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Matière : Français

2ème année secondaire

Nom de l’enseignant : El Ouardani Fatma

Le premier module d’apprentissage : Pages d’amour


Le thème : Pages d’amour
Le programme de la deuxième année
Les thèmes que les élèves de la deuxième année secondaire sont censés
étudier sont parmi les plus intéressants et parmi les plus profonds de tous
les programmes. Ils représentent un lien avec ceux vus en première année et
ceux que vous verrez en troisième et en quatrième année. Ils touchent des
aspects variés, chez l’homme, ses émotions, ses rêves, son existence dans la
société et ses relations avec autrui, conflictuelles soient-elles ou
harmonieuses.

Le premier thème : Pages d’amour


Découvrir le thème :
Etudier ce thème, c’est réfléchir sur l’amour, non pas comme valeur
humaine entre tous les hommes, mais plutôt comme sentiment puissant
unissant deux personnes.
Vous allez donc lire des textes relatifs à des histoires d’amour célèbres
dans la littérature, à des scènes de rencontre, ou des émotions sont vécues et
exprimées.

Un regard sur le vocabulaire :


L’amour est un nom qui dérive du verbe aimer, qui a pour adjectif
amoureux. Son antonyme est la haine (le verbe haïr).
Parmi les synonymes de ce nom, il ya :
- L’affection
- L’attachement
- L’adoration
- L’idolâtrie

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Découvrir différents aspects du thème à travers des extraits littéraires :

I/ Donne-moi tes mains pour l’inquiétude


Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé
Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé
Un extrait du poème Les mains d’Elsa de Louis Aragon (Le fou
d’Elsa 1964)

Le poète s’adresse à sa bien-aimée


(………………………………………………………) Elsa Triolet.
L’image de la femme :
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Le procédé d’écriture dominant :


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II/ Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure ;
La vie m’est et trop molle et trop dure
J’ai grands ennuis entremêlés de joie ;

Tout à un coup je ris et je larmoie,


Et en plaisir, maint grief tourment j’endure ;
Mon bien s’en va et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Un poème de Louise Labé

La poétesse évoque sa passion. Quel est l’impact de cette passion sur elle ?
Quels sont les procédés d’écriture qui insistent sur cet effet ?
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III/
Lorsque j’ai rencontré l’amour, je m’étais dit, ça y est, je passe de
l’existence à la vie et je m’étais promis de veiller à ce que ma joie demeure à
jamais. Ma présence sur terre se découvrit un sens et une vocation, et moi une
singularité… Avant, j’étais un médecin ordinaire entamant une carrière
ordinaire. Je grignotais ma part d’actualité sans réel appétit, négociant par-ci
de rares conquêtes féminines aussi dénuées de passion que de traces, me
contentant par-là de copains de passage que je retrouvais certains soirs au pub
et le week-end en forêt pour une gentille randonnée -bref, de la routine à perte
de vue…
En rencontrant Jessica, j’ai rencontré le monde, je dirai même que j’ai
accédé à la quintessence du monde. Je voulais compter pour elle autant
qu’elle comptait pour moi, mériter la moindre de ses pensées, occuper
jusqu’au cadet de ses soucis ; je voulais qu’elle devienne ma groupie, mon
égérie, mon ambition ; je voulais tant de choses, et Jessica les incarnait toutes.
En vérité, c’était elle la star et elle illuminait mon ciel en entier. J’étais en
comble de bonheur. Il me semblait que les étés précoces naissaient dans le
creux de ma main. Mon cœur battait la mesure des moments de grâce. Chaque
baiser posé sur mes lèvres avait valeur de serment. Jessica était mon
sismographe et ma religion, une religion où le côté obscur des choses n’avait
pas sa place, où la prophétie se résumait à un seul verset : je t’aime.
Yasmina Khadra ; L’équation africaine ; 2012
1/ Qu’est-ce qui caractérise la vie du narrateur avant la rencontre de Jessica ?
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2/ Comment Jessica est-elle présentée dans cet extrait ? Relevez deux procédés
d’écriture qui insistent sur cette image.
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IV/ Mais depuis quelques semaines, Jessica ne me regardait plus avec ses
yeux d’antan. Je ne la reconnaissais plus. Dix ans de mariage pour
m’apercevoir que quelque chose dysfonctionnait dans notre ménage ; quelque
chose qui refusait de me livrer ne serait-ce qu’un bout de piste pour que je
puisse remonter aux sources du malentendu. Quand j’essayais de lui parler,
elle sursautait, et mettait une bonne minute avant de réaliser que ce n’était
que moi, son mari, qui tentais de percer la carapace dans laquelle elle se
verrouillait ; quand j’insistais, elle se barricadait derrière ses bras en
prétextant que ce n’était pas le moment. Chaque mot, chaque soupir
l’indisposait, l’éloignait un peu plus de moi.
Ma femme ne m’inquiétait pas ; elle m’épouvantait.
Yasmina Khadra ; L’équation africaine ; 2012
1/Après dix ans de mariage, sa femme a changé.
a. En quoi consiste ce changement ?
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b. Quel est l’effet de cela sur le narrateur ?
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