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
-Et bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli !
Que vous me sembler beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ce bois
À ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit :
-Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de
Celui qui l’écoute.

Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.


Le Corbeau honteux et confus jura,
Mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Jean De La Fontaine
RECITATION : Le Laboureur et ses Enfants
« Travaillez et prenez de la peine : c’est le fonds qui manque le
moins »

Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,


Fit ses enfants, leur parlant sans témoins.
-Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.

Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage


Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêcher ; ne laisser nulle place
Où la main ne passe et repasse.

Le père mort, les fils vous retournent le champ


Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent point de caché.

Mais le père fut sage de leur montrer avant sa mort


Que le travail est un trésor.

Jean De La Fontaine

RECITATION : Le loup et l’Agneau


« La raison du plus fort est toujours la meilleure» :
Nous l’allons la montrer tout à l’heure.

Un agneau se désaltérait dans le courant d’une onde pure.


Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,

Et que la faim en ces lieux attirait.


-Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
-Tu seras châtié de ta témérité.
Sire, répond l’Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ; mais qu’elle
Considère
Que je me vais désaltérant dans
Le courant, plus de vingt pas au-dessous d’Elle ;
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.

-Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,


Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
-Comment l’aurais-je si je n’étais pas né ?
Reprit l’Agneau : je tette encore ma mère

-Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.


-Je n’en ai point.
-C’est donc quelqu’un des tiens :
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos Bergers et vos chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge.

Là-dessus, au fond des forêts


Le loup l’emporte et puis le mange
Sans autre forme de procès.

RECITATION : L’avare qui a perdu son trésor


L’usage seulement fait la possession.
Je demande à ces gens de qui la possession
Est d’entasser toujours, mettre somme sur somme
Quel avantage ils ont que n’ait pas un autre homme.
Diogène là-bas est aussi riche qu’eux,
Et l’avare ici-haut comme lui vit en gueux.
L’homme au trésor caché qu’Esope nous propose,
Servira d’exemple à la chose.
Ce malheureux attendait,
Pour jouir de son bien, une seconde vie ;
Ne possédait pas l’or, mais l’or le possédait.
Il avait dans la terre une somme enfouie,
Son cœur avec, n’ayant autre déduit
Que d’y ruminer jour et nuit,
Et rendre sa chevance à lui-même sacrée.
Qu’il allât ou qu’il vint,
Qu’il bût ou qu’il mangeât,
On l’eût pris de bien court,
À moins qu’il ne songeât
À l’endroit où gisait cette somme enterrée.
Il y fit tant de tours qu’un fossoyeur le vit,
Se douta du dépôt, l’enleva sans rien dire.
Notre avare, un beau jour, que le nid.
Voilà mon homme aux pleurs : il gémit, il soupire,
Il se tourmente, il se déchire.
Un passant lui demande à quel sujet ses cris.
C’est mon trésor que l’on m’a pris.
-Votre trésor ? Où pris ?
-Tout joignant cette pierre.
-Eh ! Sommes-nous en temps de guerre
Pour l’apporter si loin ?
N’eussiez-vous pas mieux fait
De le laisser chez vous en votre cabinet,
Que de le changer de demeure ?
Vous auriez pu sans peine y puiser à toute heure.
-À toute heure, bons Dieux ! Ne tient-il qu’à cela ?
L’argent vient-il comme il s’en va ?
Je n’y touchais jamais.
-Dites-moi donc, de grâce
Reprit l’autre, pourquoi vous vous affligez tant,
Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent,
Mettez une pierre à la place,
Elle vous vaudra tout autant.

Jean De La Fontaine

RECITATION : Les Voleurs et l’âne


Pour un âne enlevé deux voleurs se battaient :
L’un voulait le garder ;
L’autre voulait le vendre.
Tandis que coups de poing trottaient,
Et que nos champions songeaient à se défendre,
Arrive un troisième larron
Qui saisit maître Aliboron.
L’âne, c’est quelquefois une pauvre province :
Les voleurs sont tel ou tel prince,
Comme le transylvain, le Turc et le Hongrois.
Au lieu de deux, j’en ai rencontré trois :
Il est assez de cette marchandise.
De nul d’eux n’est souvent la province conquise :
Un quart voleur survient qui les accorde net
En se saisissant du baudet,

Jean De La Fontaine

RECITATION : Le vrai guerrier

Je suis un vrai guerrier.

-J’ai lutté avec l’Allemagne ;


Et j’ai été le Vainqueur ;
-Avec l’Italie ;
Toujours la même la Victoire.
De quelle créature suis-je ?
Peut-être un phénomène Diabolique.
Même Napoléon 1er n’a fait autant que Moi.
Tandis que si vieux barbiche que je suis,
Je peux porter cent mille kilogrammes à la foi sans être fatigué.
Pourtant je suis un octogénaire, c'est-à-dire quatre-vingt ans.
-Qui en a parmi vous ? Qui ? Qui ? Personne !
Donc je suis le plus âgé de vous tous.

Et si je me rappelle des combats que j’ai faits en Allemagne, en


Italie,
Une force surnaturelle me vint.
Je me jette par ci, par là en coupant des têtes.
-Ha ! Que je suis brave, vraiment brave.

RECITATION : le dernier convoi


En nombre croissant, des jours sans vivre, sans manger, pied nus,
mains liées au dos,
Les derniers esclaves quittèrent le village.
Comme des bêtes de somme, comme un troupeau d’animaux
sauvages,
Ils marchaient, tristes, affamés, forcés de partir sans espoir de
retour.
Pas un ne ripostait, pas un ne bourdonnait,
Tête basse, tout suant, abandonnés, des êtres chers,
Ils fonçaient dans la forêt lugubre et hagarde.
Femmes, enfants en pleur, en délire, poussant des cris déchirants,
Sautaient par-dessus les murailles, pour jeter un dernier coup
d’œil
Aux êtres chers forcés de partir sans espoir de retour.
Derrière eux,
Le blanc sur un cheval suivait ; fusil à l’épaule, fouet à la main,
Il distribuait des coups mortels ; il blessait les uns,

Achevait les autres sous les coups de matraques.


Ils murèrent dans leurs patois :
« Seigneur ! Pitié ! Achevez nous de cette injuste souffrance !»
Le Seigneur invisible ne leur répondit pas.
Désolés, ils s’écrièrent tous ensemble :
« Seigneur ! Pitié ! Dites-nous que les noirs sont aussi des
humains !»
Le Seigneur leur répondit et leur apporta la mort.
Mon oncle en ce temps-là n’avait que vingt ans.
Ils furent partis de ce dernier convoi, des troupeaux de nègres
partis pour toujours,
Sans espoir de retour, damnés aux travaux forcés.
RECITATION : Le ballon
BOUM ! BOUM ! Le ballon
Je suis le ballon
Le ballon tout rond
Qui fait des bonds
Du plancher jusqu’au plafond

RECITATION : viens, j’ai des fruits d’or.

« Viens, j’ai des fruits j’ai des roses,


J’en remplirai tes petits bras ;
Je te dirai de douces choses
Et peut-être tu souriras »
RECITATION : Beaux dimanches
1. Beaux dimanches ! Beaux dimanches !
Mes enfants, levez-vous donc !
Et mettez vos robes blanches,
Le ciel est sur la maison
Et ding-ding-ding! Et ding-ding-ding!
Les enfants se lèvront!...

2. Le coq joue de la trompette


L’hirondelle du violon
De la flûte l’alouette
Et du fifre le pinson
Et ding-ding-ding ! Et ding-ding-ding!
Les enfants se lèveront!...

3. Hup-hup-hup ! La huppe appelle


Et le coucou lui répond ;
Allons ! Levez-vous ma belle…
Réveillez-vous mes garçons !
Et ding-ding-ding! Et ding-ding-ding!
Les enfants se lèveront!...

4. Beaux dimanches ! Beaux dimanches !


Mes enfants, levez-vous donc !
Et mettez vos robes blanches,
Le ciel est sur la maison…
Et ding-ding-ding! Et ding-ding-ding!
Les enfants se lèveront!...
Loys Ladèque

RECITATION : Mon fils

1. Il gambade, il court, il joue,


Agile, prompt et léger :
Et les pommes du verger
Sont moins rondes que ses joues.

2. Turbulent, naïf, joyeux,


Tour à tour tendre ou farouche,
On voit rire, avant sa bouche,
La malice de ses yeux.

GERARD D’HOUVILLE.

RECITATION : Petite Jeanne

. . . Je l’entendais sous ma fenêtre


Jouer le matin doucement.
Elle courait dans la rosée,
Sans bruit, de peur, de m’éveiller
Moi, je n’ouvrais pas ma croisée,
De peur de la faire envoler. . .
Je toussais, on devenait brave ;
Elle montait à petit pas,
Et me disait d’un air très grave :
« J’ai laissé les enfants en bas ».
Qu’elle fût bien ou mal coiffée,
Que mon cœur fût triste ou joyeux,
Je l’admirais. C’était ma fée,
Et le doux astre de mes yeux !

RECITATION : Au coin du feu

1. Apporte au feu ton fagot de ramilles ;


Le chaud soleil a fui ;
Apporte au feu ton fagot de ramilles,
Petite fille !
J’aime au bord de la nuit,
Tes yeux qui brillent. . .

2. Prends le fauteuil et le livre d’images


Mets-toi sous l’abat-jour ;
Incline-toi sur le livre d’images
Et sois bien sage :
J’aime ton beau front lourd,
Ton doux visage. . .

PHILEAS LEBESGUE

RECITATION : Les bébés

1. Ils ont de graves tête à tête


Avec le chien de la maison ;
Ils voient courir la moindre bête
Dans les profondeurs du gazon ;

2. Ils écoutent l’herbe qui pousse,


Eux seuls respirent son parfum ;
Ils contemplent les brins de mousse
Et les grains de sable un par un.

SULLY PRUDHOMME

RECITATION : La bonne ménagère

Une petite ménagère,


Chez elle, doit savoir tout faire.
Courant par-ci, courant par-là,
Avec le balai que voilà,
La petite mignonne trotte ;
Partout elle va, partout elle frotte.
Et puis par-ci, et puis par-là
Avec le torchon que voilà,
Vite elle essuie, de sa main fine.
Et la poussière et la farine.
Elle s’applique à nettoyer
La calebasse et le mortier.
Une petite ménagère,
Chez elle, doit savoir tout faire.

RECITATION : Trois petits oiseaux dans les blés.

Au matin se sont rassemblés


Trois petits oiseaux dans les blés
Ils avaient tant à se dire
Qu’ils parlaient tous à la fois.
Et chacun forçait sa voix.
Ça faisait un tire lire,
Tire lire là ou là
Un vieux pommier planté là
A trouvé si gai cela
Qu’il s’en est tordu de rire.

JEAN RICHPIN-Choix de poésies

RECITATION : Bébé s’endort.

Cependant qu’au dehors le vent mène grand bruit. . .


L’enfant s’est détaché, mûr enfin pour la nuit,
Et, les yeux clos, s’endort d’un bon sommeil sans fièvre
Une goutte de lait tremblante encore aux lèvres.

ALBERT SAMAIN
RECITATION : Bonjour, Grand-Père.

Elle avait pris ce pli, dans son âge enfantin,


De venir dans ma chambre, un peu, chaque matin.
Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère.
Elle entrait et disait : Bonjour, mon petit père !
Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers et riait,
Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe.

Victor Hugo

RECITATION : Bonjour, petit coq.

Cot ! Cot ! Cot ! Qu’est-il arrivé ?


La poule a couvé.
Toc ! Toc ! Toc ! Qu’y a-t-il de neuf ?
Un poulet dans l’œuf.
Toc ! Toc ! Toc ! Un petit coup sec :
Il frappe du bec.
Toc ! Toc ! Toc ! Un œuf s’ouvre au choc :
Bonjour, petit coq !

JEAN AICARD
RECITATION : Les petits canards

1. Ils vont, les petits canards ;


Et, au bord de la rivière,
Comme de bons campagnards,
Barboteurs et frétillards,
Heureux de troubler l’eau claire
Ils vont, les petits canards.
2. Ils semblent un peu nasillards
Mais ils vont à leur affaire
Comme de bons campagnards.
Dans l’eau pleine de têtards
Où tremble une herbe légère
Ils vont, les petits canards.

ROSEMONDE GERARD

RECITATION : La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le


Bœuf
Une grenouille vit un bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Elle, s’étend, et s’enfle, et se travaille
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez, dites-moi, n’y suis-je point encore ?
- Nenni - M’y voici donc ? – Point du tout - M’y voilà ?
- Vous n’en approchez point. La chétive pécore
S’enfla si bien quelle creva

La fontaine Fable

RECITATION : Le Bourgeron.

Comme un diable au fond de sa boite


Le bourgeron s’est tenu caché. . .
Mais dans sa prison trop étroite
Il baille et voudrait respirer.
Il entend des chants, des bruits d’ailes,
Il a soif de grand jour et d’air,
Il voudrait savoir les nouvelles,
Il fait craquer son corset vert.
Puis d’un geste brusque il déchire
Son habit étroit et trop court,
« Enfin, se dit-il, je respire,
Je vis, je suis libre.
- Bonjour ! »
PAUL GERARDY

RECITATION : Pluie d’été


Une petite pluie
Si fine, si fine,
Danse en riant sur les toits gris.
Le ciel st gris, très loin, très bas.
La pluie chantonne à travers les arbres,
Les feuilles luisent,
Les gens s’enfuient sur le chemin
Et la pluie rit. . .

ALBERT FLERY
RECITATION : Le vent

1- Ouvrez, les gens, ouvrez la porte,


Je frappe au seuil et à l’auvent,
Ouvrez, les gens, je suis le vent,
Qui s’habille de feuilles mortes.

2- Entrez, monsieur, entrez le vent


Voici pour vous la cheminée
Et sa riche badigeonnée
Entrez chez nous, monsieur le vent.

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