Vous êtes sur la page 1sur 24

CHAPITRE II

CADRAGE DE THÉORIE

A. Plan de Théorie

Une recherche est faite pour chercher et trouver une solution à un problème.

Pour finir la recherche, on doit utiliser un plan de théorie qui contient plusieurs

théories sur le problème de la recherche. Les théories ont rôle très importantes dans

cette recherche. Dans ce chapitre, plusieurs théories qui se relient avec cette

recherche vont être expliquées pour supporter cette recherche.

1. Traduction

Un profane peut définir la traduction comme traduisant d'une langue vers une

autre langue. Une bonne traduction est une traduction non rigide, qui contrairement

à un texte traduit signifie que le traducteur utilise son propre langage pour

transmettre le sens contenu dans la langue source. C'est pourquoi les traducteurs

doivent connaître en profondeur la langue cible et la langue source.

Les experts, en particulier ceux qui sont impliqués dans la traduction, ont

proposé plusieurs définitions de la traduction. Ricoeur (2004 : 21), il donne la

définition de traduction au sens strict de transfert d'un message verbal d'une langue

dans une autre, soit le prendre au sens large, comme synonyme de l'interprétation

de tous ensembles signifiant à l’intérieur de la même communauté linguistique.

Ensuite Newmark (1988 : 5) affirme que la traduction rend la signification d'un

texte source dans un autre texte cible d'une manière que l'auteur ou le traducteur

voulait. La traduction est également définie sur la base de trois bases de

connaissances qui sont le domaine général, le produit et le processus. En d'autres

11
12

termes, la traduction traite du processus de traduction qui implique le changement

d'un texte original au produit du texte source.

Nida & Taber (1964 : 1) conviennent que la traduction produit le langage ou

le texte du récepteur qui a une signification équivalente à la langue ou au texte

source. De plus, selon Catford (1965 : 20) propose que la traduction soit le

processus de substitution d'un texte (le texte source) dans un autre texte (le texte

cible). Ensuite, selon Larson (1998 : 3) la traduction est fondamentalement un

changement de forme. Quand on parle de la forme d'une langue, nous faisons

référence aux mots, phrases, clauses, phrases, paragraphes, etc. Bell (1991 : 6)

ajoute une nouvelle dimension de la traduction étant le remplacement d'une

représentation d'un texte dans une langue par une représentation d'un texte

équivalent dans une seconde langue. Basé sur l’explication ci-dessus, on peut

conclure que la traduction implique deux langues, la première provenant du texte

source tandis que la seconde est la sortie du texte cible qui est la seconde langue du

texte. Par conséquent, afin d'obtenir une traduction de qualité, la sortie doit produire

un travail similaire ou créer la même signification que celle du texte source.

Plus tôt, si une personne a deux langues, il est considéré comme un traducteur

sans avoir besoin de connaissances supplémentaires. Cette opinion est maintenant

considérée très loin de la réalité. Les experts dans le domaine de la traduction ont

produit des théories et des principes qui font les lignes directrices pour les

traducteurs. Une personne qui veut être un bon traducteur doit remplir les quatre

conditions suivantes :

1. Maîtriser la langue source en profondeur.

2. Connaître la langue cible


13

3. Les connaissances dans le domaine de la traduction.

Ceci est nécessaire pour s'assurer que la signification contenue dans le texte

original peut être transmise dans la langue cible. Alor, un traducteur doit

comprendre le domaine traduit.

4. Connaître la théorie et la pratique de la traduction.

Un traducteur doit avoir une connaissance des théories de la traduction.

Le processus de traduction, qui comprend un dossier de traduction réaliste,

peut être défini comme tout ce qui se passe, à partir du moment où le traducteur

commence à travailler sur une source de texte courte et jusqu'à ce qu'il termine le

texte cible. Il englobe tout de chaque mouvement de crayon et frappe au clavier, à

l'utilisation de tout type d'aide, dans tout le processus qui consiste à prendre des

décisions, à résoudre des problèmes et à apporter des corrections. Cela signifie que

la traduction est un long processus qui nécessite l'exactitude d'un interprète.

1.1. La Traduction Automatique (La machine à traduire)

La traduction des langues naturelles par la machine, dont on avait d'abord

rêvé au dix-septième siècle, est devenue une réalité à la fin du vingtième siècle. La

traduction automatique n'est pas essentiellement un domaine de recherche

intellectuelle abstraite mais l'application de l'informatique et du langage sciences

au développement de systèmes répondant aux besoins pratiques.

La traduction automatique née d’un long processus jusque l’existence de

Google Traduction d’aujourd’hui, la traduction automatique désigne la traduction

d'un texte (ou d'une conversation audio, en direct ou en différé) entièrement réalisée

par un ou plusieurs programmes informatiques, sans qu'un traducteur humain n'ait

à intervenir. Le terme de traduction automatique désigne les systèmes informatique


14

chargés de produire des traductions avec ou sans assistance humaine. Il a été

développé dans les années 1950 comme un système informatique qui effectue une

traduction automatique (Hutchins, 1995 : 431).

Au début, le système fonctionne lorsque les textes entiers dans une langue

source sont traduits dans une langue cible en une seule tâche sans intervention

humaine. Bien que l'objectif idéal des systèmes MT (Machine à Traduire) puisse

produire une traduction de haute qualité, dans la pratique, les résultats sont

généralement révisés. Il convient de noter qu'à cet égard, MT ne diffère pas de la

production de la plupart des traducteurs humains qui est normalement révisée par

un deuxième traducteur avant sa diffusion. La sortie de texte source produite par la

traduction automatique est appelée "sortie brute" car elle fournit une traduction

rapide de l'original. Ces sorties brutes offrent généralement une traduction

informative. Cela signifie que la sortie produite par la traduction automatique

fournit uniquement la traduction de surface du texte cible sans intervention

humaine, puisqu'il s'agit d'une traduction automatique statistique. Il est réputé

traduire ce qui est inséré dans le système.

1.2. Google Traduction (Google Translate)

Google Traduction (Google Translate) est un service fourni par Google Inc,

pour traduire du texte ou des pages de web dans une langue en autre. Google au

début de sa découverte est un outil ou une machine qui aide les internautes à trouver

rapidement les informations ou les sites Web qu'ils recherchent. Ce moteur de

recherche est très utile car le nombre de pages web dans le monde virtuel peut être

en nombre de millions, alors que la capacité du cerveau humain à se souvenir de

l'adresse d'une page web est très limitée. Google a été développé en 1996 par deux
15

étudiants aux États-Unis à savoir Larry Page et Sergey Brin. Google est

actuellement le moteur de recherche le plus populaire au monde.

Moteur de recherche Google dans son développement fournit une variété

d'installations non seulement à la recherche d'adresses Web. Les installations

comprennent la recherche d'images, de vidéos, de livres, de résultats de recherche,

de bourses et de traducteurs appelés Google traducteurs ou Google-Translate. Les

développeurs de Google réalisent clairement que les informations contenues dans

une page de Web peuvent apparaître dans plusieurs langues. La variété des langues

qui existent dans le monde peut être un obstacle pourque quelqu’un trouve et

comprenne l’information importante qu’il recherche.

Le moteur de traduction attaché à Google va automatiquement aider à traduire

un texte ou une page Web d’une langue à l’autre, de sorte que le lecteur aide

lorsqu’il essaye de comprendre le contenu d’une page web. C’est en accord avec

la déclaration de Franz Och (2006) qui dit que “Because we want to provide

everyone with access to all the world's information, including information written

in every language, one of the exciting projects at Google Research is machine

translation”. Qu’ils sont des chercheurs de Google, déterminés à fournir des

services d’information avec diverse langue du monde.

Google Translate fonctionne sur le principe du système de machine

statistique qui lui permet de deviner et de décider de la sortie de traduction la plus

directe. L'histoire de Google translate machine commence à partir de 2001 sur la

base de la règle MT d'abord Il contient seulement six langues l’anglais, le français,

l’allemand, l’italien, le portugais et l’espagnol (Karami, 2014 : 2) puis à partir de

2004, le chinois, le japonais et le coréen sont ajoutés. En son développement depuis


16

2006 Google est décidé à Statistic Machines Translation et commencer à ajouter de

nouvelles langues l’arabe et la russe. Et jusqu'à maintenant, Google Translate est

capable de traduire plus de 100 langues. L’un d’elles est de l’indonésien en français

et du français en indonésien.

L'image ci-dessous est la vue principale de Google traduction :

Image 2.1 : Google Traduction

L'image ci-dessus montre Google translate traduit le texte source dans la langue

cible. Comme mentionné ci-dessus, un texte est inséré dans le système (Google

Translate) et après quelques secondes, la version traduite du texte cible est produite.

Il fournit une sortie brute du texte source et, si nécessaire, des modifications

réputées être faites par des traducteurs humains afin de confirmer la signification

du texte étant pertinent pour les lecteurs.

2. L’Analyse des Erreurs

L’analyse est une étude et explication d’un œuvre, d’un texte, d’une situation

par la mise en évidence de leurs éléments importants. L’analyse est une étude faite
17

en vue de discerner les différentes parties d’un tout, de déterminer ou d’expliquer

les rapports qu’elles entretiennent les unes avec les autres.

Selon les explications ci-dessus, on peut conclure que l’analyse est une étude

faite en vue les différences parties des connaissances d’un objet. L’analyse est une

activité de faire du problème pour gagner la condition en réalité. Analyse

grammaticale décomposition d’une proposition et déterminant de la fonction

qu’occupe chaque mot comme sujet, verbe, etc.

L’enseignement de langue est un procès d’apprendre la langue. Apprendre

quelque choses surtout apprendre la langue étrangère ne peut pas être séparé des

erreurs. Les erreurs se produisent en raison d’une déviation systématique du

langage qui se produit parce que les apprenants ne maîtrisent pas parfaitement les

règles linguistique apprises et utilisées.

Sitompul (2014 : 35) habituellement, les erreurs sont basées par les règles qui

se trouvent dans une langue apprise. L’apprenant fait des erreurs si un mot et une

phrase utilisée par l’apprenant ne convient pas aux règles existantes. Par exemple

en français, les verbes dans une phrase doivent se conjuguer tandis qu’en

indonésien, on ne connaît pas la conjugaison. Chaque verbe qui n’est pas conjugué

dans les phrases est incorrect.

Tarigan (1990 : 75) suggère que les “erreurs” et les “fautes” sont deux mots

synonymes, deux mots qui ont plus ou moins le même sens. La faute causée par de

facteurs performance, comme les limitations dans la mémorisation ou l’oubli

causent des fautes dans la prononciation des sons, des mots, l’intonation, ou des

phrases, etc. Alors que l’erreur est causée par le facteur de compétence. Cela
18

signifie que les apprenants ne comprennent pas le système linguistique de la langue

qu'ils utilisent.

Comme on le sait, l'apprentissage des langues, comme tout autre processus

d'apprentissage, implique de faire des erreurs. Dans l'enseignement et

l'apprentissage des langues, l'analyse de l'erreur de l'apprenant est une technique

permettant d'identifier, de décrire et d'expliquer systématiquement les erreurs

commises par un apprenant en utilisant l'un des principes et des procédures de la

linguistique.

Sitompul (2014 : 79) dit que “l’analyse d’erreurs la langue a pour but de

décrire les phénomènes des erreurs de langue secondes causées par l’interférence

de la première langue existant chez les apprenants de langue. L’analyse d’erreurs

est un domaine d’étude qui entre dans le cadre linguistique appliquée. Cette étude

n’est pas nouvelle pour les professeurs de langues, car les résultats de l’analyse des

erreurs sont utilisés pour améliorer le processus d’apprentissage de la langue, soit

pour corriger les erreurs commises par les apprenants et pour aider les enseignants

à développer des stratégies d’apprentissage appropriées.

La relation entre l’enseignement de langue et les erreurs de langue est très

solide, c’est comme la relation entre le poisson et l’eau selon Tarigan via Sitompul

(2014 : 81). Comme le poisson vit seulement dans l’eau. C’est pareil avec les erreurs

de langue qui se passent souvent dans l’enseignement de langue. Quelques

spécialistes de linguistique et des professeurs de langue ont la même opinion que

l’erreur de langue peut donner une influence sur le résultat atteint dans

l’enseignement de langue. Voilà pourquoi les erreurs des apprenants font doivent

être diminuées ou supprimées.


19

En finalement on peut conclure, l’étude sur les erreurs et sa relation avec

l’enseignement doit être stimulée. Grace à l’activité d’analyser des erreurs, on peut

exprimer que des choses ayant la relation avec les erreurs faites par les élèves. Si

ces erreurs ont été déjà sues, on peut utiliser la relation mutuelle pour perfectionner

l’enseignement de langue surtout dans l’amélioration de l’enseignement.

2.1. Les Erreurs de Traduction

Traduire n'est pas une tâche facile en interprétant simplement les phrases mot

à mot, mais aussi en prêtant attention à des aspects au-delà, comme voir le contexte,

l'attitude du locuteur et d'autres. La traduction est également incluse dans le

processus d'apprentissage des langues. Donc, dans le processus de traduction, bien

sûr, des erreurs peuvent se produire, même si la traduction est effectuée par une

machine de traduction comme Google. Gouadec (1989 : 35) dit que “la notion

d’erreur en traduction est omniprésente dans les arrière-pensées du traducteur, du

pédagogue et du chercheur.” On dit que les erreurs de traduction sont partout, y

compris dans la traduction par Google.

Corder (1981 : 45) “l'analyse d'erreur a deux fonctions. La première est

théorique et la seconde pratique.” L'aspect théorique de l'analyse des erreurs fait

partie de la méthodologie d'étude du processus d'apprentissage des langues. Alors

que les aspects pratiques de sa fonction est comme une action de suivi pour

l'amélioration pour les apprenants et les enseignants. Alors cette théorie peut être

appliquée pour trouver et observer les erreurs de traduction fait par la machines de

traduction qui est ensuite éditée par des traducteurs humains (les étudiants) selon la

fonction d’aspect théorique. Cela est vrai car le processus de traduction fait

également partie du processus d'apprentissage des langues.


20

Selon Gile (2004 : 214) en traduction les fautes de sens peuvent avoir huit

origines possibles :

a. Une connaissance insuffisante de la langue de départ

b. Une lecture insuffisamment attentive de langue de départ

c. Une mauvaise qualité du texte de départ

d. Une reformulation insuffisamment attentive du texte de départ

e. Une erreur mécanique au moment de l’écriture

f. Une erreur d’appréciation par rapport à la norme de fidélité applicable

g. Une connaissance insuffisante de la langue d’arrivée (étrangère)

h. Un problème d’acquisition d’informations.

En quelques années, l'analyse des erreurs a été utilisée pour rechercher des

erreurs de traduction dans plusieurs études (Collombat, 2009; Vilar, 2006;

Koponen, 2010; Hadis et Mahmood, 2016). Pour évaluer les erreurs produites par

Google Translate, il est nécessaire de classifier et catégorisez les erreurs. Vilar et

al. (2006 : 698) ont proposé qu'il y a cinq (5) catégories d'erreurs : les mots

manquant, les erreurs d’ordre des mots, les mots incorrects, les mots inconnus, et

les erreurs de ponctuation. Ensuite Bursuc (2009 : 101) dit qu’il y a 2 d’erreurs

dans la traduction automatique : Les erreurs lexicales et les erreurs syntaxiques

3. L’Analyse Grammaticales

L’analyse grammaticale consiste à étudier, en les séparent, les éléments du

langage. Elle distingue dans chaque mots ses parties contributives, mais elle ne se

borne pas à constate la forme actuelle que donnent aux mots les flexions diverses

et les diverses si significations attachées à la forme. Elle est l’instrument même de


21

la science du langage, elle étudie les faits dont l’induction découvre peu à peu les

lois.

En pédagogie, on a appelé l’analyse grammaticale comme l’exercice de

décomposition qui a pour matière les phrases et les mots. Il consiste à distingue les

propositions et membres de phrases, en marquant leur nature et les rapports qui les

unissent, ou encore à discerner la nature et le rôle de chaque mot dans la proposition.

Selon Hamon (2007 : 11) l’analyse grammaticale consiste essentiellement à

maîtriser la nature et la fonction des mots dans la proposition. Basé sur la

description qu'il fournit, le but de l'analyse grammaticale est de comprendre la

fonction de chacun des éléments contenus dans la proposition.

On peut conclure que l’analyse grammaticale est la décomposition de d’une

phrase, examen séparé de chaque mot, pour reconnaitre à quelle partie du discours

il appartient, s’il est simple ou composé, primitif ou dérivé, à quel genre, à quel

nombre, à quel cas sont les substantifs, les adjectifs, les pronoms, et pourquoi, à

quelle personne, à quel nombre, à quel temps, à quel voix se trouvent les verbes, et

à quelle conjugaison, etc.

4. La Grammaire Française.

Comme l'une des langues, la française a des règles et des grammaires qui

constituent la formation d'une langue standard. Selon Puren dans Sitanggang (2016

: 15) la grammaire divisée en 2 parties : la grammaire active ou la grammaire de

production comprend l’ensemble des règles linguistiques que l’apprenant maîtrise

à un niveau de compétence active définie comme la capacité de l’apprenant à

réutiliser des éléments linguistiques ou cultures pour sa propre expression

personnelle. Par contre, la grammaire passive appelée aussi la grammaire de


22

reconnaissance par ceux-ci est l’ensemble des règles linguistiques maîtrisée par

l’apprenant à un niveau de reconnaissance.

Dans le livre de Bescherelle, la grammaire est divisé en plusieurs parties

comme suit: accord, adjectif, articles, adverbe, complément, coordination et

subordination, déterminât, groupe nominal, nom, préposition, pronom, sujet, verbe,

dan voix passive.

1. Les Articles

Les articles font partie des déterminants au même titre que les adjectifs

possessifs, les adjectifs démonstratifs, etc. Le terme déterminant est nouveau, mais

il ne remplace pas le terme article. Il regrouper articles et adjectifs non qualitatifs

Les noms sont presque toujours précédés d’un article. Il y a trois types

d’articles : Les articles définis, les articles indéfinis, et les articles partitifs.

a. Les articles Définis (Le, la, les et l’)

Ils accompagnent les noms qui représentent des êtres ou des choses

considérés comme connus ou qui ont déjà été présentés dans le discours oral ou

dans le texte écrit. Le est utilisé pour les noms masculin, La pour les noms féminin,

Les pour les noms masculin et féminin pluriel, et L’ se met devant une voyelle (a,

e, i, o, u) et devant un h muet.

Par exemple :

Il a acheté la table du salon chez un antiquaire.

Il aperçut l’homme qu’il avait déjà rencontré la veille.

Il entendait les oiseaux de son voisin

b. Les articles Indéfinis (un, une, et des)


23

Ils accompagnent les noms qui représentent des êtres ou des choses qui ne

sont pas considérés comme connus par celui à qui l’on s’adresse ou qui n’ont pas

été déjà présentés dans le discours oral ou dans le texte écrit. Un pour les noms

masculins, Une pour les noms féminins, et Des pour les noms pluriels

Par exemple :

Il a acheté une table pour son salon

Il aperçut un homme de petite taille

Il entendait des oiseaux dans le lointain.

c. Les articles partitifs

On utilise l’article partitif dans les cas suivant :

 Une quantité indénombrable

 Un nom abstrait ou une notion abstraite

2. Les Prépositions

Les prépositions sont des mots grammaticaux qui permettent de mettre en

relation les mots d’une phrase. Une préposition indique entre quels mots s’établit

une relation et de quel type de relation et de quel type de relation il s’agit.

 Indication de la fonction des mots

Par exemple :

Vers cinq heures, son père venait la chercher en voiture devant le lycée.

Dans l’exemple ci-dessus, on peut trouver trois prépositions qui marquent la

fonctionne d’un mot ou d’un groupe de mots :

 Vers : indique la fonction de cinq heures : complément circonstanciel de

temps.

 En : indique la fonction de voiture : complément circonstanciel de moyen


24

 Devant : la fonction de lycée : complément circonstanciel de lieu

Les trois prépositions sont donc des indicateurs de fonction. Toutes les trois

relient le mot dont elles indiquent la fonction au verbe de la phrase venait chercher.

 Mise en relation des mots à l’intérieur d’une phrase

Les prépositions relient un mot ou un groupe de mots soit directement au

verbe, soit à un autre mot de la phrase.

Par exemple :

Pendant le dîner, le chien de Marie se prélassait avec délices devant le feu

de bois.

On peut trouver cinq prépositions, montrant la relation suivante :

 Relations directes avec le verbe se prélassait :

 Pendant : marque la relation de dîner avec le verbe se prélassait :

complément circonstanciel de temps

 Avec : marque la relation de délices avec le verbe se prélassait :

complément circonstanciel de manière

 Devant : marque la relation de feu de bois avec le verbe se prélassait :

complément circonstanciel de lieu.

 Relations avec un élément autre que le verbe

 De : marque la relation de Marie avec chien : Marie est le complément

du nom de chien.

 De : marque la relation de bois avec feu : bois est complément du nom de

feu.

 Prépositions de sens limité

Prépositions Sens
25

Avant, après, dès, en attendant, jusqu’a le temps

Pendant, etc.

À cause de, en raison de, vu, attendu, par suite de la cause

Étant donné, sous prétexte de, etc.

De façon à, de manière à, etc. La conséquence

Pour, en vue de, dans l’intention de, afin de, etc. Le but

À condition de, dans le cas de, à moins de, etc. La condition

À la manière de, selon, etc. La comparaison

Dans, à l’intérieur de, sur, entre, etc. Le lieu

 Prépositions de sens multiples

Une même préposition peut indiquer des fonctions très différentes selon les

mots qu’elle met en relation :

Par exemple :

Il marche avec difficulté : manière

Un bâton : moyen

Son père : accompagnement

3. Conjugaison du Verbe

En français, tous les verbes ou changent toujours selon le sujet. Dans

Bescherelle, la classification couramment utilisée consiste à regrouper les verbes

en 3 groupes de verbes selon le conjugué.

a. Le groupe du verbe I : Le verbe se terminant er,

Par exemple : regarder, arriver, aimer

J’aimer

Tu aimes
26

Il aime

Nous aimons

Vous aimez

Ils aiment

b. Le groupe du verbe II : le verbe se terminant ir

Par exemple : finir,

Je finis

Tu finis

Il finit

Nous finissons

Vous finissez

Ils finissent

c. Le groupe du verbe III : Le verbe se terminant par incertain.

Par exemple : tenir, devoir

Je tiens Je dois

Tu tiens Tu dois

Il tient Il doit

Nous tenons Nous devons

Vous tenez Vous devez

Ils tiennent Ils doivent

4. Le Temps et Le Mode

1. Le Temps

On appelle "temps du verbe" les formes par lesquelles le verbe situe l'action

sur la ligne du temps, présent - passé - futur.


27

 Le temps présent : utilisé pour indiquer l'état ou action ayant lieu

aujourd'hui ou de façon continue.

 Le temps passé : utilisé pour déclarer ce qui a été fait ou passé.

 Le temps futur : utilisé pour déclarer ce qui se passera après que le

locuteur aura fini de parler.

2. Le Mode

1. Le mode indicatif

Le mode indicatif est le plus fréquent et le plus neutre des modes. Il sert à

exprimer la réalité d’une action considérée comme certaine ou présentée comme

telle, dont certains : Le présent, l’imparfait, le passé simple, le passé composé, le

passé antérieur, le plus-que-parfait, le futur simple, le futur antérieur, etc.

2. Le mode impératif

L'impératif est un mode personnel qui exprime l'ordre, le conseil, la défense.

Il n'a que deux temps : le présent et le passé (très peu utilisé).

3. Le mode Conditionnel

Le conditionnel est un mode utilisé pour exprimer un souhait, une hypothèse

ou, comme son nom l'indique, un fait ou une action soumis à une condition. Par

exemple :

 J’aimerais beaucoup aller au cinéma avec toi (Le conditionnel présent).

 Tu es fatigué, il aurait fallu que tu te reposes (Le conditionnel passé)

4. Le mode Subjonctif

Le subjonctif est un mode utilisé pour exprimer un doute, un fait souhaité,

une action incertaine qui n'a donc pas été réalisée au moment où nous nous
28

exprimons. Les parties de ce mode sont: le subjonctif présent, le subjonctif passé,

le subjonctif imparfait, le subjonctif plus-que-parfait. Par exemple :

 Je regrette que ce soit la fin des vacances (subjonctif présent)

5. Le mode infinitif

L'infinitif est un mode impersonnel. Il sert à nommer le verbe. Les temps de

l'infinitif sont le présent et le passé.

1. Les fonctions de l’infinitif présent

Il peut être sujet ou complément (de verbe, de nom, ou d’adjectif)

Par exemple :

 Voici venir le temps de vacances. Pour moi, les vacances, c’est voyager

Le mode infinitif peut être exprimé : le souhaite, l’étonnement la

désapprobation, l’indécision, l’ordre, la demande. Par exemple :

 Lire de texte et répondre aux questions (exprimer de l’ordre).

 Ah, partir au loin et ne plus jamais revenir (exprimer le souhait).

2. L’infinitif passé

Il se forme avec l’auxiliaire être ou avoir à l’infinitif + participe passé. Les

emplois de l’infinitif passé : exprimer l’antériorité, le regret, la surprise, l’ordre, la

consigne. Par exemple :

 Avoir appris l’espagnol lui est maintenant très utile (l’antéorité)

 Avoir fait tant d’étude pour rien ! (le regret)

 Moi, lui avoir volé de l’argent ??? (la surprise)

6. Le mode participe

C'est un mode impersonnel, qui existe sous une forme simple (participe

présent), ou composée (participe passé). Il indique comment se réalise une action


29

par rapport à une autre. Le participe présent se forme à partir du radical de la

première du pluriel au présent + ant. Parler > parlons > parlant ; Finir > finissons >

finissant; Prendre > prenons > prenant.

Par exemple : Pour visiter le château, Bettina cherche un guide parlant

allemande.

Le mode participe passé se forme avec l’auxiliaire être ou avoir au participe

présent + participe passé. Par exemple :

 Étant arrivée en retard, elle n’a pas pu voir le début du film.

5. Les adjectifs

1. Les adjectifs qualificatifs.

L’adjectif qualificatif peut être épithète (quand il qualifie un nom). Par

exemple :

Un petit garçon blond

Petit et blond s’accordent en genre (masculin ou féminin) et en nombre

(singulier ou pluriel) avec le nom garçon.

Il peut aussi être attribut du sujet (employé avec un verbe d’état comme être).

Par exemple : La maison est grande (grande s’accorde avec le sujet la maison).

 Le féminin et le pluriel des adjectifs qualificatifs.

Les différentes façons de former le féminin

- On ajoute un –e à l’adjectif de masculin

Joli > jolie / grand > grande / brun > brune / gris > grise

- Il y a doublement de la consonne finale pour tous les adjectifs en :

- -el > elle : éternel>éternelle / habituel>habituelle / naturel>naturelle

- -on>onne : bon>bonne / breton>bretonne / mignon>mignonne


30

- (i)en>(i)enne : ancien>ancienne / européen>européenne /

italien>italienne.

2. Les adjectifs possessifs

Il est utilisé pour indiquer que le nom appartient au sujet. Les adjectif

possessifs se placent devant un nom et s’accordent en genre et en nombre avec

celui-ci. Ils sont choisis en fonction de celui qui possède et s’accordent avec ce qui

est possédé. Par exemple :

- Mon père, ma mère, mon amie, mes parents.

- Leur père, leur mère, leurs parents

- Je viendrai avec mon ordinateur et mes livres.

3. Les adjectifs interrogatifs.

Les adjectifs interrogatifs s’accordent en genre et en nombre avec le nom

qu’ils accompagnent. Par exemple :

- Quel : Quel film est-ce que nous allons voir? (masculin singulier)

- Quelle : Quelle voiture préfères-tu? (féminin singulier)

- Quels : Quels sont les horaires des trains Paris-Lyon? (MP)

- Quelles : Quelles chaussures est-ce que je dois mettre? (FP)

4. Les adjectifs démonstratifs

Les adjectifs démonstratifs se placent devant le nom et s’accordent en genre

et en nombre avec celui-ci. Par exemple : ce tableau, cet avion, cette porte, ces

chansons, ces livres.


31

6. Les noms :

Tous les noms français, qu’ils présentent une personne, une chose ou un ide

abstraite, on un genre, masculin et féminin : un garçon, une fille, un train, une ville,

une question.

7. Les adverbes.

Dans une phrase, un adverbe sert à préciser le temps, la quantité, le lieu ou la

manière. L’adverbe peut être un mot (souvent) ou plusieurs mots, c’est alors une

locution adverbiale. Par exemple :

- Tu as fait très bon dîner.

- Elle est souvent absente

- On a bien travaillé.

8. Les pronoms

Le pronom remplace le plus souvent un nom ou un groupe nominal : mais il

peut aussi se substituer à un adjectif ou à une proposition entière. Le fait qu’il puisse

remplacer autre chose qu’un nom explique que l’on utilise parois le terme de

substitut au lieu du terme pronom. On distingue plusieurs catégories de pronoms :

- Les pronoms personnels : je, tu, il, nous, le, lui, etc.

- Les pronoms démonstratifs : ce, ceci, cela, etc.

- Les pronoms possessifs : le mien, le tien, le sien, etc.

- Les pronoms interrogatifs : qui, que, lequel, etc.

- Les pronoms relatifs : qui, que, quoi, dont, où, etc.

9. La conjonction

La conjonction est un mot invariable qui sert à relier deux mots, deux

groupes de mots ou deux phrases. Les conjonctions peuvent également indiquer les
32

diverses relations possibles entre les unités qu’elles relient. On distingue deux types

de conjonction : la conjonction de coordination et la conjonction de subordination.

Par exemple :

- Un café et un verre d’eau, s’il vous plaît. (Conjonction marque l’addition)

- Ce film est affreux. D’ailleurs, il y a avait une mauvaise critique dans le

journal (Conjonction de subordination marque l’argumentation).


33

B. Plan de Concept

L'analyse des erreurs est une tentative d'évaluer les résultats du processus

d'apprentissage, en particulier l'apprentissage des langues. Les erreurs dans le

processus d’apprentissage d’une langue étrangère sont une chose normale, car les

langues étrangères apprises sont généralament trompées par les langues maternelles

qui a ét’e maîtrisée avant.

L’analyse des erreurs est utilisée pour examiner les faiblesses existantes, ainsi

que pour trouver des des solutions aux erreus commises par les apprenants. C’est la

peut dire que l’analyse des erreurs est faite pour formuler une nouvelle stratégie de

l’apprentissage.

Pendant le processus d’apprentissage des langues, beaucoup de choses sont

faites. L’un d’eux est la traduction. La traduction est une activité de transfert de

langue. Cette activte devrait impliquer deux langues : la langue source et la langue

cible. Dans le processus, la traduction est une activité effectuée par les humains.

Mais comme le développement rapide de la technologie, le rôle des humains dans

les choses est diminue, y compris en traduction

Actuellement, il existe plusieurs traductions automatique. L’un des plus

célèbres et largement utilisé est Google Translate ou Google Traduction. Cette outil

fait partie d’internet qui peut traduire du texte rapidement, mais derrière cela il y a

la faiblesse qui arrive souvent : beaucoup d’erreurs dans les résultats de traduction

du texte par Google. Alors, nous avons besoin d’une analyse d’erreurs du texte de

la traduction en français par Google.


34

Langue Source (LS) Langue Cible (LC)


Le texte du média en ligne : Traduction du texte de média en
Kompas.com ligne : Kompas.com

Google Traduction

Analyse d’erreur

Analyse grammaticale française :


l’article, la préposition, la
conjougaison du verbe, le temps
du verbe, etc. (Précis de
grammaire, Chollet)

Conclusion

Image 2.2 : Le Plan du Concept.

Vous aimerez peut-être aussi