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• Les périphériques internes :

Les périphériques qualifiés d’internes sont les périphériques qui sont situés à
l’intérieur de l'ordinateur. Ils sont connectés à la carte mère via des connectiques
appelées : ISA, PCI, AGP, PCI Express, IDE ATA, SATA.
Les principaux éléments sont le processeur, la mémoire vive, le disque dur, la carte
graphique et le graveur.

• Le processeur :
Il est à la base de tous les calculs, c'est le "cerveau" de l'ordinateur. Il est
caractérisé par sa marque (Intel, AMD ...), et sa fréquence exprimée en Ghz
(prononcez Giga Hertz). Elle caractérise le nombre d'opérations qu'il peut
effectuer en une seconde. Par exemple, un processeur de 3 Ghz effectue 3
milliards d'opérations en une seconde.
• La mémoire vive ou « RAM » :
Abréviation de « Random Access Memory » signifiant mémoire d’accès libre.
Cette mémoire comprend la totalité de la mémoire de travail qui peut être
lue par une opération de lecture ou modifiée par une opération d’écriture.
Cette mémoire est qualifiée de temporaire parce qu’elle perd son contenu à
chaque fois que l’on éteint l’ordinateur.
Grâce à la mémoire vive l'affichage d'une action à l'écran est quasi
instantané. Plus elle est importante plus l'ordinateur est rapide dans ses
tâches.

• Le disque dur :
Son rôle est de stocker des données informatiques : c’est donc la mémoire
de l’ordinateur. Le disque dur contient le système Windows, vos programmes
installés ainsi que vos données personnelles.
Lorsque vous enregistrez un document, que vous copiez sur votre ordinateur
une photo (dans le dossier Mes documents par exemple), les données sont
stockées sur le disque dur. Il a une grande capacité de stockage.

• La carte graphique :
La carte graphique est un composant de l'unité centrale chargé de
l'affichage sur l'écran : Windows, les fenêtres, le bureau... Les cartes
graphiques puissantes ont pour rôle également de gérer les affichages 3D
(jeux vidéo). Les principaux constructeurs de cartes graphiques sont Nvidia
et ATI.

• Les graveurs Dvdrom :


Ce périphérique de stockage permet d’écrire des données sur des supports
de types Dvd.
L’avantage du lecteur graveur c’est que vous pouvez lire tous les supports
de type CD et DVD sans avoir besoins d’un lecteur CD-ROM ou DVD-ROM, et
avec en plus la possibilité d’inscrire des données sur ces supports. Mais ils
ont tendance à disparaitre sur les ordinateurs modernes.

Certains périphériques peuvent être internes ou externes. Par exemple le


graveur et le disque dur. Ils sont souvent reliés par un câble USB lorsqu'ils sont
externes.
La connectique

On entend par connectique les connexions physiques permettant les liaisons


électriques et la transmission de données. En d'autres termes, il s'agit des prises et
des connecteurs.
La connectique est essentielle, notamment dans le fonctionnement de nos
appareils informatiques, car elle assure des missions aussi variées que
l'alimentation électrique, l'affichage vidéo, le son, les liaisons aux divers
périphériques tels que la souris, le clavier, l'imprimante, la webcam, le disque dur
externe, l'appareil photo, le téléphone, etc.
Afin d'assurer toutes ces missions, des normes (USB, VGA, HDMI, DVI, PS/2, COM)
existent afin de standardiser les formats et les fonctionnalités des connexions. Ces
formats et ces normes évoluent en permanence afin de s'adapter aux différentes
évolutions matérielles et aux besoins nouveaux.

Le disque dur
Rôle du disque dur
Le disque dur dans l’ordinateur sert de mémoire de masse. Le volume des données
enregistrées dans un PC va toujours en croissant. Les utilisateurs attendent donc du
disque dur qu’il soit de grande capacité tout en étant relativement bon marché.
C’est un système de stockage permanent, il conserve toutes les informations qui
sont confiées à l’ordinateur même lorsque celui-ci est hors tension. En cas de
panne, le disque dur, au même titre que n’importe quel composant, peut toujours
être remplacé mais les données qui s’y trouvaient, si on n’a pas pris garde d’en
faire une copie de sauvegarde sont définitivement perdues. Il faut donc que le
disque dur soit extrêmement fiable. Le disque dur sert aussi de mémoire virtuelle.
Quand les applications demandent trop de place dans la mémoire vive, celle-ci est
complétée par un espace sur le disque dont le contenu est régulièrement échangé
(swap) avec des données d’une partie de la mémoire. Le disque dur a donc
avantage à être rapide pour éviter que ces opérations de swap ne ralentissent de
trop le fonctionnement du PC.

Mécanisme interne
Le boîtier du disque dur est scellé pour empêcher son ouverture. Le mécanisme
qu’il contient est tellement précis que la moindre poussière y est intolérable. A
l’intérieur, un empilement de quelques plateaux tourne à une vitesse constante qui
va actuellement de 7 200 à 15 000 tours par minute. Ces plateaux sont faits de
matériaux rigides et sont recouverts d’une fine pellicule magnétisable. Des bras
portent à leur extrémité des têtes de lecture/écritures qui effleurent les surfaces
des plateaux. Ces bras sont fixés sur un même axe et sont solidaires. Ils se
déplacent simultanément en donnant aux têtes un déplacement radial. Ce
mouvement combiné à celui de la rotation des disques permet d’accéder à
l’ensemble de leurs surfaces. Un flux d’air provoqué par la rotation des disques
maintient les têtes de lectures à moins de quelques dixièmes de microns de la
surface des plateaux. A titre de comparaison, un grain de poussière de fumée de
cigarette ou l’épaisseur d’une empreinte digitale fait 0,6 µm ; de quoi provoquer
un « crash » des têtes de lecture/écriture ! A l’arrêt les têtes se déposent sur une
piste particulière qui ne contient pas de données, c’est la piste d’atterrissage
(land-zone). http://courstechinfo.be/OS/DisqueDur.html 2 Organisation physique
de la surface des disques

La partition du disque
Un disque dur peut contenir une ou plusieurs partitions. Une partition est une suite
de cylindres consécutifs pouvant être considérée comme un volume indépendant
des autres partitions du disque. On partage un disque en plusieurs partitions soit
pour y installer plusieurs systèmes d’exploitation en « dual boot » soit pour diviser
un disque volumineux en unités distinctes afin d’en organiser plus facilement son
contenu. Sur un PC qui ne possède qu’un seul disque dur, il est par exemple
souhaitable de créer deux partitions : une partition pour le système d’exploitation
et les programmes, l’autre pour les données. Les disques durs contiennent une
table de partition qui accepte quatre entrées. Il y a donc au maximum quatre
partitions physiques. Les partitions physiques sont de deux types : partitions
principales (ou primaires) et partitions étendues. - Une partition principale peut
être amorçable. Cela signifie que son premier secteur peut recevoir le code pour
lancer un système d’exploitation. Sous DOS ou Windows cette partition doit être
désignée comme « active » - Une partition étendue est une partition apte à être
partagée à son tour en d’autres partitions dites « logiques » Il s’agit donc d’un
artifice pour obtenir plus de partitions que les quatre partitions physiques prévues
initialement. Il ne peut il y avoir qu’une seule partition étendue par disque. FDISK
est l’utilitaire qui permet d’installer une ou plusieurs partitions sur un disque dur.
Cette opération prépare le disque avant son formatage et est nécessaire même si
le disque ne doit contenir qu’une partition unique. L’utilitaire FDISK existe en
plusieurs versions. Depuis de Windows 95, FDISK teste la taille du disque et pour les
tailles supérieures à 512 Mo propose d’activer le support pour disque de grande
taille. En d’autres mots cela signifie qu’il va installer une FAT32 au lieu d’unFAT16.

Les cartes graphiques


Nos exigences en matière d’affichage ont profondément évolué depuis les
premiers PC. On se contentait, il y a 20 ans, d’un affichage en mode texte de 25
lignes de 80 caractères. La couleur semblait un accessoire superflu. Les
programmes graphiques ont modifié nos habitudes et surtout le nombre de points
et de couleurs à faire apparaître sur nos écrans. Les images sont de plus en plus
lourdes à gérer et leurs mouvements de plus en plus rapides. De simple interface
d’E/S qui génère les signaux destinés à l’écran, la carte graphique est devenue un
contrôleur qui utilise intensivement la mémoire et qui génère elle-même les
images 3D selon les consignes qu’elle reçoit du processeur. La carte graphique est
aujourd’hui un élément prépondérant du PC.
Les performances globales de l'ordinateur dépendent en grande partie de son
aptitude à afficher rapidement un grand nombre de points avec une multitude de
couleurs.
Le choix de la carte doit être fait en fonction du PC où elle est installée. Inutile
d'acheter une bête de course pour remplacer la carte graphique d'une machine
ancienne, peu puissante ou si vous avez un petit écran.
Les modèles d'entrée de gamme ou les chipset qui intègre les fonctions graphiques
à la carte mère suffisent pour des applications bureautiques, Internet ou même
pour faire de petites retouches de photos. Les modèles plus performants en terme
d'affichage 3D deviennent nécessaires pour les programmes de jeux. Les cartes
spécialisées en multimédia sont utiles pour faire des montages vidéo. Il faut alors
que la carte soit munie d'entrées / sorties spécifiques pour les captures d'images ou
pour y brancher un téléviseur ou un second écran. Certaines cartes sont équipées
de circuits spécialisés pour décompresser les images lues sur les DVD vidéo.
Composition d’une carte graphique
La carte graphique est un système informatique à lui seul. On y retrouve en effet
un processeur, de la RAM, des entrées/sorties et même un BIOS comme sur une
carte mère. GPU Le processeur ou GPU pour Graphics Processing Unit est conçu
spécialement pour les calculs de fonctions graphiques. Les calculs de formes
géométriques dans un espace à trois dimensions demandent un processeur parfois
plus puissant que celui de la carte mère, ce qui explique l’apparition de
dissipateurs thermiques et de ventilateurs sur les cartes graphique.
Le processeur graphique est parfois aussi (mais à tord) appelé chipset à cause de
sa ressemblance avec les composants du même nom qui sont directement soudés
sur la carte mère. RAM vidéo La RAM vidéo est destinée à contenir les variables et
surtout les images traitées par le GPU. La taille de cette mémoire va actuellement
de 32 Mo à 128, 256 et même 512 Mo. La RAM de la carte mère peut elle aussi
servir aux fonctions graphiques, pour les applications qui génèrent des images c’est
généralement dans cette RAM que sont stockées les textures.
Pour les applications bureautiques peu gourmandes en graphismes, la RAM vidéo ne
doit pas nécessairement être énorme puisque les connexions AGP et PCIe qui
relient la carte graphique à la RAM de carte mère ont un excellent taux de
transfert. Une RAM vidéo rapide et volumineuse n’a vraiment de sens que pour les
cartes 3D principalement destinées aux jeux. Ce sont souvent des RAM dites « dual
ported » ce qui signifie qu’il y a deux bus de données, l’un conduit les données vers
la sortie tandis que l’autre est utilisée simultanément par le GPU pour la
génération ou les traitements des images. Enfin, pour les cartes équipées d’une
sortie VGA, il faut un convertisseur digital / analogique (DAC Digital to analog
converter) On parle aussi de RAMDAC pour désigner l’ensemble, mémoire tampon +
convertisseur.

Le BIOS de la carte graphique Il s’agit d’un programme gravé dans une mémoire
morte, actuellement une mémoire flash. Ce programme initialise les fonctions de
base du GPU et contient les fonction d’entrées sorties de base pour les
communications avec l’écran et avec le BIOS ou les API qui tournent sur la carte
mère. La première page d’écran qui apparaît en mode texte lors de la mise sous
tension du PC est générée par le BIOS de la carte graphique. Il n’est
malheureusement pas possible d’interrompre l’affichage de cette page en pressant
la touche PAUSE. Elle indique la marque de la carte graphique et du BIOS ainsi que
leurs versions.

Connexion à la carte mère Contrôleur graphique intégré au chipset de la carte


mère
De plus en plus souvent des cartes mères possèdent une sortie graphique et les
circuits associés incorporés au chipset. Cette solution est suffisante pour les PC
dédiés aux applications bureautiques. C’est aussi évidemment ce qui se fait dans
les portables. La quantité de mémoire RAM à consacrer à l’affichage est alors
configurable via l’option "aperture size" du BIOS. Ainsi, sur un PC équipé de 256 Mo
de RAM à partager avec le circuit graphique intégré au chipset, il est normal que
les "propriétés système" indiquent qu’il n’y a que 224 Mo de RAM ; ce sont les 256
Mo dont sont déduits les 32 Mo réservés au circuit graphique.
Bus PCI Les cartes graphique prévues pour être connectées sur le bus PCI sont
aujourd’hui dépassées. On ne les trouve plus que sur d’anciens PC. MAIS …! Si vous
voulez avoir deux écrans sur votre PC, et si vous n’avez pas de raisons valables
pour faire les frais d’une carte graphique avec deux sorties "dual head", une
ancienne carte vidéo PCI pourrait bien faire l’affaire. Windows offre la possibilité
de connecter plusieurs écrans. Vous disposez alors d’un bureau virtuel de surface
double (ou triple etc. puisque Windows 98, par exemple, autorise en principe
jusqu’à 9 écrans) Port AGP Le port AGP Accelerated graphic Port est spécialement
dédié uniquement à la carte graphique contrairement au bus PCI qui devait
partager sa bande passante entre les différentes cartes d’extension. La carte AGP
dispose donc d’un accès direct à la mémoire principale. Port PCI express - PCIe Les
cartes les plus modernes sont connectées à la carte mère via un connecteur PCI
Express 16x. Le taux de transfert est meilleur et il est possible de connecter ainsi
deux cartes graphique récentes dans un même PC.

Connexions vers l’extérieur Connecteur VGA Connecteur au format DB15


Il est fait pour y raccorder le câble de l’écran CRT ou le câble VGA d’un écran plat.
Connecteurs vidéo Connecteur S-vidéo Connecteur RCA (Composite) Connecteur DVI
DVI = Digital Visual Interface (initialement DVI signifiait Digital Video Interface) En
principe, on distingue 3 types de connecteurs : DVI-A = DVI Analog Ne donne que les
signaux analogiques DVI-D = DVI Digital Ne fournit que les signaux digitaux DVI-I =
DVI Integrated Fournit à la fois les signaux numériques et analogiques C’est ce
dernier type de connecteur que l’on retrouve sur les cartes graphique. Les
adaptateurs DVI-I / VGA ne contiennent que des connexions sans autres composants
électroniques pour une conversion … à suivre
Le BIOS, Basic Input Output system, est un ensemble de routines (programmes)
permettant au système d'exploitation de gérer les différents éléments de la carte mère.
il existe de nombreux BIOS dans votre machine:
Le BIOS de la carte-mère que nous allons voir
Le BIOS qui contrôle le clavier
Le BIOS de la carte vidéo
Le BIOS de contrôleurs SCSI qui permettent de booter sur le périphérique SCSI, qui
communique alors avec le DOS sans pilote supplémentaire
Le BIOS de cartes réseau qui permettent de booter sur le réseau
Le BIOS se divise en deux parties :
un en Mémoire morte EEPROM c'est le BIOS par défaut.
Un en mémoire RAM. c'est le BIOS 'opérationnel" que l'on met à jour par le setup.
BIOS par défaut.
Ce BIOS par défaut est donc plus ou moins figé, car pour écrire dans ce BIOS il faut
flasher l'EEPROM
BIOS "opérationnel"C'est un BIOS en CMOS, qui a besoin d'être alimenté pour ne pas
"se vider''
On l'alimente par une pile au lithium (très longue durée de vie) quand le PC est éteint.
On l'alimente par l'alim générale quand le PC est allumé. ( La pile ne se décharge donc
pas quand le PC est allumé)
En situation normale, le PC démarre sur ce BIOS, sinon (si ce BIOS ne contient pas les
instructions de reconnaissance) le PC démarre sur le BIOS par défaut.
La mémoire morte (ROM)
la ROM (Read only Memory, dont la traduction est mémoire en lecture seule) appelée
parfois mémoire non volatile, car elle ne s'efface pas lors de la mise hors tension du
système . Elle est destinée à stocker des données et des informations qui ne doivent pas
changer durant le fonctionnement ou lors de la mise hors tension du système
La ROM de la carte mère contient les éléments essentiels au démarrage, c'est-à-dire:
 Le BIOS: un programme permettant de piloter les interfaces d'entrée-sortie principales
du système, d'où le nom de BIOS ROM donné parfois à la puce de mémoire morte de la
carte-mère
 Le chargeur d'amorce: un programme permettant de charger le système d'exploitation en
mémoire (vive) et de le lancer. Celui-ci cherche généralement le système d'exploitation
sur le lecteur de disquette, puis sur le disque dur, ce qui permet de pouvoir lancer le
système d'exploitation à partir d'une disquette système en cas de dysfonctionnement du
système installé sur le disque dur
 Le Setup CMOS, c'est l'écran disponible à l'allumage de l'ordinateur permettant de
modifier les paramètres du système
 Le Power-On Self Test (POST), programme exécuté automatiquement à l'amorçage du
système permettant de faire un test du système (c'est pour cela par exemple que vous
voyez le système "compter" la RAM au démarrage) Le fonctionnement de BIOS
Dès la mise sous tension, le BIOS déclenche systématiquement un autotest de
l'ordinateur, comprenant des routines de diagnostic permettant d'initialiser le système et
de vérifier le fonctionnement du matériel et des périphériques comme la carte graphique,
la mémoire vive, le processeur, le clavier, etc. S'il détecte une erreur, il l'annonce à
l'écran. Si le moniteur ne peut pas être utilisé, par exemple en raison d'une panne sur la
carte mère, le BIOS émet des signaux sonores via le haut-parleur de l'ordinateur.

Cet autotest est également appelé Power On Self Test ou POST, soit autotest à la mise
sous tension, puisque c'est à ce moment-là qu'il est réalisé.
Le système cherche ensuite d'autres BIOS présents sur des cartes d'extension, par
exemple sur la carte graphique ou sur le contrôleur SCSI. Leurs routines trouvées sont
exécutées. Elles peuvent notamment compléter ou remplacer certaines fonctions du
BIOS système. Lorsque, en raison d'une modification, les composants détectés par le
POST ne correspondent pas à ce qui est enregistré en mémoire CMOS, le système
invite l'utilisateur à lancer la configuration du BIOS.
Une fois tous les composants matériels détectés et testés, les fonctionnalités Plug &
Play prennent le relais, pour autant que le BIOS en soit doté. Le système examine les
interruptions et les canaux DMA des cartes présentes sur les bus ISA et PCI, et les
répartit. Une fois cela réalisé, la totalité du matériel présent sur la carte mère et dans les
cartes d'extension ISA et PCI est configurée et prête à fonctionner.
Le BIOS accède alors au premier secteur du disque dur, appelé secteur d'amorçage, et
lance le Bootstrop loader Il s'agit d'un petit programme qui connaît la structure de fichiers
du support de stockage et qui peut donc lancer la routine de démarrage du système
d'exploitation. Le noyau du système d'exploitation est ensuite chargé en mémoire vive,
après quoi il reçoit le contrôle du matériel.
...
Mise à jour ou flasher
Que signifie le terme flasher?
Le BIOS (Basic input Output System) est, comme nous l'avons vu précédemment, une
petite mémoire située sur la carte-mère, dont les données définissent les paramètres du
système. Ceux-ci peuvent toutefois contenir des erreurs (bugs). De plus, avec
l'apparition de nouveaux matériels les constructeurs de BIOS peuvent décider de mettre
à jour leur BIOS. Donc chaque évolution technologique peut nécessiter une évolution du
Bios. Par exemple l'arrivée du lecteur LS-120 a nécessité l'ajout de routines permettant
de gérer ce lecteur .
Sur les premiers PC les BIOS étaient des mémoires mortes soudées à la carte-mère;
impossible donc de les modifier. Certains fabricants proposaient toutefois des correctifs
logiciels (appelés patchs) qui étaient stockés sur le disque dur et se mettaient en
mémoire (RAM) pour corriger les éventuels bugs.
Il ne pouvaient toutefois agir qu'après le boot du PC.
Les constructeurs de BIOS ont ensuite vendu des BIOS insérables sur des supports,
pouvant être changé matériellement. Le problème était cependant le prix de ces
mémoires qui coûtaient très cher à l'époque. Puis vint l'apparition des mémoires
programmables électroniquement, c'est-à-dire une mémoire pouvant être modifiée grâce
à une machine qui en envoyant des impulsions électriques par des connecteurs prévus à
cet effet. Ce type de programmateur de puce était cependant rare, si bien que l'opération
coûtait cher à l'utilisateur.
Il existe désormais des cartes-mères comportant des mémoires flash, mémoires pouvant
être modifiées directement par logiciel. Les BIOS situés sur des cartes-mères
comportant ce type de mémoire peuvent être mis à jour (on parle souvent d'upgrader le
BIOS ou d'une upgradation, qui est un mot francisé provenant du verbe to upgrade qui
signifie mettre à jour) grâce au programme (appelé firmware) de mise à jour du BIOS
fourni par le fabricant. Le problème est toutefois de se procurer les mises à jour de son
BIOS. Ces mises à jour sont disponibles sous forme de fichier binaire contenant une
image du BIOS, et qui sera transférée dans la mémoire flash grâce au firmware.
Le flashage du BIOS est donc une mise à jour du BIOS par voie logicielle, c'est-à-dire
grâce à un programme permettant de remplacer l'ancienne version du BIOS par une
nouvelle.
Pourquoi flasher le BIOS?
Avant de flasher son BIOS, il faut se demander l'intérêt du flashage. En effet, le BIOS
permet de mettre à jour le BIOS pour diverses raisons (correction de bugs, ajout de
nouvelles fonctionnalités, support de nouveau matériel par exemple installation d’un cpu
plus récent que la carte mère ,problème avec la carte graphique disque dur de grande
capacité non reconnu, ect....., ). Le cas le plus fréquent concerne la gestion d'énergie :
par exemple, sur certaines cartes mères, la version 4.50PG du Bios Award a tendance à
éteindre l'écran de façon aléatoire ou à couper l'alimentation du disque alors que celui-ci
fonctionne. La version 4.51PG, majoritairement présente sur les cartes mères récentes,
ne souffre pas de ce dysfonctionnement.
Généralement, le fabricant du Bios connaît le problème, et une nouvelle version du
logiciel est déjà disponible sur le Web. Attention toutefois, c'est sur le site du fabricant de
la carte mère que se trouve le fichier, et non sur celui du fabricant du Bios. Il n'existe
effectivement pas de version générique d'un Bios Award ou AMI, mais des versions
adaptées à chaque carte mère en fonction de ses spécificités.
L'autre raison majeure concerne les nouvelles fonctionnalités. Certains Bios n'offrent
pas, à l'origine, la possibilité de booter le PC depuis un lecteur Zip ou LS-120, par
exemple. Si vous disposez d'un support de ce type et que vous voulez l'utiliser au
maximum de ses possibilités, une mise à jour du Bios est parfois requise. Plus
généralement, certains Bios commencent à dater, et une mise à jour offre une palette
d'options de paramétrage supplémentaires susceptibles de donner une seconde
jeunesse au PC traité.
Enfin, il se peut qu'il n'existe pas de mise à jour spécifique au Bios de votre PC : nous
vous déconseillons alors d'effectuer une mise à jour provenant d'un autre fabricant de
cartes. Il est des cas où cela fonctionne, mais c'est loin d'être la règle générale.
Procurer la version la plus récente du BIOS
Pour flasher le Bios de votre carte vous devez disposer d'un programme de flashage et
du fichier contenant le code du Bios à flasher
Attention, les fichiers que vous avez téléchargés sont peut étre au format .ZIP. Si c'est le
cas, il faudra les décompresser avec un logiciel comme WinZip.
Quel BIOS pour quelle carte ?
La première chose à faire est identifier la carte mère présente dans votre pc ,si vous ne
connaissez pas le modèle de votre carte , il est possible de le trouver avec ce soft :CT
Bios voir (fascicule comment identifier une carte mère) connaissant le nom du
constructeur, le modèle de la carte, le numéro de version du bios. ce programme est
également disponible sur le site du constructeur de la carte mère. II est toujours
préférable d'utiliser le programme de flash Proposé par le constructeur. Si vous disposez
d'un CD-ROM livré avec votre carte mère le programme de mise à jour du bios y est
certainement présent
Comment déterminer si votre système dispose d'un Bios flashable.
Pour flasher le Bios d'une carte mère il faut déjà que le Bios de cette carte mère soit
stocké sur un composant de type Flash ROM ou EEPROM, Electrically Eraseable
Programmable Read Only Memory. Il s'agit d'un composant dont le contenu peut être
effacé à l'aide d'un signal électrique
Généralement vous trouverez la réponse à cette question sur la documentation de la
carte mère. Si vous n'avez pas cette documentation il faut alors éteindre votre ordinateur
et regarder à l'intérieur afin de repérer un composant ayant un autocollant avec le mot
BIOS écrit dessus. Décollez délicatement cet autocollant et notez le numéro qui se
trouve dessous.
...
Opérations à respecter avant de flasher
1 réaliser une sauvegarde de setup
La mémoire BIOS contient un ensemble de paramètres qui assurent le bon
fonctionnement de l'ordinateur. Si, pour une raison ou pour une autre, cette mémoire
vient à être vidée, l'ordinateur refusera de démarrer ou ne déploiera pas toute sa
puissance. Il est donc important de prévoir ce type de panne. Vous pouvez transcrire
tous les paramètres du BIOS sur papier ou, mieux, les copier sur une disquette, de telle
sorte qu'ils puissent être restitués en cas de défaillance.
Cette section présente un petit programme très simple à utiliser et très pratique. Il est
capable de lire le contenu de la mémoire CMOS et de l'inscrire sur une disquette
bootable qu'il suffira d'insérer dans le lecteur pour restituer au BIOS les éléments
enregistrés.
Ce programme s’appelle cmosviewer.exe qui permet de visualiser, de sauvegarder et de
restituer le contenu de la mémoire CMOS sous Windows
Lecture du BIOS
Lors du lancement de ce programme, toutes les informations affichées sont à zéro. Pour
afficher le contenu de votre mémoire CMOS, lancez simplement la commande Load from
CMOS dans le menu File.
Après avoir affiché le contenu de votre CMOS à l'aide de la commande Load from
CMOS dans le menu File, lancez la commande Save to file dans le menu File pour créer
un fichier disque. Vous êtes invité à choisir le disque et le dossier de sauvegarde. Les
données sont sauvegardées dans un fichier d'extension .CDS (CMOS Data Save).
Restitution du données
Si, après la modification du BIOS, l'ordinateur arrive à lancer Windows mais ne se
comporte plus normalement, vous pouvez restituer les données qui ont été
préalablement sauvegardées dans un fichier disque. Lancez la commande Read from
file dans le menu File. Indiquez le nom du fichier CDS contenant les données
sauvegardées, puis lancez la commande Write to CMOS dans le menu File. Un
message vous indique que le contenu de la mémoire CMOS va être effacé
Confirmez en appuyant sur le bouton Yes. Relancez l'ordinateur. Il ne vous reste plus
qu'à modifier la date et l'heure système (ces éléments ne sont certainement pas les
mêmes que ceux qui avaient été sauvegardés dans le fichier CDS). Après avoir relancé
l'ordinateur, appuyez répétitivement sur la touche Suppr pour accéder au Setup. Modifiez
la date et l'heure système et confirmez vos modifications.
2 Lisez impérativement le fichier readme fournie avec le BIOS et le firmware, ainsi que
celle de votre matériel. car il contient souvent des informations importantes concernant la
mise à jour ou des conseils pour les utilisateurs
3 s'assurer que le BIOS que vous avez récupéré et que vous allez transférer correspond
bien au matériel que vous désirez modifier. Dans le cas contraire, il se pourrait (bien que
le firmware (logiciel fourni avec le BIOS qui se charge du transfert) réalise généralement
un test de vérification) que vous transfériez des données qui ne correspondent pas à
votre matériel
4 vérifier l'intégrité du BIOS et du firmware (si il y a eu des erreurs pendant le
téléchargement le fichier risque d'être corrompu, auquel cas il est prudent de
recommencer le téléchargement)
5 effectuer le flashage du BIOS sous un environnement stable, c'est-à-dire sous MS-
DOS (en mode natif et non une fenêtre DOS ou un vulgaire "redémarrer en mode MS-
DOS). Il s'agit donc de redémarrer l'ordinateur avec une disquette système DOS, c'est le
moyen le plus sûr. Une disquette accompagne généralement les matériels "flashables";
elle permet d'amorcer le système sous un DOS stable, propice au flashage
6 prendre garde qu'aucun programme soit résident en mémoire. Il faut ainsi passer un
antivirus récent sur sa machine (disquette système disque dur) avant de procéder à
l'upgrade du BIOS Il faut enfin travailler dans un environnement électrique stable, c'est
dire minimiser les risques de coupures de courant pendant l'opération transfert
7 Sauvegarde du BIOS
Au démarrage, ou juste avant l'écriture d'un BIOS, tout logiciel de flashage permet de
sauvegarder l'ancien BIOS dans un fichier. Enregistrez-le sur disquette, car le conserver
sur un disque dur n'est pas vraiment approprié. En effet, en cas de difficulté, le disque
dur devient aussi inaccessible. Vous pourrez restaurer l'ancien BIOS si le PC ne
fonctionne pas correctement après la mise à jour ou si le nouveau ne vous satisfait pas
vraiment. Recommencez le flashage en utilisant votre fichier de sauvegarde au lieu de la
mise à jour et votre ROM BIOS retrouve son état d'origine. Si, en fin de flashage, le
logiciel ne vous confirme pas la réussite de l'opération, vous ne devez en aucun cas
mettre l'ordinateur hors tension ou le réinitialiser. Essayez une seconde fois de copier le
nouveau BIOS dans l'EEPROM, Si cette deuxième tentative échoue également, recopiez
l'ancien BIOS.

Une simple sauvegarde du bios actuel
Pour seulement sauvegarder le BIOS actuel, ne tapez pas le nom du fichier de mise à
jour, laissez la zone vide et appuyez sur la touche Entrée. Le logiciel vous demandera un
nom pour le fichier de sauvegarde. Indiquez un nom quelconque et confirmez par la
touche Entrée. Le fichier est enregistré sur le support puis un message d'erreur s'affiche,
Source File Not Found. Ne tenez du message et quittez le programme par Entrée.
Dans la zone Error message, le logiciel vous propose de sauvegarder le BIOS actuel :
"Do You Want To Save BIOS Y/N".
5 Répondez Y et tapez un nom du fichier dans la zone de saisie Filename to Save qui
s'affiche.
6 Ce nom doit être un nom valide sous DOS, c'est-à-dire Comporter au plus 8
caractères, et l'extension doit être bin. Confirmez par la touche Entrée. Le fichier est
enregistré dans le même répertoire que celui du logiciel. Cela signifie donc que vous
disposez maintenant d'une sauvegarde de votre BIOS sur la disquette d'amorçage de la
mise à jour
7 Une fois cela fait, choisissez dans le menu la commande d'écriture du BIOS, le logiciel
vous demande confirmation dans la zone Error Message : «Do You Want to Update?
Y/N".
8 répondre/Y. N'interrompez en aucun cas l'écriture, attendez que le, logciel vous
confirme la réussite de l'opération. Notre logiciel de flashage Award affiche : "Please
Power off or Reset System".
BIOS 10
9 Placez le cavalier de programmation à son emplacement d'origine et vérifiez dans la
documentation de votre carte mère si elle comprend un cavalier d'initialisation de la RAM
CMOS.
10 Si c'est le cas, placez-le comme indiqué. Attendez un petit peu, et remettez-le dans
sa position d'origine.
Si vôtre carte mère ne possède pas ce type de cavalier ou si vous ne le trouvez pas, ce
n'est pas grave. Au prochain amorçage, le système affichera un "CMOS-Checksum
Errors".
11 Appelez la configuration du BIOS et sélectionnez Load Setup Defaults.
L'éventuel message d'erreur ne s'affiche plus et votre ordinateur s'amorce à partir de la
disquette. Fermez maintenant le boîtier.
Des difficultés avec le bloc d'amorçage
Le BIOS se constitue de plusieurs blocs en EEPROM, parmi lesquels l'un s'appelle Bloc
d'amorçage (Boot Block). Certaines versions de BIOS demandent une mise à jour de ce
bloc, sans quoi des difficultés surviennent au réamorçage à chaud de l'ordinateur. Si cela
se produit, appelez les Advanced Features du logiciel de flashage et demandez la
réécriture du bloc d'amorçage.
Après une mise à jour réussie

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