LE DEVIN DU VILLAGE.
Il y avait déjà Cinq ans que vivaient ensemble, dans leur petite chaumière, Halima et
son mari MArdjan. Au temps d'avant le mariage, Mardjan avait été un jeune homme
gentil, souriant, aimable, qui n'avait que de douces paroles pour sa promise Halima.
Mais depuis qu’ils étaient mariés, il avait complétement changé. Il était devenu d'un
seul coup, un homme rude, mauvais même, et toujours de méchante Humeur. Et la
Jeune femme se demandait pourquoi il avait tant change, sans parvenir à
comprendre.
Mardjan était berger. il partait tôt le matin pour aller paître moutons et chèvres, et ne
rentrait qua la nuit tombante. Pendant ce temps-là, Halima faisait le ménage,
s'occupait de la basse-cour, et préparait le déjeuner. Quand le soleil était au zénith,
marquant midi, elle allait porter à manger à son marı, au pâturage qui n'était pas très
éloigné. L’après-midi, elle faisait la lessive, ravaudait et cousait, puis elle faisait les
crêpes du repas du soir, le plat préféré de son époux.
Elle aurait traversé le feu pour son mari ; elle l'aurait suivi à travers le désert, mais
lui, n'aurait pas remué le petit doigt pour elle.
Le soir, au cours du repas, il ne faisait que grogner, puis il allait se coucher tout de
suite après. Il lui arrivait de sortir après le repas pour aller rejoindre des amis et
passer la soirée avec eux.
Un soir que Mardjan était allé retrouver ses compagnons, Halima décida d'aller
consulter le devin du village qui habitait en dehors de l'agglomération une cabane
branlante, loin de toute habitation, dans un coin vraiment désert.
Chemin faisant, elle se faufilait, se courbait pour éviter d'être vue de quelqu’un du
village. C’est que si on le savait, il y aurait de multiples racontars ! Les gens
n'auraient parlé que de cela durant des mois entiers.
Le cœur serre d’angoisse, elle pousse la porte de la cabane du devin, et jette un regard
effarouche a l’intérieur. Au milieu de la chambre obscure, les yeux fixés sur un
chaudron ou quelque liquide bouillonnait, était assis un vieillard très maigre, a longue
barbe blanche.
Entre Halima. Sois la bienvenue. Je t'attendais, dit le devin. Approche, Viens t’asseoir
devant moi et raconte-moi ce qui t’amène. Halima, le cœur battant, va s'asseoir dans
le coin de la chambre. La gorge serrée, l'angoisse au cœur, elle entreprend de raconter
sa triste histoire.
-Et tu voudrais que je te vienne en aide ? lui demande le devin, quand elle a fini de
tout dire
LE DEVIN DU VILLAGE.
Il y avait déjà Cinq ans que vivaient ensemble, dans leur petite chaumière, Halima et
son mari MArdjan. Au temps d'avant le mariage, Mardjan avait été un jeune homme
gentil, souriant, aimable, qui n'avait que de douces paroles pour sa promise Halima.
Mais depuis qu’ils étaient mariés, il avait complétement changé. Il était devenu d'un
seul coup, un homme rude, mauvais même, et toujours de méchante Humeur. Et la
Jeune femme se demandait pourquoi il avait tant change, sans parvenir à
comprendre.
Mardjan était berger. il partait tôt le matin pour aller paître moutons et chèvres, et ne
rentrait qua la nuit tombante. Pendant ce temps-là, Halima faisait le ménage,
s'occupait de la basse-cour, et préparait le déjeuner. Quand le soleil était au zénith,
marquant midi, elle allait porter à manger à son marı, au pâturage qui n'était pas très
éloigné. L’après-midi, elle faisait la lessive, ravaudait et cousait, puis elle faisait les
crêpes du repas du soir, le plat préféré de son époux.
Elle aurait traversé le feu pour son mari ; elle l'aurait suivi à travers le désert, mais
lui, n'aurait pas remué le petit doigt pour elle.
Le soir, au cours du repas, il ne faisait que grogner, puis il allait se coucher tout de
suite après. Il lui arrivait de sortir après le repas pour aller rejoindre des amis et
passer la soirée avec eux.
Un soir que Mardjan était allé retrouver ses compagnons, Halima décida d'aller
consulter le devin du village qui habitait en dehors de l'agglomération une cabane
branlante, loin de toute habitation, dans un coin vraiment désert.
Chemin faisant, elle se faufilait, se courbait pour éviter d'être vue de quelqu’un du
village. C’est que si on le savait, il y aurait de multiples racontars ! Les gens
n'auraient parlé que de cela durant des mois entiers.
Le cœur serre d’angoisse, elle pousse la porte de la cabane du devin, et jette un regard
effarouche a l’intérieur. Au milieu de la chambre obscure, les yeux fixés sur un
chaudron ou quelque liquide bouillonnait, était assis un vieillard très maigre, a longue
barbe blanche.
Entre Halima. Sois la bienvenue. Je t'attendais, dit le devin. Approche, Viens t’asseoir
devant moi et raconte-moi ce qui t’amène. Halima, le cœur battant, va s'asseoir dans
le coin de la chambre. La gorge serrée, l'angoisse au cœur, elle entreprend de raconter
sa triste histoire.
-Et tu voudrais que je te vienne en aide ? lui demande le devin, quand elle a fini de
tout dire