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• 2. La figure de diffraction est la même que celle qui est donnée par une
fente ayant une largeur égale au diamètre a du fil . Si D est la distance
entre le fil et l’écran d’observation , et L la largeur de la tache centrale ,
quelle relation permet de déterminer λ ? Préciser ces grandeurs sur le
schéma .
3. Calculer λ
Données : D = 7, 70m ; L = 2, 0cm ; a = 0, 50mm
• 3. caractéristique de la diffraction de la lumière blanche
L’étude qu’on a fait se limite à la diffraction
d’une lumière monochromatique (une seule
• couleur ) . Que se passe -t-il dans le cas où
• la lumière est polychromatique ( la lumière
• blanche ) ?
1.0
1/a(mm−1 ) Lorsqu’on éclaire une fente de largeur très
5.0 .
petite par un faisceau étroit de lumière
blanche on observe sur l’écran une figure de
3. Déduire de la représentation une relation mathématique de a en diffraction qui est formé par une irisation de
fonction de θ . Quelle est la signification du vecteur directeur de couleur autour de la zone centrale (frange
cette courbe ? centrale ) de couleur blanche .
La courbe obtenue est une droite affine d’équation générale :
1 Conclusion
θ = K. où K est le vecteur directeur de cette droite qui a pour
a La lumière blanche est polychromatique . Elle est constituée d’une
dimension une longueur et qui représente la longueur d’onde de infinité d’ondes de longueurs d’onde différentes .
cette onde lumineuse λ. D’où la relation :
λ
II. Les caractéristiques d’une onde lumineuse
θ= (2) 1. Propagation d’une onde lumineuse
a
Les ondes lumineuses sont des ondes électromagnétiques , comme les
Calcul de λ ondes de radio, de télévision, les micro-ondes, les infrarouges, les
10, 6 − 1, 32 ultraviolets, les rayons X, les rayons γ.
λ= × 10−6 = 530µm
20 − 2, 5 Les ondes lumineuses se propagent dans le vide et milieu transparent
4. Quelle est l’influence de la largeur de la fente sur la largeur L de contrairement aux ondes mécaniques . Elles transportent de l’énergie
la tache centrale de diffraction ? (énergie rayonnante) .
D’après le tableau on constate que lorsque a diminue , L augmente 2.Célérité dans le vide
et vise versa . On peut aussi montrer cela à partir des deux relation Les ondes lumineuses se propagent dans le vide avec une célérité c
(1) et (2) : voisine de 3 × 108 m/s .
L λ L λ
On a θ = et θ = i.e = La vitesse de la lumière dans le vide est indépendante de la longueur
2D a 2D a d’onde : le vide est un milieu dispersif .
2D.λ 3.Célérité dans un milieu matériel ; indice d’un milieu
a= (3)
L Dans un milieu matériel transparent , une onde se propage avec une
vitesse de propagation v inférieur à c .
i.e que a et L sont inversement proportionnelle .
On définit l’indice de réfraction (ou indice) d’un milieu transparent ,
5. Quelle est l’influence de la longueur d’onde sur la tache centrale pour une longueur d’onde donnée , par la relation :
de la diffraction ?
Si on recommence l’expérience en utilisant un faisceau de laser c
n= (4)
rouge (λvert = 530µm < λrouge = 650µm), on obtient des taches de v
diffraction de couleur verte de largeur Lvert < Lrouge et ce qui
2D.λ Avec c la vitesse de la lumière dans le vide et v la vitesse de propagation
montre aussi la relation L = . L et λ sont proportionnelle . de la lumière dans ce milieu .
a
exercice 1
Remarque :
On réalise une expérience de diffraction , par un fil fin rectiligne , de la ☞ L’indice de milieu est un nombre sans unité .
lumière laser , de longueur d’onde λ. On observe , sur un écran l’image ☞ Il est toujours supérieur à 1 car c>v
ci-contre : ☞ l’indice de l’air étant très proche de 1 et pratiquement le même que
dans le vide .
4. Fréquence et longueur d’onde
La couleur de la lumière est associée à la fréquence .
Une onde lumineuse monochromatique est caractérisée par sa fréquence
ν ; cette fréquence ne change pas quel que soit le milieu de propagation .
Pour une onde de fréquence ν se propage avec une vitesse v dans un
milieu d’indice n , sa longeur d’onde est donnée par la relation suivante :
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Décroissance radioactive 2. La découverte de la radioactivité
Le 26 février 1896 , Henri BECQUEREL tente d’exciter la fluorescence
Chapitre 4
de sel d’uranium en les exposant aux rayons du soleil , dans l’espoir
qu’il impressionnent ensuite des plaques photographiques .
Les axes Le soleil a du mal à percer en cette journée d’hiver . Dépité , il enferme
1 Introduction générale les sels d’uranium et les plaques dans un tiroir.
Quelques jours plus tard , en sortant les plaques du tiroir , il constate
2 Qu’est ce que un noyau radioactif ? qu’elles sont voilées comme si elles avaient été impressionnées par la
lumière solaire.
Il en déduit que les sels d’uranium émettent un rayonnement invisible
3 Qu’est ce que un noyau radioactif ? qui impressionne les plaques photographiques . Cette découverte pour
laquelle Pierre CURIE propose en 1898 le nom de radioactivité , ébranle
4 La décroissance radioactive le monde scientifique . D’après : Physique Term S Hachette .
Exploitation du texte :
5 Comment dater un événement grâce à la radioactivité ? 1. Pourquoi Henri Becquerel a-t-il déduit que les sels d’uranium
émettaient un rayonnement invisible ?
6 Effets biologiques des rayonnement Lorsque Becquerel enferme les plaques photographique avec les
Introduction sels d’uranium , il constate qu’elles sont impressionner par des
rayonnement autre que les rayons solaire invisibles les mêmes que
les rayons X .
2. Le phénomène de radioactivité a-t-il été découvert par hasard ou
a-t-il été prévu par la théorie ?
Le phénomène de radioactivité est une découverte qui a été par
hasard .
3. Qu’est ce que la radioactivité ?
La radioactivité est la transformation spontanée dun noyau atomique au
cours de laquelle il émet un rayonnement.
4. Noyaux radioactifs
Certain isotopes d’un élément sont stables : un noyau de cet isotope ,
isolé ,reste tel quel pour toujours ; En revanche il existe certain isotopes
sont instables : spontanément, isolé , ils se transforment en un autre
Qu’est ce que un noyau radioactif ? comment relier la radioactivité et le noyau peut être stable ou instable . ces isotopes qui sont instables sont
temps ? Comment peut-on dater un tel dessin ? appelés des noyaux radioactifs .
I. Qu’est ce que un noyau radioactif ? Un noyau radioactif est un noyau instable et qui subira, tôt ou tard , une
1. Rappels sur la composition du noyau transformation nucléaire spontanée appelée désintégration .
Le noyau d’un atome associé à un élément X est représenté par le 5. Le diagramme (N,Z) ou diagramme de Segré
symbole : AZ X .
A : le nombre de masse et Z : le nombre de proton appelé aussi le
nombre de charge . Le nombre de neutron d’un noyau est N = A − Z.
les protons et les neutrons ont les appellent des nucléons
Exemple :
14 C est le symbole du noyau de carbone comportant 6 protons et 7
6
neutrons
2. Élément chimique, nucléide et isotopes
Un élément chimique est l’ensemble des atomes dont les noyaux
possèdent le même nombre de charge Z . On en connaît actuellement
111.
Exemple :
l’élément chimique chlore
Nucléide
Un nucléide est une espèce nucléaire caractérisée par un nombre Z de
protons et par un nombre total de nucléons A.
On en connaît actuellement environ 1 500.
Un nucléide d’hélium possède deux neutrons dans son noyau. Écrire le
4
symbole de ce nucléide. 2 He
Isotope
Deux noyaux isotopes ont le même nombre de protons mais des
nombres de neutrons différents (Z identique mais A différents)
Exemple :
14 C et 12 Csont deux isotopes du même élément : le carbone , dont le
6 6
noyau a 6 protons .
N(t) = N0 e−λ.t
N(t) = N0 exp(−λt)
N0 /2
où N0 est le nombre de noyaux non désintégrés à l’instant t = 0 . λ est
appelé constante radioactive du noyau considéré et est exprimé en s−1 .
2. Demi-vie et constante du temps d’un échantillon radioactif
• t(s)
t1/2
a. Constante du temps d’un échantillon radioactif.
La constante radioactive λ nous permet de définir un temps qui 3. Activité d’une source radioactive
caractérise chaque noyau radioactif . La constante du temps τ est définie L’activité a d’une source radioactive est le nombre moyen de
par la relation suivante : désintégration qu’elle produit par seconde :
1
λ= −n̄ ∆N
τ a= =−
∆t ∆t
τ caractérise la nature du noyau radioactif . Son unité est s
Avec a exprimé en becquerel (Bq) et t en seconde (s) .
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Remarque 1
IV. Effets biologiques des rayonnement
1 Bq représente une désintégration par seconde .
Lorsque les rayonnements sont absorbés, ils perdent leur énergie en
À la limite on peut écrire :
ionisant la matière. La conséquence de cette ionisation est une mutation
dN ou une destruction des cellules.
a(t) = − = λN(t) Les rayons α sont très peu pénétrants mais très ionisants. Ils sont donc
dt
inoffensifs lorsque leur action est extérieure, mais très dangereux dans le
et d’après la loi de décroissance : cas d’une action interne suite à une inhalation ou une ingestion.
Les rayons β sont assez pénétrants mais peu ionisants.
a(t) = λ.N0 e−λ.t Les rayons γ sont très pénétrants mais très faiblement ionisants.
On pose que a0 = a(t = 0) = λ.N0 , donc
a(t) = a0 e−λ/t
Remarque 2
On peut aussi exprimer la loi de décroissance radioactive par la masse m
en fonction de m0 la masse initiale d’un échantillon radioactif :
m(t) = m0 e−λt
ou par la quantité de matière n(t) en fonction de la quantité initiale d’un
échantillon : n(t) = n e−λt
0
III. Comment dater un événement grâce à la
radioactivité ?
La radioactivité en tant que phénomène dépendant du temps permet de
dater de nombreux objets ( éléments du système solaire , roches ,corail,
nappe d’eau emprisonnée , objets ,.... ). Pour dater un objet , on mesure
l’activité des éléments radioactifs qu’il contient . Divers noyaux
radioactifs sont utilisés selon l’ordre de grandeur de l’age à mesurer .
1. Désintégration du carbone 14
Les organismes vivants (végétaux ou animaux ) échangent à chaque
instant du carbone avec l’atmosphère (respiration, photosynthèse ) ainsi
qu’avec des composés organiques (nutrition) .
L’élément carbone comporte essentiellement deux isotopes : 12 6 C stable
et 14
6 C en très petite proportionnalité , radioactif et émetteur β− . la valeur
a(t) = a0 e−λ.t
Ln2
avec λ =
t1/2
( )
a(t)
−λt = Ln
a0
t1/2
( )
a(t)
t=− Ln
Ln(2) a0
Pour dater un échantillon archéologique , il faut :
☞ mesurer l’activité d’un masse connue de cet échantillon (a(t))
☞ mesurer l’activité a0 de la même masse d’un échantillon actuelle du
même matériau .
Donc l’age t de l’échantillon est donné par
t1/2
( )
a(t)
t=− Ln
Ln(2) a0
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Réponse : mp = 1, 0075u
Noyaux, masse, et énergie
Chapitre 5 b. Unité d’énergie .
En physique nucléaire l’unité joule est unité mal adaptée à la description
Les axes des transferts dénergétiques . Pour cela on emploie l’électronvolt (eV)
et ces multiples .
1 Introduction
1eV = 1, 602177 × 10−19 J
On considère la fission nucléaire de l’uranium 235 suivante : L’énergie libérée au cours de cette réaction est :
235 1 94
92 U +0 n −→38 Sr +139 1
54 Xe + 30 n + γ E = [m(e) + m(Y) − m(X)] .c2
m(235 U) = 234, 99332u, m(94 Sr) = 93, 89446u c. Cas d’une désintégration radioactive β+
L’équation de cette désintégration est la suivante :
m(139 Xe) = 138, 89194u, m(n) = 1, 00866u
L’énergie produit au cours de cette réaction nucléaire est :
A
ZX −→AZ−1 Y +0+1 e
∆E = [m(Sr) + m(Xe) + 2m(n)] − [m(U)] .c2 m(γ) = 0 L’énergie libérée au cours de cette réaction est :
hc
Elibere = ΣEC (Y) + Eγ Eγ =
λ
où h la constante de Planck h = 6, 63 × 10−34 J.s et c = 3 × 108 m/s et λ
la longueur d’onde du rayonnement émis .
5. Effets biologiques des rayonnements radioactifs
Laction des rayonnements radioactifs sur les tissus dépend de plusieurs
paramètres :
* Du nombre de particules reçues par seconde qui est fonction de
l’activité a de la source, de la distance à la source et du milieu plus ou
moins absorbant de propagation du rayonnement ;
* De l’énergie et de la nature de chaque particule ;
* Du fractionnement de la dose reçue ;
* De la nature des tissus touchés.
Le rayonnement radioactif est un rayonnement ionisant qui lors de sa
pénétration dans les tissus vivants peut arracher des électrons aux
atomes qui constituent les cellules. Les ions ou les radicaux libres créés
sont souvent très réactifs et peuvent entraîner des réactions chimiques
avec d’autres molécules dont l’ A.D.N.
En médecine, la maîtrise de la zone exposée peut permettre de détruire
de manière sélective des cellules cancéreuses (radiothérapie). Les
radioéléments sont utilisés comme traceurs pour étudier le
fonctionnement d’un organe (scintigraphie).
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Dipôle RC Étude expérimentale :
Introduction E
L’une des préoccupation des cher- A
cheurs du XVIIIe siècle est de
stocker des charges électriques en
quantité suffisante dans un dispositif C V
transportable afin d’en faire usage
pour des applications médicales .
B
En 1745, à Leyde, ville de Hollande, le professeur Petrus Van
Musschenbroek et son assistant Andreas Cuneaus réussissent à Exploitation :
accumuler et à conserver des charges électrique dans une bouteille en
1. Comment varient la tension et l’intensité au borne du
verre , à moitié remplie d’eau et entourée d’une feuille métallique :
condensateur ?
C’est la naissance de" la bouteille de Leyde" , premier condensateur
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K , il y a apparition d’un courant
Entre la base du nuage et le sol , des
maximal dans le circuit . Augmentation de la tension uAB jusqu’à
éclairs jaillissent par temps d’orage.
qu’elle soit égale à la tension aux bornes du générateur E et
L’ensemble (nuage , air , Terre)
l’intensité diminue en même temps jusquà qu’elle sannule . Le
constitue un condensateur capable
courant dans le circuit est transitoire , de courte durée .
d’emmagasiner d’énormes quantités
d’énergies . 2. Représenter sur le montage le sens du courant électrique et le
sens de déplacement des charges électriques . En déduire la charge
Un appareil photographique avec électrique de chaque armature .
flash comporte un condensateur de Lorsqu’on ferme l’interrupteur , les électrons quittent l’armature A qui
forme généralement cylindrique . se charge positivement (qA > 0 et s’accumulent sur l’armature B qui se
Une énergie fournit par une pile sera charge négativement (q B = −qA)<0 .
emmagasinée dans le condensateur , e−
lors de la commande du flash l’énergie se libère et déclenche la lampe K
I0
du flash en émettant une lumière très intense .
Comment se comporte un circuit comprenant un condensateur et un R = 10Ω
conducteur ohmique ?
I. Quel est le comportement d’un condensateur dans E
un circuit électrique ? A I0
1. Définitions : +++
C −−−
Un condensateur est un dipôle électrique , comporte deux armatures e−
métalliques en face l’une de l’autre et séparées par un isolant appelé le
diélectrique (air, papier,céramique, ......). B
Symbole d’un condensateur : Sachant que la charge électrique se conserve , Quelle relation entre
la charge qA de l’armature A et qB de l’armature B à chaque
instant ?
Puisque la charge se conserve , il faut que qA + qB = 0 , donc
Armature A qA = −qB
Diélectrique
Armature B Un condensateur , branché à un générateur de tension continue ,
accumule sur ses armatures des charges électriques de même valeur mais
de signes opposés .
dq dqA dqB
i= = =−
dt dt dt
u(t) = E
figure 3 E
régime stationnaire
E = uR1 + uC
duC
et d’après la loi d’Ohm on a uR = R1 .i = R1 C
dt
duC t(ms)
R1 C + uC = E
dt
e. Détermination de la constante du temps τ
b. Solution de l’équation différentielle : Première méthode :
On montre , en mathématique , que la solution de cette équation On utilise la solution de l’équation différentielle :
différentielle est :
uC (t) = Ae−αt + B uC (t = τ) = E(1 − e−1 ) = 0, 63E
telle que A , B et α des constantes que peut les déterminer τ est l’abscisse qui correspond à l’ordonnée 0, 63E
E
T u(t) = E
E
figure 4
0.63E
uR2 + uC = 0
t(ms)
τ
duC
donc à l’instant t = τ on a uC (t) = E , c’est à dire que l’asymptote et d’après la loi d’ohm : uR = R2 .i = R2 C
dt
uC (t) = E coupe la tangente à la courbe à l’instant t = 0 donne t = τ .
e. Expression de l’intensité du courant de charge i(t) duC
R2 C + uC = 0
duC dt
On sait que l’intensité du courant de charge : i(t) = C tel que
dt b. la solution de l’équation différentielle :
duC E −t/τ
= e La solution de l’équation différentielle est de la forme :
dt R1 C
donc :
CE −t/τ uC (t) = Ae−αt + B
i(t) = .e
R1 C
telle que A , B et α des constantes que l’on peut déterminer .
E En portant cette solution dans l’équation différentielle , on détermine la
i(t) = e−t/τ
R1 constante α et la constante B .
tel que E/R1 représente l’intensité de courant à l’instant t = 0 c’est à duC
E R1 C + uC = 0 ⇔ R2 C(−αAe−αt + Ae−αt + B = 0
dire à t = 0 on a uC = 0 donc E = R1 .I0 i.e I0 = dt
R1
⇔ Ae−αt (1 − R1 Cα) + B = 0
i(t) = I0 e−t/τ d’où :
1
1 − R2 Cα = 0 =⇒ α =
i(mA) R2 C
B=0
donc la solution de l’équation différentielle est :
− R tC
I0 uC (t) = Ae 2
uC (t = 0+ ) = uC (t = 0− ) = E =⇒ uC (0) = A =⇒ A = E
uC (V)
0.37E
t(ms)
τ
τ
e. L’annulation de la tension au cours de la décharge .
E
On sait que u(t = 5τ) = 5 on conclue que
e
uC (5τ)
= 0, 67%
uC (0)
uC (V)
R1 = 100Ω, C1 = 220µF
R2 = 100Ω, C2 = 150µF
(1)
(2)
t(ms)
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Dipôle RL
Chapitre 7
Les axes
1 Introduction générale
E Rh A
2
Quelle est l’énergie stockée dans une bobine ?
10Ω (L,r)
3
Quelle est la réponse d’un dipôle (R,L) à un échelon de tension ?
c. Conclusion
5kΩ uR
La tension uAB aux bornes d’une bobine (L,r) , représentée par une
flèche orientée de A vers B , est donnée par la relation :
Y1
di
uAB = r.i + L.
dt
On utilise un système d’acquisition reliée à un oscilloscope . On obtient Lorsque la bobine est parcourue par un courant d’intensité constante
la courbe représentée ci-dessous : di
(régime permanent) , = 0 et uAB = r.i ; la bobine se comporte comme
dt
uR (V)
uL (mV)
un conducteur ohmique de résistance r .
uAB
2.5ms
r L
A i C B
• • •
1• • 1.28
r.i L.di/ dt
O • t(ms)
2.5
d. Quelle est l’influence d’une bobine dans un circuit électrique ?
Expérience 3 : On réalise le circuit suivant où les deux lampes L1 et L2
sont identiques et on ferme l’interrupteur K :
L1
100Ω
Exploitation :
1. Expliquer pourquoi l’entrée Y1 de l’oscilloscope nous permet de L2
visualiser les variations de l’intensité du courant qui traverse le 0.5H
circuit ? i(t)
Y1 visualise la tension au borne du conducteur ohmique
uR (t) = −R.i(t) , donc la courbe de i(t) a la même forme que celle
de uR (t)
2. Pour l’intervalle [0, 2.5ms] l’intensité du courant rectangulaire
peut s’écrire sous la forme suivante : i(t) = at
2.1 déterminer la valeur du coefficient a . quelle est son unité ? T
Dans l’intervalle [0, 2.5ms] on a uR est une droite qui passe par O
∆u −3 − 0 Exploitation
qui a pour coefficient directeur = = −1200V/s i.e que
∆t 2.5 − 0 1.1 Pourquoi la lampe L1 s’allume-t-elle instantanément à la
uR = −1200.t .
−uR −1200 fermeture de K ?
donc i(t) = =− .t = 0, 24.t La lampe L1 est en série avec un conducteur ohmique. Elle
R 5 × 103
2.2 Déterminer , dans l’intervalle [0, 2.5ms], la valeur de la tension s’allume donc dès la fermeture de l’interrupteur.
uB (t) 1.2 Que peut-on dire de l’évolution de l’intensité du courant dans la
uB (t) aux bornes de la bobine , en déduire le rapport :
di branche qui contient la bobine ? en déduire l’influence de la bobine
( )
dt sur l’établissement du courant ?
uB (t) 2.4.10−3 Dans la branche qui contient la bobine, le courant ne s’établit pas
D’après la courbe on a uR = 2, 4mV et = = 10mH
di 0.24 instantanément (la lampe L2 s’allume après L1 ), mais il a la même
( )
dt valeur que dans lautre branche lorsque le courant est établi (léclat de L2
2.3 Comparer le quotient de ce rapport avec la valeur de L de est alors identique à celui de L1 ). On observe donc deux régimes : un
di régime transitoire et un régime permanent.
l’inductance de la bobine . En déduire une relation uB ,L,et .
dt On en déduit que la bobine s’oppose de manière transitoire à
uB (t) du l’établissement du courant dans le circuit.
d’après les données , on a = L d’où uB = L.
di dt Elle se comporte comme un conducteur ohmique en régime permanent,
( )
dt mais pas en régime transitoire.
3. Dans l’expérience 1 , en courant continue la bobine se comporte
comme conducteur ohmique de résistance interne r , dans cet
Régime permanent
Régime transitoire
τ
E 0.63I0 •
i(t) = Ae−t/τ +
R
* Détermination de la constante A
D’après les conditions initiales à la date t = 0 l’intensité du courant
dans la bobine est nulle : i(0+ ) = i0 = 0 En le reporte dans la solution
précédente :
E t(ms)
i(0) = A + = 0 O • •
R τ 5τ
A=−
E
V. La rupture du courant dans une bobine
R
Donc la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme 1. Équation différentielle vérifiée par l’intensité i du courant
suivante : D’après l’additivité des tensions , on a
E
i(t) = (1 − e−t/τ ) (4) di di
R ur′ + uB = 0 ⇒ (r + r′ )i + L =0 ⇒ Ri + L =0
dt dt
3. l’expression de la tension aux bornes de la bobine L
On sait que τ = , donc l’équation différentielle est :
D’après la loi d’additivité des tensions on a : E = uL + Ri(t) R
c’est à dire : di
τ +i = 0 (6)
(
r′
) dt
uL (t) = E − Ri(t) ⇒ uL (t) = E 1 − (1 − e−t/τ )
R La solution de cette équation différentielle en considérant la condition
on néglige la résistance de la bobine r devant la résistancer′, on obtient initiale suivante : à t=0 et lorsqu’on ouvre l’interrupteur K , on a
R = r et on a i(0) = I0
( )
uL (t) = E 1 − (1 − e−t/τ ) donc : uL (t) = Ee
−t/τ E
i(t) = e−t/τ
R
Expérimentalement lorsqu’on visualise la tension uB aux bornes de la
bobine , on obtient la courbe suivante ( On néglige pas la résistance de la Remarque :
bobine ) * Autant que τ est petite , la durée d’établissement du courant ou la
uB (V) rupture du courant est courte .
* Le rôle du diode dans le circuit est pour protéger la bobine de la
surtension qui peut apparaître à ces bornes lors de l’ouverture de
4• l’interrupteur .
2•
O • t(ms)
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Oscillations libres RLC uc (V)
Chapitre 8
Les axes
1•
1 Introduction
2 Que se passe-t-il lorsqu’on relie un condensateur chargé et une O •
0.5
t(ms)
bobine ?
R = 30Ω
1•
I. Que se passe-t-il lorsqu’on relie un condensateur
O • t(ms)
chargé et une bobine ? 0.5
Conclusion :
2π
( )
√
La fonction uC (t) = Um cos .t + ϕ0 , avec T0 = 2π L.C, est
T0
d2 uc 1
solution de l’équation différentielle 2 + uc = 0.
dt LC
T0 période propre des oscillations ne dépend que de L et C . son unité
dans le système international est le seconde (s) .
4. Détermination des constantes Um et ϕ0 Remarque :
lorsque la charge du condensateur est maximale , l’intensité du courant
Pour déterminer les valeurs de Um et ϕ0 , on exprime les valeurs de uc (t )
dq duC sera nulle et inversement .
et de i(t) = = C. à l’instant t = 0 soit uC (0) et i(0) et en IV. Comment s’effectuent les échanges d’énergie
dt dt
considérant que uC et i(t) sont deux fonctions continues quelque soit la
valeur de t . dans un circuit oscillant ?
2π 2π Dans les chapitres précédents , nous avons vu que le condensateur peut
( )
duc
On a i(t) = C = −C sin t+ϕ stocker de l’énergie électrique Ee
dt T0 T0
à l’instant t=0 on a i(0) = 0 , la bobine n’est traversée par aucun courant 1
Ee = Cu2c
électrique 2
2π
i(t) = −C sin (ϕ) = 0 et la bobine peut stocker de l’énergie magnétique Em
T0
sinϕ = 0 C’est à dire que ϕ = 0 ou ϕ = π 1
Em = Li(t)2
2
d’autre part , à l’instant t=0 le condensateur est chargé i.e uc (0) = U0
Soit E l’énergie totale du circuit :
U0
U0 = Um cosϕ ⇒ cosϕ = >0
Um 1 1
ET = Cu2c + Li(t)2
2 2
donc ϕ = 0 et Um = U0 d’où
1. L’énergie d’un circuit (L,C) série
1 On considère un circuit idéal (L,C) série , à l’aide d’un système
( )
uc (t) = Um cos √ t d’acquisition on visualise l’évolution de Em , Ee et Em en fonction du
LC
temps et on obtient le graphe suivant :
5. L’expression de q(t) et i(t)
E(µJ) Ee Em ET
On sait que la charge du condensateur :
1
( )
q(t) = Cuc (t) = CUm cos √ t
LC
et on a q(0) = CUm donc l’expression de la charge :
1
( )
q(t) = Qm cos √ t
LC 1•
O • t(ms)
0.5
duc duc d2 uc
kC = rC + LC 2 + uc
dt dt dt
d2 uc duc
LC + (r − k) + uc = 0
dt2 dt
Pour k = R on obtient l’équation différentielle suivante :
d2 uc 1
2
+ uc = 0
dt LC
C’est l’équation qui caractérise un oscillateur (L,C) de résistance
négligeable
Donc le montage étudié nous permet d’entretenir des oscillations .
Prof.Zakaryae chriki
aebc Prof.Zakaryae Chriki
Les lois de Newton ☞ Le référentiel terrestre : il constitué d’un point du sol et de trois
Chapitre 12 axes ( en général un axe vertical et deux axes dans le plan horizontal ).
On l’utilise pour décrire les mouvements à petite échelle des objets qui
nous entourent.
Les axes ☞ Le référentiel géocentrique : il est constitué du centre de la Terre et
1 Introduction de trois axes pointant vers des étoiles suffisamment lointaines pour être
considérées comme fixes. On l’utilise pour décrire des mouvements à
2 Notions préliminaires l’échelle de la planète pour lesquelles la rotation de la Terre ne peut être
négligée ( en particulier pour décrire le mouvement des satellites )
☞ Le référentiel héliocentrique : il est constitué du centre du Soleil et
3 Vecteur vitesse
de trois axes pointant vers des étoiles suffisamment lointaines pour être
considérées comme fixes. Ce référentiel est utilisé pour décrire des
4 Vecteur-accélération mouvement à l’échelle du système solaire ( comme celui des planètes ).
3. Grandeurs cinématiques
5 Les lois de Newton
On se limite à l’étude des mouvement dans un plan (O,⃗i,⃗j)
6 Application : mouvement d’un corps solide sur un plan horizontal et Vecteur position et trajectoire
sur un plan incliné . −−→
On repère un point M d’un mobile par le vecteur OM appelé
Introduction vecteur-position qu’on le détermine par , à la date t , par ces
coordonnées par rapport au repère choisi R(O,⃗i,⃗j).
−−→
Le vecteur position OM s’écrit :
−−→ ⃗ ⃗
OM = xi + yj
L’ensemble des positions que le point M du mobile occupe
successivement dans le plan au cours de son mouvement est appelé
trajectoire .
Le point M est mobile dans le repère si l’une , au moins des coordonnées
varie au cours du temps . La variation de ses coordonnées s’exprime par
les équations horaires : x(t) et y(t) .
On peut aussi repérer le point M sur
sa trajectoire en choisissant une ori-
Le skieur utilise la force exercée par les perches pour se déplacer sur la gine M0 et un sens positif . Sa po-
neige et effectue des sauts . sition est connue si l’on donne son
* Quelles sont les lois de Newton ? et de quoi exprime -t-elle ? abscisse curviligne s(t) tel que :
I. Notions préliminaires s(t) =M0 M
1. Référentiel et repère
s est une grandeur algébrique qui, en
Pour l’étude d’un mouvement le choix d’un référentiel est nécessaire .
général , varie au cours du temps :
Qu’est-ce qu’un référentiel ?
s(t) est l’équation horaire .
Un référentiel est constitué d’un point associé à un objet auquel sont II. Vecteur vitesse
associés trois axes fixes ( constituant en général un repère orthonormé ).
1. Définition
On associe au référentiel deux repères :
* repère d’espace : pour décrire le mouvement et on le déterminé On considère G(t1 ) la position du centre d’inertie d’un mobile à l’instant
suivant les dimensions du mouvement . se caractérise par une origine au t1 , G(t2 ) sa position à l’instant t2 et G(t3 ) sa position à l’instant
quelle sont liées trois axes orthonormés t3 = t1 + ∆t on définie le vecteur - vitesse à l’instant t2 par la relation
* repère du temps : on le détermine par le choix d’une origine des dates suivante :−−−−−→
−
, en général est confondue avec le point de départ du mouvement . ⃗V(ti ) = i−1 Gi+1
G
* Notre étude se limite au mouvement du centre d’inertie G d’un corps Cette méthode ∆t
qu’est vue au tronc commun est appelée méthode
solide dans un référentiel et qui peut nous faire connaître le mouvement d’encadrement dans le cas où l’instant t est encadré par deux instants
i
d’ensemble du corps . t et t très proches .
i+1 i−1
2. Les principaux référentiels −−−−−−→
Gi−1 Gi+1
On montre mathématiquement que tend vers la dérivée
−→ ∆t
dOG
première lorsque ∆t −→ 0
dt
i.e elle tend vers la droite tangente à la trajectoire à l’instant ti :
−−−−−−→ −→
⃗VG = lim Gi−1 Gi+1 = dOG
∆t→0 ∆t dt
Application 1
a. Caractéristique du vecteur-vitesse instantanée
Le vecteur-vitesse en un point donné est tangente à la trajectoire et Les coordonnées du centre d’inertie d’un mobile dans un repère
dirigé dans le sens de mouvement . cartésienne (O,⃗i,⃗j) sont :
Dans le cas d’un mouvement rectiligne , la direction du vecteur-vitesse x(t) = 9t + 3, y(t) = 6t2 + 4t − 3
est confondue avec la trajectoire . 1 déterminer le vecteur vitesse ⃗V(t) dans le repère (O,⃗i,⃗j) et calculer
L’unité de la vitesse dans le système internationale est le m/s. son module à l’instant t = 2s
Remarque : 2 Déterminée les coordonnées du vecteur-accélération⃗a dans le
repère (O,⃗i,⃗j) et calculer sa valeur .
Le vecteur-vitesse dépend du corps référentiel choisi .
3. Mouvement rectiligne uniformément varié
b. Le vecteur-vitesse en coordonnées cartésiennes a. Définition :
Dans un repère orthonormé R(O,⃗i,⃗j) ( repère cartésienne ), les Le mouvement du centre d’inertie G d’un corps solide est rectiligne
coordonnées de la vitesse instantanée sont : uniformément varié , si la trajectoire de G est rectiligne et le vecteur
accélération a⃗G du point G reste constante au cours du mouvement .
−→
OG = xG⃗i + yG⃗j
b. Équation horaire du mouvement
et d’après la définition ci-dessus :
On considère un corps solide S est en mouvement sur une trajectoire
rectiligne dans un repère cartésienne (O,⃗i,⃗j) , on repère le centre
⃗VG = dxG⃗i + dyG = Vx⃗i + VY⃗j −→
dt dt d’inertie G , à chaque instant par le vecteur position OG = x⃗i i.e que le
vecteur vitesse du point G est⃗v = vx⃗i .
le module de la vitesse est : En considérant les conditions initiales suivantes : à t = 0 on a x = x0 et
vx = v0x .
√ dvx
V= Vx2 + Vy2 On sait que ax = ⇒ vx = ax t + C1
dt
On détermine la constante C1 en utilisant les conditions initiales :
III. Vecteur-accélération C1 = v0x d’où
1. Définition vx = ax t + v0x
par
Soit ⃗V(t1 ) le vecteur-vitesse à l’instant t1 , ⃗V(t3 ) vecteur vitesse à Pour déterminer l’équation horaire du mouvement x(t) :
l’instant t3 tel que t3 = t1 + ∆t , on définit le vecteur-accélération a⃗G
la relation : dx 1
⃗V(t3 ) − ⃗V(t1 ) ∆⃗Vt vx = = ax t + v0x ⇒ x(t) = ax t2 + v0 t + C2
a⃗G = = dt 2
t3 − t 1 ∆t
On détermine la constante C2 en utilisant les conditions initiales :
On utilise cette relation dans le cas où l’instant ti est encadré par les C2 = x0x donc
instants ti+1 et ti−1 très proche . 1
x(t) = ax t2 + v0x t + x0
∆⃗Vt 2
Lorsque ∆t −→ 0 la grandeurs tend vers la dérivée première du
∆t x(t) représente l’équation horaire du mouvement et dépend des
vecteur-vitesse par rapport au temps :
conditions initiales .
d⃗V application 2
⃗a =
dt Le graphe suivant représente la variation de la vitesse d’un point d’un
L’unité de l’accélération dans le système international : m/s2 mobile en mouvement rectiligne en fonction du temps . À l’instant t = 0
le point M occupe la position O d’abscisse x = 0
Remarque : v(m/s)
Le vecteur-accélération dépend du corps référentiel choisi .
1•
t(s)
•
1
aebc Prof.Zakaryae Chriki
1 Déterminer l’expression de v(t) en fonction de t dans les deux intérieures et forces extérieures .
intervalles [0s, 2s] et [2s, 3s] ☞ les forces extérieures : ce sont toutes les actions mécaniques exercées
par l’extérieur du système .
2 Déterminer la nature du mouvement dans chaque intervalle et
☞ les forces intérieures : ce sont toutes les actions mécaniques exercées
calculer son accélération .
par une partie du système .
3 Écrire l’équation horaire du mouvement dans chaque intervalle . Les forces intérieures exercées sur un système leur somme est nulle .
4. Le vecteur accélération dans la base de Frenet Remarque :
La base de Frenet est un repère mobile lié au mouvement de point M ; Si la somme des forces extérieures est nulle , ∑⃗Fext = ⃗0, on dit que le
son origine est le point mobile M et ses vecteurs unitaires sont : système est pseudo-isolé mécaniquement .
⃗u : tangent à la trajectoire et dirigé dans le sens positif choisi sur la Application 4
trajectoire
⃗n : normal à la trajectoire (perpendiculaire à ⃗u ) et dirigé vers l’intérieure On considère le système mécanique , représenté par la figure 1 et qui est
de la concavité de la trajectoire constitué par deux corps solides S1 et S2
Faire le bilan de toutes les forces exercées sur le système et les classer
On peut alors exprimer le vecteur accélération⃗a dans la base de Frenet en forces intérieures et extérieures en vérifiant la remarque ci dessous .
pour un mouvement plan :
⃗aG = aT⃗u + aN⃗n
v2
aN =
ρ
2. Première loi de Newton ou principe d’inertie
avec ρ le rayon de courbure de la trajectoire au point M .Dans le cas ou
la trajectoire est un cercle ρ = R Dans un référentiel Galiléen , si la somme vectorielle des forces
extérieures appliquées à un solide est nulle Σ⃗Fext = ⃗0 , le vecteur vitesse
v⃗G de son centre inertie ne varie pas ( reste constant ) .
Réciproquement , si le vecteur vitesse v⃗G de centre d’inertie d’un solide
ne varie pas , la somme des forces qui s’exercent sur le solide est nulle .
Application 5 :
Un camion au repos, porte un morceau cubique de glace de masse
m = 20kg.
1 faire le bilan des forces exercées sur le cube de glace .
2 Le principe d’inertie sera - t il vérifié par rapport à un référentiel
terrestre ? et puis par rapport à un référentiel lié au camion ?
3 que peut-on dire de ces deux référentiels ?
Remarque :
4 le camion se met en mouvement , le cube de glace se glisse vers
D’après le produit scalaire des deux vecteurs ⃗v et⃗a , on peut déterminer l’arrière , expliquer le phénomène observer ? ( on néglige les
la nature du mouvement :⃗a.⃗v = a.v.cos(⃗a,⃗v) Le signe du produit dépend frottements )
⃗a.⃗v de l’angle (⃗a,⃗v) →
−
le bilan des forces qui le cube de glace : le poids de cube de glace P , la
Mouvement retardé :⃗a.⃗v < 0 →
−
Mouvement accéléré⃗a.⃗v > 0 réaction du support de la glace R
Mouvement uniforme⃗a.⃗v = 0 Par rapport au référentiel terrestre le camion est au repos donc la vitesse
−→ → − →
− → − → −
est nulle donc ΣFext = 0 i.e que P + R = 0 le principe d’inertie est
Application 3 vérifier .
Les équations horaires du mouvement du centre d’inertie d’un corps Même chose que pour un référentiel lié au camion immobile c’est un
solide dans un repère (O,⃗i,⃗j) sont : référentiel Galiléen comme le référentiel terrestre .
Dans le cas où le camion se démarre la vitesse augmente donc le
( π ) ( π )
−→ → −
x(t) = 3cos 2t + y(t) = 3sin 2t + principe d’inertie ne reste plus valable et ΣFext ̸= 0 .
4 4
3. Deuxième loi de Newton
x et y en mètre , t en seconde . Étude expérimentale d’un mouvement plan .
1 Déterminer le vecteur vitesse⃗v dans le repère (O,⃗i,⃗j), en déduire sa Expérience 1 :
norme . On lance, sans vitesse initiale , un mobile autoporteur sur une table à
2 Déterminer le vecteur accélération⃗a dans la base de Frenet . coussin d’air incliné d’un angle α = 20◦ et On enregistre les positions
successives de son centre dinertie . La durée séparant deux
V. Les lois de Newton enregistrements consécutives est constante : τ = 40ms . On obtient
1. Forces extérieures - forces intérieures . lenregistrement suivant :
Pour faire l’étude d’un système mécanique , il faut déterminer le 1cm sens du mouvement τ = 40ms
système étudié qui peut être constituer par un ou plusieurs corps. Ce qui
G0 G1 G2 G3 G4 G5 G6
nous permet de classer les actions mécaniques entre ces corps en forces • • • • • • •
Ox + ne− ⇌ Red
Au bout de quelques instants , le contenu du bécher prend une couleur Exemple : aA(aq) + bB(aq) −→ cC(aq) + dD(aq)
bleu , puis devient jaune et opaque .
1. De quoi est du l’évolution progressive de ce mélange A : réactif titré et B : réactif titrant .
réactionnel ? La réaction de dosage doit être rapide , totale et unique .
la formation dun précipité des particules de soufre qui restent en 1. L’équivalence
suspension et qui troublent peu à peu la solution qui devient
L’équivalence d’un titrage correspond au mélange stœchiomètrique des
opaque .
réactifs pour la réaction mis en jeu.
2. Les couples qui sont mis en jeu sont : S2 O2−
3 (aq)/S(s) et À l’équivalence , il y a changement du réactif limitant : * Avant
SO2 (aq)/S2 O2−3 (aq) l’équivalence , le réactif limitant est le réactif ajouté à la burette ;
Écrire l’équation de de cette transformation . * Après l’équivalence , le réactif limitant est le réactif initialement
introduit dans le bécher . Comment repère - t-on l’équivalence ?
L’ion thiosulfate apparaît dans les deux couples ; en tant que
Dans le titrage colorimétrique , l’équivalence est repérée par un
réducteur dans un couple et oxydant dans lautre couple.On dit qu’il
changement de teinte de la solution : persistance de la coloration du
se dismute et la réaction d’oxydoréduction s’appelle la
réactif titrant , disparition de la teinte du réactif titré , virage d’un
dismutation .
− indicateur .
3 (aq) + 6H (aq) + 4e ⇌ 2S(s) + 3H2 O(l)
+
S2 O2− Dans le titrage conductimétrique, l’équivalence est repérée par un
− changement de pente sur le graphe G = f (Vvers
S2 O3 (aq) + H2 O(l) ⇌ 2SO2 (aq) + 2H (aq) + 4e
2− +
D’où l’équation de la réaction de dismutation de l’ion thiosulfate : Soit VBE le volume de la solution titrant versé à l’équivalence .
Tableau d’avancement de la réaction de dosage à l’équivalence :
2S2 O2−
3 (aq) + 4H +
(aq) −→ 2S(s) + 2SO 2 (aq) + 2H 2 O(l) Équation aA + bB −→ cC + dD
3. La dismutation de l’ion thiosulfate est-elle immédiate ou État x Quantité de matière
progressive ? La réaction est-elle lente ou rapide ? Initial 0 C A VA CB VB 0 0
état final xE CA VA − a.xE = 0 CB VB − bxE > 0 cxE dxE
La réaction de dismutation de l’ion thiosulfate en milieu acide est
VB < VBE
une transformation lente.
état final xE CA VA − a.xE = 0 CB VB − bxE = 0 cxE dxE
Activité 3 . VB = VBE
La réduction des ions de permanganate MnO− état final xE CA VA − a.xE > 0 CB VB − bxE = 0 cxE dxE
4 (aq) en dioxyde de
manganèse MnO2 (s) en milieu acide . VB > VBE
On conserve une solution de permanganate de potassium acidifiée dans Exemple :
un flacon non fermé pendant quelques mois . Après on observe que les
Le lugol est une préparation , vendue en pharmacie , constituée de
parois du flacon sont couvertes d’un dépôt brun de dioxyde de
diiode dissous I2 (aq) dans une solution aqueuse d’iodure de potassium
manganèse MnO2 (s) .
(K + (aq) + I − (aq)) .
1. Écrire l’équation de la réaction de formation de MnO2 (s) On souhaite déterminer la concentration molaire de la solution en diiode
Les couples qui sont mis en jeu sont : À l’aide d’une pipette jaugée , on introduit , dans un bécher , un volume
MnO− 4 /MnO2 et O2 (g)/H2 O(l) de 10, 0ml de la solution à doser , de concentration C1 inconnue .
( − −
)
MnO4 (aq) + 4H (aq) + 3e ⇌ MnO2 (s) + 2H2 O(l)
+
×4 On remplit la burette graduée avec la solution titrante de thiosulfate de
( ) sodium 2Na+ (aq) + S2 O2−
3 (aq) de concentration C2 = 0, 100mol/l .
−
2H2 O(l) ⇌ O2 (g) + 4H (aq) + 4e
+
×3 1 Faire un schéma du montage expérimentale pour la réalisation de
D’où l’équation de la réaction chimique : ce titrage .
2 Écrire l’équation chimique de la réaction du dosage . On donne les
4MnO− 4 (aq) + 4H (aq) −→ 4MnO2 (s) + 3O2 (g) + 2H2 O(l)
+
couple d’oxydoréduction suivant :
S4 O2− 2− −
La réaction est-elle lente ou rapide ? 6 (aq)/S2 O3 (aq) et I2 (aq)/I (aq)
3 comment peut-on repérer l’équivalence ?
C’est une réaction lente .
4 L’équivalence est obtenu lorsqu’on verse un volume de la solution
Définition en thiosulfate de sodium V2E = 8, 2ml . Calculer la concentration
Une transformation lente peut être suivie pendant plusieurs secondes, molaire en diode .
minutes, heurs à l’œil ou par les instruments de mesure disponibles au Réponse
laboratoire . 1. Voir le schéma ci-contre
2. la réaction entre le diiode et
III. Comment déterminer la concentration d’une les ions thiosulfate est une réaction
espèce chimique en solution ? d’oxydoréduction , c’est une réac-
tion très rapide . Elle peut être uti-
Pour déterminer la concentration d’une espèce chimique en solution , on lisée comme réaction de titrage .
réalise son dosage .
Pour cela on fait réagir l’espèce à doser , appelée réactif titré , avec une I2 (aq) + 2e− ⇌ 2I − (aq)
autre espèce , dites réactif titrant , introduit en quantité connue . On
−
3 (aq) ⇌ S4 O6 (aq) + 2e
2S2 O2− 2−
réalise alors un titrage . La réaction mis en jeu , d’équation connue , est
appelée réaction de titrage
D’ou l’équation de la réaction de do-
sage :
−
3 (aq) −→ 2I (aq)+S4 O6 (aq)
I2 (aq)+2S2 O2− 2−
3. On repère l’équivalence lorsque il y a disparition de la coloration 2. Influence de la température
brune qui caractérise la solution diiode en lui ajoutant quelque gouttes La température est-elle un facteur cinétique ?
d’empois d’amidon . Activité 5 :
4. Soit n1 (I2 ) la quantité de diiode présent initialement dans le bécher, On verse dans deux béchers A et B , 10, 0ml d’une solution d’acide
l(échantillon à doser de volume V1 . oxalique à , 50mol/l .
On peut utiliser le tableau d’avancement de la réaction de dosage à On laisse le bécher A à température ordinaire et porter le bécher B à
l’équivalence : 60◦ C à l’aide d’un bain marie .
I2 (aq) + 2S2 O2− −→ 2I − (aq) S4 O2−
Ajouter 3ml d’une solution acidifiée de permanganate de potassium à
Équation 3 (aq) + 6 (aq)
à l’équivalence C1 V1 C2 V2E 0 0 0, 10mol/l dans chacun des béchers .
État final C1 V1 − xE C2 V2 − 2xE = 0 2xE xE Comparer les durées de décoloration td de chaque mélange et conclure .
C2 V2E
À l’équivalence : n1 (I2 ) = C1 V1 = donc :
2
C2 V2E 0, 100 × 8, 2
C1 = = = 0, 041mol/l
2V1 2 × 10, 0
On dispose d’une solution acidifiée de permanganate de potassium à Cette conclusion est générale :
C1 = 2, 0 × 10−3 mol/l et d’une solution d’acide oxalique à
C2 = 0, 500mol/l pour préparer différents mélanges A,B et C de même La vitesse d’évolution d’un système chimique est d’autant plus grande
volume V . que sa température est plus élevée .
Soit respectivement V1 , V2 et V3 les volumes de solution de Remarque importante
permanganate de potassium , d’eau et d’acide oxalique tel que
V = V1 + V2 + V3 = 20, 0ml. : la ń trempe ż chimique, qui consiste à ajouter de l’eau glacée au
Dans un premier temps, on mélange dans trois béchers les volumes V1 et mélange réactionnel, conjugue les effets des deux facteurs cinétiques
V2 de solution de permanganate de potassium et d’eau . On ajoute en évoqués ici : elle bloque instantanément la transformation par
même temps et en déclenchant le chronomètre les volume V3 d’acide abaissement de la température et par dilution (diminution de la
oxalique aux différents mélanges . On détermine la durée td nécessaire à concentration).
la disparition de la tente rose .
Mélange A B C
V1 (ml) 5,0 5,0 5,0
V2 (ml) 9,0 6,0 3,0
V3 (ml) 6,0 9,0 12,0
[MnO− 4 ](mol/l) 5, 0 × 10−4 5, 0 × 10−4 5, 0 × 10−4
[H2 C2 O− 4 ](mol/l) 0, 150 0, 225 0, 300
td (s) 300 260 220
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Suivi temporel d’une réaction chimique 2Na+ (aq) + S2 O2−
3 (aq) de concentration C = 0, 02mol/l et on appelle
Chapitre 2 VE le volume de la solution titrante versée à l’équivalence .
Les axes
1 Introduction
Exploitation
1. Expliquer pourquoi on verse l’échantillon du mélange
réactionnel dans de l’eau glacée avant le titrage ?
La surveillance en continu des réactions chimiques est indispensable Pour on met simultanément en jeu deux facteurs cinétique : la
pour assurer la sécurité de l’installation et la qualité des produits obtenus température et les concentrations des réactifs ; On appelle cette
* comment assurer le contrôle d’une réaction chimique ? opération ; la trempe .
* Comment définir la vitesse d’une réaction chimique ?
2. Dresser un tableau d’avancement correspond à la réaction de
I. Méthodes utilisées en cinétique chimique dosage du diiode par les ions thiosulfate .
Les deux couples qui interviennent dans cette réaction
Effectuer le suivi temporel d’une transformation chimique , c’est
d’oxydoréduction sont :
connaître la composition du mélange réactinnel à chaque instant (la
cinétique chimique ) . I2 (aq)/I − (aq)
Pour suivre l’évolution du système chimique au cours de la
transformation , il suffit de connaître l’avancement x en fonction du S4 O2− 2−
6 (aq)/S2 O3 (aq)
temps t. X peut être déterminer comme quantité de matière formée ou
consommée . D’où les demi-équations :
Divers méthodes peuvent être utiliser : titrage , conductimétrie,
I2 (aq) + 2e− ⇌ 2I − (aq)
pressiométrie . Elles ne doivent pas perturber l’évolution du système
chimique étudié mais doivent , dans tous les cas , permettre d’établir le −
3 ⇌ S4 O6 (aq) + 2e
2S2 O2− 2−
graphe de l’avancement de la transformation en fonction du temps .
et l’équation de la réaction de dosage est :
II. Méthode chimique : le titrage
−
3 7−→ 2I (aq) + S4 O6
I2 (aq) + 2S2 O2− 2−
Activité 1 : Dosage des ions iodures I− par l’eau oxygénée H2 O2
On prépare 10 bécher de 100mL contenant chacun 20mL d’eau glacée , Le tableau d’avancement est :
placés dans un bain marie qui contient de l’eau liquide et la glace .
−
2S2 O2− 3 + I2 −→ S4 O6 + 2I
2−
À un instant pris pour origine des dates (t=0) , on réalise un mélange Équation
état initial CVE ni (I2 ) 0 n0 (I − )
réactionnel (S) dans un bécher de 200mL. On verse un volume à l’instant t CVE − 2xE ni (I2 ) − xE xE n0 (I − )+
V1 = 50, 0ml d’une solution d’eau oxygénée de concentration 2xE
C1 = 5, 3 × 10−2 mol/l en ajoutant quelque gouttes d’acide sulfurique et
un volume V2 = 50, 0ml d’une solution de iodure de potassium de ni (I2 ) la quantité de matière formée dans le bécher i .
−1
concentration en soluté apporté C2 = 2, 0 × 10 mol/l . On ajoute au 3. Déterminer l’expression de la quantité de matière formée n(I2 )
mélange un peu d’empois d’amidon . (On déclenche le chronomètre ) en en fonction du volume VE et la concentration molaire C de la
agitant le mélange réactionnel . solution thiosulfate de sodium .
À l’instant t = 2min on prend un volume V = 10, 0ml du mélange À l’équivalence , on a :
réactionnel et on le verse immédiatement dans l’un des béchers
contenant de l’eau glacée . CVE − 2xE = 0
On dose le diiode formée I2 (aq) de l’échantillon prélevé par une
solution aqueuse titrante de thiosulfate de sodium ni (I2 ) − xE = 0
CVE L’unité de la vitesse volumique dans le SI est : mol/m3 /s
c’est à dire : xE = et xE = ni (I2 donc
2 On peut aussi exprimer la vitesse volumique de la réaction en fonction
CVE de la concentration effective .
ni (I2 ) = 2. Comment peut-on déterminer la vitesse volumique d’une réaction à
2
partir de la courbe x = f (t) ?
3. Dresser le tableau d’avancement de la réaction correspond à la Pour le graphe x = f (t) on détermine la vitesse volumique de la réaction
transformation étudiée et déterminer l’expression de la quantité de à l’instant t on doit trace la tangente à la courbe x=f(t) au point
matière ni (I2 ) du diiode formée à l’instant ti en fonction de d’abscisse t et on calcul la pente de cette tangente , puis on la divise par
l’avancement xi pour l’échantillon i le volume de système .
Dans cette réaction , elle intervient deux couples Exemple :
d’oxydoréduction :
Comparer la vitesse volumique de la réaction de l’activité précédente
I2 (aq)/I − (aq) et H2 O2 (aq)/H2 O(l)
aux instants t = 0 et t = 15min
La demi-équation pour chaque couple : 2I − (aq) ⇌ I2 (aq) + 2e−
Méthode graphique : ( )
H2 O2 (aq) + 2H + (aq) + 2e− ⇌ 2H2 O(l) 1 dx
Donc l’équation de la réaction est : * Pour t = 0min : v(t = 0) = .
V dt t=0
H2 O2 (aq) + 2I − (aq) + 2H + (aq) −→ 2H2 O(l) + I2 (aq) ( ) T
dx
qui représente la pente de la tangente au courbe x=f(t) à
dt t=0
Le tableau d’avancement est :
( ) t=0
l’instant
H2 O2 (aq) + 2I − (aq) + 2H + (aq) −→ I2 (aq) + 2H2 O(l) dx ∆x xA − x0
Équation ≃ =
état initial C 1 V1 C 2 V2 excès 0 excès dt t=0 ∆t tA − t0
à l’instant t C1 V1 − xi C2 V2 − 2xi excès xi excès Le volume total du mélange réactionnel VT = 0, 1l
1, 9 × 10−3
v(t = 0) = = 3, 11 × 10−3 mol/l.min
6, 1 × 0, 1
C.VE
On sait que ni (I2 ) = , d’après le tableau d’avancement n i (I2 ) = xi
2 * Pour t = 15min
c’est à dire que xi =
CVE ( )
2 1 dx
v(t = 15min) = .
Soit n(I2 ) la quantité de diiode formée dans le mélange réactionnel de VT dt t=15min
volume V = 100ml avec : ( )
dx
VT 100.ni (I2 ) qui représente la pente de la tangente au courbe x=f(t) à
n(I2 ) = .ni (I2 ) = dt t=15min
Vi 10 l’instant t = 15min ,
n(I2 ) = 5CVE = x ( )
dx ∆x xC − xB
≃ =
dt t=15min ∆t tC − tB
d’où le tableau de mesure :
t(min) 0 2 6,0 10 15 20 25 30 40
Le volume total du mélange réactionnel VT = 0, 1l
VE (ml) 0 5,0 10 14 16 17 17,8 18.4 19
0.5 × 10−3
n(I2 )mmol 0 0.5 1 1.40 1.60 1.70 1.78 1.84 1.90
v(t = 15min) = = 0.28 × 10−3 mol/l.min
x(mmol) 0 0.5 1 1.40 1.60 1.70 1.78 1.84 1.90 18 × 0 1
1.5
0.5
0
0 10 20 30 40 50 t(min) d’après cet exemple on a v(t = 15min) < v(t = 0) . La vitesse volumique
de la réaction décroît au cours du temps
III. Vitesse de réaction et le temps de demi-réaction
Ce résultats est générale :
1. Comment définir la vitesse d’une réaction ?
À température constante , pour la plus part des transformations
Définition : chimiques étudiées , la vitesse volumique de la réaction diminue au fur à
La vitesse volumique v(t) d’une réaction se déroulant dans un volume mesure de l’évolution temporelle du système chimique .
constant V est la valeur de la dérivée temporelle de l’avancement x de la
réaction , divisée par le volume V : 3. Comment définir le temps de demi-réaction ?
Au bout de combien de temps l’évolution du système sera-t-elle
1 dx
v(t) = . pratiquement achevée ? La notion de temps de demi-réaction peut être
V dt utilisée pour l’évaluer .
dx laccroissement de l’avancement x en mol
dt l’accroissement du temps t soit en seconde , en minute ou en heure
V le volume du mélange réactionnel en litre ou m3
Définition
Le temps de demi-réaction t1/2 d’un système chimique est la durée
nécessaire pour que l’avancement parvienne à la moitié de sa valeur
finale .
1
x(t1/2 ) = xf Si la transformation est totale on a xf = xmax , donc on
2
aura :
1
x1/2 = xmax
2
pH = −log[H3 O+ ]
H3 O+ représente le nombre qui mesure la concentration molaire en ions
H3 O+ exprimée en mol/l .
Cette relation est équivalente à :
[H3 O+ ] = 10−pH
2. Réaction acido-base
Toute réaction acido-basique met en jeu un transfert de protons H + de
l’acide noté HA1 du couple acido-basique HA1 /A− 1 vers la base notée
A−2 d’un autre couple acido-basique HA 2 /A−
2 :
HA1 + A− −
2 −→ A1 + HA2
Comment utilise t-on un pH-mètre ?
* Avant l’utilisation on doit rincer la sonde à l’eau distillée ;
* On étalonne le pH-mètre avec deux solutions étalons , de pH connu :
3. En déduire les concentrations effectives qui existent dans la D’après le tableau d’avancement , on a n(H3 O+ )f = xf : c’est à dire que
solution à la fin de la transformation [H3 O+ ]f × Vf = xf
donc :
Les concentrations effectives des espèces chimiques présentes dans
xf = 1, 75 × 10−2 × 500 × 10−3 = 4, 0 × 10−4 mol
la solution à la fin de la réaction :
[H3 O+ ]f = [Cl− ]f = C0 = 10−2 mol/l 4. Comparer l’avancement maximal et l’avancement final .
4. Calculer la valeur du pH de la solution et la comparer avec celle xf < xmax et la quantité de matière dans l’état final est :
qui était mesurée . quelle est votre conclusion ?
la valeur du pH de la solution est : nf (CH3 CO2 H) = ni − xf =⇒ nf (CH3 CO2 H) = 1, 71 × 10−2 mol
pH = −log[H3 O+ ] = 2 la même valeur obtenue par la mesure .
Conclusion : Pour une transformation totale on a toujours : On conclue que le réactif limitant n’a pas totalement disparu et
pH = −log(C0 ) avec C0 la concentration molaire de la solution donc la transformation étudiée est non totale ? tous les réactifs et
les produits sont encor présents dans le mélange réactionnel dans
2. Mise en évidence d’une transformation non totale l’état final .
Activité 2 :
Dans une fiole jaugée de volume V0 = Définition du taux d’avancement final
500, 0ml, partiellement remplie d’eau dis- Le taux d’avancement final d’une réaction , noté τ, vaut :
tillée , on verse avec précaution un volume
V = 1, 0ml d’acide éthanoïque (ou acétique xf
τ=
) CH3 COOH noté HA, puis on complète xmax
jusqu’au trait de jauge et on homogène la
solution obtenue . τ est une grandeur sans dimension compris entre 0 et 1 .
À l’aide d’un pH-mètre on mesure le pH de Si τ = 0, la réaction n’a pas lieu ; et si τ = 1, la réaction est totale .
la solution , la valeur obtenue de cette me-
5. Calculer le taux d’avancement final de la réaction pour l’activité 2
sure est : pH = 3, 10
xf 4 × 10−4
D’après la définition : τ = = = 2, 3 × 10−2 = 2, 3%
xmax 1, 75 × 10−2
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Quotient de réaction - constante d’équilibre [I2 ] = 1, 0 × 10−3 mol/l, [S2 O2−
3 ] = 2, 0 × 10 mol/l
−3
Chapitre 4
[I − ] = 5, 0 × 10−2 mol/l, [S4 O6 ] = 2, 0 × 10−4 mol/l
Les axes Calculer le quotient de réaction qui correspond au sens direct de la
réaction (1)
1 Introduction
Dans le cas de la réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau , l’équation :
+
2 Comment définir un quotient de réaction ? CH3 CO2 H(aq) + H2 O(l) ⇌ CH3 CO−
2 (aq) + H3 O (aq)
l’eau à la fois réactif et solvant n n’apparaît pas dans l’expression du
3 Quotient de réaction dans l’état d’équilibre quotient de réaction et qui s’écrit pour un état donné du système :
[CH3 CO− +
2 ].[H3 O ]
Constante d’équilibre Qr =
4 [CH3 CO2 H]
D’une façon générale :
5 De quel paramètre dépend le taux d’avancement final ? Par convention, l’eau, lorsqu’elle constitue le solvant , n’intervient pas
dans l’écriture d’un quotient de réaction , même si elle figure dans
Introduction l’équation de la réaction .
2. Système comportant des solides
On considère l’oxydation du métal cuivre Cu(s) par des ions argent (I)
Ag+ (aq) selon l’équation suivante :
Le système dans état donné , comporte les espèces dissoutes Ag+ (aq) et
Cu2+ (aq) ainsi que des espèces solides , Cu et Ag , la concentration
d’un solide n’est pas définie , elle est remplacer par 1 dans l’expression
de Qr qui s’écrit :
[Cu2+ ]
Qr =
Lors d’efforts intenses , la régulation du pH du sang met en jeu divers [Ag+ ]2
équilibres chimiques . D’une façon générale :
* Quelle grandeur caractérise un équilibre chimiques ? Par convention, l’expression du quotient d’une réaction faisant
I. Comment définir un quotient de réaction ? intervenir des solides et des espèces dissoutes ne comporte que les
Le quotient de réaction est une grandeur qui caractérise un système concentrations molaires des espèces dissoutes .
chimique dans un état donné. Sa valeur , au cours de la réaction , nous 3. Propriétés du quotient de réaction
renseigne sur l’évolution du système considéré . Son expression dépend
On considère un système chimique comportant en solution de l’acide
de la nature du système .
éthanoïque , des ions méthanoate, de l’acide méthanoïque et des ion
1. Systèmes ne comportant que des espèces dissoutes
éthanoate .
On considère un système chimique qui subit une transformation Ce système peut évoluer soit dans le sens de formation de l’acide
chimique modélisée par l’équation suivante : méthanoïque , soit dans le sens de formation des ions méthanoate .
aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)
(1)
Les espèces chimiques A , B, C et D dissoutes dans l’eau . a , b , c et d HCO−
2 (aq) + CH3 CO2 H(aq) ⇌ HCOOH(aq) + CH3 COO (aq)
−
[X ] le nombre qui mesure dans l’état considéré du système , la Pour l’équation (2) :
concentration molaire effective de l’espèce chimique X , exprimée en
mol/l . Cet état peut être , l’état initial [X]i , final [X]f ou un état [HCOO− ].[CH3 COOH] 1
Qr2 = =
quelconque [X]. [HCO2 H].[CH3 CO2 ] − Q r1
Qr n’est pas dimensionné. Sa valeur s’exprime par un nombre sans unité D’une façon générale :
L’expression du quotient de réaction dépend du sens de l’écriture de
Application1 l’équation de la réaction : les quotients de réaction de deux réactions
On considère la réaction chimique entre le diiode I2 (aq) dissout dans inverses sont inverses l’un de l’autre .
l’eau et les ions thiosulfate S2 O2−3 (aq) modélisée par l’équation Application2
chimique suivante :
Une solution aqueuse , de volume V, est obtenue en introduisant dans
I2 (aq) + 2S2 O2− 2−
3 ⇌ 2I (aq) + S4 O6 (aq)
−
l’eau 10, 0mmol d’acide benzoïque et 20, 0mmol d’éthanoate de sodium .
A l’instant t les concentrations des espèces chimiques en solution est :
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1 Écrire l’équation de la réaction entre l’acide benzoïque et les ions IV. De quel paramètre dépend le taux d’avancement
éthanoate , puis établir le tableau d’avancement . final ?
2 Donner l’expression du quotient de réaction pour un état donné et 1. Taux d’avancement final et constante d’équilibre
l’exprimer en fonction de l’avancement . Conclure .
Application4
On mesure à 25 C la conductivité σ1 et σ2 de deux solution S1 , l’acide
◦
Le quotient de réaction dépend de l’avancement de la réaction .
éthanoïque et S2 l’acide méthanoïque , de même concentration apportée
C = 5, 0 × 10−2 mol/l, on trouve successivement σ1 = 343µS/cm et
II. Quotient de réaction dans l’état d’équilibre σ2 = 1129µS/cm
On appelle quotient de réaction à l’équilibre , la valeur qui prend le
quotient de réaction lorsque le système est à l’état d’équilibre . Acide Constante d’équilibre
Lorsque le système atteint l’état d’équilibre , la concentration molaire Acide éthanoïque K1 = 1, 6 × 10−5
effective des différentes espèces chimiques qui le constituent restent Acide méthanoïque K2 = 1, 6 × 10−4
constantes au cour du temps et qui prennent des valeurs [Xeq ] qu’on peut 1 Quelles sont les concentrations des espèces ioniques dans ces deux
les déterminer par des différentes méthodes comme la conductivité par solutions ?
exemple . On donne : λH3 O+ = 35, 0mS.m2 /mol ; λHCO− = 5, 46mS.m2 /mol
2
Pour une réaction par exemple : 2 Quelle est , dans chaque cas , les valeurs du taux d’avancement
aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq) final de la réaction entre l’acide et l’eau ? Conclure
Réponse :
On a
τ1 = 0, 018 et τ2 = 0, 056
[C]ceq .[D]deq
Qr,eq = Les deux réactions étudiées ne différent que par la nature des acides mis
[A]aeq .[B]beq en jeu et donc par la valeur de leur constante d’équilibre . Pour une
même concentration initiale , le taux d’avancement final de ces deux
Application3 réactions est différent .
On plonge une cellule conductimétrique dans un volume V d’une
solution S d’acide éthanoïque de concentration apportée Le taux d’avancement final d’une réaction dépend de sa constante
C = 5, 0 × 10−2 mol/l, on trouve σ = 343µS/cm à 25◦ C. d’équilibre .
1 Quelles sont les concentrations des espèces ioniques dans cette
2. Taux d’avancement final et état initial
solution à l’état d’équilibre ?
On donne : λH3 O+ = 35, 0mS.m2 /mol ; λCH3 CO− = 4, 09mS.m2 /mol Exercice d’application 6:
On mesure à 25 C la conductivité de divers solutions d’acide éthanoïque
◦
2
2 Quelle est la valeur de Qr,eq dans l’état d’équilibre ? à divers concentrations apportées C :
Réponse :
la valeur de Qr,eq dans l’état d’équilibre : C(mol/l) σ(mS/cm
5, 0 × 10−2 0, 343
Qr,eq = 1, 6 × 10−5 1, 0 × 10−2 0, 153
5, 0 × 10−3 0, 107
III. Constante d’équilibre
1. La valeur du quotient de réaction dans l’état d’équilibre dépend-t-elle Quelle est , dans chaque solution , les valeurs du taux d’avancement
de l’état initial ? final de la réaction entre l’acide et l’eau ? Conclure
Application4
On mesure la conductivité d’une solution S’ d’acide éthanoïque de Réponse :
concentration molaire C′ = 5, 0 × 10−3 mol/l.
La valeur de la conductivité vaut σ′ = 0, 107mS /cm à 25◦ C. C(mol/l) [H3 O+ ]eq (mol/l τ
1 En utilisant la même méthode précédente , déterminer le quotient 5, 0 × 10−2 0, 88 × 10−3 0, 018
Q′r,eq de réaction à l’état d’équilibre . 1, 0 × 10−2 0, 39 × 10−3 0, 039
2 Comparer la valeur obtenue avec celle de l’application précédente . 5, 0 × 10−3 0, 27 × 10−3 0, 054
conclure
Le taux d’avancement final de la réaction varie lorsque la concentration
2. conclusion apportée en acide varie .
Dans un état d’équilibre d’un système , le quotient de réaction Qr,eq
prend une valeur indépendante de la composition initiale du système .
À chaque équation de réaction est associée une constante K appelée Le taux d’avancement final d’une réaction dépend de l’état initial du
constante d’équilibre . Sa valeur est égale à Qr,eq et ne dépend que de la système
température .
Pour une réaction par exemple :
aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)
On a
[C]ceq .[D]deq
Qr,eq = K =
[A]aeq .[B]beq
ion oxonium 0 H3 O+ /H2 O 1. Écrire l’équation de la réaction lorsqu’on fait dissoudre l’acide HA
acide méthanoïque 3,8 HCOOH/HCOO− dans l’eau
acide benzoïque 4,2 C6 H5 COOH/C6 H5 COO− 2. Donner l’expression du taux d’avancement final de cette réaction en
acide éthanoïque 4,8 CH3 COOH/CH3 COO− fonction du pH et de la concentration apportée C .
ion ammonium 9,2 NH4+ /NH3 3. Compléter le tableau suivant :
eau 14 H2 O/HO−
acide acide éthanoïque acide méthanoïque
pH 3,4 2,9
2. Relation enter pH et pKA
τ —- ——
Pour tout couple acide/base , on peut écrire : KA 1, 8.10−5 1, 8.10−4
pKA ——- ———
[B]eq .[H3 O+ ]eq
( )
+ [B]eq
KA = ⇒ log(KA ) = log[H3 O ] + log
[A]eq [A]eq
4. Comment varie le taux d’avancement final en fonction du pH des
(
[B]eq
) solutions acides de même concentration ?
+
−log(KA ) = −log[H3 O ] − log 5. Quelle est l’influence de laa valeur de la constante d’acidité KA sur le
[A]eq
taux d’avancement final ?
6. Écrire l’expression de KA en fonction de τ le taux d’avancement final
( )
[B]eq
pKA = pH − log
[A]eq dans le cas d’un acide .
( ) Conclusion :
[B]eq
pH = pKA + log Pour une même concentration apportée d’acide , un acide A1 est plus
[A]eq
fort qu’un acide A2 , si le taux d’avancement final de sa réaction avec
l’eau est plus grand
3. Constante d’acidité des couples de l’eau
τ1 > τ2
L’eau : espèce amphotère
a. Pour le couple H3 O+ /H2 O L’expression de la constante d’acidité KA dans le cas d’une solution
KA1 du couple H3 O+ /H2 O est la constante d’acidité associée à la acide est :
réaction de H3 O+ avec de l’eau :
[CH3 COO− ]eq [H3 O+ ]eq [H3 O+ ]2eq
H3 O+ (aq) + H2 O(l) ⇌ H2 O(l) + H3 O+ (aq) KA = =
[CH3 COOH]eq C − [H3 O+ ]eq
[H3 O+ ]
Donc : KA1 = =1 pKA1 = 0 [H3 O+ ]eq
[H3 O+ ] soit τ = c’est à dire [H3 O+ ]eq = C.τ
C
b. Pour le couple H2 O/HO−
KA2 du couple H2 O/HO− est la constante d’acidité associée à la Cτ2
réaction de la base HO− avec de l’eau : KA =
1−τ
H2 O + H2 O(l) ⇌ H3 O+ (aq) + HO− (aq)
KA est une fonction croissante de τ donc , si : τ1 > τ2 =⇒ KA1 > KA2
donc KA2 est : d’où pKA1<pKA2
KA2 = [H3 O+ ].[HO− ] = Ke
Conclusion :
pKA2 = pKe Pour des solutions acides de même concentration ; tant que le pH est
petit , la constante d’acidité du couple qui intervient est grand et la taux
4. Constante d’acidité associée à une réaction acido-basique . d’avancement final τ est grand aussi , c’est à dire que pKA est petit .
Soit la réaction acido-basique entre l’acide A1 du couple A1 /B1 et la 2. Comparaison des solutions basiques
base B2 du couple A2 /B2 :
activité expérimentale 2
Soient les deux solutions S1 et S2
A1 (aq) + B2 (aq) ⇌ B1 (aq) + A2 (aq)
S1 solution d’ammoniac NH3 KA (NH4+ /NH3 ) = 6, 3.1010 pH = 10, 6
S2 méthylamine CH3 NH2 KA (CH3 NH3+ /CH3 NH2 ) = 2.10−11 pH = 11, 4
la constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction est la
suivante : Exploitation
[A2 ]eq .[B1 ]eq [B1 ]eq [H3 O+ ]eq [A2 ]eq 1. Écrire l’équation de la réaction lorsqu’on fait dissoudre la base B dans
K= ⇒K= × l’eau
[A1 ]eq .[B2 ]eq [A1 ]eq [B2 ]eq [H3 O+ ]eq
2. Donner l’expression du taux d’avancement final de cette réaction en
fonction du pH et de la concentration apportée C .
KA1 10−pKA1
K= = −pK = 10(pKA2 −pKA1 ) 3. Compléter le tableau suivant :
KA2 10 A2
Ke(1 − τ)
KA = α(A) α(B)
τ2 CB 1
Conclusion : 0.6
Pour des solutions basiques de même concentration ; tant que le pH est
grand , la constante d’acidité du couple qui intervient est petit et la taux 0.4
d’avancement final τ est grand , c’est à dire que pKA est grand .
0.2
3. Domaines de prédominance
0
( dans
) une solution aqueuse on a
Pour le couple acide-base A(aq)/B(aq) 0 2 4 6 8 10 12 14
[B] pKA
la relation suivante : pH = pKA + log On déduit :
[A]
( ) À l’intersection des deux courbes α(A) = α(B) donc [A] = [B] c’est à
B
☞ si pH = pKA c’est à dire que log = 0 on a [A] = [B] ; l’acide et dire que pH = pKA = 4, 8 .
A
sa base conjuguée ont la même concentration aucune des deux formes ne
prédomine.
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5. Indicateurs colorés
Définition :
les indicateurs colorés acido-basique sont constitués par des couples
acide/base dont les espèces conjuguées ont des teintes différentes dans
une solution aqueuse . Exemple le BBT la forme acide prend une teinte
jaune et la forme basique prend une teinte bleue .
Un indicateur coloré, constitué par le couple acide/base , HInd/Ind− .
L’équation de la réaction de HInd avec l’eau est :
pH > pKA + 1
Dans le cas où [HInd− ] = [Ind] Aucune forme ne prédomine , d’où la
couleur de la solution , c’est la superposition de deux teintes acide et
basique , c’est la teinte sensible de l’indicateur coloré , dans ce cas
KA = [H3 O+ ] et pH = pKA
On appelle la zone pKA − 1 < ph < pKA + 1 zone de virage de
l’indicateur coloré où la concentration de ces deux formes acide et base
ont même ordre de grandeur et l’indicateur prend la teinte sensible .
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