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Cours - EDO et SDL linéaires
Prérequis 3
✔ Algèbre
p+1 1 2
➊ Décomposition en éléments simples Ex. : p2 (p−1)
= −2
p
− p2
+ p−1
✔ Algèbre linéaire
➊ Calcul vectoriel et matriciel, espaces vectoriels et bases
➋ Produit scalaire et projection
1 −1
➌ Valeurs propres, vecteurs propres Av = λv , Ex. : A =
0 2
✔ Dérivation et intégration
➊ Dérivation
Z b Z b Z π
➋ Intégration / parties : u(x)v (x)dx = ′
[uv]ba − ′
u (x)v(x)dx, Ex. : x sin xdx
a a 0
b v(b) e
lnn (x)
Z Z Z
′
➌ Intégration / chang. de var. : u(v(t))v (t)dt = u(x)dx, Ex. : dx
a v(a) 1 x
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Cours - EDO et SDL linéaires
Définitions, notations et terminologie 4
Définition 1 On appelle Equation Différentielle Ordinaire (ED0) toute relation entre une fonction y , ses dérivées succes-
sives et une variable indépendante x
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Cours - EDO et SDL linéaires
EDO - Deux exemples simples 5
✔ Système masse-ressort
M ÿ(t) + ky(t) = u(t)
- EDO linéaire d’ordre 2 à coefficients constants non autonome r
k
- Oscillateur linéaire non amorti à 1 degré de liberté (pulsation propre ω0 = )
M
- Vibration libre (u ∼ 0) :
k u(t)
M
ẏ0 y(t)
y(t) = sin(ω0 t) + y0 cos(ω0 t) = A cos(ω0 t + ϕ)
ω0
ẏ(t)2 y2 ω02 A
- Energie : M +k =M
2 2 2
✔ Pendule amorti
l g k dθ(t)
θ θ̈(t) = − sin(θ(t)) −
l ml2 dt
111
000
000
111
000
111
m
000
111
r
g
- EDO non linéaire d’ordre 2 à coefficients constants autonome (ω0 = )
l
−ξω0 t
p k
- Approximation petits angles : θ(t) = θ0 e cos( 1 − ξ 2 ω0 t + ϕ), ξ = −
2ml2 ω0
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Cours - EDO et SDL linéaires
EDO - Quelques exemples classiques et historiques 6
ẋ(t)
0
-4
-8
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
B. Van der Pol (1889-1959)
x(t)
30
20
10
ẋ(t) = σ(y(t) − x(t))
z(t)
-30
30
20
10
20
ż(t) = x(t)y(t) − bz(t)
15
10
0 5
-10 0
-5
-20 -10
-15
y(t) -30 -20
x(t)
Ex. :
y ′ = 2x
-
′ 2 2 2 2
- yy = −x et g1 (x, y) = x + y − 25 et g2 (x, y) = x + y + 25
✔ Famille paramétrée de solutions yc = x2 + c (1 paramètre)
✔ Courbes intégrales y = Y (x, c)
✔ Méthodes de résolution
- Analytiques ou exactes
- Développement en séries infinies
- Graphiques
- Numériques
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Cours - EDO et SDL linéaires
Problème de Cauchy, existence et unicité des solutions 8
Définition 3 Etant donné y0 ∈ R, le problème de Cauchy consiste à rechercher la solution y de l’équation différentielle
du premier ordre vérifiant la condition initiale associée :
2
Théorème 1 (Cauchy-Lipschitz) Soit O un sous-ensemble ouvert de R et (x0 , y0 ) ∈ O. Si la fonction f : O → R
est continue, Lipschitz uniformément
Ex. : y
′
= y 1/3 , y(0) = 0
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EDO linéaires d’ordre 1 : définitions (I) 9
Définition 4 On appelle équation différentielle ordinaire (EDO) linéaire du premier ordre, une équation différentielle de
la forme :
(E) a(x)y ′ (x) + b(x)y(x) = f (x), x∈I⊂R
où I est un intervalle de R sur lequel les fonctions a, b et f sont données. Les fonctions a et b sont appelées coefficients
de l’EDO et la fonction f second membre de l’EDO
′
Nota : La relation différentielle F (y , y) = a(x)y ′ (x) + b(x)y(x) est linéaire ssi :
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Cours - EDO et SDL linéaires
EDO linéaires d’ordre 1 : définitions (II) 10
Définition 5 Une EDO linéaire du premier ordre est dite sous forme normale si elle s’écrit comme :
Ex. : y
′
(x) + 2x2 y(x) = x3
Nota : Si a(x) 6= 0, x ∈ I alors (E) est équivalent à (EN ) avec p(x) = b(x)/a(x) et g(x) = f (x)/a(x)
Définition 6
- On appelle solution particulière d’une EDO linéaire du premier ordre (E) toute fonction yp définie sur I vérifiant
cette équation
- On appelle solution générale d’une EDO linéaire du premier ordre (E) la famille paramétrée à 1 paramètre
(l’ensemble) de solutions yc
Ex. : y
′
(x) − 2y(x) = 0, yp (x) = e2x , yc (x) = ce2x , c ∈ R
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Cours - EDO et SDL linéaires
EDO linéaires d’ordre 1 : solution générale 11
Théorème 2 Soient les fonctions a, b, f continues sur l’intervalle I ⊂ R définissant une EDO (E), linéaire du premier
ordre, alors la solution générale y(x) de (E) est donnée par :
où
- yh est une solution générale de l’EDO homogène (Eh )
- yp est une solution particulière de l’EDO complète (E)
Ex. : y
′
(x) − y(x) = 3xe2x avec y(x) = cex + 3(x − 1)e2x
Nota : Principe de superposition
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EDO linéaires d’ordre 1 homogène : solution générale 12
Proposition 1
SoitI un intervalle où les fonctions a et b sont définies et continues et telles que a(x) 6= 0, ∀ x ∈ I . La solution
générale yh de l’EDO homogène (Eh ) :
est de la forme :
yh (x) = λeu(x)
b(x) b(x)
où λ ∈ R est une constante arbitraire et u′ (x) = − (u(x) est une primitive de − ).
a(x) a(x)
Si y(x0 ) = y0 , avec x0 ∈ I et y0 ∈ R, alors λ est fixé
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EDO linéaires d’ordre 1 : solution particulière 13
Principe :
- On va chercher une solution particulière sous la forme :
yp (x) = λ(x)eu(x)
′ π
Ex. : Pour sin(x)y − cos(x)y = x, une solution particulière sur I =]0, [ est donnée par
2
yp (x) = −x cos(x) + sin(x) ln(sin(x))
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EDO linéaires d’ordre 1 : solution particulière (II) 14
- Si f1 (x) = ch(λx)Pn (x) ou f2 (x) = sh(λx)Pn (x) alors on cherche yp+ de l’EDO
ay ′ + by = eλx Pn (x) et yp− de l’EDO ay ′ + by = e−λx Pn (x)
yp+ + yp−
1- yp = pour l’EDO avec f1
2
yp+ − yp−
2- yp = pour l’EDO avec f2
2
′ 2x 2 2x 2 ′
Ex. : Pour y − y = e (x + 1), yp (x) = e (x − 2x + 3) ; pour y − y = cos(2x)(x − 1),
yp (x) = (1/5) [sin(2x)(2x − 6/5) − cos(2x)(x − 8/5)]
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EDO non linéaires d’ordre 1 de Bernoulli 15
Théorème 3 La transformation v(x) = y 1−n (x), n > 1 réduit l’équation différentielle de Bernoulli à une EDO linéaire
en v :
v ′ (x) + P1 (x)v(x) = Q1 (x)
avec P1 (x) = (1 − n)P (x) et Q1 (x) = (1 − n)Q(x)
Ex. : l’équation y
′
(x) + y(x) = xy 3 (x) est équivalente à l’équation v ′ (x) − 2v(x) = −2x avec v(x) = y −2 (x).
On obtient finalement :
1 1
v(x) = x + + Ke2x et y 2 (x) = 1
2 x+ 2
+ Ke2x
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EDO non linéaires d’ordre 1 de Riccati 16
1
Théorème 4 La transformation z(x) = , y1 (x) solution particulière de l’équation de Riccati, réduit
y(x) − y1 (x)
l’équation différentielle de Riccati à une EDO linéaire en z :
1 ′ 5z(x)
variables y(x) = y1 (x) + z transforme l’équation de Riccati initiale en l’équation z (x) = x + 1. On obtient
finalement :
1 5 2Kx4 + 12
z(x) = Kx − x et y(x) =
4 Kx5 − 14 x
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EDO linéaires d’ordre n : définitions 17
Définition 9 On appelle équation différentielle ordinaire (EDO) linéaire d’ordre n, une équation différentielle de la forme :
où ai , i= 0, · · · n et f sont données continues sur I telles que a0 6= 0. Les fonctions ai , i = 0, · · · n sont appelées
coefficients de l’EDO et la fonction f second membre de l’EDO
(n)
Nota : La relation différentielle F (y , · · · , y ′ , y) est linéaire si et seulement si elle vérifie :
(n) (n) (n) (n)
F (y1 + y2 , · · · , y1 + y2 ) = F (y1 , · · · , y1 ) + F (y2 , · · · , y2 )
F (αy (n) , · · · , αy) = αF (y (n) , · · · , y), α ∈ R.
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EDO linéaires d’ordre n : existence des solutions 18
Théorème 5 Soit l’EDO linéaire d’ordre n (En ) où les fonctions ai , i = 0, · · · n et f sont continues et a0 (x) 6= 0 sur
I alors ∀ x0 ∈ I et c0 , · · · , cn−1 ∈ R, il existe une solution unique y de (En ) définie sur I telle que :
Ex. : y
′′
(x) + 2xy ′ (x) + x3 y(x) = ex avec y(1) = 2 = c0 et y ′ (1) = −5 = c1 a une solution unique sur R
Corollaire 1 Soit y une solution de l’EDO linéaire d’ordre n homogène (Enh ) telle que y(x0 ) = 0, y ′ (x0 ) =
0, · · · , y (n−1) (x0 ) = 0 pour x0 ∈ I alors y(x) = 0 pour x ∈ I
(3)
Ex. : l’EDO y (x) + 2y ′′ (x) + 4xy ′ (x) + x2 y(x) = 0 avec y(2) = y ′ (2) = y ′′ (2) = 0 a une solution unique
y(x) = 0 pour tout x ∈ R
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EDO linéaires d’ordre n : solution générale 19
Définition 10
- On appelle solution particulière d’une EDO (En ) toute fonction yp définie sur I vérifiant cette équation
- On appelle solution générale d’une EDO (En ) la famille à n paramètres de solutions yc
′′
Ex. : Pour y (x) + y(x) = x alors yc (x) = c1 sin(x) + c2 cos(x) + x et yp (x) = x sur R
Théorème 6 Soient ai , i = 0, · · · n et f continues I ⊂ R définissant une EDO (En ) linéaire d’ordre n, alors la
solution générale y(x) de (E) est donnée par :
Ex. : y
′′
(x) − 5y ′ (x) + 6y = 2 − 12x + 6ex et yp (x) = −4/3 − 2x + 3ex
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EDO linéaires homogènes d’ordre n (I) 20
y = c1 y1 + c2 y2 + · · · + cm ym
′′
Ex. : Pour y (x) + y(x) = 0, sin(x) et cos(x) sont 2 solutions donc 2 sin(x) + 3 cos(x) est une solution
Définition 11 f1 , f2 , · · · , fn sont linéairement dépendantes sur I s’il existe c1 , c2 , · · · , cn ∈ R non toutes nulles
telles que c1 f1 (x) + c2 f2 (x) + · · · + cn fn (x) = 0, ∀ x ∈ I
A contrario, si c1 f1 (x) + c2 f2 (x) + · · · + cn fn (x) = 0, ∀ x ∈ I implique c1 = c2 = · · · = cn = 0 alors f1 ,
f2 , · · · ,fn sont linéairement indépendantes
Ex. : x et 2x sont linéairement dépendantes sur I = [0, 1] alors que x et x2 sont linéairement indépendantes sur I
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EDO linéaires homogènes d’ordre n (II) 21
Proposition 2 Soient ai , i
= 1, 2, · · · , n définies et continues sur I avec a0 (x) 6= 0 ∀ x ∈ I
L’EDO (Enh ) a toujours n solutions linéairement indépendantes et toute solution y est :
Définition 12 n solutions linéairement indépendantes de (Enh ) sont appelées solutions fondamentales de (Enh ) alors
que toute fonction :
yh (x) = c1 y1 (x) + c2 y2 (x) + · · · + cn yn (x), ∀ x ∈ I
est une solution générale de (Enh ) sur I , ci ∈R
′′
Ex. : Pour y(x) + y(x) = 0, sin(x) et cos(x) sont deux solutions indépendantes sur R alors
yh (x) = c1 sin(x) + c2 cos(x) sur R
yp (x) = sin(x + π/6) est une solution particulière sur R
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EDO linéaires homogènes d’ordre n (III) 22
n−1
Définition 13 Soient n fonctions réelles y1 , y2 , · · · , yn de classe C sur I = [a, b]
On appelle Wronskien de ces n fonctions :
y1 y2 ··· yn
y1′ y2′ ··· yn′
W (y1 , y2 , · · · , yn ) = . . .
. . .
. . .
(n−1) (n−1) (n−1)
y1 y2 ··· yn
x −x 2x (3)
Ex. : e , e et e sol. indépendantes de y − 2y ′′ − y ′ + 2y = 0 sur tout I ⊂ R
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EDO linéaires d’ordre n : solution particulière (I) 23
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EDO linéaires d’ordre n : solution particulière (II) 24
de déterminant le Wronskien W (y1 (x), y2 (x)) = y1 (x)y2′ (x) − y1′ (x)y2 (x) 6= 0
✔ Les solutions du système (S) sont données par :
f (x)y2 (x) f (x)y1 (x)
A′ (x) = − B ′ (x) = .
a(x)W (y1 (x), y2 (x)) a(x)W (y1 (x), y2 (x))
✔ On obtient ainsi les fonctions A(x) et B(x) comme :
Z x Z x
f (u)y2 (u) f (u)y1 (u)
A(x) = − du B(x) = du
c1 a(u)W (y1 (u), y2 (u)) c2 a(u)W (y1 (u), y2 (u))
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EDO linéaires d’ordre n : solution particulière 25
′′
Ex. : Soit y
(x) + y(x) = tan(x) avec yh (x) = c1 sin(x) + c2 cos(x) et donc
yp (x) = c1 (x) sin(x) + c2 (x) cos(x)
On doit résoudre le système linéaire
c′ (x) sin(x) + c′ (x) cos(x) = 0 sin(x) cos(x)
1 2
(S) W (sin(x), cos(x)) = = −1
c′1 (x) cos(x) − c′2 (x) sin(x) = tan(x) cos(x) − sin(x)
′ 1
On obtient les deux solutions c1 (x) = sin(x) et c′2 (x) = cos(x) −
cos(x)
1
c1 (x) = − cos(x) + c3 et c2 (x) = sin(x) − ln + tan(x) + c4
cos(x)
Pour c3 = c4 = 0 :
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EDO linéaires à coefficients constants 26
ar2 + br + c = 0
- Si f1 (x) = ch(λx)Pn (x) ou f2 (x) = sh(λx)Pn (x) alors on cherche yp+ de l’EDO
ay ′′ + by ′ + cy = eλx Pn (x) et yp− de l’EDO ay ′′ + by ′ + cy = e−λx Pn (x)
yp+ + yp−
1- yp = pour l’EDO avec f1
2
yp+ − yp−
2- yp = pour l’EDO avec f2
2
′′ ′ 2x 2 2x 2
Ex. : Pour y + y − y = e (x + 1), yp (x) = (1/5)e (x − 2x + (13/5))
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EDO linéaires d’ordre 2 : Application au système masse-ressort (I) 28
✔ Mise en équations :
→
− →
−
- Loi de Hooke :F1 (t) = −k(x(t) + l) i
→
− → −
− → dx(t) −
→
- Forces de gravité et de résistance :F2 = mg i ,F3 (t) = −ν dt i
→
− →
− ν ν ν
- Force externe :F4 (t) = f (t) i L L
k k k L+l
- Principe fondamental de la dynamique :
l 0 −
→
x i
2 m
m
m d dtx(t)
2 + ν dx(t)
dt
+ kx(t) = f (t)
2
✔ Mouvement libre non amorti f (t) = 0 et ν = 0 : m d dtx(t)
2 + kx(t) = 0, x(0) = x0 , x′ (0) = v0
4
v0
0
xh (t) = sin(ωn t) + x0 cos(ωn t) = X cos(ωn t + ϕ)
-1
ωn
-2
-3
-4
-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
avec
Pulsation propre Amplitude Phase
s
2
r
k v0 x0 v0
ωn = X= + x20 cos(ϕ) = , sin(ϕ) = −
m ωn X ωn X
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EDO linéaires d’ordre 2 : Application au système masse-ressort (II) 29
2
✔ Mouvement libre amorti f (t) = 0 : m d dtx(t)
2 + ν dx(t)
dt
+ kx(t) = 0, x(0) = x0 , x′
(0) = v0
Forme Standard :
d2 x(t)
dt2
+ 2ξωn dx(t)
dt
+ ωn
2
x(t) = 0, x(0) = x0 , x′
(0) = v0
avec
Coefficient (facteur) d′ amortissement
Pulsation propre
r
k ν
ωn = ξ= √
m 2 km
➊ Amortissement critique ξ = 1 ou hyper-amortissement ξ > 1 :
1
ξ = 1 : xh (t) = (x0 + (v0 + ξωn x0 )t)e−ξωn t
Nota : ξ ↓ produit des oscillations de x
0.5
ξ>1 : xh (t) =
0
p r2 − r1
r1 = −ξωn + ωn ξ 2 − 1
p
-0.5
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
r2 = −ξωn − ωn ξ 2 − 1
t (seconds)
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EDO linéaires d’ordre 2 : Application au système masse-ressort (III) 30
➋ Sous-amortissement ξ < 1 :
!
ξωn x0 + v0
−ξωn t
p p
xh (t) = e p sin(ωn 1 − ξ t) + x0 cos(ωn 1 − ξ 2 t)
2
ωn 1 − ξ 2
X cos(ωn 1 − ξ 2 t + ϕ)e−ξωn t
p
=
s 2
ξωn x0 +v0
X = x20 + √
ωn 1−ξ2
2
1.5
p
(ξωn x0 + v0 )/(ωn 1 − ξ2)
1
0.5 cos(ϕ) = s 2
x(t)
0
ξωn x0 +v0
x20 + √
-0.5
ωn 1−ξ2
-1
-1.5
x0
-2
0 0.5 1 1.5 2 2.5
t (seconds)
3 3.5 4 4.5
sin(ϕ) = −s 2
ξωn x0 +v0
x20 + √
ωn 1−ξ2
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EDO linéaires d’ordre 2 : Application au système masse-ressort (IV) 31
2
✔ Mouvement forcé f (t) = F cos(ωt) : m d dtx(t)
2 + ν dx(t)
dt
+ kx(t) = F cos(ωt), x(0) = x0 , x′
(0) = v0
Forme Standard :
d2 x(t)
dt2
+ 2ξωn dx(t)
dt
+ ωn
2
x(t) = E cos(ωt), x(0) = x0 , x′
(0) = v0
E
xh (t) + xp (t) = X cos(ωn 1 − ξ 2 t + ϕ)e−ξωn t + p
p
x(t) = cos(ωt − θ)
2 2 2 2 2
(ωn − ω ) + 4ξ ωn ω 2
où
1
0.8
ωn2
−ω 2
cos(θ) = p 0.6
0.2
2ξωn ω
sin(θ) = −p
0
-0.4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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EDO linéaires d’ordre 2 : Application au système masse-ressort (V) 32
✔ Phénomène de résonance :
E
xp (t) = p cos(ωt − θ) = f (ω) cos(ωt − θ)
2 2 2 2 2
(ωn − ω ) + 4ξ ωn ω 2
′
−2Eω 2ξ ωn2 − (ωn2 − ω 2 )
2
f (ω) = 4
2.5
Pulsation de résonnance : 2
p
ωr = ωn 1 − 2ξ 2 → ωn 1.5
ξ−→0
1
0.5
E
f (ωr ) = +∞
0
p → 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
2ξωn2 1 − ξ 2 ξ−→0
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Systèmes différentiels linéaires (SDL) à coefficients constants 33
dx1
= a11 x1 + · · · + a1n xn + f1 (t),
dt
. . .
(S) .
.
.
.
.
. ⇔ X ′ (t) = AX(t) + F (t)
dxn
= an1 x1 + · · · + ann xn + fn (t)
dt
où :
a11 ··· a1n x1 (t) f1 (t)
. .. . . .
A= . . , X(t) = . , F (t) = . ∈ Rn
. . . . .
an1 ··· ann xn (t) fn (t)
Théorème 8 Soient les fonctions f1 , · · · , fn continues sur l’intervalle I , t0 ∈ I et n constantes réelles x01 , · · · , x0n
alors le système (S) a une unique solution X(t) telle que :
h i h i
T 0 0
X(t0 ) = x1 (t0 ) · · · xn (t0 ) = x1 · · · xn
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Cours - EDO et SDL linéaires
SDL à coefficients constants : solution générale 34
Théorème 9 Soient fi , i = 1, · · · n continues sur I ⊂ R définissant un SDL (S), alors la solution générale X(t) de
(S) est donnée par :
X(t) = Xh (t) + Xp (t)
- Xh est une solution générale du SDL homogène (Sh )
- Xp est une solution particulière du SDL complet (S)
Ex. : Le SDL
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Cours - EDO et SDL linéaires
SDL homogène à coefficients constants : solution générale 35
Proposition 4
(Sh ) possède n solutions linéairement indépendantes et toute solution X de (Sh ) :
où X1 , X2 , · · · , Xn sont n solutions linéairement indépendantes et ci sont des constantes bien choisies. De plus,
Proposition 5
n solutions X1 , · · · , Xn de (Sh ) sont linéairement indépendantes ssi 6 ∃t ∈ I t.q. :
h i
Ex. : Le SDL homogène précédent a pour solutions linéairement indpéndantes X1T (t) = e5t −3e5t et
h i
X2T (t) = e3t −e3t
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Cours - EDO et SDL linéaires
Exponentielle de matrice 36
5t 3t 5t 3t
2 −1 −e + 3e −e +e
Ex. : A = eAt = 1
3 6 2 3e5t − 3e3t 3e 5t
−e 3t
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Cours - EDO et SDL linéaires
SDL homogène diagonalisable à coefficients constants 37
Si A est diagonalisable, on a :
′
Proposition 6 La solution générale de X (t) = AX(t) est de la forme :
n
X
X(t) = c1 eλ1 t V1 + · · · + cn eλn t Vn = ci eλi t Vi
i=1
où :
- λi sont les valeurs propres de A
- Vi sont les vecteurs propres associés (V1 , . . . , Vn ) forme une base de vecteurs propres)
- ci sont des constantes arbitraires réelles (ou ∈ C si λi ∈ C)
Ex. :
(−5/3)(t + 1/3) x′1 = 3x1 + 5t
Xp = est une solution particulière du SDL
−(2/5) x′2 = 5x2 + 2
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Liens entre EDO d’ordre n et SDL à coefficients constants 39
En posant : x1 (t) = y(t), x2 (t) = y ′ (t), · · · , xn (t) = y (n−1) (t), on obtient x′1 (t) = y ′ (t), x′2 (t) = y ′′ (t), · · · ,
1 a1 (n−1) an−1 ′ an
x′n (t) = y (n) (t) = f (t) − y (t) − · · · − y (t) − y(t)
a0 a0 a0 a0
Sous forme matricielle, le système ci-dessus s’écrit :
avec :
0
x1 (t) 0 In−1
.
..
.
X(t) = . , A= , F (t) =
. 0
xn (t) f (t)
an an−1 a1
− − ···− a0
a0 a0 a0
(3)
Ex. : y + 2y ′′ − y = 2t devient le système x′1 (t) = x2 (t), x′2 (t) = x3 (t), x′3 (t) = x1 (t) − 2x3 (t) + 2t
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