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Fiche oeuvre/ extrait

Introduction rédigée : à apprendre par coeur

- généralités NADST (nature, auteur, date, source, titre) : présentation du texte (=oeuvre dont il est
extrait, date et période historique, où l'extrait se situe dans l'oeuvre, de quoi il est question, c'est-à-dire
un très bref résumé de l'extrait), de l'auteur, définir une notion essentielle pour comprendre le texte.

- Lecture (environ vingt lignes, tu peux choisir un extrait qui te semble le plus pertinent pour ton étude et
ta problématique).

- Problématique (= essayer de trouver le paradoxe pour le mettre en évidence et rattacher le


plus possible au parcours étudié).
- Plan

Développement
= à ne pas rédiger
- écrire les points principaux et leur explication
- et trouver une citation précise à expliquer

Conclusion rédigée
= résumé de tout ce que tu as déjà dit (ne pas dire de nouvelles choses sauf en ouverture)

Mettre les textes auxquels tu peux faire référence (titre, date, auteur, genre, de quoi il est question,
pourquoi on y fait référence et éventuellement une citation)

Tu peux mettre les informations sur les auteurs dans chaque fiche OU juste donner le nom de
l'auteur et faire une fiche propre à l'auteur (= donc avoir des « fiches-auteur »)
FICHE : SPLEEN IV -> Quand le ciel bas et lourd
Intro : « Le beau est toujours bizarre ». Charles Baudelaire, poète et critique d’art du XIXème
siècle, faisait partie des poètes maudits. C-a-d, des poètes incompris de leur époque. « Quand le
ciel bas et lourd », est le 78ème poème de son recueil Les Fleurs du Mal. Il appartient à la section
« Spleen et Idéal », cycle des « Spleens », et plus précisément, il s’agit du dernier des 4 poèmes
s’intitulant « Spleen ». Le Spleen, en anglais, signifie « rate ». Ce mot renvoie donc à un mal
physique, il est alors matérialisé et ancré dans le corps. Il est différent de la mélancolie
romantique qui elle n’est pas matérialisée. On ne peut plus utiliser la mélancolie qui est trop
répandue dans les esprits, c’est pourquoi Baudelaire utilise un mot étranger. Cette mélancolie
est aggravée par le spleen. Composé de 5 quatrains en alexandrins, c’est dans ce dernier poème
que l’ennui prend son visage le plus tragique. En effet, ce spleen nous présente de façon imagée
et morbide les manifestations successives d’un mal physique. Nous pouvons dès lors nous
demander Comment la structure originale du texte, présente les différentes étapes de la crise ?
Dans un premier temps, nous verrons la montée progressive de la crise, puis il sera intéressant
d’analyser l’éclatement de celle-ci, enfin nous nous interrogerons sur la défaite de l’Espoir.
Conclusion : Le poème est attentivement mis en scène par Baudelaire, grâce aux jeux
d’oppositions. La défaite tragique de l’Espérance face à l’Angoisse, laisse croire à un échec de
l’alchimie poétique. Pourtant, elle s’opère car en chantant ses maux, Baudelaire les enchante. Si
l’Espoir est vaincu, le poète en sort vainqueur, car c’est lui qui domine le Spleen.
FICHE : J’aime l’araignée
Célèbre poète du XIXème siècle et chef de file du romantisme, Victor Hugo est
considéré comme un des plus grand écrivains français. Le poème étudié est un
extrait d’une de ses célèbres œuvres : Les Contemplations. C’est un recueil de 158
poèmes, répartit en 6 livres et publié en 1856. Intitulé « J’aime l’araignée », le
poème se compose de sept quatrains alternants décasyllabes et pentasyllabes en
rimes croisées, dans lequel l’auteur tente de lutter contre les préjugés des hommes
envers les êtres rejetés que sont les araignées et les orties. C’est pourquoi il
convient de se demander comment Victor Hugo parvient, en exprimant une
compassion paradoxale à l’égard de ces créatures, à inviter le lecteur à adopter une
vision nouvelle de l’araignée et de l’ortie et plus largement à lui montrer que tout
être mérite considération et amour. Nous verrons tout d’abord que Hugo prend la
défense de ces deux êtres, puis il sera intéressant d’analyser comment il interpelle
le lecteur pour être plus doux avec l’araignée et l’ortie.

Conclusion : L’araignée et l’ortie que les mots du poète ont transfigurées en beauté
sont ici l’allégorie de tous ceux que la société rejette parce qu’elle ne s’arrête qu’à
leur apparence, or Hugo nous invite ici à voir la beauté de l’essence. Il a transformé
la laideur en beauté.
Ouverture possible sur d'autres textes de Hugo qui mettent en avant les
misérables ou sur des textes d'alchimie poétique comme " la Charogne" de
Baudelaire.

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