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L'accord de libre échange entre

le Maroc et laTurquie.
Présenté par: Imane El Hanine, Maroua El Hakim et Saba Loubiri.
Professeur: Dr. Mohammed Rida Nour.
GBU3203-03 – FALL2021
Table des matières
I. L'introduction:
II. L'historique des relations Maroco-Turques:
III. Le contenu de l'accord:
IV. Les avantages et les inconvénients de l'accord:
V. La nouvelle version de l'accord:
VI. La conclusion:

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Introduction

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Introduction:
Contenu de l’Accord :

• Pour les produits industriels : Contre un accès libre pour les produits
industriels marocains, le Maroc éliminera tous les droits de douane et
• Accord de libre-échange entre le Maroc et la taxes d’effet équivalent qui ne sont pas repris dans les listes annexées
Turquie au Protocole I, dès l’entrée en vigueur. Pour le reste des produits, il
est prévu ce qui suit :
• Date de Signature de l’Accord : 07/04/2004
A- Une liste 1 : démantèlement annuel de 10% sur 10 ans à partir de la
• Entrée en vigueur : 01/01/2006
date d’entrée en vigueur ;
• Commerce des biens. Une clause évolutive de B- Une liste 2 : démantèlement annuel sur 10 ans à raison de 3% sur 4
l’Accord prévoit la libéralisation progressive des ans à partir de la date d’entrée en vigueur de l’Accord et de 15% sur 6
échanges agricoles ainsi que la libéralisation du ans à partir de la 5ème année d’entrée en vigueur de l’Accord ;
commerce des services et le droit C- Une liste 3 : relative aux produits usagés mais dont les dispositions
d’établissement. seront réexaminées lors du Comité Mixte.
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Introduction

a. Pour les produits agricoles : échange de concessions dont les listes ont été annexées au Protocole II. Les deux
parties ont également exprimé leur volonté d’améliorer progressivement ces concessions.

b. Les Règles d’Origine : Le protocole III sur les règles d’origine annexé à l’accord, prévoit des dispositions
avantageuses en matière de règles d’origine notamment l’extension du système du cumul pan-européen. Les pays de
la zone euromed concernés par l’application de ce cumul de l’origine sont: les pays membres de l’UE (25), les 4 pays
membres de l’AELE , la Bulgarie, la Roumanie, la Turquie et les 9 pays de la rive sud méditerranéenne à savoir le
Maroc, l’Algérie, l’Egypte, la Tunisie, la Syrie, la Palestine, la Jordanie, Israël, le Liban.

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L'historique des
relations Maroco-Turques

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L'historiquedesrelationsMaroco-Turques:

• la Turquie et le Maroc sont deux pays frères qui ont des


traditions d’Etat enracinées et qui entretiennent des relations
amicales depuis le 16ème siècle.
• Le cadre réglementaire des relations de coopération entre le
Maroc et la Turquie se caractérise par sa diversité et sa richesse,
touchant à plusieurs aspects tant économiques, techniques que
culturels. Cette diversité témoigne de l’intérêt réciproque des
deux parties à développer de véritables relations de partenariats
susceptibles de servir aux mieux leurs objectifs de
développement.

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• Les accords formant le cadre juridique de la coopération maroco-turque peuvent être énumérés comme suit :
• Accord commercial (16 mai 1982).
• Accord de partenariat économique, scientifique et technique (26 juin 1984).
• Accord de partenariat entre le Centre marocain de promotion des exportations (CMPE) et son homologue turc
(20 juin 1984).
• Accord de création d'un Conseil d'affaires maroco-turc entre les chambres de commerce, d'industrie et des
services des deux pays (novembre 1990).
• Accord de partenariat portant sur le tourisme (août 1992).
• Accord de partenariat portant sur le tourisme (août 1992).
• Accord de partenariat entre l'Office de développement industriel (ODI) du Maroc et son homologue turc
(septembre 1996).
• Accord pour l'encouragement et la protection réciproques des investissements (avril 1997).
• Accord de partenariat dans le domaine de l'artisanat (septembre 2000).
• Protocole d'accord entre la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et son homologue turc
(octobre 2000).

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Régulations et mesures :

•Rénovation de la politique industrielle et commerciale:


• La stratégie d’ouverture et de libéralisation commerciale
rend nécessaire l’établissement d’une politique industrielle
cohérente apte à mieux gérer les divers enjeux suscités par
le libre échange. Cette politique devrait accompagner le
développement et la diversification de l’offre exportable, en
favorisant les gains de productivité notamment à travers la
promotion de la fonction de recherche et développement.
• Elle pourrait également s’appuyer sur des stratégies de
montée en gamme et/ou d’intégration verticale relayées par
des moyens nécessaires, financiers et humains pour créer
des avantages comparatifs dans les activités à forte intensité
en technologie et travail qualifié.
• En assurant une meilleure adaptation de l’appareil productif
national à la demande mondiale, cette stratégie devrait
favoriser l’émergence d’avantages comparatifs dynamiques
susceptibles d’inscrire l’économie nationale dans un cercle
vertueux de croissance.

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Regulations et mesures :

Dynamisation du cadre informationnel et logistique


Les aspects informationnel et logistique représentent des éléments clés dans la réussite d’un accord de libre échange. En effet, le
développement des activités de prospection commerciale et des testes de marchés devraient inciter les opérateurs marocains à avoir
une plus grande perception sur le potentiel, mais aussi sur les risques afférents au marché turc.
Pour ce faire, un approfondissement du champ de coopération entre les diverses organisations professionnelles des deux pays serait
indispensable.
Parallèlement, la mise en place de circuits de transports directs et la création d’entreprises mixtes, de type centrales d’achat, disposant
d’une maîtrise des canaux de distribution au niveau du marché turc serait de nature à encourager les exportateurs marocains à
opérer plus agressivement sur ce marché.
Il n’en demeure pas moins que le développement d’instruments adéquats de couverture contre le risque commercial (assurance à
l’export) s’avère nécessaire pour inciter les opérateurs économiques à se lancer sur le marché du partenaire. La mise en place de tels
instruments et le développement d’une cellule de veille et d’information économique sur la Turquie, ayant pour objectif d’assurer un
suivi permanent des diverses mutations qui s’opèrent sur le marché turc, seraient certainement un facteur d’appui indispensable pour
les entreprises nationales désirant opérer sur le marché turc.

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Regulations et mesures :
Amélioration du cadre réglementaire et institutionnel
Pour ce qui est des aspects réglementaires, il convient de souligner
que l’accord de libre échange ne constitue qu’une étape
préliminaire dans le processus de renforcement des relations
économiques et commerciales bilatérales. La réussite de cette
étape est pourtant cruciale et conditionne l’approfondissement
de l’intégration des deux économies.
A cet effet, l’accord devrait prévoir des mesures destinées à
redresser les déséquilibres pouvant découler d’un partage
inéquitable des gains du libre échange. La création d’un comité
chargé de cette question servira de tribune régulière pour les
consultations et la coopération technique, notamment en
matière de règlement des différends.
En outre, la seule réduction des droits de douane n'est
certainement pas suffisante pour assurer l'expansion rapide du
commerce. Dès lors, une meilleure exploitation du potentiel de
l’accord suppose son élargissement aux questions
d’investissements et de services.

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Les avantages et les inconvénients:

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Les avantages et les inconvénients:

Avantages: Inconvénients:
• La Turquie constitue un marché porteur pour les • La grande similitude entre les deux économies peut
entreprises marocaines. Peux stimuler les provoquer une concurrence plutôt qu'un partenariat.
investissements turcs directs dans l'économie • Contrairement à la Turquie, le Maroc ne dispose d'un
nationale du Maroc. avantage comparatif que dans les produits finals à
• L'accord de libre-échange devrait augmenter les forte intensité de main-d'œuvre non qualifiée.
opportunités de partenariat avec les entreprises • Le Maroc a globalement réduit ses droits de douane
turques, notamment dans les domaines impliquant sur les matières premières et les semi-produits
des projets d'infrastructure au Maroc.
• Les travailleurs marocains sont désormais fortement
employés dans les entreprises turques.
• Le Maroc pourrait aussi jouer le rôle de plateforme
d’exportation pour les entreprises turques désirant
d’opérer sur les marchés d’Afrique

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La nouvelle version
de l'accord:

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La Raison de la modification de l'Accord:
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de libre
échange, la Turquie semble profiter plus des facilités de
l’accord au point la balance des échanges est devenue
déséquilibrée en faveur des entreprises turques. Il va
falloir attendre une ou deux années pour mesurer
l’impact des changements.

La principale nouveauté de cette révision de l’accord


de libre- échange, entré en service en 2006, est
l’adoption d’une liste négative de plus de 1.200 produits,
correspondant à 630 positions tarifaires, liées aux
secteurs du textile-habillement, du cuir, de la
métallurgie, de l’électricité, du bois et de l’automobile.

l’application d’un droit de douane équivalent à 90%


du droit commun et ces nouveaux droits de douane
restent valables pour une période de 5 ans, renouvelable
une seule fois.
Why turkey? Frere musulman, pjd supporter, boycott of
european products meaning: acceurs ingenieurs turc -
pirates

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La conclusion:

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Merci pour votre attention

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