Irrig Simp Blé Mais Pois - Compressed

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IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS - Institut du végétal - avril 2006

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Sommaire
Page
1 - IRRINOV®, les principes de la méthode 4

La méthode IRRINOV® Rhône-Alpes 5
Les 3 étapes du pilotage avec IRRINOV® Rhône-Alpes 7
Mode d'emploi de la station IRRINOV® 8
La station et le choix de son emplacement 8
La préparation du boîtier de lecture manuelle ou du boîtier enregistreur et des sondes 9
La mise en place de la station de mesure 12
La lecture des sondes 14
La lecture du pluviomètre et la représentativité des sondes 16
La dépose du matériel 17
2 - Les sols concernés 18

Les quatre grands types de sols référencés 20
3 - Pilotage de l’irrigation du maïs 22

Maïs grain : 3 stades à connaître 23
Règles de décision en Argiles et Limons profonds 25
Règles de décision en Limons sableux et Sables limoneux non caillouteux 28
Règles de décision en sols de Graviers profonds et Varennes légères non caillouteuses 31
Règles de décision en Terrains blancs sains, Limons caillouteux et Varennes lourdes profondes 34
Règles de décision en Sables profonds, Graviers moyens et Terrains blancs battants 37
Règles de décision en Graviers superficiels et Varennes peu profondes 40
4 - Pilotage de l’irrigation du pois 43

Les stades à reconnaître 44
Règles de décision en Argiles, Limons et Sables limoneux profonds 45
Règles de décision en Graviers profonds, bonnes Varennes, Limons sains 47
Règles de décision en Graviers moyens, Sables profonds, Terrains blancs 49
Règles de décision en Graviers superficiels, Varennes peu profondes 51
5 - Pilotage de l’irrigation du blé tendre et du blé dur 53

Adapter l’itinéraire technique 54
Stades à connaître pour IRRINOV® 55
Règles de décision en Argiles, Limons et Sables limoneux profonds 57
Règles de décision en Graviers profonds, bonnes Varennes, Limons sains 59
Règles de décision en Graviers moyens, Sables profonds, Terrains blancs 61
Règles de décision en Graviers superficiels, Varennes peu profondes 63
6 – Aspects matériels 65
Contrôle de la dose d’irrigation 66
Réglage des canons enrouleurs en situation ventée 68
Annexe – Carnet terrain
3 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Laméthode
IRRINOV®
Rhône-Alpes
permet :
de piloter l’ensemble des

parcelles du tour d’eau sans
pénaliser la dernière,
d’optimiser l’utilisation de
l’eau d’irrigation en mettant à
contribution le plus possible
la réserve utile du sol,
de prendre en compte
précisément un stade d’arrêt
basé sur un indicateur plante.

Domaine d’utilisation
La méthode IRRINOV® est utilisable pour les Les volumes par hectare et les débits nécessaires
types de sols présentés dans les pages suivantes. sont indiqués pour chaque espèce.
Elle n’est pas transposable dans l’état à d’autres Toutefois, dans des situations où la restriction est
situations agro climatiques. modérée, la méthode peut être mise en œuvre et
Elle est adaptée aux situations où la capacité contribuer ainsi à une meilleure gestion de
d'irrigation (ressources en eau, matériel et main l’irrigation.
d’œuvre) est confortable et permet de couvrir
les besoins en eau au moins 8 années sur 10.
Besoins nécessaires en volume et en débit
Volumes et débits nécessaires pour couvrir les besoins des cultures 8 années sur 10
faible moyenne bonne très bonne

Réserve utile
< 75 mm 90 à 110 mm 125 mm 150 mm
Classe de sol IRRINOV® 4 3 2 1
Maïs
3
Plaine de Valence et Sud Drôme 4 500 4 000 3 750 3 500 m /ha
5.5 5 5 4.5 mm /jour
3
Plaines de l'Ain, de Lyon, Bièvre 3 500 3 000 2 750 2 500 m /ha
5 5 4.5 4.5 mm /jour
3
Terres Froides, Dombes 3 000 2 500 2 250 2 000 m /ha
4 4 3.5 3.5 mm /jour
3
Loire 2 500 2 000 1 750 1 500 m /ha
3.5 3.5 3 3 mm /jour
Blé tendre et blé dur
3
Plaine de Valence et Sud Drôme 1 100 800 600 500 m /ha
3 2.5 2.5 2 mm /jour
3
Plaines de l'Ain, de Lyon, Bièvre 1 000 750 500 300 m /ha
2.5 2 2 1.5 mm /jour
3
Terres Froides, Dombes 1 000 750 500 300 m /ha
2 2 1.5 1.5 mm /jour
3
Loire 750 600 400 250 m /ha
2 2 1.5 1.5 mm /jour
Pois de printemps
3
Plaine de Valence et Sud Drôme 1 250 1 000 750 500 m /ha
3.5 3 3 2.5 mm /jour
3
Plaines de l'Ain, de Lyon, Bièvre 1 100 850 600 350 m /ha
3 2.5 2.5 2 mm /jour
3
Terres Froides, Dombes 1 100 850 600 350 m /ha
2.5 2.5 2 2 mm /jour
3
Loire 1 000 750 500 300 m /ha
2.5 2.5 2 2 mm /jour
La campagne d’irrigation avec IRRINOV®

En début de campagne : au plus tard fin mars pour le blé et le pois, fin avril pour le maïs :
connaître le site IRRINOV®,
situer votre type de sol.
Avant le stade de déclenchement indiqué pour chaque espèce :
installer la station IRRINOV®.
Pendant la campagne d’irrigation :
repérer les stades clés pour le pilotage,
mesurer les tensions, relever les pluies et les irrigations,
contrôler la dose d’irrigation moyenne délivrée par le matériel,
appliquer les règles de décision en fonction des relevés.

Les 3 étapes du pilotage
avec IRRINOV® Rhône-Alpes
Le déclenchement de l'irrigation L’arrêt de l’irrigation
Le déclenchement s’appuie sur le suivi du Il est décidé en fonction du stade de la culture,

dessèchement du sol, au moyen de sondes des valeurs de tensions de l’eau dans le sol, et
®
tensiométriques Watermark placées à deux des prévisions météorologiques.
profondeurs (30 et 60 cm) chaque fois que
possible, à défaut à 30 cm uniquement pour les
sols caillouteux.
Des contrôles indispensables
Les seuils de tension à partir desquels l’irrigation
doit être déclenchée sont modulés selon : Contrôle de la dose d'irrigation
- le type de sol, effectivement délivrée par le matériel
- le stade de la culture (et son niveau de (partie 6 page 68)
croissance pour le pois),
Comparaison à la dose reçue par la
- la durée du tour d’eau. station IRRINOV
®
La méthode IRRINOV® est basée sur la mesure

La gestion des passages suivants des tensions sur un site de mesure dans une
parcelle.
Pour pouvoir se servir des sondes
Elle est basée sur un rythme d’apport
tensiométriques pour moduler le rythme des
correspondant à une dose et un délai de retour apports au cours de la campagne d’irrigation, il
adaptés faudra vérifier que la dose d'eau reçue au
- au type de sol, voisinage des sondes (pluviomètre) est proche
- au stade, de la dose moyenne délivrée par le matériel
d'irrigation.
- à la région,
et sur une règle d’arrêt momentané en cas de ATTENTION : La dose mesurée par le
pluie. pluviomètre n’indique en aucun cas, la dose
Les tensions sont utilisées pour moduler le rythme moyenne délivrée par le matériel, celle-ci
d’apport, sous réserve que : devant être évaluée selon la procédure décrite
(partie 6 page 68).
- les irrigations précédentes reçues par les
sondes soient proches des doses moyennes
d'irrigation délivrées par le matériel d’irrigation,
- les écarts de tension entre sondes à une
même profondeur soient peu importants.
Le tour d’eau désigne l’ensemble des positions

d’arrosage sur une culture avec le même matériel.
Les seuils de tension conseillés permettent de

bien irriguer toutes les parcelles, y compris la
dernière position du tour d’eau.

Mode d'emploi
de la station IRRINOV®
La station et le choix de son emplacement
La station de mesure Choix de l'emplacement du site de

mesure dans les parcelles du tour d'eau
Elle comprend :
- des sondes tensiométriques permettant de La station de mesure permet de gérer l'irrigation
mesurer la tension en eau du sol, sur un ensemble de parcelles irriguées avec le
- un pluviomètre et son support adapté à même matériel :
l’espèce concernée. - un enrouleur,
- un pivot,
- une rampe d'irrigation,
- un ensemble de positions de couverture
intégrale,
constituant le tour d'eau.
Il faudra implanter cette station :
en début de tour d'eau, sur une position

facilement accessible,
sur le sol dominant de l'ensemble des
parcelles du tour d'eau.
Dans tous les cas, le choix de sols "extrêmes"

risque de limiter l’intérêt de la méthode.
Si vous placez les sondes sur un sol superficiel,
alors que le sol dominant est plutôt profond, vous
allez mettre trop d'eau en sol profond et elle ne
sera pas efficace.
Si vous les placez en sol profond et que vous
avez quelques hectares en sol superficiel, ces
derniers seront sous irrigués.
Le schéma ci contre permet d’illustrer le choix de
l’emplacement du site dans une parcelle
hétérogène.

Choix de l'emplacement du site par rapport au matériel d'irrigation
Canon enrouleur
de 1/4 à 1/3 de l'écartement entre deux positions, et au moins à 60 m de la bordure.
Couverture intégrale : le risque d’hétérogénéité de répartition plus importante avec ce système rend le
positionnement des sondes plus délicat :
- entre deux lignes d’arroseurs d’une position de nuit impérativement : les sondes recevront ainsi la
dose d’irrigation moyenne,
- à un tiers de la diagonale entre deux arroseurs.
Pivot et rampe sur enrouleur et rampe autonome
- entre deux arroseurs de la travée centrale, en évitant les bordures de parcelle,

- à au moins 20 m de l'angle non arrosé si le pivot ne fait pas le tour complet.

Dernière préparation avant la pose
Un capuchon doit chapeauter obligatoirement
le haut du tube PVC pour éviter que de l'eau ne
pénètre : fixer ce capuchon avec de l’adhésif.
Les sondes doivent être saturées en eau avant
d'être posées. S’il s'écoule quelques jours entre le
test des sondes et l'installation au champ :
conserver les sondes au sec pendant ces
quelques jours et les saturer à nouveau la nuit
avant l'installation.
Photo ©ARVALIS - Institut du végétal
La mise en place de la station IRRINOV®
La station de mesure IRRINOV® Pose des sondes
Elle comprend 4 à 6 sondes selon le type de sol Réaliser un pré-trou de la profondeur prévue
choisi, et un pluviomètre. pour la sonde
Placer les sondes dans une zone où le Sols sans cailloux : avec la tarière-vrille
peuplement est correct. Eviter les trous ! proposée.
Eviter les passages de roues. Éviter de "saturer" la tarière : ne pas l'enfoncer de
Regrouper les sondes dans une même zone : plus de 10 cm à la fois pour ne pas tasser les
- les positionner à 20 cm du rang de maïs, parois du trou. Ne pas peser sur le manche, la
- les placer dans les inter rangs pour le blé et le simple rotation suffit.
pois. Pour la remonter : continuer à tourner dans le
Disposer les sondes en arc de cercle par rapport même sens que la descente.
au piquet supportant les fils des sondes. Sols caillouteux : avec une barre à mine que
vous pouvez réaliser vous-même, en la meulant
pour lui donner un diamètre de 22 mm sur 8 cm
Installer tôt les sondes dans un sol frais de hauteur.
Au dessus, le diamètre a peu d’importance (> 25
Maïs mm).
Si vous ne binez pas le maïs et si vous Souder deux poignées qui serviront à la tourner
n'incorporez pas d'engrais dans le sol après la pour la remonter.
levée, installez vos sondes dès le stade 5 feuilles Repérer les profondeurs 30 et 60 cm avec un
visibles. adhésif de couleur sur la tarière ou un trait de scie
Dans le cas contraire, installez vos sondes à métaux sur la barre à mine.
immédiatement après le dernier passage d'outil
qui travaille le sol.
Pois
Le plus tôt possible après la levée, au plus tard à
6-7 feuilles (mi avril).
Blé
Avant le stade épi à 1 cm, soit le plus tôt possible
après mi mars.

Un bon contact sol-sonde est impératif
Respecter la structure du sol.

Ne pas créer de milieu artificiel autour de la
sonde : ne pas verser de boue dans le trou. Le sol
en place foré au diamètre exact est préférable,
d’où l’intérêt d’utiliser la tarière-vrille ou la barre à
mine suivant les cas.
Praliner la sonde avec de la boue.
Descendre lentement la sonde sans jamais
forcer.
On doit sentir la sonde serrer et talonner au fond,
même si elle est quelques cm au dessus ou en
dessous de la profondeur visée.
Refermer le sol autour du tube.
Les sondes sont équipées de 3 m de fil ce qui
permet de les lire à distance, sans piétiner autour.
Installation du piquet de lecture ou du boîtier

enregistreur
Photos ©ARVALIS - Institut du végétal
Relier les fils de chaque sonde à un piquet
planté dans le sol en les classant du haut en bas
par profondeur : 30a, 30b…
Plan d’un pied télescopique pour pluviomètre
Relier tous les fils des sondes sur un piquet
maïs
facilite la lecture et évite de piétiner la culture
autour des sondes Le pluviomètre devra être placé sur un pied
télescopique permettant de le maintenir au-
En cas de lecture automatique avec le Monitor,
dessus de la végétation en le rehaussant au fur et
enfoncer de 60 cm dans le sol un solide jalon en
à mesure de la croissance du maïs.
bois mesurant 100 cm, en guise de pied.
Le boîtier sera fixé sur ce pied en position
horizontale (via une tablette), ou en position
verticale.
Installer le pluviomètre à proximité des sondes
…de manière à ce que sa lecture soit possible

sans piétiner le sol autour des sondes.
Pour le maïs, veiller en cours de campagne à ce
que le pluviomètre soit toujours au-dessus de la
végétation :
Le mieux est disposer le pluviomètre sur un pied
télescopique à réaliser vous même en suivant le
schéma ci contre.
Casser quelques panicules si nécessaire.

La lecture des sondes
Fréquence de lecture Sondes : noter les valeurs sur le carnet
terrain
La lecture peut débuter deux jours après
l'installation des sondes. Noter donne l'avantage de :
A noter qu’il est possible d’installer sans délai les - pouvoir suivre l'évolution des mesures et donc
sondes dans du maïs au sortir d’une parcelle de de prévoir une date probable de déclenchement
blé ou de pois. de l'irrigation quelques jours avant,
Les premières lectures pourront se faire 2 jours - conserver l'information pour réaliser un bilan
après la pose. de l'irrigation après la campagne.
Fréquence de lecture avant la première irrigation :
une fois par semaine, puis tous les 2-3 jours dès Pour chacune des profondeurs, repérer la 2ème
que les conditions climatiques deviennent sèches, valeur de tension atteinte par les sondes, en
de préférence toujours au même moment de la commençant par la plus élevée.
journée. C'est elle qui sera retenue pour décider (cf.
exemple).
En cours de campagne d'irrigation, les tensions
seront utilisées pour confirmer ou pas la reprise Reporter ces valeurs sur un graphique pourra être
d'un tour d'eau, à deux conditions : utile pour visualiser la montée en tension ou lors
que les doses des irrigations précédentes du bilan de campagne.
reçues par les sondes soient proches des doses
d'irrigation moyennes délivrées par le matériel
(voir partie 6, page 68), Exemple
qu’il n'y ait pas plus de 30 cbar d'écart entre les 3 sondes à 30 cm 3 sondes à 60 cm
différentes sondes d'une même profondeur. Sonde n° 1 2 3 4 5 6
10/07 36 40 30 25 20 19
36 : 2ème Valeur atteinte 20 : 2ème Valeur atteinte
Lecture des sondes : Tension à 30 cm en cbar = Tension à 60 cm en cbar =
comment procéder ? 36 x 1,0 = 36 cbar 20 x 1,0= 20 cbar
Afficher la température du sol sur le 36 cbar à 30 cm, 20 cbar à 60 cm sont les tensions en cbar,
boîtier : ces températures dépendent de la qui seront retenues pour décider en fonction des seuils.
région et de la période ; elles sont données * multiplier la valeur lue par le coefficient correcteur pour
dans le carnet terrain. obtenir la tension en cbar : 1 est le coefficient le plus courant
- pour vérifier le réglage de température, pour les sondes.
presser et tenir TEMP,
- pour changer le réglage de température, Le coefficient correcteur est propre à chaque lot de sonde :
presser et tenir TEMP, et presser et tenir - 1,5 pour les sondes 2002
READ. Relâcher quand la valeur souhaitée - 1,7 pour les sondes 2003
est atteinte. - 1 pour les sondes 2004 et 2005
Lire les sondes : cliquer sur READ, sans Réaliser au minimum les mesures de tension
tenir suivantes :
Avant chaque irrigation pour confirmer ou
Gamme de mesure pas le début d'un nouveau tour d'eau,
0 à 10 centibars : sol saturé en eau, 24 h à 36 h après chaque irrigation pour
10 à 20 centibars : sol ressuyé connaître l'efficacité de celle-ci (éviter les
20 à 140 centibars : réserve en partie mesures à moins de 24 h, peu stables),
consommée (gamme dans laquelle se Après des pluies significatives pour
trouve le seuil de déclenchement du tour connaître leur efficacité.
d'eau),
140 à 199 centibars : sol sec

Les sols
concernés
Sont décrits ci-après les

principaux sols concernés par
l’irrigation en Rhône-Alpes.
Ils sont répartis en quatre

classes en fonction de leur
profondeur et de leur réserve
utile.
En cas de doute sur leur

détermination précise,
prendre la valeur de réserve
utile la plus faible et
reconsidérer son choix après
une première année de test.

Principaux sols concernés par l’irrigation en Rhône-Alpes
(Source, CR RA, Optim’Eau 2000)
Les enracinements et hypothèses de Réserve Utile

Classe du Profondeur d'enracinement
guide (cm) Réserve utile (mm)
IRRINOV® Blé Maïs Blé Maïs Pois
Graviers et Diluviums Profonds 2 120 85 140 110 100
Moyens 3 65 60 110 70 70
Superficiels 4 40 40 70 50 50
Sols sableux Sables 3 80 80 110 100 90
(mollasse) Limons sableux peu caillouteux 1 120 100 150 125 110
Limons sableux très caillouteux 2 120 100 125 100 90
Sables limoneux non caillouteux 1 130 100 150 125 110
Sables limoneux caillouteux 3 100 70 100 75 70
Alluvions récentes Limons argileux non caillouteux 1 130 100 200 150 125
(plaines et vallées) Limons argileux caillouteux 2 100 70 125 100 90
Terrains blancs sains 2 120 100 150 120 100
Terrains blancs hydromorphes 3 80 70 125 100 70
Argiles non caillouteuses 1 130 100 200 150 125
Argiles caillouteuses 3 100 70 100 80 70
Varennes Légères non caillouteuses 2 90 70 125 125 90
(Plaine du Forez) Légères caillouteuses 4 60 50 60 60 40
Lourdes profondes 2 80 70 110 100 90
Lourdes superficielles 4 60 40 60 50 40

Les quatre grands types de sols référencés
Graviers et diluviums Exemples :

Graviers de la Plaine de Lyon
Ils sont d’origine glaciaire, de texture à dominante Graviers de la Plaine de l’Ain
sableuse en surface, avec accumulation d’argile en Terres à cailloux de Bièvre
dessous du labour, et concernent principalement 4 Diluviums ou terre à pêchers de la Drôme
zones :
Graviers profonds de la Plaine de Lyon
La Plaine de l’Ain, où ils sont majoritairement
calcaires et de faible profondeur,
La Plaine de Lyon, à tendance plutôt acide, avec un

enracinement qui peut descendre profondément,
La Bièvre, également acide, avec une profondeur de

sol et une réserve utile variables.
La Plaine de Valence, où ils sont souvent très

superficiels et très concernés par l’arboriculture, d’où
le nom de « Terres à pêchers ».
La charge en cailloux est toujours très importante, et

peut limiter la profondeur de pose des sondes
tensiométriques.
Les sols sableux Exemples :

Sables, mollasses de la Drôme et de l’Isère
Les sols en culture sont plutôt profonds et de Chambons légers de la Loire
texture fine. Sables crus du Val de Saône
Ils concernent principalement les départements
de l’Isère et de la Drôme, avec un drainage Sol sableux sur mollasse
généralement correct.
Quand la texture est limono sableuse, la réserve
utile s’améliore, au moins quand la charge en
cailloux est faible.

Les alluvions récentes Exemples :
Alluvions, terrains blancs et bons terrains blancs
D’origine variée, on les trouve en position de de l’Ain ou du Rhône
plateau ou de vallée en toute situation de Rhône- Terres franches, terres douces
Alpes. Chambarans de la Drôme et de l’Isère
Ils peuvent être profonds, plus ou moins chargés Chaninats, fromentaux, béluzes, chambons francs
en cailloux, très battants pour les moins argileux de la Loire
d’entre eux, avec un état calcique variable.
Le taux en cailloux en profondeur comme un Limon sain de Côtière de Dombes
horizon d’accumulation plus argileux peut limiter
l’enracinement et la réserve utile.
Les Varennes Varenne légère de la Plaine du Forez

Localisées dans la Plaine du Forez, elles
présentent la particularité, pour les moins
profondes d’entre elles, d’être séchantes et
hydromorphes, en raison d’une texture sableuse
reposant sur un horizon compacté (mâchefer) qui
limite fortement l’enracinement.
La réserve utile peut être en conséquence très
faible.
Le pH est faible.

Pilotage de l’irrigation
du maïs
Assurer une alimentation

en eau satisfaisante sans
gaspillage.
Faire participer chaque

fois que possible la
réserve du sol aux
besoins en eau de la
culture.
Obtenir un rendement
élevé grâce à une
efficacité maximale de
l’irrigation.

Maïs
Maïs grain : 3 stades à connaître
Stade 10 feuilles
Il constitue le début de la période de sensibilité

au stress hydrique. Avant ce stade, l’irrigation
n’est pas nécessaire, sauf en cas de levée
difficile ou pour favoriser l’absorption de
l’azote.
ème
Ce stade est atteint quand la 10 feuille est
visible sur la moitié des pieds.
Sont comprises dans les 10 feuilles :
- la feuille arrondie à la base,
- les feuilles complètement déployées dont
la ligule est visible,
- les feuilles dans le cornet non
complètement déployées.
Détermination de ce stade
Vers le stade 7 feuilles :

- faire quelques comptages de nombre de
feuilles sur chacun des rangs d’un même
semoir : choisir 10 plantes consécutives sur un
rang représentatif du stade dominant,
- placer un rond de ficelle au-dessus de la 5ème
feuille ligulée y compris la première feuille
arrondie à la base. Les feuilles du bas se
dessèchent en effet rapidement. Cette marque
permettra de compter les feuilles facilement et
sans erreur.
Dès que 8 feuilles sont présentes, effectuer 3

passages à 2 jours d'intervalle pour repérer le
stade qui est atteint quand 50 % des pieds ont
10 feuilles. Voir la feuille de notation dans le carnet
terrain.

Maïs
Stade "floraison femelle"
Ce stade est atteint dès que les soies sont visibles

sur la moitié des pieds.
Détermination de ce stade
Elle sera réalisée sur les 10 pieds consécutifs

précédents.
Dès la sortie des premières soies, prévoir des
comptages tous les deux jours jusqu'à ce que le
stade soit atteint. Voir la feuille de notation dans le
carnet terrain.
Stade "humidité du grain 50 %"
C’est le stade repère intéressant pour décider de

la fin des irrigations.
Il faut se référer aux avertissements irrigation dans
lesquels sont publiées régulièrement les humidités
des principales variétés selon la date de semis et
la date de floraison femelle ou utiliser les
sommes de températures depuis la floraison
femelle ou à défaut depuis le semis.
Tableau : sommes de températures base 6-30
depuis la floraison femelle
Par ailleurs, le fait d’avoir déterminé le stade
pour atteindre le stade "humidité du grain 50 %
floraison femelle vous permettra, si vous avez
accès à un calcul de somme de température en Groupe Degrés-jours Exemples
base 6/30, de repérer aussi le stade « humidité du de précocité base 6/30 de variétés
grain 50 % » (cf. tableau ci-contre). Demi-précoces 540 Gavott
C1 à DK 315
580 Pollen
A retenir : Demi-précoces 550 Baxter
Entre 55 et 45 % d’humidité du grain : C2 à DKc 4475
- Il faut environ 16 degrés-jour (base 6/30) pour 600 Dior
perdre un point d’humidité, Demi-tardives 580 PR 37Y15
à Cisko
- 100 degrés-jour (base 6/30) permettent de
620 LG 2447
perdre 7 points d’humidité, Tardives à très 620 PR 35Y65
- en conditions climatiques normales fin août tardives à Kosha
début septembre, la vitesse de dessiccation du 670 Mitic
grain est en moyenne de 0,8 à 1 point par jour.
C'est pourquoi la détermination précise de la
date de floraison femelle de vos parcelles est
essentielle !
Maïs ensilage :
Conduire comme le maïs grain, en enlevant la dernière irrigation, de façon à ne pas compromettre le
chantier de récolte.

Maïs, sols 1
Règles de décision en Argiles et

Limons profonds
Poser 3 sondes à 30 cm et 3 sondes à 60 cm de profondeur.
Déclenchement du premier tour d’eau

Etre vigilant à partir du stade 10 feuilles, puis déclencher au seuil suivant :
Quand 2 sondes sur 3 ont Tour d'eau Tour d'eau

atteint : de 7 jours de 10 jours
à 30 cm 40 cbar 25 cbar
Les sondes à 60 cm donnent des valeurs comprises entre 25 cbar (7 jours) et 15 cbar (10 jours).
Les seuils ci-dessus sont valables de 10 feuilles à 14 feuilles.
S'ils ne sont pas atteints au stade 14 feuilles, le déclenchement aura lieu plus tard selon les seuils indiqués
dans les tableaux du paragraphe suivant.
Règle de retour des irrigations en absence de pluie

En l'absence de pluie depuis l'irrigation précédente, les tours d'eau se poursuivent selon le rythme d'apport
de base suivant :
Plaine du Forez : 3 mm /jour, soit 20 mm tous les 7 jours,
Terres Froides, Dombes : 3.5 mm /jour, soit 25 mm tous les 7 jours,
Plaines de l’Ain, de Lyon, Bièvre : 4 mm /jour, soit 28 mm tous les 7 jours,
Plaine de Valence et Sud Drôme : 5.5 mm/jour, soit 38 mm tous les 7 jours.
Cependant avant la reprise d'un nouveau tour d'eau, lire les sondes et ne reprendre le tour d'eau que si les
seuils de tension du tableau ci-dessous sont atteints.
ATTENTION : les tensions ne pourront être utilisées que si :

- la dose des irrigations précédentes reçues au niveau des sondes (pluviomètre) est
proche de la dose moyenne délivrée par le matériel,
- les tensions lues à une même profondeur sont proches : moins de 20 cbar d'écart.

Maïs, sols 1
Seuils de tension à atteindre en début de tour d'eau avant un nouveau tour d'eau.
Ces seuils tiennent compte de la durée du tour d'eau : ne pas les anticiper
Tour d'eau de 7 jours
Floraison
Quand 2 sondes sur 3 10 feuilles Humidité du
10 feuilles Floraison femelle femelle + 15
ont atteint : + 25 jours grain 50 %
jours
à 30 cm 40 cbar 60 cbar 65 cbar 70 cbar 80 cbar
Et à 60 cm 25 cbar 40 cbar 50 cbar 60 cbar 70 cbar
Floraison
Quand 2 sondes sur 3 10 feuilles Humidité du
10 feuilles Floraison femelle femelle + 15
ont atteint : + 25 jours grain 50 %
jours
Après l'irrigation
Les tensions des sondes à 30 cm baissent après chaque irrigation, sans toutefois atteindre des valeurs
nulles.
Les tensions à 60 cm marquent moins l’apport d’eau, mais la vitesse de montée est ralentie après un
apport.
Si les tensions à 60 cm prennent systématiquement des valeurs nulles, c’est qu’il y a sur irrigation et risque
de drainage de l’eau hors de portée des racines.
Attention, dans les sols les plus argileux, à ne pas laisser se dessécher les couches profondes du sol (à
ne pas laisser les tensions prendre des valeurs trop élevées), cette situation a toutes chances de ne pouvoir
être récupérée ensuite, sauf épisode durablement pluvieux.
En début de campagne, des valeurs élevées à 30 cm peuvent être constatées, sans que les sondes à 60 cm
ne réagissent : il y a un problème d’enracinement.
Piloter avec les sondes à 30 cm en attendant que les sondes à 60 cm réagissent.
A partir de fin juin, et au plus tard à la floraison femelle, les valeurs des tensions à 60 cm doivent monter
progressivement, signe d’une bonne mise à contribution de l’eau du sol, donc d’une bonne irrigation.
Règle de retour après la première irrigation si pluie

Inférieure à 10 mm : continuer et finir le tour d'eau.
Comprise entre 10 et 40 mm : interrompre le tour d'eau avec un jour d'arrêt pour 5 mm de pluie, puis
reprendre et finir le tour d'eau.
Les sondes placées en début de tour d'eau ayant déjà reçu l'irrigation du tour d'eau en cours ne sont pas
utilisables pour décider quand continuer. Elles seront par contre utiles pour décider de la reprise du tour
d'eau suivant.
Supérieure à 40 mm et les tensions à 30 cm chutent à 0 cbar : interrompre le tour d’eau puis reprendre
les irrigations quand les tensions à 30 et à 60 cm ont atteint les seuils des tableaux précédents.

Maïs, sols 1
Décision de dernière irrigation

La décision d'effectuer un dernier tour d'eau sera prise en fonction :
- du stade du maïs,
- des tensions de l’eau dans le sol,
- des prévisions météorologiques.
Avant de recommencer un tour d'eau :
Repérer le stade 50 % d'humidité du grain au champ selon la méthode exposée en début de chapitre.
Référez-vous aussi aux avertissements irrigation qui proposent des dates d’arrêt en fonction des variétés et
des dates de floraison femelle.
Tant que le stade 50 % d'humidité du grain n'est pas atteint, recommencer un tour d'eau en appliquant
les seuils du tableau précédent.
Dès que le stade 50 % d'humidité du grain est atteint :
Si la tension de l’eau dans le sol est élevée, proche des seuils de déclenchement, avec de bonnes
perspectives de pluie, stop,
Si la tension de l’eau dans le sol est faible, et d’autant plus qu’est annoncé un épisode pluvieux,
stop,
Si la tension de l’eau dans le sol est élevée, proche des seuils de déclenchement, sans perspectives
de pluie, lancer un dernier tour d’eau à dose normale pour alimenter le maïs jusqu’à 45 %
d’humidité du grain.

Maïs, sols 1
Règles de décision en Limons sableux et

Sables limoneux non caillouteux
La méthode ne couvrira bien que les situations où le tour d’eau est de 10

jours maxi, avec le risque alors de ne pas être toujours à l’optimum de
rendement les années très sèches.
Pour les tours d’eau longs, de l’ordre de 15 jours, les sondes donnent
néanmoins des indications utiles pour la conduite de l’irrigation en visualisant
l’utilisation de l’eau par la culture.

Quand 2 sondes sur 3 ont Tour d'eau

atteint : de 7 à 10 jours
à 30 cm 20 cbar
Les sondes à 60 cm donnent des valeurs de 0 à 10 cbar.


de base suivant :
Plaines de l’Ain, de Lyon, Bièvre : 4.5 mm /jour, soit 30 mm tous les 7 jours,


Maïs, sols 1
Tour d'eau de 7 à 10 jours
Quand 2 sondes sur 3 10 feuilles Floraison femelle + Humidité du

10 feuilles Floraison femelle
ont atteint : + 25 jours 15 jours grain 50 %
Et à 60 cm 0 à 10 cbar 30 cbar 40 cbar 50 cbar 70 cbar
Après l'irrigation
nulles.
apport.

Comprise entre 10 et 40 mm : interrompre le tour d'eau avec un jour d'arrêt pour 5 mm de pluie, puis
reprendre et finir le tour d'eau.
d'eau suivant.
Supérieure à 40 mm et les tensions à 30 cm chutent à 0 cbar : interrompre le tour d’eau puis reprendre
les irrigations quand les tensions à 30 et à 60 cm ont atteint les seuils des tableaux précédents.

Maïs, sols 1

stop,

Maïs, sols 2
Règles de décision en sols de

Graviers profonds et Varennes
légères non caillouteuses
Poser trois sondes à 30 cm et 3 sondes à 60 cm de profondeur.

Etre vigilant à partir du stade 10 feuilles puis déclencher selon la durée du tour d'eau aux seuils suivants :
Quand 2 sondes sur Tour d’eau Tour d’eau Tour d’eau

3 ont atteint : de 5 jours de 7 jours de 10 jours
à 30 cm 60 cbar 50 cbar 30 cbar
Les sondes à 60 cm donnent des valeurs comprises entre 0 et 15 cbar.


En l'absence de pluie depuis l'irrigation précédente, les tours d'eau se poursuivent selon un rythme d'apport
de base de :


Maïs, sols 2
Quand 2 sondes sur 3 10 feuilles Floraison Floraison femelle + Humidité du

10 feuilles
ont atteint : + 25 jours femelle 15 jours grain 50 %

10 feuilles

10 feuilles
Et à 60 cm - 10 cbar 20 cbar 30 cbar 40 cbar
Après l'irrigation
Les tensions à 30 cm marquent toujours l’irrigation ou la pluie, jusqu’à prendre des valeurs nulles en cas de
pluies supérieures à 30-40 mm.
Les tensions à 60 cm marquent moins les pluies et les irrigations.
Si les tensions à 60 cm prennent systématiquement des valeurs nulles, c’est que la dose apportée est trop
forte et il y a risque de pertes par drainage.
A partir de fin juin, les valeurs des tensions à 60 cm doivent monter, c'est la garantie d'une bonne
contribution de l'eau du sol donc d'une bonne irrigation.

Maïs, sols 2
Si pluie
Comprise entre 10 et 40 mm : interrompre le tour d'eau avec un jour d'arrêt pour 5 mm de pluie,
puis reprendre et finir le tour d'eau.
d'eau suivant.
Supérieure à 40 mm et les tensions à 30 cm chutent à 0 cbar ou presque (et à 60 cm aussi si pluie
très importante) : interrompre le tour d’eau puis reprendre les irrigations quand les tensions à 30 cm
et à 60 cm ont atteint les seuils des tableaux précédents.

stop,

Maïs, sols 2
Règles de décision en Terrains

blancs sains, Limons caillouteux et
Varennes lourdes profondes
La méthode ne couvrira bien que les situations où le tour d’eau est de 10 jours
maxi, avec le risque alors de ne pas être toujours à l’optimum de rendement
les années très sèches.
Pour les tours d’eau longs, de l’ordre de 15 jours, les sondes donnent
néanmoins des indications utiles pour la conduite de l’irrigation en visualisant
l’utilisation de l’eau par la culture.
Poser trois sondes à 30 cm et 3 sondes à 60 cm de profondeur

Etre vigilant à partir du stade 10 feuilles puis déclencher selon la durée du tour d'eau aux seuils suivants :
Quand 2 sondes sur 3 Tour d’eau Tour d’eau

ont atteint : de 7 jours de 10 jours


En l'absence de pluie depuis l'irrigation précédente, les tours d'eau se poursuivent selon un rythme d'apport
de base de :
Plaine du Forez : 3.5 mm /jour, soit 25 mm tous les 7 jours,
Terres Froides, Dombes : 4 mm /jour, soit 40 mm tous les 10 jours,


Maïs, sols 2

10 feuilles

10 feuilles
Et à 60 cm - 15 cbar 25 cbar 30 cbar 50 cbar
Après l'irrigation
nulles.
apport.

Maïs, sols 2
Si pluie
d'eau suivant.
Supérieure à 40 mm et les tensions à 30 cm chutent à 0 cbar ou presque (et à 60 cm aussi si pluie
très importante) : interrompre le tour d’eau puis reprendre les irrigations quand les tensions à 30 cm
et à 60 cm ont atteint les seuils des tableaux précédents.

stop,

Maïs, sols 3
Règles de décision en Sables profonds,

Graviers moyens et
Terrains blancs battants

Etre vigilant à partir du stade 10 feuilles, puis déclencher aux seuils suivants :
Quand 3 sondes sur 4 Tour d'eau Tour d'eau

ont atteint : de 5 jours de 7 jours

de base suivant :
Terres Froides, Dombes : 4 mm /jour, soit 40 mm tous les 10 jours,


Maïs, sols 3

10 feuilles

10 feuilles
Après l'irrigation
Les tensions des sondes à 30 cm baissent après chaque irrigation et doivent tendre vers 0.
apport.
Si pluie
d'eau suivant.
Supérieure à 40 mm et les tensions à 30 cm et à 60 cm chutent à 0 cbar : interrompre le tour d’eau
puis reprendre les irrigations quand les tensions à 30 cm et à 60 cm ont atteint les seuils des
tableaux précédents.

Maïs, sols 3

stop,

Maïs, sols 4
Règles de décision en Graviers

superficiels et Varennes peu profondes
Poser 4 sondes à 30 cm de profondeur, si possible 3 sondes de contrôle à 60 cm.
Avertissement
Ces sols à faible réserve permettent peu de souplesse en ce qui concerne la dose et la durée du tour d’eau,
qui doit être idéalement de 5 jours.
Si le tour d’eau est de 7 jours, il y a beaucoup moins de souplesse sur les seuils, et le risque que le sol ne
puisse pas contenir la quantité d’eau à apporter.

Tour d'eau Tour d’eau

Quand
de 5 jours de 7 jours
la 2ème valeur sur 4 en
partant de la plus élevée est 30 cbar 10 cbar
au moins de
Si elles ont pu être posées, les sondes à 60 cm donnent des valeurs comprises entre 0 et 10 cbar.

de base suivant :
Plaines de l’Ain : 5 mm /jour, soit 25 mm tous les 5 jours,
Plaine de Valence et Sud Drôme : 6 mm/jour, soit 30 mm tous les 5 jours.


Maïs, sols 4
Floraison
10 feuilles Humidité du
Quand 10 feuilles Floraison femelle femelle + 15
+ 25 jours grain 50 %
jours
la 2ème valeur sur 4 en
partant de la plus élevée 30 cbar 50 cbar 55 cbar 60 cbar 60 cbar
est au moins de
10 feuilles 10 feuilles Floraison femelle Floraison Humidité du

Quand + 25 jours femelle + 15 grain 50 %
jours
ème
la 2 valeur sur 4 en
partant de la plus élevée 10 cbar 40 cbar 45 cbar 50 cbar 50 cbar
est au moins de
Après l'irrigation
Les tensions des sondes à 30 cm baissent après chaque irrigation et doivent tendre vers 0 sauf en cas de
fortes ETP.

Les sondes placées en début de tour d'eau ayant déjà reçu l'irrigation du tour d'eau en cours ne sont
pas utilisables pour décider quand continuer. Elles seront par contre utiles pour décider de la reprise
du tour d'eau suivant.
Supérieure à 30 mm et les tensions à 30 cm chutent à 0 cbar : interrompre le tour d’eau puis
reprendre les irrigations quand les tensions à 30 cm ont atteint les seuils des tableaux précédents.

Maïs, sols 4

stop,
de pluie, lancer un dernier tour d’eau à dose normale puis stop.

du pois
Limiter l’excès de végétation,

tout particulièrement en sols
profonds et moyens.
Moduler le déclenchement
selon l’état de la végétation
au stade début floraison, en
fonction du type de sol.
Assurer un nombre minimum

d’étages pour garantir le
rendement.

Pois de printemps
Les stades à reconnaître
Stade 8-10 feuilles Début floraison

Exemple d’un pois au stade 9 feuilles 50% des tiges ont au moins
une fleur épanouie.
Tige principale à 9 feuilles En pratique c’est 2-3 jours
après l’apparition des
Ramification à 7 feuilles premières fleurs dans le
champ.
Réaliser la mesure avec

le pisimètre en sols
profonds
La hauteur de la végétation
peut conduire à modifier les
seuils de déclenchement,
lorsqu’elle dépasse un certain
niveau.
Ecaille d’où part

une ramification
Remarque : dans le comptage du nombre de feuilles, on ne compte

pas les ramifications.
Surveiller les sondes à partir du stade 8 feuilles

En sols 3 et 4, l’irrigation peut démarrer quelques jours après ce
stade certaines années.
A défaut de pisimètre, vous
pouvez utiliser un mètre.

Pois de printemps, sols 1
Règles de décision en Argiles, Limons

et Sables limoneux profonds
Poser 3 sondes à 30 cm et 3 à 60 cm
Faire la mesure avec le pisimètre à début floraison
Après début
Déclenchement du premier tour d’eau : dose 30 mm floraison
Ces seuils tiennent compte de la durée du tour d’eau : il n’y donc pas lieu de les anticiper.
Ces seuils vont souvent faire retarder le déclenchement par rapport à votre pratique habituelle, il faut savoir
attendre car il y a danger à arroser trop tôt.
Tour d'eau Tour d'eau

Quand 2 sondes sur 3 ont Inférieur ou égal à 6 jours de 7 à 10 jours
atteint : à DF
au seuil* > au seuil*
Et à 30 cm 80 cbar 80 cbar 80 cbar
DF : début floraison
* Seuil pisimètre (ou à défaut, mesure au mètre) :

30 cm de haut (ou 35 cm avec le mètre) pour Athos, Arosa, Arthur, Austin, Beetle, Bilboquet, Calao,
Canyon, Elgin, Javlo, Lexus, Lumina, Panache, Sydney et Tokyo.
40 cm de haut (ou 45 cm avec le mètre) pour Alezan, Eden, Hardy, Livia, Rialto
N.B. : Situations peu fréquentes pouvant se produire :
Sécheresse avant début floraison (moins de 10 mm de 100

pluie de la levée à 10 feuilles et pas de pluie prévue dans les Sondes à
jours suivants) : 30 cm de profondeur
Démarrer alors l’irrigation au seuil de 100 cbar avec les
cbar
sondes à 30 cm de profondeur. 50
Mauvais enracinement du pois en profondeur :

Si à début floraison, les sondes à 60 cm de profondeur Sondes à
60 cm de profondeur
restent inférieures à 10 cbar alors que les sondes à 30 cm de
profondeur montent vite (voir schéma) : 0
Démarrer alors l’irrigation au seuil de 100 cbar avec les 05-mai 10-mai 15-mai 20-mai
sondes à 30 cm de profondeur.

Règles de retour après un apport de 30 mm d’irrigation
Si absence de pluie depuis l’irrigation

précédente : Vous pouvez contrôler votre conduite d’irrigation
si jours chauds : irrigation 7 jours après le avec les sondes à condition que les mesures
passage précédent, soient utilisables.
si jours frais : irrigation 9 jours après le Veillez à ce que les seuils précédents soient
passage précédent. respectés pour reprendre le tour d’eau suivant.
Si pluie :
on décale l’irrigation d’un jour supplémentaire
par 4 mm de pluie.
Si pluie supérieure à 30-40 mm :

les sondes à 30 cm chutent en dessous de 10 cbar, on pourra utiliser les sondes Watermark pour
reprendre l’irrigation.
le seuil est : 2 sondes sur 3 à 60 cm ont dépassé 60 cbar, et 2 sondes sur 3 à 30 cm ont dépassé 80
cbar.
Arrêt de l’irrigation
Au moment d’envisager un tour d’eau après la défloraison des pois : contrôler l’épaisseur des gousses avec
le calibreur.
Dans certaines situations, ceci correspond au début du jaunissement des bordures mal irriguées.
Il faut garantir au moins 3 étages de gousses avant de penser à arrêter l’irrigation.
Dans une zone bien irriguée et représentative de la parcelle :

Prélever 20 gousses sur le sommet de la végétation (dernier étage de gousses).
Ne prendre qu’une gousse par plante.
Cette gousse doit avoir plusieurs graines.
Ne pas prélever les toutes petites gousses dont on sait qu’elles « n’iront pas au bout ».
Passez les gousses dans le calibreur, sans forcer :

Si au moins 10 gousses ne passent pas dans le calibreur arrêt de l’irrigation
Sinon poursuite de l’irrigation
Renouveler ce test lors de la décision à prendre pour le tour d’eau suivant : pour décider de poursuivre
ou d’arrêter.
L’irrigation est inutile quand les pois jaunissent sur l’ensemble de la parcelle, car alors ils sont à maturité
physiologique et le rendement est fait.


profonds, bonnes Varennes,
Limons sains
Faire la mesure avec le pisimètre à début floraison
Après début
Déclenchement du premier tour d’eau : dose 30 mm floraison
Ces seuils vont souvent faire retarder le déclenchement par rapport à votre pratique habituelle, il faut savoir
attendre car il y a danger à arroser trop tôt.

Quand 2 sondes sur 3 ont Inférieur ou égal à 6 jours de 7 à 10 jours
atteint : à DF
au seuil* > au seuil*
Et à 30 cm 80 cbar 80 cbar 80 cbar
* Seuil pisimètre (ou à défaut, mesure au mètre) :

30 cm de haut (ou 35 cm avec le mètre) pour Athos, Arosa, Arthur, Austin, Beetle, Bilboquet, Calao,
Canyon, Elgin, Javlo, Lexus, Lumina, Panache, Sydney et Tokyo.
40 cm de haut (ou 45 cm avec le mètre) pour Alezan, Eden, Hardy, Livia, Rialto
N.B. : Situations peu fréquentes pouvant se

produire :
Sécheresse avant début floraison (moins

de 10 mm de pluie de la levée à 10 feuilles et 100
pas de pluie prévue dans les jours suivants) : Sondes à
Démarrer alors l’irrigation au seuil de 100 cbar 30 cm de profondeur
avec les sondes à 30 cm de profondeur.
cbar
Mauvais enracinement du pois en 50

profondeur :
Si à début floraison, les sondes à 60 cm de Sondes à
profondeur restent inférieures à 10 cbar alors 60 cm de profondeur
que les sondes à 30 cm de profondeur 0
montent vite (voir schéma) : 05-mai 10-mai 15-mai 20-mai
Démarrer alors l’irrigation au seuil de 100 cbar
avec les sondes à 30 cm de profondeur.


si jours frais : irrigation 9 jours après le
Veillez à ce que les seuils précédents soient
passage précédent.
respectés pour reprendre le tour d’eau suivant.
Si pluie :
par 4 mm de pluie.

les sondes à 30 cm chutent en dessous de 10 cbar, on pourra utiliser les sondes Watermark pour
reprendre l’irrigation.
le seuil est : 2 sondes sur 3 à 60 cm ont dépassé 40 cbar,et 2 sondes sur 3 à 30 cm ont dépassé 80
cbar.
le calibreur.


ou d’arrêter.


moyens, Sables profonds,
Terrains blancs
Poser 4 sondes à 30 cm
Déclenchement du premier tour d’eau : dose 30 mm

Si 3 sondes sur 4 ont Inférieur ou égal à 5 jours de 6 à 8 jours
atteint : De 8 feuilles à De 8 feuilles à
Après DF Après DF
DF DF
à 30 cm 80 cbar 120 cbar 60 cbar 100 cbar

passage précédent. Se référer aux seuils cités pour le premier tour
d’eau, en tenant compte du stade.
Si pluie :
par 4 mm de pluie.

les sondes à 30 cm chutent en dessous de 10 cbar,
On pourra utiliser les sondes Watermark pour reprendre l’irrigation.

Le seuil est alors de : 3 sondes sur 4 dépassent :
120 centibars pour un tour d’eau inférieur ou égal à 5 jours,
100 centibars pour un tour d’eau de 6 à 8 jours.

le calibreur.


ou d’arrêter.


superficiels, Varennes peu
profondes
Déclenchement du premier tour d’eau : dose 30 mm

Si 3 sondes sur 4 ont Inférieur ou égal à 5 jours de 6 à 8 jours
atteint : De 8 feuilles à
Après DF
DF

Se référer aux seuils cités pour le premier tour
passage précédent.
d’eau, en tenant compte du stade.
Si pluie :
par 4 mm de pluie.

les sondes à 30 cm chutent en dessous de 10 cbar,
On pourra utiliser les sondes Watermark pour reprendre l’irrigation.

Le seuil est alors de : 3 sondes sur 4 dépassent :
80 centibars pour un tour d’eau inférieur ou égal à 5 jours,
60 centibars pour un tour d’eau de 6 à 8 jours.

le calibreur.


ou d’arrêter.

du blé tendre
et du blé dur
Une même méthode pour le

blé tendre et le blé dur, mais
priorité le cas échéant au blé
dur.
Une fin d’irrigation modulée

suivant la réserve utile du sol.
Une gestion de l’irrigation qui

prend aussi en compte les
apports d’azote.

Blés tendre et dur
Adapter l’itinéraire technique
Irrigation et verse Irrigation pour garantir l’absorption de l’apport

d’azote du stade épi 1 cm
L’irrigation du blé, et particulièrement l’irrigation Comme pour les autres apports d’azote, il vaut
après floraison, augmente les risques de verse. mieux attendre quelques jours pour profiter
Les barbes et les glumes des épis retiennent d’un épisode pluvieux permettant une bonne
l'eau. Le poids de l'épi augmente et ceci d'autant valorisation de l’apport que de se fixer sur un
plus que l'on est tard en saison. Il y a donc risque stade précis.
de verse en irriguant avec des canons. Néanmoins, si l’apport d’azote est réalisé sur sol
L'intensité d'irrigation varie de 10 à 20 mm/h selon sec et n’est pas suivi de pluies dans les 10 jours
la taille du canon. qui suivent, il y a risque de pertes par
Le vent aggrave le risque en concentrant l'eau volatilisation, voire de carence dans les parcelles
d'irrigation (l'intensité d'irrigation peut atteindre 30 à faibles fournitures du sol.
à 40 mm/h) et en accentuant l'inclinaison des On pourra alors, hors pilotage, être amené à
tiges de blé. déclencher une première irrigation pour mettre
l’azote en solution et permettre son absorption par
la culture.
Quelques précautions à prendre pour irriguer La dose pourra être inférieure à la dose
en post épiaison : habituellement pratiquée dans la même situation,
utiliser des petites buses pour réduire la taille mais ne doit pas être inférieure à 15 mm.
des gouttes, Les tensiomètres permettront de visualiser le
irriguer de nuit où la vitesse du vent est souvent devenir de cette irrigation précoce dans le sol
plus faible que le jour, et la plante.
réduire la dose d'irrigation à 20-25 mm.
Réaliser un dernier apport entre les stades

Prévoir une protection anti-verse adaptée : sortie dernière feuille et dernière feuille étalée
Par ailleurs en fonction de l’appréciation du risque
de verse, il faudra prévoir une protection anti- Pour garantir une alimentation azotée correcte et
verse adaptée. répondre aux objectifs de teneur en protéines, il
Pour estimer ce risque, on prendra en compte : est nécessaire de réaliser un apport d’azote entre
- la sensibilité à la verse des variétés, les stades sortie dernière feuille et dernière feuille
- l’état de la végétation au stade épi 1cm. étalée.
En conditions irriguées, un apport d’azote à ce
stade est toujours bien valorisé.
Pour cela, déduire 40 à 60 U/ha à la dose prévue
Irrigation et fertilisation azotée
au 2ème apport pour la reporter dans un 3ème
Prévoir une fertilisation azotée adaptée apport.
à votre situation irriguée : La dose de ce 3ème apport sera comprise entre 40
La dose totale doit être ajustée à votre objectif de et 80 kg N/ha selon les objectifs de qualité.
®
rendement, qui peut être augmenté de 5 à 20 q/ha L’utilisation d’une méthode de pilotage Jubil ou
avec l’irrigation, (soit 15 à 70 kg N/ha Hydro N-Tester®, permettra d’ajuster au mieux la
supplémentaires par rapport aux parcelles de dose.
même type de sol, non irriguées).

Blés tendre et dur
Stades à connaître pour IRRINOV®

Dernière feuille « étalée » Epiaison Elongation du grain
Observer sur un
épillet du milieu
de l ’épi sans le
détacher
Evaluer l’élongation du grain et

une méthode plus précise pour
déterminer la date d’arrêt qu’un
nombre de jours après épiaison.
A partir de la floraison, les grains
qui commencent leur
remplissage, grossissent et
s’allongent progressivement,
pour atteindre leur taille
maximale au stade laiteux. Le
La dernière feuille est étalée,
stade du blé entre la floraison et
sa ligule est visible. L’épi a
commencé à gonfler la gaine le stade laiteux peut être évalué
de la dernière feuille. en observant la longueur du
A ce stade : il est inutile de grain par rapport à celle de la
dérouler la feuille : glumelle supérieure. L’obser-
Si l’épi gonfle une gaine, il s’agit vation du stade d’élongation du
forcément de la dernière feuille. grain fournit une estimation plus
Pour les variétés barbues, un précise du stade d’arrêt
élément concret de repérage est d’irrigation.
le tout début de la sortie des 50% des épis à moitié sortis de
barbes. la gaine.
Ce stade précède l’épiaison
d’environ 8-12 jours chez les Il faut connaître la date
blés. d’épiaison pour fixer la date
d’arrêt
Les seuils tensiométriques Selon le sol, l’arrêt se situe soit
pour le déclenchement de 15, soit 20, soit 25 jours après
l’irrigation, ainsi que les règles l’épiaison.
de retour (nombre de jours)
changent à ce stade.
Et il ne faut pas irriguer à ce
stade s’il y a risque de gel.

Blés tendre et dur
Comment observer :
Juste avant de prendre la décision

d’arrêt, prélever 10 épis représentatifs
de la strate dominante.
Sur chaque épi prélevé, l’observation

sera réalisée sur les fleurs 1 et 2 d’un
épillet du milieu (photo 1). Il n’est pas
nécessaire de détacher l’épillet de l’épi.
Sur chaque épillet, ouvrir les fleurs 1

et 2 qui sont en général celles qui
portent un grain. Elles sont situées de
chaque côté de l’épillet (photo 2). Pour
cela en écarter les glumes puis les
Photo 2 : Ecarter les glumes puis les glumelles inférieures
glumelles inférieures, pour faire
pour faire apparaître les grains puis faire l’observation.
apparaître les grains. En général le
grain reste adhérent du côté de la
glumelle supérieure.
glumelle
supérieure
Faire une estimation visuelle (arrondir
l’estimation aux dizaines supérieures
ou inférieures) du rapport de longueur
Grain en
entre grain et glumelle supérieure. formation
Attention ne pas compter dans la
longueur du grain, les stigmates poilus
à l’extrémité du grain.
On observe donc au total 20 grains (2

grains par épi sur 10 épis). Si plus de la
moitié des grains observés dépassent
le stade d’arrêt, alors l’irrigation peut
être stoppée.
Dans cet exemple, le grain représente environ 60 % de la
Selon le sol, l’arrêt se situe lorsque la longueur de la glumelle.
longueur du grain représente 50, 60 ou
70 % de celle de la glumelle
supérieure.

Blés tendre et dur, sols 1
Règles de décision en Argiles,

Limons et Sables limoneux profonds
Irrigation pour permettre une bonne alimentation en eau

Ces seuils tiennent compte de la durée du tour d’eau sur blé tendre ou blé dur : il n’y donc pas lieu de les
anticiper.

Quand 2 sondes sur 3 ont
Inférieur ou égal à 8 jours de 9 à 12 jours
atteint :
Avant DFE Après DFE Avant DFE Après DFE
Et à 30 cm 100 cbar 100 cbar 100 cbar 100 cbar
DFE : dernière feuille étalée
Lors d’irrigation en post épiaison, réduire à 20-25 mm en cas de risque de verse et adapter la fréquence des
apports d’eau
Règle de retour après un apport de 35 mm d’irrigation
Si pas de pluie depuis l’irrigation précédente :

Appliquer la règle de retour selon le climat et le stade, redémarrer l’irrigation après
Avant DFE Après DFE

Jours chauds 10 jours 9 jours
Jours frais 12 jours 10 jours
Vous pouvez contrôler votre conduite d’irrigation avec les sondes :

2 sondes sur 3 à 30 cm atteignent au moins 90 cbar avant de redémarrer le tour d’eau,
Les valeurs des tensions à 60 cm continuent à monter.
Si pluie :
Décaler d’un jour supplémentaire pour 5 m de pluie.
Si pluie supérieure à 30-40 mm

Dans ce cas, les tensions à 30 cm chutent en dessous de 10 cbar.
Reprendre l’irrigation en se référant aux seuils cités pour le premier tour d’eau, en tenant compte du stade.

Arrêt de l’irrigation : deux méthodes
Si vous avez noté la date précise de l’épiaison

Au moment d’envisager un tour d’eau après l’épiaison :
si le stade du blé se situe entre épiaison et épiaison + 15 jours, recommencer un tour d’eau
si le blé a dépassé le stade épiaison + 15 jours, arrêt définitif de l’irrigation.
Par observation de la taille relative du grain dans son enveloppe

si la longueur du grain ne dépasse pas la moitié de la longueur totale de la glumelle supérieure,
recommencer un tour d’eau.
si la longueur du grain dépasse la moitié de la longueur totale de la glumelle supérieure, arrêt définitif de
l’irrigation.
Adaptation de conduite
Garantir l’absorption de l’apport d’azote du stade dernière feuille
Si 10 jours après cet apport, il n’y a pas eu d’irrigation et si la pluie est inférieure à 15 mm : irriguer 35 mm.
Arrêter momentanément l’irrigation

En cas de prévision de gel au moment du stade dernière feuille ligulée (ceci correspond à la méiose
mâle). Le blé est particulièrement sensible au gel à ce stade, et l’irrigation peut aggraver l’effet du gel.
Pour le blé dur, après pleine épiaison, au moment de la sortie des étamines, soit pendant 5-8 jours de
manière à limiter le risque de contamination par la fusariose.
Réaliser une irrigation d’anticipation en cas de prévision d’un climat sec et chaud pour cette période.


profonds, bonnes Varennes,
Limons sains

Ces seuils tiennent compte de la durée du tour d’eau sur blé tendre ou blé dur : il n’y a donc pas lieu de les
anticiper.

atteint :
Et à 30 cm 90 cbar 90 cbar 90 cbar 90 cbar
apports d’eau



Si pluie :

Reprendre l’irrigation en se basant sur les seuils de déclenchement du premier tour d’eau.


si le stade du blé se situe entre épiaison et épiaison + 20 jours, recommencer un tour d’eau,
si le blé a dépassé le stade épiaison + 20 jours arrêt définitif de l’irrigation.

si la longueur du grain ne dépasse pas 60 % de la longueur totale de la glumelle supérieure, recommencer
un tour d’eau.
si la longueur du grain dépasse 60 % de la longueur totale, arrêt définitif de l’irrigation.

Si 10 jours après cet apport, il n’y a pas eu d’irrigation et si la pluie est inférieure à 15 mm : irriguer 35 mm.

En cas de prévision de gel au moment du stade dernière feuille ligulée (ceci correspond à la méiose
mâle). Le blé est particulièrement sensible au gel à ce stade, et l’irrigation peut aggraver l’effet du gel.
Pour le blé dur, après pleine épiaison, au moment de la sortie des étamines, soit pendant 5-8 jours de
manière à limiter le risque de contamination par la fusariose.


moyens, Sables profonds,
Terrains blancs

anticiper.

atteint :
apports d’eau



Si pluie :

Se référer aux seuils cités pour le premier tour d’eau en tenant compte du stade.



si la longueur du grain ne dépasse pas 50 à 60 % de la longueur totale de la glumelle supérieure,
recommencer un tour d’eau,
si la longueur du grain dépasse 60 % à 65 % de la longueur totale, arrêt définitif de l’irrigation.

Si 10 jours après cet apport, il n’y a pas eu d’irrigation et si la pluie est inférieure à 15 mm : irriguer 35
mm.

En cas de prévision de gel au moment du stade dernière feuille ligulée (ceci correspond à la
méiose mâle). Le blé est particulièrement sensible au gel à ce stade, et l’irrigation peut aggraver l’effet
du gel.
Pour le blé dur, après pleine épiaison, au moment de la sortie des étamines, soit pendant 5-8 jours
de manière à limiter le risque de contamination par la fusariose.


superficiels, Varennes peu
profondes
Dans ce sol à faible réserve en eau, l’irrigation est déclenchée selon une règle unique qui permet d’assurer à
la fois une bonne alimentation en eau et une absorption correcte de l’azote apporté au stade épi 1cm.
anticiper.
Quand 3 sondes sur 4 ont Tour d'eau Tour d'eau

atteint : Inférieur ou égal à 6 jours de 7 à 9 jours
apports d’eau



Si pluie :
Si pluie supérieure à 30-40 mm

Se référer aux seuils cités pour le premier tour d’eau en tenant compte du stade.



si la longueur du grain ne dépasse pas 70 % de la longueur totale de la glumelle supérieure,
recommencer un tour d’eau,
si la longueur du grain dépasse 70 % de la longueur totale de la glumelle supérieure, arrêt définitif de
l’irrigation.

si 10 jours après cet apport, il n’y a pas eu d’irrigation et si la pluie est inférieure à 15 mm : irriguer 30
mm.

En cas de prévision de gel au moment du stade dernière feuille ligulée (ceci correspond à la
méiose mâle). Le blé est particulièrement sensible au gel à ce stade, et l’irrigation peut aggraver l’effet
du gel.
Pour le blé dur, après pleine épiaison, au moment de la sortie des étamines, soit pendant 5-8 jours
de manière à limiter le risque de contamination par la fusariose.

Aspects
matériels
Pour une bonne
utilisation de la méthode,
vérifier que la dose
moyenne reçue par les
tensiomètres est
cohérente avec la dose
moyenne reçue par la
parcelle.
Pour les canons

d’enrouleur, bien
positionner les passages
en fonction du vent.

Contrôle des réglages du matériel
Contrôle de la dose d'irrigation moyenne délivrée

par le matériel
®
La mise en œuvre de la méthode IRRINOV suppose une bonne maîtrise du matériel d’irrigation, à savoir la
connaissance de la dose d’irrigation moyenne et une répartition spatiale satisfaisante.
Le pluviomètre du site de mesure ne permet en aucun cas de contrôler la dose moyenne. Il est donc
nécessaire de réaliser les contrôles décrits ci-dessous.
Une fois la dose connue, on doit vérifier que les sondes reçoivent cette dose à 15 % près (pluviomètre) lors
de chaque irrigation.
Cas du canon enrouleur

L'utilisation d'un compteur facilitera l'évaluation du
Le contrôle ci-dessous est à réaliser même si volume V pourvu toutefois qu'il n'y ait qu'un
votre enrouleur est muni d’une régulation matériel d'irrigation en fonctionnement. On
électronique d’avancement. relèvera la valeur du compteur en début et en fin
En effet la dose n’est juste que si les valeurs de position.
entrées dans la régulation sont exactes (pression, Dans le cas contraire, il faut mesurer la pression
diamètre de la buse, écartement entre passages) au canon à l'aide d'un manomètre.
et en l’absence de patinage trop important. On pourra en déduire le débit D en utilisant les
Par ailleurs la dose n’est stable que si la pression abaques des constructeurs.
reste stable. Il faut cependant que la pression reste stable sans
quoi le débit et la dose seront variables.
V Dxt
D =Dose
débiten
enmm
m3/h= x 1 000 = x 1 000
L x E
t = durée de la position en heures L x E
V = volume en m3
L = longueur de la position en mètres
E = écartement entre deux passages de canon en mètres
3
D = débit en m /heure
t = durée de la position, temporisation non comprise, en heures
Marque + type canon : Contrôle 1 Contrôle 2 Contrôle 3

Diamètre buse (mm ou pouce)
Pression au canon (bar)
Stable (oui-non)
3
Volume en m : compteur
3
Ou D débit m /h : abaque
Et t durée de la position (h)
Calcul D x t = V
L longueur PET déroulé (m)
E écartement entre deux passages (m)
V D t x 1 000
Dose en mm = x 1 000 =
L xE L xE

Irriparc Rhône-Alpes
Cas du pivot, de la rampe sur enrouleur ou autonome
Dxt V
Dose en mm = x 1 000 = x 1 000
S S
D = débit en m3/h
t = durée de la position en heures
S = surface de la position en m²
3
V = volume en m
Contrôle 1 Contrôle 2 Contrôle 3

3
D débit m /h
t durée arrosage en heures
S surface arrosée en m²
Dxt V
Dose en mm = x 1 000 = x 1 000
S S
* V peut être déterminé avec le compteur
Cas de la couverture intégrale
Dose en mm = D x t x 1000 = V x 1000

lxL lxL
3
D = débit d’un arroseur en m /h
t = durée de la position en heures
V = volume en m3 délivré par un arroseur pendant t
l = largeur de la maille en mètres (intervalle entre deux arroseurs)
L = longueur de la maille en mètre (intervalle entre deux lignes)
Marque + type arroseur : Contrôle 1 Contrôle 2 Contrôle 3

buse (mm ou pouce)
Pression (bars)
3
D Débit m /h
t durée de la position (h)
Mode d’obtention du volume V :
D par abaque + t durée position ou Compteur
l largeur de la maille en m
L longueur de la maille en m
Dxt
Dose en mm = -------- x 1 000
lxL
L’utilisation d’un compteur facilitera l’évaluation du volume (V= volume passé pendant la durée de la
position divisé par le nombre d’arroseurs de la position).
En l’absence de compteur, il faudra mesurer la pression en tête de tertiaire avec un manomètre et

soustraire à cette valeur environ 0,6 bar (perte de charge) si la ligne comporte 10 à 12 arroseurs. On
pourra en déduire le débit D en utilisant les abaques des constructeurs. La stabilité de la dose dépend de
la stabilité de la pression.

Réglages des canons enrouleurs en situation

ventée
La mise en œuvre de la méthode Irriparc® pour quelque situations ventées de Rhône-Alpes1 permet de
proposer des réglages visant à limiter les hétérogénéités d’irrigation, excès ou manque, sur l’ensemble de
la période d’irrigation.
Ce travail a été réalisé pour une culture de maïs.
Critères d'appréciation de l'arrosage et facteurs de perturbation :
L’irrigation est considérée comme satisfaisante quand l'ensemble de la parcelle reçoit la dose
moyenne à 20 % près.
Cela dépend en premier lieu des réglages choisis mais aussi de l'état du matériel.
La vitesse du vent varie au cours de la journée avec des valeurs basses de 21 heures au milieu de
la matinée, et des vitesses plus importantes l’après-midi.
La durée de la position va donc conditionner les réglages.
En effet, les positions longues (‘’24 heures /24’’) vont être soumises à des conditions de vent moins homogènes.
De ce fait, il sera plus difficile de trouver un réglage satisfaisant et le jour et la nuit.
Les positions longues conduisent à proposer des écartements entre passages généralement plus faibles
que pour les positions de nuit.
Quel que soit le canon, 2 grandes tendances se dégagent de l’étude :
L’irrigation est plus homogène lorsque les passages d'enrouleurs sont orientés
perpendiculairement au vent dominant.
L'arrosage est déformé de façon plus constante par vent de travers (Est-Ouest) que parallèlement au vent
dominant (Nord-Sud).
L’angle de secteur, classiquement de 220°, reste valable en général.

On le diminuera lorsque la configuration de la parcelle nécessite de rapprocher les passages.
Une règle simple est de réduire de 20° l'angle de secteur à chaque diminution de 3 mètres de
l'écartement entre passages par rapport à l’optimum, jusqu’à un minimum de 180 degrés.
Les pressions utilisées dans les tableaux et diagrammes de réglage sont toujours les pressions à la buse
ou au canon. En effet, la perte de charge dans le tuyau souple est variable, et il faut toujours s’assurer
(manomètre sur le support du canon) que la pression à la buse est proche de celle qui est citée ici.
Avertissement : Seuls les matériels les plus courants ont fait l’objet d’un travail approfondi, les
réglages ne sont donc pas directement applicables à d’autres canons aux caractéristiques
proches. Néanmoins, les tendances observées sont vraisemblablement transposables : jour /nuit,
orientation par rapport au vent, influence de l’angle de secteur.
Astuces pour faciliter le repérage de l’angle de secteur :

Repérez l’axe du canon sur la platine.
A l’aide d’une scie à métaux, faites un trait vertical pour fixer cet axe.
Mesurez avec un mètre souple la circonférence de la platine, et divisez cette valeur par 36, vous obtiendrez
l’équivalent de 10 degrés.
A partir de l’axe, mesurez et tracez de façon symétrique par rapport à l’axe :
90 degrés : un quart de circonférence,
ème ème
100 degrés : idem plus 1/36 de circonférence, 110 degrés : idem plus 2/36 de circonférence, 120
ème
degrés : idem plus 3/36 de circonférence.
Vous aurez ainsi en permanence les angles de 180, 200, 220 et 240 degrés repérés sur la platine de votre canon.
1
Etude en collaboration CEMAGREF, ARVALIS-Institut du végétal, avec le concours de la Région Rhône-Alpes

Les caractéristiques des canons en absence de vent
Canon Nelson SR 100, angle de tir 21° Canon Nelson SR 150, angle de tir 21°
Diamètre Pression Portée Débit Diamètre Pression Portée Débit

3 3
de la buse (bars) (m) (m /h) de la buse (bars) (m) (m /h)
3,5 35,5 21.0 4,5 48.0 41,6

24 mm
18 mm 4,5 40,5 23,9 5,5 51,5 45,9
5,5 43.0 26,4 4,5 50.0 49,6

26 mm
3,5 39,5 32,4 5,5 53,5 54,9
22 mm 4,5 44,5 36,8 4,5 52.0 58,4

28 mm
5,5 48,5 40,7 5,5 57,5 64,6
Mode d'emploi des diagrammes

Exemple
Plaine de Valence, Nelson SR 100
Vent angle de secteur : 220 °
dominant
pression à la buse : 3.5 bars
Irrigation irrigation Est - Ouest
24 h /24 de nuit
81 Ma borne me permet d'assurer une pression de 3.5 bars à la buse
3
78 Je choisis une buse de 18 mm, soit un débit de 21 m /heure
75
72
69
66 Je peux écarter mes passages de 76 rangs à 0.80 m, soit 61 mètres entre passages
63 Je serai alors dans une configuration optimale pour un angle de secteur de 220°
60
57
54
51 Si je resserre l'écartement à 48 mètres, je ne serai plus en conditions optimales avec 220°
48 Il me faut diminuer l'angle de secteur de 40 °, soit 180°
Ø de la 45
buse 42 42 mètres entre passages conduisent à une mauvaise répartition de l'eau,
18 mm 22 mm 18 mm 22 mm quel que soit l'angle de secteur
Ecartement entre
optimal possible conseillé déconseillé
passages (m)

Plaine du Forez, Nelson SR 100

220 °, 3.5 bars
Vent
dominant
Irrigation Irrigation
24 h /24 de nuit 24 h /24 de nuit
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 60
57 57
54 54
51 51
48 48
45 45
42 Ø de la 42
18 mm 22 mm 18 mm 22 mm 18 mm 22 mm 18 mm 22 mm
buse
Ecartement entre Ecartement entre
passages (m) passages (m)
220 °, 4.5 bars
Vent
dom inant
87 87
84 84
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 60
57 57
54 54
51 51
48 48
45 45
42 Ø de la 42
buse
220 °, 5.5 bars
Vent
dominant
87 87
84 84
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 60
57 57
54 54
51 51
48 48
45 45
42 Ø de la 42
buse


220 °, 3.5 bars
Vent
dominant
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 60
57 57
54 54
51 51
48 48
45 45
42 Ø de la 42
buse

220 °, 4.5 bars
Vent
dominant
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 60
57 57
54 54
51 51
48 48
45 45
42 Ø de la 42
buse

220 °, 5.5 bars
Vent
dominant
87 87
84 84
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 60
57 57
54 54
51 51
48 48
45 45
42 Ø de la 42
buse


220 °, 4.5 bars
Vent
dominant
96 96
93 93
90 90
87 87
84 84
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 Ø de la 60
24 mm 26 mm 28 mm 24 mm 26 mm 28 mm 24 mm 26 mm 28 mm 24 mm 26 mm 28 mm
buse

220 °, 5.5 bars
Vent
dominant
96 96
93 93
90 90
87 87
84 84
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 Ø de la 60
buse

Plaines de l’Ain et de Lyon, Nelson SR 150
Plaines de l'Ain et de Lyon, Nelson SR 150

220 °, 4.5 bars
Vent
dominant
96 96
93 93
90 90
87 87
84 84
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 Ø de la 60
buse
Plaines de l'Ain et de Lyon, Nelson SR 150

220 °, 5.5 bars
Vent
dominant
96 96
93 93
90 90
87 87
84 84
81 81
78 78
75 75
72 72
69 69
66 66
63 63
60 Ø de la 60
buse

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3, rue Joseph et Marie Hackin - 75116 PARIS

Siret : 775 685 779 000 16 - APE 731 Z

IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS - Institut du végétal - avril 2006

Editeur des Guides IRRINOV :

ARVALIS – Institut du végétal, 3 rue Joseph et Marie Hackin, 75 116 PARIS

1 - IRRINOV®, les principes de la méthode 4

2 - Les sols concernés 18

3 - Pilotage de l’irrigation du maïs 22

4 - Pilotage de l’irrigation du pois 43

5 - Pilotage de l’irrigation du blé tendre et du blé dur 53

Annexe – Carnet terrain

3 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

de piloter l’ensemble des

4 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Besoins nécessaires en volume et en débit

faible moyenne bonne très bonne

La campagne d’irrigation avec IRRINOV®

6 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Le déclenchement de l'irrigation L’arrêt de l’irrigation

Le déclenchement s’appuie sur le suivi du Il est décidé en fonction du stade de la culture,

La méthode IRRINOV® est basée sur la mesure

Le tour d’eau désigne l’ensemble des positions

Les seuils de tension conseillés permettent de

7 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

La station et le choix de son emplacement

La station de mesure Choix de l'emplacement du site de

Il faudra implanter cette station :

en début de tour d'eau, sur une position

Dans tous les cas, le choix de sols "extrêmes"

8 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

de 1/4 à 1/3 de l'écartement entre deux positions, et au moins à 60 m de la bordure.

Pivot et rampe sur enrouleur et rampe autonome

- entre deux arroseurs de la travée centrale, en évitant les bordures de parcelle,

9 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Photo ©ARVALIS - Institut du végétal

La mise en place de la station IRRINOV®

La station de mesure IRRINOV® Pose des sondes

12 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Respecter la structure du sol.

Installation du piquet de lecture ou du boîtier

Installer le pluviomètre à proximité des sondes

…de manière à ce que sa lecture soit possible

13 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

14 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Sont décrits ci-après les

Ils sont répartis en quatre

En cas de doute sur leur

18 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Les enracinements et hypothèses de Réserve Utile

19 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Graviers et diluviums Exemples :

La Plaine de Lyon, à tendance plutôt acide, avec un

La Bièvre, également acide, avec une profondeur de

La Plaine de Valence, où ils sont souvent très

La charge en cailloux est toujours très importante, et

Les sols sableux Exemples :

20 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Les Varennes Varenne légère de la Plaine du Forez

21 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Assurer une alimentation

Faire participer chaque

22 IRRINOV® Rhône-Alpes © ARVALIS – Institut du végétal 2006

Maïs grain : 3 stades à connaître