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Potentiomètre

1ère
STI2D Capteur de position

Objectifs :
- Etudier un montage potentiométrique et connaître ses propriétés.
- Savoir qu’un montage potentiométrique peut être utilisé comme capteur de position.

I ETUDE PRELIMINAIRE : LE DIVISEUR DE TENSION

1) Montage
Réaliser le montage suivant à l’aide de Proteus Isis7 :

Le générateur délivre une tension continue Ug = 6V


Mesurer Ug et UR2 . Ug = 6 V, UR2 = 0 A
Recommencer ces mesures en prenant pour R2 les valeurs 100 Ω , 200 Ω , 400 Ω et 600 Ω .

Recopier et compléter le tableau suivant :


R2 (Ω) 100 200 400 600 1000
Ug (V) 6V 6V 6V 6V 6V
Us (V) 0.55 V 1V 1.71 V 2.25 V 3V
𝑅2 0,09 0.17 0.285 0.375 0.5

𝑅1+𝑅2

1
0.09 0.17 0.285 0.375 0.5

En déduire l’expression de US en fonction de R1 , R2 et Ug .

Ug = R1 + R2

A partir de la loi d’ohm, démontrer cette relation.

U=RxI

Justifier le nom de « diviseur de tension » donné à ce montage.

Le montage divise la tension en fonction de la tension donnée par la résistance.

2) Application

Réaliser le montage ci-contre avec Proteus Isis7

Mesurer les tensions UAM , UBA et UCB

UAM = 2 V, UBA = 2 V, UCB = 2 V

1. Que peut-on dire des tensions UAM , UBA et UCB ?

Elles sont égales.

2. Ce montage constitue une « échelle de tension ». Pourquoi ?

Car les tensions sont les mêmes selon la tension mise en place.

3. Quel est le pas, noté p, de l'échelle de tension ?

Le pas est de 2

4. Soit n le nombre de résistances de l'échelle de tension, quelle relation a-t-on entre p, UE


et n ?

2
P = UE/n

5. Exprimer les tensions UAM , UBM et UCM en fonction de p.

UAM = 2p, UBM = 2p, UCM = 2p

6. Quelle condition les résistances doivent vérifier afin que le pas de l’échelle soit régulier ?

Les résistances doivent avoir la même tension chacune.

7. En considérant la relation vue en I.1) sur le diviseur de tension, montrer que l'on aurait pu
prévoir les valeurs des tensions UAM , UBM et UCM en fonction de UE , sans les mesurer
au voltmètre.

La batterie délivre 6 V. Il y a 3 tensions, donc 6/3 = 2 V (UAM, UBM et UCM = 2 V).

II OBTENIR UNE TENSION REGLABLE : LE POTENTIOMETRE


1) Le potentiomètre

Un potentiomètre est constitué d’un conducteur ohmique de résistance RAB , sur lequel se
déplace un curseur C.

C’est un composant à trois bornes A, B et C, C étant relié au curseur.

A B

On note : C

- RAB la résistance entre les points A et B.

- RAC la résistance entre les points A et C.

- RCB la résistance entre les points C et B.

Différents potentiomètres du commerce :

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Potentiomètre à curseur de translation Potentiomètre à curseur rotatif

Réaliser le montage ci-contre avec Proteus Isis7 :

Compléter le tableau suivant après avoir mesuré à l’ohmmètre les résistances RAB , RAC et
RCB pour les différentes positions indiquées.
Position du curseur RAB RAC RCB
0% / 0,0001 1
25% / 0,25 0,75
50% / 0,5 0,5
75% / 0,75 0,25
100% / 1 0,0001

Nota : - pour diminuer la position utiliser la flèche du bas


- pour augmenter la position utiliser la flèche du haut

a) Quelle relation existe-t-il entre RAB , RAC et RCB ?

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Vu qu’il y a un problème quand on branche 3 ohmmètres en série, on ne peut faire la
relation qu’avec 2 ohmmètres.
b) Quelles résistances varient lorsque la position du curseur varie ?

RAC et RCB varient.

2) Le montage potentiométrique :

Réaliser le montage potentiométrique suivant :

Ce montage est appelé « montage à vide » car aucun composant n’est branché entre le
curseur et la masse.

a) Relever la tension indiquée par le voltmètre pour les mêmes positions du curseur
que précédemment.
0 % = 0 V, 25 % = 2,50 V, 50 % = 5,0 V, 75 % = 7,5 V, 100 % = 10,0 V
b) Retrouver ces différentes valeurs de manière théorique.
V = x × 10-1. Exemple : 33 x 10-1 = 3,3 V.
c) Ajouter à ce montage une résistance R=1 kΩ. Voir schéma suivant.

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d) Faire les mêmes mesures qu’en a).
0 % = 0 V, 25 % = 2,11 V, 50 % = 4,00 V, 75 % = 6,31 V, 100 % = 10,0 V
e) Que se passe-t-il ? Pourquoi ? Retrouver ces valeurs de manière théorique

La résistance prend une part du voltage, car elle accumule les Volts du Voltmètre.

III UN CAPTEUR DE POSITION : LA MANETTE DE JEU (JOYSTICK)


Une manette de jeu comporte deux potentiomètres rotatifs qu’on note H et V. Ces deux
potentiomètres sont identiques et disposés de manière à ce que leurs axes de rotation soient
perpendiculaires. La manette est solidaire des curseurs des potentiomètres.

Ainsi, lorsque la manette est :

- déplacée horizontalement, le curseur du potentiomètre H se déplace aussi.

- déplacée verticalement, le curseur du potentiomètre V se déplace aussi.

Une tension U est imposée aux bornes des deux potentiomètres.

Ainsi :

- lors du déplacement horizontal de la manette, le potentiomètre H fournit une tension UH


qui dépend de la position du curseur.
- lors du déplacement vertical de la manette, le potentiomètre V fournit une tension UV
qui dépend de la position du curseur.

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En mesurant en permanence les tensions UH et UV , on peut en déduire le mouvement de la
manette.

Expérimentation : Utilisation de l’oscilloscope en mode X-Y

Vous disposez d’un oscilloscope, d’une alimentation symétrique et de deux potentiomètres.

Réaliser le montage suivant :

Régler l’oscilloscope de la manière suivante :

- ajuster les voies A et B de sorte qu’elles soient à zéro

- régler les sensibilités en X et en Y sur 1 V/div (pas de modification au cours du TP)

- passer en mode X-Y

Déplacer les curseurs des deux potentiomètres. Que se passe-t-il ?

Des traits bleus apparaissent et on peut dessiner sur l’oscilloscope.

On veut obtenir le point P tel qu’il est représenté sur la figure suivante :

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Quelles sont les valeurs des tensions délivrées par les deux potentiomètres ?

Les valeurs des tensions délivrées par les deux potentiomètres sont positives ou négatives
selon le curseur (on le déplace de haut en bas).

Faire valider votre mesure.

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