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18 Diffraction et

interférences

Programme officiel
Ondes et signaux
1. Caractériser les phénomènes ondulatoires
Notions et contenus Capacités exigibles
Activités expérimentales support de la formation
Diffraction d’une onde par une ouverture : Caractériser le phénomène de diffraction dans des situations variées et en citer des conséquences concrètes.
conditions d’observation et caractéristiques. Exploiter la relation exprimant l’angle caractéristique de diffraction en fonction de la longueur d’onde et
de la taille de l’ouverture.
Angle caractéristique de diffraction. Illustrer et caractériser qualitativement le phénomène de diffraction dans des situations variées.
Exploiter la relation donnant l’angle caractéristique de diffraction dans le cas d’une onde lumineuse diffractée par une
fente rectangulaire en utilisant éventuellement un logiciel de traitement d’image.
Interférences de deux ondes, conditions Caractériser le phénomène d’interférences de deux ondes et en citer des conséquences concrètes.
d’observation. Établir les conditions d’interférences constructives et destructives de deux ondes issues de deux sources
Interférences constructives. ponctuelles en phase dans le cas d’un milieu de propagation homogène.
Interférences destructives. Tester les conditions d’interférences constructives ou destructives à la surface de l’eau dans le cas de deux ondes issues
de deux sources ponctuelles en phase.
Interférences de deux ondes lumineuses, Prévoir les lieux d’interférences constructives et les lieux d’interférences destructives dans le cas des trous
différence de chemin optique, conditions d’Young, l’expression linéarisée de la différence de chemin optique étant donnée. Établir l’expression de
d’interférences constructives ou destructives. l’interfrange.
Exploiter l’expression donnée de l’interfrange dans le cas des interférences de deux ondes lumineuses, en utilisant
éventuellement un logiciel de traitement d’image.
Capacité numérique : Représenter, à l’aide d’un langage de programmation, la somme de deux signaux
sinusoïdaux périodiques synchrones en faisant varier la phase à l’origine de l’un des deux.

Liens avec le programme officiel de première


(enseignement de spécialité et enseignement scientifique)
Notions Connaissances et savoir-faire Modèles associés
• Onde mécanique progressive, célérité, retard. • Exploiter la relation entre la durée de propagation, la d d en m
v en m·s–1 v=
Δt
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distance parcourue par une perturbation et la célérité. Δt en s


λ λ en m
• Onde mécanique progressive périodique, période, • Justifier et exploiter la relation entre période, v en m·s–1 v=
T T en s
longueur d’onde, relation entre période, longueur longueur d’onde et célérité.
d’onde et célérité

• Relation entre longueur d’onde, célérité de la • Citer l’ordre de grandeur des fréquences ou des La longueur d’onde λ et la fréquence ν d’une
lumière et fréquence longueurs d’onde des ondes de la lumière visible. radiation lumineuse sont liées par :
c c en m·s–1
λ en m λ=
ν ν en Hz

Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée


Le programme de la rentrée 2021 introduit la notion de différence de chemin optique alors que dans le programme précédent il
était question de différence de marche.
Le chemin optique est la distance qui serait parcourue par une onde dans le vide pendant la même durée que celle de sa propagation
dans le milieu d’indice n.
Dans le manuel, la différence de chemin optique a été notée ΔL.

18 1 Diffraction et interférences 199


Activité 1
expérimentale Le phénomène de diffraction ........................................................................................................... p. 368

Capacités exigibles on constate que l’angle caractéristique de diffraction θ diminue


a Illustrer et caractériser qualitativement le phénomène de diffraction quand la taille de l’ouverture augmente.
dans des situations variées. b. Pour déterminer comment varie l’angle caractéristique de
a Mettre en œuvre des dispositifs permettant d’étudier diffraction θ en fonction de la longueur d’onde λ, on utilise les
les phénomènes de diffraction et d’interférences. lasers vert et rouge ; chaque laser produit des ondes de longueur
a Respecter les règles de sécurité préconisées lors de l’utilisation d’onde λ différente et éclaire une ouverture de taille a identique.
de sources lumineuses. On utilise le dispositif du doc. B .
On constate que l’angle caractéristique de diffraction θ augmente
Matériel : quand la longueur d’onde de la radiation augmente.
Remarque : L’utilisation de la cuve à ondes est plus délicate pour
• Cuve à ondes avec accessoires. cette partie car les observations sont plus difficiles.
• Fentes de différentes tailles pour l’étude de la diffraction des
2 L’angle caractéristique de diffraction θ augmente quand la
ondes lumineuses.
longueur d’onde augmente et diminue quand la taille de l’ouver-
• Laser vert.
• Laser rouge. ture augmente, donc la seule relation possible est b : sinθ = λ .
a
• Écran.
3 La longueur d’onde correspondant à la fréquence moyenne des
• Support élévateur. v −1
• Règle. ondes sonores émises par l’orateur est λ = son = 345 m ⋅ s ;
f 800 Hz
Pratique expérimentale soit λ = 4,31× 10−1 m .
L’ouverture de la porte mesure 1,0 m ; le rapport λ ≈ 2,3. Ces
1 a. Dans le cas des ondes mécaniques, on utilise une cuve à a
deux grandeurs sont du même ordre de grandeur. Le phénomène
ondes qui produit, grâce à un excitateur, des ondes progressives
périodiques à la surface de l’eau. Ces ondes traversent ensuite de diffraction se manifeste (doc. C ). Il est donc possible d’entendre
une ouverture de taille a que l’on peut modifier. le discours sans voir l’orateur.
Dans le cas des ondes lumineuses, on utilise un laser émettant des
Un pas vers le cours
ondes de longueur d’onde λ qui éclaire des fentes de différentes
tailles. On utilise le dispositif du doc. B (la distance D doit être 4 Le phénomène de diffraction apparaît lorsqu’une onde méca-
supérieure à 1 m pour des mesures précises et pour se placer dans nique ou électromagnétique passe au travers d’une ouverture de
les conditions de diffraction de Fraunhofer). petite dimension. Il correspond à un changement de direction
Dans les deux cas, on détermine comment varie l’angle caracté- de l’onde. L’importance du phénomène de diffraction peut être
ristique de diffraction θ quand la taille de l’ouverture augmente : mesurée à l’aide de l’angle caractéristique de diffraction θ.

Activité 2
expérimentale La diffraction d’une lumière monochromatique ......................................................... p. 369

Capacités exigibles Pratique expérimentale


¯
a Exploiter la relation donnant l’angle caractéristique de diffraction dans 2
1 D’après le schéma B , on a : tanθ = = ¯ , et pour de
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le cas d’une onde lumineuse diffractée par une fente rectangulaire. D 2×D
a Mettre en œuvre des dispositifs permettant d’étudier petits angles exprimés en radian : tanθ = θ .
les phénomènes de diffraction et d’interférences.
La relation s’écrit donc : θ = ¯ (pour de petits angles exprimés
a Respecter les règles de sécurité préconisées lors de l’utilisation 2×D
de sources lumineuses. en radian).
2 Pour de petits angles exprimés en radian, la diffraction nous
Matériel : donne θ = λ (COMPLÉMENT SCIENTIFIQUE).
a
• Rail. On peut écrire alors ¯ = λ d’où a = 2 × D× λ .
• Laser rouge ou vert. 2×D a ¯
• Une première méthode est une mesure unique de a relative à la
• Support élévateur.
• Fentes de différentes largeurs. fente inconnue, à partir de la relation a = 2 × D× λ ; la connaissance
• Fente de largeur inconnue a. ¯
• Écran. de λ et la mesure de D et de ¯ permet de déterminer a.
• Une deuxième méthode est de mesurer la largeur de la tache
• Règle.
centrale de diffraction pour différentes fentes de largeurs a connues.
On construit ensuite la représentation graphique ¯ = f 1 qui
a ()
doit être modélisée par une fonction linéaire. On mesure ensuite
la largeur ¯ de la tache de diffraction pour la fente inconnue.
L’exploitation de l’équation issue de la modélisation permet de
calculer a.

200
On peut aussi utiliser la droite obtenue qui servira de droite Un pas vers le cours
d’étalonnage. On porte la largeur de la tache de diffraction sur
4 Le phénomène de diffraction permet de déterminer une
la droite d’étalonnage ; la détermination graphique de 1 permet
a distance à l’échelle microscopique à partir de la largeur de la tache
ensuite de calculer a. centrale de diffraction. Pour cela, on utilise la relation entre a, D,
Pour chacune des expériences, il faut placer l’écran à au moins
1 m de la fente afin d’améliorer la précision de la détermination λ et ¯ ou une représentation graphique ¯= f 1 qui servira de
a ()
et pour se placer dans les conditions de diffraction de Fraunhofer. droite d’étalonnage.
3 Les atomes, qui constituent le cristal et qui sont situés dans
des plans parallèles, jouent le rôle d’objet diffractant dans l’étude
de la cristallographie aux rayons X.

Activité 3
expérimentale Tâche complexe Les interférences lumineuses ..................................................................... p. 370

Capacités exigibles 4e étape : Élaborer un protocole expérimental et le mettre en


a Exploiter l’expression donnée de l’interfrange dans le cas des œuvre pour valider l’hypothèse formulée
interférences de deux ondes lumineuses, en utilisant éventuellement Liste du matériel : laser, fentes d’Young, caméra, écran gradué,
un logiciel de traitement d’image. mètre (ou banc d’optique gradué), ordinateur avec logiciel de
a Mettre en œuvre des dispositifs permettant d’étudier traitement d’images.
les phénomènes de diffraction et d’interférences.
a Respecter les règles de sécurité préconisées lors de l’utilisation Protocole :
de sources lumineuses. • Aligner le laser, les fentes d’Young et l’écran.
• Positionner la caméra de manière à obtenir l’image de la figure
Investigation obtenue sur l’écran.
1 Étapes de la démarche de résolution : • Capturer l’image.
1re étape : Relire les documents, repérer les éléments en relation • Mesurer la distance D entre les fentes d’Young et l’écran.
avec le problème posé et les noter • Déterminer l’interfrange i en exploitant la capture avec le logiciel.
1. L’interfrange i est la distance séparant les centres de deux • Déterminer la longueur d’onde λ de la radiation à partir de la
franges brillantes consécutives ou les centres de deux franges relation : λ = i × b .
sombres consécutives (COMPLÉMENT SCIENTIFIQUE). D
2. La relation qui relie l’interfrange i, la longueur d’onde λ, la 5e étape : Noter les observations, les interpréter et conclure
distance b entre les fentes et la distance D entre les deux fentes On compare la longueur d’onde mesurée expérimentalement à
et l’écran est donnée par : i = λ × D (COMPLÉMENT SCIENTIFIQUE). celle indiquée sur l’étiquette du laser.
b On contrôle sa conformité.
2e étape : Reformuler le problème en utilisant un vocabulaire
scientifique La photographie de la figure obtenue (image act3-interferences.
La longueur d’onde de la lumière émise par le laser est-elle conforme jpg) est disponible au téléchargement.
à celle annoncée sur l’étiquette ?
Ressource pour le professeur à télécharger :
3 étape : Émettre une hypothèse permettant d’y répondre
e Image act3-interferences.jpg
L’étude quantitative d’une figure d’interférences devrait permettre
de mesurer assez précisément la longueur d’onde de la lumière
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émise par le laser.

Proposition de grille d’évaluation par compétence :

Compétences Capacités attendues A B C D

Comprendre que la détermination de la longueur d’onde λ dépend de la mesure de l’interfrange i, de la distance entre les
S’approprier
fentes b et de la distance D entre les fentes et l’écran.

Analyser- – Choisir de mesurer l’interfrange i à partir de la figure d’interférences et d’un logiciel de traitement d’images.
Raisonner – Utiliser un grand nombre de franges pour augmenter la précision de la mesure de i.

– Placer l’écran à une distance suffisamment grande de l’écran.


– Placer correctement la caméra pour faire une capture sans déformation de la figure d’interférences.
Réaliser
– Mesurer l’interfrange en utilisant la figure et les outils du logiciel.
– Calculer la longueur d’onde de la radiation du laser.

Valider Conclure sur la longueur d’onde mesurée expérimentalement et celle indiquée sur l’étiquette du laser.

18 1 Diffraction et interférences 201


Commentaires sur la stratégie pédagogique proposée Si on aligne la ligne de mesure avec les repères d’échelle, on obtient
des minima pour ces repères. Cela permet de vérifier la bonne
On peut proposer différents coups de pouce : définition de l’échelle sur le logiciel :
Coup de pouce 1 : la relation donnant l’interfrange i permet
d’isoler la longueur d’onde λ.
Coup de pouce 2 : on mesure l’interfrange à partir d’une capture 10 mm
d’écran de la figure d’interférences. Pour cela, l’image sera exploitée
par un logiciel de traitement d’images.
Coup de pouce 3 : on mesure i en utilisant plusieurs franges à
l’aide d’un logiciel comme Mesurim.
En mesurant l’intensité lumineuse le long d’une ligne sur l’en-
semble des canaux RVB, on obtient des minima d’intensité pour
les taches rouges :

10 mm 6i

10 mm

Exemple de résultats obtenus pour D = 140 cm, b = 0,30 mm et


avec 6 i = 17,9 mm.
17,9 mm
Cela conduit à i = = 2,98 mm.
6
Coup de pouce 4 : on détermine la longueur d’onde en faisant
attention aux unités : λ = i × b .
D
2,98 × 10 m × 0,30 × 10−3 m
−3
Donc λ = = 6,4 × 10−7 m .
1,40 m
Remarque : il est souvent difficile de connaître a priori par des
En mesurant l’intensité lumineuse sur le canal R uniquement, on
données du constructeur la longueur d’onde d’une diode laser
obtient des maxima d’intensité pour les taches rouges :
rouge qui est peu monochromatique.

10 mm

On peut utiliser un spectrophotomètre correctement étalonné


pour déterminer la longueur d’onde.

Un pas vers le cours


2 La longueur d’onde d’une radiation peut être déterminée à
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6i
partir du phénomène d’interférences. La mesure de l’interfrange
et l’exploitation de la relation entre i, λ, b et D permet d’isoler et
de calculer la longueur d’onde.

Capsule vidéo de cours : Différence de chemin optique

QCM .......................................................................................................................................................................................................... p. 375


1. A, B et C ; 2. C ; 3. A et C ; 4. C ; 5. B ; 6. A, B et C ; 7. B ; 8. B et C ; 9. A et C.

Exercices .................. p. 378 4 Identifier le phénomène de diffraction (2)


Le phénomène de diffraction intervient dans la situation a .
5 Illustrer le phénomène de diffraction
3 Identifier le phénomène de diffraction (1) CORRIG
É
É
CORRIG
On peut observer des phénomènes de diffraction avec des vagues
Lorsqu’un laser éclaire une fente de petite taille, on observe qui pénètrent dans un port protégé par des digues, en acoustique
le phénomène de diffraction. Il apparaît sur l’écran une tache avec une personne que l’on entend derrière une porte entrouverte,
lumineuse (nommée tache centrale) et des taches moins larges en optique avec la lumière sur un CD ou la lumière à travers un
réparties de part et d’autre de la tache centrale. rideau, etc.

202
6 Connaître un phénomène 2. Les ondes résultantes dans chaque situation sont :
Lorsqu’un mur antibruit présente une petite ouverture, il y a un Élongation
phénomène de diffraction. Les riverains peuvent alors entendre Situation b
le bruit de la circulation.
Temps
7 0 Situation a
CORRIG
É
Calculer un angle caractéristique de diffraction
1.

Faisceau θ 13 Connaître le phénomène d’interférences


laser CORRIG
É

1. Pour observer des interférences, il faut que les deux ondes


Trou de
lumineuses qui se superposent proviennent de deux sources
Écran
diamètre d ponctuelles en phase.
2. a. Pour observer des interférences constructives, la différence
On obtient des anneaux de diffraction avec une tache centrale
de chemin optique doit être telle que :
nettement plus lumineuse que les autres.
ΔL = k × λ0 où k est un entier relatif.
2. L’angle caractéristique de diffraction est :
b. Pour observer des interférences destructives, la différence de
θ = 1,22 × λ d’où θ = 1,22 × 532 × 10−6 m ;
−9
chemin optique doit être telle que :
( )
a 30 × 10 m
soit θ = 2,2 × 10–2 rad. ΔL = k + 1 × λ0.
2

8 Exploiter l’angle caractéristique de diffraction 14  éterminer la position des franges brillantes


D
θ (10 rad)
–3 0,50 0,82 et des franges sombres
1. Au point O, la différence de chemin optique est ΔL = 0 ; on
λ (nm) 1,3 × 104 1,7
a donc une condition d’interférences constructives (ΔL = k × λ0
a (cm) 2,7 2,1 × 10–4
avec k = 0). On observera donc une frange brillante.
2. Au point P, on a ΔL = 1,625 μm.
9 Reconnaître le phénomène d’interférences
1,625 × 10−6 m
soit ΔL = 2,5, ce qui correspond
É
CORRIG

Le phénomène d’interférences intervient dans le cas a ; on a des On calcule ΔL =


λ0 650 × 10−9 m λ0
interférences destructives.
à un nombre demi-entier.
10 Décrire un phénomène d’interférences
1. Le phénomène observé est le phénomène d’interférences. 2 ( )
Donc ΔL = k + 1 × λ0 avec k = 2. Les interférences sont destruc-

2. On observe des franges d’interférences équidistantes disposées tives et on observe une frange sombre.
au sein de la figure de diffraction d’un trou circulaire (anneaux
15 Identifier une expression
concentriques) comme ci-dessous par exemple. CORRIG
É

1. L’expression de xk est xk = ΔL × D .
b
2. Prenons une frange brillante de rang k, on a alors ΔLk = k × λ0 ;
pour une frange brillante de rang k + 1, on a ΔLk + 1 = (k + 1) × λ0.
L’interfrange i a pour expression :
(k + 1) × λ0 × D k × λ0 × D
i = xk+1 − xk d’où i = −
b b
λ ×D
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soit i = 0 .
Le phénomène d’interférences est le plus visible au niveau de la b
tache centrale.
16 Calculer un interfrange
11 Reconnaître des ondes On mesure sur la figure l’interfrange i.
É
CORRIG

1. Pour observer un phénomène d’interférences, il faut deux Intensité lumineuse


sources en phase.
2. Le flotteur (A) est sur une frange où l’amplitude varie beaucoup
lors de la propagation des ondes (alternance de zones colorées
en bleu et d’autres en noir). L’élongation de l’onde résultante est
maximale ; les interférences sont constructives. Cette situation 5i
correspond à la courbe (a). –0,04 –0,02 0 0,02 x (m)
Le flotteur (B) est sur une frange où l’amplitude ne varie pas lors
de la propagation des ondes (zone colorée en gris). L’élongation On a : 5 i = (0,031 m – (–0,032 m) = 0,063 m d’où i = 13 mm.
de l’onde résultante est petite ; les interférences sont destruc-
tives. La surface de l’eau est quasiment immobile. Cette situation 17 Calculer une longueur d’onde
É
CORRIG

correspond à la courbe (b). 1. La longueur d’onde a pour expression : λ = i × b .


D
12 Reconnaître des signaux en phase ou en opposition de phase 6,3 × 10 m × 0,20 × 10 m
−3 −3
2. λ = = 6,3 × 10−7 m
1. Les ondes sont en opposition de phase dans la situation (a) et 2,0 m
en phase dans la situation (b). soit environ 630 nm.

18 1 Diffraction et interférences 203


18 Calculer la distance séparant deux fentes 21
É
Connaître les critères de réussite
Sur la figure, on lit 9i = 1,6 cm = 0,016 m soit i = 1,8 × 10–3 m.
CORRIG

Pointeur laser
1. D = 5,0 m

9i Faisceau θ
1 cm laser ℓ

Trou
La distance b est b = λ × D . de rayon r Écran
i
650 × 10 m × 1,4 m
−9 2. L’expression de l’angle caractéristique θ s’obtient à partir de
Donc b = soit b = 5,1 × 10–4 m. la tache centrale de largeur (diamètre) ¯.
1,8 × 10−3 m
ℓ/2
θ

¯
Exercices ................................... p. 380 2
D’après le schéma, on a : tanθ = = ¯ ; pour de petits angles
D 2D
exprimés en radian, tan θ = θ d’où θ = ¯ .
19 Mesure de la taille d’un pixel d’un écran de smartphone 2D
1. L’interfrange i est obtenu à partir de la figure d’interférences : De plus, pour une ouverture circulaire de rayon r et une longueur
d’onde λR, on a :
λR
θ = 1,22 × .
2r
λ
On obtient alors ¯ = 1,22 × R . L’expression de la longueur
5 i = 3,0 cm 2D 2r
d’onde est λR = r ׯ .
1 cm 1,22 D
3.

On a : 5 i = 3,0 cm d’où i = 0,60 cm.


2. La largeur d’un pixel est a = λ × D .
i
, = 2,1 cm
532 × 10−9 m × 1,24 m
Donc a = soit a = 1,1 × 10–4 m. La largeur
0,60 × 10−2 m 1 cm
d’un pixel est environ 0,11 mm.
On relève à partir de l’échelle de la photographie : ¯ = 2,1 cm.
20 À chacun son rythme La longueur d’onde des radiations émises par la diode laser est donc :
Les effets de la houle 0,20 × 10−3 m × 2,1× 10−2 m
λR = , λR = 6,9 × 10–7 m
1. La longueur d’onde de la houle est λ = 30 m ; la taille de l’ou- 1,22 × 5,0 m
verture est a = 40 m. soit λR ≈ 690 nm.
2. a. Le phénomène de diffraction est pris en compte si la longueur 4. La largeur de la tache centrale est donnée par la relation
d’onde de la houle et la taille de l’ouverture sont du même ordre
¯= 2,44 × λ × D . On a λV , λR donc ¯V , ¯R. La largeur de la
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de grandeur, ce qui est le cas ici. On peut donc prendre en compte 2r
le phénomène de diffraction. tache centrale sera plus petite avec un pointeur laser émettant
b. L’angle caractéristique de diffraction est donné par des radiations de longueur d’onde λV.
sinθ = λ = 30 m .
a 40 m
Donc sinθ = 30 m = 0,75, ce qui conduit à θ = 49°. 22 et Python
40 m Somme de signaux sinusoïdaux
c. On trace l’angle caractéristique de diffraction sur le schéma :
Ressources pour le professeur à télécharger :
• Fichier Python
• Explication du programme en langage Python
θ
Bateau 1 1. Les deux signaux sinusoïdaux sont synchrones par le fait que
Passe
l’on déclare dans chacun des deux signaux la même période T
(lignes 25 et 26).
Houle Rivage
Bateau 2 2. y1 possède une phase à l’origine qui est nulle (ligne 25).
3. a. Pour que l’amplitude du signal soit maximale, il faut avoir les
Digue deux signaux en phase, donc avoir le déphasage nul.
b. Pour que l’amplitude du signal soit nulle, il faut que les deux
3. Le bateau 2 est sur la ligne d’extinction, il est mieux protégé signaux aient la même amplitude et soient en opposition de phase,
que le bateau 1. donc avoir un déphasage de π.
204
23 Interférences à la surface de l’eau interférences sont destructives si la différence de chemin optique
1.
S1 S2
( 2 )
est telle que ΔL = k + 1 × λ0.
2. a. Pour une radiation de longueur d’onde dans l’air λR , la
différence de chemin optique est :
λ
4 λ = 10 cm ΔLR = 2 nR × e × cosr + R .
2
Donc ΔLR = 2 × 1,33 × 0,15 × 10−6 m × cos(20°) + 750 × 10 m
−9

A B C 2
soit ΔL R = 7,5 × 10−7 m.
20 cm ∆ LR 7,5 × 10−7 m
On a dans ce cas = = 1 , cela correspond à
Sur la photographie, on constate que, suivant une direction de λR 750 × 10−9 m
propagation, la longueur égale à 4 λ correspond à la moitié de la un nombre entier (k = 1) ; les interférences de deux rayons sont
longueur de l’échelle indiquée. Donc 4 λ = 10 cm ; donc λ = 2,5 cm. donc constructives.
2. En un point M quelconque du milieu, on note d1 = S1M et Pour une radiation de longueur d’onde λV , la différence de chemin
d2 = S2M. optique est :
Pour observer des interférences constructives, il faut que : λ
d2 – d1 = k × λ. ΔL V = 2nV × e × cosr + V
2
ΔLV = 2 × 1,34 × 0,15 × 10−6 m × cos(20°) + 380 × 10 m
−9
Pour observer des interférences destructives, il faut que :
(
d2 – d1 = k + 1 × λ.
2 ) soit ΔL V = 5,7 × 10−7 m.
2

d − d1 ∆LV 5,7 × 10−7 m


Au point A, d2 – d1 = 9,2 cm. On a donc 2 = 3,7, ce qui peut On a dans ce cas = = 1,5 , cela correspond à
λ λV
être arrondi à 3,5, cela correspond à des interférences destructives 380 × 10−9 m

( )
un nombre demi-entier. Les interférences sont donc destructives.
car d2 − d1 = k + 1 × λ . b. L’observateur percevra le rouge car pour le rouge les interfé-
2
Au point B, d2 – d1 = 0 cm. On a des interférences constructives rences sont constructives.
pour k = 0. 3. Si on change l’angle d’observation, on modifie la différence de
d − d1 chemin optique. Par conséquent, les conditions d’interférences
Au point C, d2 – d1 = –7,7 cm. On a 2 ≈ −3, cela correspond constructives ou destructives n’auront plus lieu pour les mêmes
λ radiations. Les couleurs perçues seront alors changeantes.
à des interférences constructives car d2 − d1 = k × λ .
4. Lorsque les couleurs des plumes des oiseaux sont dues aux
pigments (couleurs pigmentaires), elles sont perçues par tous les
24 Rayons X et structure cristalline observateurs de la même manière, quel que soit l’angle d’observa-
1. Les interférences sont constructives si les ondes qui se super- tion, ce qui n’est pas le cas des couleurs interférentielles comme
posent sont en phase. on vient de l’étudier avec le paon.
Les interférences sont destructives si les ondes qui se superposent Pour vérifier expérimentalement la nature d’une couleur pigmen-
sont en opposition de phase. taire ou interférentielle de plumes d’oiseaux, il suffit de fixer les
2. D’après le schéma, les ondes réfléchies par les atomes 1 et 2 plumes d’un oiseau et de changer l’angle d’observation ; si pour
sont en phase, donc les interférences seront constructives. la même plume sa couleur reste identique quel que soit l’angle
Faisceau de rayons X Faisceau de rayons X d’observation, on a une couleur de plumes de nature pigmentaire.
incidents « réfléchis » qui interfèrent à l’infini
26 Interfrange et longueur d’onde
1. a. On observe une frange brillante au point P si ΔL = k × λ0 où
k est un entier relatif.
(
b. On observe une frange sombre au point P si ΔL = k + 1 × λ0. )
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2
θ θ 2. L’interfrange i est la différence entre les abscisses consécutives
Plan 1
xk et xk+1 de deux points pour lesquels on observe des interférences
Atome 1
d de même type :
ΔLk+1 × D ΔLk × D
Plan 2 i = xk+1 − xk = − .
Atome 2 b b
Prenons une frange brillante de rang k, on a ΔLk = k × λ0 ; pour
3. Pour des interférences constructives et une différence de une frange brillante de rang k + 1, on a ΔLk+1 = (k + 1) × λ0.
chemin optique minimale, on a ΔL = λ0. Cette différence est (k + 1) × λ0 × D k × λ0 × D λ ×D
Il vient alors i = − soit i = 0 .
obtenue pour k = 1. b b b
La distance d entre deux plans d’atomes 1 et 2 voisins dans un 3. La longueur d’onde λ0 de la radiation émise par le laser est :
cristal est donnée par la relation :
λ0 λ0 = i × b
d = ΔL soit d= . D
2 × sinθ 2 × sinθ 6,0 × 10−3 m × 0,20 × 10−3 m
0,154 × 10−9 m λ0 =
Donc d = = 4,27 × 10–10 m soit d = 0,427 nm. 2,00 m
2 × sin(10,4 °) λ0 = 6,0 × 10−7 m soit λ = 600 nm.
L’incertitude-type sur la longueur d’onde est :
25 Couleurs interférentielles des paons
⎛ u( i ) ⎞ ⎛ u( b) ⎞ ⎛ u(D) ⎞
2 2 2
1. Les interférences sont constructives si la différence de chemin u( λ 0 ) = λ 0 × ⎜ +⎜ +⎜ .
optique est telle que ΔL = k × λ0 où k est un entier relatif. Les ⎝ i ⎟⎠ ⎝ b ⎟⎠ ⎝ D ⎟⎠

18 1 Diffraction et interférences 205


2 2 2 2. On a λ = a = constante (a et D fixes) ; on peut donc écrire
m× ⎛
0,1 mm ⎞ ⎛ 0,01 mm ⎞ ⎛ 0,01 m ⎞
u(λ0 ) = 6,0 × 10 −7
+ + λR λ i
¯ 2D
⎝ 6,0 mm ⎠ ⎝ 0,20 mm ⎠ ⎝ 2,00 m ⎠
= où λR se rapporte au laser du cliché a correspondant
u(λ0 ) = 4 × 10−8 m. ¯R ¯i
4. L’encadrement de la longueur d’onde est : à 650 nm et λi correspondant à la longueur d’onde inconnue.
5,6 × 10–7 m , λ0 , 6,4 × 10–7 m. On mesure sur les figures : ¯R = 2,4 cm et ¯i = 2,0 cm.
λ
La longueur d’onde λi est λ i =¯ i × R
27 Wavelength influence on diffraction ¯R
Traduction : Au cours d’une expérience de diffraction, l’image 650 nm
a a été obtenue. En changeant simplement le laser, on a obtenu
Donc λ i = 2,0 cm × soit λi = 5,4 × 102 nm.
2,4 cm
l’image b .
1. À quelle image correspond le laser de plus grande longueur 28 Lecture d’un disque optique Blu-ray
d’onde ? 1. Les interférences sont constructives si la différence de chemin
2. La longueur d’onde de la lumière émise par l’un des lasers est optique est telle que ΔL = k × λ0 où k est un entier relatif.
de 650 nm et les deux lasers émettent un rayonnement dans la Les interférences sont destructives si la différence de chemin
( )
zone visible. Quelle est la longueur d’onde du deuxième laser ?
optique est telle que ΔL = k + 1 × λ0.
2
Réponses :
2. a. Dans le cas a , les deux rayons (1) et (2) parcourent la même
1. a
distance dans le même milieu de propagation ; la différence de
chemin optique ΔL entre ces deux rayons est donc nulle. Les
interférences entre les rayons (1) et (2) sont donc constructives.
b. Dans le cas b , la différence de chemin optique ΔL entre les
deux rayons est ΔL = 2n × h ; h correspond à la distance entre un
b creux et un plat, donc cela correspond à la profondeur d’un creux.
Si les interférences sont destructives, alors :
( )
k + 1 × λ0 = 2n × h.
2

La distance h est : h =
k + 1 × λ0
2 .
( )
2n
L’angle de diffraction étant petit, on a λ = ¯ . La distance minimale est obtenue pour k = 0 ;
a 2D
Pour a et D fixes, la largeur de la tache centrale de diffraction λ0 405 × 10−9 m
augmente avec la longueur d’onde. C’est donc le cliché b qui se d’où hmin = 2 = 2 = 6,53 × 10–8 m.
rapporte au laser de plus grande longueur d’onde. 2n 2 × 1,55

Vers le Bac ............................................................................................................................................................................................ p. 384

Préparation à l’écrit b. L’interfrange i est la différence entre les abscisses consécutives


xk et xk+1 de deux points pour lesquels on observe des interférences
29 Observation d’une exoplanète de même type :
É
CORRIG

1. Pour observer séparément l’étoile et la planète, il faut que ΔL × D ΔLk × D


les deux taches de diffraction ne se recouvrent pas ; pour cela i = xk+1 − xk = k+1 − .
b b
l’écart angulaire α doit être supérieur à l’angle caractéristique Prenons une frange brillante de rang k ; on a ΔLk = k × λ0 ; pour
de diffraction θdiff.
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
une frange brillante de rang k + 1, on a ΔLk+1 = (k + 1) × λ0.
2. Pour distinguer la planète 2M1207b de l’étoile 2M1207a, il
faut que α . θdiff d’où : (k + 1) × λ0 × D k × λ0 × D λ ×D
Il vient alors i = − soit i = 0 .
1,22 × λ × dTerre-étoile b b b
r . 1,22 × λ soit D. . Calculons l’interfrange :
dTerre−étoile D r
λ × D 650 × 10−9 m × 1,50 m
1,22 × 2,0 × 10−6 m × 230 × 9,461× 1015 m i= 0 = = 4,9 × 10−3 m.
On obtient D. . b 0,20 × 10−3 m
55 × 1,496 × 1011m
On a : L = 10 × 10 −3m = 20 .
−2
Soit D . 0,65 m. Le diamètre D de l’ouverture du télescope doit i 4,9 × 10 m
être supérieur à 0,65 m.
Le nombre maximal de franges brillantes sur l’écran est 20.
30 Les fentes d’Young
CORRIG
É
Préparation à l’ECE
1. Pour observer une telle figure, c’est-à-dire des interférences 1. Ce phénomène est le phénomène de diffraction.
stables, il faut avoir des ondes issues de sources ponctuelles en
phase que l’on obtient expérimentalement, à l’aide d’ouvertures 2. D’après le schéma, on a : tanθ = ¯ . De plus, comme l’angle
2×D
éclairées par une même source. C’est le cas du dispositif des
θ est petit, tanθ = θ (en radian) d’où θ = ¯ .
fentes d’Young. 2×D
2. a. On obtient une frange brillante si la différence de chemin L’angle θ étant petit, on a aussi sinθ = θ (en radian) et donc θ = λ .
optique est telle que ΔL = k × λ0 où k est un entier relatif. a
¯ =λ ¯×a
On peut écrire alors d’où λ= .
2×D a 2× D

206
3. a. La longueur d’onde λ de la radiation émise par le laser est : u(λ ) = 4 × 10–8 m en arrondissant par excès.
4,2 × 10 m × 60,0 × 10 m
−2 −6
b. L’encadrement de la longueur d’onde est :
λ= = 6,3 × 10−7 m
2 × 2,00 m 5,9 × 10–7 m , λ , 6,7 × 10–7 m.
soit environ 630 nm. c. L’indication du constructeur pour la longueur d’onde est 630
L’incertitude-type sur la longueur d’onde est : à 650 nm ; l’encadrement obtenu est compatible avec celui du
constructeur.
⎛ u( a) ⎞ ⎛ u( ¯ ) ⎞ ⎛ u(D) ⎞
2 2 2
u( λ ) = λ × ⎜ +⎜ +⎜
⎝ a ⎟⎠ ⎝ ¯ ⎟⎠ ⎝ D ⎟⎠
4. La largeur ¯ de la tache centrale de diffraction diminue lorsque
la largeur a de la fente augmente puisque : ¯= 2 × aλ × D . La largeur
22 2
⎛ 0,1 µm ⎞ ⎛ 0,1 cm ⎞ + ⎛ 0,1 m ⎞
u(λ ) = 630 × 10−9 m × ⎝ + de la fente b est donc plus grande que celle de la fente a .
60,0 µm ⎠ ⎝ 4,2 cm ⎠ ⎝ 2,0 m ⎠

Vers l’oral ............................................................................................................................................................................................ p. 386

Je m’exprime à l’oral sur • Définir des interférences constructives et destructives.


Les interférences sont constructives si la différence de chemin
La diffraction et les interférences
optique ΔL est :
ΔL = k × λ0 avec k [ Z.
• À quelle condition, peut-il y avoir phénomène de diffraction ?
Les interférences sont destructives si la différence de chemin
Le phénomène de diffraction s’observe lorsque les dimensions
optique ΔL est :
de l’ouverture sont de l’ordre de grandeur de la longueur d’onde
pour une onde mécanique et de plusieurs dizaines de longueurs
d’onde pour une radiation.
(
2 )
ΔL = k + 1 × λ0 avec k [ Z.

• Comment repérer l’interfrange sur une figure d’interférences ?


L’interfrange est la distance séparant les centres de deux franges
brillantes ou les centres de deux franges sombres consécutives.
Pour minimiser l’erreur, on mesure souvent plusieurs interfranges.
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18 1 Diffraction et interférences 207

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