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Robert NZENGWA/
Landry DJOPKOP
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INTRODUCTION
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CHAPITRE 1 : RAPPELS SUR LE CALCUL MATRICIEL
Et sa dérivée
Cependant, ce système peut être exprimé de manière plus synthétique sous forme matricielle
en posant que le vecteur
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Peut-être relié au vecteur
Dans ce cas {v} et {b} sont des vecteurs « colonne » à 4 lignes alors que la matrice [ R] est une
matrice dite carrée à 4 lignes et 4 colonnes. De manière générale, une matrice peut être
caractérisée par un ensemble de nombres ordonnés et regroupés en n lignes et m colonnes.
On aura alors une matrice de dimensions n x m :
𝑎𝑖𝑗 caractérisant le terme des ième ligne et jème colonne de la matrice [A]. Si n = 1 ou m = 1, la
matrice sera associée suivant le cas, soit à un vecteur ligne, soit à un vecteur colonne qui
sont généralement notés { }. De plus et spécifiquement pour les matrices dites carrées (n =
m), les termes 𝑎𝑖𝑖 seront appelés termes diagonaux et formeront la diagonale de la matrice.
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1.2 – Opération de base
1.2.1. Addition
Dans le cas d’une différence des matrices [A] et [B] , on posera de la même façon :
1.2.2. Produit
Exemple :
■ Produit de 2 matrices
Soit deux matrices [A] et [ B] de dimensions respectives n x m et m x l, la matrice [ C], produit
des matrices [A] et [ B], de dimensions n x l, sera obtenue en posant que les termes 𝑐𝑖𝑗 sont
égaux à :
Cependant et pour que ce produit soit possible, il est important de noter que de colonnes de
la matrice [A] doit être égal au nombre de lignes de la matrice [B].
Exemple : Soit les matrices
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■ Produit de 3 matrices
1.2.3. Transposée
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Soit la matrice A de dimensions n x m, la matrice B de dimensions m x n transposée de
A (notée AT) sera obtenue en posant pour chacun des termes de B que bij aji.
Pratiquement, ce calcul revient à échanger les lignes et les colonnes de la matrice A.
■ Calcul du déterminant
– 2 dimensions :
– 3 dimensions :
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■ Calcul de la comatrice et la matrice inverse
La comatrice
i de A , notée Com A , correspond à la matrice des cofacteurs de A . Le
cofacteur du terme i, j de la matrice A est obtenu en multipliant par 1
j
le déterminant
de la sous-matrice issue de la suppression des lignes i et colonne j.
– 1 dimension :
– 2 dimensions :
– 3 dimensions :
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CHAPITRE 2 : RAPPELS SUR LES PRINCIPES DE LA MECANIQUE
est appelée contrainte normale alors que les deux autres, notées respectivement
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Et sont dites de cisaillement
En répétant l’opération pour les plans xz (𝑓⃗2 ) et xy (𝑓⃗3 ) deux contraintes normales et quatre
de cisaillement viennent s’ajouter aux trois précédentes, soit 𝜎𝑦𝑦 , 𝜏𝑦𝑥 , 𝜏𝑦𝑧 pour le premier
𝜎𝑧𝑧 , 𝜏𝑧𝑥 , 𝜏𝑧𝑦 pour le second. Finalement les vecteurs contrainte ont pour expressions :
La convention de signes la plus souvent retenue dans les logiciels éléments finis est d’associer
une contrainte normale positive à une traction.
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Figure 2.1.1.c Equilibre de volume
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Figure 2.2.a Courbes contrainte-déplacement
Le plan de Mohr est une représentation plane de l’état de contrainte dans des axes
liés à la facette. L’axe des abscisses (σ′) représente la contrainte normale exercée sur la
facette a lorsque l’axe des ordonnées (τ′) représente la contrainte de cisaillement. Chacun des
états de rupture d’un sol, caractérisé par un couple τ′r et σ′r, peut être représenté par un
point sur le plan de Mohr. La figure 2.2.b montre les points atteints à la rupture pour trois
contraintes normales σ′ différentes. On remarque que les points sont à peu près alignés
suivant une droite. Cette droite représente l’ensemble des états de rupture. Elle sépare le
plan de Mohr en deux domaines :
•le domaine sous cette droite représente l’ensemble des états de contrainte que
peut« supporter » le sol,
•le domaine au-dessus de la droite représente l’ensemble des états de contrainte qui
ne peuvent pas être atteints avec le sol considéré (il y a rupture avant de pouvoir les
atteindre)
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Figure 2.2.b –Représentation des états de rupture caractérisés à la boîte de Casagrande
dans le plande Mohr.
On appelle la droite représentant l’ensemble des états de rupture le Critère de Mohr-
Coulomb. Ce critère est défini par l’équation : τ′=σ′.tanφ′+c′.
•φ′ est appelé l’angle de frottement, il représente la pente de la droite et s’exprime
en degré. L’angle de frottement traduit le lien entre la contrainte normale appliquée et la
résistance au cisaillement.
•c′ est appelée la cohésion et a la dimension d’une contrainte. Elle correspond à la
résistance au cisaillement pour une contrainte normale nulle. La cohésion traduit un « effet
de colle »que l’on observe dans des argiles ou des sables partiellement saturés, elle est nulle
pour un sable sec ou saturé et les argiles normalement consolidées. Ainsi, si l’on connaît les
valeurs des paramètres de résistance mécanique φ′ et c ′d’un sol donné, on peut facilement
savoir si un état de contrainte défini par σ′ et τ′ provoquera la rupture, ou non, de ce sol. La
boîte de cisaillement direct est simple et rapide à mettre en œuvre, cependant elle ne permet
pas un contrôle correct des conditions de drainage du sol, ainsi qu’une maîtrise précise de
l’état de contrainte (il y a une concentration de contraintes aux extrémités de la
boîte).L’appareil triaxial d’écrit ci-après permet d’éviter ces inconvénients.
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Figure 2.3.b Contraintes s’appliquant sur une facette d’orientationα.
On se rend donc compte qu’en imposant uniquement des contraintes
normalesσ1etσ3àla frontière d’un échantillon de sol (parallélépipédique par exemple), il se
développe au sein de l’échantillon, sur des facettes d’orientation quelconqueα, des
contraintes de cisaillement τ qui vont conduire le matériau à la rupture.
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CHAPITRE 3 : PRINCIPES VARIATIONNELS ET APPROXIMATION PAR ELEMENTS
FINIS
Nous introduisons dans ce chapitre la notion de problème aux limites elliptique. Même
en se limitant aux problèmes scalaires, i.e. dont l’inconnue est une fonction à valeurs
scalaires, cette classe de problèmes intervient dans un grand nombre de situations physiques
en sciences de l’ingénieur comme le montreront les quelques exemples que nous
considèrerons. La résolution numérique standard de ces problèmes est basée sur l’utilisation
d’une méthode d’éléments finis. Cette méthode est basée sur une formulation variationnelle
de ces problèmes et apparaît alors comme une méthode de Galerkin particulière. Nous nous
concentrerons sur cet aspect dans ce chapitre.
La forme générale des problèmes aux limites elliptiques est la suivante: il s’agit de
déterminer une fonction inconnue u sur le domaine où est posé le problème aux limites
elliptique, qui satisfait les conditions suivantes.
—Une équation aux dérivées partielles ;
—Des conditions aux limites sur la frontière du domaine.
Nous prendrons ici pour décrire les différentes situations qui peuvent se présenter en
pratique :
∫ (𝑑𝑖𝑣 𝜎 + 𝑓) 𝑑Ω = 0
Ω
⇒ ∫ 𝑑𝑖𝑣 𝜎 𝑑Ω + ∫ 𝑓 𝑑Ω = 0
Ω Ω
⇒ ∫ 𝑑𝑖𝑣 [𝜎𝑣] 𝑑Ω − ∫ 𝜎: ∇𝑣 𝑑Ω + ∫ 𝑓 𝑑Ω = 0
Ω Ω Ω
⇒ ∫ 𝑑𝑖𝑣 [𝜎𝑣] 𝑑Ω − ∫ 𝜎: ∇𝑣 𝑑Ω + ∫ 𝑓 𝑑Ω = 0
Ω Ω Ω
⇒ ∫[𝜎𝑣]𝑛 𝑑S − ∫ 𝐶(𝐸)𝜀(𝑢): ∇𝑣 𝑑Ω + ∫ 𝑓 𝑑Ω = 0
Γ Ω Ω
⇒ ∫ 𝐶(𝐸)𝜀(𝑢): ∇𝑣 𝑑Ω = ∫ 𝑓 𝑑Ω + ∫𝑝 𝑣 𝑑S
Ω Ω Γ
⇒ ∫ 𝐶(𝐸)𝜀(𝑢): 𝜀(𝑣) 𝑑Ω = ∫ 𝑓 𝑑Ω + ∫𝑝 𝑣 𝑑S
Ω Ω Γ
⇒ 𝑎(𝑢, 𝑣) = 𝐿(𝑣)
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( ) est un élément fini si l'ensemble est unisolvant c’est-à-
dire s'il existe fonctions de l'espace
linéairement indépendantes, telles que :
𝑈 = ∑ 𝑈𝑖 𝑁𝑖 = [𝑁][𝑈𝑖 ]
𝑖=1
Avec 𝑈𝑖 sont les inconnues nodales et 𝑁𝑖 les fonctions de formes associées aux nœuds
La formulation variationnelle devient donc :
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∫ 𝐵 𝑡 𝐻𝐵𝑈𝑉𝑑𝐸𝑒 = ∫ 𝐵 𝑡 𝐻𝐵𝑈𝑖 𝑁𝑖 𝑉𝑖 𝑁𝑗 𝑑𝐸𝑒 = ∫ 𝑓𝑉𝑖 𝑁𝑗 𝑑𝐸𝑒 + ∫ 𝑝𝑉𝑖 𝑁𝑗 𝑑𝑠
𝐸𝑒 𝐸𝑒 𝐸𝑒 𝜕𝐸𝑒
La matrice de rigidité est donc : 𝐾𝑒 = ∫𝐸 𝐵 𝑡 𝐻𝐵𝑈𝑖 𝑁𝑖 𝑉𝑖 𝑁𝑗 𝑑𝐸𝑒
𝑒
Le traitement des conditions aux limites se fera à l’aide d’un multiplicateur de Lagrange
𝑢1
𝑢2
𝑢3
𝑢4
𝑣1
𝑣2
𝑣3
𝑣4
𝑢 𝑁1 𝑁2 𝑁3 𝑁4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
𝑤1
{𝑣} = [ 0 0 0 0 𝑁1 𝑁2 𝑁3 𝑁4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0] 𝑤
2
𝑤 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑃1 𝑃2 𝑃3 𝑃4 𝑃5 𝑃6 𝑃7 𝑃8 𝑃9 𝑃10 𝑤
3
𝑤4
𝑤5
𝑤6
𝑤7
𝑤8
𝑤9
{𝑤10 }
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3.2.1. Organigramme général de résolution
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Soit un élément à deux nœuds
On en déduit :
Avec :
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3.2.2. Exercice (élément barre)
Définition
L’élément barre possédant un seul degré de liberté en repère local et deux dans le
repère global, il est nécessaire, pour envisager ce changement de base, d’exprimer [Ke] sous
la forme d’une matrice de dimensions 4 x 4. Pour ce faire on ajoute à la matrice précédente
deux lignes et deux colonnes de zéros associés à des 𝑣𝑖 et 𝑣𝑗 fictifs.
On a alors :
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On retrouve alors la forme générique de la matrice de rigidité [Ke] en repère global :
Soit la structure suivante formée de cinq éléments barres et quatre nœuds. Le chargement se
décompose en 2 charges horizontale et verticale, respectivement PX et PY appliquées toutes
deux au nœud 4. Les conditions d’appui à prendre en compte sont des appuis rotulés aux
nœuds 1 et 3. On désire déterminer les déplacements, les réactions et les efforts dans cette
structure.
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Solution
Les éléments 1, 2 et 5
Les éléments 3 et 4
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Figure 3.2.d: connectivité élémentaire et repères locaux.
L’élément 2 : nœuds 2 → 3, 𝜃 = 0°
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Élément 4 : nœuds 3 → 4, 𝜃 = – 135°
système [K ].{Q } = {F }
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Ce qui donne après simplification :
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Figure 3.2.e: déformée (logiciel Effel).
Calcul des réactions aux appuis
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D’où
D’où
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CHAPITRE 4 : TYPOLOGIE D’ELEMENTS FINIS EN GEOTECHNIQUE
En pratique, les logiciels de calcul par éléments finis sont devenus des outils pour
l'ingénieur, au même titre que les méthodes de calcul traditionnelles de la mécanique des
sols. L'utilisation d'un code de calcul a été rendue très facile par le développement de pré- et
de post-processeurs conviviaux et simples d'emploi. Les mailleurs automatiques offrent des
possibilités très intéressantes, mais la construction du maillage d'éléments finis dépend
encore pour beaucoup des choix de l'ingénieur. Cette étape est fondamentale dans la mise
au point du modèle d'éléments finis, et il n'est pas toujours évident de savoir jusqu'à quel
point il faut aller dans la discrétisation et le raffinement.
L'objectif de ce chapitre consiste à regrouper des conseils et des recommandations pratiques
pour la construction des maillages de massifs dans le domaine de la géotechnique.
4.1. Description des principaux éléments de massif
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4.1.2. Éléments de massif tridimensionnels
Le tétraèdre à quatre nœuds (pyramide à base triangulaire), comparable au triangle à
trois nœuds en déformation plane, est l'élément tridimensionnel par excellence. Les fonctions
d'interpolation sont linéaires sur l'élément et, par conséquent, les contraintes et les
déformations y sont constantes.
Les autres éléments tridimensionnels usuels sont constitués par des pentaèdres ou
prismes (à six, quinze ou dix-huit nœuds) et des hexaèdres (à huit, vingt ou vingt-sept nœuds)
(fig. 2). Les fonctions d'interpolation sont trilinéaires pour l'élément hexaédrique à huit
nœuds, trilinéaires en base incomplète pour l'élément pentaédrique à six nœuds,
quadratiques en base complète pour les éléments tétraédriques à dix nœuds et hexaédriques
à vingt-sept nœuds, quadratiques en base incomplète pour l'élément hexaédrique à vingt
nœuds.
Les performances relatives de ces éléments sont assez proches de leur homologue
bidimensionnel. Ainsi, l'élément hexaédrique à vingt nœuds est l'élément le plus utilisé
actuellement dans les maillages tridimensionnels, comme l'élément quadrangulaire à huit
nœuds pour les problèmes bidimensionnels (plan et symétrie de révolution). Cet élément,
associé à une intégration réduite (à 2x2x 2 points de Gauss) pour le calcul des gradients,
conduit à de bons résultats.
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4.1.3. Quelques éléments de massif particuliers
Les éléments de massif sont donc des éléments généraux qui imposent notamment
des limites finies à la géométrie du milieu modélisé. Ils ne sont pas forcément adaptés au
traitement de certains problèmes de fondations ou d'interactions sol-structures (statique ou
dynamique) pour lesquels il peut être important d'imposer des conditions aux limites à l'infini.
Des éléments particuliers sont alors proposés pour prendre en compte les variations des
inconnues jusqu'à l'infini (par exemple, champ de déplacements nul à l'infini). Ces éléments
particuliers sont appelés éléments infinis et possèdent une longueur infinie dans une ou
plusieurs directions. D'autres éléments particuliers sont utilisés pour traiter les problèmes
suivants :
>- pour les problèmes de fissuration : des éléments finis sont transformés pour tenir compte
de la singularité des déplacements en fond de fissure. Un de ces éléments est construit à
partir d'un élément quadrangulaire à huit nœuds en confondant les trois nœuds d'un côté en
un nœud unique. L'élément apparaît alors sous la forme d'un triangle. Cette technique fournit
un champ singulier en fond de fissure (fig. 5b) ;
>- pour les problèmes d'écoulement dans un milieu indéformable avec recherche de la
position de la surface libre : des éléments finis spécifiques sont conçus pour être traversés
par la surface libre. La surface de l'élément est alors partagée en deux zones : une zone avec
perméabilité en dessous de la surface libre et une zone à perméabilité nulle, ou très faible,
au-dessus de la surface libre (fig. 5c).
Afin d'optimiser la taille d'un problème, il peut être intéressant de mélanger dans un même
maillage des éléments ayant des degrés d'interpolation différents : par exemple, des éléments
triangulaires à trois nœuds (pour une région située relativement loin de la zone sollicitée) et
des éléments quadrangulaires à huit nœuds. Ce type d'assemblage nécessite des éléments de
transition qui assurent une compatibilité entre les interpolations (fig. 5d). De tels éléments
sont assez peu employés pour la résolution des problèmes bidimensionnels. En revanche,
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pour les problèmes tridimensionnels, ils permettent de réduire notablement le nombre
d'inconnues.
4.1.4. Maillage et singularités
La grande majorité des modèles d'ouvrages de génie civil présentent des singularités
dues aux angles vifs, aux variations d'épaisseur des structures, aux cavités, aux renforcements
et autres types d'inclusion, aux conditions aux limites et aux changements de caractéristiques
mécaniques (hétérogénéité des matériaux, non-linéarité de comportement des matériaux).
a) Recommandations générales
L'analyse par éléments finis nécessite la réalisation d'un maillage et la prise en compte de
conditions aux limites du domaine étudié : déplacements, contraintes, pressions interstitielles
ou températures imposés. Ces conditions peuvent se trouver à une distance « finie » (liaison
ou substratum rigide, obstacle empêchant un déplace- ment) ou « infinie » (déplacement nul
à l'infini, état de contraintes imposé). Le plus souvent, les maillages sont construits
uniquement avec des éléments finis ; ceci est possible car les effets d'un chargement statique
décroissent rapidement avec la distance du point (ou de la zone) d'application. Des études
paramétriques permettent alors de déterminer l'étendue minimale du milieu à modéliser
pour que l'effet des chargements ne soit pas perturbé par ces conditions aux limites. Ce type
de conseils n'est évidemment plus valable si un obstacle quelconque existe à proximité de
l'ouvrage.
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b) Maillages d'éléments finis pour les fondations
Modèles d'éléments finis pour les fondations
Les modèles de fondations superficielles peuvent être divisés en trois catégories :
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Figure 4.1.a : Maillages de fondations superficielles.
(a) Dimensions conseillées pour le maillage d’une fondation isolée en
déformation plane ou axisymétrique
(b) Maillage axisymétrique utilisé pour retrouver la solution de Boussinesq
dans le cas d’une force appliquée au centre du massif (693 nœuds et 210
quadrilatères à 8 nœuds)
(c) Maillage tridimensionnel pour le calcul d’un bâtiment et de son massif de
fondation (6469 nœuds et 6897 éléments volumiques linéaires, poutres et
coques)
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Le maillage d'une fondation superficielle isolée, placée dans un massif de sol homogène semi-
infini, doit être réalisé en tenant compte des recommandations suivantes :
>- les limites latérales du maillage (condition u = 0) doivent être fixées à environ 10 fois la
largeur B de la fondation et la limite horizontale inférieure (condition v = 0 ou u = v = 0) à au
moins 6 fois B sous la base de la fondation, pour que les conditions aux limites n'aient pas
d'influence sur le comportement de la fondation (fig. 4.1.a.(a)) ;
>- le maillage du massif de sol doit être relativement resserré dans les zones où de forts
gradients risquent d'apparaître, c'est-à-dire au voisinage des interfaces entre la fondation et
le sol, et dans les régions situées à une distance inférieure à 2 fois B autour de la base de la
fondation ;
>- le rapport de forme (rapport de la plus grande dimension d'un élément fini à la plus petite)
devrait être limité à 5 pour les éléments proches de la fondation (i.e. situés dans le domaine
B x L x B pour un modèle tridimensionnel, où L est la longueur de la fondation, et B x B pour
le cas bidimensionnel) ; la largeur B (selon la direction horizontale) du premier élément de sol
directement adjacent à la fondation doit être au moins telle que B = 0,1B (à la rigueur B =
0,2B), pour décrire de manière satisfaisante les variations de la contrainte de cisaillement aux
bords de la fondation ;
>- lorsque la stratigraphie du sol, la géométrie de la fondation et celle de la structure, les
charges et les diverses conditions de liaison possèdent des symétries remarquables, il faut en
profiter pour simplifier le maillage ;
>- l'étude pour des charges inclinée >- l'étude pour des charges inclinées ou verticales
excentrées exige un maillage complet contrairement aux charges verticales centrées, car une
charge inclinée ne présente aucune symétrie particulière. De plus, cette inclinaison peut
entraîner l'apparition de zones en traction dans le sol, d'où la nécessité de prendre en compte
des éléments d'interface. La base de la fondation peut alors se décoller du massif de sol sur
une certaine longueur.
La (fig. 4.1.a.(b)) présente un exemple de maillage qui permet de retrouver à moins de 1% les
valeurs de la solution analytique de Boussinesq en déformation plane (fondation filante) ou
en déformation axisymétrique (fondation circulaire) (Mestat, 1994) et la (fig. 4.1.a.(c)), le
maillage tridimensionnel d'un bâtiment et du sol de fondation (Humbert et Mestat, 1995).
Note : Un maillage grossier conduit généralement à une réponse charge-tassement trop raide
et à une estimation de la charge limite trop élevée par rapport à la solution exacte ou par
rapport aux résultats fournis par un maillage raffiné.
Exemple 2: Cas d'un pieu isolé dans un massif de sol
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Figure 4.1.b : Maillages de fondations profondes.
(a) Dimensions conseillées pour le maillage d’un pieu cylindrique isolé
(symétrie de révolution)
(b) Maillage axisymétrique (1706 nœuds et 522 quadrilatères à 8 nœuds et 22
éléments d’interface à nœuds)
(c) Maillage axisymétrique avec zone de transition sous la pointe du pieu
(1109 nœuds 395 quadrilatères à 8 nœuds, 12 triangles à 6 nœuds, 18
éléments d’interface à 6 nœuds)
Modèles de pieu en déformation axisymétrique Le maillage d'un pieu isolé, placé dans un
massif de sol homogène semi-infini, doit être réalisé en tenant compte des recommandations
suivantes :
>- les limites verticales du maillage (condition u = 0) doivent être fixées à au moins 2 fois la
longueur L du pieu et la limite horizontale inférieure (condition v = 0 ou u = v = 0) à au moins
2 fois la longueur L au-dessous de la pointe (3 L depuis la surface), pour que les conditions aux
limites en déplacements n'aient pas d'influence sur le comportement du pieu (fig. 4.1.b.(a));
>- les interfaces entre le pieu et le sol (fût et pointe) sont représentées par des éléments finis
d'interface compatibles avec les éléments de massif utilisés pour décrire le sol ;
>- le maillage d'un pieu isolé doit être relativement resserré au voisinage des interfaces, c'est-
à-dire à la pointe et le long du fût, où de forts gradients risquent d'apparaître ;
>- un même raffinement devrait exister sous la pointe dans la direction verticale vers le
substratum ou la condition limite inférieure ;
>- le rapport de forme (rapport de la plus petite dimension d'un élément à la plus grande)
des éléments proches du pieu devrait être limité à 1/5 ;
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>- la largeur B (selon la direction horizontale) du premier élément directement adjacent au
pieu doit être au moins telle que B = 0,1d, où d est le diamètre du pieu.
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au sein du groupe), elles sont encore fréquemment utilisées car elles conduisent à des
modèles numériques moins importants en termes de nombres de nœuds et d'éléments.
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CHAPITRE 4 : QUELQUES METHODES DE RESOLUTION NUMERIQUES
Annexe 1.1 : METHODE DE DECOMPOSITION DES DOMAINES
Les méthodes de décomposition de domaine consiste à remplacer la résolution d’une
EDP posée sur un domaine potentiellement gros et compliqué par une succession de résolutions
de la même EDP sur des sous-domaines de Ω, notés Ω𝑖 , supposément plus simples, plus petits,
etc. ...Cette méthode détaillée se trouve en annexe.
𝒅𝒊𝒗(𝝈) − 𝒇 = 𝟎 𝒅𝒂𝒏𝒔 Ω
{ 𝝈 = 𝑨𝓔 𝒅𝒂𝒏𝒔 Ω
𝑪𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒂𝒖𝒙 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝝏Ω
Problème global
Evidemment, ceci ne peut se faire tout à fait aisément et il s’agit de procéder à des résolutions
itératives sur les sous-domaines, choisies de telle sorte que la solution exacte du problème
complet soit obtenue à convergence.
Historiquement ces méthodes ont été introduites pour démontrer d’un point de vue théorique
l’existence de solutions au problème de Dirichlet sur des domaines plus complexes que ceux
pour lesquels un calcul explicite est possible (disque, carré, ...).
Aujourd’hui, ces méthodes sont plutôt utilisées à des fins numériques (ou bien sur le problème
continu avant discrétisation, ou bien directement sur le problème discrétisé, voire même
directement sur la matrice du problème) afin d’accélérer la résolution numérique des
problèmes, ou même de permettre un calcul parallèle des solutions
Dans le cadre de ce travail nous avons décomposé chaque plot de notre barrage de prise en
plusieurs éléments comme l’indique la figure ci-dessous
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La mise en œuvre de cette méthode consiste à définir pour chaque sous domaine une
matrice de rigidité globale notée 𝐾 (𝑠) , une matrice de condition aux limites notée 𝐶𝐴𝐿(𝑠) , une
matrice booléenne d’assemblage pour l’équilibre d’interface notée 𝐿(𝑠) une matrice booléenne
pour la compatibilité d’interface notée 𝐵 (𝑠) pour le sous domaine 𝑠
En décomposant notre domaine en 𝑠 sous domaines nous obtenons donc les équations
suivantes :
Equation d’équilibre statique : 𝐾 (𝑠) 𝑈 (𝑠) = 𝑓 (𝑠) + 𝑔(𝑠) avec 𝑓 (𝑠) : forces extérieures
agissant sur le sous domaine s et 𝑔(𝑠) , forces de cohésions s’exerçant sur le sous
domaine s
𝑇
Equation d’équilibre d’interface : ∑𝑁
𝑠=1 𝐿
(𝑠)
𝑔(𝑠) = 0
𝑪𝑨𝑳(𝟏) ⋯ 𝟎
𝑪𝑨𝑳 = [ ⋮ ⋱ ⋮ ]
𝟎 ⋯ 𝑪𝑨𝑳(𝒔)
Dans le cadre de ce travail nous utiliserons la méthode duale qui consiste à utiliser un
multiplicateur de Lagrange sur chacune des contraintes soit donc : 𝑔 = −𝐵 𝑇 𝝀𝑩 nous les
noterons respectivement 𝝀𝑪𝑨𝑳 , 𝝀𝑩 les multiplicateurs de Lagrange sur les conditions aux
limites, et la compatibilité d’interface. Le système obtenu et résolu par la méthode du gradient
conjugué est donc :
𝐴𝑋 = 𝐹 ;
𝑲 𝑩𝑻 𝑪𝑨𝑳𝑻 𝑈 𝑓
𝐴=[ 𝑩 𝟎 𝟎 ]; 𝑋 = [ 𝝀𝑩 ] ; 𝐹 = [𝟎 ]
𝑪𝑨𝑳 𝟎 𝟎 𝝀𝑪𝑨𝑳 𝟎
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Annexe 1.2 : METHODE DE STOCKAGE MATRICIEL ET DE RESOLUTION DU PROBLEME
Une des tâches fondamentales du numéricien consiste à résoudre, à l’aide d’un ordinateur, des
systèmes linéaires de la forme 𝑨𝒙 = 𝒃 où 𝑥 est l’inconnue et b un vecteur réel ou complexe.
Souvent, il arrive que la matrice A soit creuse, c’est à dire qu’elle contient beaucoup de zéros.
Par opposition, une matrice possédant peu de zéros est dite pleine.
Pour des raisons d’efficacité il faudra trouver des algorithmes permettant d’éviter au maximum
le stockage des zéros afin d’économiser la mémoire et les temps de calcul.
La méthode la plus économique pour stocker une matrice creuse consiste à mettre ses valeurs
dans un tableau de réels notée 𝒂𝒕𝒂𝒃(𝒌)𝟏 ≤ 𝒌 ≤ 𝑵 où 𝑁 est le nombre de valeurs non nulles
de𝐴. Les termes diagonaux de A seront toujours supposés non nuls.
Bien qu’économique en mémoire, ce stockage (dit stockage morse) est peu adapté à la
résolution directe des systèmes linéaires.
Nous allons présenter ici, une méthode de résolution itérative des systèmes linéaires
permettant d’obtenir une grande vitesse de calcul. Il s’agit non seulement d’une des techniques
les plus utiles pour résoudre de grands systèmes linéaires, mais elle peut même être adaptée de
telle manière à ce qu’elle résolve des problèmes d’optimisation non-linéaires.
Ces deux variantes, reposant sur la même idée de base, sont respectivement appelées méthodes
du gradient conjugué linéaire et non-linéaire.
La méthode présentée ci-dessous est celle trouvée dans les années 50 par 𝐻𝑒𝑠𝑡𝑒𝑛𝑠 et 𝑆𝑡𝑖𝑒𝑓𝑒𝑙,
elle se base sur la recherche de directions successives permettant d’atteindre la solution exacte
d’un système linéaire de matrice symétrique et définie positive et représente une alternative à
l’algorithme d’élimination de Gauss.
Elle est même souvent préférée à cette dernière lorsque les systèmes d’équations sont grands.
Nous allons aussi présenter l’effet d’amélioration provoqué par le pré conditionnement du
système linéaire ainsi qu’un grand nombre d’autres propriétés intéressantes de cette méthode.
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En effet c’est une méthode qui résoud deux problèmes équivalents possédant la même solution
unique. Ces problèmes sont le système d’équations linéaires 𝑨𝒙 = 𝒃 et le problème de
𝟏
minimisation suivant : 𝝓(𝒙) = 𝒙𝒕 𝑨𝒙 − 𝒃𝒕 𝒙
𝟐
Dans ces deux problèmes, 𝑨 est une matrice 𝒏 × 𝒏, symétrique et définie positive. Pour la
bonne compréhension de la suite, notons encore que le gradient de 𝝓 est égal au résidu du
système linéaire ∇𝝓 = 𝑨𝒙 − 𝒃 = 𝒓(𝒙)
Une des multiples propriétés intéressantes de la méthode du gradient conjugué est la création
économique d’une suite de vecteurs (𝑃𝑘 ) 𝑘∈ℕ de 𝑛 vecteurs A-conjuguées, avec A une matrice
symétrique définie positive.
L’ensemble de ces vecteurs non-nuls de ℝ𝑛 {𝑷𝒐 , 𝑷𝟏 , … , 𝑷𝒏−𝟏 } est dit A-conjuguée si 𝑷𝑻𝒊 𝑨𝑷𝒋 =
𝟎 pour tout 𝒊 ≠ 𝒋 et forme une base de ℝ𝑛
La méthode du gradient conjugué est une méthode de directions conjuguées qui possède la
propriété particulière de n’utiliser que le vecteur 𝑷𝒌−𝟏 et le résidu 𝒓𝒌 pour générer le vecteur
𝑷𝒌 de l’ensemble des vecteurs A-conjugués.
On a donc à faire avec un algorithme très bon marché en termes d’utilisation de la mémoire.
Dans la méthode du gradient conjugué, les directions 𝑃𝑘 sont choisies telles qu’elles sont des
combinaisons linéaires entre la direction de la plus grande pente : −∇𝝓(𝒙𝒌 ) = −𝒓𝒌 et la
direction de 𝑷𝒌−𝟏
𝑷𝒌 = −𝒓𝒌 + 𝜷𝒌 𝑷𝒌−𝟏
Où 𝜷𝒌 est choisi tel que l’A-conjugaison entre 𝑷𝒌 et 𝑷𝒌−𝟏 soit vérifiée. Après multiplication
par (𝑷𝒌−𝟏 )𝑻 𝑨 , on obtient
𝒓𝑻𝒌 𝑨 𝑷𝒌−𝟏
𝜷𝒌 =
𝑷𝒌−𝟏 𝑻 𝑨 𝑷𝒌−𝟏
On choisit la direction de la plus grande pente au point initial 𝑥0 comme la première direction
de recherche, 𝑃0 .
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Posons 𝑟0 ← 𝐴𝑥0 − 𝑏 , 𝑃0 ← −𝑟0 , 𝑘 ← 0;
Tant que 𝑟𝑘 ≠ 0
𝑟𝑘𝑇 𝑃𝑘
𝛼𝑘 ← −
𝑃𝑘𝑇 𝐴 𝑃𝑘
𝑥𝑘+1 ← 𝑥𝑘 + 𝛼𝑘 𝑃𝑘
𝑟𝑘+1 ← 𝐴𝑥𝑘+1 − 𝑏
𝑇
𝑟𝑘+1 𝐴 𝑃𝑘
𝛽𝑘+1 ←
𝑃𝑘 𝑇 𝐴 𝑃𝑘
𝑘 ←𝑘+1
Fin Tant que
III.3 LE PRECONDITIONNEMENT
Une autre idée serait de choisir 𝐶 tel que les valeurs propres de (𝐶 −𝟏 )𝑻 𝑨 (𝐶 −𝟏 ) sont regroupées
en un petit nombre 𝑟 de groupes. Ainsi on trouve une bonne approximation après seulement 𝑟
itérations.
L’Algorithme ci-dessous nous n’est rien d’autre qu’une application de l’Algorithme précédent
par rapport à 𝑥̂. Ensuite, il transforme toutes les équations pour les exprimer par rapport à𝑥.
On remarque que cet Algorithme n’utilise pas explicitement𝐶, mais plutôt la matrice = 𝑪𝑻 𝑪 ,
qui est symétrique et définie positive par construction.
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𝑥0 Fixé et M le pré conditionneur de 𝐴𝑖 ;
Posons 𝑃0 ← −𝑟0 , 𝑘 ← 0;
Tant que 𝑟𝑘 ≠ 0
𝑟𝑘𝑇 𝑃𝑘
𝛼𝑘 ← −
𝑃𝑘𝑇 𝐴 𝑃𝑘
𝑥𝑘+1 ← 𝑥𝑘 + 𝛼𝑘 𝑃𝑘
𝑟𝑘+1 ← 𝑟𝑘 + 𝛼𝑘 𝐴𝑃𝑘
𝑀𝑦𝑘+1 ← 𝑟𝑘+1
𝑇
𝑟𝑘+1 𝑦𝑘+1
𝛽𝑘+1 ← 𝑇
𝑟𝑘 𝑟𝑘
𝑘 ←𝑘+1
Fin Tant que
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
[1] M. Cazenave, Méthode des éléments finis: approche pratique en mécanique des
structures, Ef, p. 288, 2010,
[2] A. Bendali , Méthode des éléments finis Toulouse -2013
[3] L. Djopkop , S. Boum, Projet de fin d’étude à l’ex-FGI/ENSPD, 2016
[4] P. Mestat, Maillages d’éléments finis pour les ouvrages de géotechnique Conseils et
recommandations, Bull. des Lab. des Ponts Chaussees, vol. 0, no. 212, pp. 39–64, 1997.
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