Suite : L’analyse d’un poème

II) Le plan sémantique :

 Relever certaines notions sémantiques, syntaxiques ou phonique, les

interpréter et dire ce qu’elles servent à dire.
 L’étude sémantique d’un poème consiste à relever :
1) Le champ lexical : l’ensemble des mots désignant un objet ou une notion
2) Les contrastes et les oppositions :
a) Opposition formelle : avec un préfixe (correct # incorrect).
b) Opposition antonymique : (vie # mort).
c) Opposition parallèle : (une classe riche # une classe pauvre)
d) Opposition binaire exclusive : la présence d’un terme exclut l’autre.
e) Opposition intermédiaire polaire : entre chaud et froid il y a tiède.
3) Les mots clés : la fréquence de quelques mots peut être significative.
4) Les mots proches par le sens : comme les synonymes.

III) Le plan syntaxique (grammatical) :

 C’est essentiellement les figures de styles relatif à la grammaire.

1) La dérivation : employer dans la même phrase un mot dérive de la
même origine d’un autre mot.
2) L’anaphore : un mot qui se répète au début des phrases qui se suivent.
3) L’épiphore : un mot qui se répète à la fin des phrases qui se suivent.

IV) Le plan des images (métaphorique) :

 C’est simplement l’analyse des figures de styles présentes dans le

poème surtout les figures de styles d’analogie.
Le rythme poétique :

 C’est le retour à intervalle régulier des accents.

 Deux rythmes se superposent en poésie :
a) Celui de la phrase, les accents tombent sur le dernier élément de la
phrase.
b) Celui du vers, les accents tombent sur les mots situes à la fin du vers.
 Lorsqu’une phrase d‘un vers se termine sur le vers suivant, il se produit
une discordance. L’auteur utilise cette discordance pour mettre l’accent
sur les mots qui ne sont pas à leur place.
 Si cette discordance produit un effet de continuité, c’est le cas de
l’enjambement.
 Si cette discordance produit un effet de rupture, c’est le cas du rejet ou
du contre-rejet.
 Le rejet : la phrase commencée au début d’un vers se termine
brutalement au début du vers suivant.
 Le contre-rejet : la phrase commencée à la fin d’un vers se développe
au vers suivant.