Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
interférences
Programme officiel
Ondes et signaux
1. Caractériser les phénomènes ondulatoires
Notions et contenus Capacités exigibles
Activités expérimentales support de la formation
Diffraction d’une onde par une ouverture : Caractériser le phénomène de diffraction dans des situations variées et en citer des conséquences concrètes.
conditions d’observation et caractéristiques. Exploiter la relation exprimant l’angle caractéristique de diffraction en fonction de la longueur d’onde et
de la taille de l’ouverture.
Angle caractéristique de diffraction. Illustrer et caractériser qualitativement le phénomène de diffraction dans des situations variées.
Exploiter la relation donnant l’angle caractéristique de diffraction dans le cas d’une onde lumineuse diffractée par une
fente rectangulaire en utilisant éventuellement un logiciel de traitement d’image.
Interférences de deux ondes, conditions Caractériser le phénomène d’interférences de deux ondes et en citer des conséquences concrètes.
d’observation. Établir les conditions d’interférences constructives et destructives de deux ondes issues de deux sources
Interférences constructives. ponctuelles en phase dans le cas d’un milieu de propagation homogène.
Interférences destructives. Tester les conditions d’interférences constructives ou destructives à la surface de l’eau dans le cas de deux ondes issues
de deux sources ponctuelles en phase.
Interférences de deux ondes lumineuses, Prévoir les lieux d’interférences constructives et les lieux d’interférences destructives dans le cas des trous
différence de chemin optique, conditions d’Young, l’expression linéarisée de la différence de chemin optique étant donnée. Établir l’expression de
d’interférences constructives ou destructives. l’interfrange.
Exploiter l’expression donnée de l’interfrange dans le cas des interférences de deux ondes lumineuses, en utilisant
éventuellement un logiciel de traitement d’image.
Capacité numérique : Représenter, à l’aide d’un langage de programmation, la somme de deux signaux
sinusoïdaux périodiques synchrones en faisant varier la phase à l’origine de l’un des deux.
• Relation entre longueur d’onde, célérité de la • Citer l’ordre de grandeur des fréquences ou des La longueur d’onde λ et la fréquence ν d’une
lumière et fréquence longueurs d’onde des ondes de la lumière visible. radiation lumineuse sont liées par :
c c en m·s–1
λ en m λ=
ν ν en Hz
Activité 2
expérimentale La diffraction d’une lumière monochromatique ......................................................... p. 369
200
On peut aussi utiliser la droite obtenue qui servira de droite Un pas vers le cours
d’étalonnage. On porte la largeur de la tache de diffraction sur
4 Le phénomène de diffraction permet de déterminer une
la droite d’étalonnage ; la détermination graphique de 1 permet
a distance à l’échelle microscopique à partir de la largeur de la tache
ensuite de calculer a. centrale de diffraction. Pour cela, on utilise la relation entre a, D,
Pour chacune des expériences, il faut placer l’écran à au moins
1 m de la fente afin d’améliorer la précision de la détermination λ et ¯ ou une représentation graphique ¯= f 1 qui servira de
a ()
et pour se placer dans les conditions de diffraction de Fraunhofer. droite d’étalonnage.
3 Les atomes, qui constituent le cristal et qui sont situés dans
des plans parallèles, jouent le rôle d’objet diffractant dans l’étude
de la cristallographie aux rayons X.
Activité 3
expérimentale Tâche complexe Les interférences lumineuses ..................................................................... p. 370
Comprendre que la détermination de la longueur d’onde λ dépend de la mesure de l’interfrange i, de la distance entre les
S’approprier
fentes b et de la distance D entre les fentes et l’écran.
Analyser- – Choisir de mesurer l’interfrange i à partir de la figure d’interférences et d’un logiciel de traitement d’images.
Raisonner – Utiliser un grand nombre de franges pour augmenter la précision de la mesure de i.
Valider Conclure sur la longueur d’onde mesurée expérimentalement et celle indiquée sur l’étiquette du laser.
10 mm 6i
10 mm
10 mm
202
6 Connaître un phénomène 2. Les ondes résultantes dans chaque situation sont :
Lorsqu’un mur antibruit présente une petite ouverture, il y a un Élongation
phénomène de diffraction. Les riverains peuvent alors entendre Situation b
le bruit de la circulation.
Temps
7 0 Situation a
CORRIG
É
Calculer un angle caractéristique de diffraction
1.
2. On observe des franges d’interférences équidistantes disposées tives et on observe une frange sombre.
au sein de la figure de diffraction d’un trou circulaire (anneaux
15 Identifier une expression
concentriques) comme ci-dessous par exemple. CORRIG
É
1. L’expression de xk est xk = ΔL × D .
b
2. Prenons une frange brillante de rang k, on a alors ΔLk = k × λ0 ;
pour une frange brillante de rang k + 1, on a ΔLk + 1 = (k + 1) × λ0.
L’interfrange i a pour expression :
(k + 1) × λ0 × D k × λ0 × D
i = xk+1 − xk d’où i = −
b b
λ ×D
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
soit i = 0 .
Le phénomène d’interférences est le plus visible au niveau de la b
tache centrale.
16 Calculer un interfrange
11 Reconnaître des ondes On mesure sur la figure l’interfrange i.
É
CORRIG
Pointeur laser
1. D = 5,0 m
9i Faisceau θ
1 cm laser ℓ
Trou
La distance b est b = λ × D . de rayon r Écran
i
650 × 10 m × 1,4 m
−9 2. L’expression de l’angle caractéristique θ s’obtient à partir de
Donc b = soit b = 5,1 × 10–4 m. la tache centrale de largeur (diamètre) ¯.
1,8 × 10−3 m
ℓ/2
θ
¯
Exercices ................................... p. 380 2
D’après le schéma, on a : tanθ = = ¯ ; pour de petits angles
D 2D
exprimés en radian, tan θ = θ d’où θ = ¯ .
19 Mesure de la taille d’un pixel d’un écran de smartphone 2D
1. L’interfrange i est obtenu à partir de la figure d’interférences : De plus, pour une ouverture circulaire de rayon r et une longueur
d’onde λR, on a :
λR
θ = 1,22 × .
2r
λ
On obtient alors ¯ = 1,22 × R . L’expression de la longueur
5 i = 3,0 cm 2D 2r
d’onde est λR = r ׯ .
1 cm 1,22 D
3.
A B C 2
soit ΔL R = 7,5 × 10−7 m.
20 cm ∆ LR 7,5 × 10−7 m
On a dans ce cas = = 1 , cela correspond à
Sur la photographie, on constate que, suivant une direction de λR 750 × 10−9 m
propagation, la longueur égale à 4 λ correspond à la moitié de la un nombre entier (k = 1) ; les interférences de deux rayons sont
longueur de l’échelle indiquée. Donc 4 λ = 10 cm ; donc λ = 2,5 cm. donc constructives.
2. En un point M quelconque du milieu, on note d1 = S1M et Pour une radiation de longueur d’onde λV , la différence de chemin
d2 = S2M. optique est :
Pour observer des interférences constructives, il faut que : λ
d2 – d1 = k × λ. ΔL V = 2nV × e × cosr + V
2
ΔLV = 2 × 1,34 × 0,15 × 10−6 m × cos(20°) + 380 × 10 m
−9
Pour observer des interférences destructives, il faut que :
(
d2 – d1 = k + 1 × λ.
2 ) soit ΔL V = 5,7 × 10−7 m.
2
( )
un nombre demi-entier. Les interférences sont donc destructives.
car d2 − d1 = k + 1 × λ . b. L’observateur percevra le rouge car pour le rouge les interfé-
2
Au point B, d2 – d1 = 0 cm. On a des interférences constructives rences sont constructives.
pour k = 0. 3. Si on change l’angle d’observation, on modifie la différence de
d − d1 chemin optique. Par conséquent, les conditions d’interférences
Au point C, d2 – d1 = –7,7 cm. On a 2 ≈ −3, cela correspond constructives ou destructives n’auront plus lieu pour les mêmes
λ radiations. Les couleurs perçues seront alors changeantes.
à des interférences constructives car d2 − d1 = k × λ .
4. Lorsque les couleurs des plumes des oiseaux sont dues aux
pigments (couleurs pigmentaires), elles sont perçues par tous les
24 Rayons X et structure cristalline observateurs de la même manière, quel que soit l’angle d’observa-
1. Les interférences sont constructives si les ondes qui se super- tion, ce qui n’est pas le cas des couleurs interférentielles comme
posent sont en phase. on vient de l’étudier avec le paon.
Les interférences sont destructives si les ondes qui se superposent Pour vérifier expérimentalement la nature d’une couleur pigmen-
sont en opposition de phase. taire ou interférentielle de plumes d’oiseaux, il suffit de fixer les
2. D’après le schéma, les ondes réfléchies par les atomes 1 et 2 plumes d’un oiseau et de changer l’angle d’observation ; si pour
sont en phase, donc les interférences seront constructives. la même plume sa couleur reste identique quel que soit l’angle
Faisceau de rayons X Faisceau de rayons X d’observation, on a une couleur de plumes de nature pigmentaire.
incidents « réfléchis » qui interfèrent à l’infini
26 Interfrange et longueur d’onde
1. a. On observe une frange brillante au point P si ΔL = k × λ0 où
k est un entier relatif.
(
b. On observe une frange sombre au point P si ΔL = k + 1 × λ0. )
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
2
θ θ 2. L’interfrange i est la différence entre les abscisses consécutives
Plan 1
xk et xk+1 de deux points pour lesquels on observe des interférences
Atome 1
d de même type :
ΔLk+1 × D ΔLk × D
Plan 2 i = xk+1 − xk = − .
Atome 2 b b
Prenons une frange brillante de rang k, on a ΔLk = k × λ0 ; pour
3. Pour des interférences constructives et une différence de une frange brillante de rang k + 1, on a ΔLk+1 = (k + 1) × λ0.
chemin optique minimale, on a ΔL = λ0. Cette différence est (k + 1) × λ0 × D k × λ0 × D λ ×D
Il vient alors i = − soit i = 0 .
obtenue pour k = 1. b b b
La distance d entre deux plans d’atomes 1 et 2 voisins dans un 3. La longueur d’onde λ0 de la radiation émise par le laser est :
cristal est donnée par la relation :
λ0 λ0 = i × b
d = ΔL soit d= . D
2 × sinθ 2 × sinθ 6,0 × 10−3 m × 0,20 × 10−3 m
0,154 × 10−9 m λ0 =
Donc d = = 4,27 × 10–10 m soit d = 0,427 nm. 2,00 m
2 × sin(10,4 °) λ0 = 6,0 × 10−7 m soit λ = 600 nm.
L’incertitude-type sur la longueur d’onde est :
25 Couleurs interférentielles des paons
⎛ u( i ) ⎞ ⎛ u( b) ⎞ ⎛ u(D) ⎞
2 2 2
1. Les interférences sont constructives si la différence de chemin u( λ 0 ) = λ 0 × ⎜ +⎜ +⎜ .
optique est telle que ΔL = k × λ0 où k est un entier relatif. Les ⎝ i ⎟⎠ ⎝ b ⎟⎠ ⎝ D ⎟⎠
La distance h est : h =
k + 1 × λ0
2 .
( )
2n
L’angle de diffraction étant petit, on a λ = ¯ . La distance minimale est obtenue pour k = 0 ;
a 2D
Pour a et D fixes, la largeur de la tache centrale de diffraction λ0 405 × 10−9 m
augmente avec la longueur d’onde. C’est donc le cliché b qui se d’où hmin = 2 = 2 = 6,53 × 10–8 m.
rapporte au laser de plus grande longueur d’onde. 2n 2 × 1,55
206
3. a. La longueur d’onde λ de la radiation émise par le laser est : u(λ ) = 4 × 10–8 m en arrondissant par excès.
4,2 × 10 m × 60,0 × 10 m
−2 −6
b. L’encadrement de la longueur d’onde est :
λ= = 6,3 × 10−7 m
2 × 2,00 m 5,9 × 10–7 m , λ , 6,7 × 10–7 m.
soit environ 630 nm. c. L’indication du constructeur pour la longueur d’onde est 630
L’incertitude-type sur la longueur d’onde est : à 650 nm ; l’encadrement obtenu est compatible avec celui du
constructeur.
⎛ u( a) ⎞ ⎛ u( ¯ ) ⎞ ⎛ u(D) ⎞
2 2 2
u( λ ) = λ × ⎜ +⎜ +⎜
⎝ a ⎟⎠ ⎝ ¯ ⎟⎠ ⎝ D ⎟⎠
4. La largeur ¯ de la tache centrale de diffraction diminue lorsque
la largeur a de la fente augmente puisque : ¯= 2 × aλ × D . La largeur
22 2
⎛ 0,1 µm ⎞ ⎛ 0,1 cm ⎞ + ⎛ 0,1 m ⎞
u(λ ) = 630 × 10−9 m × ⎝ + de la fente b est donc plus grande que celle de la fente a .
60,0 µm ⎠ ⎝ 4,2 cm ⎠ ⎝ 2,0 m ⎠