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Dessin technique

Introduction
Le dessin technique est le moyen d'expression indispensable et universel de tous les
techniciens.
Il permet de transmettre, à tous les services de production, la pensée technique et les
impératifs de fabrication qui lui sont liés.
Ce langage conventionnel est soumis à des règles ne permettant aucune erreur
d'interprétation.
Ces règles sont définies par la norme.

Un peu d'histoire
Le dessin technique moderne a été élaboré à partir des travaux de Gaspard Monge
qui est reconnu comme l'inventeur de la géométrie descriptive.
La géométrie descriptive fut gardée secrète jusqu'en 1795. Par la suite,
l'enseignement de ce domaine est transmis en France, en Allemagne et aux États-
Unis.
Claude Crozet publia le premier ouvrage de langue anglaise sur ce domaine en 1821.
La géométrie descriptive originale utilise le principe du « premier dièdre ». Cela
signifie que la vue de dessus est située sous la vue de face et la vue de droite est
placée du côté gauche de celle-ci.
Depuis le début du XXe siècle, aux États-Unis et au Canada, on emploie la projection
sur le « troisième dièdre » (la vue de dessus en haut de la vue de face et la vue de
droite à droite de celle-ci). Cette différence entre l'Europe et l'Amérique perdure.

Le dessin technique a continué son évolution durant le XXe siècle particulièrement au


niveau de l'interchangeabilité des pièces.
Diverses normes (ANSI, CSA, ISO) et livres ont été créés pour uniformiser la
communication par le dessin technique et le tolérancement (qui permet de s'assurer
de l'interchangeabilité des pièces).
Depuis la fin du XXe siècle, le papier et le crayon sont progressivement remplacés par
l'informatique. Les premiers logiciels servaient à reproduire informatiquement ce que
l'on faisait sur une table à dessin.
Petit à petit, des logiciels spécialisés ont fait leurs apparitions. Ces logiciels
permettent de modéliser virtuellement un objet. Le logiciel peut alors créer presque
automatiquement le dessin technique. Dans certains cas, on peut même, en utilisant
seulement le modèle 3d virtuel, se passer du dessin technique pour réaliser la
fabrication d'un objet.
Ceux qui s'intéressent à l'histoire du dessin technique pourront consulter le
document Engineering Design Graphics: Into the 21st Century par La Verne Abe Harris
et Frederick Meyers.

1-Les modes de représentation : schéma, dessins,


3D

1.a-La représentation en trois dimensions

Perspective

La représentation en trois dimensions (3D) sert de point de départ de toute la chaîne


numérique.
Les vues 3D en perspective permettent de mieux saisir et plus vite, l'aspect général et
les formes d'une pièce.
Dessin en vue éclatéereprésente les pièces les unes par rapport aux autres. Il
permet de mieux comprendre le fonctionnement ou le montage de l'objet. Il est
souvent utilisé pour les notices commerciales.

Schéma

Le schéma modélise un fonctionnement.

Croquis

Le croquis est un dessin établi à la main.

1.b-La représentation en deux dimensions

Dessin d'ensemble

Le dessin d 'ensemble permet de comprendre le fonctionnement du mécanisme à


partir de la description des formes, des dimensions et de l'organisation des pièces qui
le constituent. Il est composé :

1. D'une représentation en plusieurs vues de l'ensemble des pièces assemblées.


Le dessin d'ensemble représente tous les détails nécessaires pour définir une
solution choisie.

2. d'une nomenclature des éléments composants le mécanisme.

Exemple de nomenclature d'une roue


7 4 Biellette EN AW 2017 Anodisé
6 2 Pivot C35 Phosphaté
5 2 Axe de bras C35 Phosphaté
4 8 Coussinet à collerette d=12 CW453K Bronze
3 4 Bras EN AW 2017 Anodisé
2 2 Support EN AW 2017 Anodisé
1 1 Planche Composite Bois + fibre
Rp Nb Désignation Matière Observation
Rp : Repère de la pièce sur le plan d'ensemble.
Nb : Nombre de pièces identiques dans l'ensemble.
Matière : Désigne le matériau utilisé.
Observation : Fournisseur, traitement, Norme…

Dessin de définition

Le dessin de définition représente une pièce de manière compléte et détaillée. On y


trouve notamment les formes, les dimensions et les spécifications géométriques
nécessaires à la fabrication de la pièce.
Il fait foi lors du contrôle de réception de celle-ci.
Pour un dessin d'ensemble, il y aura un dessin de définition par pièce à fabriquer.
Le dessin technique se réalise sur papier ou calque, ses règles d'exécution sont
normalisées.
Schéma

Le schéma modélise un fonctionnement.

Croquis

Le croquis est un dessin établi à la main.


2-Vocabulaire technique
2.a-Formes

Arrondi
Forme convexe réalisé pour casser une arête.
Congé
Forme concave réalisé pour casser une arête.
Bossage
Partie cylindrique en saillie.
Alésage
Partie cylindrique creuse.
Chambrage
Alésage plus grand facilitant le montage.

Arbre
Partie cylindrique pleine.
Arête
Intersection entre deux surfaces.
Chanfrein
Forme réalisé pour casser une arête.

Dépouille
Pente sur pièce moulée pour faciliter le démoulage.

Entaille
Coupure dans une pièce dont on enlève une partie. Il y a différentes formes
d'entaille.
Encoche
Dégagement sur forme prismatique.

Épaulement
Changement brusque de dimension.
Ergot
Pièce permettant un arrêt en rotation.
Embase
Partie cylindrique de diamètre important par rapport à la hauteur.
Évidement
Alésage de grand diamètre par rapport à la hauteur.
Lumière
Ouverture.

Gorge
Rainure sur une partie cylindrique.

Méplat
Surface plane réalisée sur une forme cylindrique.

Nervure
Partie permettant de renforcer une pièce.

Profilé
Barre de section constante.

Rainure
Entaille pratiquée dans une pièce.
Semelle
Grande surface d'appui.
Saignée
Rainure profonde.

trou_oblong
Trou non cylindrique.

2.b-Les modes d'obtention

Fraisage en bout

Fraisage en roulant

Lamage

Perçage

Tournage chariotage

Tournage dressage

Tournage perçage

2.c-Filetage-taraudage

Filetage
Rainures hélicoïdales sur un cylindre ou sur un cône
Taraudage
Filetage réalisé sur l'intérieur d'une surface de révolution

Usinage d'une vis

3-Système de projection
3.a-Projections
Une photographie peut montrer un système sous une forme plus ou moins
avantageuse, mais ne peut prétendre le décrire complètement en ce qui concerne les
formes et les dimensions.
Pour y remédier, industriellement, on utilise un certain nombre de vues du système,
toutes en correspondance les unes par rapport aux autres et choisies pour leur
aptitude à le définir
Pour passer de la 2D à la 3D, on procède par projection orthogonale de chacune des
faces de l'objet.

L'observateur se place perpendiculairement à l'une des faces du système à définir.


La face observée est ensuite projetée et dessinée dans un plan de projection parallèle
à cette face, situé en arrière du système
3.b-Disposition relative des vues
Pour obtenir une représentation plane de l'ensemble du système, on découpe les
faces du cube afin de le déplier selon les arêtes.
Les vues conservées occupent donc maintenant une place précise.

1. On projette.
2. On enlève la pièce.

3. On découpe et on déplie.
4. On met à plat.
3.c-Correspondance des vues
La méthode de développement du cube, dont les arêtes servent de charnières,
a pourconséquence de conserver dans plusieurs directions l'alignement de
tous les détails de la pièce. Il y a correspondance entre les vues.
Cette correspondance permet la construction des vues les unes par rapport
aux autres. Un élément représenté sur une vue pourra être situé sur les autres
vues.
4-Décodage d'un plan
4.a-Échelle
Lorsque les systèmes sont grands (immeubles, bateaux, automobiles) ou petits
(montres, circuits électroniques) il est nécessaire de faire des réductions ou des
agrandissements pour les représenter.
Quelques exemples d'échelles
Réduction Vraie grandeur Agrandissement
1:2 1:1 2:1
1 cm correspond à 2 cm en 1 cm correspond à 1 cm en 2 cm correspondent à 1 cm en
réalité réalité réalité

4.b-Format
Il existe différents formats de papier. Le plus répandu est le format A4 qui
mesure 21 par 29,7 cm.
Tous les formats sont issus du format A0 qui correspond à une surface de 1m²
mais dont le rapport longueur sur largeur vaut racine de 2 (1,414).
Formats normalisés
Format Dimensions
A0 1188 x 840
A1 840 x 594
A2 594 x 420
A3 420 x 297
A4 297 x 210
4.c-Cartouche
C'est la carte d'identité du dessin, il est situé en bas du format.
Le cartouche contient les indications essentielles : titre, échelle, symbole ISO
de disposition des vues (norme européenne de projection), format, éléments
d'identification (numéro de référence du document, nom du dessinateur,
date ...)

4.d-Traits
Pour illustrer un dessin technique, différents types de traits sont utilisés pour
montrer différents aspects de l'objet.
Les différents types de traits
Trait Désignation Applications générales
Continu fort o Contours vus
o Arêtes vues

Continu fin o Arêtes fictives


o Ligne de cote
o Ligne d'attache
oLigne de repère
o Hachure
o Contours de sections rabattues
o Axes courts
o Contructions géométriques vues

Continu fin à main levée o Limites et interruption de vues ou


Continu fin droit zigzag coupe
o Arrachement de vue

Interrompu oContours cachés


oArêtes cachées
oArêtes cachées
o Constructions géométriques
cachées

Mixte fin o Axes de révolution


o Traces de plans symétriques
o Trajectoires

Mixte fin avec éléments forts aux o Traces de plans de coupe


extrémités et aux changements de
plan de coupe
Mixte fort o Indication de lignes ou de
surfaces faisant l'objet de
spécifications particulières

Remarque : Les traits forts ne se croisent jamais !

Exemple
4.e-Mise en page
Les différentes vues d'un dessin sont centrées sur la feuille. Il faut donc
respecter des intervalles réguliers entre les vues.
Pour cela, il faut connaître les dimensions des formats, les valeurs des cadres,
les dimensions du cartouche et les dimensions d'encombrement des vues à
l'échelle choisie.
Formules :

Espace de dessin

LongTotal = Longueur du format - ( 2 x largeur de marge)

LargTotal = Largeur du format - ( 2 x largeur de marge)

Espace entre vues

EspaceH =
LongTotal - Σ dimensions d'encombrement des vues Nbre de vues + 1

EspaceV =
LargTotal - Σ dimensions d'encombrement des vues Nbre de vues + 1

NB : Dimension d'encombrement : Longueur, Largeur et épaisseur totale de


la pièce ou de l'ensemble à dessiner.
Suivant la dimension des vues, le cartouche sera intégré dans le calcul de
l'espace du dessin.

5-Spécifications fonctionnelles des produits


5.a-Problématique
Supposons que l'on veuille assembler une centaine de roues de planche à
roulettes. On imagine que les demi-jantes sont usinées en une seule série de
800 pièces et qu'on dispose d'un millier de roulemets à billes.
On aimerait pouvoir utiliser toutes les pièces, lors de l'assemblage,
indifféremment du lot choisi, sans ratés, et en toute simplicité, afin de produire
le maximum de "Street Carver" conformes.
C'est ce que l'on appelle "l'interchangeabilité"
Or, les procédés de fabrication actuels ne permettent pas d'obtenir des pièces
aux surfaces et aux dimensions parfaites car lors d'une production en série, des
phénomènes viennent perturber la qualité des pièces (dilatation des pièces,
réglages des machines, usure des outils …)
La norme ISO 8015 définit des critères permettant de contrôler les dimensions
et les formes d'une pièce, et prévoit pour chaque cote, une marge qui permet
de spécifier si une pièce est acceptable pour notre mécanisme (d'un point de
vue fonctionnel) ou si elle doit être envoyée au rebut.
Cette marge est appelée intervalle de tolérance : IT et désigne la qualité de
fabrication d'un produit.
Il existe différentes situations de cotation :

o Les surfaces à coter ne sont en contact avec aucune autre pièce.


o Les surfaces à coter sont issues d'un assemblage de 2 pièces.
o Les surfaces à coter sont issues d'un assemblage de plusieurs pièces.

5.b-Les cotes

Cote nominale
Dimension de référence (cote inscrite sur le dessin).
Cote effective (fabriquée)
Dimension réelle mesurée sur la pièce.
Cotes limites
Cote maxi et mini entre lesquelles doit se trouver la cote effective.
Une cote tolérancée est inscrite à partir de la cote nominale et des deux écarts.
L'intervalle de tolérance n'est pas forcément symétrique par rapport à la cote
nominale.

o Les écarts sont inscrits dans la même unité que la cote nominale (mm).
o Placer toujours l'écart supérieur au-dessus de l'écart inférieur.
o Ne pas mettre de signe lorsque l'écart est nul.
o Lorsque la tolérance est répartie symétriquement par rapport à la cote
nominale, ne donner qu'un seul écart précédé du signe ±.

exemple :
Plus la précision exigée est grande :

o plus la qualité est élevée,


o plus l'intervalle de tolérance doit être petit,
o plus le coût de fabrication est élevé.

5.c-Désignation des tolérances

Écart supérieur
Égal à la différence entre la cote maxi et la cote nominale ES = Cmax - Cnom.
Écart inférieur
Égal à la différence entre la cote mini et la cote nominale EI = Cmini - Cnom.
Notion d'arbre
Désigne une pièce contenue (minuscule).
Notion d'alésage
Désigne une pièce contenante (majuscule).

Écarts de tolérance
Alésage Écart supérieur ES = Cmaxi - Cnom
Écart inférieur EI = Cmini - Cnom
Arbre Écart supérieur es = c maxi – c nom
Écart inférieur ei = c mini – c nom

Cote numérique

Cote symbolique

Principales qualités
(IT en micromèt
Dimensions nominales en mm
de -> 1 3 6 10 18 30 50 80 120 180 2
à -> 3 6 10 18 30 50 80 120 180 250 3
IT5 4 5 6 8 9 11 13 15 18 20
IT6 6 8 9 11 13 16 19 22 25 29
IT7 10 12 15 18 21 25 30 35 40 46
IT8 14 18 22 27 33 39 46 54 63 72
IT9 25 30 36 43 52 62 74 87 100 115 1
IT10 40 48 58 70 84 100 120 140 160 185 2
IT11 60 75 90 110 130 160 190 220 250 290 3
IT12 100 120 150 180 210 250 300 350 400 460 5
IT13 140 180 220 270 330 390 460 540 630 720 8
5.d-Ajustement
Les ajustements sont des catégories de dimensions normalisées utilisées pour
les assemblages de deux pièces prismatiques ou cylindriques. On trouve :

o Les ajustements avec jeu.


o Les ajustements avec serrage.
o Les ajustements incertains (jeu ou serrage).

Système à alésage normal "H"

À choisir de préférence. Plus facile à mettre en oeuvre. Dans ce système


l'Alésage est toujours pris comme base et tolérancé H.
Seule la dimension de l'arbre varie.
Système à arbre normal "h"

L'arbre est toujours pris comme base et tolérancé h.


Seule la dimension de l'alésage varie.

Calcul du jeu mini et maxi

Ajustement avec jeu

La cote effective de l'alésage est toujours supérieure à la cote effective de


l'arbre. Les IT ne se chevauchent pas.
Jeu max = Amaxi - amini
Jeu mini = Amini - amaxi
IT jeu = ITA + ITa

Ajustement avec serrage

La cote effective de l'arbre est toujours supérieure à la cote effective de


l'alésage. Les IT ne se chevauchent pas.
Serrage max = Amini - amaxi
Serrage mini = Amaxi - amini
IT serrage = ITA + ITa

Ajustement incertain
L'ajustement obtenu sera soit avec jeu, soit avec serrage. Les IT se
chevauchent.
Serrage max = Amini - amaxi
Jeu max = Amaxi - amini

Choix de l'ajustement

Le choix dépend de la liaison à réaliser et de la précision exigée pour le


guidage. Les spécifications doivent être suffisantes mais non surabondantes.
Une trop grande précision est inutile et chère.
Y a t il jeu ou serrage ? Les pièces sont-elles mobiles ou immobiles ? S'agit-il
d'un positionnement ou d'un centrage ? La liaison doit-elle transmettre des
efforts ? …
La norme NF R 91-011 définit les principaux ajustements, qui ont été calculé à
l'avance avec le tableau précédent :

o H8 f7 : jeu
o H7 g6 : guidage précis (peu de jeu)
o H7 h6 : positionnement avec juste assez de jeu
o H7 p6 : serrage à la presse
o H7 s6 : serrage très élevé

Principaux écarts
Écart en micromètre (1µm = 0,001mm) en fonc
au delà de - 3 6 10 18 30 50 80 120
à (inclus) 3 6 10 18 30 50 80 120 180
+60 +78 +98 +120 +149 +180 +220 +260 +305
D10 +20 +30 +40 +50 +65 +80 +100 +120 +145
+16 +22 +28 +34 +41 +50 +60 +71 +83
F7 +6 +10 +13 +16 +20 +25 +30 +36 +43
+31 +40 +49 +59 +72 +87 +104 +123 +143
F9 +6 +10 +13 +16 +20 +25 +30 +36 +43
+39 +50 +61 +75 +92 +112 +134 +159 +185
E9 +14 +20 +25 +32 +40 +50 +60 +72 +85
+8 +12 +14 +17 +20 +25 +29 +34 +39
G6 +2 +4 +5 +6 +7 +9 +10 +12 +14
+16 +22 +27 +33 +40 +48 +56 +66 +77
G8 +2 +4 +5 +6 +7 +9 +10 +12 +14
+6 +8 +9 +11 +13 +16 +19 +22 +25
H6 0 0 0 0 0 0 0 0 0
+10 +12 +15 +18 +21 +25 +30 +35 +40
H7 0 0 0 0 0 0 0 0 0
+14 +18 +22 +27 +33 +39 +46 +54 +63
H8 0 0 0 0 0 0 0 0 0
+25 +30 +36 +43 +52 +62 +74 +87 +100
H9 0 0 0 0 0 0 0 0 0
+40 +48 +58 +70 +84 +100 +120 +140 +160
H10 0 0 0 0 0 0 0 0 0
+60 +75 +90 +110 +103 +160 +190 +220 +250
H11 0 0 0 0 0 0 0 0 0
+100 +120 +150 +180 +210 +250 +300 +350 +400
H12 0 0 0 0 0 0 0 0 0
+140 +180 +220 +270 +330 +390 +460 +540 +630
H13 0 0 0 0 0 0 0 0 0
+4 +6 +8 +10 +12 +14 +18 +22 +26
J7 -6 -6 -7 -8 -9 -11 -12 -13 -14
±5 ±6 ±7,5 ±9 ±10,5 ±12,5 ±15 ±17,5 ±20
JS7
±70 ±90 ±110 ±135 ±165 ±195 ±230 ±270 ±315
JS13
+0 +3 +5 +6 +6 +7 +9 +10 +12
K6 -6 -6 -7 -9 -11 -13 -15 -18 -21
+0 +3 +5 +6 +6 +7 +9 +10 +12
K7 -10 -9 -10 -12 -15 -18 -21 -25 -28
-2 -0 -0 -0 -0 -0 -0 -0 -0
M7 -12 -12 -15 -18 -21 -25 -30 -35 -40
-4 -4 -4 -5 -7 -8 -9 -10 -12
N7 -14 -16 -19 -23 -28 -33 -39 -45 -52
-4 -4 -4 -5 -7 -8 -9 -10 -12
N9 -29 -30 -36 -43 -52 -62 -74 -87 -100
-6 -9 -12 -15 -18 -21 -26 -30 -36
P6 -12 -17 -21 -26 -31 -37 -45 -52 -61
-6 -8 -9 -11 -14 -17 -21 -24 -28
P7 -16 -20 -24 -29 -35 -42 -51 -59 -68
-9 -12 -15 -18 -22 -26 -32 -37 -43
P9 -31 -42 -51 -61 -74 -88 -106 -124 -143

Écart en micromètre (1µm = 0,001mm) en fonc


au delà de - 3 6 10 18 30 50 80 120
à (inclus) 3 6 10 18 30 50 80 120 180
-270 -270 -280 -290 -300 -320 -360 -410 -585
a11 -330 -345 -370 -400 -430 -470 -530 -600 -710
-60 -70 -80 -95 -110 -130 -150 -180 -230
c11 -120 -145 -170 -205 -240 -280 -330 -390 -450
-20 -30 -40 -50 -65 -80 -100 -120 -145
d9 -45 -60 -76 -93 -117 -142 -207 -245 -245
-20 -30 -40 -50 -65 -80 -100 -120 -145
d10 -60 -78 -98 -120 -149 -180 -220 -260 -305
-20 -30 -40 -50 -65 -80 -100 -120 -145
d11 -80 -105 -130 -160 -195 -240 -290 -340 -395
-14 -20 -25 -32 -40 -50 -60 -72 -85
e7 -24 -32 -40 -50 -61 -75 -90 -107 -125
-14 -20 -25 -32 -40 -50 -60 -72 -85
e8 -28 -38 -47 -59 -73 -89 -106 -126 -148
Écart en micromètre (1µm = 0,001mm) en fonc
au delà de - 3 6 10 18 30 50 80 120
à (inclus) 3 6 10 18 30 50 80 120 180
-14 -20 -25 -32 -40 -50 -60 -72 -85
e9 -39 -50 -61 -75 -92 -112 -134 -159 -185
-6 -10 -13 -16 -20 -25 -30 -36 -43
f6 -12 -18 -22 -27 -33 -41 -49 -58 -68
-6 -10 -13 -16 -20 -25 -30 -36 -43
f7 -16 -22 -28 -34 -41 -50 -60 -71 -83
-6 -10 -13 -16 -20 -25 -30 -36 -43
f8 -20 -28 -35 -43 -53 -64 -76 -90 -106
-2 -4 -5 -6 -7 -9 -10 -12 -14
g5 -6 -9 -11 -14 -16 -20 -23 -27 -32
-2 -4 -5 -6 -7 -9 -10 -12 -14
g6 -8 -12 -14 -17 -20 -25 -29 -34 -39
0 0 0 0 0 0 0 0 0
h5 -4 -5 -6 -8 -9 -11 -13 -15 -18
0 0 0 0 0 0 0 0 0
h6 -6 -8 -9 -11 -13 -16 -19 -22 -25
0 0 0 0 0 0 0 0 0
h7 -10 -12 -15 -18 -21 -25 -30 -35 -40
0 0 0 0 0 0 0 0 0
h8 -14 -18 -22 -27 -33 -39 -46 -54 -63
0 0 0 0 0 0 0 0 0
h9 -25 -30 -36 -43 -52 -62 -74 -87 -100
0 0 0 0 0 0 0 0 0
h10 -40 -48 -58 -70 -84 -100 -120 -140 -160
0 0 0 0 0 0 0 0 0
h11 -60 -75 -90 -110 -130 -160 -190 -220 -250
0 0 0 0 0 0 0 0 0
h13 -140 -180 -220 -270 -330 -390 -460 -540 -630
±2 ±2,5 ±3 ±4 ±4,5 ±5,5 ±6,5 ±17,5 ±9
js5
±3 ±4 ±4,5 ±5,5 ±6,5 ±8 ±9,5 ±11 ±12,5
js6
±5 ±6 ±7,5 ±9 ±10,5 ±12,5 ±15 ±17,5 ±20
js7
±12 ±15 ±18 ±21 ±26 ±31 ±37 ±43 ±50
js9
±30 ±37 ±45 ±55 ±65 ±80 ±95 ±110 ±125
js11
+4 +6 +7 +8 +9 +11 +12 +13 +14
j6 -2 -2 -2 -3 -4 -5 -7 -9 -11
+6 +8 +10 +12 +13 +15 +18 +20 +22
j7 -4 -4 -5 -6 -8 -10 -12 -15 -18
+4 +6 +7 +9 +11 +13 +15 +18 +21
k5 0 +1 +1 +1 +2 +2 +2 +3 +3
+6 +9 +10 +12 +15 +18 +21 +25 +28
k6 0 +1 +1 +1 +2 +2 +2 +3 +3
+6 +9 +12 +15 +17 +20 +24 +28 +33
m5 +2 +4 +6 +7 +8 +9 +11 +13 +15
+8 +12 +15 +18 +21 +25 +30 +35 +40
m6 +2 +4 +6 +7 +8 +9 +11 +13 +15
+12 +16 +21 +25 +29 +34 +41 +48 +55
m7 +2 +4 +6 +7 +8 +9 +11 +13 +15
+10 +16 +19 +23 +28 +33 +39 +45 +52
n6 +4 +8 +10 +12 +15 +17 +20 +23 +27
+12 +20 +24 +29 +35 +42 +51 +59 +68
p6 +6 +12 +15 +18 +22 +26 +32 +37 +43

5.e-Cotation GPS (Spécification Géométriques des


Produits)
REFERENCES

https://jackadit.com/index.php?p=ecoconception4
LECTURE DES PLANS ISSA Mécanique Bac II Msc . Ir. NKURUNZIZA Epimaque

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