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2.0
Manuel
C1 ≈ 4,1 × 10–3 mol · L–1. dans 100 mL, soit une incertitude numérique
La solution ayant été diluée dix fois : relative de 4 %. Animation :
Détermination
C0 = 10 × C1 = 4,05 × 10–2 mol · L–1. 9 À l’équivalence du titrage de la du point équivalent
d’un titrage
7 Dans V0 = 100 mL de solution S0, la quantité de réaction aA + bB → c C + d D acido-basique
diiode est : on a la relation : avec une méthode
colorimétrique.
n0 = C0 · V0 = 4,05 × 10–2 × 100 × 10–3 n 0 (A) n (B)
n0 = 4,05 × 10–3 mol. = E
a b
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8 Établir une relation à l’équivalence 3. VE = 9,0 mL.
4. À l’équivalence :
1. Le réactif titrant est l’ion permanganate et le réac- n0 (HCOOH)titrée dans SA = n (HO–)versée à l’équivalence
tif titré est l’ion fer (II).
soit : CA · VA = CB · VE
2. La réaction support du titrage doit être rapide,
totale et unique. 5. CA = 1,125 × 10−2 = 1,1 × 10−2 mol · L−1
3. a. L’équivalence du titrage correspond à un 12 Utiliser la courbe dérivée
mélange stœchiométrique du réactif titrant et du réac-
tif titré. Les réactifs sont alors totalement consommés. 1. La méthode de la dérivée conduit au volume
b. La stœchiométrie de la réaction conduit à la rela- équivalent :
tion : VE = 14,0 mL
n 0 (Fe 2+) n (MnO –4) (abscisse du maximum de la courbe dérivée)
= E
5 1 2. À l’équivalence du titrage, on a réalisé un mélange
stœchiométrique des réactifs.
9 Doser une espèce par titrage direct À l’équivalence :
1. Voir le document 6, p. 468 du manuel. L’erlenmeyer nA (C6H8O6)titrée dans 10 mL de S = n (HO–)versée à l’équivalence
0
contient la solution S1 de Lugol® à titrer, de volume soit : n A = CB · VE
V1 = 10,0 mL, et la burette graduée contient la solu- 3. On en déduit :
tion titrante S2 de thiosulfate de sodium à la concen- n0 = 10 · nA = 10 · CB · VE
tration C2 = 1,00 × 10−1mol · L−1.
4. On en déduit :
2. Voir le tableau d’avancement à l’équivalence du m0 = n0 · MA = 10 · CB · VE · MA
titrage, p. 622 du manuel.
m0 = 10 × 4,00 × 10–2 × 14,0 × 10–3 × (6 × 12,0 + 8
3. Du tableau d’avancement, on déduit : × 1,0 + 6 × 16,0)
C2 · VE m0 = 0,986 g.
xmax = C1 · V1 =
2 L’incertitude relative entre la valeur trouvée et l’indi-
4. On obtient ainsi C1 = 3,9 × 10 mol · L–1.
−2 cation du fabricant vaut :
m0 – m
= 1 000 – 986 = 1,4 × 10–2 = 1,4 %
10 Justifier l’évolution de la conductivité m 1 000
1. Voir le document 4, p. 466 du manuel. 13 Utiliser un indicateur de fin de réaction
Solution titrante SB d’hydroxyde de sodium dans la
burette graduée. 1. Voir document 6, p. 468 du manuel.
Solution titrée SA d’acide chlorhydrique dans le Solution titrante S2 de diiode, de concentration
bécher. C2 = 2,0 × 10−3 mol · L−1 dans la burette graduée.
Solution titrée S1 d’acide ascorbique, de volume
2. VE = 11 mL.
V1 = 10,0 mL dans l’erlenmeyer.
3. a. Avant l’équivalence, le réactif limitant est l’ion
2. L’indicateur de fin de réaction permet de mieux
hydroxyde.
repérer l’équivalence. Sans thiodène, le changement
b. La concentration en ions chlorure ne varie pas au
de couleur à l’équivalence est jaune clair à incolore,
cours du dosage, car c’est un ion spectateur et on
donc difficile à visualiser.
néglige l’effet de dilution.
c. Lors des ajouts successifs de solution d’hydroxyde 3. Avec le thiodène, le changement est bleu-noir à
de sodium, les ions H3O+ (aq) sont consommés et incolore, donc facile à visualiser.
remplacés par des ions Na+ (aq) moins conducteurs, 4. À l’équivalence du titrage on a :
apportés par le réactif titrant. La conductivité globale n1 (C6H8O6)titrée = n (I2)versée à l’équivalence
de solution diminue. soit n1 = C2 · VE = 2,0 × 10−3 × 15,1 × 10−3
4. a. Après l’équivalence, le réactif limitant est l’ion = 3,02 × 10−5 mol = 3,0 × 10−5 mol.
H 3O + (aq). En effet, celui-ci a été totalement 5. Masse de vitamine C dosée :
consommé à l’équivalence. m1 = n1 · M = 3,02 × 10−5 × 176
b. La conductivité σ s’écrit donc : m1 = 5,31 × 10−3 g ≈ 5,3 × 10−3 g = 5,3 mg.
σ = λ (HO−) · [HO−] + λ (Na+) · [Na+] + λ (Cl−) · [Cl−] Le résultat est en accord avec l’indication de l’am-
c. Comme on ajoute des ions HO– (aq) et Na+ (aq), poule (5 mg).
après l’équivalence, la conductivité σ augmente.
14 Choisir un indicateur coloré
11 Doser par titrage pH-métrique
1. Il est possible de repérer l’équivalence de ce titrage
1. Voir le document 5, p. 467 du manuel. en réalisant, par exemple, un titrage par pH-métrie.
Solution S B d’hydroxyde de sodium, de concen- L’équivalence sera alors repérée lors du saut de pH et
tration CB = 2,50 × 10−2 mol · L−1 dans la burette sera déterminée précisément par la méthode des
graduée. tangentes ou la méthode de la courbe dérivée.
Solution SA d’acide méthanoïque, de concentration 2. L’indicateur coloré doit être tel que sa zone de
CA à déterminer et de volume VA = 20,0 mL dans le virage contient le pH à l’équivalence, soit pHE = 7.
bécher. Seul le BBT répond à cette condition, c’est donc le seul
2. HCOOH (aq) + HO– (aq) HCOO– (aq) + H2O (ℓ) qui soit adapté à ce titrage.
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Exercices (p. 101-115)
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CH3 f. groupe et fonction ester ;
g. groupe et fonction amine ;
b. CH3PCH2PCHPCH2POH
h. groupe et fonction amide.
C2H5
O
15 Savoir lire et exploiter un spectre infrarouge
c. CH3 PCH2PCHPCH2 PC a. La transmittance en ordonnée et le nombre
H d’ondes en abscisse.
O b. Pour les spectres infrarouge :
d. CH3PCH2PCHPCPCH3 600 cm–1 s 4 000 cm–1.
c. Un spectre infrarouge est un spectre d’absorption.
CH3
d. Un spectre infrarouge renseigne sur la nature des
CH3 liaisons présentes.
O
e. CH3PCHPCH2PC 16 Reconnaître des bandes d’absorption
OH
1. CH3PCHPCH2PCH2PCH2PCH3 ;
CH3 O OH
groupe hydroxyle (alcool).
f. CH3PCHPC
2. (a) liaison OPH ; (b) liaison CPH ;
OPC2H5
(c) liaison CPH ; (d) liaison CPO.
NH2
g. CH3PCHPCH3 17 Utiliser un spectre pour déterminer
une fonction
h. CH3PCH2PCH2PCH2PNHPC2H5 1. Les molécules du composé A peuvent, a priori,
posséder :
O O
a. une liaison CPH ; b. une liaison CPH ;
tét tri
i. CH3PCH2PC j. CH3PC c. une liaison CPC ; d. une liaison CpC.
NH2 NHPCH3 Le composé A possède une fonction alcène
2. a. Groupe alcène (alcène) ; 2. La formule de l’hex-1-ène est :
b. groupe hydroxyle (alcool) ; H2CpCHPCH2PCH2PCH2PCH3
c. groupe carbonyle (aldéhyde) ; d’où les bandes observées.
d. groupe carbonyle (cétone) ;
e. groupe carboxyle (acide carboxylique) ; 18 Utiliser un spectre pour identifier
f. groupe ester (ester) ; une fonction
g. et h. groupe amine (amine) ;
i. et j. groupe amide (amide). 1. Les molécules du composé B peuvent, a priori,
posséder :
14 Écrire une formule topologique a. une liaison CPH ; b. une liaison CPC ;
tét
à partir d’un nom d. une liaison OPH ; e. une liaison CpO ;
1. f. une liaison CPO.
OH
2. Le composé B peut, a priori, présenter :
a. b. a. une fonction alcool ; b. une fonction cétone ;
c. une fonction acide carboxylique.
O O
3. La formule de la 1-hydroxybutanone est :
c. d. OH CH3PCH2PCPCH2POPH
O
O d’où les bandes observées.
O
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Chapitre 2 • Méthodes physiques d’analyse d’un système chimique
Exercices
Exercices 1 à 21 corrigés à la fin du manuel de l’élève. 28 a. D’après la définition, le pH vaut :
[H3 O+ ]
Exercices 22 et 23 corrigés dans le manuel de l’élève. pH = –log� � = –log(1,20 × 10–3) = 2,92
c0
b. Le pH vaut donc :
24 a. D’après l’équation d’état du gaz parfait, on [H3 O+ ]
peut écrire : pH = –log� � = –log(1,20 × 10–4) = 3,92
c0
nRT 2,86 × 10–2 × 8,31 × (273,1 + 30)
V= = ([HUFLFHFRUULJpjODILQGX3GI
Exercice 29 corrigé à la fin du manuel de l’élève.
P 1,01 × 105
V = 7,13 × 10 m = 7,13 × 10 L
–4 3 –1
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Thème 1 ● Constitution et transformations de la matière
[H3 O+ ] 3GI
Exercice 47 corrigé à la fin du manuel de l’élève.
41 On a : pH = –log� � = –log(6,3 × 10–4)
c0
pH = –log(6,3) – log(10–4) = –0,80 + 4,00 = 3,20 48 D’après la relation de Kohlrausch, on a :
σ = λH3 O+ [H3O+] + λCl– [Cl–] = λH3 O+ c + λCl– c
42 La courbe verte présente un maximum d’absorption σ = (λH3 O+ + λCl– )c
pour une longueur d’onde d’environ 550 nm, elle Pour calculer la concentration, on utilise la relation
absorbe dans le vert donc la solution est rouge (couleur σ
complémentaire) : il s’agit du rouge de cochenille. suivante c = .
λH O+ + λ –
3 Cl
La courbe violette présente un maximum d’absorption
Concentration
pour une longueur d’onde proche de 640 nm, elle (en mol·L–1)
1,00 × 10–3 5,00 × 10–4 2,0 × 10–4
absorbe dans le rouge donc la solution est bleue Conductivité
(couleur complémentaire) : le bleu brillant. 42,6 21,3 8,5
(en mS·m–1)
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Chapitre 2 • Méthodes physiques d’analyse d’un système chimique
14
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Thème 1 ● Constitution et transformations de la matière
57 1. En utilisant l’équation d’état du gaz parfait, on et celle des ions oxonium est :
obtient la quantité de matière : nH3 O+ = 2ngaz = 1,99 × 10–4 mol
PV 1,00 × 105 × 3,50 c. La quantité de matière d’ions oxonium
n= = = 1,44 × 102 mol
RT 8,31 × (20,0 + 273,15) consommée est : nH3 O+ = 1,99 × 10–4 mol
2. a. En utilisant la même équation d’état, on a un La quantité de matière initiale d’ions oxonium est :
volume : c010–pHV = 10–1,30 × 0,2 = 1,0 × 10–2 mol
nRT 1,44 × 102 × 8,31(–56,5 + 273,15) donc il reste 8 × 10–3 mol soit une concentration :
V1 = = = 11,5 m3
P 2,26 × 104 8 × 10–3
b. Le volume du ballon augmente sous l’effet de la [H3O+] = = 4 × 10–2mol·L–1
200 × 10–3
température et de la pression. Lorsque son volume Le pH est pH = 1,4.
devient trop grand, il explose.
61 a. La dilution permet d’être dans le domaine de
58 1. En utilisant l’équation d’état du gaz parfait, on validité de la loi de Kohlrausch mais aussi d’obtenir
obtient la quantité de matière pour 12 mL soit une concentration en rapport avec celles des
12 × 10–6 m3. solutions étalons.
PV 1,0 × 105 × 12 × 10–6 b.
n= = = 4,9 × 10–4 mol
RT 8,31 × (22 + 273,15)
2. a. D’après l’équation de la réaction, la quantité de
matière de sodium consommée est :
n = 2 × 4,9 × 10–4 = 9,8 × 10–4 mol
La masse de sodium est donc :
m = nM = 9,8 × 10–4 × 23,0 = 2,3 × 10–2 g
3. a. D’après la stœchiométrie de la réaction, la
quantité de matière d’ions hydroxyde HO– et d’ions
sodium Na+ formées sont égales à la quantité de
sodium disparue soit n, donc : c. Par lecture graphique, la concentration vaut
9,8 × 10 –4 4,8 mmol·L–1. Avant dilution cette concentration vaut
[HO–] = [Na+] = = 3,9 × 10–3 mol·L–1 donc c = 2 000 × 4,8 × 10–3 = 9,6 mol·L–1.
0,25
b. La relation de Kohlrausch donne : La masse dans un litre est égale à :
σ = λNa+ [Na+] + λHO– [HO–] m = nM = 9,6 × 40,0 = 3,8 × 102 g
σ = 5,0 × 10–3 × 3,9 + 19,8 × 10–3 × 3,9 Un litre de solution pèse 1 330 g. Le pourcentage
380
σ = 9,7 × 10–2 S·m–1 massique vaut donc = 29 %.
1 330
Cette valeur est proche de celle de l’étiquette.
59 a. Soient deux valeurs de pH telles que :
pH2 = pH1 + 0,3 62 1. a. L’équation de la réaction est :
[H3 O+ ]1
On a pH1 = –log� �. De même, on a : C6H5COO– (aq) + H3O+ (aq) → C6H5COOH (aq) + H2O (l)
c0
b. La quantité de matière d’ions oxonium apportée
[H3 O+ ]2
pH2 = –log� � = pH1 + 0,3 est n = 5,00 × 20 × 10–3 = 1,0 × 10–1 mol.
c0
2. Ce spectre n’est pas celui de l’acide benzoïque
On utilise une propriété de la fonction logarithme
car il ne contient pas de bande correspondant à la
[H3 O+ ]1 [H3 O+ ]1
donc log� + � = 0,3 et = 100,3 = 2. liaison O–H vers 3 500 cm–1.
[H3 O ]2 [H3 O+ ]2
Donc la diminution de 0,3 revient à doubler la 63 1. a. L’équation de la réaction est :
concentration en ions oxonium. H2 (g) + Cl2 (g) → 2 HCl (g)
b. Soient deux valeurs de pH telles que :
b. La quantité de dichlore apportée est :
pH2 = pH1 + 3,0
PV 2,00 × 105 × 200 × 10–3
[H3 O+ ]1 nCl2 = = = 11,4 mol
On peut donc écrire log� � = 3,0. RT 8,31 × (150 + 273,15)
[H3 O+ ]2
c. D’après l’équation de la réaction, la quantité de
Le quotient des deux concentrations est égal à :
+ matière de chlorure d’hydrogène formée est :
[H3 O ]1
= 103,0 = 1 × 103 nHCl = 2nCl2 = 22,8 mol
[H3 O+ ]2
2. a. La concentration est égale à :
La concentration est divisée par 1 000, ce qui vaut à nHCl 22,8
peu près 210 = 1 024. c= = = 11,4 mol·L–1
V 2
b. Les couples acide-base sont :
60 a. En utilisant l’équation d’état du gaz parfait, on H3O+ (aq)/H2O (l) et HCl (g)/Cl– (aq)
calcule la quantité de matière : c. La stœchiométrie de la réaction permet d’écrire :
2
PV 1 013 × 10 × 24,3 × 10
–6 c = [H3O+] = 11,7 mol·L–1.
ngaz = = = 9,94 × 10–4 mol d. Non, on ne peut pas calculer la valeur du pH à
RT 8,31 × (25,0 + 273,15)
b. D’après l’équation de la réaction, la quantité de l’aide de la relation du cours car la concentration est
matière de cuivre apportée est : trop grande. La relation n’est plus valide.
ngaz
nCu = = 4,97 × 10–4 mol
2
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Chapitre 2 • Méthodes physiques d’analyse d’un système chimique
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Thème 1 ● Constitution et transformations de la matière
2.3. La valeur la plus proche est celle de l’ion nitrate Comme les concentrations en ions sont égales, on
NO3–. peut écrire :
2.4. L’acide recherché est donc l’acide nitrique. σ = λNO – [H3O+] + λH3O+ [H3O+] = (λNO – + λH3O+ )[H3O+]
3 3
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Chapitre 2 • Méthodes physiques d’analyse d’un système chimique
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2 Le spectre a présente une bande forte et fine à environ de lavande aspic pourrait présenter aussi un pic caractéristique
1 740 cm–1 caractéristique de la liaison C=O du groupe ester ; il du groupe ester. Il n’est donc pas possible de distinguer les deux
peut donc être celui de l’éthanoate de linalyle. huiles essentielles avec certitude.
Le spectre b présente une bande forte et large à 3 200-3 400 cm–1
caractéristique de la liaison O–H du groupe hydroxyle ; il peut Un pas vers le cours
donc être celui du linalol.
3 L’huile essentielle de lavande aspic se distingue de l’huile 4 Si le spectre infrarouge d’un mélange d’espèces chimiques
essentielle de lavande fine car cette dernière contient de l’étha- comporte tous les pics d’absorption correspondant aux groupes
noate de linalyle et a un spectre présentant un pic caractéristique caractéristiques d’une espèce chimique, il est possible de supposer
du groupe ester. Cependant, parmi les espèces chimiques autres que cette espèce chimique est effectivement présente dans le
que le linalol que contient la lavande aspic, il est possible qu’il y mélange. Mais sans plus d’informations, il est impossible de
ait un ou plusieurs esters et donc le spectre de l’huile essentielle l’affirmer.
QCM ............................................................................................................................................................................................................. p. 37
1. A et C ; 2. A et C ; 3. B et C ; 4. A et C ; 5. A et C ; 6. C ; 7. B et C ; 8. C ; 9. C ; 10. A.
Exercices .................... p. 40
6 Écrire l’expression d’une conductivité
CO RR IG
É
1. σ = λ + × [Ag + ] + λ − × [NO3− ] .
4 Ag NO3
Utiliser la loi de Beer-Lambert
É
et λ
CO RR IG
1. Loi de Beer-Lambert : pour une longueur d’onde λ donnée, 2. σ s’exprime en S·m–1 ; λ s’expriment en S·m2·mol–1.
Ag + NO3−
l’absorbance A d’une solution diluée est proportionnelle à la S ⋅ m–1
concentration C en espèce colorée : Donc [Ag +] et [NO3–] s’expriment en : = mol ⋅ m−3 .
S ⋅ m2 ⋅ mol–1
ελ en L·mol–1·cm–1 ¯ en cm
A sans unité Aλ = ελ × ¯ × C C en mol·L–1 7 Exploiter la valeur d’une conductivité
⎛ ⎞
2. Pour une concentration C inférieure à 3 mmol·L–1, le graphe 1. σ = λ + × [K + ] + λ − × [C,− ] = ⎜ λ + + λ − ⎟ × C
K C, ⎝ K C, ⎠
est une droite passant par l’origine ; il traduit donc la loi de 2. a. σ = 1,04 mS·cm–1 = 1,04 × 10–3 S·cm–1
Beer-Lambert. = 1,04 × 10–3 × 102 S·m–1 = 1,04 × 10–1 S.m–1.
3. On repère le point d’intersection entre le graphe et la droite σ
parallèle à l’axe des abscisses d’ordonnée AS = 1,25. La valeur de C=
(λ + + λ − )
la concentration est l’abscisse de ce point : CS = 2,2 mmol·L–1. K C,
1,04 × 10−1
soit C = = 6,94 mol·m–3 = [K +].
5 Exploiter la loi de Kohlrausch (7,35 × 10−3 + 7,63 × 10−3 )
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nTerre × R × T P n
PTerre = donc Terre = Terre = 58 = 1,6 × 102 . 14 À chacun son rythme
V PMars nMars 0,36 Contrôle qualité d’un produit
La pression atmosphérique martienne est donc 160 fois plus petite 1. On repère le point σS = 1,8 mS·cm–1 sur l’axe des ordonnées. On
que celle de la Terre. détermine la valeur de la concentration CS sur l’axe des abscisses :
CS = 14 mmol·L–1 = 1,4 × 10–2 mol·L–1.
10
2. La solution S0 est diluée 10 fois, donc C0 = 10 × CS.
Associer une espèce à un spectre infrarouge
CO RR IG
É
soit C0 = 10 × 1,4 × 10–2 mol·L–1 =1,4 × 10–1 mol·L–1.
Le spectre infrarouge présente : 3. Concentration en masse :
– une bande forte et fine vers 1 720 cm–1 associée à la liaison C=O ; t0 = C0 × M(NaC¯) soit t0 = 1,4 × 10–1 × 58,5 = 8,2 g·L–1.
– deux bandes moyennes et fines entre 2 700 et 2 900 cm–1 4. Le fabricant indique : « 0,85 g de chlorure de sodium pour 100 mL
associée à la liaison C–Haldéhyde. 0,85
Le composé comporte donc un groupe carbonyle associé à la de solution », ce qui correspond à tnotice = = 8,5 g·L–1.
100 × 10−3
fonction aldéhyde. Ce spectre IR peut être celui du composé c
(butanal), seul aldéhyde parmi les trois composés proposés. tnotice − t0 8,5 − 8,19
5. Écart relatif : = = 0,0378… ≈ 4 %.
tnotice 8,19
T (%)
6. La concentration en masse en chlorure de sodium de la solution
100
S0 satisfait au critère de qualité car l’écart relatif est inférieur à 5 %.
80
60
15 Olympic Drug
Traduction :
40
Dans le bureau du médecin d’une équipe sportive, des enquê-
20 teurs ont trouvé deux petits paquets contenant des pilules non
σ (cm–1) étiquetées. Ils veulent identifier les principes actifs contenus dans
4 000 3 000 2 000 1 500 ces pilules. Une analyse est réalisée.
• Vous avez été engagé pour déterminer par spectroscopie infra-
rouge ce qui est contenu dans chaque pilule.
11 Identifier des bandes d’absorption
Le géraniol possède une fonction alcool O–Halcool et deux fonc- Réponses :
tions alcène C=C. Small packet 1
T (%)
Le spectre infrarouge présente une bande associée à chaque 100
fonction :
– une bande forte et large entre vers 3 200 et 3 400 cm–1 associée 80
à la liaison O–Halcool ;
60
– une bande moyenne et fines entre 1 680 cm–1 associée à la
liaison C=C. 40
T (%) 20
100
σ (cm–1)
80
4 000 3 000 2 000 1 500
60 • Bande forte et fine vers 3 350 cm–1 associée à la liaison N–H.
40 • Bande forte et large entre 3 100 et 3 300 cm–1 associée à la
La tyrosine
m = 9,0 × 10–6 × 0,5000 × 152,0
1. Le spectre IR présente : m = 6,84 × 10–4 g ≈ 0,7 mg de vanilline pour 1,0 g de sucre vanillé.
– une bande moyenne vers 3 400 cm–1 associée à la liaison N–H ; 2. 1 g de ce sucre vanillé contient 0,7 mg de vanilline.
– une bande large et forte entre 2 600 et 3 200 cm–1 associée à Si le sucre vanillé contient 4 % en masse de gousse de vanille, 1 g
la liaison O–Hacide carboxylique ; de ce sucre vanillé contient 0,04 g de gousse de vanille.
– deux bandes fortes et fines vers 1 600 cm–1 associées à la liaison Or 1 g de gousse de vanille peut contenir au maximum 25 mg
N–H. de vanilline. Donc 1 g de ce sucre vanillé pourrait contenir au
Ce spectre IR peut donc être celui de L-tyrosine. maximum une masse de vanilline égale à :
T (%) 0,04 × 25 = 1 mg . 0,7 mg.
100 1
3 300-2 500 cm–1 Ainsi, l’indication de l’étiquette est acceptable.
80
18 Les phtalates dans les emballages alimentaires
60 ~3 400 cm–1 1. La bande vers 1 500 cm–1 est la bande d’absorption des liaisons
C=Caromatique du cycle aromatique du DINP.
40
3 202 cm–1 La bande vers 1 700 cm–1 est la bande d’absorption de la liaison
20 1 609 cm–1 C=O ester du DINP.
σ (cm–1) 2. Le dichlorométhane est choisi comme solvant car il n’absorbe
4 000 3 000 2 000 1 500 pas vers 1 700 cm–1. La présence du dichlorométhane ne pertur-
2. La L-tyrosine n’absorbant pas dans le visible, une solution bera donc pas les résultats de l’analyse.
aqueuse de L-tyrosine est incolore. 3. • Prélever un échantillon d’un jouet pour bébé et en déterminer
3. On trace le graphe A = f (C) puis on trace la droite qui passe par précisément la masse.
l’origine et qui passe au plus près de tous les points. • Dissoudre cet échantillon dans un volume connu de
dichlorométhane.
A • Déterminer la quantité de DINP contenue dans cet échantillon
2,0
par exemple par étalonnage :
1,8
1,6
– mesurer les absorbances A à 1 700 cm–1 d’une série de solutions
1,4
de concentrations C connues en DINP, le solvant de ces solutions
1,2
étant le dichlorométhane ;
1,0
1,0 – tracer le graphe A = f(C) ;
0,8
– mesurer l’absorbance à 1 700 cm–1 de la solution obtenue à
0,6 partir du jouet ;
0,4 – utiliser le graphe pour déterminer la concentration de cette
0,2 solution en DINP ;
1,4 C (mol . L–1) × 10–3 – déduire la masse de DINP contenue dans l’échantillon et comparer
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 cette masse à la masse de l’échantillon.
On repère le point AS = 1,0 sur l’axe des ordonnées. On déter- 4. On calcule :
mine alors la valeur de la concentration CS sur l’axe des abscisses : mDINP 36
= = 3,6 × 10−3 = 0,36 %.
CS = 1,4 × 10–3 mol·L–1. méchantillon 10,0 × 103
La quantité de L-tyrosine dans la solution S (et donc dans une Ce pourcentage massique est supérieur à 0,1 %, le jouet ne peut
gélule) est nS = CS × VS. être mis sur le marché.
La masse de L-tyrosine dans une gélule est :
mS = nS × M(tyrosine) = CS × VS × M(tyrosine) 19 Résolution de problème
É
CO RR IG
soit mS = 1,4 × 10–3 × 2,00 × 181,0 = 0,507 g donc mS = 507 mg. Briquet à gaz
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
On retrouve à 1,4 % près la masse 500 mg indiquée sur l’étiquette. 1 étape : S’approprier la consigne ou la question posée
re
18
22 Oxydation des alcools L’oxydation ménagée de l’alcool (2) peut conduire à :
1. Il existe deux alcools avec 3 atomes de carbone dont les formules O
semi-développées sont : CH3 C
(1) CH3–CH2–CH2–OH (propan-1-ol) CH3
(2) CH3 CH CH3 (propan-2-ol)
qui est une cétone.
OH 4. Le spectre a comporte deux bandes moyennes et fines entre
2. (1) est un alcool primaire car l’atome de carbone fonctionnel 2 700 et 2 900 cm–1 caractéristiques de la liaison C–Haldéhyde et
est lié à un atome de carbone. une bande forte et fine centrée sur 1 730 cm–1 caractéristique
(2) est un alcool secondaire car l’atome de carbone fonctionnel de la liaison C=Oaldéhyde. Ce spectre est donc celui de l’aldéhyde.
est lié à deux atomes de carbone. Le spectre b comporte une bande forte et fine centrée sur
3. L’oxydation ménagée de l’alcool (1) peut conduire à : 1 710 cm–1 caractéristique de la liaison C=Océtone. Ce spectre est
O donc celui de la cétone.
CH3 CH2 C 5. Si l’aldéhyde est oxydé en acide carboxylique, le spectre présen-
H tera une bande forte et très large entre 2 600 et 3 200 cm–1
qui est un aldéhyde. caractéristique de la liaison O–Hacide carboxylique facilement observable.
0,2 0,6
0,1 0,4
C (mg . L–1)
0 5 10 15 20 25 30 0,2
C (mmol/L)
On détermine l’abscisse du point d’absorbance égale à 0,29, 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
CS = 8,5 mg·L–1. Le sirop ayant été dilué 5 fois, sa concentration
en masse en colorant E133 est donc C = 5 × CS = 58,5 = 43 mg·L–1. Pour la valeur σsérum dilué = 0,90 mS.cm–1, on détermine graphique-
4. La DJA du colorant E133 correspond, pour cet adolescent ment la concentration en chlorure de sodium du sérum dilué :
dont la masse corporelle est estimée à 60 kg, à une masse Csérum dilué = 7,8 mmol·L–1.
mmax = 6,0 × 60 = 360 mg. Cette valeur est environ 8 fois plus La solution de sérum physiologique ayant été diluée 20 fois, la
grande que la masse de colorant E133 dans un litre de sirop. Cet concentration en chlorure de sodium de cette solution est :
adolescent ne dépasserait donc pas sa DJA pour ce colorant E133. Csérum = 20 × Csérum dilué = 20 × 7,8
= 0,156 mol·L–1 ≈ 0,16 mol·L–1.
24 Sol truffier La concentration en masse en chlorure de sodium de la solution
É
CO RR IG
1. L’acide chlorhydrique doit être introduit en excès afin que le de sérum physiologique est alors :
carbonate de calcium CaCO3 (s) soit le réactif limitant. t = Csérum × M(NaC¯) = 0,156 × 58,5 = 9,126 g·L–1 ≈ 9,1 g·L–1.
2. On applique l’équation d’état du gaz parfait : P × V = n × R × T. 9,126 − 9,0
2. Écart relatif : 100 × = 1,4 %.
La quantité de CO2 formé est alors : 9,0
−6
n(CO2 ) = P × V = 1 015 × 10 × 72 × 10
2 Le contrôle qualité est considéré comme satisfaisant car l’écart
= 3,00 × 10–3 mol.
R×T 8,314 × 293 relatif est inférieur à 5 %.