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- Essai de Flexion

- Essai de cisaillement
- Essai triaxial (cycle de chargement-déchargement)
- Essai de fatigue
- Essai de porosité
- Essai Los-Angeles
- Essai d’absorbtion
- Essai granulométrique
- Module de young

Les essais mécaniques sont des expériences dont le but est de caractériser les lois de comportement
des matériaux (mécanique des milieux continus). La loi de comportement établit une relation entre
les contraintes (pression=force/surface) et les déformations (allongement unitaire adimensionnel). Il
ne faut pas confondre une déformation avec un déplacement ou une dilatation.

La caractérisation physique d'un matériau routier est une étape cruciale pour garantir la qualité et la
durabilité des routes. Elle consiste à analyser les propriétés physiques du matériau, telles que la
densité, la porosité, la résistance à la compression, la résistance à la traction, etc. ⁴. Les essais de
caractérisation physique peuvent être normalisés et sont de plusieurs classes : mécaniques,
physiques, chimiques et physico-chimiques ⁴. Les essais mécaniques sont couramment utilisés en
production car ils permettent d'obtenir rapidement des données sur les matériaux au moyen
d'appareils de mesure relativement simples ⁴. Les essais mécaniques les plus courants comprennent
les essais de résistance des matériaux, la compression, la flexion, la torsion, la dureté, etc. ⁴. Les
essais physiques comprennent l'analyse granulométrique, la densité, la porosité, la perméabilité, etc.
⁴. Les essais chimiques et physico-chimiques comprennent la spectroscopie infrarouge, la diffraction
des rayons X, la microscopie électronique, etc. ⁴. Les résultats des essais de caractérisation physique
sont utilisés pour évaluer la qualité du matériau et pour déterminer s'il convient à une utilisation
spécifique ⁴. J'espère que cela vous aide.

 Essai granulométrique

Les essais réalisés sur les sols à l’état naturel sont :

− L’analyse granulométrique par tamisage (répartition des grains du sol)

− Les limites d’Atterberg (caractériser l’argilosité des sols)

− L’essai de la Valeur au bleu de méthylène (caractériser l’argilosité des sols)

− L’essai Proctor modifié (détermination des paramètres de compactage)

− L’essai CBR (caractérisation mécanique des sols)

Quant aux essais réalisés sur les matériaux composites, il s’agit de l’essai Proctor modifié et de l’essai
CBR.

2.3.1.1. Analyse granulométrique par tamisage (NF EN ISO 17892-4)

3-1- But et principe de l’essai :

L'analyse granulométrique d'un sol est caractéristique particulière qui permet une
classification des roches meubles afin d'obtenir la courbe granulométrique.

L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en

plusieurs classes granulaires de tailles décroissantes .Les dimensions de mailles et

le nombre des tamis sont choisis en fonction de la nature de l'échantillon et la

précision attendue.

3-2- Appareillage :

Etuve ventilée réglée à 105°C

Un dispositif de lavage

Brosse

Balance électrique

Tamis dont l'ouverture est conforme à la norme

3-3- Préparation de l’échantillon :

L'échantillon doit être préparé suivant les prescriptions de la norme , la masse de

l'échantillon pour essai doit être supérieur à 0.2D, avec D la plus grande dimension

spécifiée en (mm)

3-4- Description de l’essai :

Le matériau sera séché à l'étuve à une température maximale de 105 °C. On

emboîte les tamis les uns sur les autres, dans un ordre tel que la progression des

ouvertures soit croissante du bas de la colonne vers le haut. En partie inférieure, on

dispose un fond étanche qui permettra de récupérer les fillers pour une analyse

complémentaire. On appellera tamisat le poids du matériau passant à travers un

tamis donné et refus le poids de matériau retenu par ce même tamis.

Le matériau étudié est versé en haut de la colonne de tamis et celle-ci entre en

vibration .

Expression de la résultat :

Le résultat de l’essai sera noté dans le tableau suivant :

Les pourcentages des refus cumulés, ou ceux des tamisas cumulés, sont

représentés sous la forme d'une courbe granulométrie en portant les ouvertures des

tamis en abscisse, sur une échelle logarithmique, et les pourcentages en ordonnée,

sur une échelle arithmétique. La courbe est tracée de manière continue et ne peut
pas passer rigoureusement par tous les points.

Sur la courbe granulométrique on peut définir un certain nombre de grandeurs :

Cu : coefficient d uniformité ou de HAZEN : C u = D 60/ D 10 il caractérise en

quelque sorte la pente de la courbe granulométrique.

(d 30 ) 2

Cc : coefficient de courbure : Cc = = Cu (d30/d60)2

d10 * d60

L'analyse granulométrique par tamisage est l'opération consistant à étudier la répartition des
différents grains d'un échantillon de sol, en fonction de leur dimension à travers le tracé de la courbe
granulométrique. D’autres paramètres tels que : le module de finesse, le coefficient de courbure et le
coefficient d’uniformité sont également déterminés par cet essai.

L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en plusieurs classes
granulaires de tailles décroissantes. Les masses des différents refus cumulés Ri, sont rapportées à la
masse totale calculée de l’échantillon pour essai sec (Ms). La courbe granulométrique est obtenue en
portant les divers pourcentages des tamisât cumulés sur une feuille semi-logarithmique : − En
abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique ; − En ordonnée : les pourcentages sur
une échelle arithmétique.

La forme de la courbe granulométrique obtenue apporte les renseignements suivants :

− Les dimensions d et D du granulat ;

− La plus ou moins grande proportion d'éléments fins ; − La continuité ou la discontinuité de la


granularité.

2.3.1.2. Les limites d’Atterberg (NF EN ISO 17892-12)

Les limites d’Atterberg sont des teneurs en eau pondérales qui correspondent à des états particuliers
d’un sol et sont déterminées uniquement pour les éléments fins du sol (fraction passant au tamis de
0,4 mm. L’essai consiste donc à faire varier la teneur en eau d’une fraction de sol et observer sa
consistance. Caractériser l’argilosité du sol, et donc déterminer les teneurs en eau remarquables
situées à la frontière entre ces différents états. Ceux sont les « Limites d'Atterberg » et on définit :

❖ La limite de liquidité, notée WL qui sépare l’état liquide de l’état plastique ;

❖ La limite de plasticité, notée WP qui sépare l’état plastique et l’état solide ;

❖ La limite de retrait, notée WS qui sépare l’état solide avec retrait de l’état solide ans
retrait.
Figure 36: Les limites d’Atterberg

Source : Cours de géotechnique 1

La connaissance de ces limites est importante pour l’exécution de travaux de terrassements en


géotechnique routière.

L’essai est réalisé grâce à l’appareil de Casagrande et s’effectue sur la fraction 0/400 du matériau en
deux (02) phases : − Détermination de la teneur en eau WL ; − Détermination de la teneur en eau WP.

L’expression des résultats se fait suivant les différentes limites de liquidité et de plasticité et l’indice
de plasticité. ❖ Limite de liquidité

Elle est calculée à partir de l’équation de la droite moyenne ajustée sur les couples de valeurs
expérimentales (log N, W).

❖ Limite de plasticité

Elle est définie par la moyenne arithmétique des teneurs en eau obtenues à partir de deux essais. La
valeur de la limite de plasticité est exprimée en pourcentage arrondi à 1% près et en générale elle ne
dépasse pas 40%.

❖ Indice de plasticité

C’est la différence entre la limite de plasticité et la limite de liquidité. Il caractérise la largeur de la


zone où le sol a un comportement plastique. Il s’exprime par la relation :

IP =WL −WP

Les différents seuils d’un sol selon son indice de plasticité, définis par le GTR sont :

Figure 37: Classification de l’argilité d’un sol selon l’indice de plasticité IP Source : GTR,1992

Plus IP est grand plus le gonflement par humidification du sol et son retrait par dessiccation sont
importants. L’indice de plasticité IP précise donc aussi les risques de déformation du matériau.
2.3.1.3. Valeur au bleu de méthylène (NF P 94-068)

L’essai au bleu de méthylène encore appelé « essai à la tâche » est également un essai qui permet de
caractériser l’argilosité d’un sol. Il permet de trouver le paramètre VBS du sol qui représente la
quantité de bleu de méthylène pouvant s’absorber sur les surfaces externes et internes des
particules argileuses contenues dans la fraction du sol considéré. L’essai consiste à introduire
progressivement du bleu de méthylène dans une suspension de sol maintenue en agitation. On
prélève périodiquement une goutte de la suspension que l’on dépose sur un papier
chromatographique. Dès qu’une auréole bleutée se développe autour de la tache ainsi formée, on
peut considérer que l’absorption du bleu de méthylène sur les particules d’argile est terminée. En
effet, c’est l’excès de bleu de méthylène qui apparait dans l’auréole. La VBS traduit globalement la
quantité et la qualité de la fraction argileuse du sol.

Le résultat du VBS s’exprime donc en grammes de bleu pour 100g de sol et est donnée par la formule
:

𝑽𝑩𝑺 = × 𝟏𝟎𝟎

𝒎𝟎

Avec :

− B = V ˟0.01 : est la masse de bleu introduite dans la solution (solution à

10g/l) ;

− 𝑚0 : la masse sèche de la prise d’essai ;

− V : est le volume de la solution de bleu utilisée en Cm3.

L’essai est effectué sur une fraction 0/2 mm de sol et on distingue, pour des valeurs de VBS donnés,
les classifications de sols ci-après :

Figure 38: Classification des sols suivant les valeurs VBS

Source : Cours de géotechnique 1

2.3.1.4. Essai Proctor Modifié (NF P 94-093)

L’essai Proctor est un essai géotechnique qui permet de déterminer les caractéristiques de
compactage que sont la teneur en eau optimale (wopt) et densité sèche maximale d'un sol granulaire
(ou non) par compactage à une énergie fixée (poids de dame, nombre de coups et dimensions
normés). Ces caractéristiques représentent les conditions particulières dans lesquelles un matériau
doit être mis en œuvre sur le chantier. Selon l’énergie de compactage appliquée à l’éprouvette, on
distingue l’essai Proctor normal (pour le compactage des remblais classiques) et l’essai Proctor
modifié (pour le compactage des couches de fondation routière) qui conduisent à des couples de
valeurs différents. L’essai consiste à humidifier un sol à plusieurs teneurs en eau et à le compacter,
pour chacune de ces teneurs en eau, selon un procédé et une énergie conventionnelle. Pour chacune
des valeurs de teneur en eau considérées, on détermine la masse volumique sèche du matériau et on
établit la courbe des variations de cette masse volumique en fonction de la teneur en eau. Cette
courbe appelée « courbe Proctor », présente une valeur maximale de la masse volumique du
matériau sec qui est obtenue pour une valeur particulière de la teneur en eau. Ce sont ces deux
valeurs qui sont appelées caractéristiques optimales de compactage Proctor normal ou modifié
suivant l’essai réalisé. L’énergie spécifique de compactage est égale à :

𝑴. 𝒅𝒂𝒎𝒆 × 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒑𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒄𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆 × 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆𝒔 × 𝒑𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆𝒖𝒓

𝑬𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒔𝒑é𝒄𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆 =

𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒖𝒍𝒆

Pour chaque éprouvette compactée, il convient de calculer :

− La teneur en eau ;

− La masse du matériau sec contenu dans le moule ;

− La masse volumique du matériau sec en tenant compte du volume réel du moule utilisé.

Les valeurs des masses volumiques du matériau sec et des teneurs en eau correspondantes sont
portées sur un graphique ρd = f(w%). Le rapport des échelles recommandé est de 2% de teneur en
eau pour 0,1 t/m3 de masse volumique. On trace ensuite la courbe ajustée sur les points
expérimentaux.

2.3.1.5. Essai CBR (NF P 94-078)

L'essai CBR (California Bearing Ratio) permet de réaliser la caractérisation mécanique d’un sol ou
d’un matériau élaboré utilisé dans des remblais en tant que support ou constituant d'une structure
de chaussée. Il permet de calculer la portance du sol, en estimant sa résistance au poinçonnement.
Trois moules CBR sont compactés respectivement à raison de 56, 25, et 10 coups par couche (5
couches par moule). Après immersion des moules pendant 4 jours, on procède à leur poinçonnement
à l’aide d’une presse. Exprimé en %, l'indice CBR est le rapport de la pression produisant un
enfoncement donné au moyen du poinçon et se déplaçant à une vitesse constante déterminée et de
la pression nécessaire pour enfoncer le même poinçon dans les mêmes conditions, dans un matériau
type. Par définition, on note deux indices CBR et l'indice recherché est conventionnellement défini
comme étant la plus grande des deux valeurs suivantes :

𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑝é𝑛é𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 à 2,5𝑚𝑚 𝑑′𝑒𝑛𝑓𝑜𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡(𝐾𝑁)

13,35 × 100

𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑝é𝑛é𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 à 5𝑚𝑚 𝑑′𝑒𝑛𝑓𝑜𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡(𝐾𝑁)


19,93 × 100

L’indice CBR ne constitue pas une caractéristique intrinsèque d'un sol. En effet, s’il dépend en partie
de la nature du sol (granularité, plasticité), il dépend davantage de sa teneur en eau, de sa masse
volumique sèche et de son degré de saturation, qui sont des caractéristiques d'état, celles-ci étant
fonction des conditions de mise en œuvre du sol et de son environnement. L'indication de toute
valeur d'un indice CBR d'un matériau n'a donc de sens que si elle est assortie à des caractéristiques
d'état du sol considéré. Le pouvoir portant d’un sol routier est d’autant meilleur que le CBR est
grand.

DIFFERENCE ENTRE GRAINE ET NOIX

La noix peut avoir une ou deux graines, qui constituent la partie embryonnaire de la plante. Les
graines, quant à elles, sont la petite plante enfermée dans le tégument de la graine, qui contient de
la nourriture pour nourrir la plante au fur et à mesure de sa croissance.

**Une noix** est généralement un **fruit à une seule graine**. D'autre part, **les graines** sont
les composants de propagation d'une plante. Ce qui est curieux et intéressant, c'est qu'une noix est
une graine, mais une graine ne peut pas être une noix. Le fruit sec à coque dure des noix ne s'ouvre
pas à maturité²³.

Le **noyer**, dont le nom scientifique est *Juglans regia*, est un grand arbre fruitier connu pour
son bois de haute qualité et pour son fruit, la noix. Pour faire germer une noix, voici quelques étapes
simples :

1. **Obtenez des graines** : Achetez des noix fraîches au marché ou dans un magasin. Les noix,
quelle que soit leur variété, peuvent germer à la maison.

2. **Ouvrez légèrement la noix** : Utilisez un couteau pour entailler la coquille sans endommager le
fruit. Enveloppez ensuite les noix dans du papier absorbant humidifié.

3. **Gardez les noix humides** : Pendant les prochains jours, maintenez le papier humide mais pas
trop. Réhumidifiez-le si nécessaire.

4. **Préparez le récipient pour la plantation** : Après environ une semaine, la noix devrait avoir
développé une racine visible d'environ un ou deux centimètres. C'est le bon moment pour la planter.

N'oubliez pas d'essayer le processus de germination avec plusieurs noix en même temps, au cas où
l'une d'entre elles ne prendrait pas. Bonne chance avec vos noyers ! 🌱🌰

Source : conversation avec Bing, 21/02/2024

(1) Quelle est la différence entre une noix et une graine. https://bing.com/search?
q=une+noix+peut+avoir+de+graine%3f.
(2) Quelle est la différence entre une noix et une graine. https://gardeningdream.com/fr/quelle-est-
la-diff%C3%A9rence-entre-une-noix-et-une-graine/.

(3) Comment faire GERMER une NOIX ? - 4 étapes - projetecolo.com.


https://www.projetecolo.com/comment-faire-germer-une-noix-740.html.

(4) Tout savoir sur la noix : Botanique, culture et production, histoire.


https://www.lesfruitsetlegumesfrais.com/fruits-legumes/fruits-a-coque/noix/tout-savoir-sur-la-noix.

(5) Comment faire germer les noix avant le semis - Rustica.


https://www.rustica.fr/arbres-fruitiers/faire-germer-noix-pour-semis,16026.html.

Les **matériaux composites** sont formés par l'association de deux matériaux de natures
différentes : une **matrice** et un **renfort**. L'objectif est d'obtenir un matériau qui présente
des propriétés que les deux matériaux utilisés individuellement n'avaient pas.

Voici quelques étapes pour étudier un **matériau composite routier** :

1. **Définition d'un matériau composite** :

- Un matériau composite est le résultat de l'association de deux matériaux distincts.

- La finalité est d'obtenir un matériau avec des caractéristiques améliorées par rapport à celles des
matériaux individuels.

- Les matériaux composites sont largement utilisés dans des secteurs tels que l'aéronautique,
l'industrie nautique, le sport et la construction en raison de leur légèreté et de leur résistance
mécanique¹.

2. **Composants d'un matériau composite** :

- Le **renfort** constitue un squelette ou une ossature sur lequel s'exercent des contraintes
mécaniques. Son rôle est d'améliorer la solidité du matériau composite.

- La **matrice** entoure le renfort et remplit plusieurs fonctions :

- Transmettre et répartir les efforts mécaniques uniformément sur le renfort.


- Assurer la cohésion du matériau composite.

- Donner sa forme au matériau.

- Protéger le renfort contre les agressions extérieures telles que la corrosion¹.

3. **Notions de résistance des matériaux** :

- Pour évaluer les performances d'un matériau, on utilise des grandeurs physiques couramment
employées dans le domaine de la résistance des matériaux.

- La **contrainte** (en Pascal, Pa) est le rapport entre la valeur des forces appliquées (en Newton,
N) et la section de la barre.

- La **déformation** (sans dimension) est le rapport entre l'allongement et la longueur initiale de


la barre.

- La loi de Hooke établit une relation proportionnelle entre la contrainte et la déformation, avec le
**module de Young** (E) spécifique au matériau utilisé¹.

En somme, pour étudier un matériau composite routier, il est essentiel de comprendre ses
composants, d'analyser ses propriétés mécaniques et de considérer les interactions entre la matrice
et le renfort¹³. Bonne exploration ! 🚗🛣️

Source : conversation avec Bing, 21/02/2024

(1) Les matériaux composites - myMaxicours. https://www.maxicours.com/se/cours/les-materiaux-


composites/.

(2) Physique des matériaux composites - suject - Studocu.


https://www.studocu.com/fr/document/institut-des-sciences-et-technologies-de-paris/sciences-de-
lingenieur/physique-des-materiaux-composites/53528235.

(3) Collage des composites - Secteurs routier et ferroviaire.


https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mecanique-th7/assemblage-des-
materiaux-par-collage-42188210/collage-des-composites-bm7627/.

(4) Généralités sur les matériaux composites - CEL.


https://cel.hal.science/file/index/docid/470296/filename/MatComposites.pdf.
Les sols latéritiques au Bénin sont un sujet d'intérêt, notamment en agriculture et en génie civil. Voici
quelques informations générales sur ces sols :

1. **Répartition géographique** :
- Les sols latéritiques se trouvent principalement dans certaines régions du Bénin.

- Dans la région du **littoral**, on observe des **sols minéraux bruts et peu évolués**. Ils ont une
fertilité moyenne et sont souvent sensibles au lessivage¹.

- Dans le **bassin sédimentaire sud**, on trouve des **sols rouges ferralitiques** formés sur le
**Continental Terminal**⁴.

2. **Caractéristiques des sols latéritiques** :

- Les latérites sont des sols résiduels ou détritiques résultant de l'altération des roches
préexistantes.

- Ils sont souvent caractérisés par la présence d'horizons humifères, une texture sablo-faiblement
argileuse et une couleur brun rouge⁵.

3. **Utilisation** :

- Les sols latéritiques sont couramment utilisés dans les travaux de génie civil, en particulier dans la
construction routière.

- Leur composition et leurs propriétés spécifiques influencent leur utilisation dans divers contextes.

En résumé, les sols latéritiques au Bénin sont variés et ont des implications importantes pour
l'agriculture, la construction et l'environnement local.

Les sols latéritiques jouent un rôle essentiel dans le domaine du génie civil,
notamment dans la construction routière au Bénin. Voici quelques informations
générales sur ces sols :

1. Nature des Latérites:


o Les latérites sont des sols résiduels ou détritiques résultant de
l’altération des roches préexistantes.
o Ils sont abondamment utilisés dans les travaux de génie civil, en
particulier pour la construction routière dans la plupart des pays de
la zone intertropicale.
2. Composition Chimique:
o Les latérites contiennent en quantité appréciable des oxydes de fer et
d’aluminium, de la kaolinite et de la silice.
o Cependant, leur composition chimique est diverse et complexe, ce
qui rend leur caractérisation difficile.
3. Propriétés Géotechniques:
o On distingue deux catégories de sols latéritiques :
Sols de bonne portance :

 Ils ont un indice CBR (California Bearing Ratio)
d’environ 100.
 Leur teneur en fines ne dépasse pas 12%, et leur indice
de plasticité est inférieur à 15.
 Ces sols ont une résistance élevée au cisaillement et un
angle de frottement interne d’environ 40°.
 Sols de faible portance :
 Leur fraction fine et l’indice de plasticité sont élevés
(environ 25 et 30, respectivement).
 La portance est d’environ 30, l’angle de frottement
interne est inférieur à 30°, et la cohésion est inférieure à
5 kPa.
4. Amélioration des Sols Latéritiques:
o Pour les sols de faible portance, des techniques d’amélioration sont
possibles :
 Litho-stabilisation : Utilisation de nodules latéritiques in situ
pour améliorer la portance.
 Ajout de liants hydrauliques (ciment) ou de chaux (CaO) .

En résumé, les sols latéritiques, malgré leur complexité, sont des matériaux
couramment utilisés dans les projets de génie civil au Bénin, et leur caractérisation
précise est essentielle pour des constructions durables et sûres.

Pour tester la qualité d'un sol latéritique, voici quelques étapes importantes à suivre:

1. **Analyse visuelle et tactile**:

- Examinez le sol pour détecter visuellement des signes de dégradation, de compaction ou de


présence d'agrégats. Touchez le sol pour évaluer sa texture et sa cohérence.

2. **Granulométrie**:

- Effectuez une analyse granulométrique pour déterminer la répartition des tailles de particules
dans le sol. Cela permettra de comprendre la proportion d'argile, de sable et de limon.

3. **Essais de plasticité**:

- Réalisez des essais de plasticité, tels que l'essai au bleu de méthylène ou l'essai de limite
d'Atterberg, pour évaluer la plasticité du sol. Cela aidera à déterminer sa capacité à supporter des
charges.
4. **Essais de compactage**:

- Effectuez des essais de compactage, comme l'essai Proctor, pour évaluer la densité maximale du
sol. Cela est crucial pour la construction de routes et de fondations.

5. **Essais de portance**:

- Réalisez des essais de portance, tels que l'essai CBR (California Bearing Ratio), pour évaluer la
capacité du sol à supporter des charges. Cela est essentiel pour la conception de chaussées.

6. **Essais de perméabilité**:

- Mesurez la perméabilité du sol pour comprendre sa capacité à laisser passer l'eau. Des essais de
perméabilité en laboratoire peuvent être effectués.

7. **Évaluation de la composition minérale**:

- Analysez la composition minérale du sol pour identifier les minéraux présents. Les sols latéritiques
sont souvent riches en oxydes de fer.

8. **Étude de la stabilité**:

- Évaluez la stabilité du sol en fonction de sa cohésion, de son angle de frottement interne et de sa


résistance au cisaillement.

N'oubliez pas que ces essais doivent être effectués par des professionnels qualifiés et conformément
aux normes de génie civil. Les résultats de ces tests aideront à déterminer si le sol latéritique est
adapté à l'utilisation prévue dans un projet de construction ou d'infrastructure.

Les **latérites** sont des sols largement utilisés dans les travaux de génie civil, **notamment en
construction routière** dans de nombreux pays de la zone intertropicale. Ces sols sont **résiduels
ou détritiques**, résultant de l'altération des roches préexistantes ¹².

Voici quelques points clés concernant les latérites utilisées en construction routière :

1. **Propriétés géotechniques** :

- **Sols de bonne portance** : Ils ont un **indice CBR** (California Bearing Ratio) d'environ 100,
avec une teneur en fines ne dépassant pas 12 % et un indice de plasticité inférieur à 15. Leur
portance dépend fortement de la taille des particules. Ils présentent une **résistance élevée au
cisaillement**, un **angle de frottement interne** d'environ 40° et une **cohésion effective**
supérieure à 10 kPa. Leur comportement est dilatant lors du cisaillement, et ils ont de faibles valeurs
d'indice de vide et de perméabilité. La présence appréciable d'**oxydes de fer** justifie leur bonne
portance.

- **Sols de faible portance** : Ils ont une fraction fine élevée et un indice de plasticité d'environ 25
à 30. Leur portance est d'environ 30, avec un angle de frottement interne inférieur à 30° et une
cohésion inférieure à 5 kPa ¹.

2. **Propriétés chimiques et minéralogiques** :

- Les latérites contiennent en quantité appréciable des **oxydes de fer et d'aluminium**, de la


**kaolinite** et de la **silice**, mais de faibles quantités d'oxydes de titane, de manganèse et de
magnésium.

- Leur caractérisation est complexe en raison de la grande diversité des composés chimiques
présents.

3. **Défis et spécificités** :

- Les documents normatifs et les guides techniques utilisés pour le dimensionnement des
chaussées en **Afrique subsaharienne** ne tiennent souvent pas compte des conditions climatiques
et environnementales spécifiques des formations latéritiques dans les projets routiers.

- Une caractérisation interdisciplinaire des sols latéritiques, en prenant en compte les facteurs du
processus de latéritisation, permettrait de déterminer des propriétés plus précises et pertinentes ¹.

En somme, les latérites sont des matériaux essentiels pour la construction routière dans les régions
intertropicales, et leur caractérisation approfondie est cruciale pour des infrastructures durables ¹.
Le genre Raphia (Palmae / Arecaceae) comprend 22 espèces et représente une
ressource multi-usage majeure en Afrique tropicale et Madagascar. Les
espèces de Raphia fournissent des produits allant des aliments aux matériaux de
construction, en passant par les médicaments. Ses espèces jouent un rôle culturel
vital dans les sociétés africaines. Malgré son importance, la taxonomie, l’écologie
et l’ethnobotanique de ce genre restent mal comprises.
Dans une récente publication, les chercheurs ont examiné la multiplicité des
usages des produits et l’importance culturelle des espèces de Raphia dans toute
leur distribution. Ils ont fourni une liste presque exhaustive de tous les produits
dérivés des espèces de Raphia, classés par espèce et par principales catégories
d’utilisation. Près de 100 utilisations différentes ont été enregistrées,
commercialisées au niveau local, régional et national. Le vin de Raphia est le
produit le plus important, suivi de l’extraction des vers et de la fibre. Cette revue
améliore notre compréhension des utilisations et de l’importance culturelle des
espèces de Raphia. Si les ressources de Raphia sont gérées de manière
responsable, elles contribueront à réduire la pauvreté, à lutter contre la faim et à
préserver la biodiversité tropicale, en particulier en Afrique12.
Comment conserver les noix ?
Seules les noix dites "sèches" se conservent plusieurs mois dans une pièce aérée plutôt fraiche
(idéalement < 10°C), à l’air libre, dans un panier ou une corbeille de façon à ce que l’air circule
naturellement ; un brassage occasionnel à la main n'est pas non plus à négliger.

Le palmier à raphia a de multiples usages. Sa tige ou stipe contient une


substance farineuse riche en amidon, avec lequel on obtient une farine
alimentaire, appelée « sagou ». La sève donne le vin de palme,
dénommé tombè en langue kikongo. Tressées, les feuilles adultes deviennent
des tuiles avec lesquelles on recouvre les toits des cases.

Les fibres des feuilles du palmier à raphia sont la matière première avec
laquelle les artisans vanniers fabriquent des corbeilles, des chapeaux, des
sacs, des filets de chasse et de pêche, des nattes et autres objets utilitaires…
Mais la fabrication de tissus en raphia est du ressort exclusif des initiés.
D’après nos enquêtes, les tisserands forment une caste d’initiés au sein de la
société.
Étoffe en raphia tissée téké. ©Jean Lignongo

Comment bien récolter vos noix ?

1. PATIENCE

Les noix tombent d’elles-mêmes au sol lorsqu’elles sont mûres : ne les cueillez
jamais sur l’arbre et ne le secouez pas pour les faire tomber.

2. RAMASSAGE

Ramassez des noix deux à trois fois par semaine.

Tous les jours, c’est encore mieux ! Éliminez les coquilles vides.

3. LAVAGE
Lavez à l’eau, immédiatement après ramassage, la couche brune collante de la
coquille : ainsi les noix ne pourriront pas.

4. SÉCHAGE

Étalez les noix pour les faire sécher, idéalement dans un endroit frais, sec et aéré
mais surtout pas dans un sac plastique.

5. CONTRÔLE

Contrôlez les noix, jetez les mauvaises dans la nature ou dans un bac bio.

6. COLLECTE

Placez les bonnes noix dans un sac en papier ou en toile (par ex. le sac vert du kit
de récolte) et apportez-les dans l’un de nos points de dépôt du 20 octobre au 18
novembre.

Pour connaître le point de dépôt le plus proche de votre domicile, consultez notre
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