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LYCEE QUALIFIANT : AL ALAM EL JADID

Prof : J. EL MUSTAPHA 2Bac


s.exp

Mathématiques
Essentiel du cours+ Exercices
Pr : El Mustapha

Année scolaire 2023/2024


Si vous voulez devenir physicien, il faut faire trois choses :
Premièrement, étudier les mathématiques,
Deuxièmement, étudier les mathématiques,
Et troisièmement, continuer à faire la même chose.
2024/2023 ‫العطل المدرسية‬

14 Janvier 2024 1

1) Révision …….………………………………….....................................………………………………………………………………………………. Page 2


2) Limites et continuité …….…………………………………………………………………………………………………………………. Page 6
3) Dérivation …….………………………………………………………………………………………………………………………………………. Page 10
4) Représentation graphique d’une fonction ………………………….……………………………………………. Page 14
5) Suites numériques …………………………………………………………………………………………..…………………………..……. Page 18
6) Primitives d’une fonction ……………………………………………………………………………………………………………. Page 22
7) Fonctions logarithmes ………………………………………………………………………….…………………………………...…… Page 23
8) Fonctions exponentielles ………………………………………………………………………………………………………….…… Page 28
9) Calcul intégral ………………………………………………………………………………………………………………………….………… Page 32
10) Equations différentielles ……………………………………………………………………………………………………………… Page 35
11) Nombres complexes ……………………………….……………………………………………………………………………….……… Page 36
12) Géométrie dans l’espace (étude analytique) ………………………………………….…………………………… Page42
13) Dénombrement …………………………………………………………………………………………………………………....………… Page 47
14) Probabilités ……………………………………….……………………………………………………………………………………....……… Page 49
15) Cadres de références de l'examen national du baccalauréat …………………………....……… Page 54
2023/2024
Prof : El Mustapha 1
Révision
Identités remarquables.
Soient a et b deux réels
● (𝐚 + 𝐛)𝟐 = 𝒂𝟐 + 𝟐𝒂𝒃+𝒃𝟐
● (𝐚 − 𝐛)𝟐 = 𝒂𝟐 − 𝟐𝒂𝒃+𝒃𝟐
● (𝒂 − 𝒃)(𝒂 + 𝒃) = 𝒂𝟐 − 𝒃𝟐
● (𝒂 + 𝒃)𝟑 = 𝒂𝟑 + 𝟑𝒂𝟐 𝒃 + 𝟑𝒂𝒃𝟐 + 𝒃𝟑
● (𝒂 − 𝒃)𝟑 = 𝒂𝟑 − 𝟑𝒂𝟐 𝒃 + 𝟑𝒂𝒃𝟐 − 𝒃𝟑
● (𝒂 − 𝒃)(𝒂𝟐 + 𝒂𝒃 + 𝒃𝟐 ) = 𝒂𝟑 −𝒃𝟑
● (𝒂 + 𝒃)(𝒂𝟐 − 𝒂𝒃 + 𝒃𝟐 ) = 𝒂𝟑 +𝒃𝟑

Signe de 𝑎𝑥 + 𝑏 𝒆𝒕 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐

Polynômes
Définition : On appelle racine d'un polynôme P(x) tout nombre a tel que P(a) = 0

Théorème : Si un polynôme P(x) à coefficients réels de degré n a une racine réelle a ,


Alors P(x) = (x – a) Q(x) où Q(x) est un polynôme de degré n – 1

Valeur absolue
x est un réel et r est un réel positif . on a :
• x = x si x  0 • x = − x si x  0 • x = −x • x2 = x
• x  r −r  x  r • x  r  x  − r ou x  r

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Trigonométrie.
Soit x un réel Formules de transformation Transformation de produits en sommes

− 1  cos x  1 cos ( a + b ) = cos a .cos b − sin a .sin b 1


cos a  cos b = ( cos(a + b) + cos(a − b) )
− 1  sin x  1 cos ( a − b ) = cos a .cos b + sin a .sin b 2
1
sin a  sin b = ( cos(a − b) − cos(a + b ) )
cos ( x + 2k ) = cos x sin ( a + b ) = sin a .cos b + cos a .sin b
………………………………

2
sin ( x + 2k ) = sin x sin ( a − b ) = sin a .cos b − cos a .sin b 1
sin a  cos b = ( sin(a + b ) + sin(a − b ) )
……………………………… tan a + tan b 2
cos ( − x ) = cos x tan ( a + b ) = Transformation de sommes en produits
1 − tan a  tan b
sin ( − x ) = − sin x tan a − tan b a+b a−b
tan ( a − b ) = cos a + cos b = 2cos   cos  
…………………………………
1 + tan a  tan b  2   2 
cos (  − x ) = − cos x
............................................. a+b a−b
sin (  − x ) = sin x cos a − cos b = −2 sin   sin  
cos 2 x + sin 2 x = 1  2   2 
…………………………………

cos (  + x ) = − cos x sin2 x = 2sin x .cos x a+b  a−b


sin a + sin b = 2 sin   cos  
 2   2 
sin (  + x ) = − sin x cos 2 x = cos 2 x − sin 2 x
a+b a−b
…………………………………
cos 2 x = 2cos 2 x − 1 sin a − sin b = 2cos   sin  
   2   2 
cos  + x  = − sin x cos 2 x = 1 − 2 sin 2 x
2  Pour résoudre : a . cos x + b.sin x = c
2 tan x
  tan 2 x =
sin  + x  = cos x 1 − tan 2 x Si a  b  c  0
2  Il suffit de transformer a .cos x + b. sin x
………………………………… .......................................
  1 + cos 2 x Sous la forme a 2 + b2 cos ( x −  )
cos  − x  = sin x cos 2 x =
2  2 Avec :
  1 − cos 2 x cos ( ) =
a
et sin ( ) =
b
sin  − x  = cos x sin 2 x =
2  2 a 2 + b2 a 2 + b2

   
x 0 
6 4 3 2
sin x 1 2 3
0 1
2 2 2 0
3 2 1
cos x 1 0
2 2 2 −1
3
tan x 0 1 3 0
3

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3
Limite d’une fonction
Limite d’une fonction polynôme Limites usuelles
Soit n  IN * on a:
• Si f est une fonction polynôme alors lim f ( x ) = f (a).
x →a • lim x n = +
x →+
• La limite d ’un polynôme en +  ou −  est celle de son
terme de plus haut degré • lim x n = − si n est impair
x →−

Limite d’une fonction rationnelle • lim x n = + si n est pair


x →−
• La limite d ’une fonction rationnelle en +  ou −  est celle 1
• lim =0
du quotient des termes de plus haut degré. x → xn
p ( x)
▪ Soit f une fonction rationnelle tel que : f ( x) = Limites trigonométriques
q ( x)
sin x tan x
p ( x)  0  lim = 1 ; lim =1
▪ Si lim =   forme indéterminée . C’est à dire a est x →0 x x → 0 x
x →a q ( x)  0  1 − cos x 1
une racine de p( x) et q( x) lim =
x →0 x2 2
p ( x) ( x − a) p1 ( x) p ( x)
donc lim = lim = lim 1
x →a q ( x) x → a ( x − a)q1 ( x) x → a q1 ( x) Formes indéterminées
+ + (−) et 0 
Limite d’une fonction irrationnelle
▪ Si lim f ( x) = a , avec ( a  0 ) alors lim f ( x) = a . 0 
x →? x →?
  et  
▪ Si lim f ( x) = +
x →?
alors lim
x →?
f ( x) = + 0 

Operations sur les limites Limites et ordre.


Dans ce paragraphe, a désigne un nombre réel ou Dans ce paragraphe, a désigne un nombre réel
+  ou −  , L et M sont deux nombres réels. ou +  ou −  .
Limite de la somme de deux fonctions. Théorème: Soient f et g deux fonctions
définies sur un intervalle I.
lim f ( x )
x→a
L L L + − +
lim g ( x) M + − + − − ▪ Si ( x  I ) ; f ( x )  g( x ) et lim g ( x ) = +
x→a x →a

lim ( f ( x) + g ( x) ) alors lim f ( x ) = + .


x→a
L + M +  −  +  −  F. I x→a

▪ Si ( x  I ) ; f ( x )  g( x ) et lim g( x ) = −
x →a
Limite du produit de deux fonctions. Le signe se
détermine alors lim f ( x) = − .
lim f ( x )
x→a
L L 0  0 en
x→a

respectant ▪
lim g ( x)
x→a
M    la règle des THEOREME DES GENDARMES : Soient f , g et
lim ( f ( x)  g ( x) ) L  M   F. I signes h trois fonctions définies sur un intervalle I. et k
x→a
un réel.
Limite du quotient de deux fonctions. Si ( x  I ) ; g( x )  f ( x )  h( x )
lim f ( x ) L L0   0 et lim g( x ) = lim h( x ) = k Alors lim f ( x ) = k
x→a x →a x →a x →a

lim g ( x)
x→a M0 0 M  0 Lemme :
 f ( x)  L Si ( x  I ) ; f ( x ) − k  g( x ) et lim g( x ) = 0
lim 
x →a g ( x)
   F. I F. I x →a

  M Alors lim f ( x ) = k
x →a

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EXERCICES ET PROBLEMES Exercice2 :
Exercice 1: Calculer On considère le polynôme 𝑃(𝑥) = 2𝑥 3 − 9𝑥 2 + 13𝑥 − 6
1) Vérifier que 2 est une racine de 𝑃(𝑥) .
1) lim 2 + 3 x 2 − x 3
x → + 2) Déterminer le polynôme 𝑄(𝑥) tel que : 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 2)𝑄(𝑥) .
2) lim x 3 − 2 x + 5 3) a- Vérifier que 1 est une racine du polynôme 𝑄(𝑥) .
x → −

3) lim x 4 − 2 x + 1 b- Factoriser 𝑄(𝑥) .


x→ 2
c- En déduire une factorisation de 𝑃(𝑥) en produit de polynômes
2 x2 − 5
4) lim du premier degré .
x→ −  x − x 2 + 9

2 x3 − 5 4) Résous dans IR l’équation 𝑃(𝑥) = 0 .


5) lim 2 5) Résoudre dans IR l’inéquation 𝑃 (𝑥) < 0.
x →+  x − 6 x + 9

3x − 1 Exercice 3 :
6) lim 2
x →+ x − 3 x
1) Résoudre dans IR les équations suivantes.
x2 a. ( 2 x − 3)( x + 1) = 0 b. x2 − 8x + 7 = 0
7) lim
x → + 4x2 + 1 2) Résoudre dans IR les inéquations suivantes :
x +1 x +1
8) lim+ 2 a. 0 b. x2 − 8x + 7  0
x →1 x − 1
x−2
c. 2 x − 3  1 d. 3x − 1  2
x2 − 5x + 4
9) lim Exercice 4 :
x →1 x2 − 1
Soit 𝑥 un nombre réel tel que : − 2  x  −1
x−3
10) lim
x →3 x ² − 4 x + 3 1 − 3x
On considère f ( x) =
2x + 1
4x + 5 − 3
11) lim 1) Encadrer 1 − 3x et 2 x + 1 puis en déduire un encadrement de f ( x)
x →1 x −1
12) lim 4 x ² + 3 − 2 x
3 5
2) Vérifier que : f ( x) = − +
x →+
2 2(2 x + 1)
13) lim 4 x² + 3 + 2 x
x →− Puis encadrer f ( x) .
x3 − 8 3) Quel est l’encadrement le plus précis de f ( x) ?
14) lim
x→2 x 2 − 4
Exercice 5 :
15) lim 4 x ² + 3 − x Etudier la dérivabilité de f sur I et calculer f '( x ) dans chacun des
x →+

16) lim 4 x² + 3 + x cas suivants :


x →−
x ( x − 3) 1) f ( x ) = x 3 + 5 x 2 − 2 x + 1 et I = IR
17) lim 1
x − x +1 −1
x →3
2) f ( x ) = x 2 + 3 x − 7 et I = IR
2
18) lim x 2 + x − 1 − 3 x
x →+ x2 − 2
1 − cos x
2 3) f ( x) = et I = 1; +
19) lim x −1
x →0 x2 4) f ( x) = x2 + 3 et I = IR
x 2 + 12 + x − 6 5) f ( x ) = x − cos x et I = IR
20) lim
x→2 x−2 f ( x ) = x  sin( x )
2
I = IR
6) et
1
21) lim x sin  
x →+
 x Exercice 6 :
tan x − sin x x
22) lim Soit f la fonction définie sur IR par : f ( x) =
x →0 x3 x +1 + x
2
1 − cos x
23) lim 1 1
x →+ x 1) Montrer que, ( x  0 ) ; f ( x) −  2.
1 − cos 2 x 2 x
24) lim 2) En déduire lim f ( x)
x →0 3x 2 x→+

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Continuité
I. Continuité en un point- continuité à droite - continuité à gauche
Définition1: Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et a  I .
On dit que f est continue en a si lim f ( x ) = f (a )
x →a

Attention : Une fonction ne peut pas être continue en un point qui n'appartient pas au domaine de
définition, cela n'a aucun sens.
Définition2: Soit f une fonction définie sur un intervalle de la forme  a ; a +   avec   0 .
On dit que f est continue à droite en a si lim f ( x ) = f (a )
x →a+

Propriété: Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et a  I .


On dit que f est continue en a si lim f ( x ) = lim f ( x ) = f (a )
x →a + x →a −

La fonction f est La fonction f est


discontinue en 2 car continue en 2 car
lim+ f ( x) = 3  f (2) lim f ( x) = 2 = f (2)
x →2
x→2

Théorème: Si f est dérivable en un point a, alors f est continue en a.


Attention : La réciproque est fausse.

II. Continuité sur un intervalle


Définition : On dit qu’une fonction f est continue sur un intervalle ouvert si elle continue en tout
point de l’intervalle.

Remarque : Dire que f est continue sur I signifie que l’on peut tracer
sa courbe sans lever le crayon.

Propriétés : - Toute fonction polynôme est continue sur IR.


- Toute fonction rationnelle est continue sur les intervalles où elle est définie.
- La fonction x x est continue sur 0,+ .
- Les fonctions sinus et cosinus sont continues sur IR.
- La fonction tangente est continue sur ses intervalles de définition.

Propriétés : (Opérations sur les fonctions continues)


Si u et v sont deux fonctions continues sur un intervalle I, et k un réel alors :
▪ Les fonctions u + v , u  v et ku sont des fonctions continues sur I .
▪ Les fonctions u et k sont des fonctions continues sur I si ( x  I ) ; v ( x)  0 .
v v

Propriété: (Continuité de la composée de deux fonctions) Soient f et g deux fonctions.


Si f est continue sur un intervalle 𝐼 et g est continue sur un intervalle 𝐽, alors la fonction
composée g f est continue sur l’intervalle 𝐼.

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III. Image d’un intervalle et d’un segment par une fonction continue.
Propriétés : L’image d’un intervalle par une fonction continue non constante est un intervalle.
- L’image d’un segment par une fonction continue est un segment.
Remarques : f ( a ; b  ) =  m; M  tels que m est le minima et M est le maxima de f sur le segment a ; b .
- Si l’intervalle I n’est pas fermé, alors son image est un intervalle qui peut être fermé, ouvert ou semi-ouvert.
Cas particulier :
L'image d'un intervalle I par une fonction f continue et strictement monotone est un intervalle J= f(I).
f(I) est l'intervalle:
Si I = … f est strictement croissante sur I f est strictement décroissante sur I
 a ; b  f (a); f (b)  f (b); f (a)
a ; b  lim f ( x ); lim f ( x ) 
 x →a + x → b− 
 lim f ( x ); lim f ( x ) 
 x →b− x →a+ 
−;b  lim f ( x ); f (b ) 
 x →− 
 f (b ); lim f ( x ) 
 x →− 
a; +  lim f ( x ); lim f ( x ) 
 x →a + x →+ 
 lim f ( x ); lim f ( x ) 
 x →+ x →a+ 

IV. Théorème des valeurs intermédiaires.


Théorème : Soit f une fonction continue sur  a ; b Interprétation:
La droite (D):y=k
.Pour tout réel k compris entre f(a) et f(b), il existe coupe la courbe
au moins un réel c de  a ; b tel que f (c) = k de f en au
moins un point
Autrement dit : l’équation f ( x ) = k admet au moins dont l’abscisse est
une solution sur l’intervalle  a ; b . comprise entre a
et b.
Corollaire1 : Si f est une fonction continue et Interprétation :
La droite (D): y=k
strictement monotone sur un intervalle  a ; b , alors, coupe la courbe de
f en un seul point
pour tout réel k compris entre f(a) et f(b) , l’équation dont l’abscisse est
f ( x ) = k admet une solution unique dans  a ; b . comprise entre a et
b.

Corollaire2 : Si f est une fonction continue , strictement Interprétation : la courbe de la


fonction f coupe l’axe des
monotone sur un intervalle  a ; b et f (a)  f (b)  0 alors l’équation abscisses en un seul point dont
f ( x ) = 0 admet une solution unique  dans l’intervalle a ; b . l’abscisse est comprise entre a et b.

Méthode d’encadrement d’une solution par dichotomie : Est une méthode pour trouver une
solution approchée d’une équation f ( x ) = 0 . Précisément, supposons que l’équation f ( x ) = 0 admet
une solution unique  dans l’intervalle a ; b alors a    b .
a+b
▪ Soit c1 = le centre de  a ; b  Si f (a )  f (c1 )  0 alors a    c1 sinon c1    b
2
(Supposons que a    c1 )
a + c1
▪ Soit c2 = le centre de a ; c1   Si f (a )  f (c2 )  0 alors a    c2 sinon c2    c1
2
(Supposons que c2    c1 )…………
Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on trouve une approximation qui nous convienne. L’algorithme
s’arrête quand l’amplitude de l’intervalle de recherche devient inférieure à la précision choisie.
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V.Fonction réciproque d’une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle
Soient f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et J=f(I ).
La fonction réciproque de la fonction f est la fonction notée f −1 définie sur J à valeurs dans I,
−1
telle que : f ( x ) = y  f ( y ) = x avec x  J et y  I
.

Corollaires : Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle I , alors :


−1
1) f admet une fonction réciproque notée f définie sur J=f(I ) à valeurs dans I
2) (x  I ); f −1 ( f ( x) ) = x et (y  J ); f ( f −1 ( y) ) = y

3) La fonction f −1 est continue et strictement monotone sur J=f(I). (de même sens de monotonie que f )

Interprétation géométrique : Dans un repère orthonormé, (C f ) et (C f ) −1

sont symétriques par rapport à la première bissectrice. (la droite


d’équation y = x ).

Théorème(important): Si f une fonction continue et strictement


monotone sur un intervalle I et k  f ( I )
Alors l’équation f(x) = k admet une unique solution dans I.

VI. Fonction racine nième


Définition : a désignant un réel positif et n un entier naturel non nul.
( a)
n
On appelle racine nième de a le réel positif noté
n
a tel que n
= n an = a .

Propriétés : Pour tous réels x et y positifs et pour tous entiers naturels non nuls m et n on a :
• sur l’intervalle  0;+ .
n
x x est la fonction réciproque de la fonction x xn

x =n y x= y x  n y  x y x = y  x = yn ( )
m
● n
● n
● n
● n
x = n xm

● n
x = nm x m ● n m
x = nm x ● n
x  n y = n xy ● n
x
= n
x
/ y0
n y y

Remarque : Les règles de calculs sur les racines nième sont les mêmes que celles sur les racines carrées.
VII. Puissance d’exposant rationnel d’un réel strictement positif.
p 
Soient x un nombre réel strictement positif et r un nombre rationnel tel que: r = avec ( p; q )  
q
q

( x)
 p p p
q q
x =x .
q
On remarque que :  x q  = x q = x p =x
q p p p q
et donc
 
 
Propriétés : Pour tous réels x et y strictement positifs et pour tous nombres rationnels m et n on a :
● x  y = ( xy ) ● (x ) = x
n n n m n mn
● x m  x n = x m+ n
n

● x n =  x 
n
xm m−n ● 1n = x − n
● n =x
y  y x x

Remarque. Les règles de calculs sur les exposants rationnels sont les mêmes que celles sur les
exposants entiers.

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EXERCICES ET PROBLEMES
Exercice 1 : b - En déduire que f est strictement
Soit f une fonction définie par : croissante sur I =  0; + .
 x −8
3

 f ( x) = si x   −  , 2  3) Soit g la restriction de f sur l’intervalle I .


 x−2 a) Montrer que g admet une fonction
 f ( x ) = x + 2 + 10 si x   2, +  
 réciproque g −1 définie sur un intervalle
1) Calculer f (2) J à déterminer.
et lim f ( x )
x → 2−
b) Déterminer g −1 ( x ) pour x  J .
2) Est-ce que la fonction f est continue en 2 ? Exercice 5 :
3) Etudier la continuité de f sur IR. Soit f une fonction définie par :
4) Calculer f ( 7;14) et f (  2 , +   ) f ( x) = x + x2 − 1
Exercice 2 : 1) Déterminer D f .
2) calculer lim f ( x ) et lim f ( x ) .
Soit f une fonction définie par : x →− x →+

f ( x) = x3 + 3 x − 2 3) Soit g la restriction de f sur I = 1; + .


1) Montrer que l’équation f ( x ) = 0 a une seule a) Montrer que g admet une fonction
solution  sur  0;+  et que   0;1 . réciproque g −1 définie sur un intervalle J
que l’on précisera.
2) Donner un encadrement d’amplitude 0,125 de 
b) Donner le tableau de variation de g .
3) En déduire que :
c) Déterminer g −1 ( x ) pour x  J .
( x   0; ) ; f ( x )  0 et ( x   ; + ) ; f ( x )  0
Exercice 6 :
Exercice 3 : On considère la fonction f définie sur  0;+
x2
Soit f une fonction définie par : f ( x) = par : f ( x) = x − 4 x + 3
x +1
1) Calculer lim f ( x ) .
x →+
1) Déterminer D f .
2) Montrer que l’équation f ( x ) = x admet
2
2) Etudier les variations de f
3) Soit g la restriction de f sur l’intervalle une solution unique  dans l’intervalle 0;1
−; −2 , montrer que g admet une fonction 3) Soit g la restriction de f sur l’intervalle
I =  4; +
réciproque g −1 définie sur un intervalle J
que l’on précisera. a) Montrer que g admet une fonction
 9 réciproque g −1 et préciser son domaine
−1 −1
4) Calculer g  − 2  et déterminer g ( x ) de définition J .
 
Exercice 4 : b) Déterminer g −1 ( x ) pour x  J .
Exercice 7 :
x
Soit f une fonction définie par: f ( x ) = Calculer les limites suivantes.
x+1 3
3x + 5 − 2
A = lim 3
5 − x3 + x B = lim
1) Déterminer D f , calculer les limites de la x → - x →1 x −1

fonction f aux bornes ouvertes de D f .


3
8 x3 + x2 − x 3
x3 − x
C = lim D = lim
x→ +  x x → +
4 x2 + x
2) a - Vérifier que
3
x3 + 1 − 1 sin( x )
( x   0; + ) ; x
x +1
= 1−
1
x +1
E = lim
x→0 x² + 1 − 1
F = lim
x→0 3 x +1 −1

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Dérivation
I) Dérivabilité d’une fonction.
1) Dérivabilité d’une fonction en un point.
Définition1 : Soit f une fonction définie sur un Définition2 : Soit f une fonction définie sur un
intervalle ouvert I. et a un élément de I. intervalle de la forme  a ; b  avec b  a .
On dit que f est dérivable en a, s’il existe un On dit que f est dérivable à droite en a, s’il
f ( x) − f (a) existe un nombre réel ℓ tel que:
nombre réel ℓ tel que: lim =ℓ f ( x) − f (a )
x→a x−a lim+ = ℓ.
Le nombre ℓ s'appelle alors le nombre dérivé de x→a x−a
f en a et on le note f (a) . Le nombre ℓ s'appelle alors le nombre dérivé à
droite en a, et on le note f d (a ) .
Propriété : f est dérivable en a si est seulement si f est dérivable à droite en a, f est dérivable à
gauche en a et fd(a) = f g(a)
Interprétation géométrique du nombre dérivé.
1) Si f est dérivable en a alors f (a ) est le coefficient directeur de
la tangente à la courbe représentative de f au point A(a; f (a)) .
2) Si f est dérivable en a alors (C f ) admet une tangente en
A(a; f (a )) d’équation : y = f (a)( x − a) + f (a) .
3) Si f est dérivable en a alors x f (a )( x − a ) + f (a ) est la
fonction affine tangente à f au point a.
4) Si f est dérivable en a et f (a) = 0 alors (C f ) admet une
tangente horizontale en A(a; f (a)) .
5) Si f est dérivable à droite en a alors (C f ) admet une
demi-tangente en A(a; f (a)) de coefficient directeur f d ( a ) .
6) Si f est dérivable à gauche en a alors (C f ) admet une
demi-tangente en A(a; f (a)) de coefficient directeur f g ( a )
7) Si f est dérivable à droite et à gauche en a et fd(a)  f g(a)
alors A(a; f (a)) est un point anguleux (Il existe une demi-
tangente à droite et une demi-tangente à gauche, de pentes différentes)
f ( x) − f (a )
8) Si lim+ =  alors f n’est pas dérivable à droite en a, et si f est continue à droite en a ,
x→a x−a
Cependant, la courbe admet au point d'abscisse a une demi-tangente verticale.

2) Dérivabilité sur un intervalle - Fonction dérivée d’une fonction.


Définition: Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I.
▪ On dit que f est dérivable sur I si elle est dérivable en tout réel x de I. Dans ce cas, la fonction
qui à tout réel x de I associe le nombre dérivé de f en x est appelée fonction dérivée de f et se
note f ' .
▪ On dit que f est dérivable sur  a ; b si elle est dérivable sur a ; b , dérivable à droite en a et
dérivable à gauche en b.

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d2 f
Remarque : En physique on utilise la notation différentielle : f ' ( x) = df et f " ( x) = 2 .
dx dx
Propriétés : Les fonctions polynôme, sinus et cosinus sont dérivables sur IR.
▪ Toute fonction rationnelle est dérivable sur tout intervalle inclus dans son ensemble de
définition.
▪ La fonction x x est dérivable sur 0;+   .
▪ Si f est une fonction dérivable sur I, alors f est continue sur I.

Propriétés : (Opérations sur les fonctions dérivées)


Si u et v sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I, et k un réel alors :

▪ La fonction u + v est dérivable sur I et on a : ( u + v ) ' = u '+ v '


▪ La fonction u  v est dérivable sur I et on a : ( u  v ) ' = u ' v + u  v '
▪ La fonction ku est dérivable sur I et on a : ( ku ) ' = ku '
 u  u ' v − uv '
▪ La fonction u est dérivable sur I si ( x  I ) ; v ( x )  0 et on a :   ' =
v v v2
 k  −kv '
▪ La fonction k est dérivable sur I si ( x  I ) ; v ( x )  0 et on a :   ' = 2 .
v v v

Théorème (Dérivation d’une fonction composée) :


Si v une fonction dérivable sur I et u est dérivable sur J avec f ( I )  J ,
Alors uov est dérivable sur I et (x  I); (uov )'( x) = u '(v( x))  v '( x)

Résumé : Si u et v sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I, et k un réel alors :


Opérations sur les fonctions dérivées Dérivées des fonctions usuelles
f ( x) f '( x ) f ( x) f '( x )
u( x ) + v( x ) u '( x ) + v '( x ) k 0
 .u( x)  .u '( x) ax a
u( x )  v( x ) u '( x )  v( x ) + v '( x)  u( x) ax n n.ax n−1

u( x ) u '( x )  v ( x ) − u( x )  v '( x ) 1
v( x ) ( v( x ))
2 x
2 x
1 − u '( x ) 1 1

( u( x ) )
2
u( x ) x x2
u v( x ) u '(v( x ))  v '( x) sin x cos x
u '( x )
u( x ) cos x − sin x
2 u( x )

( u( x ) ) n. ( u( x ) )
n n −1 1
 u '( x ) tanx 1 + tan 2 x =
cos2 x

ln u( x) ln x

e u( x ) ex

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3) Dérivation d’une fonction réciproque.
Théorème (Dérivation d’une fonction réciproque) :
Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et a  I .
▪ Si f est dérivable en a et f '(a )  0 , alors f −1
est dérivable en f (a ) et ( f ) '( f (a)) =
−1 1
f '(a)
▪ Si f est dérivable sur I et (x  I ); f '( x)  0 , alors f −1
est dérivable sur J = f ( I ) et on a :

( x  J ) ; ( f ) '( x) = f '
−1 1
(f −1
( x) )

Application : Montrer que : (x  0) : ( x )' = n


n
n
1
x n −1
.

II) Applications de la fonction dérivée.


▪ Dérivée et variations.
Théorèmes admis :Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. Remarque :
• Si ( x  I ) ; f ( x)  0 , alors la fonction f est croissante sur I.
Si (x  I ); f ( x)  0
• Si ( x  I ) ; f ( x)  0 , alors la fonction f est décroissante sur I. et f  s’annule en
• Si ( x  I ) ; f ( x)  0 , alors f est strictement croissante sur I. des points isolés
alors la fonction f
• Si ( x  I ) ; f ( x)  0 , alors f est strictement décroissante sur I
est strictement
• Si ( x  I ) ; f ( x) = 0 , alors la fonction f est constante sur I. croissante sur I

▪ Extremums d’une fonction.


Propriété: f est dérivable sur un intervalle ouvert I et a  I. Remarque : Si f (a) = 0 et f  ne
• Si f  s’annule en a en changeant de signe, alors f (a) change pas de signe, alors
est un extremum local de la fonction f sur I. A(a; f (a)) est un point d’inflexion.

▪ Concavité et dérivée seconde


Définition : Soit f une fonction deux fois dérivable sur un intervalle I.
• On dit que la courbe (C f ) admet une concavité dirigée vers les ordonnées positives (convexe),
s’elle est entièrement située au-dessus de chacune de ses tangentes.
• On dit que la courbe (C f ) admet une concavité dirigée vers les ordonnées négatives (concave),
s’elle est entièrement située au-dessous de chacune de ses tangentes.

Propriété : Soit f une fonction deux fois dérivable sur un intervalle I.


• Si (x  I ); f "( x)  0 , alors la courbe de f admet une concavité dirigée vers le haut.
• Si (x  I ); f "( x)  0 , alors la courbe de f admet une concavité dirigée vers le bas.
• Si f "(a) = 0 et f " change de signe, alors A ( a; f (a) ) est un point d’inflexion.

est est
convexe concave

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EXERCICES ET PROBLEMES 1) Déterminer f '(2) , (justifier)
2) Donner f d '(1) , justifier.
Exercice 1 :
Soit f la fonction définie sur IR par : 3) f est–elle dérivable à gauche en 1, justifier ?
 x3 − 8 f ( x)
 f ( x ) = si x   −  , 2  4) Déterminer lim−
x →1 x − 1
.
 x−2
 f ( x ) = x + 2 + 10 si x   2, +  
5) Dresser le tableau de variation de f sur

1) Etudier la dérivabilité de f à droite en 2. Puis
−;3 .
interpréter géométriquement le résultat. 6) Donner le tableau de signe de f ' .
2) Etudier la dérivabilité de f à gauche en 2. 7) Conjecturer le signe de f " sur 1;3 .
Puis interpréter géométriquement le résultat. Exercice 4
3) Est-ce que f est dérivable en 2. Soit f la fonction définie par :
4) Calculer f '( x ) pour tout x de  −  , 2  . f ( x) = x3 + 3 x − 2
5) Déterminer l’équation de la tangente à la 1) Montrer que f est strictement croissante sur IR
courbe de f au point d’abscisse 0. 2) Montrer que f admet une fonction
−1
6) Dresser le tableau de variation de f. réciproque f définie sur un intervalle J
que l’on précisera.
Exercice 2 :
Montrer que f est dérivable sur I puis 3) Calculer f −1 ( −2) et ( f −1 ) '( −2) .
calculer f '( x ) dans chacun des cas suivants : 4) Montrer que (C f ) admet un point
x2 − 2
1) f ( x) = et I = 1; + d’inflexion d’abscisse 0.
x −1 5) Déterminer l’équation de la tangente à la
2) f ( x) = 3
x6 + 3 et I = IR courbe de f au point d’abscisse 0.
f ( x ) = ( x + 1)
5
3) 2
et I = IR 6) En déduire une valeur approchée de f (0,01)
2 7) Déterminer l’équation de la tangente à la
4) f ( x) = x − et I = 0; + −1
x courbe de f au point d’abscisse -2.
5) f ( x ) = x  cos x et I = IR Exercice 5
6) f ( x ) = cos(2 x + 3) et I = IR
Soit f la fonction définie sur IR par :
2x
7) f ( x) = et I = 3; + f ( x) = 3 x2 − 2 x
x−3 1) Déterminer le domaine de définition de f.
Exercice3 2) Etudier la dérivabilité de f à droite en 2. Puis
La courbe si dessous et celle d’une fonction f
interpréter géométriquement le résultat.
définie sur −;3 et dérivable deux fois sur
3) Etudier la dérivabilité de f à gauche en 0.
l’intervalle 1;3 .
Puis interpréter géométriquement le résultat.
4) Etudier les variations de f.

Everyone thinks of changing


the world, but no one thinks of
changing himself.

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Représentation graphique d’une fonction
I) Fonction paire - Fonction impaire - Fonction périodique
On dit que f est une fonction paire : Si pour On dit que f est une fonction impaire : Si pour
tout x de D f on a : − x  Df et f (− x) = f ( x) tout x de D f on a: − x  D f et f (− x ) = − f ( x )
Remarque : Dans un repère orthogonal, la Remarque : Dans un repère orthogonal, la
courbe d’une fonction paire est symétrique par courbe d’une fonction impaire est symétrique
rapport à l’axe des ordonnées par rapport à l’origine du repère.

On dit que f est une fonction périodique s’il existe un réel positif T tel que : pour tout x de D f
on a: ( x + T )  D f et f ( x + T ) = f ( x) (T est appelé une période de la fonction f )

II) Axe de symétrie - Centre de symétrie


Soit f une fonction définie sur un ensemble D.
On dit que la droite ( ) : x = a est un axe de On dit que le point I (a; b) est un centre de
symétrie de (C f ) si pour tout x de D on a : symétrie de (C f ) si pour tout x de D on a :
(2a − x )  D et f (2a − x ) = f ( x ) (2a − x )  D et f (2a − x ) = 2b − f ( x)

III) Les branches infinies


Si
La droite d’équation est une asymptote horizontale à en

Si La droite d’équation est une asymptote verticale à .

La droite d’équation est une asymptote oblique à en

admet admet
une branche une branche
parabolique de admet une parabolique de
direction l’axe des admet une direction l’axe des
branche parabolique
ordonnées au asymptote oblique abscisses au
de direction la droite
voisinage de d’équation voisinage de
d’équation au
au voisinage de
voisinage de

Corollaire : Si f ( x ) = (ax + b) + h( x ) et lim h( x ) = 0 alors la droite d’équation y = ax + b une


x →+

asymptote oblique à (C f ) au voisinage de +

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IV) Position relative d’une courbe et d’une droite
Pour étudier la position relative d’une courbe (C f ) et d’une droite ( ) : y = ax + b sur un
intervalle I, on doit étudier le signe de f ( x) − (ax + b) sur I .
▪ si (x  I ); f ( x) − (ax + b)  0 , alors (C f ) est au-dessus de (  ) sur I.
▪ si (x  I ); f ( x) − (ax + b)  0 , alors (C f ) est au-dessous de (  ) sur I.
▪ Les solutions de l'équation f ( x) − (ax + b) = 0 sont les abscisses des points d'intersection de
(C f ) et (  ) .
Remarques
▪ Pour déterminer les abscisses des points d’intersection de (C f ) avec l’axe des abscisses, on
résout l’équation f ( x) = 0 .
▪ Le nombre de solutions de l’équation f ( x ) = k (avec k une constante réelle) est le nombre de
points d’intersection de (C f ) et la droite d’équation y = k
▪ Les coordonnées du point d’intersection de (C f ) avec l’axe des ordonnées sont (0; f (0))
▪ Si (C f ) est situé au-dessus de l’axe des abscisses sur un intervalle I alors f est positive sur I.
▪ Si (C f ) est situé au-dessous de l’axe des abscisses sur un intervalle I alors f est négative sur I.

Plan d’étude d’une fonction numérique.


En général, on adopte la démarche suivante pour étudier et représenter une fonction numérique f
(Lorsque l’énoncé de l’exercice ne suggère aucun autre plan d’étude)
1ère étape : Détermination de l’ensemble de définition D f sur lequel la fonction f est définie.
2ème étape : Réduction de domaine d’étude :
• si f est paire ou impaire le domaine d’étude de f est DE = D f  IR+ .
• si f est périodique de période T, il suffit d’étudier f sur un domaine du type DE = D f   a; a + T 
3ème étape : Calcul des limites de f aux bornes de son ensemble de définition (ou d’étude).
• Etudier la continuité de f
4ème étape : Etudier les branches infinies de la courbe (C f ) .
• Etudier la position du graphe par rapport aux asymptotes (le cas échéant)
• Déterminer les points d’intersection de (C f ) avec les axes du repère.
5ème étape : Calculer la fonction dérivée (étudier la dérivabilité de f)
• Etudier le signe de la dérivée.
• Etudier le sens de variation de f et dresser le tableau de variations de f.
6ème étape : Calculer la fonction dérivée seconde
• Etudier la concavité de (C f ) et déterminer ses points d’inflexions.
7ème étape : Construction de quelques points de la courbe (C f ) ,
• Construire les asymptotes éventuelles ou les éléments de symétrie de (C f )
• Construire les tangentes et les demi-tangentes aux points particuliers etc.
• Construction de (C f ) dans un repère convenablement choisis.

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EXERCICES ET PROBLEMES 2) Résoudre graphiquement les équations:
f ( x) = g ( x) ; f ( x) = 0 et g ( x) = 1
Exercice 1 3) Soit m un réel donné, discuter selon les valeurs
Soit f la fonction numérique définie sur IR par : de m le nombre de solutions de f ( x ) = m.
f ( x) = x − 3 x + 2
3 2
4) Résoudre graphiquement les inéquations :
(C f ) sa courbe représentative dans un repère f ( x)  g ( x) ; f ( x)  −1 et g ( x)  1
→ → 5) Supposons que D f =  −9; 9  et f est une
orthonormé (O; i ; j ) .
fonction paire .
1) Etudier les branches infinies de (C f ) .
a) Donnez la valeur de : f (−4) et f (−7)
2) Déterminer l’intersection de ( C )
f et les axes du
b) Complétez la construction de la courbes (C f ) .
repère
6) Construire la courbe de la fonction f sur
3) Montrer que le point I (1,0 ) est un centre de
l’intervalle  0; 9  .
symétrie de la courbe (C f ) .
Exercice3
4) Etudier les variations de la fonction f et dresser
Soit f la fonction définie sur IR par :
son tableau des variations.
 f ( x) = 3 − 3 x − x3 si x   −  ,1 
5) Déterminer l’équation de la tangente ( ) à la
T 

 f ( x) = x − 1 − 1

2
si x  1, +  
courbe (C f ) au point d’abscisse 1. → →
(C f ) sa courbe dans un repère orthonormé (O; i ; j )
6) Etudier la concavité de (C f ) .
1) Etudier la continuité de f en 1.
7) Etudier la position relative de la droite 2) a) Etudier la dérivabilité de f à droite et à
(  ) : y = −2x + 2 et (C f ) . gauche en 1. Puis Interpréter graphiquement les
8) Tracer la courbe (C f ) . résultats.
3) Calculer f '( x ) pour x  −  ,1  .
Exercice2
Soient (C f ) et (C g ) les courbes représentatives 4) Montrer que le point I (0; 3) est un point
respectivement des fonctions f et g . d’inflexion de (C f ) .
5) Donner le tableau de variation de f sur IR.
6) Etudier les branches infinies de (C f ) .
7) Ecrire une équation de la tangente de (C f ) au
point I
8) Montrer que l'équation f ( x ) = 0 admet une
unique solution  dans  −  ,1  et que
0 1.
→ →
9) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O; i ; j ) .
10) Soit g la restriction de f sur l’intervalle
 −  ,1  , montrer que g admet une fonction
−1
1) Conjecturez réciproque g définie sur un intervalle J que
a) D f et Dg l’on précisera, puis tracer sa courbe dans le
b) lim f ( x) et lim+ g ( x) repère précédant.
x→4 x→0
c) f (0;2) et g (0;9)
d) Le signe de f ( x) . Le succès est la somme de petits efforts, répétés
jour après jour.
e) Le signe de g '( x) .
Leo Robert Collier
f) Le tableau de variation de f.
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Exercice4 Exercice 6
x( x + 1) 2
Soit f une fonction définie par son tableau de
Soit la fonction : f :x et (C f ) sa
x2 − 1 variation et les résultats de son étude.
représentation graphique dans un repère Tracer (C f ) la représentation graphique dans
→ →
→ →
orthonormé du plan (O; i ; j ) . un repère orthonormé dans (O; i ; j ) .
1) Déterminer D f , puis étudier la continuité et
la dérivabilité de f sur D f .
2) Etudier la parité de f et en déduire un élément
de symétrie de (C f ) .
3) Etudier les limites de f aux bornes de D f et
en déduire les asymptotes éventuelles à (C f ) .
4) Etudier les variations de f et dresser son
tableau de variations.
5) Etudier la concavité de (C f ) et résumer cette
étude dans un tableau.
6) Déterminer une équation cartésienne de la
tangente (T ) à (C f ) au point d’abscisse 0.
7) Etudier la position de (C f ) par rapport à (T )
→ →
8) Tracer (C f ) et (T ) dans le repère (O; i ; j ) .
Exercice 7
Exercice 5 Partie 1 : Soit g la fonction définie sur IR par :
(C) désigne la courbe représentative d’une fonction x
g( x ) = 1 +
f dans un repère orthonormé. x² + 1
1) Calculer lim g ( x ) .
x →−

1
2) Vérifier que : g '( x ) = .
( x ² + 1) x ² + 1
3) En déduire que : (x  IR): g( x)  0 .
Partie 2 : Soit f la fonction définie sur IR par :

f ( x) = x − 1 + x² + 1
1) Vérifier que pour tout réel x on a: f ’( x) = g( x)
1
▪ La droite ( D) : y = − est une asymptote
2 2) Dresser le tableau de variation de f .
horizontale à la courbe (C) au voisinage de − .
3) Montrer que lim f ( x ) = −1 . Interpréter
▪ La droite ( ) : y = 2 x + 1 est une asymptote x →−
2
oblique à la courbe (C) au voisinage de + . graphiquement le résultat obtenu.
Par une lecture graphique. 4) Montrer que la droite ( D) : y = 2 x – 1 est une
1) Déterminer le signe de f ( x ).
2) Déterminer le sens de variations de f . asymptote oblique à (C f ) au voisinage de + .
3) Déterminer lim f ( x ) ; lim f ( x ) 5) Tracer, (C f ) et ( D) dans un repère orthonormé
x →− x →+

Et lim f ( x ) − ( 2 x + 12 ) .
x →+

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Suites numériques
I) Définition, vocabulaires et notations.
Définition : Toute fonction u définie sur l’ensemble IN , ou d’une partie I de IN vers IR est dite
suite numérique. I = n  IN / n  p avec p  IN
Notation et vocabulaire.
▪ L’image de n par la suite u est notée un au lieu de u(n) .
▪ La suite est notée ( un )nI (ou plus simplement ( un ) si n  IN ).
▪ un est un terme de la suite, et on l’appelle terme général de la suite.
▪ Si la suite commence par u1 , alors un est le nième terme, ou terme de rang n.
▪ Si la suite commence par u0 , un est le terme de rang n + 1 .
▪ On peut définir une suite par une formule explicite, c'est-à-dire par une relation du type:
un = f (n) ( Exemple : ( n  IN ) :un = 3n2 − 5 )
▪ On peut définir une suite par récurrence, c'est-à-dire par une relation du type un+1 = f ( un ) ou par
d’autres types. ( Exemple : (n  IN ) : un+1 = 3un + 4 et u0 = 1 )
Principe de récurrence : (Rappel)
Pour démontrer par récurrence qu’une proposition Pn est vraie pour tout entier naturel n, on
procède en deux étapes, puis on conclut.
▪ Première étape : On vérifie que P0 est vraie.
▪ Deuxième étape : On suppose que pour un entier naturel n quelconque, la propriété Pn est vraie,
et sous cette hypothèse, on démontre que la proposition Pn+1 est vraie.
▪ Conclusion : lorsque les deux étapes sont franchies, on conclut que la proposition Pn est vraie
pour tout entier naturel n positif.
II) Monotonie d’une suite numérique
Soit I une partie de IN tel que : I = n  IN / n  p avec p  IN

Définitions : On dit que la suite (un )n p est strictement décroissante, si ( n  p ) : un+1  un .
On dit que la suite (un )n p est strictement croissante, si ( n  p ) : un+1  un .

III) Suite majorée – Suite minorée – Suite bornée


Définitions :
▪ On dit que la suite (un )n p est majorée lorsqu’il existe un réel M tel que ( n  p ) : un  M .
Le nombre M est alors appelé un majorant de la suite (un )n p .
▪ On dit que la suite (un )n p est minorée lorsqu’il existe un réel m tel que : ( n  p ) : un  m .
Le nombre m est alors appelé un minorant de la suite (un )n p .
▪ On dit que la suite (un )n p est bornée lorsqu’elle est à la fois majorée et minorée.
Remarques :
• Si ( un ) est une suite croissante, alors elle est minorée par son premier terme u0 .
• Si ( un ) est une suite décroissante, alors elle est majorée par son premier terme u0 .

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IV) Suite arithmétique – Suite géométrique.
Suite arithmétique Suite géométrique
S’il existe un réel r tel que : S’il existe un réel q tel que :
(un )n p est une (n  p) : un+1 − un = r ( n  p ) : un+1 = q un
(r est appelé raison de la suite) (q est appelé raison de la suite)
un en fonction de n (n  p ) : un = up + (n − p)r (n  p) : un = up  qn− p
Somme des premiers  u p + un   1 − q n− p +1 
S =  ( n − p + 1) S = up   avec q 1
termes d’une  2   1− q 
Avec S = up + up+1 + ........ + un−1 + un
V) Limite d’une suite numérique .
1) Suites de référence – suite convergente.
Définition : On dit qu'une suite (un) est convergente vers le réel a lorsque tout intervalle ouvert
contenant a contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang. On note alors lim un = a
n →+

• Une suite est dite divergente lorsqu’elle n’est pas convergente.


  1  1 
▪ Des suites convergentes vers 0 :  p  ;   où p est un entier naturel non nul.
 n  nIN  n nIN
 

▪ Des suites divergentes vers +∞ : (n p )n0 ; ( n) n0


où p est un entier naturel non nul.
▪ Limite d'une suite géométrique :
q q  −1 −1  q  1 q =1 q 1

+
n
lim q pas de limite 0 1
n→+

2) Critères de convergence.
• Théorèmes : Soient (un) et (vn) deux suites définies sur IN.
• Si, à partir d'un certain rang, un  v n et lim vn = + alors lim un = + .
n →+ n →+

• Si, à partir d'un certain rang, un  v n et lim v n = − alors lim un = − .


n →+ n →+

• Théorème des gendarmes : Soient (un) , (vn) et (wn) trois suites définies sur IN.
• Si, à partir d'un certain rang, vn  un  wn et lim vn = lim wn = L alors (un) est convergente et
n →+ n→+

lim un = L .
n →+

• Si, à partir d'un certain rang, un − L  vn et lim vn = 0 alors (un) est convergente et lim un = L .
n →+ n →+

Théorème :
- Si une suite croissante est majorée alors elle est convergente.
- Si une suite décroissante est minorée alors elle est convergente.

Remarque : Ce théorème permet de s'assurer de la convergence mais ne donne pas la limite.


3) Suites de la forme un+ 1 = f ( un ) et un = f (vn )

Propriété : Soit (un) et (vn) deux suites tels que : (n  IN ); un = f (vn )
Si lim vn = L et f est continue en L alors lim un = f ( L)
n →+ n →+

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2023/2024 19
Propriété : Soit (un) une suite définie par :
( n  IN ) ; un+1 = f (un ) et u0  I
▪ Si f est continue sur I ,
▪ f (I )  I
▪ (un) est convergente
alors la limite de la suite (un) est une solution
de l’équation f (x) = x

EXERCICES
On dit que est un "point
ET fixe" de la fonction f.
PROBLEMES 1) Calculer u1 et v 0 .
Exercice1 2) Montrer que (vn ) est une suite arithmétique.
Soit ( un ) la suite définie par : 3) Exprimer v n en fonction de n .
1
( n  IN ) ; un+1 = un + 3 et u0 = 2 4) En déduire un en fonction de n.
2
5) Exprimer Sn en fonction n: Sn = v0 + v1 + .... + vn
1) Calculer u1 et u2 .
6) En déduire la valeur de S : S = v0 + v1 + ... + v99 .
2) Montrer que : ( n  IN ) ; un  6 . 7) Calculer lim vn ; lim un et lim Sn .
n →+ n→+ n→+
3) Etudier la monotonie de ( un ) . Exercice4
4) Soit la suite (vn ) définie par: vn = un – 6 Soit ( un ) une suite définie par:
a) Calculer v 0 et v1 . 1
u0 = 2 et un+1 = 2 − avec n  IN
un
b) Montrer que (vn ) est géométrique .
1) a) Montrer que : (n  IN ); un  1 .
c) Exprimer v n en fonction de n .
b) Etudier la monotonie de la suite ( un ) .
d) En déduire un en fonction de n.
1
5) Exprimer S n et w n en fonction de n : 2) Soit (vn ) une suite tel que : vn = 3 +
un − 1
Sn = v0 + v1 + v2 + .... + vn
wn = u0 + u1 + u2 + .... + un a) Montrer que la suite (vn ) est arithmétique.
6) Calculer lim vn ; lim un ; lim Sn et lim wn b) Exprimer v n puis un en fonction de n.
n →+ n →+ n →+ n →+

Exercice2 : c) Déterminer la limite de ( un ) .


On définit la suite ( un ) par : u0 = 13 et, pour tout 3) Déterminer la plus petite valeur de n pour
entier naturel n , un+1 = 1 un + 4 . laquelle un  1,001
5 5 Exercice5
n
– la suite ( S n ) par: Sn =  uk = u0 + u1 + ... + un Soit ( un ) la suite réelle définie sur IN par
k =0
1 + un
pour tout entier naturel n, un+1 = et u0 = 0
1) Montrer par récurrence que, pour tout naturel n 3 + un2

on a un = 1 + 12n . puis déduire la limite de ( un ) 1) Montrer que : ( n  IN ) ; 0  un  1


5
1 + un
2) a. Déterminer la monotonie de la suite (S n ) . 2) a) Montrer que : ( n  IN ) ; un+1 
2
b. Calculer Sn en fonction de n. b) Etudier la monotonie de la suite ( un ) .
c. Déterminer la limite de la suite (S n ) . 3) a) Vérifier que :
1
Exercice3 ( n  IN ) ; 1 − un+1  (1 − un ) .
Soient ( un ) et (vn ) deux suites tel que: 2
n

b) En déduire que ( n  IN ) ; 1 − un    .
1
un u +1
( n  IN ) ;un+1 = / u0 = 1 et v n = n  2
1 + 2un un
c) calculer la limite de la suite ( un ) .

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Exercice6
b) Vérifier que un+1 − un =
(1 + un )( 3 − un ) pour
On considère la suite réelle ( un ) définie sur IN par : 6 + un

un +1 =
un
et u0 = 1 tout n de IN ,puis en déduire que la suite ( un ) est
2 + un croissante.
1) a- Montrer que : ( n  IN ) ; un  0 . c) En déduire que ( un ) est convergente.
− un (1 + un ) 5) Soit (vn ) une suite telle que :
b- Montrer que: ( n  IN ) ; un+1 − un =
2 + un u −3
vn = n pour tout n de IN
c- Etudier la monotonie de la suite ( un ) . un + 1
un a) Montrer que ( vn ) est une suite géométrique
2) Soit (vn ) la suite réelle définie par : vn = .
1 + un
de raison 5 puis écrire vn en fonction de n
a- Montrer que (vn ) est une suite géométrique 9
n
5
de raison 1 . 3 − 3 
2 9
b) Montrer que un = n pour tout n de IN ,
b- Exprimer v n puis un en fonction de n. 5
1+ 3 
c- Calculer la limite de la suite ( un ) . 9
Exercice7 puis déterminer la limite de la suite ( un ) .
On considère la suite numérique ( un ) définie par : Partie II :
2un + 3 1) a) Montrer que : 3 − un +1  5 ( 3 − un ) pour tout
u0 = 2 et un +1 = pour tout n de IN 6
un n de IN
1) Montrer que 2  un  7 pour tout n de IN
n

b) En déduire que ( n  IN ) ;0  3 − un  3  
5
2
6
2) a) Montrer que ( n  IN ) : un +1 − 3  1 un − 3 c) Retrouver la limite de la suite ( un ) .
2
n
2) Déterminer la plus petite valeur de n pour
b) En déduire que ( n  IN ) : un − 3    .
1
2 laquelle un  2,99
c) Déterminer la limite de la suite ( un ) Partie III :
1) On considère la fonction f définie sur
3) Soit (vn ) la suite numérique telle que :
8x + 3
u −3 −2, + par : f ( x) =
vn = n pour tout n de IN x+6
un + 1 a) Déterminer f '( x) , pour tout x de  −2, +
a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique. puis déduire que f est croissante sur
b) Exprimer vn puis un en fonction de n. −2, +
4) On pose : Sn =
4
+
4
+ .... +
4 b) Étudier la continuité de f sur  −2, +
u0 + 1 u1 + 1 un + 1
n +1
c) Déterminer f ( −1 ;3)
5 1 −1
5) Montrer que Sn = n + −   pour tout n d) Montrer que f ( x)  x , pour tout x de  −1 ;3
4 4 3 
de IN , puis calculer nlim
→+
Sn 2) Soit ( un ) la suite définie par : u0 = 0 et
Exercice8 un +1 = f (un ) pour tout n de IN
Partie I : On considère la suite numérique a) Montrer que −1  un  3 pour tout n de IN
( un ) définie par :
b) Montrer que la suite ( un ) est croissante et en
8u + 3
u0 = 0 et un+1 = n pour tout n de IN déduire qu’elle est convergente.
un + 6
c) Déterminer la limite de la suite ( un )
4) a) Montrer que −1  un  3 pour tout n de IN

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Primitives d’une fonction
1) Définition.
Définition : Soit f une fonction définie sur un intervalle I.
On appelle fonction primitive, ou primitive de f sur I, toute fonction F définie et dérivable sur I telle
que : ( x  I ) ; F’(x) = f(x)
2) Propriétés.
Propriété1 : Toute fonction continue sur un intervalle I admet une primitive sur I.

Propriété2: Soit F une primitive de f sur un intervalle I.


▪ L’ensemble des primitives de f sur l’intervalle I est l’ensemble des fonctions définies sur I par:
.x F ( x ) + k avec k  IR
▪ En particulier, si a  I et b  IR , alors il existe une unique primitive de f sur I telle que: F (a ) = b.

Propriété3: Soit F une primitive de f sur un intervalle I, alors G est une autre primitive de f sur
l’intervalle I si et seulement si : G( x ) = F( x ) + k, où k  IR.
3) Propriétés de calculs sur les primitives.
Primitives des fonctions usuelles - Soient u et v deux fonctions dérivables sur I.
f ( x) F ( x) - U et V des primitives de u et v sur I
f ( x) F ( x)
k k.x + c
x n+1 u( x ) + v( x ) U ( x) + V ( x) + c
xn +c
n+1
 .u( x)  .U ( x ) + c
xr / ( r  − 0; −1 )
x r +1
+c u ' u
1 2
u +c
r +1 2
1 1
− +c u '( x ) 1
x2 x − +c
( u( x ) )
2

1
u( x )
2 x +c
x u '( x )
2 u( x ) + c
sin x − cos x + c u( x )
cosx sin x + c u '( x )
1 + tan x 2
tan x + c n −1 n. n u( x ) + c
n u( x )
1
sin(ax + b) − cos(ax + b) + c
a
u ' ur / ( r  − 0; −1 )
u r +1
1 +c
cos(ax + b) sin(ax + b) + c r +1
a

EXERCICES
Exercice 1: Exercice2:
Déterminer l’ensemble des primitives de f dans Soit f : x x3 −3 x2 + 7
définie sur  3,+  .
chacun des cas suivants sur l’intervalle I. ( x−2)
2

1) f : x  x3 – 2x2 + 3x – 5 sur I=IR. 1) Déterminer a,b et c de façon que :


2) f : x  3x2  (x3 – 1)2 sur I= IR. f ( x) = a x + b +
c
( x − 2)
2
3
3) f :x x+ 2 sur I= [1 ; +[.
x 2) Déterminer les primitives de f sur  3,+ 
4) f :x sin x + x.cos x sur I=IR. 3) En déduire la primitive F de f sachant que
I= IR . F (3) = 1 .
2
5) f :x tan x sur

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Fonction logarithme
I) Fonction logarithme népérien.
Activité : Conséquences
1 La fonction ln est
1) Montrer que la fonction x admet une primitive sur l’intervalle 0 ; +  .
x définie, continue et
Définition: La primitive de la fonction x
1
x
sur 0;+ qui s’annule en   1 dérivable sur 0; +  ,
(c’est-à-dire ln(1) = 0 ), est appelée la fonction logarithme népérien, cette et pour tout réel
fonction est notée ln. strictement positif
2) En déduire que la fonction ln est continue et dérivable sur I = 0; + , et
1
on a : ln  ( x ) =
x
que ln est strictement croissante sur I . Propriétés algébriques
3) Etudier le signe de la fonction ln sur 0 ; +  . Pour tous réels a et b
4) Montrer que pour tous réels x et y strictement positifs, on a : strictement positifs,on a:
ln x = ln y  x = y et ln x  ln y  x  y ▪ ln(ab) = ln a + ln b
5) Montrer qu’il existe un, et un seul, nombre e de l’intervalle 2, 71 ; 2, 72 tel a
▪ ln   = ln a − ln b
que ln(e)=1. b
6) Soit f une fonction définie sur 0;+ par: f ( x ) = ln(kx ) − ln( x ) et k  0 . ▪ 1
ln   = − ln a
a
a- Montrer que f ' est nulle, puis en déduire la monotonie de f.
▪ ln ( e ) = 1
b- Donner f (1) , puis en déduire que ln(kx ) = ln( k ) + ln( x ) .
c- En déduire que pour tout couple (a; b) de réels strictement positifs et ▪ ln ( an ) = n ln a ( n  )
 
▪ ln ( a ) = ln a
a 1
pour tout relatif n on a : ln(ab) = ln a + ln b ; ln   = ln a − ln b ;
b 2
1
▪ ln ( n a ) = ln a
ln   = − ln a ; ln(a n ) = n.ln a et ln(e n ) = n . 1
a n
ln x = + . En déduire que lim ln x = − puis interpréter
7) On admet que xlim ▪ ln ( e ) = n ( n  )
n
→+ x →0 +

graphiquement le résultat. Equations et


ln x
8) Calculer lim et donner l’équation de la tangente de (Cln ) au point inéquations
x →1 x −1
Pour tous réels x et y
ln ( 1 + x )
A(1; 0) puis en déduire lim
x→0
. strictement positifs, on a:
x
9) Considérons la fonction g définie sur 1;+  par g( x ) = 2 x − ln( x ) . ▪ ln x = ln y  x = y
▪ ln x  ln y  x  y
a) Montrer que la fonction g est croissante sur 1;+  .
b) Montrer que la fonction g est minorée par 2, et en déduire que ▪ ln x  0  0  x  1
ln x 2 ▪ ln x  0  x  1
(x  1); 0   . Limites
x x
• lim ln x = +
ln x x →+
c) Calculer lim
x → + x
et interpréter graphiquement le résultat, puis calculer ln x
• lim =0
x →+x
lim x ln x .
x →0+
• lim+ ln x = −
x→0
10) Etudier la concavité de ln, puis tracer (Cln ) dans un repère orthonormé. • lim+ x ln x = 0
x→0
11) Soit u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle I .
ln x
• lim =1
Montrer que x ln ( u( x ) ) est dérivable sur I et que ( ln ( u( x )) ) ' = uu'(( xx)) . x →1 x −1
ln ( 1 + x )
• lim =1
Corollaire :Si u est une fonction dérivable sur I telle que u( x )  0 pour tout x→0 x
u( x ) ln x
• lim n = 0 / n  IN 
réel x de I, alors la fonction f :x admet des primitives de la forme : x →+ x
u( x )
x ln u( x ) + c où c est une constante réelle. • lim+ x n ln x = 0 / n  IN 
x→0

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2023/2024 23
II) Logarithme de base a avec a  0 ; 1  1 ; +  .

Définition :
La fonction logarithme de base a, noté log a , est la fonction définie sur 0;+ par : log a ( x ) =
ln x
.
ln a

Propriétés : Pour tous réels x et y strictement positifs, et a  0 ; 1  1 ; +  on a :


1 x
loga (a) = 1 log a ( ) = − log a ( x ) log a ( ) = log a ( x ) − log a ( y ) loga ( xy) = loga ( x) + loga ( y)
x y
1 1
loga (1) = 0 loga (a x ) = x loga ( x r ) = r loga ( x ) (log a )'( x ) = 
ln(a ) x
loga ( x) = loga ( y)  x = y log a ( x )  log a ( y )  x  y si a  0;1 loga ( x)  loga ( y)  x  y si a  1
ln( x )
Remarques : • log e ( x ) = = ln( x )
ln(e )
• Si a  0;1 la fonction log a est strictement décroissante sur 0; +
• Si a  1; + la fonction log a est strictement croissante sur 0; +
log d ( a )
• Formule de changement de base log b (a ) =
log d (b)

III) Logarithme décimal.


Définition :
ln x
La fonction logarithme décimal, noté log, est la fonction définie sur 0; +  par : log( x ) = .
ln10

Propriétés : Pour tous réels x et y strictement positifs on a :


1 x
log(10) = 1 log( ) = − log( x ) log( ) = log( x ) − log( y ) log( xy ) = log( x ) + log( y )
x y
1 1
log(1) = 0 log(10n ) = n log( x r ) = r .log( x ) (log)'( x ) = 
ln(10) x
log(a ) ln( x )
Formule de changement de base log b (a ) = log( x ) =
log(b) ln(10)

« La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent »


Albert Einstein

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EXERCICES ET PROBLEMES 2) a) Etudier la dérivabilité de f à droite en 1. et
Interpréter géométriquement le résultat trouvé.
Exercice 1: b) Dresser le tableau de variation de f.
Simplifier les expressions suivantes. 3) a) Déterminer l’intersection de (∆):y = x et (C f )
( )
A = ln 3 − 3 + ln 3 + ( 3 ) b) Tracer (C f ) et (∆).
2 4) a) Montrer que f admet une fonction
B = ln e 3 − ln + ln 2
e réciproque g définie sur J =  0, + .
1
C = 3 ln 2 + ln 9 − 2 ln(2 6) b) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O, i , j ) .
2
Exercice 2: 5) On considère la suite ( un ) définie par :
Résolvez dans IR les équations suivantes. u0 = 0 et un+1 = g(un ) pour tout n de IN.
1) ln x + ln(3 x + 2) = ln(2 x + 3)
a) Montrer que pour tout n de IN on a: 0  un  e .
2) ln( x − 3) + ln( x + 1) = ln( x + 7)
b) Montrer que la suite ( un ) est décroissante.
3) 4 ( ln x )2 − 4ln x − 3 = 0
Exercice 3: c) Trouver la limite de la suite ( un ) .
Résolvez dans IR les inéquations suivantes. Exercice 8:
1) ln ( 3 − x ) − ln ( x + 1)  0 Partie1 : Soit g la fonction définie sur −1; + 
2x
2) 4 ( ln x )2 − 4ln x − 3  0 par : g ( x) = − ln ( 1 + x )
x +1
Exercice 4: 1) Dresser le tableau de variation de g.
Déterminer le domaine de définition de la 2) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet dans
fonction f. l’intervalle −1; +  deux solutions 0 et α et vérifier
1) f ( x ) = ( ln( x ) − 2 ) 4 − x que 3,8 < α < 4.
3) En déduire le signe de g( x) sur −1, +
2) f ( x) = 1 − ln x
2x
4) Montrer que ( x  −1; +  ) : g( x)  1
3) f ( x) = 4) f ( x) = ln(ln(ln( x)))
1 − ln x Partie2 : Soit f la fonction définie sur  0, + par :
Exercice 5: ln ( 1 + x )
Calculez les limites suivantes. f ( x) = si x  0 et f ( 0 ) = 0 .
x
ln ( 1 + 3 x ) ln ( x + 3 ) On désigne par (C f ) la courbe représentative de f
1)lim 5) lim
x→0 x x →+ x
dans un repère orthonormé (O, i , j ) du plan.
1  ln ( x 2 + 4 x )
2) lim x ln  + 1  6) lim 1) Montrer que f est continue sur  0, + .
x →+
x  x →+ x
2) Etudier la dérivabilité de f à droite en 0.
1 ( x + 2 ) ln x g ( x)
3) lim+ x ln(1 +
x →0 x2
) 7)lim
x →1 x −1 2 3) Montrer que (x  0); f ' ( x ) = .
2x x
 2  2
4) lim+ x +  1 −  ln x 8) lim x +  1 −  ln x 4) Dresser le tableau de variation de f
x →0  x x →+
 x
5) vérifier que : f ( ) = 2  .
Exercice 6: 1+
Calculer f '( x ). 6) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O, i , j ) .
1) f ( x ) = x 2 ( 2ln x − 1) 2) f ( x ) = ln 1 + 4 x + x 2 Exercice 9:
Déterminer une primitive F de la fonction f sur I.
x 2 ln x ln(1 + x 2 )
3) f ( x ) = 4) f ( x ) = 1) f ( x ) = 24 x − 2 I = IR .
1+ x x x − x +1
;

Exercice 7: 2) f ( x) =
1
; I = 1; + 
La fonction f définie sur 1, + par : x ln x
ln x
f ( x ) = x ln x . On désigne par (C f ) sa courbe 3) f ( x) = ; I = 0; + 
x
représentative dans un repère orthonormé (O, i , j ) . 4) f ( x ) = tan x ; I =  0; 2 
1) Montrer que f est continue sur I = 1; + .

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2023/2024 25
Exercice 10: b) En déduire lim f ( x ) . et interpréter le
x →+

Partie A: Soit g une fonction définie sur 0;+  résultat trouvé géométriquement.
par : g ( x ) = x 3 − x − 2ln( x ) + 1 4) a) Démontrer que ( x  0 ) ; f '( x ) = g( x2 ) .
x
1) Montrer que pour tout x de 0;+  on a : b) En déduire les variations de f.
( x − 1)(3 x 2 + 3 x + 2) 5) Construire (C f ) dans un repère orthonormé.
g '( x ) =
x
Exercice 12:
2) Etudier les variations de la fonction g puis
déterminer le signe de g(x). Partie A: Soit g la fonction définie sur 0;+  par :
Partie B: Soit f une fonction définie sur g ( x ) = x + ( x − 2)ln x
1 ln x
0;+  par : f ( x ) = x + + 2 , et (C f )
x x  x −1
désigne la courbe de la fonction f dans un a) Montrer que: ( x  0 ) ; g '( x ) = 2   + ln x
 x 
repère orthonormal (O, i , j ) . (unité 2 cm)
1) Calculer lim f ( x ) b) Etudier les variations de g. Puis en déduire
x →+
que la fonction g est strictement positive.
2) Calculer lim f ( x ) et interpréter graphiquement
x → 0+ Partie B: Soit f la fonction définie sur 0;+  par :
g( x )
3) Montrer que : ( x  0) ; f '( x ) = 3 , puis
x f ( x ) = 1 + x ln x − (ln x )2 et (C f ) désigne
donner le tableau de variation de f.
la représentation graphique de la fonction f dans
4) Vérifier que la droite (∆) d'équation y = x est
asymptote oblique à (C f ) en + . un repère orthonormal (O, i , j ) . (unité 2 cm)
5) Soit h la fonction définie sur 0;+  par : 1) Calculer lim f ( x ) , et interpréter
x → 0+
h( x ) = x + ln x
géométriquement le résultat trouvé.
a) Montrer que l'équation h(x) = 0 admet une 2) Montrer que (C f ) admet une branche
solution unique  sur l'intervalle  12 ;1 . Et parabolique dirigée vers l’axe des ordonnées.
vérifier que e –  =  . 3) a) Vérifier que ( x  0) ; f '( x ) = g( x ) , et
b) Etudier la position relative de (C f ) et (∆) . x
6) Construire (C f ) et (∆) dans le repère (O, i , j ) étudier les variations de f.
b) En déduire que f admet une fonction
Exercice 11:
réciproque f −1 définie sur un intervalle J que l’on
Partie A :g est la fonction définie sur  0; + par :
précisera.
2 x2
g( x ) = − ln(1 + x 2 ) 4) a- Ecrire une équation cartésienne de la
x2 + 1
1) Démontrer que l'équation g(x)=0 admet une tangente (T)
solution unique  sur l'intervalle 1; + . à la courbe (C f ) au point d’abscisse 1.
2) Préciser le signe de g(x) sur l'intervalle  0; + b- Etudier le sens de variation de la fonction h
Partie B : f est la fonction définie sur I =  0; + par définie sur 0;+  par : h(x) = x –1– lnx.
ln(1 + x 2 ) En déduire le signe de h(x).
f ( x) = si x  0 et f (0) = 0
c- Montrer que f ( x ) – x = ( ln x – 1) .h( x ) et en
x
1) Montrer que f est continue à droite en 0.
déduire la position de (C f ) par rapport à (T).
2) Calculer lim f ( x ) ,et interpréter
x →0+ x 5) Tracer les courbes (C f ) et (C f ) dans
−1 (O, i , j )
géométriquement le résultat trouvé.
3) a) Vérifier que:
2 ln x 1  1 
( x  0 ) ; f ( x ) = + ln  1 + 2 
x x  x 

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Exercice13 4) Construire la droite ( D ) et la courbe ( C f ) dans
Partie I : Soit g la fonction numérique définie
le repère ( O, i, j )
sur 0, + par : g( x) = 2 x − 2 − ln x
2  2
On considère ci-dessous le tableau de variations 5) a) Vérifier que H : x x x  ln x −  est une
3  3
de la fonction g sur 0, +
fonction primitive de la fonction h : x x ln x
sur 0, +
b) Calculer, en cm2 , l’aire du domaine plan
limité par la courbe ( C f ) , la droite ( D ) et
1) Calculer g (1) . les droites d’équations x = 1 et x =e
6) a) Montrer que la fonction f admet une
2) En déduire à partir du tableau le signe de la
fonction réciproque f définie sur 0, + .
−1
fonction g
Partie II : b) Construire dans le même repère ( O, i, j ) la
On considère la fonction numérique f définie sur −1

.courbe représentative de la fonction f
0, + par :  f ( x) = x −

x ln x , x  0
−1
c) Calculer f (e) puis montrer que f est
 f (0) = 0

Soit ( C f ) la courbe représentative de f dans un dérivable en e − e
repère orthonormé ( O, i, j ) (unité : 2cm ). .d) Calculer ( f −1 ) ' ( e − e )
1) a) Montrer que lim x ln x = 0 . Partie III : Soit ( un ) la suite numérique définie
x →0

par : u0 = 3 et un +1 = f (un ) pour tout


x0

.b) Montrer que f est continue à droite en 0 n de IN


2

2) a) Vérifier que
ln x
= 2
ln x ( )
pour tout x de
1) Montrer par récurrence que un  1 pour tout n
x x de IN
ln x 2) Montrer que la suite ( un ) est décroissante et en
0, + et en déduire que xlim
→+
=0 .
x déduire qu’elle est convergente.
 ln x  3) Déterminer la limite de la suite ( un ) .
b) Vérifier que f ( x) = x 1 −  pour tout x
 x
Déduire la limite de la suite ( vn ) définie par:
.de 0, + puis calculer lim f ( x)
vn = f −1 ( un ) pour tout
x →+
n de
c) Montrer que la courbe ( C f ) admet une
IN .

branche parabolique de direction la droite ( D )


.d’équation y = x au voisinage de +
d) Montrer que la courbe ( C f ) est au-dessous
.de la droite ( D ) sur l’intervalle 1, +
f ( x)
3) a) Calculer lim puis interpréter
x →0 x
x0

géométriquement le résultat
g ( x)
b) Montrer que f '( x) = pour tout x de
2 x
De la même façon que personne n'est capable
0, + puis calculer f '(1) d'expliquer pourquoi les étoiles sont belles, c'est
c) Dresser le tableau de variations de f sur difficile d'exprimer la beauté des mathématiques
0, + Yoko Ogawa

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Fonction exponentielle
I) Fonction exponentielle népérienne.
Activité : Conséquences
1) Montrer que la fonction ln admet une fonction réciproque définie sur IR. La fonction exp est définie,
Définition: La fonction réciproque de la fonction ln est une fonction définie continue et dérivable sur
sur IR est appelée la fonction exponentielle népérienne ou naturelle et se IR, et pour tout réel on a :
note exp . donc exp( x ) = y  x = ln y avec x  IR et y  0
et ( e x ) ' = e x
exp( x) = e x
2) Calculer exp(0) et exp(1) . ..e  2,7182818284 59045235
• Le nombre e est
3) déduire que la fonction exp est continue , dérivable et strictement
un nombre irrationnel.
croissante sur IR.
4) Etudier le signe de la fonction exp sur IR. • Si u est dérivable sur I,
5) En déduire que pour tout couple (a; b) de réels on a : alors la fonction x eu( x)
exp a 1
o exp ( a + b ) = exp(a )  exp(b) ; exp ( a − b ) = et exp ( −a ) = est dérivable sur I et on a :
( eu( x) ) ' = u( x)eu( x) .
exp b exp a

6) Tracer la courbe de la fonction exp dans un repère orthonormé (O, i , j ) .


exp x Propriétés algébriques
7) En déduire les limites suivantes : xlim
→+
exp( x ); lim exp( x ) et lim
x →− x →+
.
x Pour tous réels a et b , on a:
8) Déterminer exp'( x ) et ( exp( u( x )) ) ' tel que u une fonction dérivable . a+b
▪ e e = e
a b
exp( x ) − 1
9) Calculer lim et donner l’équation de la tangente de (Cexp ) au ea 1
x→0 x ▪ = ea −b et = e−a
eb ea
point B(0;1) .
(e ) (n )
n

10) Montrer que ( r  Q ) :exp(r ) = e . r ▪ a


= e na
▪ e ln b = b avec b>0

Equations et inéquations
Définition : Pour tous réels x et y , on a :
On appelle
▪ ex  0
fonction
▪ ex = ey  x = y
exponentielle,
▪ ex  e y  x  y
la fonction
 x = ln y
réciproque de la ▪ ex = y  
y  0
fonction
logarithme Limites ( n  IN  )
népérien. • lim e x = + • lim e x = 0
x → + x → −

L’image d’un réel • lim


e
= +
x
• lim
ex
= +
x → + x x → + x n
x par la fonction
• lim xe x = 0 • lim x n e x = 0
x → − x → −
exponentielle
ex − 1
x • lim =1
est notée e x→0 x

Corollaire :Si u est une fonction dérivable sur I, alors la fonction x u( x )e u( x ) admet des
primitives de la forme : x e u ( x ) + c où c est une constante réelle.

II) Fonction exponentielle de base a avec a  0 ; 1  1 ; +  .

Définition: La fonction réciproque de la fonction loga est une fonction définie sur IR est appelée la
fonction exponentielle de base a et se note expa tel que : expa ( x) = a x = e x ln a .
Dérivée de la fonction x ax : ( x  IR ) ;expa'( x ) = (a x )' = (e x ln a )' = (ln a).e x ln a = (ln a).a x
Re marque • Si a  0;1 la fonction x a x est strictement décroissante sur IR.
• Si a  1; + la fonction x a x est strictement croissante sur IR.

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EXERCICES ET PROBLEMES Exercice 7 :
Exercice 1: Soit la fonction f définie pour tout réel x par:
1) Simplifier les expressions suivantes. f ( x ) = (2 x 2 − 7 x + 5) e x
A = ( e x + e − x )2 − ( e x − e − x )2 1) Déterminer la dérivée seconde de f.
B = ( e x − e − x )2 − e − x (e 3 x + e − x )
2) Vérifier que :
( x  IR ) ; f ( x ) = 4e x + 2 f '( x ) − f "( x )
2) Montre que pour tout x de IR on a :
e− x − 1 1 − e x 3) Déterminer une primitive de la fonction f.
• −x = Exercice 8:
e + 1 ex + 1
Soit la fonction f définie pour tout nombre réel x
1 e− x
• x = −x par: f ( x ) = x + 4 x , On désigne par (C f ) sa
e +1 e +1 1+ e
Exercice 2: → →

Résoudre dans IR les équations suivantes. courbe dans un repère orthonormé (O; i ; j ) .
1) e 2 x + e x − 2 = 0 1) Déterminer lim f ( x ) et lim f ( x ) .
x →+ x →−

2) e 2 x +1 + e x +1 − 2e = 0 2

2) a) Montrer que: ( x  IR ) ; f '( x ) =  1− e x 


x
3) e x − 2e − x + 1 = 0  1+ e 
Exercice 3: b) Dresser le tableau de variation de f sur IR.
Résolvez dans IR les inéquations suivantes. c) En déduire que I(0; 2) est un point d’inflexion
1) e 2 x + e x − 2  0 3) Calculer lim f ( x ) − x et interpréter
x →+
ex − 1
2) e + 2e − 3  0
2x x
3) x 0 graphiquement le résultat trouvé.
e −2 4) Montrer que la droite ( D) d’équation y = x + 4
Exercice 4: calculer les limites suivantes.
est une asymptote à (C f ) au voisinage de −
e2 x − 1
A = lim E = lim ( x 2 − x )e x 5) Etudier la position relative de (C f ) et ( D) .
x →0 x x →−
6) Montrer que l’équation f ( x ) = 0 admet une
2e x
B = lim 2 F = lim ( 2 − x ) e − x solution unique α dans IR, et que −4    −3
x →+ x + x x →+
1 7) En déduire que : e = −1 − 4 .
C = lim ln x .e −x
G = lim x(e − 1)
x 
x →+ x →+
8) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O, i , j ) .
e x + x2
D = lim x 2 − e x H = lim Exercice 9:
x →+ x →+ x +1 Soit f la fonction définie sur IR par:
Exercice 5:
( )
2
f ( x) = e− x − 1
Calculer f '( x ) dans chacun des cas suivants.
On désigne par (C f ) sa courbe dans un repère
1) f ( x ) = x .e x
2) f ( x ) = e − x .ln x
→ →

ex orthonormé (O; i ; j ) . (unité: 2cm)


3) f ( x ) = 4) f ( x ) = ln(e x + e − x )
1+ e 2x 1) Calculer lim f ( x ) , et interpréter
x →+
Exercice 6 : graphiquement le résultat.
Déterminer une primitive F de la fonction f sur I. 2) Montrer que l’axe des ordonnées est une
1) f ( x ) = e − x +1 ; I = IR . direction asymptotique de (C f ) au voisinage de −
1 3) a) Montrer que :
2) f ( x ) = −x
; I = IR .
e +1
2x ( x  IR) ; f '( x) = 2e − x (1 − e −2 x )
e
3) f ( x ) = ; I = IR b) Dresser le tableau de variation de f.
e +12x

ex 4) Montrer que (C f ) admet un point d’inflexion .


4) f ( x ) = x ; I = IR
(e + 1)2 5) Soit g la restriction de la fonction f sur  0; +
1
e x a)Montrer que g admet une fonction réciproque g −1
5) f ( x ) = ; I = IR
x2 b) Montrer que ( x  0 ) : g −1 ( x ) = − ln (1 − x )
e2 x + e x − 1
6) f ( x) = ; I = IR 6) Tracer (C f ) et (C g ) dans le même repère.
−1
ex − 1
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Problème1 : Problème 2

On considère la fonction f définie sur I = IR Partie I : Soit g la fonction numérique définie


par : f ( x ) = 1 − ln(1 + e − x ) sur IR par : g( x ) = x + 1 − e x
Soit ( C f ) la courbe représentative de f dans 1) Déterminer g '( x) pour tout x de IR
2) Poser le tableau de variation de la fonction g
un repère orthonormé O, i, j ( ) (unité : 2cm ) (sans calcul de limites)
1) Montrer que lim f ( x) = 1 , puis interpréter 3) En déduire que pour tout x de IR , g ( x)  0
x →+
Partie II : On considère la fonction numérique
géométriquement le résultat. f définie sur IR par : f ( x ) = ( x + 1) e − 1
2 −x

2) a) Vérifier que f ( x ) = x + 1 − ln ( 1 + e x ) pour


Soit ( C f ) la courbe représentative de f dans un
tout x de IR .
b) Montrer que lim f ( x) = − .
repère orthonormé O, i, j ( ) (unité : 2cm )
x →−
x2 x 1
3) a) Vérifier que la droite ( D ) : y = x + 1 est une 1) a) Vérifier que f ( x) = x + 2 x + x − 1 pour
e e e
asymptote oblique à ( C f ) au voisinage de − tout x de IR .
b) Déduire que lim f ( x) = −1 puis interpréter
b) Etudier la position relative ( D ) et ( C f ) x →+

géométriquement le résultat
1 f ( x)
4) a) Montrer que f '( x ) = avec x  IR . 2) a) Calculer lim f ( x) et lim
1+ ex x →− x →− x
b) Dresser le tableau de variations de f . b) En déduire une branche infinie de ( C f ) au
voisinage de −
5) Etudier la concavité de ( C f ) sur IR .
3) a) Montrer que f '( x) = (1 − x 2 ) e− x pour tout x
6) a) Montrer que ( C f ) coupe la droite de IR .
() : y = x au point d’abscisse  = ln(e − 1) . b) Dresser le tableau de variations de f sur IR
b) Montrer que : f ( x)  x  x   . 4) Montrer que la droite ( D) d’équation y = x
7) Montrer que la courbe ( C f ) coupe l’axe des est la tangente à ( C f ) en O .
5) a) Montrer que f ( x) − x = ( x + 1) e− x g ( x) pour
abscisses au point d’abscisse − .
( )
tout x de
8) Tracer ( C f ) dans le repère O, i, j . b) Déduire la position relative de la courbe
9) a) Montrer que f admet une fonction ( C f ) et la droite ( D )
réciproque f −1 définie sur un intervalle J à 6) Montrer que l’équation f ( x) = 0 admet une
déterminer. solution unique  telle que 2    3
b) Calculer f −1 (0) et ( f −1 ) '(0) . 7) a) Montrer que f ''( x) = ( x 2 − 2 x − 1) e − x pour
tout x de IR
c) Tracer C f( −1 ) dans le même repère. b) Montrer que ( C f ) admet deux points
d) Déterminer f −1 ( x) pour tout x de J . d’inflexion dont on déterminera ses coordonnées.
10) Soit ( un ) la suite définie par : 8) Construire la courbe ( C f ) et la droite ( D )
u0 = 0 et un +1 = f ( un ) pour tout n de IN dans le même repère O, i, j ( )
a) Montrer que un   pour tout n de IN (On prendra   2,5 et
4
− 1  0,5 )
e
b) Montrer que la suite ( un ) est croissante et
9) Vérifier que H : x − ( x + 2) e− x est une
en déduire qu’elle est convergente.
primitive de h : x ( x + 1) e− x sur IR
c) Déterminer la limite de la suite ( un ) .

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2022 ‫امتحان تجريبي – خيار فرنسية شعبة العلوم التجريبية مسلك العلوم الفيزيائية‬

Problème 3 11 points
 f ( x ) = x − x ln x ; x  0
2

Partie 1: Soit f la fonction définie sur IR par: 


 f ( x ) = x + x e ; x  0
2 x

Et soit ( C f ) la courbe de f dans le plan rapporté à un repère orthonormé O ; i; j avec ( ) ( i = 1cm )


0,5 1) Montrer que ƒ est continue en 0 .
0,75 2) Montrer que ƒ est dérivable en 0 ,puis interpréter les résultats obtenus géométriquement.

, puis en déduire que ( C f ) admet une branche parabolique


0,75 f ( x)
3) Calculer lim f ( x) et lim
x →+ x →+ x
de direction l’axe des ordonnées au voisinage de + .
0,75 4) a. Calculer lim f ( x) , puis montrer que la droite ( D) : y = x est une asymptote à la courbe
x →−

(C )
f au voisinage de − .

0,5 b. Montrer que ( C f ) située au dessus de la droite ( D ) sur l’intervalle −;1 .

0,75 5) a. Montrer que: f '( x ) = 1 − x − 2 x ln x ; x  0 et f '( x ) = 1 − e x + ( x + 1)2 e x ; x  0

0,75 b. Montrer que ƒ est strictement croissante sur l'intervalle −;1 et qu’elle est strictement

décroissante sur l'intervalle 1; + .

0, 5 c. Dresser le tableau de variation de f sur IR . (remarquer que f '(1) = 0 )


0,5 6) a. Montrer que l’équation f ( x) = 0 admet une solution unique  dans l’intervalle 1; 2 .
1
0,25 b. En déduire que ln( ) =

0, 5 7) a. Montrer que : f ''( x) = ( x 2 + 4 x + 2)e x pour tout x l'intervalle −;0
0,5 b. Vérifier que ( C f ) admet deux points d’inflexions d’abscisses −2 + 2 et −2 − 2 .
1 8) Construire la courbe ( C f ) dans le repère ( O ; i; j ) .
 3 2 −  3 + 1
0,75 9) a. A l’aide d’une intégration par partie montrer que : 
1
x 2 ln x dx =
9
0,5 b. Calculer, en cm2 , l’aire du domaine plan délimité par la courbe ( C f ) , la droite ( D) ,
et les deux droites d’équations x = 1 et x = 

Partie 3 : Soit (un ) la suite définie par : u0 = 0, 2 et un +1 = f (un ) pour tout n de IN

0,5 1) Montrer que 0  un  1 pour tout n de IN


0,5 2) Montrer que la suite (un ) est croissante et en déduire qu’elle est convergente.
0,75 3) Déterminer la limite de la suite (un )

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Calcul intégral
I) Intégrale d’une fonction sur un segment.
Définition : Soit f une fonction continue sur un intervalle [a ;b] et F une primitive de f sur [a ;b] .

b
Le nombre F (b ) − F (a ) est appelé intégrale de a à b de f , on le note f ( x )dx .
a

Notation: Par commodité, le nombre F (b ) − F (a ) s’écrit aussi  F ( x )a . C’est-à-dire: a f ( x)dx =  F ( x)ba = F (b) − F (a)
b b

 f ( x )dx = −  f ( x )dx
b a

a
Conséquences : f ( x )dx = 0 et
a a b

Propriété : Soit f une fonction continue sur un intervalle I, alors quel que soit l’élément a de I,

x
La fonction x f ( t )dt est la primitive de f sur I qui s’annule en a.
a

II) Propriétés de l’intégrale.


Si f et g sont deux fonctions définies et continues sur un intervalle I, et a, b et c trois réels de I. et soit k  IR .

a  f ( x ) + g( x ) dx = a f ( x )dx +  g( x )dx et  k . f ( x )dx = k . f ( x )dx


b b b b b
▪ Linéarité de l’intégrale:
a a a

 f ( x )dx =  f ( x )dx +  f ( x )dx


b c b
▪ Additivité ou relation de Chasles :
a a c


b
▪ Positivité de l’intégrale: Si f(x)  0 sur I et si a  b , alors f ( x )dx  0
a

 f ( x )dx   g( x )dx .
b b
▪ Intégrale et ordre: Si f(x)  g(x) sur I et si a  b , alors
a a


b
▪ Inégalité de la moyenne: Si m f(x)  M sur I et si a  b , alors : m(b − a )  f ( x )dx  M (b − a )
a
▪ Valeur moyenne d’une fonction :
1
Si a  b alors le nombre  = 
b
f ( x )dx est appelé valeur
b−a a

moyenne de f sur l’intervalle  a; b .


Remarques :
• La valeur moyenne de f est comprise entre m et M .
• Si le plan est rapporté à un repère orthonormé et si f(x)  0 sur I,

b
alors  est la hauteur du rectangle de base b − a et d’aire : a
f ( x )dx

III) Techniques de calcul d’une intégrale.


▪ Calcul d’une intégrale à l’aide d’une primitive.
La connaissance des primitives de fonctions usuelles permet de calculer des intégrales. (Tableau page 17)
▪ Intégration par parties: Soient u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I.
Alors (uv )' = u ' v + uv ' , donc uv ' = (uv )'− u ' v . Or une primitive de (uv )' est uv ,

 u' ( x )  v ( x )dx =  u( x )  v ( x )a -  u( x )  v' ( x )dx


b b b
d’où a a
(Formule d’itégration par parties)

▪ Décomposition de fractions en éléments simples.


▪ Intégrale - Parité : Soit f une fonction continue sur un intervalle  −a; a  .
 f ( x )dx = 2 f ( x )dx 
a a a
Si f est paire, alors Si f est impaire, alors f ( x )dx = 0
−a 0 −a

▪ Intégrale – Périodicité : Soit f une fonction continue et périodique sur IR de période T.


b +T a +T b +T
Alors, quels que soient les réels a et b on a : a +T f ( x )dx = a f ( x )dx et  f ( x )dx = 
b
f ( x )dx
a b
▪ Linéarisation des fonction trigonométrique. (Nombres complexes)

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IV) Quelques applications du calcul intégral.
Aires de surfaces planes
Supposons que le plan est muni d’un repère orthogonal .
Soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle .
L’aire de la surface délimitée par , et les droites
et
Est égale à (unité d’aire).

• Cas particulier : L’aire de la surface délimitée par ,


l’axe des abscisses et les droites et est

Volume d’un solide de révolution


Le plan est muni d’un repère orthonormé .
Soit f une fonction continue sur un intervalle .
En faisant pivoter la courbe de f autour de l’axe (Ox),
on engendre un solide de révolution, dont
le volume est (unité de volume)
Remarques
1) f ne doit pas être nécessairement positive.
2) En intervertissant les rôles de x et de y, on obtient un
solide de révolution engendré par une rotation autour de
l’axe (Oy)
Dans ce cas, on a :

EXERCICES ET PROBLEMES .
EXERCICE1 : Calculez les intégrales suivantes . EXERCICE2 :
I1 =  ( −2 x + 4 x )dx
2
2
I 2 =  ( x + e )dx
0
x Calculer les intégrales suivantes par la méthode
0 1 d’intégration par parties :

I1 =  x e x dx I 2 =  x ln x .dx
1 e
dx
I3 =  I4 = 
1
2
x cos( x 2 )dx
2x +1
0 0 0 1


3 x − 2x I 3 =  x sin x dx I 4 =  2 x ²sin x dx
2
x
I5 =  I6 = 
0
dx dx 0 0
2 ( x − 1) 2 1 ( x − 4)2
2

I 5 =  ln x .dx I6 = 
e 6
 2 x 3 3 + x 2 dx
I 7 =  x | x | dx I 8 =  tan x dx
1 1 1
4 2
-1 0  
I 7 =  x cos x dx
2
I 8 =  x ²cos x dx
2
I 9 =  t ( t ² + 1) dt I10 =  x x + 1 dt
1 3 3
0 0
0 0
x ln x
I9 =  I10 = 
1 e

t dx .dx
I11 =  I12 =  cos x sin x dx
1
x+2
2 3
dt 
0 1 x²
0
1+ t² 4
I11 =  x ² ln x .dx I12 =  xe 2 x dx
e 1
1
1
I13 =  2t − 1 dt I14 = 
3 1 1 0
x
.e dx
0 2 x2 1 1x
I13 =  cos t .e t dt I14 = 
x 1
 .e dx
ln x 0 2 x3
I15 =  I16 =  4 tan x dt
e
dt
1 x 0

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33
EXERCICE3 : EXERCICE7 :
On Considère les deux intégrales : Soit f la fonction définie sur  0;+ par
 
2(1 − ln x )
1 1
I= 4
dx et J= 4
dx
0 cos ² x 0 cos 4 x f ( x) = x + 3 + et (C f ) sa courbe dans un
x
1) Calculer I .
repère orthonormé (O, i , j ) .
sin x  .
2) Soit f ( x ) = et f définie sur 0; 4 
1) a) Montrer que la droite ( D) : y = x + 3 est
cos3 x  
une asymptote à la courbe (C f ) .
3 2
a) Monter que : f ' ( x ) = 4
− . b) Etudier la position de (C f ) et ( D) .
cos x cos ² x
2) Déterminer l’aire S ( ) de la surface comprise
b) Déterminer une relation entre I et J .
c) En déduire la valeur de J . entre la courbe (C f ) , la droite ( D) et les droites
EXERCICE4 : d’équations x = 1 et x =  avec   1 .
Considérons les intégrales suivantes :
EXERCICE8 :
dx ; J =  1 x ² dx et K =  1 x ² + 2 dx

1
I=
x² + 2 0
x² + 2 0 2x +1
Soit f une fonction définie par : f ( x ) =
0
.
1) Soit la fonction f définie sur  0;1 par ( x − 2)3

f ( x ) = ln( x + x ² + 2 ) .
1) Déterminer D f
2) Déterminer les réels a et b tel que :
a- Calculer la dérivée de f .
b- Calculer la valeur de I . (
x  D f : f ( x ) =
a
) +
b
( x − 2) ( x − 2)3
2
2) a- Vérifier que J + 2 I = K .

1
b- Monter que K = 3 − J 3) Calculer −1
f ( x ) dx .
c- En déduire les valeurs de J et de K . EXERCICE9 :
EXERCICE5 : Pour tout réel positif a, on définit I (a ) =  ln 2x dx
a

1 1 x
Soit f : x .
e (1 − x )
x
1) A l’aide d’une intégration par parties, montrer
1) Etudier les variations de f . que I (a ) = ln(a2) − 1 + 1 .
a
 1 
2) En déduire que :  x   0;   : 1  f ( x ) 
2
. 2) En déduire la limite de I (a ) quand a tend vers +
2    e
.
x² 1
3) a) Vérifier que : 1 + x + = 3) On définit maintenant J (a ) =  ln( x)
a
dx .
1− x 1− x 2 1 x +1
b) Montrer que : 4) Vérifier que : ( x  1) : x 2
 x 2 + 1  2 x 2 , puis
1
1+ x 1
dx 1

 0
2
e x
dx +  x ² f ( x )dx =  x
0
2
e (1 − x ) 0
2
montrer que 1 I (a )  J (a )  I (a ) .
2
1
1+ x EXERCICE10 :
c) Calculer : 0
2
ex
dx .
1 ex ex
1) a − Vérifier que : = 1− x −
1 1
1 (e x + 1)2 e + 1 (e x + 1)2
d) Montrer que :   2 x ² f ( x ) dx  .
dx
b- En déduire la valeur de J = 0 x
1
24 0
12 e .
EXERCICE6 : (e + 1)2
f définie sur IR par : f ( x ) = ( x + 1)e et (C f ) sa
−x
c- A l’aide d’une intégration par parties , calculer
x ex
l’intégrale suivant K = 
1
courbe dans un repère orthonormé (O, i , j ) (u 4 cm). dx
0 (e x + 1)3
1) Déterminer l’aire S ( ) , de la surface délimitée
1) a- En linéarisant cos3 ( x) , montrer que
par la courbe (C f ) ,l’axe des abscisses et les droites
1
cos3 ( x) cos(3 x) 3cos( x)
d’équations x = 0 et x =  (avec   0 ). 4
2) Déterminer lim S ( ) . b- Calculer l’intégrale J cos3 ( x) dx .
→+
0

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34
Equations différentielles linéaires
I) Equation Différentielle Linéaire du 1er ordre : y ' = ay + b avec aIR
Définitions :
1 - L’équation suivante : ( E ) : y ' = ay + b ou a et b deux constante, est appelé équation différentielle
linéaire à coefficients constants d’ordre un, ou y est la fonction inconnue.
2 - On appelle solution de l’équation différentielle ( E ) , toute fonction f qui vérifie ( E ) .

b
Propriétés : - Les solutions de ( E ) sont les fonctions x ke ax − où k est un réel.
a
- Quel que soit le couple ( x0 ; y0 ) de réels, l’équation différentielle ( E ) admet une unique
solution f qui vérifie f ( x0 ) = y0

II) Equation Différentielle Linéaire du 2nd ordre : y ''+ ay '+ by = 0 avec (a; b)  IR 2
Définition : L'équation r 2 + a.r + b = 0 , s'appelle l'équation caractéristique de l'équation différentielle
( E ) : y ''+ ay '+ by = 0

Résolution d’une équation ( E ) : Soit  le discriminant de l’équation caractéristique.


 L’équation caractéristique admet Les solutions de ( E ) sont les fonctions
0 Deux solutions réelles r1 et r2 y:x e r1 x +  e r2 x où (;)  IR2
=0 Une seule solution réelle r y: x (x + )e rx où (;)  IR2
Deux solutions complexes
0 conjuguées p  iq y:x e px (  cos(qx ) +  sin(qx ) ) où (;)  IR
2

Rappel : Les solutions de l’équation différentielle y ''+  y = 0 ,


2

sont les fonctions y : x a cos(x) + b sin(x) où (a, b)  IR2 .

EXERCICES ET PROBLEMES 2. Déterminer la solution f de ( E2 ) , qui vérifie les


Exercice1: deux conditions f (0) = 1 et f '(0) = 0 .
Soit ( E ) l'équation différentielle: y ' = 3 y + 1 . Exercice4 :
1. Résous l'équation ( E ) . Soit ( E3 ) l'équation différentielle :
2. Déterminer la solution f de ( E ) qui prend la y − 4 y + 4 y = 0
valeur 6 en 0 1. Résous l'équation ( E3 ) .
Exercice2: 2. Déterminer la solution f de ( E3 ) , qui vérifie les
Soit ( E1 ) l'équation différentielle : y ''+ 16 y = 0 1
deux conditions f (0) = 4 et f '  = e .
1. Résous l'équation ( E1 ) .  2

3. Calculer l’intégrale I = 0 f ( x )dx .


1
2. Déterminer la solution f de ( E1 ) , telle que:

f   = −2 et f ' (  ) = 8 . Exercice5 :
4
3. Montrez que, Considérons l'équation ( E4 ) : y − 4 y + 13 y = 0 .
  1. Résous l'équation ( E4 ) .
( x  IR ) : f ( x ) = 2 2 cos  4 x −  .
 4 2. Déterminer la solution f de ( E4 ) , qui vérifie les
Exercice3 : deux conditions f (0) = 0 et f '(0) = 6 .
Soit l'équation différentielle : ( E2 ) : y + y − 2 y = 0 3. En déduire l’intégrale I = 0 f ( x )dx .
1

1. Résous l'équation ( E2 ) .

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35
Nombres complexes
Les nombres complexes prennent naissance au XVIème siècle lorsqu’un italien Gerolamo
Cardano (1501 ; 1576), ci-contre, au nom francisé de Jérôme Cardan, introduit -15 pour résoudre
des équations du troisième degré.
En 1572, un autre italien, Rafaele Bombelli (1526 ; 1573) publie "Algebra, parte maggiore
dell’aritmetica, divisa in tre libri" dans lequel il présente des nombres de la forme a + b -1 et
poursuit les travaux de Cardan sur la recherche de solutions non réelles pour des équations du
troisième degré.
A cette époque, on sait manipuler les racines carrées d’entiers négatifs mais on ne les considère pas
comme des nombres. Lorsqu’une solution d’équation possède une telle racine, elle est dite imaginaire.
La notation i apparaît en 1777 siècle avec Leonhard Euler (1707 ; 1783) qui développe la théorie des nombres complexes
sans encore les considérer comme de « vrais » nombres. Il les qualifie de nombres impossibles ou de nombres imaginaires.
Au XIXe siècle, Gauss puis Hamilton posent les structures de l’ensemble des nombres complexes. Les nombres sans partie
imaginaire sont un cas particulier de ces nouveaux nombres. On les qualifie de « réel » car proche de la vie. Les complexes
sont encore considérés comme une création de l’esprit.

I) Notion de nombre complexe.


1) Définition-Vocabulaire.
Définition : On appelle nombre complexe, tout élément écrit a + ib , dans lequel a et b deux réels et i un
élément vérifiant i 2 = −1 . L’ensemble des nombres complexes est noté .
Vocabulaire : Soient a et b deux réels
- L'écriture a + ib d'un nombre complexe z est appelée la forme algébrique de z
- Le nombre a s'appelle la partie réelle et le nombre b s'appelle
la partie imaginaire, et on note Re(z) = a et Im( z ) = b .
Remarques: Soient a et b deux réels et z = a + ib
▪ Si b = 0 alors z est un nombre réel.
▪ Si a = 0 alors z est un nombre imaginaire pur, et on dit que z  iIR .
▪ Dans , on définit une addition et une multiplication qui suivent les mêmes règles de calcul que
dans IR.
▪ z = z '  Re( z ) = Re( z ') et Im( z ) = Im( z ')
▪ z = 0  Re( z ) = 0 et Im( z ) = 0 .
▪ est un corps non ordonné.
2) Conjugué d'un nombre complexe.
Définition : Soit un nombre complexe z = a + ib avec a et b deux réels.
On appelle nombre complexe conjugué de z , le nombre, noté z , où z = a − ib
Propriétés : Soit z = a + ib et z ' deux nombres complexes et n entier naturel non nul.
z z
1) z = z ; 2) z + z ' = z + z ' ; 3) z  z ' = z  z ' ; 4) z n = ( z ) n ; 5)   = / z' 0
 z' z '
6) z  z = a 2 + b 2 ; 7) z + z = 2 Re( z ) ; 8) z − z = 2i Im( z ) ; 9) z  iIR  z = − z ; 10) z  IR  z = z

II) Représentation géométrique d'un nombre complexe - Module d'un nombre complexe
Définitions : Soient a et b deux réels. Et le plan est rapporté à un repère orthonormé direct (O, u, v ) .
▪ A tout nombre complexe z = a + ib , on associe le point M (a, b) , le nombre complexe z = a + ib est
appelé affixe du point M. Et le point M est appelé image ponctuelle de z = a + ib , et on note M ( z) .
▪ L’image vectorielle du nombre z = a + ib est le vecteur w = OM , le nombre z = a + ib est appelé
affixe du vecteur w = OM . (Voir figure 1 p33)

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Propriétés : ( figure1)
M ( z) et M '( z ') sont deux points du plan et w( z ) un vecteur.
▪ Le vecteur MM ' a pour affixe z '− z .
▪ Le vecteur OM + OM ' a pour affixe z + z ' .
▪ Le vecteur k w , k réel, a pour affixe k .z .
z + z'
▪ Le milieu I du segment  MM ' a pour affixe zI =
2
▪ Le nombre OM = a 2 + b2 est appelé module de z, noté z
Propriétés des modules : Soient z et z ' deux nombres complexes, et n un entier naturel.
n z z
• z = a 2 + b2 •z = zz • z z' = z  z' • zn = z • = / z'  0
z' z'
• z = −z = z = −z • z =0 z =0 • z + z'  z + z' Inégalité trigonométrique

III)Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul.


Dans tout ce qui reste, le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (O, u, v )
Soit M(z) un point du plan avec M différent du point O et z = a + ib .
a b
Alors OM = a 2 + b2 , cos( u, OM ) = et sin( u, OM ) =
a 2 + b2 a 2 + b2
Définitions :
▪ On appelle argument de z = a + ib , noté arg( z ) tout réel  tel que:
a b
cos  = et sin  =
a +b
2 2
a + b2
2
( u, OM ) = arg z = 
▪ Si on pose r = z et arg( z ) =  , alors z = r ( cos + i sin )
et cet écriture est dite écriture trigonométrique de z .

Interprétation géométrique Propriétés des arguments


A( z A ) , B( z B ) , C( zC ) et D( z D ) des points , deux à deux distincts. arg ( zz ' )  arg ( z ) + arg ( z ' )  2 
z −z 
▪ zB − z A = AB et ( AB, AC )  arg  C A   2  arg ( z n )  n arg ( z )  2 
 zB − z A 
 z
zC − z A arg    arg ( z ) − arg ( z ' )  2 
▪ A , B et C sont alignés si et seulement si  IR .  z'
zB − z A
1
zC − z A arg    − arg ( z )  2 
▪ Le triangle ABC est rectangle ssi  iIR* . z
zB − z A
zC − z A z B − z D ()
arg z  − arg ( z )  2 
▪ A , B , C et D sont circulaires si   IR .
z B − z A zC − z D arg ( − z )   + arg ( z )  2 

IV) Equations du second degré dans . Si a et b deux réels non nuls


a  0  arg ( a )  0  2 
Considérons l’équation az 2 + bz + c = 0 , où a, b et c des réels
avec a  0 . Et soit  = b2 − 4ac le discriminant. a  0  arg ( a )    2 
▪ Si   0 : L'équation az 2 + bz + c = 0 a deux solutions 
b  0  arg ( ib )   2 
complexes conjuguées : 2

−b − i  −b + i  b  0  arg ( ib )  −  2 
z1 = et z2 = . 2
2a 2a
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V) Formule de Moivre - Notation r .e i .
( cos  + i sin  ) = ( cos( n ) + i sin( n ) )
n
Formule de Moivre:Pour tout réel  et tout entier n on a :

Remarque : La formule de Moivre permet par exemple d'exprimer sin( nx ) et cos(nx ) en fonction de
puissances de cos x et/ou sin x .
Notation exponentielle :Pour des nombres complexes de module 1 et d’argument x et y on peut
démontrer que :
( cos x + i sin x )( cos y + i sin y ) = cos( x + y ) + i sin( x + y ) , Et par analogie avec la propriété e x  e y = e x + y
Le nombre cos x + i sin x est noté e ix , notation compatible avec la formule de Moivre.
i
Donc tout nombre complexe non nul de module r et d’argument  s’écrit r .e

Propriétés : Soient  et  deux réels et n un entier, alors :


e i 1
(e ) ( Moivre )
n
i i i ( + )
e e = e ; i
= e i ( − ) ; i
= e − i ; i
= e in
e e

e i + e − i e i − e − i
Propriété : Pour tout réel  on a : cos  = ; sin  = ( Formules d ' Euler )
2 2i
n
Remarque : Ces formules permettent de linéariser cos ( x ) et sin n ( x ) , c'est-à-dire d'exprimer ces
quantités en fonction de sin( px ) et cos( px) . La linéarisation des fonctions trigonométriques est souvent
très utile en analyse, par exemple pour déterminer des primitives de ces fonctions.
VI) Transformations planes.
Soient M ( z) , M '( z ') et () trois point du plan complexe et u(b) un vecteur .
Translation Homothétie Rotation
Si M’ est l’image de M Soit k un réel non nul. Soit  un réel
par la translation t de Si M’ est l’image de M par Si M’ est l’image de M par la
vecteur u(b) , l’homothétie h de centre  et de rotation R de centre  et d’angle
alors : z' = z + b rapport k, alors : z' −  = k ( z −  )  ., alors
L’égalité z' = z + b L’égalité z '−  = k ( z − ) est z' −  = e i ( z −  )
est appelé l’écriture appelé l’écriture complexe de cette L’égalité z '−  = e i ( z − ) est
complexe de cette homothétie. appelé l’écriture complexe de cette
translation. rotation, donc :
Donc :
R( M ) = M'  z' −  = e i ( z −  )
Donc :
t( M ) = M'  z' = z + b h( M ) = M'  z' −  = k ( z −  )

VII) Ensembles de points .


▪ L’ensemble des points M(z) tels que : z − z A = r avec r  0 est le cercle de centre A et de rayon r

▪ L’ensemble des points M(z) tels que : z − z A = z − zB est la médiatrice du segment [AB]

▪ Parfois pour déterminer l’ensemble des points M(z) , On pose z = x + iy / ( x; y )  IR dans la condition
2

et l’on essaie de se ramener à une équation cartésienne.

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38
EXERCICES ET PROBLEMES d) Soit R la rotation de centre  et d’angle  .
2
EXERCICE1: Déterminer l’image du point A par la rotation R.
Déterminer la forme algébrique des nombres EXERCICE4: (Session normale 2019)
( )
2
complexes suivants : z1 = i ; z 2 = 3 − 2i
2020
1) Résoudre dans l’équation : z 2 − 2z + 4 = 0 .

z3 =
1+ i
; z4 =
(1 − 2 i ) 2 − (1 − i ) 3
; z =
1 2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal
(1 + 3 i ) 3+ (1 + i ) 2 7 − 4i
5
3i direct (O, u, v ) , on considère les points A , B ,
1+ i
C et D d’affixes respectives : a = 1 − i 3;
1 1 i
z6 = ; z7 = + + .
1− i 1− i 1+ i 2
EXERCICE2: b = 2 + 2i ; c = 3 + i et d = −2 + 2 3
1) Résoudre dans l’équation : z 2 − z + 1 = 0 . a) Vérifier que : a − d = − 3 ( c − d ) .
2) On considère dans le plan complexe muni d’un
b) En déduire que A , B , C et D sont alignées.
repère orthonormé (O, u, v ) , les points
3) On considère z l’affixe d’un point M et z '
d’affixes respectives A , B et C , tel que :
l’affixe M’l’image du point M par la rotation
1 3 1 3 1+ 5
zA = + i ; zB = − i et zC = R de centre O et d’angle −  .
2 2 2 2 2 3
- Placer les points A, B et C dans le plan Vérifier que z ' = 1 az
complexe. 2
3) On désigne par A’ l’image du point A par la 4) Soit H(h) l’image du point B par la rotation R,
 et le point P(p), tel que p = a − c
rotation de centre O et d’angle . a) Vérifier que : h = ip .
2
- Placer le point A’ et démontrer que le triangle b) Montrer que le triangle OHP est rectangle et
A A’C est isocèle en A . isocèle en O.
4) On désigne par B’ l’image du point B par la EXERCICE5:
 Le plan est rapporté à un repère orthonormal
rotation de centre O et d’angle .
(O, u, v ) direct. On considère les points A,B, C et
4
- Placer le point B’ , et exprimer l’affixe z B ' en D d’affixes respectives a = 1 ; b = 3 + 4i ;
fonction z B . c = 2 3 + i (−2 − 3) et d = −2 3 + i(−2 + 3) .

- En déduire la forme trigonométrique et la L’objet de l’exercice est de proposer une


forme algébrique de z B ' construction géométrique des points D et C.
5) Déterminer les valeurs de cos  et sin  1) a. Montrer que l’image du point B par la rotation
de centre A et d’angle 2 est le point D.
12 12
EXERCICE3: (Session normale 2016) 3
1) Résoudre dans l’équation : b. En déduire que les points B et D sont sur un
z 2 − 4z + 29 = 0 cercle (C) de centre A dont on déterminera le rayon.
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal 2) Soit F, l’image du point A par l’homothétie de
direct (O, u, v ) , on considère les points A , B centre B et de rapport 3 .
et  d’affixes respectives a , b et  telles
2

que : a=5+2i ; b=5+8i et  = 2 + 5i a. Montrer que l’affixe z F du point F est −2i.


a) Considérons u = b −  . Vérifier que u = 3 + 3i b. Montrer que le point F est le milieu de [CD].
c − zF
, pois montrer que arg( u)    2 . c. Montrer que = − i 3 . En déduire la forme
4 a − zF
b) Déterminer un argument du nombre u . c − zF
c) Vérifier que: a −  = u , en déduire que exponentielle de
a − zF
. Déduire des questions
 b− 
A = B et que arg     2  . précédentes que la droite (AF) est la médiatrice du
a− 2 segment [CD].
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39
EXERCICE6: EXERCICE10:
1) Résoudre dans l’ensemble des nombres
Le plan est rapporter au repère orthonormé direct
complexes l’équation : z 2 − 4z + 16 = 0
(O, u, v ) .Déterminer l'ensemble des points M ( z) 2) Dans le plan complexe rapporté a un repère
tels que: orthonormé direct ( O, u, v ) ,on considère les
1) z − 1 + 2i = 4 2) z − 2 + i = z + 2 − 2i
points A et B d’affixes respectives
3) iz − 2 + i = 6 4) z − 1 + 2i = z − 3 − i
a = 2 − 2 3i et b = 2 3 + 2i .

5) zz + i ( z − z ) = −1 6) arg ( z ) =    a- Ecrire a et b sous forme trigonométrique, et
4
vérifier que a 21 est un nombre réel.
EXERCICE7:
b- Montrer que OAB est un triangle rectangle
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct et isocèle en O.
3) a-Déterminer l’affixe du point E l’image du
(O, u, v ) . Soient A, B et C les points d'affixes point A par la translation t de vecteur OB .
respectives a = 2i ; b = − 3 + i et c = − 3 − i . b- Montrer que OAEB est un carré.
1) Placer les points A, B et C sur une figure. 4) On considère la rotation R de centre B et
2) Soit Z = a − b . d’angle −  et qui transforme M ( z) en M '( z ')
c−b 2
a- Montrer que :
a. Interpréter géométriquement Z et arg(Z) .
(
z ' = − iz + 2 3 − 2 + 2 + 2 3 i )
b. Écrire Z sous la forme algébrique et sous la
b- Déduire que l’affixe du point C l’image du
forme trigonométrique.
point A par la rotation R est c = −2 + 2 3i
c. En déduire la nature du triangle ABC .
5) Soit le point D d’affixe d = 6 + 2 3i
d. Déterminer ( BC , BA) . a- Montrer que les points O , B et D sont
EXERCICE8: alignés
d −c 1 3
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct b- Montrer que = +i , puis en
a−c 2 2
(O, u, v ) , et f la transformation du plan qui à M déduire que ADC est un triangle équilatéral.
d’affixe z associe M’ d’affixe z’ tel que :
EXERCICE11:
z’ = 4z + 6 – 3i . Le plan complexe est rapporté à un repère
Déterminer l’unique point invariant de f et en orthonormé direct (O, u, v ) .
déduire la nature et les éléments caractéristique de f. 1) a- Résoudre dans l’équation z ² − 4 z + 8 = 0 .
EXERCICE9: b- Ecrire les solutions sous la forme algébrique
et trigonométrique.
Le plan complexe est muni d’un repère 2) On considère les points A et B d’affixes
orthonormal (O, u, v ) .On considère les points A, B Respectives 2-2i et 2+2i .
et C d’affixes respectives : a = 2, b = 1 + i 3 et a- Placer dans le plan les points A et B .
c = 1− i 3 . b- Quelle est la nature du triangle OAB ?

3) Soit le point C d’affixe : zC = ( 2 − 2 i ) . e .
i
1) a. Placer les points A, B et C dans le plan 3

complexe.
a- Ecrire zC sous la forme algébrique et sous
b. Démontrer que les points A , B et C sont sur
la forme trigonométrique.
un même cercle () de centre O.
b- En déduire les valeurs de cos  et sin  .
c. Construire le cercle () 12 12
2) Déterminer un argument du nombre complexe b, 4) a- Comparer OA et OC et déterminer
(OA, OC ) .
et on déduire (OA, OB ) . Quelle est la nature du
b- quelle est la nature exacte du triangle OAC .
triangle OAB ?
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EXERCICE12: (Session normale 2015) EXERCICE 14 :
1) Résoudre dans l’équation :
z 2 + 10z + 26 = 0 1) Résoudre dans l’ensemble l’équation :
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal z − 6z + 10 = 0
2

2) Dans le plan complexe rapporté à un repère


direct (O, u, v ) , on considère les points A , B ,
orthonormé direct ( O, u, v ) , on considère les
C et  d’affixes respectives : a = −2 + 2i ;
b = −5 + i ; c = −5 − i et  = −3 points A et B d’affixes a = 4 et b = 3 − i
a) Vérifier que : b −  = i . a) Soient z l’affixe d’un point M du plan et z’
a− l’affixe du point M ' , image de M par la
b) En déduire la nature du triangle AB .
3) Soit D l’image du point C par la translation T rotation R de centre A et d’angle − 
2
de vecteur u d’affixe 6 + 4i . Montrer que z ' = − iz + 4 + 4i
a) Montrer que l’affixe de D est d = 1 + 3i
b) Vérifier que l’affixe du point C image du
b) Montrer que b − d = 2 , en déduire que A point B par la rotation R est c = 3 + i
a−d
est le milieu  BD . c) En déduire la nature du triangle ABC
EXERCICE 13 : 3) Soient t la translation de vecteur AB et D
1) Résoudre dans l’équation : z 2 − 2z + 2 = 0 l’image du point C par la translation t
a) Déterminer d l’affixe du point D
2) On pose a = 1 − i et b = 2 + 3 + i
b) En déduire la nature du quadrilatère
a) Écrire a sous forme trigonométrique
 ABDC
b
( )
i
b) Vérifier que = 1 + 3 e 3 puis écrire b 4) Déterminer l’ensemble des points M ( z) tels
a
sous forme trigonométrique que z − 3 − i = 3 + i
c) Déterminer une mesure de l’angle EXERCICE 15
( OA, OB ) 1) Résoudre dans l’équation : z 2 − 4z + 13 = 0
2) Dans le plan complexe rapporté à un repère
d) En déduire cos et sin orthonormé direct ( O, u, v ) , on considère les
12 12
6
e) Déduire que b est imaginaire pur points A , B et C d’affixes a = i , b = 2 + 3i
3) Dans le plan complexe rapporté à un repère et c = b
orthonormé direct (O, u, v ) , on considère les Soient z l’affixe d’un point M du plan et
points A , B et C d’affixes a, b et c = −1 + i 3 z’ l’affixe du point M ' , image de M par la
Soient z l’affixe d’un point M du plan et rotation R de centre B et d’angle 
4
z’ l’affixe du point M ' , image de M par la
a) Exprimer z’ en fonction de z .
rotation R de centre A et d’angle 
2 b) Déterminer d l’affixe du point D est
a) Exprimer z’ en fonction de z. l’image du point A par la rotation R
b) Vérifier que le point C est l’image du c) En déduire la nature du triangle ABD
point B par la rotation R et en déduire la d) Montrer que les points B , C et D sont
nature du triangle ABC alignés
4) Soit ( E ) l’ensemble des points M ( z) tels que
z − 2 − 3 − i = z +1− i 3 « La vie, c’est comme une bicyclette, il faut
a) Déterminer l’ensemble ( E ) . avancer pour ne pas perdre l’équilibre »
Albert Einstein
b) En déduire que le milieu du segment  BC 
appartient à l’ensemble ( E )

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41
Géométrie analytique dans l’espace
1) Rappel
▪ La norme d’un vecteur u = AB est le nombre réel positif u = AB .
▪ Si u et v ont le même sens, alors u  v = u  v
▪ Si u et v sont de sens contraire, alors u  v = − u  v
▪ Si u et v deux vecteurs non nuls, alors: u  v = u  v  cos( u, v )
▪ Si H est le projeté orthogonal de C sur la droite ( AB ) , alors AB  AC = AB  AH

▪ Le produit scalaire u  u est appelé carré scalaire de u et noté u2 = u .


2

▪ u ⊥ v  uv = 0 .
▪ Si u , v et w trois vecteurs et k un nombre réel. On a :
✓ uv = v u ; u  (v + w ) = u  v + u  w ; u (kv ) = k (u  v )

(u  v ) = u + v  2u  v (u + v )  (u − v ) =
2 2 2
u −v
2 2
✓ et
Dans tout le reste, on considère que le plan est muni d’un repère orthonormé (O, i , j , k ) .
Soient u(a ; b; c) ; v (a '; b ';c') et w(a ''; b '';c'') deux vecteurs exprimés dans la base ( i , j , k ) , on a :
et u  u = a 2 + b 2 + c 2 = u u = a 2 + b2 + c 2
2
▪ u  v = a a '+ bb '+ cc' donc
b ' b '' a ' a '' a ' a ''
▪ det(u, v , w ) = a −b +c .
c ' c '' c ' c '' b ' b ''

▪ AB ( xB − x A ; yB − y A ; zB − z A ) ( xB − x A ) + ( yB − y A ) + ( z B − z A )
2 2 2
et AB = AB =
 x + x A yB + y A z B + z A 
▪ Si le point I est le milieu du segment  AB  on a : I  B
2 
; ;
 2 2
 x = x A + at

▪ Le système :  y = y A + bt / t  IR est une représentation paramétrique de la droite D( A; u ) .
 z = z + ct
 A

2) Plan et vecteur normal.


a) Vecteur normal à un plan.
Définition :Soit (D) une droite perpendiculaire à un plan (P), tout vecteur non nul directeur de (D)
est appelé vecteur normal à (P).
b) Equation d’une droite définie par un point A et un vecteur normal n(a; b; c)

Théorème :
Soit A un point de l’espace et n un vecteur non nul.
L’ensemble des points M du plan tels que n  AM = 0 est
la droite de vecteur normal n et passant par A.

▪ Théorème : soit n(a; b; c) un vecteur non nul avec (a; b; c)  (0;0;0) . et d un nombre réel.
▪ Une droite admettant n(a;b;c) comme vecteur normal a une équation de la forme ax + by + cz + d = 0
▪ Réciproquement: tout plan d’équation ax + by + cz + d = 0 admet n(a; b; c) comme vecteur normal.

Remarque :
• Deux plans dites orthogonales si leurs vecteurs normaux sont orthogonaux.
• Deux plans dites parallèles si leurs vecteurs normaux sont colinéaires.
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c) Distance d’un point à un plan.
Propriété : Considérons un point A( x A , y A , z A ) et un plan ( P ) : ax + by + cz + d = 0
ax A + by A + cz A + d
La distance du point A au plan ( P ) est: d ( A ;( P )) =
a 2 + b2 + c 2
3) Sphère.
a) Equation cartésienne d’une sphère définie par son centre et son rayon.
Sachant que l’ensemble des points M ( x; y; z ) qui vérifient M = R ( avec R  0) est une sphère de
centre  et de rayon R. alors on en déduit la propriété suivante
Propriété : La sphère de centre  (a; b; c ) et de rayon R a pour équation ( x − a ) + ( y − b) + ( z − c ) = R
2 2 2 2

b) Equation cartésienne d’une sphère définie par son diamètre.


Propriété : La sphère de diamètre [AB] est l’ensemble des points M du l’espace tels que: MA  MB = 0 .

Remarque : MA  MB = 0  ( x − x A )( x − xB ) + ( y − y A )( y − yB ) + ( z − z A )( z − z B ) = 0
4) Positions Relatives d’un plan et d’une sphère .
Pour étudier la position relative d’un plan ( P ) et d’une sphère ( S ) de centre  et de rayon R. Il suffit
de comparer d ( ,( P )) au rayon R.
d ( ,( P )) = R d ( ,( P ))  R d ( ,( P ))  R
Le plan ( P ) et la sphère ( S ) ont Le plan ( P ) coupe la sphère ( S ) Le plan ne coupe pas la
un seul point commun H, le suivant un cercle de centre H, le sphère
projeté de projeté de  sur ( P ) et de rayon
 sur ( P ) . On dit que le plan
r = R2 − d 2
( P ) est tangent à la sphère ( S ) .

5) Produit vectoriel.
a) Orientation de l’espace.
L’espace doit être orienté en adoptant le même point de vue qu’en sciences physiques,
on peut notamment utiliser la règle des trois doigts de la main droite
ou le « bonhomme d’ampère » :
On dit alors que le repère (O, i , j , k ) est de sens direct.
b) Notation et définition.
Le produit vectoriel de deux vecteurs non nuls u et v est le vecteur, noté u  v tel que :
Si u et v sont colinéaires alors u  v = 0 ;
Si u et v ne sont pas colinéaires alors :
1) Direction : Le vecteur u  v est orthogonal à u et à v .
2) Le sens de w = u  v est tel que la base (u , v , w ) soit de sens direct.
3) Norme : u  v = u  v  sin u; v . ( )
Remarque : Le produit vectoriel est un vecteur, alors que le produit scalaire est un nombre.

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Propriétés : Pour tous vecteurs u , v , w et tout nombre réel a,

• ( u  v ) = − (v  u) • u0= 0 • a ( u  v ) = u  (av ) = (au )  v • u  ( v + w) = u  v + u  w

b b' a a' a a'


• uv = i − j+ k
c c' c c' b b'
u  AM
• Soient la droite D( A; u ) et le point M, alors d ( M ;( D ) ) =
u
c) Positions relatives d’une droite et d’une sphère.
Pour étudier la position relative d’une droite (D) et d’une sphère ( S ) de centre  et de rayon R. Il
suffit de comparer d ( ,( D)) au rayon R.
d ( ,( D)) = R d ( ,( D))  R d ( ,( D))  R
La droite (D) est tangente à la La droite (D) coupe la sphère ( S ) en La droite (D) ne coupe
sphère ( S ) . deux points différents. pas la sphère ( S )

Propriété : L’aire du triangle ABC est égale à 1 AB  AC


2
…………………………………….………………………………………………………………
EXERCICES ET PROBLEMES EXERCICE2:
Dans tous les exercices, l’espace est rapporté ABCDEFCH est un cube de côté 1.
à un repère orthonormé direct (O, i , j , k ) . L'espace est orienté par le repère orthonormé
EXERCICE1: direct ( A, AB, AD, AE ) .

On considère les quatre points A,B,C et I de I est le milieu de [EF] et K


coordonnées respectives: A ( −1;2;1) ;
est le centre du carré ADHE.
1) Vérifier que BK = IG  IA .
B(1; −6; −1) ; C(2;2;2) et I(0;1; −1) En déduire l'aire du
1) a) Calculer le produit vectoriel : AB  AC triangle ICA.
b) Déterminer une équation du plan (ABC) 2) Calculer le volume du tétraèdre BICA. En
2) Soit (Q) le plan d’équation : x + y – 3 z + 2 = 0 déduire la distance du point B au plan (ICA).

et (Q’) le plan de repère (O, i ,k ) . EXERCICE3:
a)Pourquoi (Q) et (Q’) sont-ils sécants ? On donne les points A(1,1,0) , B(1,-1,1) et
b) Donner une représentation paramétrique de la C(0,1,1) et soit le plan. ( P ) : x +2 y – 2 z + 1 = 0
droite d’intersection () des plans (Q) et (Q’). 1) Calculer AB  AC et en déduire que les points
3) Ecrire une équation cartésienne de la sphère (S) A , B et C ne sont pas alignés
de centre I et de rayon 2. 2) Montrer que : (ABC) : 2 x + y + 2z − 3 = 0 .
4) On considère les points J et K de coordonnées
3) Vérifier que les plans (P) ⊥ (ABC) .
respectives : J(−2;0;0) et K(1;0;1)
- Déterminer l’intersection de la sphère (S) et de 4) Donner une représentation paramétrique de la
la droite (JK). droite (D) intersection des plans (P) et (ABC) .

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5) Soit le point I(2,1,1) et M un point de (D) . 3) (D) étant l’intersection du plan ( P ) et de l’axe
Déterminer M pour que la distance IM soit (O, i ) , E étant l’intersection du plan ( P ) et de
minimale et en déduire d ( I ,( D)) .
l’axe (O, k ) .
6) a) Montrer que les points I , A, B et C ne sont
- Déterminer les coordonnées des vecteurs
pas coplanaires . DE et AB . Et Calculer DA .DE .
b) Calculer le volume du tétraèdre IABC . 4) Montrer que le triangle ABC est isocèle et
c) Calculer d ( I ;( ABC )) et en déduire l’aire calculer son aire.
du triangle ABC. 5) Déterminer les coordonnées du centre de
7) Soit l’ensemble (S) des points M(x,y,z) gravité du triangle ABC.
38 6) a) Calculer d ( I ; ( P )) avec I(0 ;2 ;0).
vérifiant : x 2 + y 2 + z 2 − 4 x − 2 y − 2 z + =0.
9 b) Déterminer le volume du tétraèdre IBCA
a) Montrer que S est une sphère de centre I et par deux méthodes différentes.
tangente au plan (ABC) . EXERCICE6:
b) Déterminer une équation cartésienne du plan On donne A(2,1,0) ; B(1,2,2) et C(3,3,1).
1) a) Calculer AB  AC .
(Q) tangent à la sphère (S) et strictement b) En déduire que les points A, B et C ne sont
parallèle à (ABC) . pas alignés.
c) Montrer que ( ABC ) : x – y + z − 1 = 0 .
c) Montrer que le plan (P) coupe la sphère (S) d) Calculer le volume du tétraèdre OABC.
suivant un cercle ( ) dont on précisera son 2) Soit H le projeté orthogonal du point O sur le
rayon r et les coordonnées de son centre K . plan (ABC). Déterminer OH.
EXERCICE4: 3) a) Montrer que le triangle ABC est équilatéral.
Considérons les points A(1;1;2) ; B ( 0;1;1) b) Déterminer les coordonnées du point G
centre de gravité du triangle ABC.
et le vecteur N = i + j − k .
4) Soit S l’ensemble des points M (x , y , z) tels
1) Montrer que O , A et B ne sont pas alignés.
que : x2 + y2 + z2 – 2x – 6y + 5 = 0.
2) Montrer que le vecteur N est orthogonal aux a) Vérifier que (S) est une sphère dont on
vecteurs OA et OB . précisera les coordonnées du centre I et le rayon R
3) En déduire une équation cartésienne du plan b) Vérifier que les points A, B et C appartiennent
(OAB ) .
à (S).
c) En déduire l’intersection de la sphère (S) et
4) Soit le plan ( P ) : x + y − z = 0 . le plan ( ABC ) .
a- Donner une représentation paramétrique de la d) Donner des équations cartésiennes des plans
droite (  ) passant par A et perpendiculaire à (P1) et (P2) parallèles à ( ABC ) et tangents à (S).
(P)
b- Déterminer les points M de (  ) tel que EXERCICE7: (devoir 2022)
On considère dans l’espace rapporté à un repère
d ( M ; ( P )) = 1 .
orthonormé direct (O, i, j, k ) les points
c- Caractériser l’ensemble des points M de ( P ) A(2;1;3) ; B(3;1;1) et C (2;2;1)
tel que d ( M ; (  ) ) = 2 .
1) Montrer que : AB  AC = 2i + 2 j + k
8) a- Donner une équation cartésienne du plan
2) Montrer que 2 x + 2 y + z − 9 = 0 est une équation
médiateur (Q) du segment  AB  .
cartésienne du plan ( ABC ) .
B - Montrer que (Q) et ( P ) sont sécants.
3) Soit la sphère (S) d’équation :
EXERCICE5 :
On considère les points A(2,2,0) ; B(0,2,2) et x 2 + y 2 + z 2 − 2 x + 2 y − 34 = 0
C(1,0,1). -Montrer que le centre de la sphère (S) est le point
1) Déterminer les coordonnées de u = CA  CB . (1; −1;0) et son rayon est r = 6
2) Déterminer une équation du plan (ABC) .
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4) Montrer que d(;( ABC)) = 3 et en déduire que EXERCICE10: (session ordinaire 2022)
le plan ( ABC ) coupe la sphère (S) suivant un Dans L'espace rapporté à un repère orthonormé
cercle (C ) . direct (O, i, j, k ) , on considère les points A(0,1,1).
5) Déterminer le centre du cercle (C ) . B(1,2,0) et C(-1 ;1 ;2)
EXERCICE8: 1) a) Montrer que AB  AC = i + k .
On considère les points A(-1,-1,1) ; B(-1,2,-2) b) En déduire que x+z-1=0 est une équation
et le plan ( P ) dont une équation cartésienne est : cartésienne du plan (ABC)
x + y + z − 2 = 0. 2) Soit (S) la sphère de centre (1;1;2) et de rayon
1) Montrer que la droite ( AB) est parallèle à ( P ) .
R= 2
2) Soit  un réel et ( S ) l’ensemble des points - Déterminer une équation de la sphère (S).
M ( x, y, z ) de l’espace tel que : 3) Montrer que le plan (ABC) est tangent à la
x ² + y ² + z ² + 2 x − 2  y + 2  z + ² +  = 0 . sphère (S) au point A.
a- Montrer que, ( S ) est une sphère de centre I  4) On considère la droite (  ) passant par le point
et de rayon R = ² −  + 1 , pour tout réel  . C et perpendiculaire au plan (ABC).
b- Montrer que ,quand  varie dans IR, I  décrit a) Déterminer une représentation paramétrique de
la droite ( AB ) . la droite (  ) .
3) Etudier suivant les valeurs de  , les positions b) Montrer que la droite (  ) est tangente à la
relatives de ( S ) et du plan ( P ) . sphère (S) en un point D dont on déterminera les
4) Soit I le milieu de  AB et I 1− le centre de
coordonnées.

la sphère ( S 1− ) .
( )
c) Calculer le produit scalaire AC  i + k , puis en

a- Montrer que I est le milieu de  I ; I1−  . déduire la distance d ( A;() )

b- En déduire que les sphères ( S ) et ( S 1− )


sont symétrique par rapport au point I . Alpha Beta Gamma Delta Theta
    
EXERCICE9:
Soit
    

S =  M ( x , y , z ) / x 2 + y 2 + z 2 − 2 x + 4 y + 4 z + 5 = 0 Lamda Tau Omega Epsilon Pi


    
On considère A(−2 ;0 ;0),B(0 ; 1 ;0) et
   
C(0 ;0 ;−1)
1)Montrer que (S) est une sphère dont on Zeta Eta Mu Nu Xi
déterminera le centre Ω et le rayon R .     
2)a) Calculer AB  AC .     
b) En déduire que : ( ABC ) : x – 2 y + 2z + 2 = 0 Rho Sigma Phi Chi Psi
3) a) Montrer que les points A, B, C et Ω ne sont     
pas coplanaires     
b) Calculer le volume du tétraèdre Ω ABC
c) Calculer l’aire du triangle ABC, puis en
déduire la distance de point Ω au plan (ABC)
d) En déduire l’intersection de la sphère (S) et le
plan (ABC) est un cercle dont on précisera le
centre I et le rayon r.

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Dénombrement
I) Cardinal d’un ensemble fini – Parties d’un ensemble.
▪ Soit  un ensemble fini de n éléments,  =  x1; x2 ;...; xn  .
L’entier naturel n est appelé cardinal de  . On note : card  = n
▪ A et B désignent deux parties de  . On écrit : A   et B  
▪ card ( A  B) = cardA + cardB − card ( A  B ) .
▪ Si A et B sont deux ensembles disjoints (c’est-à-dire A  B =  )
alors card ( A  B) = cardA + cardB
▪ A = {x   : x A}, est le complémentaire de A.
▪ A  A =  et A  A = 
▪ card A = card  − cardA
II) Principe de produit ou principe fondamental de dénombrement.
• arbre de choix
• Principe de produit : Si une expérimentation complexe peut se décomposer en p opérations
élémentaires successives tels que :
- La première opération peut être effectuée de n1 manières différentes.
- La deuxième opération peut être effectuée de n2 manières différentes.
- La troisième opération peut être effectuée de n3 manières différentes. Et ainsi de suite …
ième
- La p opération peut être effectuée de n p manières différentes.
Alors l’ensemble de toutes ces opérations peut être effectuées de N = n1  n2  n3  ... np manières
différentes
III) Arrangements et permutation d’un ensemble fini.
• Arrangements sans répétitions.
▪ Notion de factorielle : Soit n un entier naturel tel que n  1
On appelle " n factorielle " le nombre entier noté n! tel que n! = n ( n − 1)( n − 2)  ..... 3  2 1
Par convention, on pose 0! = 1 et 1! = 1.
▪  étant un ensemble à n éléments, on appelle arrangement de p éléments de  , toute suite de p éléments
distincts de  . On le note An .
p

Il y a n façons de choisir le 1er élément, (n-1) façons de choisir le 2ème élément, …, [n-(p-1)] façons de
choisir le pème . et d’après le principe
n!
Donc Anp = n ( n − 1)( n − 2) .....( n − p + 1) = si p  n . An0 = 1 ; An1 = n ; Ann = n ! .
( n-p ) !
▪  étant un ensemble à n éléments, on appelle permutation, tout arrangement des n éléments de  .
Il y a n! permutations de  si les n éléments sont distinguables entre eux.
• Arrangements avec répétitions.
C’est le nombre d’arrangements que l’on peut faire avec p éléments choisis parmi n éléments, chacun d’eux
peut figurer plusieurs fois dans le même arrangement. Le nombre d’arrangements avec répétitions est np
N. B. :Quand il s’agit de classer k « objets », rangés en p groupes dont les éléments sont considérés comme
indistinguables entre eux à l’intérieur de chaque groupe, il faut trouver le nombre de permutations
distinctes de p objets quand k1 sont d’une sorte, k2 d’une autre, …, k p de la pème sorte, avec
k!
k1 + k2 + ... + k p = k . Ce nombre est alors : .
k1 ! k2 ! ... k p !

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IV) Combinaisons d’un ensemble fini .
 étant un ensemble à n éléments, on appelle combinaison de p éléments de  , toute partie de p
Anp n!
éléments de  . On la note C telle que : C = = / 1 p  n .
p p
n n
p ! p !( n − p )!
n− p
p
Formules usuelles : Cn = Cn ; Cn0 = Cnn = 1 ; Cn1 = Cnn−1 = n ; pCnp = nCnp−−11
n
Cnp = Cnp−−11+Cnp−1 (formule de Pascal) ; (a + b)n =  C nk a k .bn− k ( binôme de Newton)
k =0

V) Types de tirages.
• La plupart des expériences aléatoires peuvent être interprétées comme des tirages de p boules d’une
urne qui en contient n.
• Il y a deux critères pour distinguer ces tirages :
1) L’ordre : Si l’ordre dans lequel on tire les boules est pris en considération, on dit que c’est un
« tirage avec ordre », sinon c’est un « tirage sans ordre ».
2) La répétition : Si on remet chaque boule tirée dans l’urne avant de tirer la suivante, on peut tirer
plusieurs fois la même boule : on parle alors d’un tirage avec répétition ou avec remise. Dans le
cas contraire on parle d’un tirage sans répétition ou sans remise.
 étant un ensemble à n éléments, On tire p éléments parmi n éléments, donc :
Type de tirage Ordre Répétition Nombre de tirages possibles
Successif avec remise Important Possible np
Successif sans remise Important Impossible Anp pn
Simultané Pas important Impossible Cnp pn

. Exercices
Exercice1 Exercic2
Un sac contient 4 boules vertes, 3 boules rouges Un sac contient 2 boules verte, 5 rouges et 3 bleus.
et 2 boules bleus. On tire successivement et sans remise, trois boules.
On tire simultanément et trois boules du sac. 1) Déterminer le nombre de cas possible.
1) Déterminer le nombre de cas possible. 2) Déterminer le nombre de cas possibles de chacun
2) Déterminer le nombre de cas possibles de des événements suivants :
chacun des événements suivants : A : « Tirer trois boules vertes »
A : « Tirer trois boules vertes » B: « les boules tirées sont de même couleur »
B: « les boules tirées sont de même couleur » D: «Tirer deux boules rouges et une boule bleue »
D: «Tirer deux boules rouges et une boule bleue » E: « Tirage contenant une boule rouge exactement »
F: « Tirage ne contenant aucune boule rouge »
E: « Tirage contenant une boule rouge exactement »
G: « Tirage contenant au moins une boule rouge »
F: « Tirage ne contenant aucune boule rouge »
H: « Tirage contenant au plus deux boules vertes»
G: « Tirage contenant au moins une boule rouge »
K: « les boules sont de couleurs différentes deux à
H: « Tirage contenant au plus deux boules vertes» deux »
K:« les boules tirées sont de couleurs différentes M: « les boules tirées sont de couleur différentes »
deux à deux » N: « Tirage contenant au moins deux couleurs »
M: « les boules tirées sont de couleur différentes » R: « Tirage contenant au plus deux couleurs »
N: « Tirage contenant au moins deux couleurs » S: « Tirer une boule blanche, puis une boule rouge,
R: « Tirage contenant au plus deux couleurs » puis une boule noire »

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48
Probabilités
I) Vocabulaires.
▪ aléatoire = Lié au hasard ; imprévisible ;arbitraire.
▪ On dit qu’une expérience est aléatoire si on peut déterminer parfaitement, par avance toutes les
issues possibles mais on ne peut pas prévoir par avance, laquelle de ces issues sera réalisée.
▪ L'univers  est l'ensemble de tous les résultats possibles.
Posons  = {1, 2, … , n}. (C’est-à-dire card  = n )
▪ On appelle événement toute partie A de .
▪ Un événement réduit à une seule issue {i} est un événement élémentaire.
▪  est appelé l’événement certain.
▪  est appelée l’événement impossible.
▪ Si A et B désignent deux événements de , l’événement AB est réalisé si l’un au moins des
événements A et B est réalisé.
▪ L’événement AB est réalisé si les événements A et B sont tous les deux réalisés.
▪ On dit que les évènements A et B incompatibles si A  B =  ; Cela revient à dire que les deux
évènements ne peuvent pas se réaliser en même temps.
▪ L'événement contraire d'un événement A, est A constitué des éléments de  n'appartenant pas à A.
Exemple : Lancer un dé à 6 faces et noter le chiffre apparent sur la face supérieure, est une expérience
aléatoire :
- Il y a 6 issues possibles.
- L’univers de cette expérience est  = 1; 2; 3; 4; 5; 6 .
- A :« Le résultat est impair » est un événement qu’on peut exprimer en langage
symbolique de la forme suivante A = 1; 3; 5 .
Donc A = 2; 4; 6
- B :« Le résultat est un multiple de 5 », est on peut écrire B = 5 . Donc B est un événement
élémentaire, mais « 5 » est une issue possible et B est un ensemble qui contint cette seule issue.
II) Probabilité d’un événement.
Définition : Pour certaines expériences aléatoires, sous certaines conditions, on peut déterminer en
pourcentage ou par un quotient « la chance » qu’un événement a pour se réaliser. Ce nombre s’appelle
la probabilité de l’événement.
▪ La probabilité d'un événement A d'un univers fini  est la somme des probabilités des événements
élémentaires qui le constituent.
▪ Par exemple :Si  = 1 ;2 ;3 ;...;n  et A = 2 ;5 ;8  alors : p( A) = p(2 ) + p(5 ) + p(8 )
▪ p() = 1 ; p() = 0 et Pour tout événement A on a : 0  p(A)  1
Propriétés
- Pour tous événements A et B on a : p( A  B) = p( A) + p( B) − p( A  B) .
- Pour tous événements disjoints ou incompatibles A et B on a : p( A  B) = p( A) + p( B)
- Pour tous événements deux a deux disjoints ou incompatibles A1, A2…An on a :
p( A1  A2  An ) = p( A1 ) + p( A2 ) + + p( An ) .
- Pour tout événement A, p( A) = 1 − p( A) .

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49
III) Equiprobabilité.
Définition : Dans une expérience aléatoire, si tous les événements élémentaires ont la même probabilité
d’être réalisée, on dit qu’on est dans une situation d’équiprobabilité. Donc : si  = 1 ;2 ;3 ;...;n 
1 cardA
Alors p(i ) = ; c’est-à-dire pour tous événement A on a : p( A) = .
card  card 
Remarque : Dans le cas de l'équiprobabilité la détermination d'une probabilité se ramène en générale à
des problèmes de dénombrement.
Exemple : On lance un dé équilibré (non truqué) dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On
s'intéresse à la probabilité de l'évènement : A « le numéro de la face supérieure est multiple de 2 »
on a : A = {2 ;4 ; 6} donc p( A) = cardA = 3 = 1
card  6 2
IV) Probabilité conditionnelle.
Définition : Soit B un événement de l’ensemble  , tel que P(A)  0 .
P( A  B)
On définit sur  une nouvelle probabilité, notée PB , en posant, pour tout événement A, PB ( A) =
P( B)
On note PB ( A) = P (A/ B) qui se lit « probabilité de A que B est réalisé ».

Propriété : Soient A et P (A) = P(B) deux événements de l’ensemble  , tel que P ( B )  0 .


P( A  B)
B

Alors : P ( A  B ) = P ( B )  PB ( A) .

sont indépendants lorsque P( A  B) = P( B)  P( A) .


P( A  B)
PB ( A) =
Définition : On dit que deux événements A et P( B)

Remarque : Ne pas confondre indépendant et incompatible


V) Probabilités totales.
1) Arbre de probabilité : C'est un arbre sur lequel on place des probabilités conditionnelles
d'événements, cette présentation permet de rendre plus simple le calcul de probabilité :
Remarque : Arbre probabiliste Arbre à dénombrer
Exemple
Soit p une probabilité sur un univers  et A, B et C trois évènements
incompatibles et leur réunion est 
Soit un événement M, donc nous obtenons l'arbre probabiliste ci-contre :
Remarque : Un arbre de probabilités comporte des nœuds et des branches.
On applique les règles suivantes :
▪ la somme des probabilités marquées sur des branches issues d’un même
nœud est égale à 1,
▪ la probabilité d’un événement qui correspond à un chemin est le produit
des probabilités inscrites sur les branches de ce chemin
▪ la probabilité d’un événement est la somme des probabilités des branches
aboutissant à cet événement.
p ( M ) = p ( M  A) + p ( M  B ) + p ( M  C )
Donc :
= pA ( M )  p ( A) + pB ( M )  p ( B ) + pC ( M )  p ( C )
2) Formule des probabilités totales.
Théorème : Soit A1, A2, …, Ak, des événements de probabilité non nulle, réalisant une partition de
l’univers . Alors, pour tout événement B de ce même univers, on a :
p ( B ) = p ( B  A1 ) + p ( B  A2 ) +......+ p ( B  Ak )
= pA1 ( B )  p ( A1 ) + p A2 ( B )  p ( A2 ) + ...... + pAk ( B )  p ( Ak )

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Exercice : On considère trois urnes respectivement notées U1, U2 et U3. L’urne U1 contient une boule
rouge et cinq boules jaunes, l’urne U2 contient trois boules rouges et une boule jaune, l’urne U3 contient
une boule rouge et deux boules jaunes.
On choisit une urne au hasard et on tire une boule de cette urne.
Quelle est la probabilité que la boule tirée soit rouge ?
VI) Variables aléatoires.
Introduction : Une variable aléatoire est une variable dont la valeur est déterminée en fonction du résultat
d’une expérience aléatoire.
Activité : On lance trois fois de suite une pièce de monnaie équilibrée. On gagne 2 points pour chaque
résultat « Pile » et on perd 1 point pour chaque résultat « Face ».
L’ensemble des issues est  = {PPP, PPF, PFP, PFF, FPP, FPF, FFP, FFF} et il est de bon sens de
choisir l’équiprobabilité sur .
L’application X :  →  0 ,1 , qui, à chaque issue, associe le gain du joueur, prend les valeurs – 3, 0 3
et 6. Pour chaque valeur, on peut considérer l’événement (X = 3) = {PPF, PFP, FPP} et lui associer sa
3
probabilité
8
On obtient ainsi une nouvelle loi de probabilité sur l’ensemble des gains : X() ={- 3, 0, 3, 6}.
On la nomme loi de X.
gain xi x1 = - 3 x2 = 0 x3 = 3 x4 = 6
p( X = xi ) 1/8 3/8 3/8 1/8

Définition : soit X une variable aléatoire discrète, l’application p est dite loi de probabilité de X, définie par:
P : X (  ) →  0,1
xi p( X = xi )

Remarque : Si X est une variable aléatoire discrète et p sa loi de probabilité et X () =  x1 ; x2 ; x3 ;.....; xn 
n
Alors :  p( X = x ) = 1
i =1
i

Esperance mathématique :
n
On appelle espérance mathématique de X le nombre, noté E(X), définit par : E ( X ) =  xi p( X = xi )
i =1

Variance et écart type :


▪ On appelle variance de X le nombre positif noté V(X) suivant : V ( X ) = E ( X 2 ) − ( E ( X ))2
▪ On appelle écart type de X le nombre positif noté  ( X ) suivant :  (X) = V(X )
VII) Loi Binomiale.
Définition : On réalise n fois successivement et d’une manière indépendante une expérience aléatoire
qui a deux résultats possibles : succès de probabilité p et échec de probabilité (1-p). Donc
(k  X ()); P( X = k ) = Cnk pk (1 − p)n−k
X : nombre de succès obtenu est une variable aléatoire binomiale de paramètre n et p.

Propriété :
Si X est une variable aléatoire binomiale de paramètre n et p. Alors :
X ( ) = 0;1;...; n ; E ( X ) = np ; V( X ) = np(1 − p) et  ( X ) = V( X )

Quelques interprétations
▪ E(X) est la moyenne des valeurs xi, pondérées par les valeurs pi.
▪ La variance et l’écart-type sont des paramètres de dispersion.

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EXERCICES ET PROBLEMES On tire simultanément et au hasard 3 boules de
Exercice 1 : l'urne, et on considère les événements suivants :
On tire simultanément 3 boules d’une urne qui contient 5A « Les 3 boules tirées sont de même couleur »
boules rouges, 3 boules blanches et 7 boules noires. B « Les 3 boules tirées sont de même numéro »
- Calculer la probabilité des événements suivants : C « Les 3 boules tirées sont de même numéro et
A: « Obtenir une boule de chaque couleur » de même couleurs »
B: « Obtenir trois boules de même couleur » 1)a) Calculer p(A) , p(B) et p(C).
C: « Obtenir deux boules rouges et une boule
b) En déduire que p(A∪B) = 17 .
d’une autre couleur » 60
D: « Obtenir au moins deux boules noires » 2) Déterminer les probabilités des événements
Exercice 2 : D « Obtenir au moins une boule numérotée 1 »
Une urne contient deux boules blanches numérotées E « La somme de numéros inscrit sur les boules
1,2 et trois boules rouges numérotées 1,2,2 toutes tirée est égale à 0 »
les boules sont indiscernables au toucher . Exercice 5 :
1) On tire simultanément deux boules de l'urne. 1) Un groupe de 26 personnes dont 10 sont des femmes
a) Calculer la probabilité des événements suivants: doit élire un comité de 3 personnes.
A « Tirer deux boules de couleurs différentes »
Calculer la probabilité de chacun des événements :
B « Tirer deux boules de même numéro »
b) Sachant que les deux boules tirées sont de A « Le comité contient au moins une femme ».
couleurs différents, calculer la probabilité pour B « Le comité contient au moins 2 hommes ».
qu’elles portent le même numéro. C « Le comité ne contient pas à la fois Madame X
2) Dans cette question, l'épreuve consiste à tirer et Monsieur Y ».
successivement et sans remise deux boules de 2) Ce groupe de 26 personnes doit élire un comité
l'urne soit X la variable aléatoire égale au composé d'un président d'un vice-président et d'un
nombre des boules rouges tirées, déterminer la
secrétaire.
loi de probabilité de X et calculer E (X).
Exercice 3 : Session ordinaire 2018 ▪ Calculer la probabilité de chacun des événements :
Une urne contient 9 boules indiscernables au E « Le poste de président doit être occupé par un
toucher :5 boules rouges numérotées 1 ;1 ;2 ;2 ;2 homme »
et 4 boules blanches portant les nombres F « Le président est un homme, le secrétaire est une
1 ;2 ;2 ;2. femme »
On considère l’expérience suivante : on tire au
G « Les deux sexes figurent dans le comité ».
hasard et simultanément trois boules de l’urne.
1) Calculer la probabilité des événements suivants: Exercice 6 : Session ordinaire 2022
A « Les trois boules tirées sont de même couleur » Une urne contient 10 boules : 3 boules blanches,
B « Les trois boules tirées portant le même nombre » 3 boules vertes et 4 boules rouges indiscernables au
C « Les trois boules tirées sont de même couleur toucher.
et portant le même nombre » On tire au hasard simultanément trois boules de
2) On répète l’expérience précédente trois fois avec l'urne
remise dans l’urne des trois boules tirées après 1
chaque tirage, et on considère la variable aléatoire 1) Montrer que P ( A) = 6 ; où A est l'évènement
X qui égale au nombre de fois de réalisation de A. «N'obtenir aucune boule rouge »
a) Déterminer les paramètres de la variable X.
2) Calculer P (B) ); B est l'événement
b) Montrer que P ( X = 1) = 25 et calculer P( X = 2) .
72 «Obtenir trois boules blanches ou 3 boules vertes»
Exercice 4 : 3) Montrer que P (C) = 1 ; où C est l'événement
Une urne contient 6 boules blanches et 4 boules 2
noires, indiscernables au toucher. « Obtenir exactement une boule rouge »
Les boules blanches sont numérotées −1 ,−1,0,1,1,1 4) Calculer p(D): où D'est l'événement "Obtenir au
et les boules noires sont numérotées −1 ,0,1,1 moins deux boules rouges

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Exercice 7 : Exercice 9 :
Dans une usine, on produit chaque jour mille Une urne contient 5 boules rouges dont 2 ont une
pièces du même modèle. Chacune de ces pièces tache noire et 4 boules jaunes dont une a une tache
est susceptible de présenter un défaut A, un défaut noire.
B ou simultanément les deux défauts A et B. On extrait une boule au hasard.
On admet que : Quelle est la probabilité de chacun des évènements
8 % des pièces présentent le défaut A. suivants ?
Parmi les pièces qui ont le défaut A, 15 % ont le A : « la boule extraite est jaune »
défaut B B : « la boule extraite a une tache noire »
Parmi les pièces qui n’ont pas le défaut A, 5 % C : « la boule extraite n’est pas jaune et sans tache
ont le défaut B. noire. »
Déterminer, parmi la production d’un jour, le Exercice 10 : Session ordinaire 2023
nombre de pièces qui : Une urne U 1 contient six boules portant les
- Présentent simultanément les défauts A et B nombres : 0;0;1;1;1; 2 et une urne U 2 contient
- Présentent le défaut B mais pas le A cinq boules portant les nombres: 1;1;1;2 ;2.
- Présentent le défaut B et peut-être le A On suppose que les boules des deux urnes sont
- Ne présentent ni le défaut A, ni le défaut B indiscernables au toucher.
Exercice 8 : On considère l'expérience aléatoire suivante :
Une urne contient 2 boules blanches et 4 boules « On tire une boule de l'urne U 1 et on note le
noires.
Ces six boules sont indiscernables nombre a qu'elle porte, puis on la met dans l'urne
au toucher. U 2 , ensuite on tire une boule de l'urne U 2 et on
note le nombre b qu'elle porte ».
1) On tire simultanément 4 boules de l'urne.
On considère les événements suivants :
Calculer la probabilité d'obtenir une seule boule
A: "la boule tirée de l'urne U 1 porte le nombre 1"
blanche.
2) On effectue 4 tirages successifs d'une boule, B: "le produit ab est égal à 2"
sans remise. 1) a- Calculer p( A) la probabilité de A.
a. Calculer la probabilité de tirer dans l'ordre 1
b- Montrer que p( B ) = .
une boule noire, une boule noire, une boule 4
noire et une boule blanche. (On peut utiliser l'arbre des possibilités)
2) Calculer p( A / B) probabilité de l'événement A
b. Calculer la probabilité de tirer une seule
sachant que l'événement B est réalisé.
boule blanche au cours de ces quatre
3) Soit X la variable aléatoire qui associe à chaque
tirages.
résultat de l'expérience, le produit ab
3) On effectue maintenant quatre tirages 1
successifs d'une boule avec remise. a- Montrer que p( X = 0) = .
3
a) Calculer la probabilité de tirer dans l'ordre b- Donner la loi de probabilité de X (Remarquer
une boule noire, une boule noire, une boule que les valeurs prises par X sont: 0 ;1 ;2 et 4)
noire et une boule blanche. c- On considère les événements:
b) Calculer la probabilité de tirer une seule M: " le produit ab est pair non nul"
boule blanche au cours de ces quatre tirages. et N: "le produit ab est égal à 1"
Montrer que les événements M et N sont
c) Calculer la probabilité de n'obtenir aucune
équiprobables.
boule blanche au cours des quatre tirages.
d) Calculer la probabilité de tirer au moins une
boule blanche au cours de ces quatre tirages.

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Cadres de référence de l'examen national du 1.2.12. Résoudre des problèmes d'application concernant
baccalauréat - 2015 les valeurs minimales et les valeurs maximales.
Série : Sciences Expérimentales 1.2.13. Utiliser la dérivée première et la dérivée
Premier domaine principal : Analyse seconde pour étude d'une fonction numérique et pour
prouver certaines inégalités...
I) Suites numériques 1.2.14. Déterminer les fonctions primitives des
fonctions usuelles
1.1.1. Utiliser les suites géométriques et les suites 1.2.15. Utiliser les formules de dérivation pour
arithmétiques pour étudier des exemples de suites de déterminer les fonctions primitives d'une fonction sur
au + b un intervalle.
la forme un +1 = aun + b ou un +1 = n .
cun + d 1.2.16. Maitriser le calcul algébrique sur les
1.1.2. Uliser les limites des suites de référence et les logarithmes
critères de convergence pour déterminer la limite 1.2.17. Maitriser la résolution des équations, des
d'une suite numérique. inéquations et des systèmes logarithmiques.
1.1.3. Déterminer la limite de la composée d'une suite 1.2.18. Reconnaitre et appliquer le logarithme décimal
(en particulier pour résoudre des équations du type
et d'une fonction continue (suites du type vn = f ( un ) ).
10 x = a et des inéquations du type 10 x  a )
1.1.4. Etudier la convergence d'une suite ( un ) de la 1.2.19. Maitriser les limites logarithmiques de base et
forme un +1 = f ( un ) où f est une fonction continue sur les appliquer.
un intervalle I et qui vérifie f ( I )  I et déterminer sa 1.2.20. Maitriser la résolution des équations des
limite. inéquations et des systèmes comportant des
1.1.5. Utiliser les suites pour résoudre des problèmes exponentiels népériens.
variés issus de domaines différents. 1.2.21. Maitriser les limites de base de la fonction
II) Continuité, dérivation et étude de fonctions exponentielle népérienne et les appliquer.
1.2.22. Etudier des fonctions ou des composées de
1.2.1. Etudier la continuité d'une fonction numérique fonctions figurant au programme et les représenter
en un point en utilisant le calcul des limites. graphiquement (ensemble de définition, éléments de
1.2.2. Déterminer l'image d'un segment ou d'un symétrie, périodicité, monotonie, branches infinies,
intervalle par une fonction continue ou par une tangentes, concavité, points d'inflexion).
fonction continue et strictement monotone. 1.2.23. Résoudre l'équation différentielle y ' = ay + b
1.2.3. Appliquer le théorème des valeurs 1.2.24. Résoudre l'équation diff y "+ ay '+ by = 0 .
intermédiaires pour étudier certaines équations et III) Calcul intégral
inéquations ou pour étudier le signe de certaines
expressions... 1.3.1. Utiliser une fonction primitive ou la technique
1.2.4. Appliquer le théorème des valeurs de l’intégration par parties pour calculer l’intégrale
intermédiaires dans le cas d'une fonction continue et d'une fonction.
strictement monotone sur un intervalle pour prouver 1.3.2. Utiliser les propriétés de l'intégrale.
l'unicité de la solution de l'équation f ( x ) =  . 1.3.3. Calculer l'aire d'un domaine du plan limité par
1.2.5. Etudier la dérivabilité d'une fonction numérique deux courbes.
en un point et sur un intervalle. 1.3.4. Calculer le volume d'un solide de révolution
1.2.6. Déterminer la fonction dérivée d'une fonction engendré par la rotation de la courbe d'une fonction
numérique. autour de l'axe des abscisses.
1.2.7. Déterminer la monotonie d'une fonction Deuxième domaine principal : Algèbre et géométrie
1.2.8. Déterminer le signe d'une fonction à partir de I) Produit scalaire dans V3
son tableau de variations.
1.2.9. Déterminer le signe d'une fonction à partir de sa 2.1.1. Exprimer et démontrer l’orthogonalité de deux
représentation graphique. vecteurs en utilisant le produit scalaire.
1.2.10. Résoudre graphiquement des équations de la 2.1.2. Exprimer vectoriellement l'orthogonalité et ses
forme : f ( x) = g( x ) et des inéquations de la forme propriétés.
f ( x)  g( x) . 2.1.3. Exprimer analytiquement l’orthogonalité et ses
1.2.11. Déterminer la dérivée et la monotonie de la propriétés.
fonction réciproque d'une fonction continue et II) Applications du produit scalaire dans l'espace
strictement monotone sur un intervalle et la
2.2.1. Déterminer une équation d'un plan défini par un
représenter graphiquement.
point et un vecteur normal.

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54
2.2.2. Déterminer une représentation paramétrique 2.5.3, Calculer la probabilité conditionnelle et
d'une droite passant par un point et orthogonale à un l’appliquer pour le calcul de la probabilité de
plan. l’intersection de deux événements.
2.2.3. Etudier l'ensemble des points M ( x, y, z ) tels 2.5.4. Reconnaitre l’indépendance de deux
que x 2 + y 2 + z 2 + ax + by + cz + d = 0 . événements.
2.5.5. Déterminer la loi de probabilité d'une variable
2.2.4. Déterminer une équation cartésienne d'une
aléatoire et calculer ses différents paramètres.
sphère définie par son centre et son rayon.
2.5.6. Reconnaitre la loi binomiale et l'appliquer dans
2.2.5. Reconnaitre l'ensemble des points M de l'espace
des situations variées
vérifiant la relation MA  MB = 0 .
Tableaux de spécification
2.2.6. Utiliser la distance d'un point à un plan pour
résoudre des problèmes géométriques (positions Suivant les domaines principaux
relatives d'un plan et d'une sphère et d'une droite et
Domaine Sous-domaines Taux
d'une sphère. d'importance
principal
III) Produit vectoriel
Suites numériques
2.3.1. Calculer l'aire d'un triangle en utilisant le Analyse Continuité, dérivation
produit vectoriel. et étude de fonctions 55%
2.3.2. Déterminer une équation d'un plan défini par Calcul intégral
trois points non alignés. Produit scalaire dans V3
2.3.3. Utiliser la distance d'un point à une droite pour
résoudre des problèmes géométriques. Applications du produit 15%
Algèbre
2.3.4. Appliquer le produit vectoriel pour résoudre des scalaire dans l’espace
et
problèmes géométriques. géométrie Produit vectoriel
IV) Nombres complexes Nombres complexes
Calcul de probabilités 30%
2.4.1. Maitriser le calcul algébrique sur les nombres
complexes (dans ses différentes écritures : algébrique, Total 100%
trigonométrique et exponentielle).
2.4.2. Passer de l'écriture algébrique a l'écriture Suivant les niveaux d'habileté
trigonométrique d'un nombre complexe et Niveau d'habileté Taux
réciproquement. d'importance
2.4.3. Linéariser des monômes trigonométriques en Application directe des
utilisant l'écriture exponentielle d'un nombre complexe connaissances (définition, propreté, 50%
2.4.4. Traduire les notions géométriques suivantes : algorithme formule, technique,
distance de deux points, mesure des angles, règle)
alignement de points, colinéarité et orthogonalité de Evoquer et appliquer des
vecteurs, en utilisant l'outil complexe. connaissances non explicites dans
2.4.5. Exprimer la translation, homothétie et la une question (Définition propriété
rotation en utilisant l’outil complexe. théorème, algorithme expression ; 35%
2.4.6. Reconnaitre une translation, une homothétie ou technique règle dans une situation
une rotation à partir de leurs expressions complexes. habituelle.
2.4.7. Utiliser les nombres complexes pour résoudre des
Traiter des situations inhabituelles 15%
problèmes de géométrie (alignement, orthogonalité )
par synthèse de connaissances et de
2.4.8. Résoudre l'équation az 2 + bz + c = 0 dans résultats.
l'ensemble des nombres complexes où a, b et c sont Total 100%
des nombres réels.
2.4.9. Résoudre des équations dont la résolution se Quelques références
ramène à la résolution d'une équation du second degré ▪ ‫التوجيهات التربوية‬
à une seule inconnue à coefficients réels. ▪ ‫اإلطار المرجعي لالمتحان الوطني‬
V) Calcul de probabilités ▪ Fractale, Maths obligatoire classe terminale
France programme 1998
2.5.1. Utiliser le modèle de dénombrement convenable ▪ ‫الواضح في الرياضيات‬
selon la situation étudiée ▪ )‫خاص بأساتذة مادة الرياضيات (صفحة فيسبوكية‬
2.5.2. Calculer la probabilité de la réunion de deux ▪ www.devoir.tn
évènements de l'évènement contraire d'un événement ▪ www.maths-et-tiques.fr
et de l'intersection de deux événements.
Prof : El Mustapha 2023/2024
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