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1
Chapitre I: Propriétés physiques des sols
2
1- Eléments constitutifs du sol
3
2- Paramètres de définition des sols
Poids Volumes
4
Paramètres dimensionnels : Poids volumiques
5
Paramètres adimensionnels : paramètres d’état
7
3- Paramètres de définition des sols
L’identification des sols consistes à déterminer ses paramètres de nature et
ses paramètres d’état.
Les paramètres de nature: propriétés intrinsèques du sol, qui ne
dépendent pas du temps (poids volumique des grains solides, granularité,
argilosité, limites d’Atterberg, teneur en matières organiques,…).
Les paramètres d’état: dépendent de de l’état du sol et caractérisent son
comportement (teneur en eau, indice des vides, porosité, équivalent de
sable,...).
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3-1 Paramètres d’identification
Masse volumique:
On utilise la méthode du pycnomètre, dont le principe de mesure est le suivant:
9
3-1 Paramètres d’identification
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3-2 Caractéristiques dimensionnelles
Les granulats
Anguleux Concassage
B) Dimensions:
11
12
3-2 Caractéristiques dimensionnelles
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3-3 Essais sur sols grenus
A) ES (équivalent de sable de la fraction < 5 mm): caractérise la propreté du sable et le type de sol analysé
Eau
Floculat
Sable
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3-3 Essais sur sols grenus
Avec :
- e : indice des vides du sol en place .
- emax : indice des vides du sol à l’état le plus lâche (.92)
- emin : indice des vides du sol à l’état le plus dense (0.35).
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3-4 Essais sur sols fins
16
3-4 Essais sur sols fins
C) Limite de retrait: caractérise le passage de l’état solide sans retrait à l’état solide avec retrait
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Récapitulation
18
D) Valeur au bleu de méthylène (VBS): La valeur VBS s’exprime en masse de bleu pour 100g de sol, elle caractérise les
quantités adsorbés par les particules
C) Teneur en carbonate: % CaCO3: l ’objectif est de déterminer le pourcentage massique (essai chimique);
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E) Teneur en masse organique MO: Il s’agit de déterminer le pourcentage massique de la matière organique (les vases et les
tourbes).
Tourbes Vases
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4- Classification des sols
Il s’agit de regrouper les sols qui ont une nature, un état et un comportement similaires
Une classification selon les dimensions:
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5- Classification LCPC
- Les sols grenus (plus de 50% des éléments solides ont un diamètre > 80 μm);
- Les sols fins (moins de 50% des éléments solides ont un diamètre >80 μm);
- Les sols organiques (MO> 3%).
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A- Sols grenus
<
23
B- Sols fins
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C- Sols organiques ( MO> 3%)
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Applications:
Exercice 1:
Un échantillon d’argile saturée pesait 35.4 g à l’état naturel et 24.2g après séchage à l’étuve.
Si le poids volumique des grains solides vaut 26,2 KN/m3. Déterminer :
1) La teneur en eau;
2) L’indice des vides, la porosité,
3) Le poids volumique total, le poids volumique sec et le poids volumique déjaugé.
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Exercice 2:
Les échantillons provenant d’un sondage carotté dans un projet routier, nous ont fournis les
résultats suivants :
γ = 19.1 kN/m3 ; w = 33.56% ; γs=26.8KN/m3 ; wL= 42.2 % wp= 18.3 %
1) Déterminer le poids volumique sec, l’indice des vides et le degré de saturation
du sol.
2) Calculer les indices : de plasticité, de liquidité et de consistance. En déduire
l’état de consistance du sol.
3) Classer ce sol d’après la classification LCPC.
27
Exercice 3:
28
Exercice 4:
Des essais réalisés sur un échantillon de sol remanié ayant une teneur en eau à l’état naturel de 21.5%, ont donné
les résultats suivants : Analyse granulométrique ( AG et sédimentométrie);
Limites d’Atterberg : Limite de liquidité = 31.00 % et Limité de plasticité = 24.80 %.
1) Tracer la courbe granulométrique;
2) Calculer les coefficients d’uniformité et de courbure. Commenter;
3) Déterminer les indices de plasticité, de liquidité et consistance. Commenter
4) Classer ce sol d’après la classification LCPC. Tamis (mm) Module Tamisat (%)
Tamisat (%)
2,5 35 100,00
100,00
1,25 32 99,90
90,00
0,63 29 99,80
80,00
0,315 26 99,30
70,00
0,16 23 98,90
0,08
60,00 20 98,60
0,05
50,00 18 85,30
0,02
40,00 14 65,30
0,005
30,00 8 43,50
29
Chapitre II: Hydrauliques des sols
30
Chapitre II: Hydrauliques des sols
• 1- Ecoulement linéaire
• 2- Ecoulements plans
• Exercices d’application
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1- Introduction
Il s’agit d’étudier l’écoulement des eaux dans les sols saturés (Sr = 1) et en régime permanent et
laminaire. Cette étude vient pour anticiper le comportement des sols en présence d’eau et vis-à-vis
des ouvrages de génie civil (mur de soutènement, barrages….). Les principales anomalies observées
dans ce cas:
- Gonflement et retrait des sols argileux;
- Percolation à travers les barrages;
- Poinçonnement des ouvrages (tassement);
- Instabilités des talus;
Phénomène de Renard
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Gonflement et retrait des sols argileux Percolation à travers les barrages
34
2.1- Vitesse et débit d’écoulement
- On appelle ligne de courant le trajectoire d’une de molécule dans le sol. La vitesse à chaque point
de trajet est le vecteur tangent.
- On appelle un tube de courant, l’ensemble de lignes de courant s’appuyant sur le contour fermé.
- Il est limité par des surfaces d’entrée de sortie.
Ainsi le débit « Q » en m3/s, pour une vitesse « V » moyenne:
Q = S*V
Lignes de courants
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2.2- Charge hydraulique
Par sa position, chaque point du sol est doté d’une énergie (charge hydraulique). Cette énergie est fournie par
l’équation de Bernoulli:
Donc:
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• La charge hydraulique est mesurée en un point donné par l’altitude du niveau atteint par l’eau dans
un tube piézométrique placé au point considéré par rapport au plan de référence.
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2.4- Gradient hydraulique
39
2.5- Loi de Darcy
Loi de Darcy : Pour un sol donné, la vitesse « v » reste proportionnelle au gradient hydraulique i:
k : Coefficient de perméabilité du sol qui dépend de la nature du sol et déterminé au laboratoire (m/s).
Le débit d’écoulement:
40
Loi de Darcy pour des couches de sols stratifiées.
41
2.6- Gradient hydraulique critique
Le gradient hydraulique critique (ic), est celui qui va provoquer un état de boulance appelé phénomène de
renard.
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3- Écoulement bidimensionnel(2D)
Il s’agit de résoudre un problème d’écoulement plan dans un sol saturé, pour un sol saturé, homogène
et isotrope. L’écoulement se fait selon la loi de Laplace:
La résolution de cette équation se fait analytiquement (cas simple) ou par méthode numérique (cas
complexe). Pour l’unicité de solution, il faut arrêter les conditions aux limites.
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Conditions aux limites
- Trait continu: ligne de courant;
- Trait discontinu: ligne équipotentielle;
- AB : ligne équipotentielle hA = hB = h
- CD : ligne équipotentielle hC = hD = 0
Pour résoudre ce problème:
- Connaitre les conditions aux limites.
- Choix des lignes de courant de telle manière à avoir
un même débit et même perte de charge entre deux
lignes de courant:
Q1 = Q2 = Q3 = Q4
ΔhI = ΔhII = ΔhIII =…= ΔhVIII
44
Calcul de débit:
𝑎
Le débit traversant un quadrilatère est donné par : 𝑞 = 𝐾 ∗ ∆ℎ ∗
𝑏
Le débit total:
∆𝐻 = 𝑛 ∗ ∆ℎ
45
Le débit total de fuites du coté amont vers le coté aval est donné par la relation :
nh = 8 ; nc= 4 et ΔH= hA – hD = h ;
46
Calcul des charges hydrauliques et des pressions :
Ks = ic / i
47
Applications:
Exercice 1:
Un barrage doit être fondé sur une couche de sol perméables limité à 20 m de profondeur . La largeur de ce barrage est
de 25m. La différence du niveau d’eau entre l’amont et l’aval est de 7.50m.
Le réseau d’écoulement à mailles carrées (a =b) est donné comme suit :
48
Chapitre III: Contraintes dans les sols
49
Chapitre 3: Contraintes dans les sols
• 1- Notions de contraintes
• 2- Cercle de Mohr
• 3- Les contraintes dues au poids propre des sols
• 4- Les contraintes dues aux surcharges
• Exercices d’application
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1- Notions de contraintes
L’état de contraintes autour d’un point « M » dans le sol, est défini par une matrice symétrique
appelée tenseur de contraintes en 2D :
51
On peut déterminer les contraintes sur n’importe qu’elle autre facette inclinée d’un angle « θ » en
fonction des contraintes normales ox et oz.
52
Il existe donc deux plans principaux pour lesquels : (τθ = 0). Les contraintes principales majeure et
mineure (σ1 > σ3) sont déterminées à partir de l’équation du cercle.
Cercle de Mohr
53
Pour déterminer l’état de contraintes sur le plan incliné d’un angle θ et dont les valeurs des
contraintes principales σ1 et σ3 sont connues:
• Du point P, tracer la parallèle à la facette sur laquelle on veut trouver l’état de contraintes (σθ et τθ )
• L’intersection de cette droite avec le cercle donne (σθ et τθ )
N.B:
- Si σ > 0 en compression
- Si σ < 0 en traction
54
2- Contraintes dans le sol
1er cas :poids du sol
Le poids de sol sec donne lieu à une pression ponctuelle, qui augmente avec la profondeur, et donnée par:
Et
56
- 2ème cas : contraintes dues aux surcharges
L’application d’une charge uniforme q0 sur une surface circulaire donne lieu à une contrainte
supplémentaire Δσz:
𝐼∗𝑞
∆𝜎 =
100 I: facteur d’influence en fonction de r/R et z/R
57
- 2ème cas : contraintes dues aux surcharges
L’application d’une charge concentrée Q donne lieu à une contrainte supplémentaire Δσz. D’après
Boussinesq:
3𝑄 𝑧
∆𝜎 = .
2𝜋 (𝑟 + 𝑧 )
Bulbes de contraintes
58
L’application d’une charge uniforme q sur
une surface rectangulaire donne lieu à
Abaque
une contrainte supplémentaire Δσz: Steinbrenner
∆𝜎 = 𝐼 ∗ 𝑞
59
60
Charge triangulaire de longueur b:
Abaque
Fadum
n = a/z et m = b/z
61
Pour un remblai de hauteur Hr et de poids volumique γr , la contrainte verticale est :
Δσ = Iz * q
Avec : q = γr . Hr
Iz : facteur d’influence en fonction de a/z et b/z.
Exercice 2:
On donne l’état de contraintes illustré sur la figure ci-dessous.
On demande de déterminer :
1) Les contraintes principales et leurs directions;
2) L’état de contraintes sur les plans horizontaux et verticaux;
3) La contrainte de cisaillement maximale positive et le plan sur lequel elle est appliquée.
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Exercice 3:
Tracer les diagrammes de variation des contraintes totales et effectives et des pressions interstitielles, en fonction de la
profondeur pour les deux cas suivants :
a) Le niveau de la nappe est à 1m au-dessous du terrain naturel.
b) On rabat la nappe jusqu’à une profondeur de 5m à partir du terrain naturel. Entre 1 et 5m, le sol à un degré de
saturation de 50%.
66
Exercice 4:
Une semelle carrée 4m * 4m porte une charge totale de1520 KN. Déterminer
l’accroissement de la contrainte à 4m et à 8m de profondeur :
1) Sous un coin de la semelle.
2) Sous le centre de la semelle.
3) Sous les points milieux des côtés de la semelle.
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Chapitre IV: Résistance au cisaillement des sols
68
Chapitre IV: Résistance au cisaillement des sols
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1- Comportement élasto-plastique des sols
- Loi élastique linéaire (loi de Hook): Sous l’action de faibles chargement, le sol a un
comportement réversible linéaire;
- Cas de grand déformations, le comportement se transforme en:
Critère d’écoulement plastique qui représente la frontière du domaine d’élasticité.
Critère de rupture représenté par la courbe intrinsèque qui est l’enveloppe des cercles de Mohr
correspondant à la rupture.
70
Lorsque la contraintes appliquée dans le sol dépasse la résistance au cisaillement, on aura:
- Rupture un glissement entre les particules solides;
- Création des surfaces de glissement;
71
2- Cercle de Mohr-colomb
A- Rappel d’état de contraintes
L’état de contraintes autour d’un point M, est représentées par le cercle de Mohr.
72
B- Courbe intrinsèque d’un sol
C’est une courbe qui sépare entre la zone de stabilité et de résistance de sol et la zone de
rupture (écoulement).
D’après Coulomb, la courbe intrinsèque est formée par deux semi-droites symétrique par
rapport à l’axe X.
74
C- Application de stabilité d’un talus naturel (grenu)
Pour un talus formant un angle α. Un point situé à une profondeur h est objet des contraintes données par :
75
C- Lignes de glissement
Soit l’angle de rupture α que fait la ligne passant par la tangente au cercle de Mohr et son
𝝋 𝝅
pole, alors on démontre: On démontre que:
𝟐 𝟒
𝝉𝒓𝒖𝒑𝒕𝒖𝒓𝒆
𝝉𝒂𝒑𝒑𝒍𝒊𝒒𝒖é𝒆
76
Plan de Mohr Plan physique
D- Relations entre contraintes principales au moment de la rupture
𝜋 𝜑′ 𝜋 𝜑′
𝜎 = 𝜎 ∗ 𝑡𝑎𝑛 + + 2c ∗ tan( + )
4 2 4 2
𝜋 𝜑′ 𝜋 𝜑′
𝜎 = 𝜎 ∗ 𝑡𝑎𝑛 − + 2c ∗ tan( − )
4 2 4 2
77
Par conséquent:
- Cas d’un sol fin (cohérent: c ≠ 0 et φ ≠ 0), l’état de sol peut être en équilibre limite C1 ou surabondant C2.
- Cas d’un sol pulvérulent (grenu: c = 0 et φ ≠ 0), l’état de sol peut être en équilibre limite ou
surabondant.
78
Un milieu cohérent peut être transformé en milieu pulvérulent de même angle de frottement interne,
en appliquant autour du massif une pression hydrostatique d'intensité égale à (c /tan φ).
Sol fin
c/tg(ϕ)
Sol grenu
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3- Essais de laboratoire sur le sol
A- Essai de compression simple
On applique une charge axiale sur un échantillon de sol de forme cylindrique et on fait augmenter cette charge
jusqu’à la rupture. L’essai étant rapide, les résultats sont comme suit:
Avec:
- Orientation du plan de rupture : a =p/4
- La cohésion non drainée est : cu = s1 / 2
80
3- Essais de laboratoire sur le sol
B- Essai de cisaillement direct (boite de casagrande)
Le sol, placé dans deux demi-boites (possibilité de mouvement horizontal), est soumis sur l’élément
supérieur à une contrainte normale.
81
Résultat d’essai Loi de Coulomb
- Cas d’un sol grenus: sa perméabilité est élevée, donc l’écoulement d’eau est très rapide. Le comportement de ce sol, de
même que sa résistance, ne sont régis que par celui du squelette solide.
- Cas d’un sol fin: sa perméabilité est très faible, l’écoulement d’eau est très lent et le changement de volume se traduit
par un export ou apport d’eau, d’ou une dépression ou surpression interstitielle.c
82
3- Essais de laboratoire sur le sol
C- Essai triaxial : Mode opératoire:
- Eprouvette cylindrique de sol dans une gaine élastique étanche et déformable;
- Pierre poreuse;
- Communication avec burette graduée et capteur de pression interstitielle;
- Robinet R : assurer ou non le drainage de l'échantillon;
83
• Remplie d'eau mise sous pression (σ3) : toutes les directions sont principales
• Piston pour comprimer verticalement l'éprouvette (pression constante dans la cellule) contrainte
supplémentaire appliquée (contrainte déviatorique) σ1 - σ3;
• Comparateur pour la mesure des déplacements Δh.
On distingue :
- Essai non consolidé non drainé (UU).
- Essai consolidé non drainé (CU).
- Essai consolidé drainé (CD).
84
Les trois essais reproduisent les situations critiques rencontrées dans les analyses de stabilité des ouvrages :
Comportement de sol
86
Essai consolidé drainé (CD) essai lent
88
Essai non consolidé non drainé (UU) essai rapide
Phase 1 Phase 2
N.B: cet essai ne permet de déterminer les caractéristiques de sol (c’ et ϕ’). 90
Cet essai ne permet pas de déterminer les caractéristiques intrinsèques du sol, mais de la cohésion
non drainée. Cette dernière dépend de l’état de compacité de sol et on a:
92
Essai CU sur le cercle de Mohr
A la fin de l’essai:
Par conséquent, on pourra connaitre la cohésion non drainé pour différentes valeurs de consolidation.
Tan(λ): facteur d’augmentation de la cohésion drainé;
Cu n’est pas une propriété intrinsèque du sol mais une propriété mécanique.
94
En résumé:
95
Applications:
Exercice 1:
Les résultats des essais de cisaillement direct sur un sable moyen sont comme suit :
Exercice 2:
Les résultats de 2 essais triaxiaux consolidés non drainés (CU) avec mesure de la pression interstitielle sur matériau de
remblai, sont les suivants :
96
Exercice 3:
Un sondage carotté de sol vaseux à une profondeur de 11 m donne:
- Essai de compression simple : Rc = 100kPa.
- Essai triaxial UU. σ1 = 248 kPa ; σ3 = 140 kPa
Essai triaxial CU
Soit un sable lâche testé en cisaillement à la boîte de Casagrande. Le tableau donne trois couples de valeurs en
contraintes normales et tangentielles.
Exercice 5:
Soit une couche d’argile limoneuse de 10 m d’épaisseur, saturée et normalement consolidée, et de poids volumique
γsat = 19 kN.m-3. Deux échantillons A et B peu remaniés, situés respectivement à zA = 2 m et zB = 8 m de
profondeur, ont été testés à l’appareil triaxial en condition non consolidé-non drainé (UU). La contrainte isotrope
initiale est identique pour les deux essais et vaut σ0 = 150 kPa. Les contraintes axiales à la rupture sont égales à
σ1,A = 320 kPa et σ1,B = 360 kPa.
99
Éléments de réponse:
Exercice 2:
Contraintes totales
Contraintes effectives
100
Exercice 4:
101
Exercice 6:
102
Chapitre V: Tassement et consolidation des sols
103
Chapitre V: Tassement et consolidation des sols
• 1- Notions de déformations
• 2- Relation contraintes – déformations
• 3- Tassements des sols- consolidation
• 3- Evolution du tassement en cours du temps
• Exercices d’application
104
1- Notions de déformations
D’après le cours de la MMC (mécanique des milieux continues): les déformations autour d’un point
M sont définit par le tenseur de déformations:
105
2- Relation contraintes – déformations (MMC)
La relation entre les contraintes et les déformations est donnée par la loi de Hook:
106
3- Tassements des sols- consolidation
En mécanique des sols, les surcharges appliquées sont verticales; ainsi les déformations seront
horizontales et verticales. Les déplacement verticales sont appelés tassement.
Le dit tassement résulte de la compressibilité de sol:
- Déformation des grains de sol négligeable.
- Compression de l'air contenu dans les vides instantanée.
- Compression de l'eau contenues dans les vides négligeable.
- Expulsion de l'eau contenue dans les vides tassement (consolidation primaire).
- Compression du squelette solide réarrangement des particules (consolidation secondaire).
107
Composantes du tassement :
S t = Si + S p + S s
Si : tassement immédiat.
Sp : tassement primaire.
Ss : tassement secondaire.
108
Loi de Terzagui:
σ‘: contrainte effective;
σ : contrainte totale;
u: pression interstitielle;
Pour une couche de sol de hauteur h et d’indice des vides initial e0. En cas de chargement du sol, on a:
109
4- Etude expérimentale de la compressibilité
- On placer un échantillon de sol saturé dans un moule cylindrique et on le charge verticalement (charge
constante) jusqu’à dissipation des surpressions interstitielles, tout en mesurant les tassements.
110
Appareillage d’oédomètre
L'essai oedométrique fournit deux types de courbes :
Courbe de consolidation = tassement de l'échantillon en fonction du temps pour une surcharge constante.
Courbe de compressibilité: essai répété pour plusieurs surcharges croissantes sur le même échantillon;
Courbe de
consolidation
Courbe de
compressibilité
111
A- courbe de compressibilité
(Décompression)
Cs et Cc sont positifs et sans dimension 112
B- Module œdométrique
Le module oedométrique tangent, Eoed , pour une contrainte effective σ’v2 est le quotient de la variation de cette
contrainte effective par la variation volumique.
Dans le domaine normalement consolidé en fonction de Cc (ou dans le domaine sur-consolidé en fonction de Cs):
113
On définit le rapport sur-consolidation (Roc), qui permet de connaître l’état de consolidation du sol.
Laboratoire
Contrainte effective
du sol en place
Si Roc = 1, le sol est normalement consolidé: Ces sols sont sujettis à développer des grands tassements,
puisque toute surcharge peut augmenter la contrainte effective à un niveau que le sol n’a jamais atteint.
Si Roc > 1, le sol est sur-consolidé. les tassements seront très faibles tant que la contrainte
effective finale est inférieure à la pression de pré-consolidation.
Si Roc < 1 , le sol est sous-consolidé. C’est le cas des sols en cours de formation;
114
5- Evaluation des tassements;
A- Tassement unidirectionnel de consolidation
Pour une couche de hauteur « h », d’indice de compression « Cc », d’indice de gonflement «Cs » si la contrainte
verticale initiale due aux poids propres du sol est « σ ’ », et si le chargement provoque un supplément de
0
115
le sol est sur-consolidé (Roc > 1):
Si le sol est composé de plusieurs couches , le tassement total sera la somme des tassements de chaque
couche.
116
B- Tassement à un instant « t »
le tassement à un temps donné Δhc(t) est calculé en fonction du tassement final Δhc, à partir de la formule
suivante: ∆ℎ𝑐 𝑡 = 𝑈 ∗ ∆ℎ𝑐 (Théorie Terzagui et Frolich)
117
On définit le facteur de consolidation Tv par:
𝐶 ∗𝑡
𝑇 =
𝐻′
118
Les valeurs de U en fonction de Tv sont données dans le tableau suivant:
119
Détermination de cv à l'oedomètre, méthode de Casagrande
À partir de la courbe de consolidation:
120
B- Contrainte effective et pression interstitielle au cours de temps
121
Applications:
Exercice 1:
Estimer le temps nécessaire pour qu’un dépôt argileux de 6m de hauteur situé entre deux couches de sables perméable
atteigne 95% de son tassement de consolidation.
• L’essai de consolidation a fourni un coefficient de consolidation de 0.5 10-3 cm2/s.
Exercice 2:
Un dépôt d’argile de 3.5m d’épaisseur repose sur une marne imperméable très compacte.
Si le coefficient de consolidation est de 0.625 10-3 cm2/s, quel sera le degré de consolidation du dépôt sous la pression
provoquant le tassement :
1) Après six mois;
2) Après un an;
122
Exercice 3:
123
Exercice 4:
Soit le massif ci après:
Exercice 3:
125
Chapitre VII: Poussée et butée des terres
126
Chapitre VII: Poussée et butée des terres
• 1- Introduction
• 2- La théorie de Rankine
• 3- Calcul des forces de poussée et de butée
• 5- Stabilité des murs de soutènement
• 6- Les rideaux de palplanches
• Exercices d’application
127
1-introduction
128
Selon le théorie de Rankine, On distingue trois états d’équilibre:
- Etat au repos: Etat initial sans déplacement; cercle 1;
- Etat de poussée (actif): Poussée de sol sur un mur de soutènement (pression); cercle 2;
- Etat de butée (passif): Poussée passive du sol (en relâchement); cercle 3;
129
Selon le théorie de Rankine:
Cercle 1: La contrainte de cisaillement appliquée sur le mur est inférieure à la résistance au cisaillement du sol pas
de risque de rupture.
Cercle 2: la contrainte horizontale diminue σ3i (σ1i reste constante), le cercle1 augmente de rayon jusqu’à ce qu’il
touche l’enveloppe de rupture. Dans ce cas la contrainte de cisaillement augmente et entraînera une rupture de sol.
Cercle 3: la contrainte horizontale augmente σ3i (σ1i reste constante), le cercle1 augmente de rayon jusqu’à ce qu’il
touche l’enveloppe de rupture. Dans ce cas la contrainte de cisaillement augmente et entraînera une rupture de sol;
130
A-Equilibre en poussée
Le sol est à l’état de poussée ; la contrainte de poussée est reliée à la contrainte verticale σ’V, dans le cas d’un
écran vertical sans frottement sol-écran, par le coefficient de poussée Ka (a: actif).
131
B-Equilibre en butée
Le sol est à l’état de butée la contrainte de butée est reliée à la contrainte verticale σ’v, dans le cas
d’un écran vertical sans frottement sol-écran, par le coefficient de butée Kp (p: passif).
On a:
132
C-Equilibre au repos
- Si les déplacements relatifs du terrain sont faibles, le sol est considéré en état de contraintes au repos.
- Pour un le terrain est incliné avec un angle β < φ’ par rapport à l’horizontale, le coefficient de pression des
terres au repos K0 s’exprime :
Avec:
133
2- Massif à surface horizontal (Méthode de Rankine)
a) Cas d’un sol grenu ( c’ = 0)
En cas d’un écran vertical, surface libre horizontale. Et sous les hypothèses de Rankine:
En poussée :
En butée:
Et
134
2- Massif à surface horizontal
b) Cas d’un sol fin
- A court terme:
- A long terme:
135
En résumé:
Sous les hypothèses de Rankine λ = β = δa = 0 :
136
3- Massif à surface incliné
Cas d’un écran vertical à surface libre inclinée (λ = δ = 0 et β ≠ 0)
137
4- Cas général de calcul des coefficients de poussée et de butée
Sous les hypothèses : λ ≠ 0; δ ≠ 0 et β ≠ 0. Selon la méthode de Rankine.
Avec :
β : inclinaison de massif par rapport au plan horizontal;
λ : inclinaison de l’écran par rapport à l’axe vertical;
δ : Angle de frottement entre le mur et le sol;
Avec :
Et
138
5- Calcul des efforts de poussée et de butée
A) Massif à surface horizontal
Sol pulvérulent (c’ = 0):
Poussée:
Butée:
139
En cas d’application d’une surcharge q uniforme (semi-infini)
La contrainte de poussée:
Et sa résultante:
La contrainte de butée:
Et sa résultante:
N.B: Si le sol est saturé, il faut tenir de la poussée hydrostatique (profil linéaire); 140
Sol cohérent et frottant
La contrainte de poussée:
Et sa résultante:
La contrainte de butée:
Et sa résultante:
141
5- Calcul des efforts de poussée et de butée
B) Massif à surface incliné
Sol pulvérulent:
Résultante de Poussée:
Et elle a 2 composantes:
Résultante de Butée:
Et elle a 2 composantes:
142
Sol cohérent et frottant:
On se ramènera aux cas précédents: les couches supérieures sont considérées comme des surcharges:
143
6- Calcul des efforts de poussée et de butée
On distingue deux grands types de murs de soutènement :
- Les murs poids en maçonnerie ou en béton.
- Les murs cantilevers en béton armé dont la semelle arrière est chargée par une partie de remblai.
Mur en béton
Mur en poids Mur cantilever préfabriqué
144
- Rideau de palplanches ancré: L’ouvrage est constitué d’un assemblage de palplanches métallique qui
constitue un rideau souple. Ils sont battus ou vibro-foncés dans le sol.
Pour augmenter la stabilité du rideau, On pourra utiliser un tirant d’ancrage.
145
- Mur à contreforts: il fait partie de la famille des murs à cantilever, dans lequel on place des contreforts à
distance constante (mi-hauteur). L’épaisseur est réduite et la stabilité est assuré par le poids de sol sur la
semelle et le poids de mur lui-même.
- Mur à caissons: constitué d’un ensemble de boites alignés. Chaque boite est remplie de sol, de pierre ou autre
matériau de poids volumique élevé. La stabilité est assurée par la largeur de caisson et par le poids de
remplissage.
146
La stabilité d’un mur de soutènement est conditionnée par:
Le coefficient de sécurité:
148
B) Stabilité au renversement
Il faut que le moments stabilisateur (résistant) Ms empêche le basculement de l’ouvrage autour de point de rotation
O à cause du moment de renversement Mr (moteur):
Le coefficient de sécurité:
149
C) Vérification de non écrasement du matériau
𝒎𝒂𝒙.𝒄 ≤ ̅
𝒄
𝒎𝒂𝒙.𝒕 ≤ 𝒕̅
150
D) Vérification de non écrasement du matériau (suite)
Avec:
Base de mur Ω
151
D) Vérification de résistance de sol
Le mur ne devra pas s’enfonce pas dans le sol porteur sous l’effet des charges (Résistance du sol) .
1ère Méthode:
152
D) Vérification de résistance de sol
2ème Méthode:
Les contraintes en amont et en aval de la semelles devront vérifier:
153
E) Sécurité au grand glissement (instabilité générale de site)
Ce genre de problème se pose lorsque, le remblai derrière le mur n’est pas homogène.
Il faut s’assurer qu’il y a pas de risque de rupture selon une face située sous le mur.
154
Applications:
Exercice 1:
On se propose de calculer les poussées appliquées sur l’cran vertical schématisé sur la figure ci-dessous :
On se propose de vérifier le non-écrasement des matériaux qui composent le mur de soutènement représenté sur la
figure suivante. La maçonnerie a les résistances caractéristiques suivantes :
✓ Résistance à la compression : 𝛔̅𝒄= 𝟓 𝐛𝐚𝐫𝐬;
✓ Résistance à la traction : 𝛔̅𝒕 = 3 bars;
La maçonnerie a un poids volumique égal à : 1800 Kg/m3;
157