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MP2I – Mathématiques
A. Troesch
DM no 7 : Complexes
Corrigé du problème 1 –
1. On exploite une remarque du cours (chapitre sur les complexes), en utilisant les exponentielles complexes, et
en remarquant que les hypothèses amènent ei h ‰ 1. Ainsi :
˜ ¸ ˜ ¸ ˆ ˙
ÿ
n´1 ÿ
n´1 ÿ
n´1 i nh
ipb`khq ib ih k ib 1 ´ e
cospb ` khq “ Re e “ Re e ¨ pe q “ Re e ¨
k“0 k“0 k“0
1 ´ ei h
˜ ¸ ˜ ¸
i nh nh nh nh
ib e
2 e´ i 2 ´ ei 2 2q ¨
ipb`pn´1q h sin 2
“ Re e ¨ h ¨ “ Re e
sin h2
h h
ei 2 e´ i 2 ´ ei 2
Si on ne veut pas se servir de l’exponentielle complexe (par exemple si le chapitre sur les complexes n’a pas
encore été traité en cours), on peut aussi montrer cette formule par récurrence, ou par télescopage, en simplifiant
la différence de deux termes de droite consécutifs par une formule d’addition.
2. On définit deux réels x et y par :
"
x “ cos 3a ` cos 5a ` cos 7a ` cos 11a
y “ cos a ` cos 9a ` cos 13a ` cos 15a.
Or, 17a “ π, donc sin 16a “ sinpπ ´ aq “ sin a. Ainsi, comme sin a ‰ 0, x ` y “ 1
2 .
(b) On fonce dans les calculs tête baissée, cela vaut mieux que de tergiverser.
xy “ pcos 3a ` cos 5a ` cos 7a ` cos 11aq ¨ pcos a ` cos 9a ` cos 13a ` cos 15aq
“ cos 3a cos a ` cos 3a cos 9a ` cos 3a cos 13a ` cos 3a cos 15a ` cos 5a cos a ` cos 5a cos 9a
` cos 5a cos 13a ` cos 5a cos 15a ` cos 7a cos a ` cos 7a cos 9a ` cos 7a cos 13a ` cos 7a cos 15a
` cos 11a cos a ` cos 11a cos 9a ` cos 11a cos 13a ` cos 11a cos 15a
1 ´
“ cos 2a ` cos 4a ` cos 6a ` cos 12a ` cos 16a ` cos 10a ` cos 18a ` cos 12a ` cos 6a ` cos 4a
2
` cos 14a ` cos 4a ` cos 18a ` cos 8a ` cos 20a ` cos 10a ` cos 8a ` cos 6a ` cos 16a ` cos 2a
` cos 20a ` cos 6a ` cos 22a ` cos 8a ` cos 12a ` cos 10a ` cos 20a ` cos 2a ` cos 24a ` cos 2a
¯
` cos 26a ` cos 4a
1´
“ cos 2a ` cos 4a ` cos 6a ´ cos 5a ´ cos a ´ cos 7a ´ cos a ´ cos 5a ` cos 6a ` cos 4a ´ cos 3a
2
` cos 4a ´ cos a ` cos 8a ´ cos 3a ´ cos 7a ` cos 8a ` cos 6a ´ cos a ` cos 2a ´ cos 3a ` cos 6a
¯
´ cos 5a ` cos 8a ´ cos 5a ´ cos 7a ´ cos 3a ` cos 2a ´ cos 7a ` cos 2a ` cos 8a ` cos 4a
1
“ p´4 cos a ` 4 cos 2a ´ 4 cos 3a ` 4 cos 4a ´ 4 cos 5a ` 4 cos 6a ´ 4 cos 7a ` 4 cos 8aq
2
“ ´2pcos a ´ cos 2a ` cos 3a ´ cos 4a ` cos 5a ´ cos 6a ` cos 7a ´ cos 8aq
1
On a utilisé le fait que 17a “ π, donc pour tout k P N, cos ka “ ´ cosp17 ´ kqa “ ´ cosp17 ` kqa.
Finalement, ce n’est pas si monstrueux que cela, si on s’y prend soigneusement, et on a bien obtenu :
(c) On utilise à nouveau la question 1. Pour avoir un signe qui alterne, au lieu de se contenter d’ajouter a à
chaque fois, on ajoute a ` π. Ainsi :
` ˘ ` ˘
ÿ7
sin 4pa ` πq cos a ` 7 a`π sin 4a cos 9a π
2 2 ´ 2
xy “ ´2 cospa ` kpa ` πqq “ “ ´2 ¨
k“0
sin a`π
2
cos a2
` ˘ ` ˘
sin 4a sin 9a2 cos ´ a2 ´ cos 17a
2
“ ´2 ¨ “´ “ ´1,
cos a2 cos a2
π
car cos 17a
2 “ cos 2 “ 0. Ainsi, xy “ ´1 .
1 1
y “ cos a ´ cos 8a ´ cos 4a ´ cos 2a ď 1 ´ cos 8a ´ ´ ď 0.
2 2
Ainsi, y ď 0 ď x .
1 17
(f) Le discriminant de X 2 ´ 2 ´ 1 est ∆ “ 4 , et comme y ď x,
? ?
1` 17 1´ 17
x“ et y“ .
4 4
Ainsi zt “ uv “ ´ 14 .
2
?
(b) ‚ On a zt “ ´ 41 et z ` t “ x “ 1` 17
4 .
?
1` 17
Ainsi, z et t sont racines du polynôme P1 “ X 2 ´ 4 ¨ X ´ 41 .
?
‚ On a uv “ ´ 41 et u ` v “ x “ 1´ 17
4 .
?
1´ 17
Ainsi, u et v sont racines du polynôme P2 “ X 2 ´ 4 ¨ X ´ 41 .
(c) Les réels 3a et 5a sont dans r0, π2 s, donc z “ cos 3a ` cos 5a ě 0.
De plus, t “ cos 7a ` cos 11a “ cos 7a ´ cos 5a, et 7a et 5a sont dans r0, π2 s, et le cosinus est décroissant sur
cet intervalle. Donc t ď 0. Ainsi, t ď z .
? ?
18 ` 2 17 17 ` 17
Le discriminant de P1 est ∆ “ `1“ . Ainsi :
16 8
? a ? ? a ?
1 ` 17 17 ` 17 1 ` 17 17 ` 17
z“ ` ? et t“ ´ ? .
8 4 2 8 4 2
Les réels 9a et 15a sont dans r π2 , πs, donc v “ cos 9a ` cos 15a ď 0.
De plus, u “ cos a ` cos 13a “ cos a ´ cos 4a, et a et 4a sont dans r0, π2 s, et le cosinus est décroissant sur cet
intervalle. Donc u ě 0. Ainsi, v ď u .
? ?
18 ´ 2 17 17 ´ 17
Le discriminant de P2 est ∆ “ `1“ . Ainsi :
16 8
? a ? ? a ?
1 ´ 17 17 ´ 17 1 ´ 17 17 ´ 17
u“ ` ? et v“ ´ ? .
8 4 2 8 4 2
Comme cos a ě 0 et cos 13a ď 0, cos a est la plus grande racine de ce polynôme. Calculons le discriminant
de P :
˜ ? a ? ¸2 ? a ?
1 ` 17 17 ` 17 1 ` 17 17 ` 17
∆“ ` ? ` ` ?
16 8 2 4 2 2
? ? ? a ? a ? a ?
18 ´ 2 17 17 ´ 17 p1 ´ 17q 17 ´ 17 1 ` 17 17 ` 17
“ ` ` ? ` ` ?
64 32 16 2 4 2 2
? ? a ? a ?
17 ` 3 17 p1 ´ 17q 17 ´ 17 17 ` 17
“ ` ? ` ? .
16 16 2 2 2
On obtient donc finalement (et on en est fier) :
? a ? d ? b b
π 1 ´ 17 17 ´ 17 1 ? 1 ´ 17 ? ? ?
cos “ ` ? ` 17 ` 3 17 ` ? 17 ´ 17 ` 4 2 17 ` 17.
17 16 8 2 8 2
3
Partie I – Équation de degré 3 (formules de Cardan)
Soit a, b et c des nombres complexes. On cherche à résoudre l’équation x3 ` ax2 ` bx ` c “ 0.
1. Le développement du cube px ´ αq3 fournit un terme 3αx2 , qui doit compenser entièrement le terme ax2
(puisqu’on ne veut pas de terme en y 2 . Ainsi, on fait le changement de variable y “ x ` a3 (remarquez que ce
n’est qu’une adaptation de la mise sous forme canonique). On a alors :
´ ˆ ˙
a ¯3 a2 a3 ´ a ¯3 a2 ´ a¯ ab 2a3
x3 ` ax2 ` bx ` c “ x ` ´ x´ ` bx ` c “ x ` ` b´ x` `c´ ` .
3 9 27 3 3 3 3 27
a a2 ab 2a3
y “x´ , p“b´ , q “c´ ` .
4 3 3 27
On peut encore user de force brute pour développer le dernier terme, ou alors chercher à ruser de la manière
suivante : la polynôme en U pU ` vqpU j ` vj 2 qpU j 2 ` vjq est égal, après multiplication par j 3 “ 1, à pU `
vqpU ` vjqpU ` vj 2 q. Ses racines sont donc v, vj et vj 2 qui sont les 3 racines cubiques de v 3 . Ainsi, ce polynôme
unitaire est égal à U 3 ´ v 3 . En évaluant en u, on obtient finalement l’égalité :
X 3 ` pX ` q “ X 3 ´ 3uvX ´ pu3 ` v 3 q.
p “ ´3uv et q “ ´pu3 ` v 3 q.
3. Pour que cette condition soir satisfaite, en posant U “ u3 et V “ v 3 , on a alors ´27U V “ p3 et U ` V “ ´q,
donc U et V sont les deux solutions de l’équation
p3
z 2 ` qz ´ “0.
27
(Rappel : le produit et la somme de deux nombres déterminent l’unique polynôme de degré 2 dont ils sont
racines, le produit et la somme se lisant sur les coefficients de ce polynôme ; développez pz ´ U qpz ´ V q pour
vous en assurer).
4. Les couples pu, vq obtenus en résolvant u3 “ U et v 3 “ V sont au nombre de 9 (chacun des nombres U et V ayant
3 racines cubiques). Ces racines diffèrent l’une de l’autre par un facteur multiplicatif j ou j 2 . En supposant qu’il
2
existe un couple pu0 , v0 q de solutions vérifiant ´3uv “ p, l’ensemble des couples est tpj i u0 , j k v0 q, pi, kq P v0, 2w u.
Or j i u0 j k v0 “ u0 v0 si et seulement si j i`k “ 1, si et seulement si i ` k “ 0 ou i ` k “ 3 (la somme ne pouvant
être supérieure à 4). Cela donne 3 possibilités : i “ k “ 0 (déjà connue), i “ 1, k “ 2 ou i “ 2, k “ 1. Ainsi, les
3 couples possibles pour u et v sont :
y1 “ u0 ` v0 , y2 “ ju0 ` j 2 v0 , y3 “ j 2 u0 ` jv0 .
4
‚ Le choix de pu, vq “ pju0 , j 2 v0 q fournit les solutions
y1 “ ju0 ` j 2 v0 , y2 “ j 2 u0 ` jv0 , y3 “ u0 ` v0 .
y1 “ j 2 u0 ` jv0 , y2 “ u0 ` v0 , y3 “ ju0 ` j 2 v0 .
Ainsi, on obtient bien à chaque fois les mêmes racines, à permutation près .
5. On commence par effectuer la réduction initiale, en effetuant un changement de variables y “ x ` 1 :
Ainsi, on est ramené à la résolution de l’équation y 3 ´ 6jy ´ 9 “ 0. Avec les notations ci-dessus, on a donc
p “ ´6j et q “ ´9, donc U et V sont solutions de l’équation
z 2 ´ 9z ` 8.
On a une racine évidente z “ 1, l’autre est alors 8 (leur produit devant faire 8). On pose donc U “ 1, V “ 8,
et on selectionne des racines cubiques u et v de ces nombres telles que ´3uv “ p “ ´6j. on peut par exemple
prendre u “ j et v “ 2 .
On trouve alors les racines en y :
y1 “ j ` 2, y2 “ j 2 ` 2j 2 “ 3j 2 , y3 “ 1 ` 2j.
On peut donc utiliser le changement de variables initial pour exprimer les solutions de l’équation initiale :
x1 “ j ` 1, x2 “ 3j 2 ´ 1, x3 “ 2j .
Il est assez rare de tomber sur une équation qui se résolve si bien. Cette équation avait été choisie avec beaucoup
de soin. La plupart du temps, on se retrouve avec des expressions de racines cubiques qui ne se simplifient pas
bien, même lorsqu’il y a des racines évidentes. On illustre cela dans la question qui suit.
6. On cherche les racines du polynôme pX ´ 1qpX 2 ` X ` 2q “ X 3 ` X ´ 2. On a alors p “ 1 et q “ ´2, donc les
complexes U et V sont solutions de z 2 ´ 2z ´ 27
1
, donc le discriminant est ∆ “ 4 ¨ 28
27 . Ainsi, on peut prendre
? ?
2 7 2 7
U “1` ? et V “1´ ? .
3 3 3 3
3
En adoptant les notations précédentes, puvq3 “ U V “ ´ p27 “ ´ 27
1
, qui admet une unique racine cubique réelle.
Cette racine réelle est obtenue comme produit des deux racines cubiques réelles de U et V . Ainsi, on peut
poser : d d
? ?
2 7 2 7
et
3 3
u“ 1` ? v “ 1´ ? .
3 3 3 3
La forme factorisée de l’expression initiale montre qu’il existe une unique solution réelle de l’équation, égale à
1. Comme u et v sont réels, cette solution réelle est, des trois racines, celle qui s’exprime sous la forme u ` v.
Ainsi d d
? ?
3 2 7 3 2 7
1“u`v “ 1` ? ` 1´ ? .
3 3 3 3
? a ?
En multipliant par 3 “ 3 3, il vient :
3
b b
? 3 ? ? 3 ? ?
3 “ 3 3 ` 2 7 ` 3 3 ´ 2 7.
5
4p3
7. On suppose maintenant que p et q sont des réels. On note ∆ “ q 2 ` 27 .
3
(a) On constate que ∆ est le discriminant de l’équation z 2 ` qz ´ p27 . Ainsi, si ∆ ą 0, cette équation admet
2 racines réelles U et V , et de plus, le produit U V est réel, donc on peut choisir pour u et v les racines
cubiques réelles de U et V . On obtient donc
d ? d ?
3 ´q ´ ∆ 3 ´q ` ∆
u“ et v“ .
2 2
Les trois racines sont donc :
d ? d ? d ? d ? d ? d ?
3 ´q ´ ∆ 3 ´q ` ∆ 3 ´q ´ ∆ 3 ´q ` ∆ 3 ´q ´ ∆ 3 ´q ` ∆
2 2
x1 “ ` ; x2 “ j `j ; x3 “ j `j .
2 2 2 2 2 2
La racine x1 est réelle, mais pas x2 et x3 (leur partie imaginaire est non nulle, car les deux racines cubiques
ne sont pas égales, puisque ∆ ‰ 0). En revanche, j et j 2 étant conjugués l’un de l’autre, x2 et x3 sont
conjuguées l’une de l’autre. Ceci est une propriété générale des racines non réelles des équations polynomiales
à coefficients réels.
(b) Si ∆ ă 0, les complexes U et V sont conjugués, comme le montre leur expression en fonction de ∆ (l’un
? ?
fait intervenir i ´∆, l’autre ´ i ´∆). Ainsi, les 3 racines cubiques de V sont les conjuguées des 3 racines
cubiques de V . Étant donnée une racine cubique u de U , seule la racine v “ u de V est telle que uv “ |u|2
soit réel (les autres étant obtenues en multipliant par j ou j 2 ). Ainsi, on obtient les 3 racines :
Ces trois quantités sont réelles, donc l’équation x3 ` px ` q “ 0 admet 3 racines réelles .
1. ‚ Si on sait trisecter l’angle : à partir de 1 et cospθq, on trace un cercle de rayon 1, de centre O et sur un rayon,
un segment OA de longueur cospθq issu du centre. On sait tracer à la règle et au compas la perpendiculaire
à OA passant par A. Par définition géométrique du cosinus, l’un des deux points d’intersection de cette
perpendiculaire et du cercle, appelé B, définit un angle pAOBq{ égal à θ. la possibilité de trisecter l’angle à la
règle et au compas amène la possibilité de construire l’angle θ3 , donc de construire un point C du cercle tel
{ “ θ . Projettons alors C orthogoalement sur pOAq (ce qui revient à abaisser une perpendiculaire,
que pAOBq 3 ` ˘
ce qu’on sait faire à la règle et au compas). Alors le point D obtenu vérifie OD “ cos 3θ .
`θ˘
‚ Réciproquement, si on sait construire cos 3 à la règle et au compas à partir de 1 et de cospθq, étant donné
un angle θ, on trace le cercle de côté 1 issu du sommet de l’angle ; en projetant orthogonalement sur 1 côté,
` ˘
on récupère cospθq, et par hypothèse, on sait construire cos θ3 , qu’on reporte sur le rayon. On abaisse une
perpendiculaire passant par le point ainsi obtenu, coupant le cercle en un point formant un angle de θ3 avec
le point du cercle coupant le rayon.
Ainsi, la possibilité de trisecter l’angle à la règle et au compas équivaut à la constructibilité de cosp θ3 q à par-
tir de 1 et de cospθq.
2. Il s’agit donc de montrer que ˆ ˙ ˆ ˙
θ
3 θ
cos θ “ 4 cos ´ 3 cos ,
3 3
donc, en posant x “ θ3 , de montrer que
Ceci est un résultat classique, relié entre autres aux polynômes de Tchébychev. On peut le trouver de façon
élémentaire en utilisant par deux fois les formules d’addition, ou alors, utiliser la formule de Moivre :
` ˘
cosp3xq “ Repe3 i xq “ Reppcospxq ` i sinpxqq3 q “ Re cos3 pxq ` 3 i cos2 pxq sinpxq ´ 3 cospxq sin2 pxq ´ i sin3 pxq .
6
`θ˘
Ainsi, avec a “ cospθq, le réel cos 3 est solution de l’équation
3 a
u3 ´ u ´ “ 0 .
4 4
3. On a ici
p3 a2 1 a2 ´ 1
∆ “ q2 ` 4“ ´ “ ď 0,
27 16 16 16
avec égalité seulement si |a| “ 1, donc θ ” 0rπs. Ainsi, d’après la remarque faite ci-dessus, « en général »,
` ˘
on ne peut pas exprimer cos 3θ à l’aide de radicaux réels .
4. Si on avait p ě 0, on aurait
4p3
∆ “ q2 ` ě 0,
27
ce qui contredit les hypothèses. Ainsi, p ă 0 .
5. Le changement de variable y “ λx, avec λ ą 0, amène :
´ y ¯3 ´y¯
`p ` q “ 0,
λ λ
ce qui équivaut à
y 3 ` λ2 py ` λ3 q “ 0.
3
On résout l’équation λ2 p “ ´ , soit puisque λ ą 0,
4
c
3
λ“ ´ ,
4p
3 a
on arrive à l’équation y 3 ´ ´ “0.
4 4
6. On a alors
27q 2
a2 “ ´ .
4p3
Or, ∆ ă 0, donc 27q 2 ă ´4p3 , et ces quantités étant positives, il vient, en faisant le quotient : |a|2 ă 1, puis
|a| ă 1 .
7. Soit θ “ Arccospaq,ˆ bien
˙ défini puisque |a| ă 1. D’après la question II-2, l’équation de la question 5 admet une
θ θ 2kπ
racine, égale à cos . Par ailleurs, en considérant ϕ “ ` π, pour k P Z, on a 3π ” θ mod π, et d’après
3 3 3
II-2, cospϕq est aussi solution de l’équation. L’ensemble des solutions obtenues est périodique de période 3. Par
ailleurs, ces solutions sont distinctes. En effet, les arguments des cosinus forment sur les cercle trigonométrique
les sommets d’un triangle équilatéral. Les cosinus sont égaux si et seulement si deux sommets sont conjugués, ce
qui signifierait que le triangle équilatéral est symétrique par rapport à l’axe réel, donc que 1 ou ´1 est sommet.
Cela implique que θ ” 0 mod rπs, cas impossible puisque ∆ ‰ 0.
Ainsi, les trois racines obtenues sont distinctes, et on a toutes les racines du polyôme de degré 3 :
" ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙*
1 1 2π 1 2π
S “ cos Arccospaq , cos Arccospaq ` , cos Arccospaq ´ .
3 3 3 3 3
7
1. Comme dans la partie 1, on fait une espèce de mise sous forme canonique, qui donne, sauf erreur de calcul de
ma part :
´ ˆ ˙ ˆ ˙
4 3 2 α ¯4 3 2 ´ α ¯2 α3 αβ ´ α¯
z ` αz ` βz ` γz ` δ “ z ` ` β´ α z` ` γ´ ´ z` ` c,
4 8 4 8 2 4
3 4 α2 β αγ α
avec c “ δ ´ α ` ´ (on peut par exemple remplacer x par y ´ 4 puis tout développer). Ainsi,
256 16 4
α
en posant le changement de variables x “ z ` , et en posant les constantes
4
α3 αβ
a “ β ´ 38 α2 et b“γ` 8 ´ 2