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MASSENET
MON MAITRE

EN
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TÉMOIGNAGE
D'AFFECTUEUSE GRATITUDE

R, H,
L'Ile du Rêve
IDYLLE POLYNÉSIENNE
DE

Pierre LOTI

Amdré ALEXANDRE & Georges HARTMANN

MUSIQUE
DK

Reynaldo HAHN
Prix net : 10 Francs

PARIS
AU MÉNESTREL, 2^^ rue Vivienne, HEUGEL & C
Éditeurs-propriétaires pour tous pays

Tous droits de reproduction, de traduction et de représentation réserves en tous pays,


y compris la Suède et la Norvège.

Coiyiight by Heiigel et C" iSgy.


L'auteur de /lie du Rêve, des Chansons
qui font le charme des
Grises de l'Offrande et de tant d'autres mélodies
dernière main à l'instrumentation
salons où la musique est en honneur, met la
de sa nouvelle œuvre La Carmélite, qui sera
lune des plus importantes mamfestatwns
la saison. La première représentation de La
Carmélite aura lieu incessamment a 1 Opera-tom.que.
musicales de

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L'Ile du Rêve
IDYLLE POLYNÉSIENNE EN TROIS ACTES
DE

Pierre LOTI, André ALEXANDRE et Georges HARTMANN


MU^ldUE DE

REYNALDO HAHN
Représentée pour la première lois au théâtre national de rOpéra-Coraiquc,

à Paris, en mars 1898, sous la direction de M. Albert CARRE.

Albert VIZEXTINI, Directeur de la scène


AxDRÉ MESSAGER. Chef d'orchestre ;

L. LANDRY, Chef du chant; Henri CARRÉ. Chef des chœurs;


Décors de M. AMABLE : Costumer de M. MULZER.

DISTRIBUTION
LOTI (Georges de Kerveni. officier delà marine française. MM. E. Clément.

TAIRAPA. vieillard tahitien, père adopiif de Mahénu. . .


Mondald.

TSEN LEE. Chinois •


Bertin.

UN OFFICIER (Henri) Dufour.

DEUX OFFICIERS Thomas «Durand

MAHÉNU M""' ^- GuiRAUDON,

TÉRIA, femme de Tahiti Marie de l^Isle.

ORÉNA Bernaert.
La Princesse
FAÏMANA, femme de la cour Oswald.

Compagnes de Maheau, suivantes de la princesse Oréna. femmes de la cour,

Chinois, Officiers de marine, Tahitiens, Tahitiennes, etc., etc.

De nos jours, à Tahiti.


TABLE
I

Au pied de la Cascade de Fataoua


F.gcs

Mahénu et les petites Femmes : O pays de Bora-Bo:a i

Les petites Femmes : Quel est ce hndl ? 1

Tsen Lee : O belle enfant, vers qui montent mes plaintes 14

Les petites Femmes : C'est la princesse Orhia 18

Loti : Roué ri n'est plus 22

Les petites Femmes : Que ton chagrin soit bercé par nos chants 26

Loti : Enfant, demeuie 33

II

La Case de Mahénu

PRÉLUDE 50
Taïkapa (lisant) : Or, Adam que venait de bercer un long rêve 53

Tsen Lee : Mahcvu n'est pas là , 54-

Tsen Lee : Pour que tu sois encor plus charmante . 60


Loti : Mahénu, ce que j'aime en toi 67

Mahénu : La voici, Téria, vain fantôme d'un radieux passé ! 68

Téria : Oui, je reconnais là son doux visage 7^

Mahénu : Rouéri n'est plus 73

Mahénu : O mon ami, je veux t'aimcr 7^


Taïrapa (lisant) : Ei loisqu'il la pressa contre son cœur fii'vreux. ..." 83

III

Chez la princesse Oréna.

Chœur lointain Ti : ht ura téiè 88

Un Officier Hélas : ! nous te quittons demain, pays d'amour 95


Mahénu : J'ai tresse pour ma couronne quelques fleurs mortes déjà 100

Loti : Hélas! voici l'heure suprême loi

Oréna : Loti ! votre fi ont me semble envahi de pâleur iio

Loti : C'est moi, chère petite 114

Oréna : Les fleurs de nos pays se fanent sur la terre d'exil 131

Mahénu : Oui, sous le vert feuillage je veux retourner 13^

Chœur lointain : Ti hi ura téiè 140


L'ILE DU RÊVE
IDYLLE POLYNESIENNE.

Au pied de la cascade de fataoua un bassin d'eau vire entre les roches sombres lapifisées
: .

de /oufrère s et de rosiers du Bengale fleuris ù profusion , une sorte d'abînw qui serait
sinistre,
S'il n'était plein de fleurs roses le tout dominé par les grands uwrnes dentelés de Fataoua
;
et
la cascade bruissante .

Mahénu et ses compagnes, les unr.f se baignant, les autres étendues sur la ri ce,, causant et
riant

Audaute saus lent» ur


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Audaute saus loiitodi*

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COPYRIGHT bv HECGEL et G'' 1S97


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(avec exagération)

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(Minaudant- elle caresse ~^
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(riaul aux éclats, cllo a pris les fleurs et sViifuit.)

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Arrivent la Princesse ORENAavec sa suite de femmes


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LES PETITES FEMMES

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La prin _ cesse 0_ré_na ...

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4.4les sylla.bes
nom dont 444 f -ï—%
sont trop ru-des,Ett'appeJer ain
. .4 1_ _'__
_
—-
si
-^-_'.-._^-d.j-.4l»-iJ*-»
qu'une fleur des som,

^^ esj?.jL j:

i5.
zic:

^^
^yg=
3=»
* *
fj
-<5

Î>1» (Quflqui's femmes proposant unjK'"')


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MAHENU. P
' -o
"g Tf
Non! Lo . ti
(D'autres.)

_ o ... _Fé . i..

^S ^=ïb ^ t^ r
(b ^ J^i>, g g
-^?-^-
:5=S: ^2
lll«Mue Hloiiv^
/
s^a F Fr rp-zp
pr^H^p^--^ ! i>y^
Désormais Qu'il se nomme Lo . ti!
Toutes l'entourant,
ppp
,^

s
m r
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r r r- r
a?3
^Ès
^=^
5zt
C'est l'heu _ re du bap tê me - !

Ill<^m<' ilouv.' '$.

^fe ^E^r
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K M r b g
7.
^ s'u ^
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lE^
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H Pt
-1^

LES PETITES FEMMES.


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irifc^
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Au pa.ys
P
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des chan.sons,.
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Au pa
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l'on

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Coiitr. p

Au
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pa.ys
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des chan.sons,.

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Au pa _ ys où l'on

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( Ci:!
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ai . me, Lo.ti se.ra ton nom su.

nom

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se.ra ton su.
ai _ me,- Lo - ti

^ ^^ A^TgPf <Efe4
-^ #izze
-» #

^^ *
:«=!=

a ^ ^ -^

^feEÈ ^ij=
:n)

Elles étendent leurs petites mains sur son front


Le jour descend peu à peu.
PP _--

i^ et nous
J r
te
r
bé_ nis
r
_
r\

at^
PP
c.

Il R^ :s:
^
ti nous t'appe . Ions ,. et nous te bé.nis

=3-J-»=g=3 —
^?;=^ EE « — •-

Wîb* I an: €—
PP

s jEK #-#
É^iâ Êîi 1^!^
-o-r •-• — -o
M=M
• »
b:
^ TJ TJ

MAHENU. PP ,^ r

Le soir va

.sons!

(;.

> f

/o?// c^/«, Z/'^^' tranquillement.

H.
;^i

avec tin char/ne particulier. .

S'é_ veil-le

tîihl t

M
* #
Jl
g H ^
_ J\
^
ront, com _ me des chants d'oi _ seaux,.

^=^^"nB ' ^-r-^ C-_fl.B-S-# 9-

PP

^ rT>' F j!!j^-f ?^
'\^§

i J
M.
f ji' i'

Les ber_ ce _
r
ments des
8
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33

Le double plus
LOTI.
vile.

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rete uapt
--
MA HEXU.
~^
I
V
£„« ,'arr?te

^=-^^=^^^^^^^ ^£±:±
En _ fant, demeu
Le double plus vite.

L.

*^ . r^.. _'_ ^A T^a To -ri a


m

tristement.

L. j^
"'
r [ [
~^^^^^^'FT=r=^^^
Cel le qu il aimait
Quest el _ le de.ve . nu . e,

nmmp.
Comme nu
nti_e. Le
tant?. _ Son regard s est voi . lé la
la

g N*7'
^m^
(

r
34
cresc. cédez n?i peii.
dim.

ttri ad — Peu a
331

peu,
£
sa raison s en.
soi:

^
fc=^
iI ttJ- h 3
Ete
o: -o-
t*=^
-i a
^^ P
^^ o s^

a Tempo,
fi?m.

M. ^S T^'i' I
T^ p- i' b J'H^' I P sans â me.
fuit.. Elle er_re dans les bois, _

a Tempo.

^^i:
^
^^^^- ^ ror ï^
m i^xr^' " :t^
-ô-
331
-O-
te^

LOTI . (à part, un peu déclamé.) animato.

«^ à '^ À m à à' à à à à

^
\ .

Oh! je voudrais parler à cette fem _ me!


cresc.

^m .k=^ ^fr<^

^^
animato.

:5=^
«•^ X^

s'approchant de LOTI, et un peu suppliante.


MAHENU. p
s f^
'^

" - '

^ ^nrr -
^'^tt ^ pr-f
._E- coûte: cette nuit Ne va pas au bal, a ces

--grll^ j=.;i^^=4 ^j j
- .^^-è^ ;^
f"
35
Plus h'iil, mais
très peu .

«r¥=^ ss ^f^^^^^^f^j^^^^
dan ses fol - les! Dors au fond des
Plush'ut, mais
retenez un peu\Y\.^ p^'u
u\J . _J—jr-fij N=^ ^ X—--
;

2^
^ii
^ )-^ ii

i3
.T f f f
r
^
cédez 7171 peu.

^^^-M^ i' J'I T' MN iO i-^^1


dors près des ce - relies Qui se fer_ ment sans
, La nuit est tout à fait venue, les enveloppant
Le duiinle d'une clarté très douce.
plus p
très bas7^~"' ^ '
LOTI la considère d'abord, éttinné .

*'
lè.vre trem.blan te?

m
. ses... à la _

^ PP
Calme, poétiqjie
-»j

.^^J
— ^
es p.

m i=î
W

i '
d d

Je te trouve
d 9 '
charman
^^wte, Pe_ti-te Mahé.

^M" 3' 'i x

ff^^m^
S
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MAHENU.

m ^
Seize

fi'l
•" ! ^''dU-lU- =#^^^

Par _ le, quel âge as - tu?

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^
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i" .
1

Et tes
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plai_sirs,
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dans cette
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i .
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le fleu _
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ri_e,
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Sont -ils nom

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37

retenez un peu.

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breux?
Le bain. la re _ ve

En r w gt-J [L^'CF
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-^^''Wi i j

Auimez uq peu.

^- -,
^^, p
H-LN^m=frgv^ fe

^
r
Ta case est-eUe loin de ces pai.si . blés ri - ves?

'^ ^ J — i^
^, 1

cresc.
^ J fl
m^ tt

^
Même mouvt.
MAHÉNU.

\0^^i^i'^n^ \
f

r r \ \
F
ejracieux

i^;r-
^^^

fi. nés sen.si
_El_le s'é.lève au bout De ce sen.tierbor . dé de _

u, Même mouvi.
38

^ ^ é '

zÉ:
m ^.H^^WW^ l
'

i
r rrM
ti _ ves. Près d'el. le, TO-cé _ an baigne un é.pais re' _ cifDe corail

^Σ ::zi

^
^te i
presque parlé.

^
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4i,
^3
a

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Tempo.
• -"ir

Tempo.
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1 1 ï
père adop
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Sur u_ne
i- i'
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Bi_ble, jusqu'au
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blan _ che
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Autre
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m'emporta

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^ * # ^
39

UD peu tristement retenez. Plus 1<'U(.

^^^^frrF^^F
Loin mon pa ys de _
n r f
de Bora-Bo
'

_
r
ra
. ^
^ I.a voix des petites iemmes, au loin. PP
; 17TT—
-O-
Ah!
Plus leut.

a Tempo Plus leut.

.,.
j, M», MiJ'. JiJ;j'|>
M. ^

mes a
|

f'^'p
mi es..,
Ecoute résonner l'appel de _ _

-jrrr

fI^P
P. F.
^:^F=^
Ah!
r Tempo

f^
— a Tempo, p
--^^^^^j' j- j'
i^f r i' l'
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^
40

Plus lent.

M. ij I j-M
mière extatique
fn^'M'
et se . rei -
î'
L iJ'

ne gue dans
f'^
i^r
les bois
ii

char més
,
^^
jettent les astres
41
* (1)

d or

très rythmé Partir 't un'


( m
r'
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ma
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^
-g

^
. fois trois .te _ lots sur le mê_me ba

S^ V I f>

Partir un' fois ma


^
't trois _ te .lots sur le mê.me ba
Barvtuns. f

3^ r r
Partir 't un'
r
I

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fois
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te _ lots
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sur
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le
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mê.me ba
r^
Basses. f
J'
•>•]'
'n'^!!
\ *^
? j' i j > j . I l

Partir 't un' fois trois ma _ te _ lots sur le mê.me ba -

^
i
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^
^ -Si»

TP Pressez iiii peu.


LOTI (s'eloia-iiant à sou tour.)

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i a 7
-5^
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Le bal ... le bal ...

^m teau,
^'i.
Partir'tun' fois
dim

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du Fi.nis
r'
_
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tè _ re..

s%- ffim

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^ ^^^j'J' l T^^'IJ. h-/
teau, Partir 't un' fois du Fi.nis _ tè _ r(

-teau, Paxtir'tun' fois du Fi _nis _ tè . re.

WKï -/.M'^ M^^^ di/n.

.teau, Partir'tun' fois du Fi_nis _ tè _ re


Pressez

1^
.

tiû

\'^: -s^"
i
42 ^ fO
MAHÉNU. le reteuant.

Très, lent et coiitemplatrf^


^mMtnu.
MAHENU. pp „---— i ^ ^ -^
1

_ Res - tons en _ cor, les pau _ piè _ res mi-clo _ ses;

Très leiji et coiiteinplat|f


exp

^^ f^=f^
La-bas l'Océ.an
,
pleure
>pp
et le soir est
F f\\'
charmant !
"
i

Un
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étraruge dé.

^ P^}
sir
hU^>i
tom.be du firmament
L rTr
i

Et d'un parfum
'•
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d'amour en _ ve
43

M.
^ - ses. .
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Ah
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Lo_ti..

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LOTI. p

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Res.tons en _ cor, les pau _ piè res mi-clo _ ses .,

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^Ô -'T-^

Lo.ti
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Un étran_ge dé

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^
"^Vv r F r
Là-bas,rOcéan pleure et le soir est char. mant!

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J2.

^m *^
44

_sir tombe du firmament Là-bas l'0_cé_an


,

P P P P P-
Et dun parfum
P
d amour
r iJi

en -
i'

ve

^res doux.

tK^V y iJ Xh J, h J J

pleure... Jet'ai.me! Oh! le beau soir !...


tendrement.
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M 'J i'

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Mi
les cho_ ses
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Je
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t'ai _ me
JN-^r g
Ah! res.

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lop _ .. !

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^ ^

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7

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^ s^-^J^

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Il a pris la taille de MAHÉNC,


doucement il l'entraiue vers un
tertre fleuri.
4r,

— —-.^
^^
.^^^ PI) ^,- ^
4- j j j'- '"pif r p
Lo . ti! Res .tons

4'''
M" Tiff " pir~r
Ah! Res _ tons, Res _tons

i^ i^
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33:

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^ 331

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Très niiime
MAHÉNU,frissonuaiite, se presse contre LOTI.

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_ cor!

PP
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, cor.L Qu'as tu?

Très anime'

'^w -9 ^ -9
46

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bois..,
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'
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Ilssortentdesro-chers,
1
1
^ des flots,.

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cresc.

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C'est l 'heu

^ Hé-H î -y I î # ;î?

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p^. 15=5:
^m ^^ très acrite .
±=^

M. ^^ k}hr.
^ 1^
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re où dans le crépus _ ou le n â _ me des morts cir.

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^ z^ï
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^ ^'5

(La forêt. étrangement e'clairée par les astres, semble traversée d ombres bleues,)

^^ _ eu -le ...
/ avec
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Ah!
effroi.

ah!
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ah!

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Ilssontencour.roux,
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Les fantô- mes bleus!
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^^^^^^ pas _ s ent à cô _te' de nous

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Lo.ti,
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Lo -ti, tu n'iras pas
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Au bal de la

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tendrement.

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LOTI. /.^^^^r^i'i'
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Ah!
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viens plus près.


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^^ Sur mon cœur


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ne te prendront pas!
Plus
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auiiiie. (à peine ) ,. ,,
111 enlnce.
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L'S appels des compagnes de MAHENU, les harmonies des flûtes se confondent dans une
musique passionnée et troublante .

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A 11 î ni é . (ma is pas tropK

doux et expressif.

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52

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f Mouv1,très calme.
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-•- bT:^ ^.^1^ ^ bi i r n^
Z« ca.sv rfi" MAHÉND; au fond une , salle basse avec une table autour
de laquelle sont assis plusieurs vieillards Tahitiens , et TAÏRAPA, lisant la Bible.

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1
dim.
É

&— ^:
i=j T~Mf
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y ^ -É :^
53

TAÏRAPA.(lisaut.)

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m. m m

Adam que venait de bercer un long rê _ ve, A _ dam ouvrit les yeux.

-©- 3 M-

PP f iîé
m a—* * * — z:
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Elle était près de lui, Belle, pure et souri _ an _ te

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expr.

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E . _ ve , Dit-il, sur mon som.meil ta blan

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cheur a.vait lui.

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Beaucoup plus auimé

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entre et re<îardc de tous côte's

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il tient en main une tunique de gaze.

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TSEN LEE

Ij-I^H^ h hrV r F F
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Mahé-nu n'est pas là, le vieux, dans la lec _ tu _ _

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T.L.
^ sainte est pion _ gé
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Chère en _ fant
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pau-vre cre _ a

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5 ^TT— rga

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P santi/lanf et discret
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J'ai poi r elle ap.por . té cet . ^e ga _ ze jau _ ne Où

T.L.
^ bril -
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des fleurs
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T.L,
avec

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fatuité

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.

£
^^^^^^
j'es.pé.re bien re - ce.voir l'au . mô _ ne Duii re.gard
^=^
atzz*

bru
^
56
soupirant.
en insistant

T. L.

se tournant vers TAIRAPA


l'^/Mouvemeut,

1 j) j\ ji 33:
T.L.
p j j> ;.
p
La pe-tite est-el_le loin d'i _ ci ?- TA RAPA I
,
qui ne le voit pas .

• » m —K
m
m ^
r ^
p
^ y y
'E _ ve restait mu _ et _ te"..,

_^^ •_

^ -19-

PP
-77 fe:

3 IKH
_S» i»_
ZZ2=^ -3;. —

TSEN LEE, impatient.

T.L
£
r u>^ i' }' }' i' i' i' ^ ^ y
^
y y y g
-Hélas! quand on a _ do _ re Comment ne pas bramer aux é_chos d'alen.

^9-=- ë êL

'

— * î
m r.>

à ^^
I

T,L.
È^
tour, Hélas! comment se tai _ _ re?
TAIRAPA, continuant de lire. -^ 3"

1 r ^ c r P P g

Mais ses yeux comme une au.

W 'Y: 1^
m
5 3- ^^
Amour! cho_se bé _ nie et vraiment immor.
On
m E
les d'à _ mour.^'

Il va frapper sur l'épaule de TaÏ1{APA.

T.L
^JCrTTk^

TAIRAPA.qui le voit,ferme son livre,se lève lentement et vient sur le devant de


1 a scène.

T.L.

simplement.
TAIRAPA

El-le cher- che des fruits pour le re. pas du

^^^S

r

rnr
:te

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E
J
^
l
-U

b3 bv 3
Calme

S1
me me!
^
El .
^^^^^^^
le, ja.dis ri . euse et cou_rant dans les bois ,

Caliuato.
5.'V

^
léi>-erement.
TSEN LEE.

fe^
Oh!
m
seins
m
doute eLle
m .
^^
m'ai_me!..
'^z=^

-
^^
veu - se
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(il tu.

^. \y- r r
ti
p M ir p-? « ç; ^ Mf^p
_dé Son goût pour la pa _ ru _ re la toi _ let _ te.,

4^ -o-
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^ «^ ^
W: -o- ^=2=5
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portant des fruits dans une corh.'ille quelle dépose à terre. TaÏRAPA retourne d:ais la salle basse

TSEN LEE, (à part)

C'est elJe, Mahë. nu!

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non troppo.
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Plus animé.
dont il ferme les rideaux. Il s'approche de MAHENU et lui fait uw*- réve'rence.

Pour que tu sois encor Plus char.

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je viens t'of . frir u
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semble avoir mis
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comme im reflet d'or.


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^ cresc. Il ouvre la tunique et la po.se sur le.s épauies

T.L. #

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pas l'enchantement des cieux?

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T.L.
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T.L.
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jj- (Ei)tient les petites femmes)

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Plus animé.
Leur montrant MAHÉNU, allant de l'une à l'autre tandis qu'elles entrent.

T.L.
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Voy _ ez
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Elle est la fleur de vo_ lup

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Déplus en plus enthousiasmé il tourne autour de MAHEXU en gesticulant.

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j^ LES PETITES FEMWES . Elles s'approchent, et éclatent de rire.

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Ah! ah! ah! ah! ah! ah! ah!

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MAHEND jt'tte la tuniqut' avec dt'jiil it colère; TSEN LEE, furieux, court ajirès les jeunes filles pour les

battre. Essonfle', il ramasse la tunique et disparaît.

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entre LOTI v.'tu du costume tahitien.

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MAHENU. à ses amies... se tournant vers lui.

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ro_les!Ne les écoute
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Je t'avais défen. du de re.cevoir i _ ci De ces marchands chi _

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LES PETITES FEMMES, au dehors et toujours riant

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^ très légèrement

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Modère.
très caressant.
.MAHÉNU.

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Par. don!.. C'é _ tait pour te sembler plus

I' F.
1^ ah!
Modoré.

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In {icii plus anime.

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bel le!

LOTI

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Mahé _ nu. ce que j aime en toi „ c est la

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fleur de ta beauté le'.gè re, C'est le par _ fum senti dans cet.

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re.gard,
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et c est t;

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sa?is ralen tir.


3

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-h^"^ £
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6s
TERIA paraît sur !< seuil du la porte, encore belle
mais déjà flétrie, les cheveux presque blancs et le visacre pâli.
Le dmiblo plus loul.

i fois!
m S
Oh!
^^^^^
là-bas... cette
Le doul)lt> pins loiil

4 f^jj'jiJiJ
femme avec sa cheve.lu _
nà }_h
re Tou.te
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yeux presque é.

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b^^f^^-b^-i j

aiiiiuez uu peu.

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teints. la figu.re, Les traits vieillis parla dou.leur!..
animez un peu.
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^^ ^ ==¥ ti
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P très doux.

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_ meD'unradi_eux pas.
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Elle lui fait signe


simplement.
P

très expressif.

je trem _ ble... Mon frère, he'.las!

WAHENU, à TÉRIA, qui s'approche.

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Cherche à qui cet


W
homme res _ sem_ble,
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Eh
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TÉRIA.

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Je ne sais pas.
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33:

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3S ^
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AIlHo moderato.
simplement

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et affectueusement.

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i È f^ r ^-rnH
bien. ce.lui - ci. c est le frè _ De Roué
re
All^i" moderato. _

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...
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ma prunel-le se
"s""^


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à volonté'.

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que par enchante
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Son doux re_ gard

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qui me charma Toute une

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chaneeaiit de ton.

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_ ne _ e Hé _ las! mon â_me s'est fa _ né _ e... Mon cœur est

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très bas, tendrement.

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mort.... Mais lui, mon Dieu!

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Très expressif. *=84

en traînant un peu.
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, . ongmeiiîez.
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plus bas encore, et baissant les yeux.

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Se
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- souvient-il un peu de moi?

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MAHENU, un peu h.îsitanti

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Roué_ri n'est

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Par . le par
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le, mon frè_re .

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^ îJrr~ir^^^
plus.... Sapaupiè-re,Là - bas , dans le pays, s'est closepour tou.

Puis elle écoute douloureusement MAHENU


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Que dis-tu?
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est mort au printemps,
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bénissant dans sa

Ah!

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fié - vre Le nom de Té.ri _ a —

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(pleurant) mf

Hé .las!
?

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asritato

f=^ r
^
LJT T-

^f-^^^
rall.poco.
dim

Elle sanglote. puis redevient


mu me, indifférente.

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4^
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^^
rer. Hélas !
depuis longtemps Je n'avais
toujours rail.
pu verser de larmes .
^^
.
"H

^ ^ MAHENU. r/v.sr

:^ 7 g ^Pf
— De nouveau sa rai.son s'e' _ g-a _ re... peu a

é"' T i!f
p r^'^ .J
" ^
peu Son regard perd sa flam . me... retriu-dant xM.AHEXU, puis LOTI,
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i^ 4r^
1-^—g- -7
J' t^J"^ ^
A _ dieu..,

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^f- pocof

^ ^ •^
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T^ 3g i

'-riJ'lr ^' j;j)+4-^JuJ ^


a -dieu... il est temps de par.tir!
cresc

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\, espr.

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¥ arazioso

Il s'approche délie et
1 embrasse au front.

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quoi de pur comme une au _ be d'à _ vril !

4^)i, f^^rrri n. r^ ^~n


sa r
WIAHÉNU, sonijouse, tandis que TERIA s'éloigne. Loti revient vers MAHÉNU.

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Pendanttout son exil Elle fut sonépou.se..

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J3^^ J J s i^^^
p* r f ^
'H. m Ji ^^
(souriante.) p

i^ Ja
LOTI, doucement.

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, vF^r .pfr l 'MJ'JJ-j'JY'^r ^ -7 — W:

Ce baiser, Mahénu, n'en es- tu pas jalou

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7H

Plus aiiiiiH'. (Allegretto)

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Pl us anime . (Allegretto)

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doucement et simplement,

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^/é-^? chanté.

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veux t ai -mer. _ tre _ fois _ ri _ che' _ ris -

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^ot^o pii/
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sans resp.p

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dans le cal - me des bois.

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Tu par.ti.ras un jour te! Mon â . me se.ra


Press peu
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— rresc .

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(chanijeant de ton )

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avec charme

M. M^J J >
J> É
au len_ds_main.- Je sou _ ris aux clar.tés

M. Kl' S
de
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notre
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Je veux sui _
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vre ,

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. LOTI.

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son.geons qu'à la
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PP ?mis chaleureux . ,

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81
a Tempo irracirnscmcnt.

presque à volonté.

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f leu -ri
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de Fa - ta
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_ trâ . mes Sur le bord

Calme . Peut-être une ide'e moins vite

.M.
ralentissez - - peu
MAHENU

LOTI.

Mouvidu duo, (très lent et contemplatif.)

ë é ë 0~^— o '

Qu'on se sentait re _

Le rideau du fond s'écarte. TAÏRAPA , debout , entoure de ses compagnons, lit gravement 'es der
Mouvldu préliidt', 'Lent et grave.) 83
paco.
rail.

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vivre aux premiers temps du mon „ _ de!


' "!' "assez solennellement. •— —
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lorsqu'il la
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pres.sa contre son coeur


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fié,

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s/u'vez.

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Mou\1du prélude. (Lent
' ^=^= et arrave .)

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Il
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régnait un si
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lence o.do.rant
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... et tous deux — So us le jegard^ ja

très express//.
LOTI.

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Ô mon en
poco rit.

T. 1ÈËEÇ ^ s'ai-mè
331

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loux des é _ toi _ les,
dim povo
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_ fan - ce , oh! mes soirs de pri . é

V! Basses.
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lorsqu'il la près _

Tempo.

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Les chants de
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sa con.tre son coeur fie _ vreux la fo.rêt, les

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sa con.tre son coeur fié _ vreux Les chants de la fo_rêt, les

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11 régnait un si _ lence o_do_rant —


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bri . ses s'apai _ se _ rent

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bri _ ses s'apai _ se _ rent

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Tirs caliiK cresc .

re.gard ja loux des é toi les, s'ai_


Et tous deux, sous le - . .

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reteuez jusqu'à la fîu
86

III

Chez la princesse Oréna ; une véranda éclairée par des torchères et complètement ouverte sur

une sorte de jardin enchanté dont les fonds se perdent dans la nuit. De grandes palmes et des

silhouettes lointaines de mornes se découpent sur un ciel étoile où brille la Croix-du-Sud


A droite, à travers une colonnade en bois des Iles , on aperçoit un salon blanc et or. Les invités

vont et viennent entre le salon et la véranda , mêlés aux Tah'itiennes de la cour qui ont de longues

robes de soie traînantes et de longs cheveux dénoués .

Audantino aQÎnic. {Le rideau est encore baissé.)

PIANO.
87
88

CHOEUR lointain et chantant fort.


a Taise, mais pas trop leut. (avec une certaine langueur.)
Sop.Coutr.
J.

g d à ^ f'J'J'iO' J' I
J
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Ti hi u _ ra te _ ie I_teva_i to_ e to _ é.

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Ti hi u _ ra te _ ie I _ te va. i to _ 6 to _ e
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^ 3^ itjnjl rj Ji I I

j jT'j

''Air Bonulair»' do la Polynésie. ( Prononcer les U comme s'il v avait Of/.)


89

4'^. —^^^ijdliLJ^iA^^iiliLju
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cresc.

ta o to no a na hoi au e I . te o ne a u
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iii^ .^^^n\\]'^ i' |J' > J ui'iiliq


o no a na hoi au e I _ te o ne a u

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90 lu pou plus leut.Ctrès peu).
La voix de MAHENU.

Loti ! Ah !

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Tempo 1?

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marquant les temps rauque et accentué
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nereçiquement

Hal Ha!
91

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scfupre f
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^lililUlÀ—
4—é—ë— ^ Jw^Ul E
I _ te va_ i to _ e to Te ha mu . ri

^^^^ I _ te va_ i to . e
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Te ha
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mu . ri

^^ Ha! Ha! Ha!

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Ah! Hi - ro . e !

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te m.a _ ta _ i Hi _ ro _ e ! I

^^ Ha! Ha!
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ta _ o to _ no a hoi au

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ta _ to _ no a hoi au

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Ha! i?
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en s'eloignant un peu

^^ (mais chantant fort)

1^
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Ti _ hi u - ra te

1. :' ' TTij I' f '


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pa _ e pa _ e Ti _ hi u _ ra te - ie

(
^^ ÉÈE^EÊEEi
au loin)
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en s'cloi^nant encore», mais toujours /'

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^:|^^^^^^^^ e to e Te ha mu ri _ te ma ta . i
i _ te va_i to _ .
en s'éloignaul
mais /'

^^^^^^m i _te va_i to _ e to _ e Te ha mu ri _ te ma ta. i

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Hi.ro _ e I _ ta o.to no a na hoi au e

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La voix de MAHENU au l.nn p

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i-teo-nea u a
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p (au loin.)

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Ô4

M. 'M', J J [iJi^'i-^ S^ ir#


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te _ ie i te va_i to_e to _ e' Ah!

m plus loin et P

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Ti _ hi u_ra

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plus loin et

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AU? moderato quasi audaiitiiio

^^
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e?ï33 v^ f)
i
- Le Rideau s'ouvre 5 les invités circulent par groupesou seuls-, il règne une animation élégante,
95

à
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f

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^^^ ^^m ^ ^^-i.
• -^'

UN JEUNE OFFICIER. ('Luis un groupe.)

^ Hélas!
^^ •-
^,1^,
Nous
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te quittons
1^^^ de _main ,
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:^ I

^
simplement.

Of.
itî^
Pa . ys d'à _ mour I _ le du Rê - ve!
'•J^^

UN AUTRE OFFICIER

—r— =T1 is;


f< «^ EZ
P.

A _ dieu!
£
plaisirs! Heu _ re
M
trop brè _ _ ve!

Henri veut donner le bras à FAIMANA pour rentrer dans les salons. Celle-ci boude.

fr r p^pr r p-'r r £
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HENRI

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Quoi
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^ ^3^
i^^
je vous offre en vain
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Le bras,
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3
97

me nts se sont ë - va_nou _ is Ain _ si qu'une fu . mé . e?

Se
H.^^ 'S f -

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Chè

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grazioso
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H. i'->^V'r [? p ^^ te
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re, ne pieu _ rez pas ! Vos nuits au . ront un court veu _

-ti^^ï .ptn /7Tnrj


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re _ vien

expressif.
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1/

.drai gar _ dant vo-tre char. mante i . ma _ ge, Toujours vi_van

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98

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FAIMANA.

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M'
# —
P ^
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h4- ^
e!
Vous revien -drez! plaisante _ ri

^^ m ».

_ te dans mon cœur.

^ ^^^^^^^^^^^
M
Vai - ne pro . mes _ se! Ce sont là Les pa.ro - les de

^^^^^^^
(pleurant à moitié)

qui s'en va! Mais au cun ne re _


tout é.tran-ger . .

Tu peu plus leiit.

M:
j»oro rit.

^ ^ ^^-^(Mouvt du ir''Acte)
r"*/ ^

dans notre î le fleu _ rie!


.vient
lu peu plus lent.

^
è#
=^
(Mouv* du

^ fEf
1!' Acte)

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09

^ ^^ HENRI

—Voyons,
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Fa-Ï.ma
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. na,
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don_nez
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H. m^>^, p p F
1^^ -w~W
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P
-nés Se suivent, pleins de charmes Venez !

Morne Mouvî
Ils sortent, taudis que la voix de MAHENU
se fait entendre au loin.

llèuio llouvî

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-r= 4=JAà^É5^
7^ dim '
L^
^5
.

r
i ae^S=
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100
La voix de MAHENU.

Loti entre par les jardins, et

prête l'oreille au chant de M AH E NU


lOI

lu puco agitato
LOTI.

S
f^^J^^-i-^^
Voi.ci l'heu _ re su _ prê me!

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L M —^ ^ —tX^ y ^= ^"~1 II
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[>J
^ 1]^

In peu ralenti.

i <v=^ « — ^ F l'> I'' i' ^J' i' y

Ma_ hé - nu ne sait pas qu'il faut nous se _ .pa _ rer!

Va pen ralenti. ^ J^.

cresc.
H_i,,
1
1
_ [' i-^j y^
peur _ de moi-mê . me!
Je crains sa douleur... j ai
102

i ^ } } } ii,i' J> ?
# ^#-

Je ne pour . rais la voir pleu-rer !

^ rrrn
-
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(très emu)

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é _ pou _ se!
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dèle a _
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tn -jisr
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l'^'^ Mouv.t
(un peu plus rapproché.)
MAHÉNU
_ ron Quelques fleurs mor _ tes dé

m ¥=^
El -le chan te!

-o-
P
Ain _ si qu'un Ré _
-ja! __
frès égal. 3~^

On di_rait la plaintive harmojQi.e De nos a-dieux.,

:jl /^.^ /-A /-"*


104

L.
h^' ru
Ne plus ja-mais
ph^.j'W'iM
l'en _ ten _ dre Cet.te
j j ;^
voix d'un char.me si

r^ w^

33^
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J03L
105

Lonlo . ( ma cou moto;

_nu!
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Ne
J' } } >
plus te voir!
J'
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I.eiito. ( ma cou moto)


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Ne plus te

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très expressif.
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dou_ces cho !
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Hé. las!
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IVr'.
lOfi

l II peu moins leiil . f mais Ues peu)

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Ne
p p p^
plus ja-mais vous voir,
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en_chante
lu peu moi ns lent. (mais très peu)

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-r 5 * j "» :5
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très ample.

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107

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J' J' i- J' J'.
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pa _ ra _ dis de l'a me, Fait d'un par-fum d

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^ r^7 jTi

riteii
108

rit. encore .
Iiidantiuo animé

1 ^
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Sop
'9-0

et
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(daus les jardins)


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I w~~jr^
Ti ._ hi_u _ ra
Téuors. [dans les jardins) vif

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Ti . hi _ u . ra

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Basses. daus les jardins)

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(rauque etaccentué)

Ha!
rit. encore And.iiittito anime'
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Loti va vers le fond, et rei^ardc au loin dans la nuit •

puis il revient lentement

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I _ _ i to _ e to e ...

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Ha! Ha! Ha!
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109

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Ha! Hai Ha!

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dimin. înolto. . - - -

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ta.o-to no a . na hoi au _

»- ^ Ha!
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Ha! Ha!

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110
ORENA entre et vient vers LOTI

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La Princesse
LOTI.

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Laprin. cesse!

C.
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I _ te o né a .
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I _ te o né a _ u a...

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— ^=^ h /. m.

îïa! Ha!
(Allegro moderato qiiasi Andant ino'
8

ORENA

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-Loti!
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front me semble enva _ hi Par lapa -leur et lasouf-fran

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N'ê _ tes-vous pas heu. revixde re-tourner en Fran _ ce?

LOTI. _____/
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Heureux!.

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^^^^^^^rrrr lorsque je laisse! _ ci Toutun an
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de bon -heur,. d'inef _

Wa: 3: a: a;
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-• -•• -• -«.
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-^ -4 -m-

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De
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su-bli .
^f

mes
^^
clar - tés !
Pau _ vre pe _
M'J

ORENA. p . ,

A-t-elle appris que vous partez?


simplement.

MAHENU veriuft par les jardins, s'approche de !a balus-


trade contre laquelle sont appuyés LOTI et la PRINCESSE.
Elle cherche à surprendre les paroles de LOTI.

L.

di Ah!_je bé . nis son clairsouri _ re , Saintes

fl^^qj^u

MAHENU sourit, elle est heureuse;et,prenant


la main que LOTI abandonne hors delà balustrade,
la lui baise avec transport.

L.
^'' i' J'^' ^ i'J'i iT^Tr -^'t: I : I-. r u,^
heu- res de joie

^^
et déblouis.sement! En.tretiens d un charme su_

^^ ^=i^
îûjmi
\\\\

Bas, t't toujours caclu'e, à LOTI surprix


risjrueur.

^^^^f^=szDXJ)_>.hi^-^^i^f^^^^^
,\(iKs

Non! Res.te! Laisse - moi t'é_couter seulement Et. bai

pre.me

t,^..ÇV\'
_ ser cet-te
fVi' Tr
main en ca .chet.te ...
';
j'i-j^
Je t'ai .
^me!
OR EN A, qui li'.i pas vu MAHENU,

r
''.Fi' >iJ'
Ah Pau _vre Ma_hé

rit.

i J'

^
3r=2iz m-

Elle pousse un cri et chancelle..

M. S
Ah!!!
LOTI fait de vains signes à 0REN.\..
animato.

0. Wl y ,ppr u,\\\ -'i^' n-M ^^=1:

_nu! Que de lar . mes, de_ main, Quand vous se -rez par _ ti !

^£^
r^' jj "Tj bV ^ f

:i=5=è:
n^-Uf icm: lElS;


Ped.
114
Loti se précipite au bas de iVscalier, la reçoit dans ses bras et la transporte sur un bauc.

Aflitalo. ^]

^.^^
asi
# — i
ï mS ^
MAHKNU

5
rouvre les yeux lentement.

S S

k ? r^//.
t:
^!L:pJ;^ ^ J ^Jl^ i_i5:
fe

^7 y^^^.s b5

LOTI.

«y jsr
^P
É
Beaucuup

^
plus modéi:^

?g^£^ #* ^m
« volonté.

• *

P^ C'est moi,. chè.re pe _ ti - te, Voi.ci ma


/O Beaucoup plus modéré.
ÎF^=F
* *:

W^ « • i -"^-^
Bfcfc

-9 -9
KJ

$
MAHENU, regardant LOTI et douloureusement.

^
^^ J

mam .
V
p p

Re .viens à
I
'
I r

toi,
-^ i. J'
bien vi
J I ^ . te!..
De _
115
-/5 k

main !

Tr ~ "^^ ^
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L.

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Ne
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les e_cou_te
I r
pas!
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•' ''

Je t'ai _ me ...

4 »t .
l-
A=:

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ija ^
m 1±

" ^ <"
lu

Lu
l>eu

i!

pt'u
plus ailill)t>.

plus animé

—C'était vraij
D'uno vois sourde, pénétrée

^m ^
ce qu'ils disaient tout bas

cresc.

$
m }i p J _}
Ce .tait vrai ! Vol _ là pour

^
-^
j^^ ^

^^
V ^ *^

i
pr=t illt
*=£:

-Ô-
^==

^
y^r^^g?
quoi,
p r
depuis ce matin
ï^
l'on m'é
^ _ vi _ te !

f
116
retenez un peu.
expressif.
rt * *
M.
^^-^trrr^'^^^^^^^^-f-^^p^
Mon pauvre coeur a fi - ni de chérir Demain tu par.ti

^
A=z O^^
r ^cj-^f f

m
expressif.

m
*5

M
And"" espressivo
±^ tnz4~u-^-;v ^^j^=p^ :
^^

Demain, je vais mou _

LOTI . utrès expressif, avec émotion

Dis !

très é"ral.
sans respirer
^.^O-
^mm^^^ Ne veux -tu plus croire au Dieu
''"Il
de ton en . fan _ ce,
I

gu'au.tre.

mmmm HH-rH^ avec la voix.

^ J^-^^-^
-

-#
^z:

É^^^^^^m .fois tu savais pri _ er a.vec a.mour?


^3^E^
Tu m'avais
P
bien pro _
117

I
H^^^
d/m.
,
^Hti
'
i| r II I

I
I

I ,
1

Un blas phè _ me... Dis, ne veux tu plus


fen _ se, .

^^^^^^
NI AH E NU, tristement.

bien,
^^^Ê^^^m
=tt= —
moi
!v-4r

Que ma vie
?
),-

est bri -
Je sais ,

L. ^^
sem/ire PP , murmure
118

Uême niouvt
P
M. y» _j' f s 1^ «V Ei
Atix rayons
^^m^^^m du so . leil quand el.le s'est gri.
Morne mouvt.

I IJ I

^ '
'
I

^^'^ÇWW
se . e ,
La fleiir peut se fa_ner !
Tu vas m'a_ban.don_

tendrement. Même moiiv^

iifi* ri 'ii I
I
iiV'i '
Ml
Je t'aime en co _ re !

^ •n ^ I
LOT
LU I I . /• -p- -0- ==~
119

E
Et si tu m'ai _ _ mes, tu vi

l 11 peu moins aiiimô, m:t>!^


PW. —
très peu.
MAHÉNU.
^
P =
F=1=
Vois
^'

comme
\'

e _

*"
vras
¥
_ !

lu peu moinss animf,mais


animé, mais très pou
nr?» jmu. i k. i^ v K
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l^f rT^TT r ^ ^

^ _ tran - ge
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V ^
il '^ ;^ ^ 1

T~~rT'~T~rf^ f ^
S
y'' r 1
m'ont pâ el

^=# lii

% i % f f f f ^
120

Le double plus vite. (Mouv' du 2''acte)


^Vc i^
i */
-4j I

r P r p p
Pour vi - vre, il faudrait que j'ou .

Le double plus vite.(Mouvi du 2*^3016)

^1- j ? ^1 ^

i
^^ ^ P^t^T^^
i
M^^;^

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i .r j .

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tes

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M.
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Dont
très

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emporté

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seul souve
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1 1-I^.EE.JÈJE^E^
nir éveille en moi
sempre f

des flam _ mes!


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w ^ ^^F^=^

Mahénu ! Tais-toi !

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^^ 3 4 5 4 3 ^ .1

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mf cresr.

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de nos chauds transports,
Au sor- tir

Tais

retenez beaucoup .

tristf^nient.

com.me les au . très


122

Allegro.

M.

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i

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LOTI./kX

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Allegro.
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Ah!
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ja
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_mais
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ja _ mais !
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tu ne

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tremblante.
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expressif.

L.

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Ma_hé .

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Lo. ti !

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Non. ja_mais

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Tempo. très ardent et très tendre .

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notre
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Lo _ ti
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cresc.

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L. mS5: H^p
pour le
^'-^^f;
vieux monde Enmê .me
P iMt
temps que nous ,
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tu me sui _

cédez un peu.
P

p cédez un peu

L.
m vras !
l9

Ah! toi. mon

^^ ^^ suivez

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^ifei^^ji^
V21
a Tempo

M.
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«-' *)
t'ai me !

F-^^--= j

me! Toi, ma VI e Non ,

â _
,

a Tompo. *
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Il
M^fe^
r, r,

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15
Jff)

MAHENU

Ah Lo . ti

L.
te
im pou se
^^ de-vant les hom . _ mes
^
^^g^
de .vant

^^
_ _

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M
127

^se Me rappel_le . ra ce
:t?2:

ciel tou _ jours

pur. Nous fe _ rons a_vec no.tre ten

p^-é^m^
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rail.

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Tempo.
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sans ral.
/ /.

M.
^^^^^ Un pays d'à _ zur !

^^EL^II^ Un pays da_ zur !


i

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i-t^ . !,i—iiig
sans ral.
bien chanté
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r=^ 3J I
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129

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Te sui .

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130

M.
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23=:
MAHENU
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A
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C
de .main
— \~^ M
il s'e'loignf. MAHENU le suit tendrement du regard et du geste .

ËZT

~~
a «y
^
•7 . i_„ j„.
_ rons tous les deux!..
La princesse OREXA est entrée doucement.

ORENA.
simplemeul
ffi^i M «'me mouvt. MAHENU tressaille.

frP^^^
— Non Mahénu tu ne peux pas
^Ézztâz
le
Allegro

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^=^
-

^-^ %: =^ tff~T"T
%
/
1 r- ë
I a
Molto raodl"
MAHÉNU frémit semble Interroger
et
trè.'i calme.
anxieusement la princesse...

^'J J'j^ J'j-'JM


i:{i

MAHENU, (l.-sf.sjjôrée. -^^ ^ '_^

_'f "S fi "m-

i ^' V
Et ne mour.rai -je
i> V P

0.
^^iU^JWWM^^JM^J^jL^J-^
Et mainte _nant,
, il a be _ soin de toi pour vi .
^
_ vre !

i: ^ ^' ' ' 'j,


I.
' T' ^-

pas en de_me-u_rant i _ ci ?

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dQiircmcnt.

Pau-vre pe

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et per . dent leurs at _ traits.

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^ Là-bas,
ci, tes grands yeux purs ont des clar_tés se _ rei _ nés...

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leur flamme
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s'é-tein _ dra...
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plus tes douces can_ti _

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133

WAHENU,

i ^^:rnn^
Il me dé_ daignerait
piiCO (TCSC
_^ jI _ __ poco aniniatt).

_ le - nés... Un jour il te dé.daigne _ r

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Ô pensé.e o souf.fran

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Beaucoup plus animé.

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Il me de'-daignerait..
f^^/cr ?//2 ^r?/.

0. r^ ''
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fleurs de nos pa.ys se fanent sur la terre d'ex _ il!...

Beaucoup plus a?a'mé


13'.

Plus lent. (un peu)

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p-pp M F ir'Tf"i^^^=^
lui! Non! cela n'est gas pos . _ si _ ble

^' ~ •- fi
Enfant !

appassionato
Plus lent
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Ah!_
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b . r i' i' i' i' I j j' j- j ^'i^i^ feE * * -i^-

d'au _ très ont quitté l'î . le,Et d'au très ont souffert là-bas!.

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Ne plus être ai _ mé _ e! Ne plus être ai' _ me' . e... Doux passe' et lu

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{presque à volonté?i

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33:
135

Très calme, mais sans raU'iilir

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_mie_re!... Réveil fa _ tal !

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I
J'' J -^
J' J'' J' I
p=f^|!^
Enfant ,
retourne au. près de ton vieux pé- re.

Très calme, mais sans ralentir.

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-O-

a ccentué et douloureux

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ne m'ai_me_rait plus.,
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^ ' H' F I
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mal
Tout ce bruit te fait !

Animez un peu .

rapide,
presque parie,
— '"""T~^ —
3^
i FPT^
il me dé .daignerait !
lui ! Ah!...
t>* #-
b. -^

1
^ ^ =1^ i*

suivez. PP rit
p

m }>é-
-^Mra ^
136

Lento, ma noii troppo.


d'une voix très e'niue et 1res basse,

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^=t=zi !i
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j
L_#- -0
lLJL_i Ji
éJ-, éJ{
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Oui... sous le vert feuil _ la ge Je veux retour.

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veux m'en_dot- _mir Le

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Encore un pou plus lent.
pp Elle sanglote doucement.

coeur toujours plein de son sou.ve _ nir. ..

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di m. et rai.
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^ PPP poétique et expressif.

P t 8 >

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TEKIA et TAIRAI'A s'avancent tristement.


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Au pa _ ys de Bo _ ra -Bo

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^^ ^^EJ.'*^.[J'' 'f
ei^
^ ^
Elle se laisse aller peu à peu à une vague et douloureuse rêverie.

de Bo - ra - Bo
138

M. ^^^^^^^ J' } i' h }


Dans les parfums de mi _ mo _ sa, Dans lom.bre de la

T. ~m
- ra.

^^
^m nuit
n
dans la
p
naissante
p- p
au _ ro _ re Mon

,. fT'i r
~ P-T--^^^M^ ^^ g
mes yeux mou . rants le re .verront enco
i;iu

M.
^^m _ re .

ORENA.

iv~" -* 1^
^m
Ah! pau . vre Mahénu! ...

m # «.

Doux rcve é _va_nou _

MAHENU, dans le rêve. --


défaille daus les bras de TAÏRAPA,
'"'^ " XElle
• r
'
'

J J J J
i Bo
O pa , y de Bo - ra-^ . ra...

^
TrniA irravemor.t, perdu...
TERIA. p
« '
—oeil
1

T.
P t*
Un

soir
#t^
d'é _ té,

^pi

ÉEi
^: -&-

J. 331
uo Los chnnts rfcumniencent au loin,

^^p^Ff^
,

Très loin.
Aiid"-'^

Ti
anime

hi hu ra té _ ié
-[J' J' J'-i' J
i-te va_i to _e
J' I
j_M^-H^
to _ e
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! Te ha_mu_ri

^iil^^j^nn^^Mn^T^^Tï^^ i
p- [?.;, v
Ti . hi hu.ra té _ ié i-te va_ i to _ e to _ é ! Te ha_inu_ri

^^P
Le rideau se ferme lentement,

ijljljlj'^
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l.l J' -H^H^
té ma - ta . i ho hi - ro _ é I ta o to no a na hoi au é

P -2 »


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