Chap3 Instrumentation Scientifique I

Chapitre 3 : Les analyseurs de spectres
III-1/ Introduction
III-2/ Les analyseurs de spectres à balayage
III-3/ Les analyseurs de spectres numériques
III-4/ Quelques types de mesures et réglages
-1-
III-1/ Introduction
La représentation temporelle des signaux
L’électronique traite des signaux analogiques ou numériques de natures très variées :
Le support du signal est le plus souvent une tension, mais peut aussi être un courant, une onde
électromagnétique (radio, TV, radar), une onde lumineuse ou infrarouge (fibres optiques), une
onde sonore …
L’information contenue dans le signal peut être un message audio (parole, musique), vidéo (image
TV), binaire (liaison ordinateur - imprimante) ou un signal analogique issu d’un capteur.
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III-1/ Introduction
La représentation temporelle des signaux
Une première façon de connaître un signal est d’observer son allure en fonction du temps donnée
par l’oscillogramme (variation de son amplitude en fonction du temps).
Signal sinusoïdal non modulé
Signal sinusoïdal modulé en amplitude
L’oscillogramme nous renseigne sur l’amplitude, la valeur crête à crête, la valeur moyenne …mais
pas sur les fréquences contenues dans le signal (son spectre).
-3-
III-1/ Introduction
La représentation fréquentielle d’un signal
Pour déterminer les fréquences contenues dans un signal, on le représente sous forme d’un
diagramme appelé spectre.
Le spectre est la représentation des amplitudes des différentes composantes en fonction de la

fréquence.
Exemple : spectre d’un signal capté par une antenne en bande FM (entre 88 et 108 MHz).
-4-
III-1/ Introduction
La représentation fréquentielle d’un signal
Les signaux mesurés peuvent être classés en deux familles :
- Signaux à spectre stable dans le temps.

- Signaux à spectre variable dans temps.
Les outils mathématiques utilisés pour l’analyse spectrale des signaux dépendent du type de signal
traité :
- Séries de Fourier,
- Transformée de Fourier (TF),
- Transformée de Fourier Discrète (TFD).
- Transformée de Fourier Rapide (FFT : Fast Fourrier Transform).
-5-
III-1/ Introduction
Les analyseurs de spectres
Pour visualiser le spectre des signaux et extraire les informations contenues dans les différentes
composantes spectrales, on utilise des appareils de mesure connus sous le nom d’analyseurs de
spectres.
Ces appareils sont de deux types :
- Les analyseurs de spectres analogiques : analyseurs de spectres à balayage.
- Les analyseurs de spectres numériques.
-6-
Les analyseurs de spectres à balayage
L’analyseur de spectres analogique le plus utilisé est connu sous le nom de l’analyseur de spectres à
balayage (superhétérodyne). Il permet de visualiser le spectre d’un signal dans une gamme de
fréquences très étendue qui va selon le modèle de 1 kHz à quelques GHz.
Il ne permet pas de visualiser le spectre de signaux brefs et non répétitifs. Il est idéal pour
visualiser des spectres stables dans le temps ou répétitifs.
-7-
Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne
Sa structure interne est celle d’un récepteur radio, sauf que le balayage de la gamme des
fréquences à analyser est automatique et non manuel, et que la sortie n’est pas envoyée sur un
haut-parleur mais sur un dispositif d’affichage (écran du tube cathodique).
-8-
La chaine de mesure est composée principalement de :
- l’atténuateur d’entrée : permet de contrôler le niveau d’entrée et d’éviter la saturation du

mélangeur (X). Ce dernier ne doit pas être attaqué par un niveau excessif pour éviter les erreurs
sur les amplitudes des raies et la distorsion du signal (apparition de raies parasites).
-9-
- l’oscillateur commandé en tension VCO (Voltage Controlled Oscillator) : oscillateur de

transposition, ou oscillateur local, qui génère un signal sinusoïdal dont l’amplitude est fixe et la
fréquence (F2) est variable en fonction de la tension de commande reçue du générateur de rampes.
-10-
- le générateur de rampes : génère un signal périodique en dents de scie qui commande la

fréquence de l’oscillateur local et la déviation horizontale du spot du tube cathodique (déviation
X).
-11-
- le mélangeur (X) : dispositif qui multiplie le signal à analyser u(t) de fréquences F1n par un signal
sinusoïdal de fréquence variable F2 issu de l’oscillateur local et produit les fréquences somme (F2 +
F1n) et différence (F2 – F1n), qui seule nous intéresse.
Le signal d’entrée u(t) a une forme périodique quelconque. Il comporte donc de multiples
composantes harmoniques F1n (F11, F12, ….).
A la sortie du mélangeur les composantes du signal se trouvent donc déplacer de la fréquence

initiale F1n à une nouvelle fréquence intermédiaire F2 – F1n.
-12-
- le filtre FI : de type passe-bande étroit, accordé à la fréquence intermédiaire fixe FI.
Parmi toutes les composantes du signal u(t) (les fréquences F1n), le filtre FI ne laisse passer que la
composante qui correspond à la fréquence F1n telle que : F2 – F1n = FI avec F2 > F1n.
F1n fréquence analysée, F2 fréquence de l’oscillateur local et FI fréquence intermédiaire fixe.
-13-
- le démodulateur d’amplitude ou détecteur d’enveloppe : l’amplitude du signal à la sortie du filtre

FI est extraite par le détecteur d’enveloppe qui convertit le signal FI en un signal BF.
Ce dernier est ensuite amplifié par l’amplificateur vidéo Y pour commander la déviation verticale
du spot lumineux sur le tube cathodique.
-14-
- l’affichage, à ce stade il ne reste plus qu’à afficher le spectre du signal sur l’écran :
Le signal en dents de scie, qui commande la fréquence F2 de l’oscillateur local, est amplifié par
l’amplificateur vidéo X afin de contrôler la déviation horizontale du spot sur le tube cathodique.
La déviation verticale du spot lumineux suit la variation du signal BF qui est proportionnelle à
l’amplitude de la composante de fréquence F1n du signal d’entrée.
-15-
Au total, le spot lumineux se déplace sur l’écran du tube cathodique en suivant l’amplitude
mesurée en fonction de la fréquence analysée.
-16-
Les analyseurs de spectres à balayage : exemple concret
Pour mieux comprendre le fonctionnement de l’analyseur de spectres à balayage, prenons

l’exemple ci-dessous, où l’on cherche à visualiser un signal de fréquence fs = 1.5 GHz.
- Gamme de fréquences : 0 à 2.9 GHz,

- fi = 3.6 GHz.
- Oscillateur local de 3.6 GHz à 6.5 GHz.
-17-
Les analyseurs de spectres à balayage : exemple concret
Grâce à la rampe, l’oscillateur local balaye la gamme 3.6 GHz – 6.5 GHz. Ce signal est mélangé au
signal d’entrée et on obtient en sortie du mélangeur les fréquences somme et différence (+ fs et fLO).
Le signal à la fréquence différence fLO – fs se déplace lorsque fLO varie et traverse le filtre fi lorsque
l’oscillateur local passe par la valeur fLO = 5.1 GHz.
-18-
Les analyseurs de spectres à balayage : quelques remarques
La plage des fréquences analysées dépend de l’amplitude du signal en dents de scie.
La finesse de l’analyse (résolution en fréquence) correspond à la largeur du filtre FI.
L’échelle des amplitudes affichées varie en fonction de l’atténuateur d’entrée.
Avant l’affichage du signal à l’écran, il est possible de lisser ou moyenner celui-ci par un filtre
vidéo (filtre passe bas placé entre le détecteur et le dispositif d’affichage) pour éliminer le bruit.
-19-
Les analyseurs de spectres à balayage : avantages et inconvénients
L’analyseur de spectres à balayage présente plusieurs avantages mais aussi des inconvénients.
Parmi les avantages de l’analyseur de spectres analogique :
- il est relativement simple et peu coûteux à mettre en œuvre,
- il couvre une gamme de fréquences étendue, en version microondes il est possible d’effectuer des
mesures jusqu’à 26 GHz,
- il fonctionne bien quand il s’agit de visualiser des signaux périodiques (répétitifs).
-20-
Les analyseurs de spectres à balayage : avantages et inconvénients
En ce qui concerne les inconvénients de l’analyseur de spectres à balayage :
- celui-ci n’analyse à chaque instant, qu’une seule fréquence à la fois en suivant l’évolution
séquentielle de l’oscillateur local,
- il est très sensible au filtre FI, qui est constitué de composants analogiques qui ont leur tolérance
et leur dérive en température,
- il ne peut pas analyser des signaux transitoires (fugitifs, qui ne se répètent pas).
-21-
Les analyseurs de spectres numériques
La synoptique simplifiée expliquant le principe de fonctionnement d’un analyseur de spectres

numérique est représentée ci-dessous :
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Les analyseurs de spectres numériques
Le signal u(t) est tout d’abord calibré à l’aide de l’atténuateur d’entrée, puis échantillonné, à la
fréquence d’échantillonnage Fech (en respectant le théorème de Shannon Fech ≥ 2 Fmax) par le
convertisseur analogique / numérique CAN.
La table des valeurs échantillonnées, pendant un cycle de mesure, est mémorisée dans la mémoire
numérique de l’appareil.
Un calculateur numérique effectue le calcul de la Transformée de Fourrier Rapide discrète (TFR

ou FFT = Fast Fourier Transform) à partir de tous les échantillons mémorisés dans la table et
construit l’image numérique du spectre.
L’image numérique du spectre est transférée au moniteur vidéo qui la visualise sur l’écran.
-23-
Les analyseurs de spectres numériques : avantages et inconvénients
L’analyseur de spectres numérique présente plusieurs avantages mais aussi des inconvénients.
Parmi les avantages de l’analyseur de spectres numérique :
- il analyse simultanément toutes les composantes fréquentielles,
- il utilise surtout des composants numériques qui sont peu sensibles à la température,
- il permet d’effectuer d’autres fonctions comme le filtrage, le fenêtrage, le transfert de l’image du

spectre vers un autre appareil numérique,…
- il fonctionne aussi bien sur des signaux périodiques, que sur des signaux aléatoires ou
transitoires…
-24-
Les analyseurs de spectres numériques : avantages et inconvénients
En ce qui concerne les inconvénients de l’analyseur de spectres numérique :
- il coûte très cher surtout quand il s’agit de travailler en hautes fréquences,
- il est limité en gamme de fréquences d’utilisation, la fréquence d’échantillonnage possible par la

technologie CAN actuelle permet une utilisation jusqu’à 6 GHz,
- il est sensible au bruit de quantification de la conversion analogique / numérique.
-25-
Mesures : fréquence des différentes composantes spectrales
La plage de fréquences est la spécification la plus importante lors de l’acquisition des signaux par
un analyseur de spectres.
L’appareil utilisé doit pouvoir visualiser tous les signaux de la bande utile, mais aussi les
harmoniques éventuels (permettant par exemple de déterminer le taux de distorsion d’un signal).
Les valeurs des différentes composantes fréquentielles peuvent être relevées facilement à l’aide de
curseurs (markers) verticaux.
-26-
Mesures : niveaux des composantes spectrales (amplitudes)
Pour les mesures de l’amplitude des composantes spectrales (niveau), deux types de mesures
peuvent être réalisées :
- Mesure de niveau absolue exprimée en dBm :
valeur en dBm = 10*log10 (puissance / 1mW) ;

Ou encore :
VdBm = 20*log10(V) + 13 ; pour une résistance normalisée 50 Ω.
-27-
Mesures : niveaux des composantes spectrales (amplitudes)
- Mesure de niveau relatif (différence de niveaux entre deux raies / composantes spectrales)
exprimé en dB : valeur en dB = 20 * log10 (V1 / V2).
Les deux mesures peuvent être réalisées facilement à l’aide des deux curseurs horizontaux de
l’analyseur de spectre.
-28-
Mesures : la sensibilité et le niveau de bruit
L’analyseur de spectres est souvent utilisé pour des mesures de signaux de très faibles amplitudes.
Ces signaux sont affectés de fluctuations aléatoires appelées bruit. De plus, l’analyseur de spectre
rajoute son propre bruit.
Le bruit lié au signal et le bruit propre de l’analyseur se combinent pour donner la ligne de base
sur l’affichage appelée plancher de bruit.
Il sera évidemment impossible de mesurer un signal dont le niveau est inférieur au plancher de
bruit : il faut donc réduire le plancher de bruit.
Signal utile Signal bruité
-29-
Mesures : la sensibilité et le niveau de bruit
Pour une sensibilité optimale, il est recommandé d’utiliser :
- la bande passante FI (RBW) la plus faible possible : le plancher de bruit descend de 10 dB chaque
fois que la RBW est divisée par 10 (voir figure ci-dessous).
- l’atténuation d’entrée minimale : éviter que l’atténuation dégrade le rapport signal / bruit.
- le filtrage vidéo (efficace si VBW < 0.1 à 0.01 RBW) : permet le lissage du signal mais n’a pas
d’effet sur le plancher de bruit.
-30-
Mesures : la résolution de l’analyseur de spectres
La résolution d’un analyseur de spectres (son pouvoir à distinguer deux raies très proches) est très
dépendante de la bande passante et du gabarit du filtre FI.
Il est clair qu’un signal ne peut pas être représenté par une raie infiniment fine : la forme de la raie
affichée correspond au gabarit du filtre FI et tout changement au niveau de la RBW se traduira
par un changement au niveau de l’affichage.
-31-
Les principaux réglages
L’utilisation d’un analyseur de spectres nécessite un certain nombre de réglages élémentaires :
- choix de la fréquence centrale qui correspondra au centre de l’écran.

- choix de la déviation en fréquence (span) qui définit la plage de fréquences affichées à l’écran.
- choix de la bande passante du filtre FI d’analyse (RBW).
-32-
Les principaux réglages
- choix de la vitesse de balayage de l’analyseur (ce choix est souvent réalisé automatiquement par
l’appareil en fonction de la déviation et de la bande passante du filtre d’analyse choisies).
- réglage de l’atténuateur d’entrée.
- choix de la bande passante du filtre vidéo VBW si on souhaite lisser le signal affiché.
-33-
Références
• https://www.fresnel.fr/perso/wagner/files_poly_M1electr/script%20instrumentation%202009.pdf
• https://apps.who.int/iris/handle/10665/43991?locale-attribute=fr&
• https://fr.scribd.com/document/353980616/Catalogue-Metrix-2015-FR-pdf
• http://passeport.univ-lille1.fr/site/physique/electricit%C3%A9/les_annexes/iv%20-
%20usage%20d_un%20multim%C3%A8tre.pdf
• http://jeanmibaelec.free.fr/notions/LEKTRONIK/M2.htm
• https://www.astuces-pratiques.fr/electronique/le-transistor-bipolaire-test-au-multimetre
• https://docplayer.fr/12820783-Tester-des-diodes-et-des-transistors-avec-un-simple-multimetre-digital-thierry-
04-09-2008-mise-a-jour-du-22-novembre-2010.html
• https://www.yumpu.com/fr/document/view/17396566/tirez-le-maximum-de-votre-oscilloscope-selectronic
• https://laboiteaphysique.fr/site2/application/files/3215/0326/4319/Fiche_Oscilloscope.pdf
• https://www.ponge.biz/telechargements/ebooks/oscilloscope-2.pdf
• http://fabrice.sincere.pagesperso-
orange.fr/cm_electricite/exercices%20electricite/Exercice%20Electricite%203-13.pdf
• http://claude.lahache.free.fr/travauxpratiques/sonde-attenuatrice-de-tension.pdf
• https://docplayer.fr/1342512-8563a-spectrum-analyzer-9-khz-26-5-ghz-analyseur-de-spectre.html
• https://www.yumpu.com/fr/document/view/11836415/analyse-spectrale-cours-de-physique-appliquee
• https://docplayer.fr/11342380-Module-analyse-spectrale.html
• https://slideplayer.fr/slide/4253468/
• https://www.slideserve.com/adriel/echantillonnage-l-oscilloscope
• Cours Oscilloscope, principe et utilisation – AMOS GO 1, Pages 1-3 (en format pdf).
-34-
Références
• http://books.google.co.in/books?id=C-rbT_c69oUC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false
• Cours «Electronique analogique » , Fabrice Sincère. http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere.
• http://fabrice.sincere.pagesperso-orange.fr/cm_electronique/projet_pic/cardiogramme/cardiogramme.htm
• http://dspace.univ-tlemcen.dz/bitstream/112/4160/1/ebm82.pdf
• Cours “Electronics design for biomedical instrumentation”, Master degree in Electronics Engineering and
Biomedical Engineering, Carlo Fiorini .
• Cours «Electronic Instrumentation, Chapter 6: Introduction to biomedical instrumentation», Universidad
Carlos III de Madrid, Pablo Acedo / José A. Garcia Souto.
• Système didactique de mesures biomédicales KL-730, Manuel de l’enseignant, K&H MFG CO., LTD
• Système didactique de mesures biomédicales KL-76001, Manuel de l’utilisateur, K&H MFG CO., LTD
• Système didactique de mesures biomédicales KL-730, Manuel de Travaux Pratiques, K&H MFG CO., LTD
-35-

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Chapitre 3 : Les analyseurs de spectres

La représentation temporelle des signaux

L’électronique traite des signaux analogiques ou numériques de natures très variées :

La représentation temporelle des signaux

Signal sinusoïdal non modulé

Signal sinusoïdal modulé en amplitude

La représentation fréquentielle d’un signal

Le spectre est la représentation des amplitudes des différentes composantes en fonction de la

La représentation fréquentielle d’un signal

Les signaux mesurés peuvent être classés en deux familles :

- Signaux à spectre stable dans le temps.

Les analyseurs de spectres

Ces appareils sont de deux types :

- Les analyseurs de spectres analogiques : analyseurs de spectres à balayage.

- Les analyseurs de spectres numériques.

Les analyseurs de spectres à balayage

Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne

Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne

La chaine de mesure est composée principalement de :

- l’atténuateur d’entrée : permet de contrôler le niveau d’entrée et d’éviter la saturation du

Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne

- l’oscillateur commandé en tension VCO (Voltage Controlled Oscillator) : oscillateur de

Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne

- le générateur de rampes : génère un signal périodique en dents de scie qui commande la

Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne

A la sortie du mélangeur les composantes du signal se trouvent donc déplacer de la fréquence

Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne

- le filtre FI : de type passe-bande étroit, accordé à la fréquence intermédiaire fixe FI.

F1n fréquence analysée, F2 fréquence de l’oscillateur local et FI fréquence intermédiaire fixe.

Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne

- le démodulateur d’amplitude ou détecteur d’enveloppe : l’amplitude du signal à la sortie du filtre

Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne

Les analyseurs de spectres à balayage : structure interne

Les analyseurs de spectres à balayage : exemple concret

Pour mieux comprendre le fonctionnement de l’analyseur de spectres à balayage, prenons

- Gamme de fréquences : 0 à 2.9 GHz,

Les analyseurs de spectres à balayage : exemple concret

Les analyseurs de spectres à balayage : quelques remarques

La plage des fréquences analysées dépend de l’amplitude du signal en dents de scie.

La finesse de l’analyse (résolution en fréquence) correspond à la largeur du filtre FI.

L’échelle des amplitudes affichées varie en fonction de l’atténuateur d’entrée.

Les analyseurs de spectres à balayage : avantages et inconvénients

Parmi les avantages de l’analyseur de spectres analogique :

- il est relativement simple et peu coûteux à mettre en œuvre,

- il fonctionne bien quand il s’agit de visualiser des signaux périodiques (répétitifs).

Les analyseurs de spectres à balayage : avantages et inconvénients

En ce qui concerne les inconvénients de l’analyseur de spectres à balayage :

Les analyseurs de spectres numériques

La synoptique simplifiée expliquant le principe de fonctionnement d’un analyseur de spectres

Les analyseurs de spectres numériques

Un calculateur numérique effectue le calcul de la Transformée de Fourrier Rapide discrète (TFR

Les analyseurs de spectres numériques : avantages et inconvénients

- il analyse simultanément toutes les composantes fréquentielles,

- il permet d’effectuer d’autres fonctions comme le filtrage, le fenêtrage, le transfert de l’image du

Les analyseurs de spectres numériques : avantages et inconvénients

En ce qui concerne les inconvénients de l’analyseur de spectres numérique :

- il coûte très cher surtout quand il s’agit de travailler en hautes fréquences,

- il est limité en gamme de fréquences d’utilisation, la fréquence d’échantillonnage possible par la

- il est sensible au bruit de quantification de la conversion analogique / numérique.

Mesures : fréquence des différentes composantes spectrales

Mesures : niveaux des composantes spectrales (amplitudes)

- Mesure de niveau absolue exprimée en dBm :

valeur en dBm = 10*log10 (puissance / 1mW) ;

VdBm = 20*log10(V) + 13 ; pour une résistance normalisée 50 Ω.