Analyse linéaire du poème : 1. Sur le plan métaphorique : Vieux singes adj modalisateur, métaphore animalière. D’un bon œil litote qui annonce la vision péjorative du poète. Maitre appel a une métaphore qui compare les courtisans à des esclaves. Comme eux comparaison, comparer les courtisans aux princes qu’ils imitent. 2. Sur le plan phonique : Seigneur, sinon, si allitération en [s] qui désigne le persiflage du poète, il traduit la fausseté des courtisans au moyen des sifflantes. Contrefaire, comme allitération en [k] fait entendre la cacophonie de la cour. 3. Sur le plan syntaxique : Seigneur apostrophe utilisée par le poète pour s’adresser à un destinataire anonyme qu’il n’a pas précisé. Si une anaphore ainsi qu’un parallélisme pour exprimer la répétition du mécanisme automatique de l’imitation ainsi que le rythme binaire de la phrase. Vers 8 chiasme : leur hypocrisie est intense au degré de renverser l’ordre logique du monde (soleil a minuit et lune à midi). Vers 8 hyperbole, exagération dans les propos et les actions des courtisans pour plaire à leur maitre. Mais conjonction d’opposition qui dévoile la situation. Je ne saurais regarder mise en abyme. Ne savent répétition a distance pour établir la satire des courtisans qui ignorent eux même ce qui les fait agir de cette manière hypocrite. 4. Sur le plan sémantique : Seigneur une connotation. Si répétition de la situation de l’imitation automatique. Lune – soleil, midi – minuit antithèse. Des saynète mini portraits des courtisans placés sous le signe de la caricature pour faire une satire des courtisans ainsi que leur maitre. Contrefaire, comme eux, pareil champ sémantique de la copie. Les axes possibles : 1. La satire des courtisans. 2. L’hypocrisie des courtisans. 3. Les sentiments du poète. 4. La complicité entre le poète et le lecteur. Quelques saynètes présentes dans ce poème : 1. L’imitation. 2. La servilité. 3. L’hypocrisie (opposition entre être et paraitre) et la lâcheté. 4. La jalousie des courtisans entre eux. Comment faire une analyse linéaire ? Citation (idée, vers, …) + figure de style + interprétation. Elle se fait sur les 4 plans (sémantique, syntaxique, métaphorique et phonique). Comment faire un commentaire composé ? 1. L’introduction : Une introduction doit commencer par une amorce, une phrase ou une citation destinée à attirer le lecteur. Ensuite présenter le genre (ex. sonnet), le mouvement littéraire (ex. humanisme), le thème, le registre, le type (ex. argumentatif) et le but du poème. Finalement trouver les idées directrices (l’annonce des axes). 2. Le développement : Destiné à développer les idées déjà présentées dans l’introduction. 3. La conclusion : Consiste à un petit résumé de ce qu’on a cité ainsi qu’une ouverture (question, relier le texte dont on parle par un autre texte traitant le même thème). La différence entre « satire » et « ironie » : 1. L’ironie : Le registre ironique consiste à se moquer des gens ou des idées en faisant semblant d’être ‘accord avec eux, on dit le contraire de ce qu’on pense dans le but de faire rire. L’ironie dépend essentiellement sur l’antiphrase. 2. La satire : Le registre satirique utilise le comique pour dénoncer ou critiquer des personnes, des idées, des comportements, des mœurs …etc en les ridiculisant. La satire est l’équivalent de la caricature. Pour faire la satire, on peut employer l’ironie.