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&K0HWKRGHV

2 Équation de la réaction : Le thiodène est un indicateur de fin de réaction, car il


I2 (aq) + 2 S2O32– (aq) 3K\VLTXHVG
2 I– (aq) + S O 2– (aq) DQDO\VH
permet de repérer le moment où tout le diiode a réagi
4 6 avec les ions thiosulfate.
3 La décoloration dans T1 étant progressive, elle n’est b. L’équivalence est alors repérée par le changement
pas facilement repérable. de coloration noir incolore de la solution.
4 a. La décoloration de la solution dans le tube T2 est
maintenant facilement repérable.

B Dosage du diiode de l’antiseptique


n E (S 2 O 2–
3 )
5 À l’équivalence du titrage : n1 (I2) = . 8 Une molécule de polyvidone est associée à une
2
molécule de diiode, donc np = n0 = 4,05 × 10–3 mol.
VE V
6 On a C1 · V1 = C2 · , soit C1 = C2 · E . La masse de polyvidone est :
2 2 · V1
Or, VE = 16,2 mL, donc : mp = np · M (polyvidone) = 4,05 × 10–3 × 2362,8
16, 2 mp = 9,57 g ≈ 9,6 g.
C1 = 5,0 × 10–3 × = 4,05 × 10–3 mol · L–1
2 # 10, 0 L’étiquette du flacon indique 10,00 g

2.0
Manuel
C1 ≈ 4,1 × 10–3 mol · L–1. dans 100 mL, soit une incertitude numérique
La solution ayant été diluée dix fois : relative de 4 %. Animation :
Détermination
C0 = 10 × C1 = 4,05 × 10–2 mol · L–1. 9 À l’équivalence du titrage de la du point équivalent
d’un titrage
7 Dans V0 = 100 mL de solution S0, la quantité de réaction aA + bB → c C + d D acido-basique
diiode est : on a la relation : avec une méthode
colorimétrique.
n0 = C0 · V0 = 4,05 × 10–2 × 100 × 10–3 n 0 (A) n (B)
n0 = 4,05 × 10–3 mol. = E
a b

Exercices (p. 475-485)

2. La loi de Beer-Lambert est vérifiée, car le graphe


QCM A = f (C) est une droite passant par l’origine.
Ainsi, ces deux grandeurs sont proportionnelles entre
1 1. A et B ; 2. C ; 3. C ; 2 1. A et C ; 2. B ; 3. C ; elles : A = k · C.
4. C ; 3 1. A ; 2. A et C ; 3. A et C. 3. En reportant la valeur de AS = 0,64, on détermine
graphiquement la valeur de l’abscisse correspondante :
CS = 4,5 mmol · L–1.
Application immédiate
7 Utiliser la loi de Kohlrausch
4 Doser par titrage conductimétrique 1. Voir σ = f (C) ci-dessous.
1. VE = 6,8 mL σ (mS . cm–1)
3,0
2. CA = 6,8 × 10–3 mol · L−1
mA = nA · MA = CA · VA · MA 2,5
mA = 6,8 × 10−3 × 100,0 × 10−3 × 180 2,0
mA = 1,2 × 10−1 g 1,5
1,0
5 Doser par titrage pH-métrique 0,5
C (mmol . L–1)
0
1. HCO3– (aq) + H3O– (aq) CO2 + 2 H2O (ℓ) 0 5 10 15
2. VE = 14,5 mL 2. La loi de Kohlrausch est vérifiée, car on obtient
3. CB = 5,8 × 10−3 mol · L–1 une droite passant par l’origine.
3. k = 0,27 mS · L · mmol−1 · cm−1, d’où :
σ = 0,27 C.
Pour commencer 4. On en déduit que :
1,23
CS = = 4,6 mmol · L−1
0,27
6 Utiliser la loi de Beer-Lambert C0 = 100 × CS = 4,6 × 102 mmol · L−1
1. Le graphe A = f (C) est une courbe d’étalonnage. C0 = 4,6 × 10−1mol · L−1.

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8 Établir une relation à l’équivalence 3. VE = 9,0 mL.
4. À l’équivalence :
1. Le réactif titrant est l’ion permanganate et le réac- n0 (HCOOH)titrée dans SA = n (HO–)versée à l’équivalence
tif titré est l’ion fer (II).
soit : CA · VA = CB · VE
2. La réaction support du titrage doit être rapide,
totale et unique. 5. CA = 1,125 × 10−2 = 1,1 × 10−2 mol · L−1
3. a. L’équivalence du titrage correspond à un 12 Utiliser la courbe dérivée
mélange stœchiométrique du réactif titrant et du réac-
tif titré. Les réactifs sont alors totalement consommés. 1. La méthode de la dérivée conduit au volume
b. La stœchiométrie de la réaction conduit à la rela- équivalent :
tion : VE = 14,0 mL
n 0 (Fe 2+) n (MnO –4) (abscisse du maximum de la courbe dérivée)
= E
5 1 2. À l’équivalence du titrage, on a réalisé un mélange
stœchiométrique des réactifs.
9 Doser une espèce par titrage direct À l’équivalence :
1. Voir le document 6, p. 468 du manuel. L’erlenmeyer nA (C6H8O6)titrée dans 10 mL de S = n (HO–)versée à l’équivalence
0
contient la solution S1 de Lugol® à titrer, de volume soit : n A = CB · VE
V1 = 10,0 mL, et la burette graduée contient la solu- 3. On en déduit :
tion titrante S2 de thiosulfate de sodium à la concen- n0 = 10 · nA = 10 · CB · VE
tration C2 = 1,00 × 10−1mol · L−1.
4. On en déduit :
2. Voir le tableau d’avancement à l’équivalence du m0 = n0 · MA = 10 · CB · VE · MA
titrage, p. 622 du manuel.
m0 = 10 × 4,00 × 10–2 × 14,0 × 10–3 × (6 × 12,0 + 8
3. Du tableau d’avancement, on déduit : × 1,0 + 6 × 16,0)
C2 · VE m0 = 0,986 g.
xmax = C1 · V1 =
2 L’incertitude relative entre la valeur trouvée et l’indi-
4. On obtient ainsi C1 = 3,9 × 10 mol · L–1.
−2 cation du fabricant vaut :
m0 – m
= 1 000 – 986 = 1,4 × 10–2 = 1,4 %
10 Justifier l’évolution de la conductivité m 1 000
1. Voir le document 4, p. 466 du manuel. 13 Utiliser un indicateur de fin de réaction
Solution titrante SB d’hydroxyde de sodium dans la
burette graduée. 1. Voir document 6, p. 468 du manuel.
Solution titrée SA d’acide chlorhydrique dans le Solution titrante S2 de diiode, de concentration
bécher. C2 = 2,0 × 10−3 mol · L−1 dans la burette graduée.
Solution titrée S1 d’acide ascorbique, de volume
2. VE = 11 mL.
V1 = 10,0 mL dans l’erlenmeyer.
3. a. Avant l’équivalence, le réactif limitant est l’ion
2. L’indicateur de fin de réaction permet de mieux
hydroxyde.
repérer l’équivalence. Sans thiodène, le changement
b. La concentration en ions chlorure ne varie pas au
de couleur à l’équivalence est jaune clair à incolore,
cours du dosage, car c’est un ion spectateur et on
donc difficile à visualiser.
néglige l’effet de dilution.
c. Lors des ajouts successifs de solution d’hydroxyde 3. Avec le thiodène, le changement est bleu-noir à
de sodium, les ions H3O+ (aq) sont consommés et incolore, donc facile à visualiser.
remplacés par des ions Na+ (aq) moins conducteurs, 4. À l’équivalence du titrage on a :
apportés par le réactif titrant. La conductivité globale n1 (C6H8O6)titrée = n (I2)versée à l’équivalence
de solution diminue. soit n1 = C2 · VE = 2,0 × 10−3 × 15,1 × 10−3
4. a. Après l’équivalence, le réactif limitant est l’ion = 3,02 × 10−5 mol = 3,0 × 10−5 mol.
H 3O + (aq). En effet, celui-ci a été totalement 5. Masse de vitamine C dosée :
consommé à l’équivalence. m1 = n1 · M = 3,02 × 10−5 × 176
b. La conductivité σ s’écrit donc : m1 = 5,31 × 10−3 g ≈ 5,3 × 10−3 g = 5,3 mg.
σ = λ (HO−) · [HO−] + λ (Na+) · [Na+] + λ (Cl−) · [Cl−] Le résultat est en accord avec l’indication de l’am-
c. Comme on ajoute des ions HO– (aq) et Na+ (aq), poule (5 mg).
après l’équivalence, la conductivité σ augmente.
14 Choisir un indicateur coloré
11 Doser par titrage pH-métrique
1. Il est possible de repérer l’équivalence de ce titrage
1. Voir le document 5, p. 467 du manuel. en réalisant, par exemple, un titrage par pH-métrie.
Solution S B d’hydroxyde de sodium, de concen- L’équivalence sera alors repérée lors du saut de pH et
tration CB = 2,50 × 10−2 mol · L−1 dans la burette sera déterminée précisément par la méthode des
graduée. tangentes ou la méthode de la courbe dérivée.
Solution SA d’acide méthanoïque, de concentration 2. L’indicateur coloré doit être tel que sa zone de
CA à déterminer et de volume VA = 20,0 mL dans le virage contient le pH à l’équivalence, soit pHE = 7.
bécher. Seul le BBT répond à cette condition, c’est donc le seul
2. HCOOH (aq) + HO– (aq) HCOO– (aq) + H2O (ℓ) qui soit adapté à ce titrage.

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Exercices (p. 101-115)

dans l’orangé (λ = 610 nm), couleur complémentaire


QCM du vert-bleu, d’où sa couleur à pH = 4,6.

1 1. B et C ; 2. B ; 2 1. B ; 2. A et C ; 3 1. A et 10 Reconnaître un groupe caractéristique


C ; 2. A et C ; 3. B et C ; 4 1. C ; 2. C ; 3. B et C ;
a. Groupes amine PNH2 et carboxyle PCOOH
4. B ; 5. A. (fonctions amine et acide carboxylique) ;
b. groupe hydroxyle POH, groupes amine PNH2 et
carboxyle PCOOH (fonctions alcool, amine et acide
Application immédiate carboxylique) ;
c. groupes amine PNH2, carboxyle PCOOH et amide
PCOPNH2 (fonctions amine, acide carboxylique et
5  Associer une molécule amide) ;
à son spectre infrarouge d. groupes carbonyle CpO, alcène CpC et car-
1. Le spectre IR présente une bande d’absorption boxyle PCOOH (fonctions cétone, alcène et acide
vers 3 400 cm–1 (liaison OPH) et une vers 1 700 cm–1 carboxylique) ;
(liaison CpO). B peut avoir la formule a. e. groupes carbonyle CpO et alcène CpC (fonctions
2. La bande large vers 3 400 cm–1 est caractéristique aldéhyde et alcène).
de la présence de liaisons hydrogène. 11 Nommer des composés organiques
6 Relier un spectre de RMN à une molécule 1. a. Groupe alcène CpC (alcène) ;
b. groupe hydroxyle POH (alcool) ;
Le 1,1-dichloroéthane a pour formule Cl2CHPCH3. c. groupe amine PNH2 (amine) ;
Son spectre de RMN présente deux signaux : un dou- d. groupe carbonyle CpO (cétone) ;
blet pour CH3 et un quadruplet pour CH, ce qui est le e. groupe carbonyle CpO (aldéhyde) ;
cas de celui proposé. f. groupe amine PNHP (amine) ;
Les hauteurs d’intégration sont telles que g. groupe ester PCOPOPC (ester) ;
h (CH3) = 3 h (CH), ce qui est compatible. h. groupe amide PCOPNHP (amide).
Les valeurs des déplacements chimiques du spectre
2. a. 2-méthylbut-2-ène ; b. 5-méthylhexan-2-ol ;
sont supérieures à celles lues dans la table :
c. pentan-2-amine ; d. 4-éthylhexan-2-one ;
(δ (CH3PCPCl) = 2 ppm au lieu de 1,5 ppm et
e. butanal ; f. N-éthylbutan-2-amine ;
δ (CHPCl) = 6 ppm au lieu de 4 ppm).
g. 2-méthylbutanoate d’éthyle ;
Cela provient de la présence de deux atomes de
h. N-méthylbutanamide.
chlore et non d’un seul.
12 Utiliser des formules topologiques
1. a. Groupe et fonction alcène ;
Pour commencer b. groupe hydroxyle, fonction alcool ;
c. groupe carbonyle, fonction aldéhyde ;
d. groupe carbonyle, fonction cétone ;
7  Savoir lire et exploiter un spectre e. groupe carboxyle, fonction acide carboxylique ;
UV-visible f. groupe et fonction ester ;
a. On lit l’absorbance en ordonnée et la longueur g. groupe et fonction amine ;
d’onde en abscisse. h. groupe et fonction amine ;
b. Pour les radiations UV : 200 nm  l  400 nm. i. groupe et fonction amide.
c. C’est un spectre d’absorption. 2. a. (E)-4-méthylpent-2-ène ;
d. On applique la loi de Beer-Lambert. b. 2,3-diméthylpentan-2-ol ;   c. 3-méthylpentanal ;
e. Il y a absorption dans l’ultraviolet. d. 5-éthyl-2,4-diméthylheptan-3-one ;
f. L’espèce est jaune. e. acide 2-éthylpentanoïque ;
f. 2-méthylbutanoate d’éthyle ;
8  Utiliser un spectre pour déterminer g. N-méthylpentan-2-amine ;
une couleur h. N-éthyl-N-méthyl-butan-1-amine ;
i. N-méthyl-3-méthylhexanamide.
λmax = 450 nm, soit une absorption dans le domaine
du violet-bleu, couleur complémentaire du jaune- 13  Écrire une formule semi-développée
orangé. à partir d’un nom
CH3
9 Justifier une couleur à partir d’un spectre 1. a. CH3 CHPCH3
Le vert de bromocrésol absorbe dans le bleu CpC
(λ = 450 nm), couleur complémentaire du jaune, et H H
  

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CH3 f. groupe et fonction ester ;
g. groupe et fonction amine ;
b. CH3PCH2PCHPCH2POH
h. groupe et fonction amide.

C2H5
O
  
15  Savoir lire et exploiter un spectre infrarouge
c. CH3 PCH2PCHPCH2 PC a. La transmittance en ordonnée et le nombre
H d’ondes en abscisse.
O b. Pour les spectres infrarouge :
d. CH3PCH2PCHPCPCH3   600 cm–1  s  4 000 cm–1.
c. Un spectre infrarouge est un spectre d’absorption.
CH3
d. Un spectre infrarouge renseigne sur la nature des
CH3 liaisons présentes.
O
e. CH3PCHPCH2PC 16 Reconnaître des bandes d’absorption
OH
1. CH3PCHPCH2PCH2PCH2PCH3 ;
CH3 O OH
groupe hydroxyle (alcool).
f. CH3PCHPC
2. (a) liaison OPH ; (b) liaison CPH ;
OPC2H5
(c) liaison CPH ; (d) liaison CPO.
NH2
g. CH3PCHPCH3 17  Utiliser un spectre pour déterminer
une fonction
h. CH3PCH2PCH2PCH2PNHPC2H5 1. Les molécules du composé A peuvent, a priori,
posséder :
O O
a. une liaison CPH ; b. une liaison CPH ;
tét tri
i. CH3PCH2PC  j. CH3PC c. une liaison CPC ; d. une liaison CpC.
NH2 NHPCH3 Le composé A possède une fonction alcène
2. a. Groupe alcène (alcène) ; 2. La formule de l’hex-1-ène est :
b. groupe hydroxyle (alcool) ; H2CpCHPCH2PCH2PCH2PCH3
c. groupe carbonyle (aldéhyde) ; d’où les bandes observées.
d. groupe carbonyle (cétone) ;
e. groupe carboxyle (acide carboxylique) ; 18  Utiliser un spectre pour identifier
f. groupe ester (ester) ; une fonction
g. et h. groupe amine (amine) ;
i. et j. groupe amide (amide). 1. Les molécules du composé B peuvent, a priori,
posséder :
14  Écrire une formule topologique a. une liaison CPH ; b. une liaison CPC ;
tét
à partir d’un nom d. une liaison OPH ; e. une liaison CpO ;
1. f. une liaison CPO.
OH
2. Le composé B peut, a priori, présenter :
a. b. a. une fonction alcool ; b. une fonction cétone ;
c. une fonction acide carboxylique.
O O
3. La formule de la 1-hydroxybutanone est :
c. d. OH CH3PCH2PCPCH2POPH
O
O d’où les bandes observées.
O

e. O f. O 19  Savoir lire et exploiter un spectre


de RMN
O
a. Dans un spectre de RMN on lit le déplacement
g. N h. chimique en abscisse.
N
H b. La courbe d’intégration permet de déterminer le
nombre de protons qui résonnent.
2. a. Groupe et fonction alcène ;
c. La multiplicité d’un signal indique le nombre de
b. groupe hydroxyle, fonction alcool ;
protons équivalents voisins.
c. groupe carbonyle, fonction cétone ;
d. groupe carboxyle, fonction acide carboxylique ; d. Une molécule qui présente un doublet et un qua-
e. groupe et fonction ester ; druplet peut être CH3PCHCl2.

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Chapitre 2 • Méthodes physiques d’analyse d’un système chimique

Comme les concentrations des ions chlorure et u��H3 O+ ��


oxonium sont égales, on a, dans la solution diluée : - L’incertitude-type avec le pH vérifie = 0,1
�H3 O+ �
–3
σ 1,74 × 10 donc on a :
[H3O+] = =
λ – + λH O+ 7,6 × 10–3
+ 35,0 × 10–3 u([H3O+]) = 0,1 × 4,36 × 10–2 = 4 × 10–3 mol·L–1
Cl 3
[H3O+] = 4,08 × 10–2 mol·m–3 = 4,08 × 10–5 mol·L–1 b. L’incertitude-type est la plus grande pour la mesure
donc comme la solution a été diluée mille fois, on a du pH, cette mesure est donc la moins précise.
[H3O+] = 4,08 × 10–2 mol·L–1 dans la solution non Bilan
diluée. • On peut utiliser :
3. a. Le calcul de l’incertitude-type avec l’équation - la conductivité ou la conductance (relation de
d’état des gaz parfaits donne : Kohlrausch) pour des solutions électrolytiques
2 2 2
u��H3 O+ �� u(T) u(V) u(P) diluées ;
+ =�� � + 4� � +� � - le pH pour des solutions contenant des ions oxonium
�H3 O � T V P
de concentration inférieure à 1,0 × 10–1 mol·L–1 ;
u��H3 O+ �� 2 2 10 2 0,05 2 - l’équation d’état du gaz parfait, pour obtenir une
= �� � +4� � + � � = 6 × 10–2
�H3 O+ � 298 500 1,01 quantité de matière puis, par le calcul, la
donc u([H3O+]) = [H3O+] × 6 × 10–2 concentration du gaz dissous.
u([H3O+]) = 4,08 × 10–2 × 6 × 10–2 • On peut aussi utiliser une mesure de l’absorbance
u([H3O+]) = 2 × 10–3 mol·L–1 (solution colorée) donc on ne peut pas l’utiliser ici.
- On calcule l’incertitude-type avec la conductivité : On peut aussi réaliser un dosage par étalonnage mais
u��H3 O+ �� u(σ) 0,05 la solution ne doit contenir qu’un seul soluté et on
= +0,01 = + 0,01 = 0,04 donc on a :
�H3 O+ � σ 1,74 doit disposer de solutions étalons.
u([H3O+]) = 0,04 × [H3O+] = 0,04 × 4,08 × 10–2
u([H3O+]) = 1,6 × 10–3 mol·L–1

Exercices
Exercices 1 à 21 corrigés à la fin du manuel de l’élève. 28 a. D’après la définition, le pH vaut :
[H3 O+ ]
Exercices 22 et 23 corrigés dans le manuel de l’élève. pH = –log� � = –log(1,20 × 10–3) = 2,92
c0
b. Le pH vaut donc :
24 a. D’après l’équation d’état du gaz parfait, on [H3 O+ ]
peut écrire : pH = –log� � = –log(1,20 × 10–4) = 3,92
c0
nRT 2,86 × 10–2 × 8,31 × (273,1 + 30)
V= = ([HUFLFHFRUULJpjODILQGX3GI
Exercice 29 corrigé à la fin du manuel de l’élève.
P 1,01 × 105
V = 7,13 × 10 m = 7,13 × 10 L
–4 3 –1

b. La concentration en ions oxonium est : 30


[H3O+] = c010–pH = 1,3 × 10–4 mol·L–1 [H3O+]
1,0 × 10–4 1,0 × 10–11 1,0 × 10–10
c. La loi de Kohlrausch permet d’écrire : (en mol·L–1)
pH 4,00 11,00 10,00
σ = λH3 O+ [H3O+] + λHCO – [HCO3–]
3
On a [H3O+] = [HCO3–] = 1,3 × 10–1 mol·m–3.
31 On donne le spectre IR d’une molécule :
σ = 5,1 × 10–3 S·m–1

Exercice 25 corrigé dans le manuel de l’élève.

26 a. Voir graphique ci-dessous.


b. Par lecture graphique, la concentration vaut :
c = 4,58 × 10–3 mol·L–1

a. On observe deux bandes : une à 3 000 cm–1


(notée a) qui correspond à la liaison C–H et une
bande à 1 700 cm–1 (notée b) qui correspond à la
liaison C=O.
b. La molécule est la seule qui ne contient pas de
liaison 0–H qui produit une bande vers 3 300 cm–1.
27 La concentration en ions oxonium est :
[H3O+] = c010–pH = 10–6,5 = 3 × 10–7 mol·L–1 ([HUFLFHVHWFRUULJpVjODILQGX3GI
Exercices 32 et 33 corrigés à la fin du manuel de l’élève.

12
© Éditions Hatier, 2020.
Thème 1 ● Constitution et transformations de la matière

34 a. La conductivité s’écrit σ = λHO– [HO–] + λK+ [K+]. 43 a.


b. La concentration de chaque ion est égale à la Solution S1 S2 S3
concentration [HO–] = [K+] = c. [H3O+]
1,00 × 10 –3
1,00 × 10 –7
2,00 × 10–8
c. On a σ = λHO– [HO–] + λK+ [K+] = λHO– c + λK+ c (en mol·L–1)
[H3 O+ ] [H3 O+ ] [H3 O+ ]
σ = (λHO– + λK+ )c pH –log� � –log� � –log� �
c0 c0 c0
d. La concentration est donc : = 3,00 = 7,00 = 7,70
σ 13,6 × 10–3 b. La courbe orange présente une absorbance
c= =
λ – + λK+ 19,8 × 10–3 + 7,3 × 10–3 maximale pour une longueur d’onde voisine de
HO
c = 5,02 × 10–1 mol·m–3 = 5,02 × 10–4 mol·L–1 440 nm. Donc la solution absorbe la couleur bleue,
elle est donc de couleur jaune. Le BBT est donc de
35 a. Par lecture graphique, on obtient une valeur couleur jaune, le pH vaut donc 3,00.
proche de 1,8 × 10–3 mol·L–1. De même, la courbe violette présente une
absorbance maximale pour une longueur d’onde
voisine de 590 nm. Donc la solution absorbe la
couleur rouge, elle est donc de couleur bleue. La
couleur du BBT indique un pH proche de 8, il s’agit
de la solution S3 (pH = 7,70).
Par élimination, S2 correspond à la courbe rouge.

44 On note la présence de la liaison O–H car on


observe une bande vers 3 600 cm–1 mais pas de
liaison C=O car on n’observe pas de bande vers
1 700 cm–1 donc les deux molécules qui peuvent
correspondre sont et .
b. Cette manipulation est un dosage par étalonnage.
45 La molécule contient un groupe hydroxyle OH car
36 D’après l’équation d’état du gaz parfait, on peut on observe une bande vers 3 400 cm–1 (en bleu),
PV 1,50 × 105 × 1,5 × 10–3 mais pas de double-liaison C=O car on n’observe pas
écrire n = = = 9,1 × 10–2 mol.
RT 8,31 × (23,5 + 273,15) de bande vers 1 700 cm–1. Les deux molécules qui
peuvent convenir sont les molécules et .
Exercices 37 et 38 corrigés à la fin du 3GI
manuel de l’élève.

39 Boisson [H3O+] (en mol·L–1) pH


Jus d’orange 3,2 × 10–4 3,49
Lait 3,2 × 10–7 mol·L–1 6,50
Café 1,0 × 10–5 5,00
Thé vert 2,9 × 10–6 mol·L–1 5,54

40 a. Le pH vaut [H3O+] = c010–pH = 1,0 × 10–3 mol·L–1.


b. On dilue dix fois la solution d’acide chlorhydrique
donc la concentration vaut [H3O+] = 1,0 × 10–4 mol·L–1. 46 a. La relation de Kohlrausch donne :
Le pH est égal à : σ = λCa2+ [Ca2+] + λCl– [Cl–]
+
[H3 O ]
pH = –log� � = –log(1,0 × 10–4) = 4,00 b. D’après la stœchiométrie de l’équation de la
c0 réaction, on a [Ca2+] = c et [Cl–] = 2c.
c. On dilue la solution par 100 donc la concentration
[H3O+] vaut 1,0 × 10–5 mol·L–1 et le pH est égal à : c. On peut écrire σ = λCa2+ c + λCl– 2c = (λCa2+ + 2λCl– )c.
[H3 O+ ] d. On a donc :
–log� � = –log(1,0 × 10–5) = 5,00 σ 94,9 × 10–3
c0 c= =
d. Une baisse de 3 du pH correspond à une dilution �λ 2+ +2λ – � 11,9 × 10–3 + 2 × 7,6 × 10–3
Ca Cl
par 103 = 1 000. c = 3,50 mol·m = 3,50 × 10–3 mol·L–1
–3

[H3 O+ ] 3GI
Exercice 47 corrigé à la fin du manuel de l’élève.
41 On a : pH = –log� � = –log(6,3 × 10–4)
c0
pH = –log(6,3) – log(10–4) = –0,80 + 4,00 = 3,20 48 D’après la relation de Kohlrausch, on a :
σ = λH3 O+ [H3O+] + λCl– [Cl–] = λH3 O+ c + λCl– c
42 La courbe verte présente un maximum d’absorption σ = (λH3 O+ + λCl– )c
pour une longueur d’onde d’environ 550 nm, elle Pour calculer la concentration, on utilise la relation
absorbe dans le vert donc la solution est rouge (couleur σ
complémentaire) : il s’agit du rouge de cochenille. suivante c = .
λH O+ + λ –
3 Cl
La courbe violette présente un maximum d’absorption
Concentration
pour une longueur d’onde proche de 640 nm, elle (en mol·L–1)
1,00 × 10–3 5,00 × 10–4 2,0 × 10–4
absorbe dans le rouge donc la solution est bleue Conductivité
(couleur complémentaire) : le bleu brillant. 42,6 21,3 8,5
(en mS·m–1)

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Chapitre 2 • Méthodes physiques d’analyse d’un système chimique

49 a. On mesure la tension 53 a. D’après la stoechiomètrie de la réaction, on a :


aux bornes de la cellule avec [H3O+] = 2c = 3,0 × 10–3 mol·L–1
un voltmètre (en dérivation) b. Le pH est :
et l’intensité du courant [H O+ ]
pH = –log� 30 � = –log(3,0 × 10–3) = 2,52
dans le circuit à l’aide d’un c
ampèremètre. Les deux c. La relation de Kohlrausch donne :
appareils sont en mode AC. σ = λSO4 2– [SO42–] + λH3 O+ [H3O+] = λH3O+ 2c + λSO4 2– c
b. Par définition, on a : σ = 35,0 × 10–3 × 3,0 + 16,0 × 10–3 × 1,5
i 588 × 10–6 σ = 1,3 × 10–1 S·m–1
G= = = 1,18 × 10–3 S
u 500 × 10–3
c. La conductivité est donc : 3GI
Exercice 54 corrigé à la fin du manuel de l’élève.
σ = kG = 20,0 × 1,18 × 10–3 = 2,36 × 10–2 S·m–1
σ = 23,6 mS·m–1 55 1. Pour réaliser un tel dosage, on doit :
- préparer des solutions étalons par dilution ;
50 a. - mesurer de la conductivité σ de chaque solution ;
- tracer la courbe représentative de σ en fonction de c ;
- mesurer la conductivité de la solution à doser ;
- déterminer graphiquement la concentration c en
utilisant la courbe.
2. a.

b. On peut écrire la relation d’une fonction linéaire


I = GU avec G constante (égale au coefficient directeur).
c. Pour calculer le coefficient directeur, on utilise
deux points de la droite modèle (0,90 V ; 220 μA) et
(0 V ; 0 μA). Le coefficient directeur est donc :
220 × 10–6
= 2,4 × 10–4 S b. Par lecture graphique, on trouve :
0,90
d. La conductance est égale au coefficient directeur c = 0,11 mol·m–3 = 1,1 × 10–4 mol·L–1
G = 2,4 × 10–4 S. c. Pour calculer le coefficient directeur, on utilise
e. La conductivité est égale à : deux points de la droite modèle (0 mol·m–3 ; 0 S·m–1)
σ = λNa+ [Na+ ] + λCl– [Cl–] = λNa+ c + λCl– c et (0,50 mol·m–3 ; 21 × 10–3 S·m–1).
Le coefficient directeur est :
σ = (5,0 × 10–3 + 7,6 × 10–3) × 1,00 = 1,26 × 10–2 S
21 × 10–3
f. La constante de la cellule vaut donc : k= = 4,2 × 10–2 S·m2·mol–1
0,50
σ 1,26 × 10–2
k= = = 52 m–1 k = 42 mS·m2·mol–1.
G 2,4 × 10–4 Par le calcul on retrouve la concentration
correspondant à A = 4,78 mS·m–1.
51 a. D’après la relation de Kohlrausch : A
σ = λK+ [K+] + λCl– [Cl–] donc λK+ c + λCl– c. Elle vaut c = = 0,11 mol·m–3, soit 1,1 × 10–4 mol·L–1.
k
σ 14,1 × 10–3
On a c = = 56 a. En utilisant la relation de Kohlrausch et la
λK+ + λ – 7,3 × 10–3 + 7,6 × 10–3
Cl
c = 9,46 × 10 mol·m = 9,46 × 10 mol·L
–1 –3 –4 –1 relation entre les concentrations, on a :
b. De même, on peut écrire σ = λK+ c + λBr– c donc la σ 8,42 × 10–2
c= =
conductivité molaire ionique de l’ion bromure est : λH 0+ + λ
NO3 –
35,0 × 10–3 + 7,1 × 10–3
3
σ – λK+ c 15,6 × 10–3 – 7,3 × 10–3 × 9,46 × 10–1 c = 2,00 mol·m–3 = 2,00 × 10–3 mol·L–1
λBr– = = –1
c 9,46 × 10 b. L’incertitude-type se calcule en utilisant la relation
λBr– = 9,19 × 10–3 S·m2·mol–1 suivante :
2
2
52 a. La relation de Kohlrausch donne : u(c)
��u(σ)� + 2 � u(λ)
= �
σ = λNO – [NO3–] + λH3 O+ [H3O+] c σ λH O+ + λ
NO3 –
3 3
Comme les concentrations en ions sont égales à c,
on peut écrire σ = λNO – c + λH3O+ c = (λNO – + λH3 O+ )c. 2 2
2,00 × 10–4
3 3 u(c)
=��0,05� + 2 � �
La concentration est donc : c 8,42 35,0 × 10–3 + 7,1 × 10–3
σ 0,105
c= = u(c)
λH 0+ + λ
NO3 –
35,0 × 10–3 + 7,1 × 10–3 = 9 × 10–3 Ce quotient n’a pas d’unité.
3 c
c = 2,50 mol·m = 2,50 × 10 mol·L
–3 –3 –1 u(c) = 9 × 10 × 2,00 × 10–3 = 2 × 10–5 mol·L–1
–3

b. Le pH est : La concentration c est donc égale à :


[H3 O+ ] c = (2,00 ± 0,02) × 10–3 mol·L–1
pH = –log� � = –log(2,50 × 10–3) = 2,602
c0

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Thème 1 ● Constitution et transformations de la matière

57 1. En utilisant l’équation d’état du gaz parfait, on et celle des ions oxonium est :
obtient la quantité de matière : nH3 O+ = 2ngaz = 1,99 × 10–4 mol
PV 1,00 × 105 × 3,50 c. La quantité de matière d’ions oxonium
n= = = 1,44 × 102 mol
RT 8,31 × (20,0 + 273,15) consommée est : nH3 O+ = 1,99 × 10–4 mol
2. a. En utilisant la même équation d’état, on a un La quantité de matière initiale d’ions oxonium est :
volume : c010–pHV = 10–1,30 × 0,2 = 1,0 × 10–2 mol
nRT 1,44 × 102 × 8,31(–56,5 + 273,15) donc il reste 8 × 10–3 mol soit une concentration :
V1 = = = 11,5 m3
P 2,26 × 104 8 × 10–3
b. Le volume du ballon augmente sous l’effet de la [H3O+] = = 4 × 10–2mol·L–1
200 × 10–3
température et de la pression. Lorsque son volume Le pH est pH = 1,4.
devient trop grand, il explose.
61 a. La dilution permet d’être dans le domaine de
58 1. En utilisant l’équation d’état du gaz parfait, on validité de la loi de Kohlrausch mais aussi d’obtenir
obtient la quantité de matière pour 12 mL soit une concentration en rapport avec celles des
12 × 10–6 m3. solutions étalons.
PV 1,0 × 105 × 12 × 10–6 b.
n= = = 4,9 × 10–4 mol
RT 8,31 × (22 + 273,15)
2. a. D’après l’équation de la réaction, la quantité de
matière de sodium consommée est :
n = 2 × 4,9 × 10–4 = 9,8 × 10–4 mol
La masse de sodium est donc :
m = nM = 9,8 × 10–4 × 23,0 = 2,3 × 10–2 g
3. a. D’après la stœchiométrie de la réaction, la
quantité de matière d’ions hydroxyde HO– et d’ions
sodium Na+ formées sont égales à la quantité de
sodium disparue soit n, donc : c. Par lecture graphique, la concentration vaut
9,8 × 10 –4 4,8 mmol·L–1. Avant dilution cette concentration vaut
[HO–] = [Na+] = = 3,9 × 10–3 mol·L–1 donc c = 2 000 × 4,8 × 10–3 = 9,6 mol·L–1.
0,25
b. La relation de Kohlrausch donne : La masse dans un litre est égale à :
σ = λNa+ [Na+] + λHO– [HO–] m = nM = 9,6 × 40,0 = 3,8 × 102 g
σ = 5,0 × 10–3 × 3,9 + 19,8 × 10–3 × 3,9 Un litre de solution pèse 1 330 g. Le pourcentage
380
σ = 9,7 × 10–2 S·m–1 massique vaut donc = 29 %.
1 330
Cette valeur est proche de celle de l’étiquette.
59 a. Soient deux valeurs de pH telles que :
pH2 = pH1 + 0,3 62 1. a. L’équation de la réaction est :
[H3 O+ ]1
On a pH1 = –log� �. De même, on a : C6H5COO– (aq) + H3O+ (aq) → C6H5COOH (aq) + H2O (l)
c0
b. La quantité de matière d’ions oxonium apportée
[H3 O+ ]2
pH2 = –log� � = pH1 + 0,3 est n = 5,00 × 20 × 10–3 = 1,0 × 10–1 mol.
c0
2. Ce spectre n’est pas celui de l’acide benzoïque
On utilise une propriété de la fonction logarithme
car il ne contient pas de bande correspondant à la
[H3 O+ ]1 [H3 O+ ]1
donc log� + � = 0,3 et = 100,3 = 2. liaison O–H vers 3 500 cm–1.
[H3 O ]2 [H3 O+ ]2
Donc la diminution de 0,3 revient à doubler la 63 1. a. L’équation de la réaction est :
concentration en ions oxonium. H2 (g) + Cl2 (g) → 2 HCl (g)
b. Soient deux valeurs de pH telles que :
b. La quantité de dichlore apportée est :
pH2 = pH1 + 3,0
PV 2,00 × 105 × 200 × 10–3
[H3 O+ ]1 nCl2 = = = 11,4 mol
On peut donc écrire log� � = 3,0. RT 8,31 × (150 + 273,15)
[H3 O+ ]2
c. D’après l’équation de la réaction, la quantité de
Le quotient des deux concentrations est égal à :
+ matière de chlorure d’hydrogène formée est :
[H3 O ]1
= 103,0 = 1 × 103 nHCl = 2nCl2 = 22,8 mol
[H3 O+ ]2
2. a. La concentration est égale à :
La concentration est divisée par 1 000, ce qui vaut à nHCl 22,8
peu près 210 = 1 024. c= = = 11,4 mol·L–1
V 2
b. Les couples acide-base sont :
60 a. En utilisant l’équation d’état du gaz parfait, on H3O+ (aq)/H2O (l) et HCl (g)/Cl– (aq)
calcule la quantité de matière : c. La stœchiométrie de la réaction permet d’écrire :
2
PV 1 013 × 10 × 24,3 × 10
–6 c = [H3O+] = 11,7 mol·L–1.
ngaz = = = 9,94 × 10–4 mol d. Non, on ne peut pas calculer la valeur du pH à
RT 8,31 × (25,0 + 273,15)
b. D’après l’équation de la réaction, la quantité de l’aide de la relation du cours car la concentration est
matière de cuivre apportée est : trop grande. La relation n’est plus valide.
ngaz
nCu = = 4,97 × 10–4 mol
2

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Chapitre 2 • Méthodes physiques d’analyse d’un système chimique

64 À l’aide de la loi de Kohlrausch, on calcule les


conductivités de chaque solution.
• Solution (K+ (aq), Cl– (aq))
On a [K+] = [Cl–] = c = 1,00 × 10–4 mol·L–1
c = 1,00 × 10–1 mol·m–3
σ = λK+ [K ] + λCl– [Cl–] = λK+ c + λCl– c
+

σ = 7,3 × 10–3 × 1,00 × 10–1 + 7,6 × 10–3 × 1,00 × 10–1


σ = 1,49 × 10–3 S·m–1
• Solution (Mg2+ (aq), 2 Cl– (aq)) On obtient deux droites-modèles qui passent par
On a [Mg2+] = c et [Cl–] = 2c. l’origine, les deux lois (Beer-Lambert et Kohlrausch)
σ = λMg2+ [Mg2+] + λCl– [Cl–] = λMg2+ c + λCl– 2c sont donc vérifiées.
c. Par lecture graphique, on a :
σ = 10,6 × 10–3 × 1,00 × 10–1 + 7,6 × 10–3 × 2,00 × 10–1
Courbe d’absorbance : on lit c = 4,7 mmol·L–1.
σ = 2,58 × 10–3 S·m–1
Courbe de conductivité : on lit c = 4,7 mmol·L–1.
• Solution (Al3+ (aq), 3 Cl– (aq))
On a [Al3+] = c et [Cl–] = 3c. 66 a. D’après la relation de Kohlrausch :
σ = λAl3+ [Al3+] + λCl– [Cl–] = λAl3+ c + λCl– 3c σ = λClO4 – [ClO4–] + λH30+ [H30+] donc σ = λClO4 – c + λH3 0+ c
σ = 18,3 × 10–3 × 1,00 × 10–1 + 7,6 × 10–3 × 3,00 × 10–1 σ – λH 0+ c
σ = 4,41 × 10–3 S·m–1 On a λClO4 – = 3
= 6,6 × 10–3 S·m2·mol–1.
c
L’ion inconnu est donc l’ion magnésium car la valeur
u�λ �
de la conductivité molaire ionique correspond à celle ClO4 – u(c) 2 u(σ) 2 2 2
de l’énoncé. b. = �� � + � � = ��0,1� + � 0,5 �
λ c σ 2,2 91,5
ClO4 –

65 1. a. La couleur absorbée correspond aux maxima u�λ �


ClO4 –
d’absorption donc ici la longueur d’onde de 440 nm, = 4,6 × 10–2 (sans unité)
λ
ClO4 –
soit la couleur bleue, mais aussi un pic pour 710 nm,
soit la couleur rouge, la solution apparait donc verte. u�λClO4 – � = λClO4 – × 4,6 × 10–2 = 3,0 × 10–4 S·m2·mol–1
b. On choisit la longueur d’onde correspondant au λClO4 – = (6,6 ± 0,3) × 10–3 S·m2·mol–1
maximum d’absorbance pour avoir la mesure la plus
grande possible. Donc ici, on se place à 440 nm. c. Le quotient est égal à :
c. Les différentes étapes sont : |mesure – référence| �6,6 × 10–3 – 6,73 × 10–3 �
= = 0,43
- préparer, par dilution, de solutions étalons ; incertitude-type 3,0 × 10–4
- mesurer l’absorbance de toutes ces solutions (sans Les deux valeurs sont donc conformes.
oublier de faire le zéro et de choisir la longueur
d’onde) ; 67 a. Exemple de l’eau de Perrier :
- tracer la courbe représentative de l’absorbance en Concentration
fonction de la concentration ; Ion en masse en quantité de matière
- tracer la courbe-modèle ; (en mg·L–1) (en mol·m–3)
- mesurer l’absorbance de la solution à doser ; Ca2+ 150 3,75
- déterminer graphiquement la concentration. Mg2+ 3,9 0,16
d. Si la loi de Beer-Lambert est vérifiée, on obtient Na+ 9,6 0,42
une droite qui passe par l’origine. SO42– 25,3 0,26
HCO3– 420 6,9
e. On utilise la loi de Kohlsrausch. La conductivité
Cl– 19,5 0,55
est donc σ = λNi+ [Ni2+] + λCl– [Cl–] et on a [Ni2+] = c et
K+ 1,0 0,026
[Cl–] = 2c donc σ = λNi+ c + λCl– 2c = (λNi+ + 2λCl– )c NO3– 7,3 0,12
2. a. On réalise une dilution par 2,5 donc on utilise b. On utilise la loi de Kohlrausch :
une pipette jaugée de 20 mL et fiole jaugée de σ = 11,9 × 10–3 × 3,75 + 0,16 × 10,6 × 10–3
50 mL. + 0,42 × 5,0 × 10–3 + 0,26 × 16,0 × 10–3
b. On obtient les graphiques suivants. + 6,9 × 4,5 × 10–3 + 0,55 × 7,6 × 10–3
+ 0,026 × 7,3 × 10–3 + 0,12 × 7,1 × 10–3
σ = 8,9 × 10–2 S·m–1

68 a. La pression est trop grande, l’équation d’état


du gaz parfait n’est pas valable.
b. La quantité de matière d’air est égale à :
PV 1,0 × 105 × 3,000
n= = = 1,2 × 102 mol
RT 8,31 × (25,0 + 273,15)
Un plongueur inspire 6,1 × 10–1 mol en une minute
donc on peut utiliser la bouteille :
1,2 × 102
= 2,0 × 102 minutes, soit 3 h 20 minutes.
6,1 × 10–1

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Thème 1 ● Constitution et transformations de la matière

Exercice 69 corrigé à l’adresse hatier-clic.fr/pct080b 72 1. La molécule de vanilline contient un groupe


caractéristique carbonyle C=O qui correspond à la
70 1. On réalise une dilution par deux, donc on bande à 1 700 cm–1 entourée en vert, mais aussi un
prélève 25 mL à l’aide d’une pipette jaugée et on groupe hydroxyle OH, bande vers 3 200-3 300 cm–1
utilise une fiole jaugée de 50 mL. entourée en bleu. Ce spectre IR peut donc
2.1. La courbe est donnée ci-dessous. correspondre à la vanilline.

2.2. Le graphique obtenu et en accord avec la loi de


Kohlrausch car c’est une fonction linéaire.
2.3. 2.1. Le maximum d’absorption de la solution est à
350 nm donc elle absorbe dans le domaine UV. Elle
n’est donc pas colorée.
2.2. On utilise une radiation de longueur d’onde
λ = 350 nm pour réaliser des mesures précises car
elle correspond à l’absorbance maximale.
3.1.

Par lecture graphique, la concentration est :


c’ = 7,9 mmol·L–1, soit une concentration avant
dilution de c = 20c’ = 1,6 × 10–1 mol·L–1.
Donc la quantité de matière de chlorure de sodium
dans une dose est égale à n = cV = 8,0 × 10–4 mol.
On a donc une masse m = nM = 4,7 × 10–2 g. La
masse donnée par l’étiquette est 0,045 g, les deux
valeurs sont proches.
On peut aussi comparer les deux quantités de 3.2. La loi de Beer-Lambert est vérifiée car la courbe
matière. Dans la larme, la quantité de matière est : obtenue est une droite qui passe par l’origine.
m
n = = 7,7 × 10–4 mol. Les deux quantités sont 3.3. On utilise le graphique, on place le point A = 0,88
M
proches. et on lit l’abscisse de ce point.
2.4. La concentration doit être comprise entre
1,0 mmol·L–1 et 10,0 mmol·L–1 (gamme des solutions
étalons). De plus, la validité de la loi Kohlrausch est
valide pour des concentrations faibles.

71 1.1. Une espèce acide est une espèce chimique


capable de capter un ion H+.
1.2. L’équation de la réaction est :
HA (aq) + H2O (l) → H3O+ (aq) + A– (aq)
1.3. La concentration en ions oxonium est : On lit c = 32 μmol·L–1 = 3,2 × 10–5 mol·L–1.
[H3O+] = c010–pH = 3,5 × 10–3 mol·L–1 3.4. Dans 250 mL de solution aqueuse, on a une
1.4. On ne peut pas identifier l’acide car deux acides quantité de matière de vanilline :
sont possibles : acide chlorhydrique et acide nitrique. n = cV = 3,2 × 10–5 × 250 × 10–3 = 8,0 × 10–6 mol
2.1. La relation de Kohlrausch donne : Comme la quantité de l’ion phénolate est égale à
σ = λA– [A–] + λH3 O+ [H3O+] celle de la vanilline, la masse de vanilline est :
Comme les concentrations en ions sont égales, on m = nM = 8,0 × 10–6 × 152 = 1,2 × 10–3 g
peut écrire : La concentration en masse est donc, dans 1 mL :
σ = λA– [H3O+] + λH3 O+ [H3O+] = (λA– + λH3 O+ )[H3O+] m 1,2 × 10–3
2.2. La conductivité molaire ionique de l’ion est : Cm = = = 1 × 10–3 g·L–1
V 1
σ – λH 0+ �H3 O+ � 147,3 × 10–3 – 35,0 × 10–3 × 3,5
3
λA– = + = 73 1. [H3O+] = c010–pH = 4,0 × 10–4 mol·L–1
�H3 O � 3,5
La conductivité s’écrit σ = (λNO – [NO3–] + λH3 O+ [H3O+]).
λA– = 7,1 × 10–3 S·m2·mol–1 3

2.3. La valeur la plus proche est celle de l’ion nitrate Comme les concentrations en ions sont égales, on
NO3–. peut écrire :
2.4. L’acide recherché est donc l’acide nitrique. σ = λNO – [H3O+] + λH3O+ [H3O+] = (λNO – + λH3O+ )[H3O+]
3 3

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Chapitre 2 • Méthodes physiques d’analyse d’un système chimique

La concentration en ions oxonium est donc :


σ
[H3O+] = = 4,03 × 10–1 mol·m–3 = 4,03 × 10–4 mol·L–1
λ + λH O+
NO3 – 3
2.1. La quantité de matière de dioxyde de carbone est :
PV 1,02 × 105 × 0,89 × 10–6
n= = = 3,7 × 10–5 mol.
RT 8,31 × (25,0 + 273,15)
2.2. HCO3– (aq) + H3O+ → CO2 (g) + 2 H2O (l)
Quantité
Av. …de HCO3– (aq) …de H3O+ (aq) …de CO2 (aq) …de H2O (l)
de matière…
…apportée
0 excès n 0 solvant
à l’état initial
…en cours
x excès n–x x solvant
de réaction
…présente
xf excès n – xf = 0 xf = n solvant
à l’état final
L’avancement maximal vaut xf = n.
2.3. Le volume d’acide chlorhydrique apporté est :
n 3,7 × 10–5
V= = = 9,3 × 10–2 L = 930 mL
c 4,0 × 10–4

18
© Éditions Hatier, 2020.
2 Le spectre a présente une bande forte et fine à environ de lavande aspic pourrait présenter aussi un pic caractéristique
1 740 cm–1 caractéristique de la liaison C=O du groupe ester ; il du groupe ester. Il n’est donc pas possible de distinguer les deux
peut donc être celui de l’éthanoate de linalyle. huiles essentielles avec certitude.
Le spectre b présente une bande forte et large à 3 200-3 400 cm–1
caractéristique de la liaison O–H du groupe hydroxyle ; il peut Un pas vers le cours
donc être celui du linalol.
3 L’huile essentielle de lavande aspic se distingue de l’huile 4 Si le spectre infrarouge d’un mélange d’espèces chimiques
essentielle de lavande fine car cette dernière contient de l’étha- comporte tous les pics d’absorption correspondant aux groupes
noate de linalyle et a un spectre présentant un pic caractéristique caractéristiques d’une espèce chimique, il est possible de supposer
du groupe ester. Cependant, parmi les espèces chimiques autres que cette espèce chimique est effectivement présente dans le
que le linalol que contient la lavande aspic, il est possible qu’il y mélange. Mais sans plus d’informations, il est impossible de
ait un ou plusieurs esters et donc le spectre de l’huile essentielle l’affirmer.

Capsules vidéos de cours :


• Dosages par étalonnage
• Détermination d’une quantité de gaz
• Spectroscopie IR

QCM ............................................................................................................................................................................................................. p. 37
1. A et C ; 2. A et C ; 3. B et C ; 4. A et C ; 5. A et C ; 6. C ; 7. B et C ; 8. C ; 9. C ; 10. A.

Exercices .................... p. 40
6 Écrire l’expression d’une conductivité
CO RR IG
É

1. σ = λ + × [Ag + ] + λ − × [NO3− ] .
4 Ag NO3
Utiliser la loi de Beer-Lambert
É

et λ
CO RR IG

1. Loi de Beer-Lambert : pour une longueur d’onde λ donnée, 2. σ s’exprime en S·m–1 ; λ s’expriment en S·m2·mol–1.
Ag + NO3−
l’absorbance A d’une solution diluée est proportionnelle à la S ⋅ m–1
concentration C en espèce colorée : Donc [Ag +] et [NO3–] s’expriment en : = mol ⋅ m−3 .
S ⋅ m2 ⋅ mol–1
ελ en L·mol–1·cm–1 ¯ en cm
A sans unité Aλ = ελ × ¯ × C C en mol·L–1 7 Exploiter la valeur d’une conductivité
⎛ ⎞
2. Pour une concentration C inférieure à 3 mmol·L–1, le graphe 1. σ = λ + × [K + ] + λ − × [C,− ] = ⎜ λ + + λ − ⎟ × C
K C, ⎝ K C, ⎠
est une droite passant par l’origine ; il traduit donc la loi de 2. a. σ = 1,04 mS·cm–1 = 1,04 × 10–3 S·cm–1
Beer-Lambert. = 1,04 × 10–3 × 102 S·m–1 = 1,04 × 10–1 S.m–1.
3. On repère le point d’intersection entre le graphe et la droite σ
parallèle à l’axe des abscisses d’ordonnée AS = 1,25. La valeur de C=
(λ + + λ − )
la concentration est l’abscisse de ce point : CS = 2,2 mmol·L–1. K C,
1,04 × 10−1
soit C = = 6,94 mol·m–3 = [K +].
5 Exploiter la loi de Kohlrausch (7,35 × 10−3 + 7,63 × 10−3 )
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité

1. Tracé de la courbe d’étalonnage : σ = f (C). b. C = 6,94 × 10–3 mol·L–1.


σ (mS . cm–1)
8 Utiliser l’équation d’état du gaz parfait
É
CO RR IG

3 1. Équation d’état du gaz parfait : P × V = n × R × T avec P en Pa,


2,25 V en m3, n en mol, T en K et R = 8,314 Pa·m3·mol–1·K–1.
2 2. La quantité de diazote N2 formé est :
n(N2 ) = P × V .
R×T
1
1,3 × 105 × 90 × 10−3
soit n(N2 ) = = 4,6 mol.
C (mmol . L–1) 8,314 × (273 + 30)
8,2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2. La courbe traduit la loi de Kohlrausch car le graphe est une 9 Calculer la valeur d’une pression
droite qui passe par l’origine, donc σ = k × C. 1. Équation d’état du gaz parfait : P × V = n × R × T.
3. On repère le point σS = 2,25 mS·cm–1 sur l’axe des ordon- Pour Mars, on peut écrire :
nées. On détermine la valeur de la concentration CS sur l’axe des n ×R ×T
abscisses : CS = 8,2 mmol·L–1. PMars = Mars
V
Et donc C0 = 10 × CS soit C0 = 10 × 8,2 × 10–3 = 8,2 × 10–1 mol·L–1. 0,36 × 8,314 × (273 − 63)
4. Comme C0 . 10–2 mol·L–1, il a fallu diluer la solution S0 pour être donc PMars = = 6,3 × 102 Pa.
dans le domaine de linéarité de la loi de Kohlrausch. 1,0

2 1 Méthodes physiques d’analyse 15


2. De la même façon, pour un même volume V d’atmosphère
terrestre à la même température T, on peut écrire : Exercices ..................................... p. 42

nTerre × R × T P n
PTerre = donc Terre = Terre = 58 = 1,6 × 102 . 14 À chacun son rythme
V PMars nMars 0,36 Contrôle qualité d’un produit
La pression atmosphérique martienne est donc 160 fois plus petite 1. On repère le point σS = 1,8 mS·cm–1 sur l’axe des ordonnées. On
que celle de la Terre. détermine la valeur de la concentration CS sur l’axe des abscisses :
CS = 14 mmol·L–1 = 1,4 × 10–2 mol·L–1.
10
2. La solution S0 est diluée 10 fois, donc C0 = 10 × CS.
Associer une espèce à un spectre infrarouge
CO RR IG
É
soit C0 = 10 × 1,4 × 10–2 mol·L–1 =1,4 × 10–1 mol·L–1.
Le spectre infrarouge présente : 3. Concentration en masse :
– une bande forte et fine vers 1 720 cm–1 associée à la liaison C=O ; t0 = C0 × M(NaC¯) soit t0 = 1,4 × 10–1 × 58,5 = 8,2 g·L–1.
– deux bandes moyennes et fines entre 2 700 et 2 900 cm–1 4. Le fabricant indique : « 0,85 g de chlorure de sodium pour 100 mL
associée à la liaison C–Haldéhyde. 0,85
Le composé comporte donc un groupe carbonyle associé à la de solution », ce qui correspond à tnotice = = 8,5 g·L–1.
100 × 10−3
fonction aldéhyde. Ce spectre IR peut être celui du composé c
(butanal), seul aldéhyde parmi les trois composés proposés. tnotice − t0 8,5 − 8,19
5. Écart relatif : = = 0,0378… ≈ 4 %.
tnotice 8,19
T (%)
6. La concentration en masse en chlorure de sodium de la solution
100
S0 satisfait au critère de qualité car l’écart relatif est inférieur à 5 %.
80
60
15 Olympic Drug
Traduction :
40
Dans le bureau du médecin d’une équipe sportive, des enquê-
20 teurs ont trouvé deux petits paquets contenant des pilules non
σ (cm–1) étiquetées. Ils veulent identifier les principes actifs contenus dans
4 000 3 000 2 000 1 500 ces pilules. Une analyse est réalisée.
• Vous avez été engagé pour déterminer par spectroscopie infra-
rouge ce qui est contenu dans chaque pilule.
11 Identifier des bandes d’absorption
Le géraniol possède une fonction alcool O–Halcool et deux fonc- Réponses :
tions alcène C=C. Small packet 1
T (%)
Le spectre infrarouge présente une bande associée à chaque 100
fonction :
– une bande forte et large entre vers 3 200 et 3 400 cm–1 associée 80
à la liaison O–Halcool ;
60
– une bande moyenne et fines entre 1 680 cm–1 associée à la
liaison C=C. 40

T (%) 20
100
σ (cm–1)
80
4 000 3 000 2 000 1 500
60 • Bande forte et fine vers 3 350 cm–1 associée à la liaison N–H.
40 • Bande forte et large entre 3 100 et 3 300 cm–1 associée à la

© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité


liaison O–H.
20
σ (cm–1) • Bande forte et fine vers 1 650 cm–1 associée à la liaison C=O.
• Seul le paracétamol présente les trois liaisons N–H, O–H et
4 000 3 000 2 000 1 500
C=O. Le paquet 1 contient du paracétamol.
Small packet 2
12 Exploiter un spectre T (%)
CO RR IG
É
100
1. Il s’agit du spectre UV-visible de la propanone.
2. Le spectre présente un maximum d’absorption vers 280 nm 80
dans l’ultraviolet.
60
3. La propanone est une espèce incolore car elle n’absorbe pas
dans le visible. 40

13 Identifier une espèce à partir d’un spectre 20


1. Ce spectre est appelé « UV-visible » car les absorbances sont σ (cm–1)
mesurées pour des ondes appartenant aux domaines visibles et UV. 4 000 3 000 2 000 1 500
2. Cette solution est colorée car elle absorbe des radiations de • Bande moyenne et fine vers 3 300 cm–1 associée à la liaison N–H.
longueurs d’onde comprises entre 600 nm et 700 nm qui appar- • Bande forte et large entre 3 100 et 3 300 cm–1 associée à la
tiennent au domaine visible. liaison O–H.
3. L’absorbance maximale est à environ 660 nm ; le colorant est • Pas de bande forte et fine vers 1 650 cm–1 associée à la liaison C=O.
donc le bleu de méthylène. • Le paquet 2 contient de l’éphédrine.
16
16 Connaître les critères de réussite La masse de vanilline dans la solution préparée est donc :
m=n×M=C×V×M
É
CO RR IG

La tyrosine
m = 9,0 × 10–6 × 0,5000 × 152,0
1. Le spectre IR présente : m = 6,84 × 10–4 g ≈ 0,7 mg de vanilline pour 1,0 g de sucre vanillé.
– une bande moyenne vers 3 400 cm–1 associée à la liaison N–H ; 2. 1 g de ce sucre vanillé contient 0,7 mg de vanilline.
– une bande large et forte entre 2 600 et 3 200 cm–1 associée à Si le sucre vanillé contient 4 % en masse de gousse de vanille, 1 g
la liaison O–Hacide carboxylique ; de ce sucre vanillé contient 0,04 g de gousse de vanille.
– deux bandes fortes et fines vers 1 600 cm–1 associées à la liaison Or 1 g de gousse de vanille peut contenir au maximum 25 mg
N–H. de vanilline. Donc 1 g de ce sucre vanillé pourrait contenir au
Ce spectre IR peut donc être celui de L-tyrosine. maximum une masse de vanilline égale à :
T (%) 0,04 × 25 = 1 mg . 0,7 mg.
100 1
3 300-2 500 cm–1 Ainsi, l’indication de l’étiquette est acceptable.
80
18 Les phtalates dans les emballages alimentaires
60 ~3 400 cm–1 1. La bande vers 1 500 cm–1 est la bande d’absorption des liaisons
C=Caromatique du cycle aromatique du DINP.
40
3 202 cm–1 La bande vers 1 700 cm–1 est la bande d’absorption de la liaison
20 1 609 cm–1 C=O ester du DINP.
σ (cm–1) 2. Le dichlorométhane est choisi comme solvant car il n’absorbe
4 000 3 000 2 000 1 500 pas vers 1 700 cm–1. La présence du dichlorométhane ne pertur-
2. La L-tyrosine n’absorbant pas dans le visible, une solution bera donc pas les résultats de l’analyse.
aqueuse de L-tyrosine est incolore. 3. • Prélever un échantillon d’un jouet pour bébé et en déterminer
3. On trace le graphe A = f (C) puis on trace la droite qui passe par précisément la masse.
l’origine et qui passe au plus près de tous les points. • Dissoudre cet échantillon dans un volume connu de
dichlorométhane.
A • Déterminer la quantité de DINP contenue dans cet échantillon
2,0
par exemple par étalonnage :
1,8
1,6
– mesurer les absorbances A à 1 700 cm–1 d’une série de solutions
1,4
de concentrations C connues en DINP, le solvant de ces solutions
1,2
étant le dichlorométhane ;
1,0
1,0 – tracer le graphe A = f(C) ;
0,8
– mesurer l’absorbance à 1 700 cm–1 de la solution obtenue à
0,6 partir du jouet ;
0,4 – utiliser le graphe pour déterminer la concentration de cette
0,2 solution en DINP ;
1,4 C (mol . L–1) × 10–3 – déduire la masse de DINP contenue dans l’échantillon et comparer
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 cette masse à la masse de l’échantillon.
On repère le point AS = 1,0 sur l’axe des ordonnées. On déter- 4. On calcule :
mine alors la valeur de la concentration CS sur l’axe des abscisses : mDINP 36
= = 3,6 × 10−3 = 0,36 %.
CS = 1,4 × 10–3 mol·L–1. méchantillon 10,0 × 103
La quantité de L-tyrosine dans la solution S (et donc dans une Ce pourcentage massique est supérieur à 0,1 %, le jouet ne peut
gélule) est nS = CS × VS. être mis sur le marché.
La masse de L-tyrosine dans une gélule est :
mS = nS × M(tyrosine) = CS × VS × M(tyrosine) 19 Résolution de problème
É
CO RR IG
soit mS = 1,4 × 10–3 × 2,00 × 181,0 = 0,507 g donc mS = 507 mg. Briquet à gaz
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité

On retrouve à 1,4 % près la masse 500 mg indiquée sur l’étiquette. 1 étape : S’approprier la consigne ou la question posée
re

Comparer le volume de gaz consommé lors d’une utilisation du


17 Dosage de la vanilline
briquet avec le volume total de butane gazeux libérable par le
1. On trace le graphe A en fonction de C.
briquet.
On trace la droite d’étalonnage qui passe au plus près de tous les
points expérimentaux et par l’origine. 2e étape : Lire et comprendre les documents
1. Le réservoir du briquet est rempli de butane liquide.
A
1,0 2. Quand le briquet est utilisé, le butane s’échappe du réservoir
0,9 et passe à l’état gazeux.
0,8 3. Le volume de butane gazeux dégagé par une utilisation est
0,7 égal à 20 mL.
0,6
3e étape : Dégager la problématique
0,5
Déterminer le volume du réservoir du briquet puis calculer le
0,4
nombre d’utilisations auquel ce volume correspond.
0,3
0,2 4e étape : Construire la réponse
0,1 • Calculer le volume du réservoir.
C (µmol/L)
• Déterminer le volume de butane liquide contenu dans le réservoir.
0 5 10 15 20 25 30 35 • En déduire le volume de butane gazeux correspondant.
Pour A = 0,241, on détermine graphiquement la concentration • Comparer ce volume au volume de butane correspondant à
en vanilline : C = 9,0 µmol·L–1. une utilisation.

2 1 Méthodes physiques d’analyse 17


5e étape : Rédiger la réponse en trois paragraphes m(H2 O2 ) 391
• Présenter le contexte et introduire la problématique. Donc, = = 0,346 soit 34,6 %, ce qui est
Une partie du butane liquide contenu dans le réservoir d’un briquet msol 1,13 × 103
est libérée, sous forme gazeuse, à chaque utilisation. Le volume très proche de l’indication donnée.
de gaz correspondant à une utilisation est connu. Il faut donc m(H2 O2 )
déterminer le rapport entre le volume total de gaz susceptible (On obtient = 0,344 soit 34,4 % si on réutilise les
msol
d’être libéré par le briquet et le volume d’une utilisation.
résultats des calculs intermédiaires sans les arrondir.)
• Mettre en forme la réponse.
Le volume du réservoir est : 21 Python
Vrés = 5,0 × 2,0 × 1,0 = 10 cm3 = 10 × 10–6 m3. Hypocalcémie
Le réservoir est rempli aux trois-quarts donc le volume de butane 1. Lignes 4, 5, 7, 8 et 9 du programme Python complétées.
liquide est : 1 import matplotlib.pyplot as plt
Vliq = 3 × 10 × 10−6 = 7,5 × 10–6 m3. 2 import numpy as np
4 3 # Données expérimentales
La quantité nliq de butane liquide dans le réservoir : 4 x = [10.0, 7.5, 5.0, 2.5, 1.0] # Ci en mmol/L
mliq ρliq × Vliq 580 × 103 × 7,5 × 10−6 5 y = [5.88, 4.41, 2.94, 1.47, 0.59] # G en mS
nliq = = = = 7,5 × 10–2 mol. 6 # Affichage
M M 58,0 7 plt.title(«Courbe d\étalonnage G=f(C)»)
La quantité de butane liquide dans le réservoir est égale à la 8 plt.xlabel(“C (mmol/L)”)
quantité de butane gazeux disponible : 9 plt.ylabel(«G (mS)»)
ngaz = nliq = 7,5 × 10–1 mol. 2. La ligne 11 du programme définit les valeurs minimales et
En utilisant l’équation d’état du gaz parfait, on a : maximales des abscisses et des ordonnées du graphique.
P × Vgaz = ngaz × R × T
ngaz × R × T 7,5 × 10−2 × 8,314 × (273 + 20)
soit Vgaz = =
P 1013 × 102
soit Vgaz = 1,8 × 10–3 m3 = 1,8 L.
1,8
Donc, le rapport des volumes est = 90.
20 × 10−3
• Conclure et introduire, quand c’est possible, une part d’esprit
critique.
Le nombre maximal Nmax d’utilisations du briquet est donc égal à 90.

20 L’eau oxygénée « 130 volumes »


1. La quantité de matière de dioxygène est :
1,00 × 105 × 130 × 10−3 3. a. a = 0,588 ; b = 0,001.
n(O2) = P × V = = 5,73 mol.
R×T 8,314 × 273 b. Équation : G = 0,588 × C + 0,001.
2. n(H2O2) = 2 × n(O2) = 2 × 5,73 = 11,5 mol, 4. a. On a G’ = 2,71 mS donc : G’ = 0,588 × C’ + 0,001.
donc C0 = 11,5 mol·L–1. G’ − 0,001 2,71− 0,001
soit C’ = = = 4,61 mmol·L–1.
3. La masse de peroxyde d’hydrogène contenue dans un litre 0,588 0,588
d’eau oxygénée 130 volumes est : b. Camp = 100 × C’ = 461 mmol·L–1 = 0,461 mol·L–1.
m(H2O2) = n(H2O2) × M(H2O2) = 11,5 × 34,0 = 391 g. 5. Il a été nécessaire de diluer la solution injectable car la valeur
(On obtient m(H2O2) = 389 g si on réutilise les résultats des calculs de la concentration Camp est beaucoup plus grande que les valeurs
intermédiaires sans les arrondir.) des concentrations C en chlorure de calcium apporté des solutions
Or, un litre d’eau oxygénée 130 volumes a une masse étalons.
msol = 1,13 × 103 g.
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité
Programme complet ci-dessous :

18
22 Oxydation des alcools L’oxydation ménagée de l’alcool (2) peut conduire à :
1. Il existe deux alcools avec 3 atomes de carbone dont les formules O
semi-développées sont : CH3 C
(1) CH3–CH2–CH2–OH (propan-1-ol) CH3
(2) CH3 CH CH3 (propan-2-ol)
qui est une cétone.
OH 4. Le spectre a comporte deux bandes moyennes et fines entre
2. (1) est un alcool primaire car l’atome de carbone fonctionnel 2 700 et 2 900 cm–1 caractéristiques de la liaison C–Haldéhyde et
est lié à un atome de carbone. une bande forte et fine centrée sur 1 730 cm–1 caractéristique
(2) est un alcool secondaire car l’atome de carbone fonctionnel de la liaison C=Oaldéhyde. Ce spectre est donc celui de l’aldéhyde.
est lié à deux atomes de carbone. Le spectre b comporte une bande forte et fine centrée sur
3. L’oxydation ménagée de l’alcool (1) peut conduire à : 1 710 cm–1 caractéristique de la liaison C=Océtone. Ce spectre est
O donc celui de la cétone.
CH3 CH2 C 5. Si l’aldéhyde est oxydé en acide carboxylique, le spectre présen-
H tera une bande forte et très large entre 2 600 et 3 200 cm–1
qui est un aldéhyde. caractéristique de la liaison O–Hacide carboxylique facilement observable.

Vers le Bac ............................................................................................................................................................................................... p. 46

Préparation à l’écrit D’après l’équation de la réaction :


CaCO3 (s) + 2 H3O+ (aq) → Ca2+ (aq) + CO2 (g) + 3 H2O(¯)
23 Sirop de menthe glaciale
CO RR IG
É
n(CaCO3) = n(CO2) = 3,00 × 10–3 mol.
1. Le premier spectre présente une bande large et intense vers La masse de carbonate de calcium dans l’échantillon de terre est :
3 300 cm–1, caractéristique de la liaison O–H d’un alcool ; il m(CaCO3) = n(CaCO3) × M(CaCO3)
correspond donc au menthol. Le deuxième spectre présente une
bande fine et intense vers 1 700 cm–1, caractéristique de la liaison = 3,00 × 10–3 × (40,1 + 12,0 + 3 × 16,0)
C=O ; il correspond donc à la menthone. = 3,00 × 10–1 g.
2. Le spectre d’absorption du sirop présente un pic à environ Le pourcentage massique en carbonate de calcium du sol analysé
640 nm ; le sirop est donc de couleur bleu-vert. est :
3,00 × 10−1
3. La loi de Beer-Lambert indique que l’absorbance d’une solution = 0,25 = 25 %.
est proportionnelle à sa concentration C en espèce absorbante. On 1,2
reporte les points du tableau avec C en abscisse et A en ordonnée, Ce pourcentage est bien compris entre 20 % et 60 % : le sol
puis on trace la droite passant au plus près de tous les points analysé est favorable à la culture de la truffe.
expérimentaux.
Préparation à l’ECE
A
1,0 1. On trace le graphe σ en fonction de C puis on trace la droite
0,9 d’étalonnage qui passe au plus près de tous les points expérimen-
0,8 taux et par l’origine.
0,7 σ (ms/cm)
0,6 1,2
0,5
1,0
0,4
0,3 0,8
© Hachette Livre, 2020 – Guide pédagogique Physique Chimie Tle Spécialité

0,2 0,6
0,1 0,4
C (mg . L–1)
0 5 10 15 20 25 30 0,2
C (mmol/L)
On détermine l’abscisse du point d’absorbance égale à 0,29, 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
CS = 8,5 mg·L–1. Le sirop ayant été dilué 5 fois, sa concentration
en masse en colorant E133 est donc C = 5 × CS = 58,5 = 43 mg·L–1. Pour la valeur σsérum dilué = 0,90 mS.cm–1, on détermine graphique-
4. La DJA du colorant E133 correspond, pour cet adolescent ment la concentration en chlorure de sodium du sérum dilué :
dont la masse corporelle est estimée à 60 kg, à une masse Csérum dilué = 7,8 mmol·L–1.
mmax = 6,0 × 60 = 360 mg. Cette valeur est environ 8 fois plus La solution de sérum physiologique ayant été diluée 20 fois, la
grande que la masse de colorant E133 dans un litre de sirop. Cet concentration en chlorure de sodium de cette solution est :
adolescent ne dépasserait donc pas sa DJA pour ce colorant E133. Csérum = 20 × Csérum dilué = 20 × 7,8
= 0,156 mol·L–1 ≈ 0,16 mol·L–1.
24 Sol truffier La concentration en masse en chlorure de sodium de la solution
É
CO RR IG

1. L’acide chlorhydrique doit être introduit en excès afin que le de sérum physiologique est alors :
carbonate de calcium CaCO3 (s) soit le réactif limitant. t = Csérum × M(NaC¯) = 0,156 × 58,5 = 9,126 g·L–1 ≈ 9,1 g·L–1.
2. On applique l’équation d’état du gaz parfait : P × V = n × R × T. 9,126 − 9,0
2. Écart relatif : 100 × = 1,4 %.
La quantité de CO2 formé est alors : 9,0
−6
n(CO2 ) = P × V = 1 015 × 10 × 72 × 10
2 Le contrôle qualité est considéré comme satisfaisant car l’écart
= 3,00 × 10–3 mol.
R×T 8,314 × 293 relatif est inférieur à 5 %.

2 1 Méthodes physiques d’analyse 19

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