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RAPPORT DIAGNOSTIC
Version
finale du
26 Août
Monsieur Sada Ly CISSE
Consultant international, Expert en Stratégies et Politiques
Tableau 1 : Statistiques des missions de contrôle réalisées par type de 2019 à 2023...............21
Tableau 2 : Suivi de la mise en œuvre des recommandations des rapports de contrôle de l’IGF
(2019 – 2023)............................................................................................................................21
Tableau 3 : Situation par fonction des effectifs du personnel de l’IGF en juin 2023...............24
Tableau 4 : Situation du personnel de l’IGF par profil en juin 2023........................................24
Tableau 5 : Expériences professionnelle du personnel de l’IGF (en années) en juin 2023......25
Tableau 6 : Situation du matériel roulant de l’IGF en juin 2023..............................................25
Tableau 7 : Situation du matériel bureautique et informatique de l’IGF..................................26
Tableau 8 : Situation du matériel roulant de l’IGF en juin 2023..............................................28
Tableau 9 : Situation du matériel bureautique et informatique de l’IGF..................................28
Tableau 10 : Tableau de l’exécution financière de l’IGF 2017 - 2022.....................................30
Tableau 11 : Outil de collecte de données des parties prenantes de l’IGF...............................41
Tableau 12 : Collecte de données analyse des compétences de l’IGF......................................48
Tableau 13 : Collecte de données analyse des ressources de l’IGF..........................................49
Tableau 14 : Collecte de données analyse PESTEL.................................................................53
Tableau 15 : Principaux défis et enjeux....................................................................................55
Tableau 16 : Liste des principaux documents transmis............................................................56
Tableau 17 : Principaux textes impliquant l’IGF......................................................................57
Tableau 18 : Liste du personnel technique de l’IGF.................................................................59
Tableau 19 : Agenda effectif de la mission du 8 juin au 26 août 2023.....................................60
Tableau 20 : Liste indicative des structures rencontrées durant la mission..............................62
Introduction :
En 2020, le Gouvernement a adopté une feuille de route gouvernementale 2025 en lien avec le
Plan national de développement (PND). Cette feuille de route est articulée autour de trois
axes : (i) renforcer l’inclusion et l’harmonie sociales et consolider la paix ; (ii) dynamiser la
création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie ; et, (iii) moderniser le Togo et
renforcer ses structures. Elle constitue le cadre opérationnel à l’horizon 2025 pour les
politiques nationales.
La poursuite de la mise en œuvre de la feuille de route du Togo 2020-2025 est soutenue par
des réformes structurelles dans le cadre du programme de facilité élargie de crédit (FEC) du
FMI. Les ambitions portent sur le renforcement de l'inclusion sociale, la consolidation de la
paix, la dynamisation de la création d'emplois, la modernisation de l’administration publique.
Selon la Banque mondiale, cette croissance est tirée par le secteur des services estimé à 49,3%
du PIB, employant 48% de la population active. Le secteur primaire contribue à 19,3% du
PIB et emploie 32% de la population active et le secondaire ne représentant que 22,2% du
PIB et 19% de l'emploi total. L'inflation est passée de 4,3 % en 2021 à 5,6 % en 2022, en
raison de la hausse des prix des denrées alimentaires importées et de l'énergie. Selon les
prévisions du FMI, l'inflation devrait baisser à 2,1 % en 2023 et 2 % en 2024. En 2022, le
déficit budgétaire est resté élevé à -6,1 % du PIB. Le ratio d’endettement public est de 66,1 %
du PIB en 2022.
Selon le rapport 2021 du PNUD, le Togo se trouve dans le peloton des pays faibles avec un
indice de développement humain (IDH) de 0,539 et 162 ème rang mondial sur 189. Le climat
des affaires togolais, selon le Doing Business, indique un grand bond à la 97ème place
mondiale sur 190, soit un gain de 40 places.
Depuis la déclaration de Paris de 2005 sur l’efficacité de l’aide au développement, le Togo
s’est lancé dans la démarche de performance dans les politiques publiques qui s’adosse à la
gestion axée sur les résultats (GAR), un instrument de pilotage et de soutien des politiques
publiques, notamment en matière de planification stratégique, de suivi-évaluation et de
redevabilité. Cette approche innovante consacre les principes de transparence, d’efficacité et
d’efficience dans l’utilisation des ressources publiques.
C’est dans cette dynamique que le gouvernement togolais a engagé, depuis plus d’une
décennie, un processus de réformes dans le cadre de la modernisation de l’administration,
notamment à travers l’internalisation des directives du cadre harmonisé de la gestion des
finances publiques de l’UEMOA. Cette réforme instaure la crédibilité, l’exhaustivité, la
sincérité, la transparence et la redevabilité dans la gestion des finances publiques.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’élaboration du plan stratégique (PS) 2024 – 2028 de l’IGF,
à travers l’appui du Projet d’Appui à la Gouvernance et au Développement du Secteur Privé
(PAGDSP) logé au Ministère de l’Economie et de Finances (MEF).
Le plan stratégique (PS) 2024 - 2028 est élaboré selon une approche méthodologique
dynamique et participative avec l’implication active de tous les services de l’IGF et des
parties prenantes. Les travaux sont basés sur les résultats de l’exploitation documentaire, des
entretiens avec les acteurs, des réponses aux questionnaires administrés aux structures, des
différentes réflexions internes, des rencontres et des ateliers.
La méthodologique adoptée s’est fondée sur la gestion axée sur les résultats (GAR) à travers
une application d’outils d’analyse diagnostique et de formulation des stratégies en conformité
aux normes usuelles de planification et de programmation et aux meilleures pratiques en la
matière.
Le processus de l’analyse diagnostique est déroulé en deux phases : (1) préparation de la
mission et (2) analyse diagnostique et de formulation des orientations stratégiques.
Phase 1 : Préparation de la mission
Une note méthodologique a été préparée par le Consultant sur la base des premières
consultations tenues avec l’IGF et de la revue documentaire initiale. Cette note clarifie le
mandat, présente la démarche méthodologique et propose le plan de travail et les outils de
collecte et d’analyse des données le diagnostic et la formulation des cadres stratégique et
opérationnel. Elle a été partagée, revue et validée le 4 juillet 2023.
Phase 2 : Analyse diagnostique et formulation des orientations stratégiques
L’analyse diagnostique stratégique a porté sur la prise en charge des fonctions assurées et les
ressources déployées dans l’exercice des missions de l’IGF sur les cinq dernières années :
2019 – 2023. Cette phase s’est déroulée comme suit :
revue et analyse de la documentation :
- partage de documents et collecte documentaire sur le web ;
- exploitation des textes, des rapports et des outils de travail.
collecte et analyse de données :
- renseignement des outils de collecte de données (questionnaires renseignés par
l’IGF) ;
- entretiens avec l’Inspecteur général et les structures de l’IGF ;
- entretiens avec les principales parties prenantes de l’IGF, notamment avec l’autorité
de tutelle, les bénéficiaires actuels et potentiels des services de l’IGF (les ministères,
les collectivités locales, les hôpitaux, sociétés d’État, les entreprises et établissements
publics…) et les autres structures de contrôle (CdC, IGE, IGM, DGTCP, ARCOP,
HAPLUCIA, CENTIF, DNCF, etc) .
synthèse :
- production du rapport d’analyse diagnostic et de formulation des orientations
stratégiques ;
- partage du draft de rapport d’analyse diagnostique et de formulation des orientations
stratégiques ;
- organisation d’un atelier d’enrichissement du rapport d’analyse diagnostique et de
formulation des orientations stratégiques ;
la synthèse SWOT
- la conduite du diagnostic stratégique (FFMO1 ou SWOT2) : forces et faiblesses,
opportunités et menaces.
la définition des défis et des enjeux
- la définition des enjeux et des défis à relever
le cadre stratégique
1
FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menace)
2
SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats)
SLC. Élaboration du Plan stratégique IGF 2024-2028 8
Rapport diagnostic
- la proposition des orientations stratégiques et de la logique d’intervention de l’IGF
pour la période 2024-2028.
I. Présentation de l’IGF
L’inspection générale des finances (IGF) est un corps de contrôle administratif à compétence
nationale qui est placée sous l’autorité directe du ministre chargé des finances 3.
Depuis septembre 2010, l’IGF est dirigé par M. IBRAHIMA Djimba Nakabou, inspecteur des
finances qui officie en qualité d’inspecteur général des finances par intérim. Ce dernier a
succédé au premier inspecteur général des finances, Feu ADEWUI Essohanam (juillet 2008 -
août 2010).
L’inspection générale des finances (IGF) a pour missions principales : le contrôle, l’audit,
l’étude, les conseils et évaluations en matière administrative, économique et financière.
3
DECRET N°2017-112/PR du 29 septembre 2017 fixant les attributions du ministre et portant
organisation et fonctionnement du ministre de l’économie et des finances (Art. 13, 14)
Elle porte ses interventions sur les opérations réalisées par les ordonnateurs et les comptables
publics, notamment la régularité et la conformité des opérations, l’effectivité des livrables
(service fait) et le bon fonctionnement des services.
1.2 Organisation et fonctionnement
L’inspection générale des finances (IGF) est dirigée par un inspecteur général des finances
ayant rang de directeur général d’administration centrale. L’inspecteur général des finances
dirige, anime et coordonne les activités de l’IGF. De manière spécifique, il organise les
services de l’IGF, prépare et exécute toutes les mesures nécessaires à son fonctionnement,
élabore la planification stratégique et opérationnelle de l’IGF, assure des suites réservées aux
conclusions des contrôles, vérifications et enquêtes effectuées et établit le rapport annuel de
l’inspection générale des finances. Il est assisté dans ses fonctions par un inspecteur général
adjoint, des inspecteurs des finances et des vérificateurs. Il dispose d’un personnel
administratif et technique.
Selon le décret susmentionné, l’IGF comprend deux (2) services :
le service du contrôle des services (SCS) est structuré en quatre sections : (i) contrôle
des services centraux et déconcentrés de l’Etat, (ii) contrôle des établissements publics
et des collectivités territoriales, (iii) contrôle des entreprises publiques et des projets
d’Etat et (iv) études et revue qualité des rapports de mission. Il est chargé
SLC. Élaboration du Plan stratégique IGF 2024-2028 1
Rapport diagnostic 0
o de la planification et de l’exécution des contrôles portant sur des opérations
comptables et financières effectuées au niveau des institutions de la
République, de tous organismes publics relevant des administrations centrales
et déconcentrées de l’État, des établissements publics et des collectivités
territoriales, des entreprises publiques et des projets d’Etat réalisés sur
financements publics internes ou extérieurs ;
o du contrôle de la qualité des rapports de mission de l’IGF ;
o de l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations des missions
réalisées ;
o de la production des statistiques ;
o de la gestion des dossiers passés au contentieux.
L’IGF dispose d’un code de déontologie qui rappelle les grands principes de bonne conduite
et les sanctions applicables aux agents en cas de défaillance. Ce code décrit notamment
l’obligation de réserve, l’intégrité, l’impartialité et la dignité dans l’exercice des fonctions.
Depuis 2013, l’IGF a également adopté à l’approche Audit basé sur les Risques (ABR). Elle
organise ses interventions sur la base d’un plan de travail annuel préparé par l’Inspecteur
général et soumis à l’approbation du Ministre de l’Économie et des Finances (MEF). Ce plan
prend en compte les missions demandées par son Ministre, le Président de la République ou le
Premier Ministre.
Sur la base de son plan annuel, l’IGF programme des missions d’audit et de vérification qui
sont sanctionnées par des rapports destinés au Ministre de l’Économie et des Finances, au
responsable de la tutelle de la structure contrôlée, au responsable de la structure contrôlée et,
éventuellement, à l’organe compétent en matière de poursuite pénale. Les missions sont
assorties de recommandations dont le suivi est assuré par l’IGF. Elle établit son rapport
annuel d’activités.
Le tableau ci-après répertorie les principales dispositions concernant l’IGF dans les
principaux textes encadrant ses missions.
DECRET N°2021-125 du 19 - Composition du cadre de concertation : structures membres titulaires et - Harmonisation des programmes
novembre 2021 portant création, structures membres observateurs d’activités et des méthodes
attributions, composition et - La Cour des comptes assure la présidence et le secrétariat d’intervention
fonctionnement d’un cadre de - Membres titulaires : Cour des comptes, IGE, IGF, inspection générale du - Promotion de l’application des
concertation des organes de trésor (IGT), direction nationale du contrôle financier, inspections normes internationales de contrôle
contrôle des finances publiques techniques des ministères (Réf. Article 3) - Réflexion et partages d’expériences
- technique du Cadre de concertation
DECRET N° 2022-0063/PR du L’ARCOP initie des procédures d’audits de conformité, techniques et / ou
11 mai 2022 portant attribution financiers réalisés par des organismes indépendants des procédures de passation
organisation et fonctionnement de et d’exécution des contrats de la commande publique (article 3)
l’autorité de régulation de la
commande publique
Méthodes : Normes
DECRET N°
ISAs
2019-026 /PR Programme annuel de INTOSAI
du 20 février contrôle arrêté par le
Ministre en charge
IIA
2019 des finances IFACI
En vertu des dispositions définies dans l’art. 4, art. 16 du DECRET N° 2019-026 /PR du 20
février 2019), l’Inspecteur Général des Finances prépare le programme annuel de contrôle
selon une approche basée sur les risques, prend toutes les mesures nécessaires au
fonctionnement de l’IGF, s’assure des suites réservées aux conclusions des audits,
vérifications, inspections et enquêtes réalisés et établit le rapport annuel d’activités
Les activités de contrôle de l’IGF sont également régies par le DECRET n°2011-058 /PR du 4
mai 2011 portant modalités de contrôle des opérations financières de l’État et des autres
organismes publics (Réf. Section 2, Art. 10, Art.11).
Art. 10 : L’inspection générale des finances peut être chargée soit par le ministre chargé des
Finances, soit par les autres membres du gouvernement ou présidents d’institutions sous le
couvert de la voie hiérarchique, de l’étude de toute question ou de l’exécution de toute
mission à caractère financier, fiscal et comptable.
Art. 11 : L’inspection générale des finances peut requérir de tout organisme public,
communication de tous les documents financiers et comptables nécessaires à
l’accomplissement de sa mission.
Méthodes
L’IGF exerce ses missions de contrôle sur la base d’un programme annuel de travail élaboré
par l’Inspecteur général des finances et soumis au Ministre chargé des finances pour
approbation avant le 31 décembre de chaque année (art. 20 du décret 2019-026 du
20/02/2019). Ce dernier peut commanditer à l’IGF, de manière inopinée, à réaliser d’autres
missions spécifiques de vérification ou demander de prendre part à d’autres inspections
ministérielles. L’IGF utilise aussi des manuels des guides techniques de contrôle.
Normes
L’IGF conduit ses missions de contrôle et d’audit en se référant aux normes ci-après :
- les normes édictées par l’Institute of Internal Auditors (IIA) qui visent à accroître et
préserver la valeur de l’organisation en donnant avec objectivité une assurance, des
conseils et des points de vue fondés sur une approche par les risques ;
- les normes de l’Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne (IFACI) qui
contribuent à la maîtrise et à l’efficience des activités de l’organisation. Ils lui
permettent de connaître et de gérer les risques significatifs pouvant l’affecter ;
- les normes de contrôle adoptées par les institutions similaires à l’IGF du Togo.
1. Préparation du programme de
travail qui définit la nature des
Déroulement 1. Revue des résultats et
des suspens
procédures et des opérations à des missions 2. Etablissemment du
rapport provisoire signé
auditer et les investigations à
effectuer ainsi que le budget par les Inspecteurs
de la mission 3. Transmission du
2. Préparation des outils de rapport provisoire par
collecte sur la base des l'Inspecteur général à
techniques de contrôle retenues la strucure contrôlée
3. Revue préliminaire sur la prise 4. Réponse de la
de connaissance de l’entité structure contrôlée
L'inspecteur des finances (IF) (délais 30 jours)
auditée, de son environnement
et l’identification des risques planifie sa mission de contrôle 5. Rapport définitif
collecte les données avec des transmis au MEF et au
preuves permettant de Ministre de tutelle de la
démontrer de manière strucure contrôlée
convaincante le bien fondé de
ses conclusions et son opinion
utilise dans ses contrôles les
Planification techniques par preuve et par
présomption Clôture des
Programme annuel de missions
contrôle préparé par
l'Inspecteur général et
approuvé par le Ministre
Les techniques de contrôle se réalisent par preuve et par présomption. Il s’agit de procéder à
la collecte des éléments probants, notamment :
L’analyse situationnelle porte sur : (i) le contrôle, l’audit, l’étude, les conseils et évaluations
en matière administrative, économique et financière et (ii) le pilotage, la coordination, le
cadre institutionnel et organisationnel et la gestion des ressources de l’IGF.
L’IGF cible les structures publiques, notamment les établissements publics nationaux, les
entreprises publiques, les directions centrales et les services extérieurs de tous les ministères,
les établissements publics, les collectivités territoriales et les organismes sous tutelle
bénéficiant du concours financier de l’État, de ses démembrements ou de ses partenaires
- l’audit des subventions de fonctionnement global accordées aux IEPP et EPP au titre du
PERI2 (2 juillet au 2 août 2019) ;
- le contrôle et réconciliation des données au niveau de la Société Togolaise de Stockage de
Lomé (STSL), de la Société Togolaise d’Entreposage (STE), du Complexe Pétrolier de
Lomé (COMPEL), du Comité de Suivi des Fluctuations des Prix des Produits Pétroliers
(CSFPPP) et de toutes autres structures aussi bien publiques que privées impliquées dans
la chaîne de la commande des produits pétroliers (29 juillet au 18 septembre 2020) ;
- la mission d’élaboration de la cartographie et d’audit basé sur les risques de quatre
ministères (Santé, Enseignements primaire et secondaire, Travaux publics et Mines et
énergies en 2021) ;
- la réalisation en 2022 deux audits de performance concernant la Direction de la Maîtrise
d’Ouvrage (DMO) au Ministère de l’Eau et de l’Hydraulique Villageoise et la Direction
de la Pêche et de l’Aquaculture (DPA) au Ministère de l’Économie Maritime, de la Pêche
et de la Protection Côtière ;
La réalisation en 2023 de la mission de terrain de suivi de la mise en œuvre des
recommandations formulées à l’issue des audits et contrôles réalisés sur la période 2015-
2021. Sur un total de 309 recommandations formulées, 169 ont été exécutées, soit un taux de
54,69 %.
Tableau 2 : Suivi de la mise en œuvre des recommandations des rapports de contrôle de l’IGF
(2019 – 2023)
Recommandations Nombre %
Mises en œuvre 169 54,69%
En cours de réalisation 69 22,33%
Non réalisées 58 18,77%
Non applicables 13 4,21%
Total 309 100%
En plus, l’IGF a pris part à plusieurs sessions de formation organisées par les autres organes
de contrôles et divers partenaires sur des thématiques telles que l’audit de la performance,
l’audit des marchés publics, l’évaluation des politiques et programmes publics.
Par ailleurs, l’Inspection générale des finances (IGF) s’est engagée dans le processus de
certification de ses inspecteurs en audit interne. En effet, avec l’appui du Projet d’Appui à la
Gouvernance Economique (PAGE) de la Banque mondiale, l’IGF a inscrit en 2021 sept (7) de
ses inspecteurs au programme mondial d’Auditeur Interne Certifié en anglais Certified
Internal Auditor (CIA) de l’IIA GLOBAL.
2.3.3 Partenariats
L’IGF entretient un partenariat avec les organes étatiques, notamment la Haute Autorité de
Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, la Cour des comptes,
l’ARCOP, l’Inspection Générale d’Etat, la Cellule Nationale de Traitement des Informations
Financières, la Direction Nationale du Contrôle Financier, l’Inspection Générale du Trésor, la
Direction Nationale du Contrôle de la Commande Publique et les Inspections sectorielles.
Le corps de l’inspection générale des finances est régi par le statut particulier des
fonctionnaires défini dans les dispositions du décret N°2009-150/PR du 27 mai 2009. Ce texte
définit les principes généraux qui régissent le recrutement, la nomination, les grades,
l’avancement, la rémunération, les positions, les obligations et la discipline.
L’IGF comprend un personnel technique et un personnel administratif. Le personnel
technique est composé de fonctionnaires qui constituent un corps particulier classé dans la
catégorie A1 (inspecteurs des finances) et A2 (vérificateurs) tels que défini par l’ordonnance
n° 1 du 04 janvier 1968 remplacée par la loi n° n°2013-002 du 21 janvier 2013 portant statut
général de la fonction publique togolaise. Le personnel administratif recruté ou détaché,
assure les aspects administratifs pour son fonctionnement et participe aux activités de
contrôle, d’audit, d’évaluation de l’IGF.
SLC. Élaboration du Plan stratégique IGF 2024-2028 2
Rapport diagnostic 2
L’inspecteur général des finances et l’inspecteur général adjoint des finances sont nommés
par décret en conseil des ministres, sur proposition du ministre chargé des finances.
L’inspecteur général est confié à un fonctionnaire de la catégorie A des services économiques
et financiers qui a servi pendant au moins quinze (15) ans dans une administration centrale du
ministère chargé des finances. L’inspecteur général doit, en outre, y avoir exercé des
fonctions de direction.
Les inspecteurs des finances et les vérificateurs sont recrutés par voie de concours et sur titre.
Par la suite, ils sont nommés par arrêté du ministre chargé des finances, sur proposition de
l’inspecteur général des finances. Ils ont l’obligation de prêter serment devant la Cour d’appel
à la prise de fonction et de déclarer par écrit et sur l’honneur à la Cour des comptes, les biens
meubles et immeubles composant leur patrimoine ainsi que ceux de leurs conjoints et de leurs
enfants mineurs.
La formule du serment est la suivante : « Je jure de remplir fidèlement ma fonction, de
l’exercer en toute impartialité dans le respect des lois et règlements, de garder le secret
professionnel et de me conduire en digne et loyal fonctionnaire du corps de l’inspection
générale des finances ».
Les inspecteurs des finances et les vérificateurs sont soumis à un code de déontologie et de
bonne conduite. L’âge de retraite des inspecteurs des finances et des vérificateurs est fixé à
soixante-cinq (65) ans.
Au 30 juin 2023, l’effectif du personnel de l’IGF s’élève à 22 agents actifs dont 6 femmes,
soit 27,3%. Il s’agit de :
Le ratio du personnel technique sur l’effectif total est de 54,5%. Il est constitué des cadres des
régies financières (trésor, impôt), d’économiste, de gestionnaire, d’auditeurs et de contrôleurs
de gestion
0à 6à 11 à 16 à 21 à 26 à 31 à 36 à 40 à Tota
Nombre d'années
5 10 15 20 25 30 35 40 45 l
Expériences cumulées 0 0 13 3 0 1 3 1 1 22
Expériences dans IGF 2 4 16 0 0 0 0 0 0 22
Source Exploitation des données de l’IGF
Le personnel de l’IGF a une grande expérience professionnelle, soit une moyenne de 19 ans
dont 12 ans au sein de la structure. Le personnel technique jouit d’une expérience
professionnelle en moyenne de 22,3 ans dont 11,1 ans dans les services de l’IGF. Seize (16)
employés, notamment le personnel technique, ont une expérience professionnelle entre 11 et
15 ans au sein de l’IGF.
Situation financière
Depuis 2017, l’IGF bénéficie de l’appui financier de la Banque mondiale, à travers le Projet
d’Appui à la Gouvernance Économique (PAGE) pour la réalisation des missions d’audit sur la
base d’un programme triennal d’audit basé sur les risques (ABR).
SOURCES DE FINANCEMENT
2
Années 2 019 2 021 2 022 Fin Juin 2023
020
ETAT DU TOGO 147 000 212 159 994 780 187 754 065 143 054 195 73 411 567
AUTRES (PTFs) 15 108 106 1 520 225 12 013 275 3 814 680 -
Les modalités de contrôle des opérations financières de l’État et des autres organismes publics
sont régies par le décret n°2011-058 /PR du 4 mai 2011.
La Constitution du 14 octobre 1992, modifié par la loi n° 2019-003 du 15 mai 2019 prévoit la
Cour des comptes et les Cours régionales des comptes qui, aux termes de l’article 107 de cette
Constitution, jugent les comptes des comptables publics.
La loi organique n° 2021-025 du 1er décembre 2021 porte l’organisation, les attributions et le
fonctionnement de la Cour des comptes et des Cours régionales des comptes.
Les Cours régionales des comptes jugent dans leur ressort territorial les comptes des
collectivités territoriales et de leurs établissements publics, ainsi que les groupements d’intérêt
public. Elles déclarent et apurent les gestions de fait et prononcent les sanctions prévues par la
loi. Elles exercent les fonctions juridictionnelles en matière de discipline budgétaire et
financière des ordonnateurs, des responsables de programmes, des contrôleurs financiers, des
organes de gestion et de contrôle des marchés publics et des comptables publics. Elles
assistent les collectivités territoriales dans le contrôle de l’exécution de leur budget. Elles
procèdent à toutes études de finances et de comptabilité publique qui leur sont demandées par
le Gouvernement, l’assemblée nationale, le Sénat ou le Conseil économique et social. Elles
assurent le contrôle des comptes et de la gestion des collectivités territoriales et de leurs
établissements publics. Elles peuvent exercer les attributions de la Cour des comptes qui leur
sont déléguées par ordonnance du Premier Président.
Les modalités de contrôle juridictionnel sont définies dans le décret n°2011-058 /PR du 4 mai
2011 portant modalités de contrôle des opérations financières de l’Etat et des autres
organismes publics (Art. 16, 17, 18 et 19).
Contrôle administratif et/ou financier
Le contrôle administratif et/ou financier des finances publiques est prévu par le décret n°
2011-054/PR du 27 août 2011 portant règlement général sur la comptabilité publique de l'État
(Article 195). Outre l’Inspection générale des finances (IGF), il est assuré par l’Inspection
générale d’État (IGE), la Direction nationale du contrôle financier (DNCF), les structures
internes du ministère en charge des finances, notamment la direction centrale de la
supervision de la dépense publique (DCSDP), la direction centrale de la supervision des
régies financières (DCSRF) et les directions de contrôle au sein de l’Office Togolais des
Recettes (OTR).
L’Inspection générale d’État (IGE)
L'Inspection générale d'État (IGE) est un organe de contrôle administratif de l’État, sous
l’autorité du Président de la République qui a été créée par le décret n°72-192 du 15
septembre 19724, abrogé et remplacé par le décret n°2019-125/PR du 18 septembre 2019. Elle
est investie d’une mission générale et permanente de contrôle, d’audit, d’enquête,
d’évaluation et de promotion de la bonne gouvernance (article 2).
L’IGE a pour mission (article 3 dudit décret) : (i) de contrôler tous les services publics de
l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics et de tout organisme national
investi d’une mission de service public ; (ii) de faire respecter les textes législatifs et
réglementaires qui régissent le fonctionnement administratif, financier et comptable ; (iii)
d’étudier la qualité du fonctionnement et de la gestion de ces services ; (iv) de vérifier le bon
emploi des fonds publics et la régularité des opérations des ordonnateurs et des comptables
publics ; (v) de proposer toutes mesures susceptibles de renforcer la qualité de l’action
publique. Les interventions de l’IGE couvrent les administrations centrales et déconcentrées,
les collectivités territoriales et leurs établissements publics, les institutions de la République,
les missions diplomatiques et consulaires à l’étranger, les entreprises publiques et des
établissements publics nationaux ainsi que des personnes morales de droit privé bénéficiant
du concours financier de l’État ou des autres organismes publics. Elle fonctionne sur la base
d’un programme triennal décliné en plans de travail annuel approuvé par le Président de la
République.
Les autres structures de contrôle administratif et/ou financier du ministère en
charge des finances
L'inspecteur des services du ministère, sous l'autorité de son ministre, est chargé :
5
Le décret n°2012-006/PR du 7 mars 2012 portant organisation des départements ministériels,
https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/99196/118300/F-854352824/TGO-99196.pdf
SLC. Élaboration du Plan stratégique IGF 2024-2028 3
Rapport diagnostic 6
Le dispositif des marchés publics est régi par la loi n° 2021- 033 du 31 décembre 2021
relative aux marchés publics, la loi n°2021-034 du 31 décembre 2021 relative aux contrats de
partenariat public-privé et les textes d’application, notamment le décret N° 2022-080/PR du 6
juillet 2022 portant code des marchés publics. Parmi les structures mises en place, il est à citer
la direction nationale du contrôle de la commande publique (DNCCP), l’autorité de régulation
de la commande publique (ARCOP), la personne responsable des marchés publics (PRMP)
assistée par la commission de passation des marchés publics et la commission de contrôle des
marchés publics.
La direction nationale du contrôle de la commande publics (DNCCP)
La direction nationale du contrôle de la commande publique (DNCCP) a été créée par loi n°
2021- 033 du 31 décembre 2021 relative aux marchés publics (Réf. Art. 7) comme organe de
contrôle à compétence nationale, rattaché au ministère de l’économie et des finances. Ses
attributions, son organisation et son fonctionnement sont définies dans le décret N° 2022-
070/PR du 30 mai 2022. A cet égard, la DNCCP est chargée du contrôle a priori de la
régularité et de la conformité des procédures de passation des marchés publics d’un montant
supérieur ou égal à un seuil fixé par voie règlementaire ainsi que les contrats de partenariat
public-privé. Elle est également compétente pour le contrôle a posteriori de la régularité et de
la conformité des procédures de passation des marchés publics dont le montant est inférieur
audit seuil. Elle assure aussi des missions de suivi de l’exécution des marchés publics et des
contrats de partenariat public-privé.
Aux termes de l’article 3 du décret N° 2022-070/PR du 30 mai 2022, les attributions de la
DNCCP en matière de contrôle des procédures de passation de la commande publique et de
suivi de leur exécution sont :
- de recevoir, d’examiner et de valider les plans prévisionnels de passation des marchés
et des contrats de partenariat public-privé qui sont préparés par toutes les autorités
contractantes et en assurer la publication sur le portail web de la commande publique ;
- de participer aux réunions de coordination entre les autorités contractantes et les
autorités en charge d’élaborer le budget de l’Etat et qui assurent le suivi de l’exécution
budgétaire par la réservation du crédit et sa confirmation ;
- d’émettre un avis de non objection sur les dossiers d’appel à la concurrence, y compris
les avis d’appel à la concurrence, avant leur lancement et la publication
correspondante, ainsi que sur leurs modifications éventuelles ;
- d’accorder les autorisations et dérogations nécessaires à la demande des autorités
contractantes lorsqu’elles sont prévues par la réglementation en vigueur ;
- d’émettre un avis de non objection sur le rapport d’analyse comparative des offres ou
propositions et le procès-verbal d’attribution provisoire des marchés publics et des
contrats de partenariat public-privé ;
- de procéder à un examen juridique et technique des projets de marché et des contrats
de partenariat public-privé avant leur approbation et au besoin adresse à l’autorité
contractante toute demande d’éclaircissement, de modification de nature à garantir la
conformité du marché avec le dossier d’appel à la concurrence et la réglementation en
vigueur ;
- d’émettre un avis de non objection sur les projets d’avenant ;
- d’apporter, en tant que de besoin, un appui technique aux autorités contractantes
depuis l’élaboration des plans de passation de marchés publics, la préparation des
dossiers d’appel d’offres jusqu’à la réception définitive des prestations ;
- d’assurer le suivi de l’exécution des contrats de la commande publique.
L’autorité de régulation de la commande publique (ARCOP)
SLC. Élaboration du Plan stratégique IGF 2024-2028 3
Rapport diagnostic 7
L’autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a été mise en place par la loi n°
2021- 033 du 31 décembre 2021 relative aux marchés publics (Art.8). Ses attributions, son
organisation et son fonctionnement sont définis dans le décret N° 2022-063/PR du 11 mai
2022. Rattachée à la Présidence de la République, elle est dotée de la personnalité juridique,
jouissant de l’autonomie de gestion administrative et financière. Son statut, ses procédures
ainsi que les modalités de désignation de ses membres lui permettent de garantir une
régulation indépendante du système des marchés publics. Elle est habilitée à ester en justice.
Conformément à la loi, l’ARCOP a pour mission principale d’assurer la régulation
indépendante du système de la commande publique. A ce titre, elle est chargée :
- de participe à la définition des politiques en matière de marchés publics ;
- de proposer au gouvernement, en concertation avec la direction nationale du contrôle
de la commande publique, les ministères techniquement compétents et les
organisations professionnelles ainsi que la société civile, des projets de texte régissant
les marchés publics, les documents types, les manuels de procédures, les guides
d’évaluation et progiciels appropriés ainsi que des amendements de nature à améliorer
la qualité et la performance du système des marchés publics ;
- d’élaborer, en collaboration avec la direction nationale du contrôle de la commande
publique, les stratégies de professionnalisation et de renforcement des capacités des
acteurs de la commande publique ;
- d’effectuer des enquêtes et investigations par ses agents assermentés ;
- d’assurer le règlement des différends relatifs aux procédures de passation et
d’exécution des marchés publics ;
- de prononcer l’exclusion et la condamnation à caractère pécuniaire ou l’une de ces
sanctions à l’encontre des agents publics, des candidats, soumissionnaires et titulaires
des marchés publics ayant enfreint la réglementation des marchés publics, sans
préjudice des sanctions pénales encourues et des réparations civiles éventuellement
dues ;
- de faire procéder à des évaluations périodiques du système des marchés publics et à
des audits indépendants réguliers des procédures de passation et d’exécution des
marchés publics ;
- d’assurer en collaboration avec la direction nationale du contrôle de la commande
publique, la sensibilisation et l’information des acteurs sur le système des marchés
publics.
Selon les dispositions du décret N° 2022-063/PR du 11 mai 2022 (Art. 3), l’ARCOP :
- émet des avis, propositions ou recommandations dans le cadre de la définition des
politiques et de l’assistance à l’élaboration de la réglementation de la commande
- publique ;
- assure, en collaboration avec la direction nationale du contrôle de la commande
publique, la sensibilisation et l’information de l’ensemble des acteurs de la commande
publique, le développement du cadre professionnel ;
- élabore, en collaboration avec la direction nationale du contrôle de la commande
publique et l’unité de partenariat public-privé, les stratégies de professionnalisation et
de renforcement des capacités des acteurs de la commande publique ;
- assure l’évaluation des performances du système de passation, d’exécution et de
contrôle de la commande publique ;
Aux termes de la loi uniforme n°2018-004 du 4 mai 2018, la CENTIF a pour mission le
traitement et la transmission d’informations, en vue de la lutte contre le blanchiment de
capitaux et le financement du terrorisme.., A ce titre, elle : :
ARCOP régulation de garantir une - Programmer des Fort Faible Problème de mise en Les formations Organiser toujours
la commande régulation Transmission audits pilotes des pratique des théoriques ne sont une phase pratique
publique indépendante du des rapports marchés publics connaissances acquises pas bénéfiques sur le terrain pour
d’audit sur les en association lors des formations toutes les
système des marchés
marchés avec l’IGF formations
publics publics à
l’IGF Partenariat avec Mettre en place un
- association les organes de partenariat entre
de l’IGF aux contrôle pour l’ARCOP et les
formations sur l’audit des organes de contrôle
les marchés marchés publics pour l’audit des
publics marchés publics
Affectation de véhicules
pour réaliser les
missions et les
chauffeurs
CENTIF Lutte contre le Traitement et Échange Intensifier les Fort Faible Les cas de malversations Défaut de Transmettre les
blanchiment de transmission d’information échanges ne sont pas transmission à la copies des rapports
capitaux et le d’informations en vue s d’informations systématiquement CENTIF des de mission où des
financement du de la lutte contre le entre les deux communiqués à la rapports de cas de
terrorisme blanchiment de capitaux structures CENTIF mission où les cas malversations ont
et le financement du de malversations été décelés à la
terrorisme ont été décelés CENTIF
Entités Domaines Gestion administrative Inspection et - Coopération Fort Faible - mauvaise perception du Les mauvaises - Augmenter les
contrôlées d’activité des et financière des entités contrôle de la avec l’IGF contrôle par les contrôlés. pratiques vont ressources
entités gestion - bonne ,- insuffisance de perdurer dans les financières,
documentation coopération des contrôlés entités à contrôler humaines et
- faible couverture des matériels de l’IGF
entités contrôlées due au - sensibilisation des
manque de ressources contrôlés pour une
bonne coopération
- L’intérêt manifeste des Partenaires - Absence d’une ligne budgétaire dédiée aux
Techniques et Financiers du Togo pour missions de contrôle de l’IGF
le renforcement de la gouvernance - Frais de mission non libérés pour les activités
publique notamment sur la lutte contre de l’IGF
la corruption offre l’opportunité à l’IGF - Amputation budgétaire liée au collectif
Économique
de bénéficier des appuis financiers pour budgétaire
le renforcement de ses capacités - Crises sanitaires
- La mise en œuvre des
rrecommandations des audits et de
contrôle de l’IGF
Technologique - L’introduction des TIC dans les - La faible digitalisation des services
SLC. Élaboration du Plan stratégique IGF 2024-2028 5
Rapport diagnostic 4
Dimensions Opportunités Menaces
Domaines Défis
Normatif, - Renforcer les effectifs du personnel de l’IGF en quantité et en qualité
institutionnel et - Opérationnaliser le schéma organisationnel de l’IGF conformément au décret n°
organisationnel 2019-026/PR du 20 février 2019 (pourvoir aux postes des chefs service et des chefs
de section conformément au décret n° 2019-026/PR du 20 février 2019 (accélérer la
prise des projets d’arrêtés de nomination soumis en 2023 au ministre de l’économie
et des finances par l’Inspecteur général des finances p.i., le projet de décret
nommant l’inspecteur général des finances et l’inspecteur général adjoint des
finances)
- Faire adopter le nouveau statut particulier de l’IGF
- Améliorer la rémunération du personnel de l’IGF (primes et indemnités)
Techniques - Renforcer les instruments et les outils de contrôle interne, d’audit et de la
cartographie des risques (manuels, guides, …)
- Élargir la couverture des entités à contrôler
- Étendre la cartographie des risques
- Mettre en pratique des connaissances acquises
- Apporter une assistance technique aux entités publiques et aux collectivités
territoriales dans la mise en place d’un dispositif de contrôle interne
- Sensibiliser les acteurs (administration, collectivités territoriales, journalistes, etc.)
sur les activités et missions de l’IGF
Pilotage et - Renforcer le dispositif de coordination et d’animation de l’IGF (Tenir
gestion périodiquement les réunions de services et de direction)
- Actualiser le code de déontologie de l’IGF (Mettre en place un comité de contrôle
d’éthique du personnel
- Elargir le partenariat avec les autres services de contrôles /organes de contrôle
- Renforcer la coopération avec les autres structures du cadre de concertation
- Assurer pleinement son rôle dans le cadre de concertation
- Poursuivre les actions de renforcement des capacités des agents de l’IGF
- Renforcer les capacités du personnel en techniques de communication
- Renforcer les ressources humaines, matérielles et financières
- Faire restaurer la ligne budgétaire dédiée aux missions de l’IGF
- Doter l’IGF des ressources financières dédiées spécifiquement aux missions de
contrôle
- Elaborer et mettre en œuvre un plan annuel de communication institutionnelle sur
les actions de l’IGF (élaborer un plan annuel de communication sur les activités de
l’IGF (Organiser périodiquement des tournées de sensibilisation des acteurs
(administration, collectivités territoriales, journalistes, etc.) sur les activités et
missions de l’IGF)
- Doter l’IGF d’un manuel de procédures administrative et financière
- Doter l’IGF d’un système d’information et de gestion et d’un système d’archivage
numérique des rapports de missions
- Développer les études et la recherche (Identifier les thématiques pouvant faire
l’objet d’études et de recherches, Programmer des missions d’études et de
recherches dans le PTBA
Enjeux
- Opérationnalisation du cadre institutionnel et organisationnel de l’IGF
- Modernisation du métier de contrôle interne
- Promotion de l’audit de la performance
- Développement d’une approche orientée vers la satisfaction des besoins des contrôlés
- Renforcement de capacités et animation des acteurs en matière de contrôle interne
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Rapport diagnostic 6
- Positionnement stratégique dans le cadre de concertation des organes de contrôle
III. Annexes
Textes
CONVENTIONS ET DIRECTIVES :
- Protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la corruption
- Directive n° 01/2011/CM/UEMOA du 24 juin 2011 portant régime financier des collectivités
territoriales au sein de l’UEMOA
- Directive n° 07/2002/CM/UEMOA du 19 septembre 2002 relative à la lutte contre le
blanchement des capitaux dans les Etats membres de l’UEMOA
- Directive n° 08/2002/CM/UEMOA du 19 septembres 2002 portant les mesures de promotion de
la bancarisation et de l’utilisation des moyens scripturaux
- Directive n° 01/2002/CM/UEMOA du 23 mai 2002 relative à la transparence des relations
financières d’une part, entre les Etats membres et les entreprises publiques et, d’autre part, entre
les Etats membres et les organisations internationales ou étrangères
- Directive n° 06/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009 portant Lois de finances au sein de
l’UEMOA
- Directive n° 07/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009 portant règlement général sur la
comptabilité publique
- Directive n° 08/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009 portant nomenclature budgétaire de l’Etat
au sein de l’UEMOA règlement général sur la comptabilité publique
- Directive n° 09/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009 portant plan comptable au sein de
l’UEMOA.
- Directive n° 10/2009/CM/UEMOA du 26 juin 2009 portant tableau des opérations financières
de l’Etat
- Directive n° 03/2012/CM/UEMOA du 29 juin 2012 portant comptabilité des matières etc.
LOIS
- Constitution togolaise du 14 octobre 1992 et les modifications subséquentes
- Loi organique N° 2014-013 du 27 juin 2014 relative aux lois de finances
- Loi N°2014-009 du 11 juin 2014 portant code de transparence dans la gestion des finances
publiques
- Loi N° 2019-006 du 26 juin 2019 portant modification de la loi N°2007-011 du 13 mars 2007
relative à la décentralisation et aux collectivités locales modifiée par la loi N°2018 -003 du 31
janvier 2018 et les modifications subséquentes
- Loi N° 2021- 033 du 31 décembre 2021 relative aux marchés publics
- Loi N°2021-034 du 31 décembre 2021 relative aux contrats de partenariat public-privé
DECRETS
- Décret N°2008-092/PR du 29 juillet 2008 portant régime juridique applicable aux comptables
publics
- Décret N°2011-058 /PR du 4 mai 2011 portant modalités de contrôle des opérations financières
de l’Etat et des autres organismes publics
- Décret N°2012-006/PR du 7 mars 2012 portant organisation des départements ministériels
- Décret N°2015-054/PR du 27 août 2015 portant règlement général sur la comptabilité publique
- Décret N°2017-112/PR du 29 septembre 2017 fixant les attributions du ministre et portant
organisation et fonctionnement du ministre de l’économie et des finances
- Décret N°2019-026/PR du 29 février 2019 portant attributions, organisation et fonctionnement
de l’inspection générale des finances abrogeant le DECRET N°-2008-093/PR du 20 juillet 2008
portant création, organisation, attributions et modalités de fonctionnement de l’inspection
générale des finances
- Décret N°2009-150/PR du 27 mai 2009 portant statut particulier des fonctionnaires du corps de
l’inspection générale des finances
- DECRET N°2020-004/PR du 05 mars 2020 portant régime financier des collectivités
ARRETES :
- Arrêté N° 048 MEF DGI du 3 mars 2011 portant affectation d'une parcelle de réserve
administrative
- Arrêté N°292/MEF/SG/DGTCP/DCP du 24 décembre 2014 portant approbation de l’instruction
codificatrice relative aux procédures et modalités de gestion des projets financés par la Banque
mondiale au Togo ;
- Arrêté N° 340/MEF/IGF du 11 décembre 2008 accordant des primes de protection et
d’encouragement à l’inspecteur général des finances, l’inspecteur général adjoint des finances,
aux inspecteurs des finances et vérificateurs
- Arrêté N°341/MEF/IGF du 11 décembre 2008 portant organisation des services de l'Inspection
générale des finances
- Arrêté N° 342/MEF/IGF du 11 décembre 2008 fixant les indemnités de mission à l’intérieur du
territoire national accordant des indemnités de logement aux inspecteurs généraux, aux
inspecteurs des finances et aux vérificateurs
Du 5 au 14 juillet 2023 -
Renseignement des fiches de collecte de données de l’analyse diagnostique - IGF
Du 15 juillet au 12 août -
Traitement des données pour le diagnostic et synthèse - Consultant
2023 -
Préparation de la première mouture du rapport d’analyse diagnostique
Dimanche 13 août 2023 -
Arrivée du Consultant à Lomé pour la première mission de terrain - Consultant
Lundi 14 août 2023 -
Prise de contact avec l’Inspecteur Général - IGF
-
Visite au PAGDSP/MEF/BAD - Consultant
-
Réunion avec le comité technique (agenda de la mission, échanges, collecte
de données)
- Échange sur le projet rapport d’analyse diagnostique
- Préparation de l’atelier de lancement officiel
Mardi 15 août t 2023 FÉRIE ASSOMPTION - Consultant
Préparation de la présentation PPT de la note méthodologique
Mercredi 16 août 2023 - Atelier de lancement officiel au CASEF/MEF Salle UE 3ème étage: Partage de - IGF
la Note méthodologique (méthodologie, planning, modalités, outils) - Invités
- Séance de travail avec le Comité technique de l’IGF - Consultant
- Entretien : Préfecture du GOLFE (16H)
Jeudi 17 août 2023 - Entretien avec la LONATO (10H) - IGF
- Entretien avec EPAM (15H) - Structures
SLC. Élaboration du Plan stratégique IGF 2024-2028 6
Rapport diagnostic 1
Dates Activités Intervenants
Acteurs
- Consultant
Vendredi 18 août 2023 - Entretien avec DGTCP et IGT (MEF) (8H) - IGF
- Entretien avec CHU CAMPUS (10H) - Structures
- Entretien avec HAPLUCIA (11H) - Consultant
- Échange sur le projet rapport d’analyse diagnostique (15H)
Lundi 21 août 2023 Atelier d’analyse diagnostique (9H – 13H) au CASEF/MEF Salle UE 3ème étage - IGF
Présentation des consignes et échanges - Structures
Travaux de groupe : diagnostic - Consultant
Entretiens individuels avec les Inspecteurs de l’IGF (15H-17H)
Échanges avec l’Inspecteur Général des Finances
Mardi 22 août 2023 Atelier d’analyse diagnostique (9H – 13H) au CASEF/MEF Salle UE 3ème étage - IGF
Travaux de groupe : diagnostic (suite) - Structures
Entretien avec TdE (10H) - Consultant
Entretien avec Mairie AGOE NYIVE 1 (15H)
Entretien avec ARCOP (17H30)
Mercredi 23 août 2023 Atelier d’analyse diagnostique (9H – 13H) au CASEF/MEF Salle UE 3ème étage - IGF
Travaux de groupe : diagnostic (suite) - Structures
Entretien avec Préfecture AGOE-NYIVE (8H) - Consultant
Entretien avec Mairie GOLFE 4 (10H)
Entretien avec Cour des comptes (11H)
Entretien avec IGE (16H)
Jeudi 24 août 2023 Atelier d’analyse diagnostique (9H – 13H) au CASEF/MEF Salle UE 3ème étage -
Restitution des travaux de groupe, échanges et synthèse sur le diagnostic
Vendredi 25 août 2023 Entretien avec CHU SYLVANUS OLYMPIO (8H) - IGF
Entretien avec DNCF/MEF (9H) - Structures
Atelier d’analyse diagnostique (9H – 13H) au CASEF/MEF Salle UE 3ème étage -
Formulation du cadre stratégique (travail en 2 groupes, restitution et synthèse, - Consultant
clôture de l’atelier)
Entretien avec Mairie GOLFE 5 (15H)
Réunion de synthèse (16H-17H) et Prochaines étapes
Samedi 26 août 2023 Retour du Consultant - Consultant
Catégories Structures