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Bureaux2018devoirsds5 Correction PDF
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1 1
8n 2 N⇤ , pn+1 = pn + .
12 6
Solution. Conditionnellement à An , la partie numéro n + 1 est gagnante si et seulement si la
roue s’arrête sur le 1, le 3 ou le 5. Les 12 possibilités sont supposées équiprobables, donc on en
déduit :
3 1 2 1
PAn (An+1 ) = = et, de même, PAn (An+1 ) = =
12 4 12 6
En considérant le système complet (An , An ), on a P(An ) = 1 P(An ) = 1 pn et :
1 1 1 11 2
x + = x () = x () x = .
12 6 6 12 11
2 1 1 2
pn+1 = pn +
11 12 6 11
✓ ◆
1 2 2 1 2
= pn + +
12 11 11 ⇥ 12 6 11
✓ ◆
1 2 1 + 11 12
= p +
12 n 11 11 ⇥ 6
✓ ◆
1 2
= p .
12 n 11
2 1
Ceci montre que la suite de terme général pn 11 est géométrique de raison 12 . Alors :
✓ ◆n ✓ ◆
2 1 2
8n 2 N, pn = p0 !0
11 12 11 n!1
1 2
par convergence des suites géométriques car 12 < 1. Donc par somme : pn ! .
n!1 11
2. Soit k 2 [[1; n]] , on note Bk l’événement : « le joueur gagne une seule fois au cours des n premières
parties et ce gain a lieu à la k-ième partie ».
a) À l’aide de la formule des probabilités composées, calculer P(Bn ).
Solution. Puisque la partie numéro n est la dernière, Bn = A1 \ A2 \ · · · An 1 \ An . Si n > 2, la
formule des probabilités composées donne alors :
P(Bn ) = P(A1 )PA1 (A2 )PA1 \A2 (A3 ) · · · PA1 \···\An 1 (An ).
11
Par équiprobabilité P(A1 ) = et, compte tenu des conditions de l’expérience,
12
1 1
PA1 \A2 (A3 ) = PA2 (A3 ) = , ... , PA1 \···\An 1 (An ) = PAn 1 (An ) = .
6 6
On obtient donc, par probabilités complémentaires,
n 2 facteurs
z }| {
✓ ◆ 2
11 5 5 5 1 11 5 n
8n > 2, P(Bn ) = · · ··· · = .
12 6 6 6 6 72 6
1
Si n = 1, on a en revanche P(Bn ) = P(A1 ) = .
12
b) Soit k 2 [[1; n 1]] , calculer P(Bk ).
Solution. Cette fois Bk = A1 \ · · · \ Ak 1 \ Ak \ Ak+1 \ · · · \ An . Si k > 2, on obtient comme
précédemment
✓ ◆k 2 ✓ ◆n k 1 ✓ ◆
11 5 1 3 5 11 5 n 3
P(Bk ) = ⇥ ⇥ ⇥ ⇥ = .
12 6 6 4 6 96 6
Si k = 1 (et n > 2), on obtient de même :
✓ ◆n 2 ✓ ◆ 2
1 3 5 3 5 n
P(B1 ) = ⇥ ⇥ = .
12 4 6 48 6
c) En déduire la probabilté qn pour que le joueur gagne une seule fois au cours des n premières
parties.
Solution. On cherche qn = P(B1 [· · ·[Bn ) où les évènements (Bi ) sont deux à deux incompatibles,
donc par additivité : 0 n 1
BB[ CC X n
qn = P BBB@ Bk CCCA = P(Bk ).
k=1 k=1
1
Si n = 1, on a obttient q1 = P(B1 ) = .
12
Si n = 2,
✓ ◆ ✓ ◆
3 5 2 2 11 5 2 2 3 ⇥ 3 + 11 ⇥ 2 31
q2 = P(B1 ) + P(B2 ) = + = = .
48 6 72 6 24 ⇥ 2 ⇥ 3 144
Enfin si n > 3, on obtient par additivité des sommes (relation de Chasles) :
✓ ◆ n 1 ✓ ◆ ✓ ◆
3 5 n 2 X 11 5 n 3 11 5 n 2
qn = + +
48 6 96 6 72 6
k=2
✓ ◆ ✓ ◆ ✓ ◆
3 5 n 2 11 5 n 3 11 5 n 2
= + (n 2) +
48 6 96 6 72 6
✓ ◆n 2 ✓ ◆ 1 !
1 5 3 11 5 11
= + (n 2) +
24 6 2 4 6 3
✓ ◆n 2 ✓ ◆
1 5 31 33
= + (n 2)
24 6 6 10
✓ ◆n 2 ⇣ ⌘
1 5
= 99n 43 .
720 6
Exercice 2 (d’après ECRICOME 2000)
Soit E = R3 [X] l’ensemble des polynômes à coefficients réels et de degré inférieur ou égal à 3. On
désigne par f la fonction qui à tout polynôme P de E associe le polynôme f (P) défini par :
Par identification des coefficients de ces polynômes, on en déduit directement que f (P) = Q si
et seulement si (a0 , a1 , a2 , a3 ) est solution de (S ).
1 3 1
a0 = , a1 = 0, a2 = ,a = .
8 4 3 2
1 3 2 1 3
P= X + X .
8 4 2
5. Soient Q = X 3 et P 2 E tel que f (P) = Q. On considère pour tout entier naturel strictement positif
n la somme
Xn
S(n) = ( 1)k Q(k).
k=1
a) Exprimer simplement S(n) en fonction de ( 1)n , P(n + 1) et P(1).
Solution. Puisque Q = f (P), on sait que pour tout k 2 N, Q(k) = P(k + 1) + P(k). Ainsi :
n
X
S(n) = ( 1)k [P(k + 1) + P(k)]
k=1
n
X n
X
k
= ( 1) P(k + 1) + ( 1)k P(k) (linéarité)
k=1 k=1
n+1
X n
X
= ( 1)j 1 P(j) + ( 1)k P(k) (changement d’indice j = k + 1)
j=2 k=1
n+1
X n
X
j
= ( 1) P(j) + ( 1)j P(j) (changement d’indice muet j = k)
j=2 j=1
= ( 1)n+1 P(n + 1) + ( 1)1 P(1) (annulation des termes pour j 2 J2, nK)
x ln(x) 1
8x 2 R⇤+ , '(x) = ,
x
ainsi que la fonction numérique f des variables réelles x et y définies par :
✓ ◆
1 y y2 1
8(x, y) 2 ]0, +1[ ⇥ ]0, +1[ , f (x, y) = 2 + + exp
x x 2 x
où exp désigne la fonction exponentielle.
x ln(x) 1
'(x) = ! 1 .
x x!0+
'(x)
7. Déterminer la limite de '(x) lorsque x tend vers +1, ainsi que la limite de lorsque x tend
x
vers +1. Interpréter graphiquement cette limite.
1 1
Solution. Par di↵érence, '(x) = ln(x) ! +1 , car ln(x) ! +1 et ! 0.
x x!+1 +1 x +1
ln(x) 1
En revanche, ! 0 par croissances comparées et 2 ! 0, donc :
x +1 x +1
'(x) ln(x) 1
= !0 .
x x x2
1 1 x+1
8x 2 R⇤+ , ' 0 (x) = + 2= 2 .
x x x
9. Dresser le tableau de variation de ' en faisant apparaître les limites de ' en 0+ et +1.
Solution. Soit x 2 R⇤+ . Alors x + 1 > 0 et x2 > 0, donc ' 0 (x) > 0. On obtient donc sur cet intervalle :
x 0 +1
signe
+
de ' 0 (x)
variations +1
de '
1
'(↵) = 0.
'(1) < '(↵) < '(e) =) ' 1 ('(1)) < ' 1 ('(↵)) < ' 1 ('(e)) .
| {z } | {z } | {z }
1 ↵ e
par continuité de ' sur R⇤+ . Or un+1 ! L donc on obtient par unicité des limites : '(L) + L = L,
c’est-à-dire '(L) = 0. Puisque ↵ est l’unique solution de l’équation '(x) = 0 sur R⇤+ , on en déduit
que L = ↵ .
15. Soit A un réel. Recopier et compléter le programme suivant afin qu’il affiche le plus petit entier n
tel que un > A :
function y = g(x)
...
endfunction
while ...
u = ...
n = ...
end
disp(...)
Solution.
function y = g(x)
y = (x*log(x)-1)/x + x
endfunction
disp(n)
III. Étude de f
On appelle point critique de f tout couple (x, y) 2 ]0, +1[⇥]0, +1[ tel que @1 f (x, y) = 0 et @2 f (x, y) = 0.
16. Calculer les dérivée partielles de f .
Solution. Il y avait une coquille dans l’énoncé qu’on a ici corrigée. Par dérivation de sommes et
composition :
✓ ◆
2 y 1 1 1
@1 f (x, y) = 3
+ 2 + exp · et @2 f (x, y) = +y .
x x x x2 x
17. Prouver que f possède un unique point critique noté A d’abscisse x = ↵ et d’ordonnée y = y↵ à
déterminer en fonction de ↵.
Solution. Pour tout (x, y) 2 ]0, +1[ ⇥ ]0, +1[,
8
>
<@1 f (x, y) = 0
>
(x, y) est critique () > >
:@2 f (x, y) = 0
8
> 1/x
< 2 + xy + xe
> =0
() > > (car x , 0)
: 1/x + y = 0
8
> 1/x
< 1 + xe
> =0
() > > (par substitution de y)
:y = 1/x
1/x 1 1
1 + xe = 0 () x = e 1/x () ln(x) = () ln(x) = 0.
x x
| {z }
'(x)
Or ↵ est l’unique solution de '(x) = 0 sur R⇤+ , donc finalement (x, y) est critique si et seulement si
x = ↵ et y = 1/↵, c’est-à-dire que
1
la fonction f admet pour unique point critique A = (↵, y↵ ) avec y↵ = .
↵