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ATS 2021-2022 Résumé de mathématiques élémentaires

Résumé de mathématiques
élémentaires
1 Calculs algébriques

Soit a, b, c et d des nombres réels quelconques (éventuellement non nuls quand ils interviennent au dénominateur)
et m, n des entiers relatifs.

− (a + b) = −a − b (a + b) .c = a.c + b.c (a.b) .c = a. (b.c) = a.b.c

a c
= ⇐⇒ a.d = b.c
b d

−a a a −a a ac a
= − = = =
−b b b b −b bc b

a c ad + bc a c ac c ac
+ = . = a =
b d bd b d bd d d

a a
b ad a ac b = a
c = bc Cas particuliers :
b
=
b c bc
d c

n m
am .an = am+n ; (am ) = amn ; am .bm = (a.b)

 n
 a m am 1 1 am
= m ; = n = a−n ; = am−n
b b a a an

(a + b)2 = a2 + 2a.b + b2 (a − b)2 = a2 − 2a.b + b2 (a − b).(a + b) = a2 − b2

Remarque. Toutes les égalités précédentes doivent pouvoir être utiliseés dans les deux sens. Par exemple, on
a ac ac a
peut avoir à dire que = autant que = . Etc.
b bc bc b

Lycée Louis Rascol Albi 1 Pierre López


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2 Valeur absolue

a. Définition a désigne un nombre réel quelconque. La valeur absoule d’un nombre est sa « distance »à 0. Il
en résulte que si a > 0, alors |a| = a, et si a 6 0, alors |a| = −a.

Fonction « valeur absolue » : x 7→ | x |

Rq. |a − b| correspond à la distance entre a et b.

b. Propriétés Soit a et b des nombres réels quelconques (éventuellement non nuls quand ils interviennent au
dénominateur) et m un entier relatif.

a |a| m
1. | − a| = |a| 2. |a.b| = |a|.|b| 3. = 4. |am | = |a|
b |b|

5. | |a| − |b| | 6 |a + b| 6 |a| + |b| donc | |a| − |b| | 6 |a − b| 6 |a| + |b|

c. Équations et inéquations a désigne un nombre réel positif ou nul.

|x| = a équivaut à x = −a ou x = a |x| 6 a équivaut à −a 6 x 6 a

|x| > a équivaut à x 6 −a ou x > a

Remarque. Si a est négatif, l’équation |x| = a et l’inéquation |x| 6 a n’ont pas de solution, alors que l’inéqua-
tion |x| > a est vérifiée par tous les nombres réels (l’ensemble des solutions est R).

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3 Racine carrée


Fonction « racine carrée » : x 7→ x
Fonction « carrée » : x 7→ x2


a. Définition Si a est un nombre réel positif ou nul, a désigne le nombre réel positif ou nul dont le carré est
égal à a. √ 
 a=b a = b2
⇐⇒
a > 0 b > 0

√ √ 2
Conséquences. Pour tout nombre réel x, x2 = |x| . Pour tout nombre réel x positif ou nul, x =x.

b. Propriétés a et b désignent des nombres réels positifs, et m un entier relatif non nul.
√ √
√ √ √ √ m
r
a a
1. a.b = a. b 2. = √ 3. am = a
b b

c Équations Pour résoudre dans R, l’équation ax2 + bx + c = 0 avec a, b et c réels, avec a 6= 0 :


1. on calcule le discriminant ∆ = b2 − 4ac.
√ √
−b + ∆ −b − ∆
2. si ∆ > 0, l’équation a deux solutions et , éventuellement égales si ∆ = 0.
2a 2a
3. si ∆ < 0, l’équation n’a pas de solution.

d. Inéquations Pour étudier sur R le signe de ax2 + bx + c avec a, b et c réels, avec a 6= 0 :


1. On calcule le discriminant ∆ = b2 − 4ac.
2. Si ∆ > 0, on détermine les racines x1 et x2 ; on suppose que x1 < x2 ; alors ax2 + bx + c est du signe de a
pour x ∈ ]−∞; x1 [ ∪ ]x2 ; +∞[ (« extérieur des racines »), et du signe de −a pour x ∈ ]x1 ; x2 [ (« intérieur
des racines »).
3. Si ∆ = 0, on détermine la racine x1 ; alors ax2 + bx + c est du signe de a pour x ∈ R \ {x1 },
4. Si ∆ < 0, ax2 + bx + c est du signe de a quel que soit x ∈ R.

Cas particuliers importants. a désigne un nombre réel positif ou nul.


√ √  √ √ 
1. x2 6 a équivaut à − a 6 x 6 a (équivaut à x ∈ − a; a ).
√ √ √  √
2. x2 > a équivaut à x 6 − a ou x > a (équivaut à x ∈ −∞; − a ∪ a; +∞ ).
 

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4 Fonctions exponentielles et logarithme

a. Représentations graphiques

Fonction « exponentielle » : x 7→ exp(x) = ex Fonction « logarithme népérien » : x 7→ ln(x)

b. Relations fonctionnelles

1. Pour tout couple de nombres réels (x, y), et tout nombre entier relatif p :

exp(x) ex
exp(x + y) = exp(x).exp(y) ou ex+y = ex .ey ; exp(x − y) = ou ex−y = ;
exp(y) ey

p p
exp(px) = (exp(x)) ou epx = (ex )

2. Pour tout x ∈ ]0; +∞[ et tout y ∈ ]0; +∞[, et tout nombre entier relatif p :
 
x
ln(x.y) = ln(x) + ln(y) ln = ln(x) − ln(y) ln(xp ) = p.ln(x)
y

c. Limites usuelles

1. lim ln (x) = +∞ lim ln (x) = −∞ ; 2. lim ex = +∞ lim ex = 0


x→+∞ x→0 x→+∞ x→−∞

Remarque. Il faut savoir « lire »ces limites sur les représentations graphiques ci-desssus.

3. Pour n et p entiers positifs,


p p
(ex ) (ln(x)) p p
lim = +∞ lim =0 lim xn . (ex ) = 0 lim xn . (ln(x)) = 0
x→+∞ xn x→+∞ xn x→−∞ x→0

Remarque. Lorsque n ou p sont des entiers négatifs, le « bon sens » permet de conclure ...

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5 Géométrie élémentaire

a. Dans l’espace muni d’un repère orthonormé


 
xN − xM
−−→  
1. Si M et N ont pour coordonnées respectives (xM , yM , zM ) et (xN , yN ), M N a pour   yN − yM  coor-

zN − zM
p
2 2
données et la distance M N est égale à (xN − xM ) + (yN − yM ) + (zN − zM ) . 2

2. S’ils sont non nuls, le produit scalaire des vecteurs →


−u et →

v est →

u .→

v = k→−
u k k→

v k cos (→

u,→
−v ).
   
0
x x

−   → −  0
3. Si u y  et v y  →
− →− 0 0 0
 alors u . v = xx + yy + zz .
  
z z0
Dans le plan, les résultats précédents s’adaptent en « supprimant » la troisième coordonnée (cote).

b. Dans le plan muni d’un repère orthonormé

! de la forme ax + by + c = 0 ; un vecteur directeur de la droite (d) est


1. Une droite (d) a une équation ! le
−b a
vecteur de coordonnées . Un vecteur normal à la droite (d) est le vecteur de coordonnées .
a b
2. Si une droite est non parallèle à l’axe des ordonnées, elle admet une et!une seule équation de la forme
1
y = px+q où p est le coefficient directeur (un vecteur directeur est →

u ) et q est l’ordonnée à l’origine.
p

En pratique, pour déterminer le coefficient directeur p on prend deux points A et B quelconques sur la droite,
yA − yB
on en détermine les coordonnées : (xA , yA ) et (xB , yB ) ; alors p = .
xA − xB

c. Dans l’espace muni d’un repère orthonormé

Un plan (P )   équation de la forme ax + by + cz + d = 0, un vecteur normal au plan (P ) est le vecteur de


a une
a
 
coordonnées  b 

.
c

d. Trigonométrie dans le triangle rectangle

AB
cos(a) = ( « côté adjacent sur hypothénuse »)
AC

BC
sin(a) = ( « côté opposé sur hypothénuse »)
AC

BC
tan(a) = ( « côté opposé sur côté adjacent »)
AB

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6 Nombres complexes
a. Définition Un nombre complexe est de la forme
z = a + ib où a et b sont des nombres réels, et i est un
nombre « imaginaire »tel que i2 = −1.

A tout nombre complexe z = a + ib on associe le point


M du plan de coordonnées (a; b). On dit que le point
M est d’affixe z.

Un nombre complexe non nul z a un module, noté |z|,


égal à la distance OM et un argument, noté arg(z),
−−→
égal à l’angle (orienté) →

u , OM .

Si θ est l’argument du nombre complexe z et ρ son module alors z = ρ (cosθ + i sinθ) = ρ.eiθ .

Toutes les règles opératoires énoncées (voir ci-dessous) pour l’exponentielle « réelle » sont applicables à l’expo-
nentielle « complexe ».

b. Propriétés z et z 0 désignent des nombres complexes quelconques (éventuellement non nuls s’ils interviennent
au dénominateur d’un quotient).

1. |z.z 0 | = |z|.|z 0 | arg (zz 0 ) = arg(z) + arg(z 0 ) (mod.2π)

z |z| z
2. 0
= 0 arg = arg(z) − arg(z 0 ) (mod.2π)
z |z | z0

Cas particuliers.
si a est un réel positif, |a| = a et arg(a) = 0 (mod.2π)
si a est un réel négatif, |a| = −a et arg(a) = π (mod.2π)
π
si b est un réel positif, |ib| = b et arg(ib) = (mod.2π)
2
π
si b est un réel positif, |ib| = −b et arg(ib) = − (mod.2π).
2

3. | |z| − |z 0 | | 6 |z + z 0 | 6 |z| + |z 0 |

Remarque. On remarquera que pour la somme de nombres complexes, on n’a pas d’égalité, tant pour le module
que pour l’argument.

Lycée Louis Rascol Albi 6 Pierre López


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7 Calcul différentiel et intégral

a. Dérivées et primitives

1. Tableau pour les fonctions de base (sans les intervalles de validité)


Z Z
f (x) ou g(x) dx f 0 (x) ou g(x) f (x) ou g(x) dx f 0 (x) ou g(x)

1 −1
xp (p ∈ N∗ ) p.xp−1
x x2
√ 1 1
x √ ln |x|
2 x x

ex ex sin(x) cos(x)

1
cos(x) −sin(x) tan(x) = 1 + tan2 (x)
cos2 (x)

Remarque. Il faut savoir lire ces tableaux dans les deux sens. Par exemple, il faut savoir que la dérivée de la
√ 1 1
fonction x 7→ x est la fonction x 7→ √ , mais aussi qu’une primitive de x 7→ √ est la fonction la fonction
√ 2 x x
x 7→ 2 x.

2. Opérations
u et v sont des fonctions dérivables sur un intervalle I.
(u + v)0 = u0 + v 0 (k.u)0 = k.u0 (où k est une constante) (u.v)0 = u0 .v + u.v 0
 0
1 −v 0  u 0 u0 .v − u.v 0
Lorsque v ne s’annule pas sur I : = 2 =
v v v v2

3. Composition
0 0 0
u est une fonction dérivable sur un intervalle I : (eu ) = u0 .eu (sin(u)) = u0 .cos(u) (cos(u)) = −u0 .sin(u)

0 u0
De plus, si u ne s’annule pas sur I : (up )0 = p.up−1 .u0 (où p est un entier relatif non nul) (ln |u|) =
u
Remarque. Il faut savoir lire « à l’envers » tous ces résultats en termes de primitives ... bis !

b. Dérivée et tangente

Si f est dérivable en a alors, dans le plan muni d’un repère, la représentation graphique de la fonction f admet
une tangente en a d’équation : y = f (a) + f 0 (a).(x − a) .

c. Calcul intégral
Soit f une fonction continue sur l’intervalle fermé borné [a; b]. Si F est une primitive de f sur [a; b], alors :
Z b
b
f (t)dt = [F (t)]a = F (b) − F (a) .
a

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8 Équations différentielles linéaires homogènes à coefficients constants

a. Premier ordre.
Les solutions de l’équation différentielle y 0 + a.y = 0 , où a est une constante, sont les fonctions définies sur
R par y(x) = Ce−a.x où C est une constante arbitraire.

b. Deuxième ordre.
1. Les solutions de l’équation différentielle y 00 + a2 .y = 0 , où a est une constante réelle non nulle, sont les
fonctions définies sur R par y(x) = k1 .cos(a.x) + k2 .sin(a.x) où k1 et k2 sont deux constantes réelles arbitraires.

2. Les solutions de l’équation différentielle y 00 − a2 .y = 0 , où a est une constante réelle non nulle, sont les
fonctions définies sur R par y(x) = k1 .ea.x + k2 .e−a.x où k1 et k2 sont deux constantes réelles arbitraires.

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