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Français DS n°6

Jacques Testart – Sujet 2002

Résumé :

« Le principe de précaution », fait bien des débats dans la sphère scientifique. Son principe,
une conception étroite, utilise l’expertise des scientifiques pour aider les décisions politiques.
Les incertitudes sont réduites dans les prises de décisions « classique » impactant le
jugement des experts. (42) Leur rôle est d’intégrer ces incertitudes et leurs impacts, de
manifester l’irréductible incertitude. Cependant, les scientifiques ne peuvent que délimiter le
change de l’ignorance car ils manquent de connaissance et sont dans l’incapacité à
synthétisé des informations diverses et variées. (44)
L’incertitude est une constante résiduelle incompressible, il est normal qu’il soit impossible
de conférer tout le pouvoir d’expertise aux scientifiques. Il est donc difficile de comprendre le
statut de la commission européenne qui oublie la complexité en niant les autres savoirs. (44)
Le principe moral de responsabilité est remplacé par les nouvelles valeurs de la
mondialisation : compétitivité, productivisme… (16)
Certain justifie le défaut du principe par le « risque zéro n’existe pas » et en oublie
l’implication et l’intérêt du citoyen. Cette idéologie du progrès pousse certain à défendre des
sujets comme les OGM, en absence d’informations le politique est manipulable. (44)
La polarisation des experts néglige les effets socioculturels des techniques. Des questions
sont repoussées par l’excuse qu’elles existaient déjà auparavant. (22) L’harmonisation et
l’accélération des pratiques négligent les changements sociaux culturels. Cette précipitation
justifie l’examen global d’une technique. Pour faire éviter cet examen, les OGM ont deux
justificatifs : La transgénèse se trouve déjà dans la nature et la mutation de 2 nd génération
(45).
Il faudrait ramener le scientifique au statut de simple informateur et faire participer les
citoyens comme cela est mise en place au CCET. Cependant, il ne faut pas oublier que la
raison ne sait pas tout, il faudra mettre en place des mesures pour aider et piloter les
réunions. (49)
L’impact du citoyen permettrait une divergence d’opinion qui sera transposable de façon
régional. Des fonds devraient être distribués par des promoteurs. C’est à ce moment que le
rôle du politicien serait justifié mais il devra faire face à la tentation de la casuistique, du
moratoire et du replis à l’intérieur des frontières. La précaution est l’affaire de tous les
citoyens. (65)

Mots : 327
Essai :

L’impact des nouvelles technologies est abondamment illustré au fils des siècles. Il est
apparu alors « Le principe de précaution », déjà utilisé par les experts, entré dans le droit par
la loi Barnier en 1995. Le principe était d’aider les décisions politiques en limant,l’impact
d’une nouvelle technologique sur la société et l’environnement. Cependant, au cours du
temps, le principe est utilisé à mauvais escient. Basé sur un concept étroit, il est contraire au
principe même de la science qui est la créativité et l’imagination. La science et la loi ont
longtemps été ennemies mais aujourd’hui il semblerait qu’elles soient liée d’amitié au
détriment du citoyen. D’après Jacques Testart dans Manière de voir, le citoyen « est le
chainon manquant du dispositif » entre la loi et la science. En quoi la science et la loi
évincerait-elle la place du citoyen ? Le citoyen est-il le seul chainon manquant du dispositif ?
Dans un premier temps, nous expliquerons que le citoyen est inclus et intégrer dans les
prises de décisions impliquant la mise en place de nouvelle technologie. Dans un deuxième
temps, nous monterons que le citoyen est mis de côté par la science et la loi. Dans un
troisième temps, nous expliciterons l’importance du citoyen. Dans un quatrième temps, nous
mettrons en avant que le citoyen ne soit pas la seule solution pour faire avancer la science et
la loi.

Le citoyen, premier impacté par l’application des nouvelles technologies, se doit


d’être mis au courant des avancés des technologies. Pour comprendre la science, le citoyen
doit s’instruire pour en comprendre le mécanisme.
La vulgarisation des technologies, par les journaux tel que science junior, permet
d’informer le citoyen des découvertes scientifiques et des travaux dirigés par les chercheurs.
Les médias peuvent aussi faire office de vulgarisation scientifique. Mais depuis, l’essor
d’Internet, la science est à portée de main. Il suffit d’un clic pour trouver la réponse à une
question. Les réseaux sociaux tel que Tik Tok instruit, par de courtes vidéos, les plus jeunes.
La science n’a jamais été aussi proche des citoyens. Les conférences organisées par les
comités d’éthiques ouvrent les portes aux individus qui veulent davantage s’instruire. Il est
possible qu’ils ne comprennent pas tout mais ce n’est pas inquiétant car même entre
scientifiques, il se peut qu’ils ne se comprennent pas. La science essaye d’inclure le citoyen
dans le monde scientifique et la loi fait de même.
La démocratie représentative créer un faussé entre la participation du citoyen et le
pouvoir législative. Cependant, des lois sont votées pour davantage impliquer le citoyen dans
la vie politique. La loi Barnier voté en 1995 nécessite l’implication du citoyen pour autoriser
ou non la construction de bâtiments importants qui aurait un impact sur l’environnement. La
création de comité consultatif pour l’évaluation des technologie (CCET) incluei des
volontaires tirés au sort pour l’émission d’un avis sur une nouvelle technologique.
Le citoyen est alors pleinement impliqué au niveau scientifique mais aussi au niveau législatif.

Néanmoins, il reste largement effacé des prises de décisions concernant les nouvelles
technologies. Le citoyen est le premier concerné par les nouvelles technologies notamment
car il est constamment en contact avec celles-ci : téléphones, GPS, ordinateurs, puces
électroniques… Le citoyen est le premier concerné par les technologies. Il se doit d’être
impliqué directement dans les comités d’éthiques. Ces comités sont composés
principalement de chercheurs, d’ingénieurs, de politiques et d’économistes mais pas de
citoyen. Son implication nécessite une réorganisation totale du comité. Cela coût des millions
à l’État, ne se voilons pas la face, il est très peu propale que cela change.
Avec mondialisation et le progrès scientifique, les inégalités ont augmenté. La science
qui été sujet à être publique est vite devenue privé interdisant aux citoyens l’accès aux
recherches scientifiques qui suivent des lois pour éviter toutes concurrences avec d’autres
entreprises du même secteur. Les scientifiques ont préféré partir vers le domaine du privé
pour être mieux rémunérer mais aussi pour être plus libre dans leur recherche. Les
laboratoires publics suivant les restrictions de l’État, imposaient de lourdes charges
administratives que les laboratoires privés n’avaient pas. La mondialisation a creusé les
inégalités. Aux États-Unis, la médecine est accessible à une certaine classe de la population.
La mondialisation a effacé, petit à petit, le citoyen du monde scientifique. L’État et la
mondialisation ont coupé l’instruction des citoyens, les éloignant du monde scientifique et
les effaçant dans les procédures législatives.

Les citoyens évincés des questions sur l’innovation sont le chainon manquant du
dispositif pour inclure n’ont pas que les impacts directs des technologies mais aussi les
impacts indirects, sur le long terme, sur la société et sur l’environnement. Les citoyens sont
les premiers impliqués, ils ont la capacité de raisonné et de savoir ce qui est le mieux pour
eux. Cependant, les citoyens d’après Noberg ont la mémoire courte car ils ne se souviennent
pas des bonnes innovations de la science et arrivent à assimiler plus rapidement les mauvais
côtés. Cette limite est plus ou moins bonne. Les citoyens seront plus vigilants de ne pas
commettre les mêmes erreurs ou alors, ils oublieront certaines erreurs et les referont dans le
futur ayant un air de déjà-vu.
De plus, avec la diabolisation de la science par les films de science-fiction, par les
médias et les réseaux sociaux, l’individu accueille la nouveauté comme le corps accueille une
protéine étrangère : mal. Il sera donc compliqué que le citoyen ait un bon esprit critique.
Avec le « désenchantements du monde » de Max weber, les technologies n’ont jamais autant
été mal vu. Il faudra alors que le citoyen refasse confiance à la science. L’éducation des
jeunes générations sera nécessaire car se seront les premiers touchés. Cependant, le citoyen
n’est pas le seul chainon manquant du dispositif.

D’après Cynthia Fleury, remettre la nature au centre du pacte démocratique est une
des solutions pour ne pas s’auto-détruire. Les hommes avec le progrès scientifique accentué
par la mondialisation n’ont fait qu’épuiser les ressources non-renouvelable de la Terre sans
s’en rendre compte. Nous avons petit à petit détruit le lieu dans lequel nous habitons. Pour
limiter les conséquences, la nature ne doit plus être mis de côté mais être considérer comme
une partie exclusive de notre société.
La commission européenne inclue plusieurs pays avec des opinions différentes
permettant une diversité de point de vue sur les questions d’innovation. Sans coopération,
nous l’avons vu lors de l’épisode de la vache folle, trouver la solution a été difficile. Or lorsque
les pays ont coopéré le Web est apparu ! La commission européenne permet de mettre en
relation plusieurs pays et de limiter « le repli à l’intérieur des frontières » comme l’a dit
Testart. Les Hommes habitent sur la même planète et cette commission permet de s’en
rendre compte.
Les lanceurs d’alertes avertissent des conséquences potentielles des nouvelles
technologies permettant d’alerter le citoyen. Ils font le lien entre le citoyen et la science et la
loi. Un bon exemple est l’histoire de l’amiante. Alerté les citoyens ont demandé à l’État de
mettre en place des lois pour interdire le produit à l’origine de l’amiante dangereux pour la
santé.

Ainsi, le dispositif ne sera fonctionnel que lorsque le citoyen sera impliqué dans les
questions d’innovations et que l’État prenne en compte la nature dans les lois votées. Même
si le citoyen ne comprends pas toujours la science et son développement, ils se doit d’être
informer car d’après Thomas Kuhn le progrès technique n’est pas linéaire mais suit des pics
brusque qui nécessite que le citoyen soit attentif et impliquer dans les comités d’éthiques.

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