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Résumé de mathématiques
élémentaires
1 Calculs algébriques
Soit a, b, c et d des nombres réels quelconques (éventuellement non nuls quand ils interviennent au dénominateur)
et m, n des entiers relatifs.
a c
= ⇐⇒ a.d = b.c
b d
−a a a −a a ac a
= − = = =
−b b b b −b bc b
a c ad + bc a c ac c ac
+ = . = a =
b d bd b d bd d d
a a
b ad a ac b = a
c = bc Cas particuliers :
b
=
b c bc
d c
n m
am .an = am+n ; (am ) = amn ; am .bm = (a.b)
n
a m am 1 1 am
= m ; = n = a−n ; = am−n
b b a a an
Remarque. Toutes les égalités précédentes doivent pouvoir être utiliseés dans les deux sens. Par exemple, on
a ac ac a
peut avoir à dire que = autant que = . Etc.
b bc bc b
2 Valeur absolue
a. Définition a désigne un nombre réel quelconque. La valeur absoule d’un nombre est sa « distance »à 0. Il
en résulte que si a > 0, alors |a| = a, et si a 6 0, alors |a| = −a.
b. Propriétés Soit a et b des nombres réels quelconques (éventuellement non nuls quand ils interviennent au
dénominateur) et m un entier relatif.
a |a| m
1. | − a| = |a| 2. |a.b| = |a|.|b| 3. = 4. |am | = |a|
b |b|
Remarque. Si a est négatif, l’équation |x| = a et l’inéquation |x| 6 a n’ont pas de solution, alors que l’inéqua-
tion |x| > a est vérifiée par tous les nombres réels (l’ensemble des solutions est R).
3 Racine carrée
√
Fonction « racine carrée » : x 7→ x
Fonction « carrée » : x 7→ x2
√
a. Définition Si a est un nombre réel positif ou nul, a désigne le nombre réel positif ou nul dont le carré est
égal à a. √
a=b a = b2
⇐⇒
a > 0 b > 0
√ √ 2
Conséquences. Pour tout nombre réel x, x2 = |x| . Pour tout nombre réel x positif ou nul, x =x.
b. Propriétés a et b désignent des nombres réels positifs, et m un entier relatif non nul.
√ √
√ √ √ √ m
r
a a
1. a.b = a. b 2. = √ 3. am = a
b b
a. Représentations graphiques
b. Relations fonctionnelles
1. Pour tout couple de nombres réels (x, y), et tout nombre entier relatif p :
exp(x) ex
exp(x + y) = exp(x).exp(y) ou ex+y = ex .ey ; exp(x − y) = ou ex−y = ;
exp(y) ey
p p
exp(px) = (exp(x)) ou epx = (ex )
2. Pour tout x ∈ ]0; +∞[ et tout y ∈ ]0; +∞[, et tout nombre entier relatif p :
x
ln(x.y) = ln(x) + ln(y) ln = ln(x) − ln(y) ln(xp ) = p.ln(x)
y
c. Limites usuelles
Remarque. Il faut savoir « lire »ces limites sur les représentations graphiques ci-desssus.
Remarque. Lorsque n ou p sont des entiers négatifs, le « bon sens » permet de conclure ...
5 Géométrie élémentaire
En pratique, pour déterminer le coefficient directeur p on prend deux points A et B quelconques sur la droite,
yA − yB
on en détermine les coordonnées : (xA , yA ) et (xB , yB ) ; alors p = .
xA − xB
AB
cos(a) = ( « côté adjacent sur hypothénuse »)
AC
BC
sin(a) = ( « côté opposé sur hypothénuse »)
AC
BC
tan(a) = ( « côté opposé sur côté adjacent »)
AB
6 Nombres complexes
a. Définition Un nombre complexe est de la forme
z = a + ib où a et b sont des nombres réels, et i est un
nombre « imaginaire »tel que i2 = −1.
Si θ est l’argument du nombre complexe z et ρ son module alors z = ρ (cosθ + i sinθ) = ρ.eiθ .
Toutes les règles opératoires énoncées (voir ci-dessous) pour l’exponentielle « réelle » sont applicables à l’expo-
nentielle « complexe ».
b. Propriétés z et z 0 désignent des nombres complexes quelconques (éventuellement non nuls s’ils interviennent
au dénominateur d’un quotient).
z |z| z
2. 0
= 0 arg = arg(z) − arg(z 0 ) (mod.2π)
z |z | z0
Cas particuliers.
si a est un réel positif, |a| = a et arg(a) = 0 (mod.2π)
si a est un réel négatif, |a| = −a et arg(a) = π (mod.2π)
π
si b est un réel positif, |ib| = b et arg(ib) = (mod.2π)
2
π
si b est un réel positif, |ib| = −b et arg(ib) = − (mod.2π).
2
3. | |z| − |z 0 | | 6 |z + z 0 | 6 |z| + |z 0 |
Remarque. On remarquera que pour la somme de nombres complexes, on n’a pas d’égalité, tant pour le module
que pour l’argument.
a. Dérivées et primitives
1 −1
xp (p ∈ N∗ ) p.xp−1
x x2
√ 1 1
x √ ln |x|
2 x x
ex ex sin(x) cos(x)
1
cos(x) −sin(x) tan(x) = 1 + tan2 (x)
cos2 (x)
Remarque. Il faut savoir lire ces tableaux dans les deux sens. Par exemple, il faut savoir que la dérivée de la
√ 1 1
fonction x 7→ x est la fonction x 7→ √ , mais aussi qu’une primitive de x 7→ √ est la fonction la fonction
√ 2 x x
x 7→ 2 x.
2. Opérations
u et v sont des fonctions dérivables sur un intervalle I.
(u + v)0 = u0 + v 0 (k.u)0 = k.u0 (où k est une constante) (u.v)0 = u0 .v + u.v 0
0
1 −v 0 u 0 u0 .v − u.v 0
Lorsque v ne s’annule pas sur I : = 2 =
v v v v2
3. Composition
0 0 0
u est une fonction dérivable sur un intervalle I : (eu ) = u0 .eu (sin(u)) = u0 .cos(u) (cos(u)) = −u0 .sin(u)
0 u0
De plus, si u ne s’annule pas sur I : (up )0 = p.up−1 .u0 (où p est un entier relatif non nul) (ln |u|) =
u
Remarque. Il faut savoir lire « à l’envers » tous ces résultats en termes de primitives ... bis !
b. Dérivée et tangente
Si f est dérivable en a alors, dans le plan muni d’un repère, la représentation graphique de la fonction f admet
une tangente en a d’équation : y = f (a) + f 0 (a).(x − a) .
c. Calcul intégral
Soit f une fonction continue sur l’intervalle fermé borné [a; b]. Si F est une primitive de f sur [a; b], alors :
Z b
b
f (t)dt = [F (t)]a = F (b) − F (a) .
a
a. Premier ordre.
Les solutions de l’équation différentielle y 0 + a.y = 0 , où a est une constante, sont les fonctions définies sur
R par y(x) = Ce−a.x où C est une constante arbitraire.
b. Deuxième ordre.
1. Les solutions de l’équation différentielle y 00 + a2 .y = 0 , où a est une constante réelle non nulle, sont les
fonctions définies sur R par y(x) = k1 .cos(a.x) + k2 .sin(a.x) où k1 et k2 sont deux constantes réelles arbitraires.
2. Les solutions de l’équation différentielle y 00 − a2 .y = 0 , où a est une constante réelle non nulle, sont les
fonctions définies sur R par y(x) = k1 .ea.x + k2 .e−a.x où k1 et k2 sont deux constantes réelles arbitraires.