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[ Corrigé du baccalauréat S Antilles-Guyane \

septembre 2002

E XERCICE 1
2 1 1 2 1 5−6
1. a. On a pour n > 1, v n+1 = un+1 − = un + − = un + =
µ ¶ 5 6 3 5 6 3 ×5
1 −1 1 2 1
un + = un − = vn .
6 15 6 5 6
1
L’égalité v n+1 = v n vraie pour n > 1, montre que la suite (v n ) est une
6
1
suite géométrique de raison . Son premier terme est
6
2 1 2 5−4 1
v 1 = u1 − = − = = .
5 2 5 10 10
µ ¶n−1
1 1 1
b. On sait que v n = v 1 × = × .
6 10 6n−1
2 2 1 1 2
Or v n = un − ⇐⇒ un = v n + = × + , pour n > 1.
5 5 10 6n−1 5
1
2. a. On a a1 = puisque l’on choisit au départ l’un des deux dés au hasard
2
b. 1
2 R1
1 A1
2
1 R1
2
2
3 R1
1
2 A1
1 R1
3
On a donc, d’après la loi des probabilités totales :
³ ´ 1 1 1 2 1 1 3+4 7
r 1 = p (R1 ) = p (A 1 ∩ R1 )+p A 1 ∩ R1 = × + × = + = = .
2 2 2 3 4 3 3 × 4 12
c. On peut dresser un arbre analogue au rang n :
1
2 Rn
An
an
1 Rn
2
2
3 Rn
1 − an
An
1 Rn
3
³ ´ 1 2
On a donc r n = p (Rn ) = p (A n ∩ Rn ) + p A n ∩ Rn = an × + (1 − an ) × =
2 3
1 2 2 1 2
an − an + = − an + .
2 3 3 6 3
d. À la partie (n + 1), on utilise le dé A si :
• on l’a utilisé à la partie n et qu’on a obtenu rouge
• ou si on a utilisé le dé B à la partie n et que l’on a obtenu blanc.
On a donc pour tout n > 1,
³ ´
A n+1 = (A n ∩ Rn ) + A n ∩ Rn
Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

e. D’après la question précédente :


³ ´
an+1 = p (A n+1 ) = p (A n ∩ Rn ) + p A n + Rn , soit :
³ ´ 1 1
an+1 = p (A n ) × p A n (Rn ) + p A n Rn = an + (1 − an ).
2 3
1 1
Finalement an+1 = an + .
6 3
On a donc an = un vue à la question 1. Donc
µ ¶
1 1 n−1 2
an = + .
10 6 5
f. D’après le résultat des questions 2. c. et 2. e., on a donc pour n > 1 :
µ µ ¶ ¶ µ ¶
1 2 1 1 1 n−1 2 2 1 1 n−1 1 2
r n = − an + = − + + =− − + =
6 3 6 10 6 5 3 60 6 15 3
µ ¶ µ ¶ µ ¶
1 1 n −1 + 10 1 1 n 9 1 1 n 3
− + =− + =− + .
10 6 15 10 6 15 10 6 5
µ ¶n
1 1
Comme −1 < < 1, on sait que lim = 0, donc finalement
6 n→+∞ 6
3
lim r n = = 0, 6 = 60%.
n→+∞ 5

E XERCICE 2
Enseignement obligatoire

1 1
zA = 1 + i et zB = − + i.
2 2
2 2 2
p
1. On a |zAÃ| = 1 + 1 != 2 ⇒ |zA | = 2. En factorisant ce module :
p p
p 2 2 p ³ π π´ p iπ
zA = 2 +i = 2 cos + i sin = 2e 4 .
2 2 4 4
p
1 1 2 2
On a |zB |2 = + = ⇒ |zB | = . En factorisant ce module :
p à p 4 4 4
p ! p µ 2
¶ p
2 2 2 2 3π 3π 2 i 3π
zB = − +i = cos + i sin = e 4.
2 2 2 2 4 4 2
2. a. ei2α −1 = cos 2α+i sin 2α−1 = 1−2sin2 α+i sin 2α−1 = −2sin2 α+i sin 2α =
−2sin2 α + 2i sin αcos α = 2i sin α(cos α + i sin α) = 2i sin αeiα .
¯p π ¯
¯ ¯
b. On a MA = |zA − z M | = ¯ 2ei 4 − eiα ¯ et
¯p ¯
¯ 2 3π ¯
¯ i 4 iα ¯
MB = |zB − z M | = ¯ e − e ¯.
¯ 2 ¯
¯ ¯
¯p π ¯ ¯p ¯
¯ i4 iα ¯ ¯ 2 i 3π iα ¯
On a donc f (M) = MA × MB = ¯ 2e − e ¯ × ¯ e 4 −e ¯ =
¯ 2 ¯
¯ Ã !¯ ¯ ¯
¯³p π ´ p2 3π ¯ ¯ p i( π +α)
p
2 i( 3π +α) ¯¯
¯ i4 iα i 4 iα ¯ ¯ iπ i2α
¯ 2e − e e − e ¯ = ¯e − e − 2e 4 − e 4 ¯
¯ 2 ¯ ¯ 2 ¯
c. D’après¯le résultat de la question 2. a. :
µ ¶ ¯ ¯ µ ¶ ¯
¯ i2α 1 3 ¯ ¯ 1 3 iα ¯¯
f (M) = ¯¯e − 1 − + i eiα ¯¯ = ¯¯2ieiα sin α − + i e ¯=
2 2 2 2
¯ ¯ s µ ¶2
¯ iα ¯ ¯ ¯ ¯ ¯
¯e ¯ ¯2i sin α − 1 − 3 i¯ = 1 + − 3 + 2sin α , car ¯eiα ¯ = 1.
¯ 2 2 ¯ 4 2
1
3. a. f (M)2 est une somme de deux carrés ; elle est minimale puisque > 0, si
µ ¶2 4
3 3
− + 2sin α = 0 ⇐⇒ sin α = .
2 4

Antilles-Guyane 2 septembre 2002


Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

µ ¶2
3 7
On a donc cos2 α = 1 − = , d’où :
4 16
p p
7 7
cos α = − ou cos α = .
4 4
Il y a donc deux points pour lesquels f (M) est minimale :
à p ! Ãp !
7 3 7 3
M1 − ; et M2 ; .
4 4 4 4
r
1 1
Pour ces deux points la valeur minimale est f (M) = = .
4 2
b. On a successivement :
1 3 7
−1 6 sin α 6 1 ⇒ −2 6 2sin α 6 2 ⇒ 6 − + 2sin α 6 − ⇒
2 2 2
µ ¶2
3 49
0 6 − + 2sin α 6 .
2 4
49
La valeur maximale de f (M) peut être . Or
4
µ ¶2
3 49 9 49
− + 2sin α = ⇐⇒ + 4sin2 α − 6sin α = ⇐⇒
2 4 4 4
9 + 16sin 2 α − 24sin α = 49 ⇐⇒ 16sin2 α − 24sin α − 40 = 0 ⇐⇒
2sin2 α − 3sin α − 5 = 0 (1).
En posant X = sin α, l’équation (1) devient :
2X 2 − 3X − 5 = 0 qui a une solution −1 évidente : donc :
5
2X 2 − 3X − 5 = (X + 1)(2X − 5) : l’autre solution est donc .
2
3π 5
On a donc sin α = −1 ⇐⇒ α = + 2kπ avec k entier, ou sin α = = 2, 5
2 2
qui n’a pas de solution.
Il y a donc un point pour lequel f (M) est maximale, leppoint de coordon-
5 2
nées (0 ; −1) et la valeur de ce maximum est f (M) = .
2
E XERCICE 2
Enseignement de spécialité

1. a. La rotation r transforme donc [AC] en [BD], donc l’angle de la rotation est


³−á−→ −−→´ π
AC , BD = − .
2
Le centre I de la rotation appartient à (C 1 ) puisque [AB] est un diamètre
³á−
→ − →´ π
de ce cercle et que par conséquent : IA , IB = − .
2
De même comme [CD] est un diamètre de (C 3 ), le centre I appartient à
³á−→ −→´ π
(C 3 ) puisque ID , IC = − .
2
b. r ′ transforme [AC] en [DB] : un angle de cette rotation est donc :
³−á−→ −−→´ ³−á
−→ −−→´ ³ π´ π
AC , DB = − AC , BD = − − = . (quart de tour direct)
2 2
³á
−→ − →´ π
[CB] est un diamètre de (C 2 ), donc JC , JB = . J appartient à (C 2 ).
2
³á
→ −→´ π

De même [AD] un diamètre de (C 4 ), donc JA , JD = . J appartient à
2
(C 4 ).
c. Par la rotation r l’image du milieu M de [AC] est le milieu du segment
image [BD] ; on a donc :
³−
á−→ −→´ π
IM = IN et IM , IN = − .
2

Antilles-Guyane 3 septembre 2002


Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

Par la rotation r ′ l’image du milieu M de [AC] est le milieu du segment


image [DB] ; on a donc :
³−−→ −→´ π
á
JM = JN et JM , JN = .
2
Les triangles IMN et JMN sont rectangles isocèles d’hypoténuse [MN],
donc le quadrilatère INJM est un carré direct.
2. a. I est équidistant de D et de C ; il en est de même de R diamétralement
opposé ; [DC] et [IR] sont donc deux diamètres perpendiculaires : le qua-
drilatère IDRC p
est donc un carré ; si a est la mesure de l’un de ses côtés on
sait que IR = a 2 : donc l’image de D dans la similitude est le point R.
De même [IP] et [AB] sont deux diamètres perpendiculaires de (C 1 ), donc
IBPA est un carré et on a donc :
IP p ³á

→ − →´ π
= 2 et IB , IP = : l’image de B par s est donc P.
IB 4
IJ p ³á
−→ →−´ π
Enfin on sait que INJM est un carré, donc = 2 et IN , IJ = :
IN 4
l’image de N par s est donc J.
b. N est le milieu de [BD] ; son image par la similitude s, le point J est le le
milieu du segment image [PR].

P
(C 1 )

(C 4 )
A
S
B

J I
D (C 2 )

(C 3 ) Q

R C

P ROBLÈME


 f (0) = 0
f (1) = 0

f (x) = (ln x) × ln(1 − x), pour x ∈]0 ; 1[

Partie A - Étude de la fonction f

Antilles-Guyane 4 septembre 2002


Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

ln(1 − x) ln(1 − x) − ln(1)


1. a. = .
x x −0
ln(1 − x) − ln(1)
Par définition lim est égale au nombre dérivé en 0 de la
x→0 x −0
1
fonction x 7−→ ln(1 − x) qui est la fonction x 7−→ − .
1−x
1
Cette limite est donc égale à − = −1.
1
f (x) (ln x) × ln(1 − x) ln(1 − x)
b. = = ln x × .
x x x
ln(1 − x)
Or lim ln x = −∞ et on vient de voir que lim = −1, donc par pro-
x→0 x→0 x
duit de limites :
f (x)
lim = +∞ : la fonction f n’est pas dérivable en 0.
x→0 x
La courbe C admet en 0 une tangente verticale.
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
2. On a − < x < ⇒ − < −x < ⇒ − < −x+ < + , soit 0 < −x+ < 1.
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 1 1 1 1 1 1 1
De même − < x < ⇒ − + < x + < + soit 0 < x + < 1.
µ ¶ 2 µ 2¶ 2µ 2 ¶2 2µ 2 ¶ µ 2¶
1 1 1 1 1
• f − x = ln − x × ln 1 − + x = ln − x × ln + x .
µ2 ¶ µ2 ¶ µ 2 ¶ µ2 ¶ µ2 ¶
1 1 1 1 1
• f + x = ln + x × ln 1 − − x = ln + x × ln − x .
2 2 ¸ · 2µ ¶ 2µ ¶ 2
1 1 1 1
Donc pour tout x ∈ − ; , f −x = f +x .
¸ ·2 2 2 2
1 1 1
Donc si x ∈ − ; , les deux points de la courbe C d’abscisses − x et
2 2 2
1 1
+ x ont pour abscisse de leur milieu et la même ordonnée : ces points
2 2
1
sont donc symétriques autour de l’axe vertical dont une équation est x = .
2
D’après le début de la question la courbe C a donc pour axe de symétrie la
1
droite dont une équation est x = .
2
3.
ϕ(x) = (1 − x) ln(1 − x) − x ln x.
a. ϕ est dérivable comme différence de fonctions dérivables sur ]0 ; 1[ et sur
cet intervalle :
1 1
ϕ′ (x) = − ln(1− x) − × (1− x) − ln x − x × = − ln(1− x) − 1− ln x − 1 =
1−x x
− ln(1 − x) − ln x − 2.
De même ϕ′ est dérivable sur ]0 ; 1[ et sur cet intervalle :
1 1 x −1+x 2x − 1
ϕ′′ (x) = − = = .
1−x x x(1 − x) x(1 − x)
Or sur ]0 ; 1[, x > 0 et 1−x > 0, donc x(1−x) > 0. Le signe de ϕ′′ (x) est donc
1
celui de 2x − 1 qui s’annule en . Conclusion :
¸ · 2
1
• sur 0 ; , ϕ′ est décroissante ;
¸ 2 ·
1
• sur ; 1 , ϕ′ est croissante ;
2
µ ¶
′ ′ 1 1 1
b. On a lim ϕ (x) = +∞ et ϕ = − ln − ln − 2 = ln 2 + ln 2 − 2 =
x→0 2 2 2
2ln 2 − 2 < 0.
La fonction ¸ϕ′ étant · continue car dérivable s’annule donc en un point
1
unique α1 ∈ 0 ; .
2

Antilles-Guyane 5 septembre 2002


Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

µ ¶
1
De même lim ϕ′ (x) = +∞ et ϕ′ < 0, donc ϕ′ s’annule aussi une seule
x→1
¸ · 2
1
fois sen α2 ∈ ;1 .
2
On connaît les variations de ϕ′ , on a donc :
• sur ]0 ; α1 [, ϕ′ (x) > 0 ;
• sur ]α1 ; α2 [, ϕ′ (x) < 0 ;
• sur ]α2 ; 1[, ϕ′ (x) > 0.
c. • On a lim (1 − x) ln(1 − x) = 0 et on sait que lim x ln x = 0, donc
x→0 x→0
lim ϕ(x) = 0.
x→0
• En posant X = 1 − x, lim (1 − x) ln(1 − x) = lim X ln X = 0 et on a
x→1 X →0
lim x ln x = 0, donc lim ϕ(x) = 0.
x→1 x→1
µ ¶
1 1 1 1 1
• ϕ = ln − ln = 0. D’où le tableau de variations de ϕ sur [0 ; 1] :
2 2 2 2 2

1
x 0 α1 2 α2 1
ϕ′ (x) + 0 − 0 +
0

ϕ 0

Donc : ¸ ·
1
• ϕ(x) > 0 sur 0 ; ;
2
¸ ·
1
• ϕ(x) < 0 sur ;1 ;
2
µ ¶
1
• ϕ = 0.
2
4. a. f est dérivable car produit de deux fonctions dérivables sur ]0 ; 1[ et sur
cet intervalle :
1 1 (1 − x) ln(1 − x) − x ln x
f ′ (x) = ln(1 − x) − ln x = qui a le signe du
x 1−x x(1 − x)
numérateur c’est-à-dire du signe de ϕ(x) car x(1 − x) > 0.
b. Comme on a le signe de f ′ (x), on en déduit les variations de f :

1
x 0 2 1
f ′ (x) + 0 −

(ln 2)2
f

0 0

Le tableau de variations montre que f est minorée par 0 et majorée par


(ln 2)2
d.
c.

Antilles-Guyane 6 septembre 2002


Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0

Partie B - Encadrement d’une intégrale

1. a. • Posons u(x) = ln x et v ′ (x) = x, d’où :


1 x2
u ′ (x) = et v(x) = .
x 2
Toutes ces fonctions sont continues car dérivables sur ]0 ; 1[ : on peut
donc intégrer par parties :
· 2 ¸1 Z1 · 2 ¸1 Z1 · 2 ¸1
x ln x 2 2 1 x2 x ln x 2 2 x x ln x x 2 2
I 1 (t ) = − × dx = − dx = − =
2 t t x 2 2 t t 2 2 2 t
¡ 1 ¢2 1 µ 2 ¶
2 ln 2 1 t ln t t 2 ln 2 1 1 2 t2
− − − =− − − t ln t + .
2 16 2 2 8 16 2 4
• Posons u(x) = ln x et v ′ (x) = x 2 , d’où :
1 x3
u ′ (x) = et v(x) = ; on peut encore intégrer par parties :
x 3
· 3 ¸2 Z1 2
1 · 3 ¸1
x 2 x x x3 2
I 2 (t ) = ln x − dx = ln x − =
3 t t 3 3 9 t
1 1 t3 1 t3 1 1 t 3 ln t t 3
ln − ln t − + = − ln 2 − − + .
24 2 3 72 9 24 72 3 9
2
b. On sait que lim t = lim t ln t = 0, donc :
t →0 t →0
ln 2 1 ln 2 1
lim I 1 (t ) = − − et lim I 2 (t ) = − − .
t →0 8 16 t →0 24 72
2. · ¸
x2 x2
g (x) = − x + et h(x) = g (x) − .
2 2
x2
a. Soit k(x) = ln(1− x)− g (x) = ln(1− x)+ x + . Cette fonction est dérivable
¸ · 2
1
sur 0 ; et sur cet intervalle :
2
1 −1 + 1 − x + x − x 2 −x 2
k ′ (x) = − +1+x = = < 0.
1−x 1−x ¸ 1·− x
1
La fonction k est donc décroissante sur 0 ;
2

Antilles-Guyane 7 septembre 2002


Corrigé du baccalauréat S A. P. M. E. P.

b. On a de façon évidente lim k(x) = 0 et comme la fonction est décroissante


¸ · x→0
1
sur 0 ; , k(x) 6 0 ⇐⇒ ln(1 − x) 6 g (x).
2
¸ ·
1
c. Soit l(x) = ln(1 − x) − h(x) = ln(1 − x) + x + x définie sur 0 ; .
2
Cette fonction est dérivable et sur son intervalle de définition :
−1 −1 + 1 + 2x − x − 2x 2 x − 2x 2 x(1 − 2x)
l ′ (x) = + 1 + 2x = = = .
1− ¸x · 1−x 1−x 1−x
1
Or si x ∈ 0 ; , x > 0, 1 − 2x > 0 et 1 − x >, donc l ′ (x) > 0.
2
¸ ·
1
Conclusion : la fonction l est croissante sur 0 ; et comme lim l(x) = 0,
2¸ · x→0
1
on en déduit que l(x) > 0, soit ln(1 − x) > h(x) sur 0 ; .
2
d. Des deux précédentes questions on déduit que :
x2
h(x) 6 ln(1 − x) 6 g (x) ⇐⇒ −x − x 2 6 ln(1 − x) 6 −x − .
¸ · 2
1
Sur 0 ; , ln x < 0, d’où en multipliant par ce nombre chaque terme de
2
l’encadrement précédent :
µ ¶ ¸ ·
x2 ¡ ¢ 1
−x − ln x 6 ln x × ln(1 − x) 6 −x − x 2 ln x. Donc sur 0 ; :
2 2
µ ¶
x2 ¡ ¢
−x − ln x 6 f (x) 6 −x − x 2 ln x.
2
¸ ·
1
3. a. Soit t ∈ 0 ; . En intégrant chaque fonction de l’encadrement de la ques-
2 · ¸
1
tion précédente sur l’intervalle t ; , on a :
2
Z1 µ ¶ Z1 Z1
2 x2 2 2 ¡ ¢
−x − ln x dx 6 f (x) dx 6 −x − x 2 ln x dx, soit
t 2 t t
Z1 Z1 Z1 Z1 Z1
2 1 2 2 2 2 2
− x ln x dx − x ln x dx f (x) dx 6 − x ln x dx − x 2 ln x dx
t 2 t t t t
ou encore

1
−I 1 (t ) − I 2 (t ) 6 I (t ) 6 −I 1 (t ) − I 2 (t ).
2
b. L’encadrement précédent donne à la limite :
· ¸
1
lim −I 1 (t ) − I 2 (t ) 6 ℓ 6 lim [−I 1 (t ) − I 2 (t )], soit d’après les calculs pré-
t →0 2 t →0
cédents :
ln 2 1 ln 2 1 ln 2 1 ln 2 1
+ + + 6ℓ6 + + + soit au millième près :
8 16 48 144 8 16 24 72

0, 170 6 ℓ 6 0, 192.

Antilles-Guyane 8 septembre 2002

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