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I - Introduction
Et pour l’Israël et d’après les dernières statistiques, 800 000 juifs marocains y
vivent. (Les juifs marocains ont massivement émigré vers la France, le Québec
ainsi qu’Israël suite à la création de l’État d’Israël et de la Guerre des Six Jours
en 1967. La population juive au Maroc a dramatiquement chuté depuis 1948.)
Ici figure quelques statistiques très intéressants par rapport à l’impact de ces
transferts de fonds de la part des MRE sur l’économie marocaine, où on peut voir
que ces transferts ont pu couvrir de 20% à 24% des importations, ils ont aussi pu
réduire le taux de pauvreté ici au Maroc de 23% à 19%, et plus de 1,2 million de
marocains échappent à la pauvreté grâce à ces transferts mêmes.
Transfert du savoir faire
La liquidité du système bancaire est dopée par les transferts des migrants
marocains comme plus des deux tiers de ces transferts se sont effectués par
virements bancaires alimentant ainsi les comptes détenus au Maroc. Le volume
de ces comptes a représenté́ 23,7% du total des dépôts auprès des banques
marocaines. En effet, ces dépôts ont atteint 87,8 milliards de dirhams et ils se
répartissent entre 54,5% de comptes à vue et 41,2% de comptes à terme. Selon
une étude économique, pour chaque euro transféré depuis l’Europe, les banques
et les organismes de transferts prélèvent de 10% à 12%, et ainsi le flux des MRE
qui représentent 7% à 8% du PIB du Maroc, qui a été calculé à environ 112.9
billions de dollars en 2020.
Les raisons d’émigration avancées par les émigrants sont principalement d’ordre
économique (liées au travail et au revenu, recherche d’un meilleur emploi/salaire,
62,8%). Elles sont en second lieu, loin derrière, d’ordre familial avec 26,4%
(essentiellement le regroupement familial : 20,3% et le mariage 5%). Les raisons
d’études et d’acquisitions des compétences et des qualifications arrivent en
troisième position avec 6,9%. Plus précisément, on peut citer les causes
suivantes :
V - Conclusion :
Pour conclure, comme vous l’aurez pu constater, Le Maroc fait donc partie des
principaux pays bénéficiaires des transferts de fonds des migrants à l'étranger.
Ces flux monétaires pèsent fortement dans la balance des paiements de notre
pays. Leur poids dépasse le montant total du solde des transactions courantes.
L'utilisation improductive de ces transferts monétaires diminue de plus en plus au
profit d'une allocation productive et les migrants, notamment la nouvelle
génération, se préoccupent et se tournent vers l'entrepreneuriat privé.
Mais tout ceci pose la question principale concernant la durabilité des transferts
des migrants et leur affectation sous forme d'investissements dans des secteurs
promoteurs d'emploi. Les tendances dépendent de plusieurs facteurs tels le
relâchement des liens avec le pays d'origine, la durée de la migration et sa
nature, etc. De ce fait, on pense que nos responsables doivent s'approcher
davantage des MRE pour les aider à surmonter les obstacles que rencontrent
leurs transferts de fonds au Maroc pour mieux les canaliser vers des
investissements productifs et bénéficier le Maroc et son économie en général.