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‘’Pour les deux premières classes d’âge de notre nax, nous avons choisi un milieu

de classe plus bas que pour les autres âges en raison du risque de décès plus
élevé à 1 ans.
Entre 1998 et 2020, on peut voir que l’espérance de vie a augmenté. Ce n’est
pas étonnant étant donné que la France est dans un état de post-transition
démographique. Grâce aux progrès dans la médecine, la mortalité infantile,
celle d'enfants de moins d'un an, qui sont particulièrement à risque a baissé
elle aussi pour les hommes comme pour les femmes. Le fait qu’il soient
particulièrement à risque est d’ailleurs visible sur le graphique des taux de
mortalité par âge en 2020. Pour les deux années, les femmes ont de manière
générale une meilleure espérance de vie que les hommes, et on peut voir sur le
graphique des taux de mortalité par âge en 2020 un effet de rattrapage où du
fait de l’âge ‘’classe d’âge ouverte’’ toutes les femmes qui ont dépassé 99 se
retrouvent réunies ce qui donne l’impression (fausse) d’un décès soudain de
beaucoup de femmes à l’âge de 100 ans.
Malgré une augmentation de l’espérance de vie entre 1998 et 2020, le covid a
tout de même impacté la quantité de décès, en particulier chez les personnes
âgées en 2020. La pandémie a eu un impact majeur. La surmortalité attribuée à
COVID-19 a été estimée à 7,5 % en 2020. Nous n’avons pas pu trouver de
données comparant l’impact du covid sur les décès selon le sexe. Dans les deux
cas, la France n'a pas encore totalement retrouvé son niveau d'espérance de vie
d'avant la crise sanitaire.
En ce qui concerne la mortalité infantile, le pays a connu une stagnation depuis
le milieu des années 2000. Cette stagnation est principalement attribuée à la
résistance de la mortalité au cours du premier mois de vie. La mortalité post-
néonatale continue cependant de diminuer régulièrement, bien que plus
lentement, tandis que la mortalité néonatale a augmenté entre 2005 et 2017
avant de se stabiliser. Par rapport à d'autres pays européens, la France a mis
l'accent sur la nécessité de comprendre les dynamiques spécifiques de la
mortalité en fonction de l'âge et du sexe pour élaborer des politiques de santé
adaptées. On peut supposer que les effets de cette politique pourraient être
observés dans les années à venir en ce qui concerne la mortalité.
Entre 1998 et 2020, le nombre total de décès a augmenté. En effet, depuis le
début des années 2000, le nombre de décès est en augmentation compte tenu
du vieillissement de la population. Dumont explique qu’en 2020, le solde
naturel s’est trouvé inférieur aux projections. Il pose ainsi la question suivante,
avec laquelle nous conclurons : ‘'Cela signifie-t-il que le déficit structurel de
naissances sur les décès sera lui aussi bien plus précoce que ce que les
projections anticipent ? Possible mais pas certain.’’

Références :
Breton, D., Belliot, N., Barbieri, M., d’Albis, H., & Mazuy, M. (2022). L’évolution
démographique récente de la France: En région comme au niveau national, des
comportements démographiques encore marqués par la Covid-19. Population,
77(4), 535-614.
Dumont, G. F. (2021). La dynamique de la population de la France au XXIe
siècle: un changement de paradigme démographique?. Population Avenir,
754(4), 3-3.

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