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(RDC)
PAR
John Berry, consultant international, Chef de mission ;
Irénée Okambawa, consultant international;
Benjamin Ndonga, consultant national.
Cette évaluation est indépendante et n’engage que ces auteurs
RAPPORT FINAL Janvier 2013
SOMMAIRE
SIGLES ET ABBREVIATIONS
AVANT PROPOS
Les propos tenus dans cette évaluation indépendante n’engagent que leurs auteurs.
RESUME EXECUTIF
Présentation de la mission
L’équipe d’évaluateurs a effectué des visites de terrain pour la collecte des informations
dans les provinces de Kinshasa, Bandundu et du Bas Congo. Elle n’a pu se rendre dans les
provinces du Nord et du Sud Kivu compte tenu de l’état de belligérance observé durant la
période de l’évaluation. Toutefois, elle a pu collecter des informations auprès d’un
échantillon d’acteurs de ces deux régions par téléphone et par mail. En sus de la revue
documentaire, elle a réalisé des interviews et a collecté et analysé des informations auprès
d’un échantillon représentatif de principaux acteurs impliqués dans le développement du
secteur de la microfinance en RDC.
Contexte du programme
Présentation du programme
Les bénéficiaires du Programme sont les prestataires de services financiers, desservant les
populations pauvres et à faibles revenus, notamment les populations défavorisées dans les
zones rurales non couvertes ou insuffisamment couvertes. Les autres bénéficiaires sont les
institutions chargées de l’encadrement du secteur (MF, BCC, MPME, CNM, FPM,
Associations professionnelles, PSF, les prestataires privés de services techniques aux IMF
et les organes de gestion du Programme.
La pertinence du programme
Le Programme du PASMIF II est pertinent dans l’ensemble quant à ses objectifs et son
approche. Ses objectifs sont en phase avec les objectifs et priorités du PNUD et UNCDF,
les Objectifs Millénial de Développement (OMD), la Déclaration de Paris et les
orientations du gouvernement de la RDC. L’approche stratégique d’intervention multi
niveaux (micro, méso et macro) du programme est pertinente pour atteindre les objectifs
fixés. La cible visée par le programme est appropriée et mérite un appui conséquent afin
d’atteindre les bénéficiaires finaux.
Efficacité du programme
L’efficience du programme
L’efficience du programme a été sensiblement réduite par les retards dans le démarrage
des activités. Bien que le programme ait commencé en 2010, le recrutement de l’équipe
de l’UGP et la finalisation des accords avec les partenaires ont été concrétisée durant le
second semestre 2011. Les décaissements des premières tranches de fonds, attendus en
mars 2011, sont intervenus durant le mois d’août 2011. L’équipe de gestion du FPM
ASBL, en place depuis mai 2010, n’a pas effectivement commencé à décaisser des appuis
financiers qu’en janvier 2012. Cela a eu une incidence sur la programmation des activités
et a entrainé par voie de conséquence une certaine faiblesse dans l’utilisation des
ressources dans le temps.
Le plan d’affaires du FPM ASBL a clairement défini une stratégie d’efficience dans la
réduction de coûts et la sélection rigoureuse des partenaires. Le FPM ASBL a opté pour
une focalisation sur un nombre réduit de partenaires ayant un grand potentiel de
développement dans le souci de créer un noyau dur d’IMF qui peuvent porter le secteur
avec professionnalisme, Il a, en effet, opté plus pour une logique de rentabilité financière,
en mettant en œuvre des projets d’appuis visant à promouvoir une responsabilisation
efficiente des partenaires et une réduction de la dépendance avec la pratique du
cofinancement. Cette approche bien que conforme aux orientations du plan d’affaires, ne
permet pas de répondre suffisamment et rapidement aux préoccupations de rentabilité
sociale de certains bailleurs.
Les impacts
changements positifs peuvent être observés à tous les niveaux depuis le début de
l’exécution du programme en 2010.
Il faut souligner que le système de suivi des résultats du programme est focalisé sur les
indicateurs de performance financière au détriment des indicateurs impacts. Le dispositif
de suivi des impacts du programme présente des insuffisances significatives. En effet, il y
a peu d’indicateurs ou d’études1 d’impact sur les femmes ou sur la performance sociale
dans le système de suivi évaluation en place à l’UGP. Jusqu’à la fin de 2012, aucune
étude approfondie d’impact du programme, ni enquête de référence, n’a été effectuée par
le PASMIF.
La pérennité du programme
La pérennité des actions et résultats du PASMIF II ne peut s’apprécier que dans la
durabilité des infrastructures, institutions et des capacités que le programme a créées.
Les actions du programme au niveau macro avec la vulgarisation des instructions et textes
règlementaires aux PFS auront sûrement un impact sur le secteur à long terme ainsi que le
renforcement des capacités de la BCC.
La pérennité de l’impact de la formation des agents des PST par le PASMIF II et des
cadres des PSF par le FPM dépendra de l’autosuffisance de leurs institutions et de la
croissance du marché pour leurs services. En effet, le peu d’activité entrepris par le
programme pour soutenir n’ont pas eu un grand impact sur la pérennité de cette capacité
humaine.
L’approche d’assistance projet du FPM ASBL par des appuis spécifiques pour une durée
limitée, vise également l’autonomisation et pérennisation de la capacité de ses partenaires
dans le temps. Les appuis techniques aux banques pour le « downscaling » ont déjà
démontré leur pérennité potentielle dans l’offre des prêts aux PME.
Recommandations
Le FPM étant une institution indépendante confiné dans une logique « approche
marché », il est pertinent que l’UGP prenne en charge l’exécution en parallèle de appuis
directs au niveau micro en plus de ses appuis aux niveaux macro et méso. Les modalités
de ces interventions doivent clarifiés et formalisés et les appuis faites en concertation
étroite avec les autres acteurs du secteur.
Des études commanditées par le PNUD/UNCDF pourront préciser une stratégie et les
conditions et degrés d’intervention de l’UGP au niveau micro et le système de sélection
des bénéficiaires. Ces études devraient faire des propositions du système d’analyse,
sélection et de gestion des appuis.
L’UGP devrait faire davantage la promotion des services financiers aux femmes et aux
jeunes, surtout dans les zones rurales, et veiller à la performance sociale souhaitée par ses
partenaires. Plusieurs approches devraient être utilisées, notamment :
Les études de besoins pour les groupes vulnérables, spécifiquement les femmes, les
jeunes et la population rurale ;
Développement des stratégies, activités et indicateurs spécifiques visant l’impact sur
les groupes vulnérables, avec des ressources financières pour les mettre en œuvre ;
Concertation avec les autres acteurs et les autorités du secteur sur les nouveaux
produits (crédit filière, crédit scolaire, grenier villageois, etc.) ;
Les formations et sensibilisations aux niveaux macro, méso et micro;
Les subventions pour le développement et la vulgarisation des nouveaux produits.
L’UGP devra augmenter sa capacité de suivi évaluation et de gestion des activités pour
optimiser l’impact des actions à la fin du programme. Des efforts devront être faits pour
mesurer l’impact des actions du PASMIF menées au profit de ces groupes et pour
vulgariser des outils développés pour les atteindre. Il est urgent de mettre en œuvre les
actions suivantes:
Une étude pour proposer un dispositif de suivi d’indicateurs permettant de faciliter la
mesure de l’impact du programme au fils du temps, surtout l’impact sur les femmes et
les clients en milieu rural.
I- INTRODUCTION
Une équipe de trois consultants a été retenue pour sa réalisation. Elle est composée de :
John Berry, Consultant international, Chef de mission ;
Irénée Okambawa, Consultant international;
Benjamin Ndonga, Consultant national.
Le point focal de la mission est Béatrice Tshidibi, Chargé du suivi évaluation du PNUD
RDC.
Les objectifs spécifiques clairement précisés dans les TDR, exigent qu’à partir d’une
analyse SWOT (Strengths – Weaknesses – Opportunities –Threats), la mission devra
évaluer les aspects suivants :
La pertinence du programme au moment de sa formulation et à l’heure actuelle, au
regard des:
Principes clés de la réduction de la pauvreté définis par le PNUD et UNCDF ;
Objectifs et moyens d’intervention du PASMIF II ;
Besoins des bénéficiaires directs et indirects ;
Besoins du secteur de la microfinance ;
Objectifs globaux du PNUD et UNCDF en matière d’inclusion financière.
L’effectivité des résultats de la mise en œuvre du programme,
L’efficacité du programme en appréciant le degré de réalisation des objectifs du
programme synthétisés dans le cadre logique du PRODOC :
L’exploration de manière créative, pour les appuis au niveau méso et micro, des
différentes approches qui permettront d’atteindre la situation souhaitée, en vue de
sélectionner la stratégie la plus appropriée.
Le schéma général de la méthodologie a comporté trois phases successives qui ont permis
d’atteindre les objectifs assignés à la mission et de couvrir l’ensemble des volets des
termes de référence :
Phase 1 - Démarrage de la mission ;
Phase 2 - Mission de terrain ;
Phase 3 - Analyse des résultats et rédaction des rapports provisoires et du rapport
final.
Pour mieux organiser la collecte des données sur le terrain, des questionnaires et guides
d’entretien ont été élaborés pour les différentes catégories d’acteurs interviewées. Les
interviews individuelles et les focus group ont été organisés lors de visites sur le terrain. Il
faut préciser que les visites de terrain ont été effectuées dans la ville province de Kinshasa
et dans les provinces du Bandundu et du Bas Congo. La mission n’a pu se rendre, pour
des raisons de sécurité, dans les provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu, où sont situés la
grande majorité des PSF congolais et un nombre important des partenaires du FPM
ASBL. Des entretiens téléphoniques et des questionnaires échangés par mail ont permis
de collecter des informations auprès des acteurs retenus dans ces provinces.
Bien que les citoyens de la RDC soient parmi les plus pauvres du monde, la RDC est
classée parmi les pays potentiellement riches en tenant compte des ses énormes ressources
naturelles. En 2008, la RDC a eu la malheureuse distinction d’être classée comme le pays
le plus pauvre du monde, avec un PIB réel par habitant de 95 USD, et 178ème sur 183
pays pour son environnement d’affaires dans le rapport « Doing Business » publié par la
Banque Mondiale. A la fois, ses gisements inexploités de matières premières, estimés à
plus de 24 milliards de dollars US, classent la RDC parmi les pays les plus riches du
monde.
La situation socio-économique est caractérisée par une pauvreté généralisée affectant plus
de 70% de la population. L’agriculture emploie plus de 71% de la population totale, mais
malgré le potentiel agricole du pays avec près de 80 millions d’hectares de terres arables,
seulement 10% de cette superficie est en cours d’exploitation et 73% de la population
reste constamment affectée par l’insécurité alimentaire. En plus, le réseau routier ne
comprend que 2.500 kilomètres de routes bitumées, pour la plupart en mauvais état, et on
estime que seulement 5 % de la population reçoit l’électricité.
Selon les données de la Banque Centrale, les grandes tendances du secteur sont marquées
par un grand nombre de PSF peu profitables (seulement 70 sur 164, ou 43%, ont des
résultats net positifs) et peu de PSF très profitables (seulement 3 PSF, ou 2% ont un
résultat net supérieur à $100.000 USD). Une autre caractéristique du secteur est sa
domination par deux institutions de grande portée et de grande capacité (MECRECO et
ses filiales et FINCA) qui représentent presque 50% de l’encours de crédit dans le pays.
Depuis sa naissance, le secteur a été dominé par les COOPEC, qui représentent
actuellement 81% des PSF dans le pays. Le secteur est aussi marqué par une forte
concentration des services financiers dans les milieux urbains de trois provinces, dont 42
PSF à Kinshasa, 46 au Nord Kivu et 38 au Sud Kivu. Au niveau sectoriel, 77% des PSF
et 89% des comptes se trouvent dans ces trois provinces.
Dans plusieurs domaines, le secteur est en pleine croissance. Le marché financier est
actuellement composé de 20 banques ; en 2007 seulement la moitié de ces banques
existait. Il y a également 19 IMF et 145 coopératives d'épargne et de crédit (COOPEC)
pour un total de 164 PSF de microfinance, qui représente une croissance de presque 15%
entre 2010 et 2011. Le nombre d’usagers des services de microfinance a aussi augmenté
de presque 13% et est passé à 805.000 clients en 2011. L’encours d’épargne et l’encours
2
Banque Centrale du Congo (2011) : Rapport d’activités de la microfinance 2011.
de crédit ont connu une croissance respective d’environ 23% et 15% entre 2010 et 2011
avec une valeur respective de $124 millions USD et $79 millions USD en 2011. En dépit
de ces progrès impressionnants, la confiance de la population au secteur financier n’est
pas encore totale après 15 ans de guerre civile.
FORCES OPPORTUNITES
FAIBLESSES MENACES
Stratégie nationale de microfinance L’instabilité politique accrue dans
non encore approuvée quelques régions
Loi sur les IMF non encore Cadre légal et réglementaire insuffisant
promulguée Difficultés et contraintes dans le
Forte concentration des PSF à développement des nouveaux produits
Kinshasa, Nord et Sud Kivu Environnement d’affaires peu salubre
Concentrations des points de services Difficultés dans la coordination des
dans les milieux urbains activités due à la taille du pays et de
Faible articulation entre les secteurs l’état de l’infrastructure de
financière formelle et informelle communication et des transports
Faible capacité des Prestataires Gestion du portefeuille très hasardeuse
Locaux de Service Technique et un portefeuille à risque élevé
Offre timide et peu importante, non Faible niveau d’application des bonnes
diversifiée et niveau d’adaptation pratiques de la microfinance
faible Faible niveau de capacité humaine et
Capacité institutionnelle des PSF institutionnelle dans la microfinance
limitée en générale Divergences dans les stratégies et
Manque d’experts qualifiés intérêts des bailleurs
Mauvaise perception de la mission du
FPM ASBL par certains acteurs tels
que les ex partenaires du FPM I
Délais dans le processus de
financement du PASMIF II
Pas d’implémentation d’outils pour la
collecte d’informations sur la
performance sociale au niveau des
IMF
Source : Mission d’évaluation.
Compte tenu des résultats positifs du PASMIF I, mis en évidence notamment par
l’évaluation finale de sa première phase, il s’est avéré nécessaire de préserver et de
consolider les acquis du programme pour continuer le renforcement du secteur de la
microfinance en vue d’une plus grande inclusion financière, surtout des populations
défavorisées. Parmi les multiples recommandations de l’évaluation finale, on peut citer :
Responsabiliser des institutions nationales pour l’exécution du projet ;
Appuyer la coordination et le suivi de la réalisation du plan d’action de la SNMF ;
Appuyer la BCC à vulgariser la règlementation renouvelée ;
Susciter la mise en place d’associations professionnelles rapidement viables ;
Prévoir un plan de transfert des compétences à tous les niveaux ;
Assurer une meilleure coordination du programme ;
Poursuivre les actions d’appui institutionnelles aux PSF, notamment les faitières ;
Procéder à l’institutionnalisation du FPM ;
Revisiter le fonctionnement du Comité d’Investissement du FPM ;
Mettre en place une stratégie spécifique pour atteindre les clients défavorisés
notamment en milieu rural ;
Couvrir toutes les provinces du pays, en particulier en appuyant les PSF à se
déployer en milieu rural.
Pour atteindre ses objectifs, il est précisé dans le document de projet que le PASMIF II
aura une couverture nationale et mettra en œuvre ses appuis aux trois niveaux du secteur :
Niveau Macro : l’amélioration du cadre légal et réglementaire et institutionnel en
vue d’un développement harmonieux et sécurisé du secteur de la microfinance ;
Les bénéficiaires du programme sont les prestataires de services financiers desservant les
populations pauvres et à faibles revenus, notamment les populations défavorisées dans les
zones rurales non couvertes ou insuffisamment couvertes. Les autres bénéficiaires sont les
institutions chargées de l’encadrement du secteur (Ministère de la Finance, Banque
Centrale du Congo, Ministère des Petits et Moyens Entreprises, Conseil National de la
Microfinance), et les associations professionnelles et prestataires locaux de services
techniques.
De façon spécifique, au terme des quatre années d’exécution du programme, les résultats
suivants sont attendus :
Une plus grande portée des PSF bénéficiaires des appuis du PASMIF pouvant
atteindre le double celle de la phase I (environ un million de clients) dont 50% de
femmes ;
Qu’au moins 70% des PSF appuyés aient atteint leur autosuffisance
opérationnelle ;
Une amplification des innovations financières de la première phase sur l’étendue
du territoire national ;
Le tableau ci-dessous donne les détails sur le budget initial du programme et les sources
de financement:
La répartition du budget pour les années 2011 et 2012 (budget total à 4,6 millions USD)
est un indicateur des priorités du programme. Le niveau micro reçoit le plus grand
3
Les discussions sont très avancées avec l’Ambassade de Belgique.
financement en termes relatifs et réels avec un budget de 1,9 millions USD qui représente
41% du budget du programme. La gestion du programme (1,1 millions USD) et le niveau
macro (1 millions USD) reçoivent des montants similaires qui représentent 25% et 23%
du budget total. Enfin, le niveau méso reçoit $541.000, ou seulement 12% du budget
total.
Budget 2011 -
Activités planifiées
2012
Résultat 1, Niveau Macro: le cadre économique, légal, réglementaire et institutionnel de la
finance inclusive est amélioré et sécurisé
1.1. L’environnement économique des affaires est amélioré
1.2. Le cadre règlementaire est amélioré et sécurisé $640.648
1.3. Les capacités de supervision de la BCC sont renforcées $390.263
1.4. Le cadre institutionnel assure une bonne coordination du secteur $30.000
Total Résultat 1 $1.060.911
Résultat 2, Niveau Méso : l'infrastructure technique et financière du secteur de la finance
inclusive est renforcée
2.1. Une association des COOPEC et une autre pour les IMF sont crées $219.615
2.2. Les capacités des PLST sont renforcées
$321.827
et leur présence renforcée dans les provinces
Total Résultat 2 $541.442
Résultat 3, Niveau micro : les capacités des IMF professionnelles, viables et pérennes, sont
renforcées pour offrir des produits et services diversifiés, notamment dans les zones non
couvertes
3.1. La gestion des institutions de microfinance est améliorée $476.385
3.2. Renforcement des capacités des ressources humaines des IMF est assuré $255.000
3.3. Appui aux innovations incluant le milieu rural et pauvre $1.177.373
Total Résultat 3 $1.908.758
Résultat 4: Gestion du programme : la gestion, le suivi et l'évaluation du programme sont
effectuées de manière efficiente
AT-FPM/ASBL $372.957
UGP $686.369
Suivi évaluation $128.212
Total Résultat 4 $1.187.538
Total Général $1.174.662
Des contraintes institutionnelles ont crées des obstacles à son implémentation, tels que :
Le FPM ASBL est une structure dont les orientations stratégiques sont consignées
dans son plan d’affaires adopté par ses membres en Assemblée Générale. Par
conséquent, il est important de souligner que le FPM ASBL est une institution
indépendante et n’est pas directement lié aux exigences du document du PASMIF.
La prise en compte des préoccupations liées aux interventions micro formulées
dans le Prodoc exige l’accord des autres partenaires membres de FPM ASBL. Ce
qui n’est pas évident.
L’orientation du FPM ASBL vers les partenaires ayant une situation financière
actuelle acceptable et rassurante risque de limiter l’impact de ses activités à une
petite minorité des PSF et banques et de détourner le programme de la cible
particulière, les populations défavorisées, précisée dans le document du
programme.
L’approche stratégique du FPM ASBL répondant à un ciblage sélectif de
partenaires, a créé des malentendus et des frustrations au niveau de beaucoup
d’acteurs dans le secteur, notamment parmi les anciens partenaires du FPM I qui
ont signé des accords de partenariat avec le FPM I mais qui ont pas actuellement
accès aux appuis du FPM ASBL.
Au niveau organisationnel, certains choix stratégiques ont eu un impact négatif sur le bon
déroulement du programme :
L’imputation entière de la responsabilité de la mise en œuvre des activités au
niveau micro au FPM ASBL a limité les interventions possibles de l’UGP et créer
V- LA PERTINENCE DU PROGRAMME
Les objectifs et les axes d’actions du PASMIF II sont en phase avec le Document
Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) du gouvernement
congolais qui vise l’amélioration sensible des conditions de vie de la population. Les
actions du PASMIF II s’inscrivent dans la réalisation des axes stratégiques et actions
prioritaires du Pilier 1 « Renforcer la gouvernance et la paix » et du Pilier 2 « Diversifier
l’économie, accélérer la croissance et promouvoir l’emploi » de la DSCRP. Etant entendu
que le programme ambitionne le renforcement du capital humain, la croissance
économique, la réduction de l’extrême pauvreté, il est également pertinent au regard des
orientations nationales et de la politique gouvernementale en matière de microfinance.
La cible visée par le programme est appropriée et mérite un appui conséquent afin
d’atteindre les bénéficiaires finaux. Les besoins et les attentes de la population dans une
période post conflit sont marqués par la fragilité du tissu social et du système bancaire et
par la précarité des conditions de vie d’une grande majorité de la population. La demande
potentielle en services financiers est très importante, mais, en dépit de leur croissance
récente, le secteur bancaire et de microfinance capable de fournir les services financiers
appropriés restent encore embryonnaire
PNUD et l’UNCDF ne soient pas entièrement prises en compte dans le plan d’affaires du
FPM ASBL.
Le positionnement stratégique du FPM ASBL dans le secteur, stipulé dans son plan
d’affaires 2011-2013, est de focaliser davantage ses efforts sur un groupe réduit et bien
sélectionné de partenaires ayant une forte capacité de croissance et un bas profil de risque.
Cette approche est pertinente pour certains acteurs dans le secteur, mais répond en
premier lieu à une logique de marché et risque de ne pas répondre à la vision du
programme d’atteindre les populations défavorisées, et les PSF qui les servent, surtout en
milieu rural. Sans d’autres appuis complémentaires aux institutions moins développées et
en difficultés, elle peut compromettre la promotion du secteur de la microfinance sur tout
le territoire national.
Il est admis que la rentabilité des institutions de microfinance n’est pas évidente au cours
des premières années de leur existence, et est retardée lorsqu’elles interviennent dans les
zones rurales. Par conséquent, les subventions d’investissement, d’équipement et
d’exploitation constituent des moyens pertinents pour soutenir ou inciter des institutions à
intervenir dans des zones peu rentables ou pour développer des produits au profit des
populations pauvres. Le dispositif actuel de mise en œuvre du PASMIF ASBL exclus
totalement ce genre d’appuis indispensables pour la promotion du secteur.
La pertinence de l’approche du FPM ASBL aux groupes vulnérables ciblés par le PNUD
et UNCDF, tels que les femmes, les jeunes et les clients ruraux peu servis, n’est pas
évidente et ne rassure pas sur l’atteinte des objectifs avant la fin du programme. Le
manque de stratégies et d’indicateurs spécifiques sur l’inclusion des femmes et de la
population rurale se reflète dans le manque d’activités ciblées envers ces groupes.
L’impact des actions du FPM ASBL pour atteindre les PME urbaines commence à être
visibles, mais la méthodologie adoptée pourrait facilement défavoriser les clients
vulnérables des zones rurales et les PSF qui les servent.
La prise en compte du genre n’a pas été soutenue d’une façon prioritaire et
systématique par le PASMIF II. Par exemple le système de suivi du programme ne
collecte seulement que les indicateurs les plus simples sur le genre, tel que le
pourcentage de femme clients des PSF. A part de cette information limitée, le
système de suivi n’utilise pas d’autres indicateurs de résultats sensibles au genre (tels
que la contribution aux dépenses du ménage, l’amélioration de la nutrition, la
scolarisation des enfants, l’emploi dans les PSF et MPME et la participation dans les
institutions et associations). Il est clair que très peu de partenaires du PASMIF II ont
pue de capacité de produire es données désagrégé. Néanmoins, autre que le nombre
de clients femmes, le programme ne demande pas des informations sur le genre et n’a
pas fait des efforts pour renforcer les capacités des PSF pour les capter.
Une stratégie pour la prise en compte du genre dans le PASMIF II est en cours de
discussion et préparation, mais n’est pas encore effective. Elle propose des buts et
objectifs et une méthodologie pour l’intégration du genre dans les activités du
PASMIF. Elle devra être finalisée et approuvée. Ensuite, un plan d’actions devra être
développé pour organiser le déploiement de la stratégie, la sensibilisation et la
formation sur le genre avec les ressources financières, institutionnelles et humaines
appropriées pour la mettre en œuvre.
Les critères de base pour l’octroi de subventions et de prêts doivent être maintenus
(catégorisation des PSF par capacité institutionnelle) ;
Les conditions de financement doivent être suffisamment flexibles, pour permettre à
des bailleurs de fonds d’insérer des conditions particulières propres, tout en respectant
les critères progressifs de base actuels ;
Le FPM devrait continuer à mettre l’accent sur le renforcement des PSF, surtout par
un accompagnement de proximité ;
Il ne faut pas trop compter sur la viabilité du FPM à court terme, compte tenu de la
situation du secteur, ses besoins de refinancement et sa maturité.
A mi-parcours du programme, les activités sont toujours en cours d’exécution et, avec les
délais importants dans le commencement des activités, il est tout à fait compréhensible
que tous les résultats ne soient pas encore atteints. Néanmoins, il est important d’analyser
des tendances et d’estimer si les résultats seront atteints à la fin du programme, et sinon
pourquoi.
Toute analyse de la réalisation des résultats doit tenir compte du retard significatif observé
au démarrage des activités du programme. Spécifiquement, le recrutement du PST du
FPM ASBL et la mise en place de l’UGP ont entraîné un délai d’au moins un an dans
l’exécution du plan d’actions du Prodoc. Par conséquent, il est évident que toutes les
activités programmées ne soient pas encore exécutées à cette étape de mise en œuvre du
PASMIF. Il est également raisonnable de supposer que la majorité des résultats ne soient
que moyennement atteints à la fin du programme, si des dispositions particulières ne sont
pas mises en œuvre pour rattraper le retard enregistré. Cependant, il est important de
noter que durant les 18 mois qui ont suivi le démarrage effectif des activités, beaucoup
d’actions ont été réalisées sur tous les trois niveaux d’intervention du programme et que
les structures de gestion telles que l’UGP et le FPM ASBL sont en place et pleinement
opérationnelles.
Le tableau ci-dessous présente le degré d’atteinte des résultats à chacun des quatre
niveaux d’intervention. Il est à souligner que pour produire le tableau le cadre du suivi
évaluation du Prodoc a été utilisé, qui n’a pas les mêmes indicateurs que le cadre de suivi
utilisé par l’UGP.
Atteint
Atteint atteint
La collaboration de l’UGP avec la BCC pour l’exécution des activités au niveau a été
fructueuse.5 Toutefois, la BCC a été confrontée à des contraintes majeures qui ne lui sont
pas imputables mais qui ont empêché l’exécution de certaines activités programmées.
5
Il faut souligner que la BCC a aussi reçu les appuis de l’Agence Française de Développement
Internationale (AFD) et de l’Agence Canadienne de Développement Internationale (ACDI) pour financer
ses activités.
1.1. Croissance du
6.5% 5.1%
L’environneme PIB
nt économique
des affaires est Maîtrise du
15% 15.1%
amélioré taux d’inflation
Nombre de
573.000 713.900 687.000 805.750*
clients touchés
Pourcentage
1.2. Un nouveau des femmes 40% 68% 45% 68%*
cadre légal et clients
réglementaire est
adopté et diffusé Encours moyen
80.000.000 79.296.439 97.000.000 79.296.439
de crédit
Encours moyen
64.000.000 124.676.994 77.000.000 132.676.994
d'épargne
Pourcentage
des PSF
0 50% 69%
agréées
contrôlées
1.3. Les capacités Nombre de
de supervision de la régions ou le
BCC sont renforcées 0 8 3 8
contrôle est
implémente
Nombre de PSF
1 30 3 38
redressés
1.4. Le cadre
institutionnel assure Nombre de
une bonne réunion de 2 2 2
4
coordination du concertation
secteur
1.1. Croissance du
6.5% 5.1%
L’environneme PIB
nt économique
des affaires est Maîtrise du
15% 15.1%
amélioré taux d’inflation
Nombre de
573.000 713.900 687.000 805.750*
clients touchés
Pourcentage
1.2. Un nouveau des femmes 40% 68% 45% 68%*
cadre légal et clients
réglementaire est
adopté et diffusé Encours moyen
80.000.000 79.296.439 97.000.000 79.296.439
de crédit
Encours moyen
64.000.000 124.676.994 77.000.000 132.676.994
d'épargne
Pourcentage
des PSF
0 50% 69%
agréées
contrôlées
1.3. Les capacités
Nombre de
de supervision de la
régions ou le
BCC sont renforcées 0 8 3 8
contrôle est
implémente
Nombre de PSF
1 30 3 38
redressés
1.4. Le cadre
institutionnel assure Nombre de
une bonne réunion de 2 2 2 4
coordination du concertation
secteur
Sources : Rapports d’activités de la microfinance de la BCC, 2011 et cadre de suivi des résultats du
PASMIF. * Les derniers chiffres disponibles de la BCC datée du 31/12/2011.
Il faut souligner que la création des deux associations est prévue par les dispositions
législatives. (La pratique généralement observée est la création d’une seule association
pour toutes les organisations de microfinance d’un même pays, quelle que soit leur forme
juridique.) Actuellement les deux associations évoluent de façon séparée et ont besoin
d’appuis divers pour assurer efficacement leur mission respective.
Le programme a prévu des appuis divers aux PST, notamment les cabinets d’audit, les
cabinets de formations et les bureaux d’étude spécialisés en microfinance afin de mieux
les outiller pour offrir des services de qualité au secteur de la microfinance. En effet, les
insuffisances constatées au niveau des PST fragilisent le secteur.
Il faut souligner que les appuis aux PST sont encore largement insuffisants. Le
renforcement des PST s’est limité à une seule formation pour l’instant. Elle a été
organisée par le PASMIF, en collaboration avec la BCC, sur le contrôle externe des PSF
au profit des cabinets d’audit. Un total de 23 participants de 10 cabinets d’audit a assisté à
cette formation.
Il n’y a pas eu de progrès notables sur les autres objectifs du Prodoc au niveau méso, tel
que la certification des formateurs nationaux et l’installation des PST en provinces.
Comme détaillé dans le tableau suivant, trois sur cinq des objectifs sont atteints et la
réalisation des résultats du PRODOC au niveau méso est moyennement atteinte. En dépit
de ce progrès contre les résultats attendus, beaucoup reste à faire au niveau méso. La
capacitation des PST et reste un point faible avec le programme et les associations
professionnelle sont toujours très jeune. Le renforcement nécessaire du marché pour leurs
services au niveau méso n’a fait même pas un objectif du programme.
Finalisation de
2.3. l’Institutionnalisation
l'institutionnalisation A faire Fait A faire Fait
du FPM est effective
du FPM
Le FPM ASBL est l’organe unique du PASMIF pour les appuis au renforcement des
capacités des PSF au niveau micro. Les trois objectifs spécifiques du FPM ASBL,
énoncés dans son plan d’affaires, sont le renforcement institutionnel, l’extension
horizontale et verticale des services de microfinance et la diversification et innovation des
produits financiers. Les impacts visés de ces activités sont le renforcement des systèmes
de gouvernance, de contrôle interne, d’audit et de gestion des PSF partenaires.
Actuellement les appuis techniques directs offerts par le FPM ASBL ont visé :
L’amélioration de l’accès aux services financiers pour les PME ;
L’amélioration de la gouvernance de certaines PSF ;
La professionnalisation des structures appuyées ;
L’amélioration des conditions de vie des clients finaux.
Il faut noter que ses objectifs s’en cadre peu avec les quatre produits intermédiaires du
Prodoc au niveau micro :
La gestion des institutions de microfinance est améliorée ;
Renforcement des capacités des ressources humaines des PSF est assuré ;
Restructuration du secteur pour favoriser les entités viables ;
L’accès des PSF au fonds de crédit est favorisé ;
Appui aux innovations incluant le milieu rural et pauvre.
Il est important de souligner les difficultés observées avant le démarrage effectif des
activités du FPM ASBL. Entre l’arrivée de l’équipe de gestion du PST et le démarrage
effectif des activités, il s’est écoulé plus d’un et demi. Ce flottement est dû à plusieurs
facteurs, dont entre autres, le retard dans les premiers décaissements des bailleurs et les
problèmes politiques.
Le calendrier du déroulement des activités du FPM II a été marqué par les évènements
suivants :
Avril 2010 Appel d’offre pour un PST pour gérer FPM II ;
Mai 2010 Sélection de Frankfort School comme PST ;
Juin 2010 Arrivée de l’équipe Frankfort School ;
Novembre 2010 AGC du FPM ASBL ;
Mai 2011 Approbation du premier financement en prêt ;
Les objectifs du FPM ASBL visent la viabilité à long terme de ses institutions partenaires
tout en sauvegardant sa propre pérennité financière et en maximisant l’impact social de
ses actions. Le FPM ASBL reconnait que l’accès permanent aux services financiers de
qualité par les MPME n’est réalisé que si les institutions qui les servent opèrent suivant
les principes commerciaux qui assurent leur propre profitabilité. 6 Pour mieux refléter
cette nouvelle orientation, le CA du FPM ASBL a officiellement changé son nom du
Fonds de la Promotion de la Microfinance au Fonds Pour l’Inclusion Financière en RD
Congo.
Pour atteindre ses objectifs, les activités du FPM ASBL sont focalisées sur quatre grands
axes : le financement des prêts, les appuis techniques directs, les cours de formation et
forums et les études du marché. Il est important de souligner que les appuis offerts par le
FPM ASBL aux PSF sont uniquement le refinancement, l’appui technique et la formation.
Ils excluent d’autres genres d’appui tels que les subventions au portefeuille de prêt, les
subventions d’exploitation et d’équipement, et les redressements de PSF en difficultés.
Ayant pour objectif général, entre autres, la conciliation des exigences de développement
social et sa pérennité financière ; le FPM ASBL a adopté une approche basée sur une
prise de risque très prudente et une sélection de partenaires soignée. Les critères de
sélection des PSF sont devenus plus rigoureux et les formes d’appuis sont réduites. Ces
critères d’éligibilité on eu l’effet collatéral de réduire le nombre partenaires potentiels et
la portée potentielle des appuis. Selon une étude de taille et risques du marchée du FPM
ASBL, le nombre de partenaires potentiels du FPM ASBL se situe entre 17 et 25 PSF
(IMF, COOPEC et banques y compris) des 164 PSF congolais.
6
Vision du FPM ASBL exprimée dans son plan d’affaires 2011-2013.
Après le retard significatif enregistré avant le démarrage des activités, le FPM ASBL a
accru le nombre de ses partenaires en nouant, en moyenne, un partenariat par mois.
Depuis son premier financement en janvier 2012, le FPM ASBL a signé huit accords de
partenariats, avec six IMF et COOPEC et deux banques. Il est donc probable qu’il
atteindra son potentiel marché de 25 PSF. Néanmoins, dans le meilleur de cas, le FPM
ASBL n’appuiera que 15% des PSF du pays. Dans les neuf mois entre janvier et
septembre 2012, le FPM ASBL a signé 8 contrats de partenariats avec les PSF desservant
31.000 clients, dont un taux de couverture de 4, 8% des PSF et 3,8% des clients de la
microfinance.
7
Plan d’affaires FPM ASBL 2011- 2013.
8
Comme points de références, selon la BCC le PAR 30 jours moyen en RDC est à 40,5% ; selon MixMarket, le PAR
30 moyen pour l’Afrique est 5,8%.
des projets d’appuis gérés par deux Project Managers basés à Kinshasa et Sud Kivu. Des
consultants spécialisés sont régulièrement mis à disposition par le Frankfort School qui
interviennent qui interviennent ponctuellement avec des appuis spécifiques.
En dépit des problèmes vécus avant le démarrage des activités, les gestionnaires du FPM
ASBL ont montré un professionnalisme appréciable. Leur rigueur et leur détermination
constituent des atouts indéniables pour la mise en œuvre du plan d’affaires du FPM.
Dans l’intervalle, le tableau suivant résume des résultats globaux des premiers mois
d’opérations effectives du FPM. Ces indicateurs correspondent au plan d’affaires du FPM
ASBL et ne pas aux indicateurs du Prodoc. Il faut noter que le FPM ASBL a été plus
effective dans l’atteint des objectifs internes que des objectifs du Prodoc.
Le FPM ASBL a approuvé un total de $6,3 millions USD de prêts à quatre partenaires.
Ces prêts sont concentrés avec des institutions basées à Kinshasa (95%) et des banques
(50%). Il a déboursé $3 million USD à deux banques dont un taux de décaissement de
47% à la fin de septembre 2012.
Le tableau ci-dessous donne la situation des prêts octroyés par le FPM ASBL au
09/12/2012.
Tableau 10: Situation des prêts octroyés par le FPM ASBL par partenaire
Le FPM ASBL sélectionne des partenaires PSF pour des appuis techniques directs à la
suite d’un processus rigoureux qui permet d’identifier leurs besoins institutionnels. Il
compte actuellement huit partenaires qui bénéficient d’appuis techniques directs avec un
budget de $1,2 million. Les partenaires sont présents dans trois des onze provinces du
pays avec une forte concentration (95% du budget) à Kinshasa et au Sud Kivu. 9 Parmi les
partenaires on compte deux banques qui bénéficient de presque 50% du budget. Avec des
décaissements de $546.023, le taux de réalisation du budget des appuis techniques a été
43% à la fin de septembre 2012.
Les huit PSF partenaires retenus pour l’assistance technique ont bénéficié de plus que
1.400 jours d’appuis dans une diversité de domaines par des consultants recrutés par la
Frankfort School. Les volets d’intervention du FPM sont, entre autres, les suivant :
Restructuration et transition organisationnelle ;
Le renforcement du cadre institutionnel, plan d’affaires et procédures
opérationnelles ;
Mise en place d’une nouvelle organisation incluant un département PME ;
La gouvernance et la planification stratégique ;
Développement des Systèmes d'Information de Gestion ;
Amélioration des produits et des méthodologies des prêts ;
Développement du produit crédit « Grenier villageois » ;
Appui à l’information de la gestion du produit épargne à la carte (SAV) ;
Appui à la gestion financière ;
L’optimisation de la gestion de liquidité ;
La consolidation comptable ;
La mise en place de la méthodologie de contrôle interne ;
Appui à la mobilisation de l’épargne ;
9
Il faut noter que le FPM ASBL compte sa présence dans toutes les provinces ou ces partenaires ont une
antenne ou filiale, dont huit des onze provinces. Etant donné la difficulté de savoir où exactement les
financements du FPM II ASBL ont été dépensés par ses partenaires, les évaluateurs ont compté seulement
la province où les partenaires ont leur siège.
Certains résultats des appuis techniques du FPM ASBL sont notables. On peut citer entre
autres :
Tableau 11: Situation des appuis techniques directs offerts par FPM ASBL
Réalisation
IFP Provinces Domaines d’appui technique Budget
09/12/12
(USD)
(USD)
MUCREFEKI Bas Congo Renforcement institutionnel/amélioration 64.636 -
du produit «grenier villageois»
MECRECO Kinshasa Consolidation du réseau 272.115 214.970
Life Vest Kinshasa Gouvernance et organisation 36.175 33.642
BIC Kinshasa Organisation d’un département PME 342.953 188.624
Advans Kinshasa Organisation et amélioration de la 268.940 -
Banque productivité
COOPEC Sud Kivu Consolidation du réseau et 114.640 100.883
Kalundu développement de l’épargne
Le FPM ASBL a également organisé des forums sur les sujets techniques spécifiques à
Kinshasa et à Goma. Un total de 101 participants ont assisté aux forums sur la protection
du consommateur à Kinshasa et Goma et 53 participants ont assisté à un forum sur la
finance agricole à Kinshasa.
Aucune formation ni forum n’a été réalisée pour renforcer la capacité des PSF
d’implémenter les outils de collecte d’informations sur l’impact ou les aspects sociaux des
clients.
Etudes de marché
Pour promouvoir l’extension des services financiers, le FPM ASBL a entrepris une série
d’étude de marché de services financiers aux MPME dans les provinces. Les études de
marché ont été effectuées dans deux provinces et sont prévues dans deux autres. Une
étude sur le marché de microfinance à Bandundu est disponible et une étude sur
l’Equateur est attendue prochainement. Des études seront aussi menées dans les Kasaï
Oriental et Occidental au mois de janvier 2013. Selon le FPM ASBL, deux PSF ont pris la
décision d’ouvrir de nouvelles agences dans la province sur la base de l’étude de marché
du Bandundu.
Tableau 13: Etat d'exécution des études de marché lancées par le FPM ASBL
Provinces Villes Date de publication
En dépit des progrès réalisés par le FPM ASBL, on note un retard significatif dans
l’atteinte de certains objectifs fixés par le Prodoc. L’analyse des réalisations ci-dessous
montre que le programme n’a atteint que trois de onze objectifs fixés, donc les résultats au
niveau micro sont peu atteints. Avec l’installation et l’opérationnalisation du FPM
ASBL, on peut espérer à une meilleure performance dans les mois et années à venir.
Nombre de plans
d’affaires réalisés et 5 0 20 1
appuyées
Pourcentage de PSF
10% 30% 70%
agrées ayant été audites
Nombre de parution du
magazine d'information 1 4 3
sur le secteur
Gestion
La gestion de PASMIF II est confiée à différents organes pour implémenter des activités
aux niveaux macro, méso et micro. En gros, l’Unité de Gestion du Programme est
responsable pour les activités aux niveaux macro et méso et le FPM ASBL est
responsables pour toutes les activités au niveau micro.
Il faut souligner que le PASMIF II joue un rôle important dans l’harmonisation des
activités du secteur en général, à travers sa gestion du Comite de Pilotage (CP) du
programme et du Groupe des Partenaires Techniques et Financiers (GPTF) qui représente
les bailleurs les plus impliqués dans la microfinance en RDC. Depuis le 3ème trimestre
du 2011 le PASMIF II a organisé un total de cinq réunions du Comité de Pilotage et trois
réunions du GPTF.
Suivi et Evaluation
Les systèmes de suivi du PASMIF II sont gérés à l’interne et le suivi des indicateurs de
performance est assuré par les cadres du programme. Le système de suivi des
performances du programme est basé sur les fichiers simples en Word et Excel qui
correspond approximativement au cadre logique du Prodoc. Les données de performance
sont obtenues de diverses sources, principalement les rapports des partenaires et les
statistiques de la BCC. Le système de suivi financier se base sur les logiciels du PNUD et
n’a aucune interface avec le système de suivi du programme. En effet, toutes les données
budgétaires nécessaires pour le suivi du programme sont saisies dans le système
manuellement à partir des fichiers produits par le système de gestion d’information du
PNUD. Le système de gestion de données manuel de l’UGP complique le suivi effectif
des résultats du programme.
renforcées » listés dans le Prodoc et suivi par l’UGP sont différents. Les deux cadres de
suivi évaluation sont inclus comme Annexe 4 et 5 pour référence. Le tableau ci-dessous
donne est un exemple de ces différences.
Tableau 14: Exemples de différences dans les indicateurs du suivi PRODOC et ceux
du PASMIF
Indicateurs de capacité de supervision de la BCC
Comme indique le tableau suivant, le programme a atteint 2 des 3 objectifs fixés, donc les
résultats de la gestion du programme sont moyennement atteint. A la fois ces résultats ne
donne pas de perspective sur les faiblesses de suivi évaluation du programme.
L’efficience du programme à tous les niveaux a été sensiblement réduite par les retards
significatifs dans le démarrage effectif des activités au niveau de l’UGP et le FPM. Les
délais important ont été vus dans l’administration et le financement du programme.
Au niveau micro, le PST du FPM ASBL a démarré ses activités en juin 2010.
L’Assemblée Générale Constitutive du FPM ASBL a eu lieu octobre 2010, il a reçu son
agrément en janvier 2011 et son Plan d’Affaires a été validé en avril 2011. Mais les
ressources financières n’ont pas été mises à la disposition du FPM ASBL qu’en août
2011. Cela a eu une incidence sur la programmation des activités et entrainé un surcoût
inutile. Il faut souligner qu‘entre 2011 et 2012 le FPM ASBL a dû solliciter deux
extensions de contrat sans coût avec le PNUD/UNCDF pour absorber la totalité du
montant alloué dans le PTA du 2011.
L’efficience du programme au niveau micro a également été impactée par les choix
stratégiques du FPM ASBL et ses bailleurs de fonds. Ces choix stratégique se sont basés
sur l’estimation des compromis éventuel entre le cout et l’impact, la portée et la
Le FPM ASBL et ses bailleurs n’ont pas opté pour une stratégie de suivi de proximité
selon le mode opératoire de FPM I. Il a donc retiré les équipes des ATR des six provinces
(Kinshasa, Bas Congo, Nord et Sud Kivu, Bandundu et Katanga) et assure maintenant la
couverture de tout le pays avec des Project Managers basés à Kinshasa et Bukavu. Sur les
onze anciens ATR, seulement trois restent actuellement employés par le FPM ASBL. En
effet, le FPM ASBL a remplacé les équipes d’ATR permanents affecté dans les provinces
par une vingtaine consultants internationaux à court terme qui sont sollicités de façon
périodique en fonction des besoins spécifiques. Ce changement d’approche a pu
considérablement réduire les frais opérationnels du FPM ASBL, et donc améliorer son
efficience institutionnelle, mais cela n’a favorisé le transfert de compétences aux
nationaux.
Le taux de consommation par année a aussi varié entre les activités aux différents
niveaux, avec un maximum consommation de 153% du budget de l’UGP pour 2011 et un
minimum de 0% pour toutes les activités aux niveaux micro pour 2012. En général, les
activités au niveau macro ont été les plus efficience au point du vu de l’utilisation du
budget. Comme indique le tableau en bas, le taux de consommation budgétaire au niveau
macro a été 96,6% pour les deux années 2011 et 2012. Au niveau méso le taux de
consommation a augmenté considérablement de 12,8% en 2011 à et 44,8% en 2012, mais
a resté assez bas à un moyen de 31% pour les deux années. Parce que le FPM ASBL est
toujours en train de dépenser son budget pour 2011, le taux de consommation pour
l’année 2011 et élevée à plus que 100%, mais son taux de consommation pour 2012 est
0%, avec un moyen de 60% pour les deux années. Le taux de consommation pour la
gestion du programme a été variable, avec un taux de consommation de 91% en 2011 et
de 61% en 2012, pour un moyen de 76% pour les deux années.
Néanmoins, le total général ne démontre pas les différences par activité qui, dans certains
cas, sont importants. Le tableau détaillé en Annexe 3 indique les variances entre activité
qui sont particulièrement notable avec le résultat gestion du programme. Par exemple, au
niveau de la gestion pour les deux années le taux de consommation par activité était à
124% pour l’UGP, mais seulement 11% pour l’appui technique et 8% pour les appuis aux
PLST.
En somme les premières deux l’année du programme ont été marque par un manque
d’efficience dans la consommation de ressources disponible. En comparaison avec
progrès notable au niveau macro, ou le budget a été utilisée a presque 100%, les activités
aux autres niveaux ont été considérablement moyen efficient. Presque un quart du budget
de la gestion du programme a reste intacte, presque un tiers au niveau micro, et
notablement, plus que trois quarts au niveau méso. Par conséquent, on peut conclure que
les résultats prévus pour la première année d’exécution du programme seront exécutés
que dans sa deuxième année.
Budget Taux de
Activités planifiées Réalisation
planifié consomn
Pour commencer, il faut souligner que le système de suivi des résultats du programme est
focalisé plus sur les indicateurs d’activités (i.e. indicateurs de performance financière) que
sur les indicateurs d’impacts (tel que le ciblage des clients et l’impact social). Aucun
indicateur désagrégé de performance sociale n’est actuellement disponible. Une étude de
références appropriée n’a pas été faite et des systèmes de suivi et d’évaluation des
indicateurs d’impacts n’ont pas été mis en place au PASMIF ni chez ses partenaires.10
L’impact du programme est peut être le plus visible au niveau macro. Bien que la Loi de
la Microfinance ne soit pas encore promulguée et que la Stratégie Nationale de la
Microfinance n’ait pas fait l’objet d’une adoption par le gouvernement, les appuis du
programme à la BCC ont commencé à avoir des effets positifs dans le secteur et le
programme a clairement aidé la BCC à mieux jouer son rôle du contrôle du secteur. Par
exemple, la vulgarisation du nouveau Plan Comptable dans toutes les provinces a
augmenté la capacité des PSF à produire des états financiers conforme aux normes de la
BCC. Il faut souligner que les 101 missions de contrôle effectuées par la BCC dans 8
régions du pays ont entraîné la mise en œuvre de plan de redressement pour 38 PSF.
10
A l’exception d’une étude récemment publiée par la KFW intitulée « Autonomisation Economique par l’Accès aux
Produits de la Microfinance en République Démocratique du Congo » qui a inclus des références au genre dans son
analyse des divers aspects de l’autonomisation. Cette analyse d’impact est d’ailleurs axée sur une approche
rétrospective sans données de base avec des comparaisons approximatives.
L’impact des autres activités du PASMIF au niveau méso, c’est à dire la formation et les
études sur le secteur, s’appréciera au fil du temps. Par exemple, l’impact attendu de la
formation des dix cabinets d’audit sur l’audit externe est l’augmentation du nombre et de
la qualité des audits des PSF dans les prochaines années. Les appuis du programme
n’auront pas un plus grand impact sur les PST jusqu’au point qu’ils atteignent un plus
grand nombre d’acteurs. Des efforts doivent aussi être fait pour accroître la demande et le
marché de services des PST.
Au niveau micro, les activités du FPM ASBL ont commencé effectivement en janvier
2012, il est encore prématuré d’analyser les impacts. Néanmoins, certains effets des
actions exécutées par le FPM ASBL sont déjà visibles. On peut citer entre autres :
Un meilleur accès aux services financiers par les PME. Grâce à l’appui du FPM
ASBL, la BIC a créé un département de PME. Avec un prêt de $2,000.000 et un
appui technique de $343.000, la BIC a mis en place des systèmes de gestion pour
ce nouveau département, qui compte actuellement un portefeuille d’environ
$7.000.000 avec 400 clients dont seulement 8 % sont des femmes.
La gouvernance et le professionnalisme de certaines institutions appuyées se sont
considérablement améliorés, grâce aux appuis du FPM ASBL. Par exemple, Life
Vest a mis en œuvre un important processus de restructuration institutionnelle qui
a permis de recruter un Directeur Générale ayant les compétences professionnelles
requises.
Certains impacts des activités de la première phase du programme ont commencé à
être visibles et justifient la poursuite des actions par le PASMIF et le FPM ASBL.
On a les exemples suivants :,
les conditions de vie des clients des produits CEE+ et Crédit Grenier se sont
notablement améliorées. Avec l’appui technique et une subvention en fonds
de crédit de $15,000 obtenu durant le PASMIF I, le CAMEC INKISI a
déployé le produit CEE + dans une poignée de villages au Bas Congo,
notamment à KIKONKA. (Il faut souligner que ce PSF n’est pas encore
éligible aux appuis du FPM ASBL compte tenu de son PAR). L’encours de
crédit au 30/09/12 est de $18,327 avec 347 bénéficiaires et la qualité du
portefeuille de ce produit est très satisfaisante avec un PAR supérieur à 30
jours de 1,2%. Les bénéficiaires interrogés ont signalé que les crédits
obtenus leur ont permis d’améliorer leurs conditions de vie :
Pour la première fois certains ménages pourraient payer les frais de scolarité
des enfants ;
Le cadre de vie a été amélioré, par exemple dans la construction des
maisons et l’achat des articles ménagers tel que les matelas en mousse ;
On notre une plus grande capacité des femmes à contribuer aux charges du
ménage.
Au niveau micro les données sur l’impact du programme sur l’aspect genre se limitent à
compter le nombre de femmes clients. (Le FPM ASBL a aussi pu calculer les chiffres sur
le nombre de femmes cadres ou gérants des ses partenaires – dont 107.) L’impact dans
les milieux ruraux se limite à compter le nombre d’agences ou filiales rurales des
partenaires du FPM ASBL (7 sur 89 ou 8%.) Le tableau ci-dessous donne des indications
sur le nombre de clients femmes des partenaires du FPM ASBL. On constate en général
qu’un tiers des clients des PSF sont des femmes.
Sources : FPM ASBL, Rapport d’activités troisième trimestre 2012, Correspondance avec Jean Claude
Thetika Banzodila, DG FPM ASBL le 12/19/12.
paysans de ne plus vendre à vil prix leurs produits de cossettes de manioc, mais de
recourir à l’antenne de la COOPEC MUCREFEKI pour pouvoir bénéficier d’un crédit,
le temps d’attendre le moment approprié pour pouvoir écouler à bon prix leurs
marchandises stockées au grenier. Ainsi donc, des bénéficiaires ont évité de vendre le
sac de manioc à FC 10.000, MUCREFEKI ayant exigé la conservation des sacs de
manioc au grenier en contrepartie de l’octroi d’un crédit de FC 30 .000 pour chaque
sac, pour leur permettre de faire face aux urgences. Cinq mois plus tard, compte tenu
de la loi de l’offre et de la demande, les bénéficiaires, en toute transparence avec
MUCREFEKI, ont vendu chaque sac à FC 55.000, et ont remboursé intégralement leur
crédit.
Monsieur Robert NSWA, handicapé de son état et couturier à Kikwit, est membre de
la MUSOPALUD. A ce titre, il a bénéficié à deux reprises de crédits qui lui ont permis
de constituer un stock de tissus pour la fabrication de salopettes. A l’heure actuelle, il
est devenu le principal fournisseur des écoles techniques de la place en salopettes.
Grâce à cette activité, il arrive à subvenir aux besoins de sa famille et il a cessé la
mendicité qu’il faisait dans les rues de Kikwit.
A ce stade de l’exécution du programme, nous avons tiré quelques leçons sur l’impact
des actions de la microfinance
2. On n’a pas encore remarqué un effort considérable des IMF pour se rapprocher des
groupes des bénéficiaires tels que MUSO, caisses villageoises, association de
crédit, etc. Les principales raisons évoquées par les PSF sont l’insuffisance de
fonds de crédit et les charges additionnelles induites par la stratégie pour satisfaire
ces cibles.
3. Les IMF ne disposent pas d’outils pour la collecte des informations sur les
performances sociales ni d’outils pour suivre l’impact des crédits ouverts sans
situation de référence de chaque client avant l’octroi de crédits. Ce qui fait que
dans le reporting au FPM ASBL, seuls les indicateurs de performances financières
et les témoignages anecdotiques des clients sont mis en exergue pour apprécier la
contribution de la microfinance dans la réduction de la pauvreté.
Bien que l’essentiel des activités n’ait débuté que récemment, des perspectives sur la
pérennité de l’impact du programme commencent à devenir évidentes aux niveaux macro,
méso et micro.
Institutionnalisation du FPM
Le FPM a effectivement mis en place le personnel, les systèmes de gestion et les organes
de gouvernance et a reçu son agrément comme une ASBL. Cette structure institutionnelle
légalement indépendante, assure sa capacité d‘exercer ses activités pour une durée
indéterminée, même après la clôture du PASMIF II, supposant qu‘il continuera à recevoir
suffisamment de subventions des bailleurs de fonds.
Pour le moment les financements d’appui technique et de prêts sont tous assurés par le
FPM ASBL, mais avec la création imminente du FPM SARL, le FPM ASBL a l’intention
de transférer son portefeuille des prêts à cette nouvelle institution. Le FPM SARL sera
géré indépendamment du FPM ASBL, avec ses propres systèmes de gestion, son
personnel et son propre Conseil d’Administration. La pérennité du FPM SARL sera
assurée par les revenus de son portefeuille de prêt, mais si ce transfert est légal et peut se
réaliser, il aura un impact préjudiciable FPM ASBL sur le plan de l’autonomie financière.
La mise en place du FPM SARL est attendue pour mi-2013.
Avant de démarrer ses activités, le FPM ASBL a réalisé plusieurs prospections qui l’ont
amené à adopter une approche dont les objectifs permettent de créer un noyau dur
d’institutions pérennes et professionnels en s’appuyant sur des critères sélectifs
d’éligibilité aux financements, aux appuis techniques et aux appuis en formation. Le
FPM ASBL a aussi adopté une approche projet, offrant des appuis techniques spécifiques
d’une durée limitée, avec la vision d’éviter la dépendance et de promouvoir
l’autonomisation de ses partenaires dans le temps.
En travaillant avec les PSF qui ont une plus grande capacité et une plus grande potentielle
de pérennité, le FPM ASBL assure que ses interventions continueront d’avoir un impact
important à long terme sur un nombre de partenaires restreints.
Cependant, les actions du FPM ASBL pour encourager le « downscaling » des banques
commerciales auront un effet pérenne et positif sur l’accès au financement par les PME.
Cette approche a le double bénéfice d’aider les PME à accroître leurs moyens d’actions et
aussi à améliorer le taux de bancarisation dans le pays. Il est même probable qu’après
cette expérience avec la BIC, d’autres banques vont commencer à offrir des prêts aux
PME faisant du « crowding in » dans le marché.
Pour les raisons d’efficacité et efficience, le FPM ASBL a choisit d‘utiliser les consultants
spécialisés à court terme de Frankfort School pour offrir des appuis techniques
spécifiques, réduisant le nombre d’ATR généralistes budgétivores sous employés dans
certaines provinces à faibles activités de micro finance. Cette approche a comme
avantage la responsabilisation des partenaires dans une courte durée et la réduction des
coûts du personnel. Néanmoins, sur le terrain cette approche présente quelques faiblesses
dans le transfert des compétences à long terme pour la constitution d’un vivier d’experts
nationaux.
Il faut noter que le transfert des compétences des anciens ATR continue à avoir un effet
positif dans le secteur. Les huit anciens ATR congolais se sont dispersés un peu partout
dans le secteur. Ils assument actuellement des fonctions importantes dans d’autres
institutions de microfinance tel que le FMN, la Banque Mondiale, MECRECO, le
PASMIF. Il est attendu que ce noyau de cadres compétents continuera à avoir un impact
dans le secteur après le PASMIF.
Le PASMIF a assuré la pérennité des ses actions sur le plan réglementation avec la
vulgarisation du Plan Comptable et des textes règlementaires aux PSF par la Banque
Centrale. A long terme il est attendu que cet appui aidera les PSF à faire un meilleur
reporting à la BCC et à se mettre en conformité avec les règlements. En plus, l’appui du
PASMIF dans la formation du personnel de la Banque Centrale dans la supervision et les
pratiques CGAP devrait avoir un effet positif sur la capacité de la BCC d’assurer de
contrôler et assainir le secteur à long terme. Néanmoins, la possibilité de la Loi de la
Microfinance à avoir un impact permanent sur le secteur est compromis faute de sa
promulgation par le gouvernement. Egalement, l’adoption de la Stratégie Nationale de la
Microfinance a attendu jusqu’au point ou elle deviendra caduque et devra être actualisée
pour être applicable.
La capacité des PST à offrir des services appropriés aux PSF demeure une faiblesse au
niveau méso du secteur. La formation offerte par le PASMIF aux cabinets d’audit pourrait
augmenter la qualité de l’offre, mais la demande pour les services des PST, cabinet
d’audit, de formation et appuis techniques inclus, reste toujours faible. La pérennité du
marché des PST dépend non seulement de la compétence des cabinets, mais aussi de la
capacité et la volonté des PSF à s’offrir des services payants.
Le déploiement d’autres nouveaux produits pérennes tel que le mobile banking, bien que
prévu dans le Prodoc, n’est pas encore mis en œuvre par le programme. Quelques
nouveaux produits, tels que l’épargne à la carte et les greniers villageois, ont été financés
par le FPM I, mais ne sont pas encore pleinement exploités. Certains produits développés
durant par première phase du programme, tel que le crédit avec éducation restent pérenne
et continuent d’avoir un impact dans les milieux ruraux. Mais encore une fois leur
exploitation reste partielle et le financement pour pleinement les exploités reste absent.
En dépit des difficultés observées avant le démarrage effectif des activités, le programme
présente des forces et des opportunités importantes. L’économie de la RDC et le secteur
de la microfinance sont en pleine croissance. Les indicateurs économiques sont
satisfaisants, le gouvernement soutient activement la microfinance t plusieurs nouveaux
acteurs importants sont entrés dans le secteur. Les ressources non exploitées et la
demande potentielle pour les services financières restent énormes. L’adhésion de la RDC
à la loi OHADA et l’augmentation de la capacité de supervision de la BCC représentent
deux opportunités de plus, pour accélérer la croissance économique.
La mission conclut que les objectifs du PASMIF ont été, en général, tout à fait pertinents
au moment de leurs conceptions. Mais pour effectivement améliorer les conditions de vie
de la frange importante de la population vivant dans des conditions précaires, la stratégie
du programme, surtout aux niveaux méso et micro, doit être revue et adapter à la situation
actuelle du secteur.
Les objectifs du programme s’accordent très bien avec les priorités clés du PNUD et
UNCDF pour l’inclusion financière et la réduction de la pauvreté et avec les OMD. Son
approche à multi niveaux, et ses relations avec la grande diversité des acteurs du secteur,
offrent au PASMIF l’opportunité de répondre aux besoins du secteur.
Au niveau méso, l’appui du programme pour un seule type d’acteur, c’est à dire les
cabinets d’audit, réduit la pertinence des ses activités de renforcement des PST.
Au niveau micro, l’approche du marché du FPM ASBL est pertinente pour la couche de
huit PSF et banques les plus sophistiqués qui sont ses partenaires actuels, et pour une
couche potentielle de 25 PSF qui posent des risques acceptables. Mais cette approche
exclut 85% des 164 PSF congolais. Donc des mécanismes de gestion professionnels
doivent être mis en place au niveau de l’UGP pour atteindre un plus grand nombre de PSF
qualifiés.
Au niveau micro le FPM ASBL a choisi de travailler avec les PSF les plus professionnels,
viables et pérennes, mais ses projets de renforcement ont certainement commencé à
contribuer au renforcement institutionnel de ses partenaires. En ce qui concerne la
diversification des produits, le FPM ASBL a soutenu des appuis techniques pour deux
produits, l’épargne à la carte en franc congolais et le grenier villageois. Les zones
desservies par le FPM ASBL sont surtout situées à Kinshasa, et au Nord et Sud Kivu. On
notre toutefois une volonté d’intervenir dans les autres provinces.
Le FPM ASBL a fait des progrès importants ses premiers mois d’activités. Le fait que les
objectifs internes du FPM ne sont pas synchronisé avec le produits intermédiaires du
Prodoc au niveau micro (la gestion des PSF, le renforcement des capacités des ressources
humaines des PSF, la restructuration du secteur, l’accès au fonds de crédit et l’appui aux
innovations en milieu rural et pauvre) a surement eu un impact négatif sur l’atteint des
résultats du Prodoc. Les résultats au niveau micro sont donc peu atteints.
Quelques facteurs ont eu un effet négatif sur l’efficience générale du PASMIF II, certains
internes au programme et d’autres exogènes. L’impact des ces facteurs a réduit
sensiblement le taux d’absorption des fonds.
Cependant, l’efficience du programme a varié aux différents niveaux, mais sauf quelques
exceptions, le programme a été marque par un manque d’efficience dans la consommation
de ressources disponible. Le progrès notable au niveau macro, où le budget a été utilisé à
presque 100%, reste notable, surtout en comparaison au taux de consommation de 31% au
niveau méso. Il est à espérer que l’utilisation des ressources sera plus efficience
maintenant que tous les organes du programme sont en place, mais d’avantage d’effort va
être demandé avec certains activités, surtout au niveau méso.
Au stade actuel de la mise en œuvre du programme, il est précoce d’apprécier les impacts.
Toutefois on observe des effets positifs du programme à tous les niveaux d’intervention.
Il est indéniable que les activités entreprises par le PASMIF II ont provoqué des
changements importants dans le secteur et auront un impact pérenne sur la microfinance
en RDC. Parmi les plus importants de ces changements, on peut citer la création des
institutions pérennes comme le FPM ASBL (et bientôt le FPM SARL) et l’APROCEC, le
renforcement des capacités des PSF et de la BCC. Les efforts du programme pour soutenir
la mise en application des lois et règlements appropriés auront un impact pérenne certain
sur le secteur, si la Loi et la Stratégie sont éventuellement promulguées.
Dans les deux prochaines années d’avantage d’efforts doivent être faits au niveau macro
pour assurer la promulgation des lois et règlements et au niveau méso pour renforcer les
capacités et le marché des PST. Au niveau méso, la portée et le nombre des activités doit
être augmenté avec l’optique de renforcer non seulement les PST, mais aussi le marché
pour les services. Pour augmenter la pérennité de son impact au niveau micro, le
programme doit revoir l’approche stratégique du Prodoc et créer des mécanismes
parallèles pour offrir des appuis appropriés à un nombre plus importants de PSF
desservant les clients cibles du PNUD, de l’UNCDF et certains bailleurs, c’est à dire les
populations rurales pauvres.
XIII- RECOMMANDATIONS
L’UGP devra organiser un processus de réflexion avec les divers acteurs du secteur pour
actualiser la Stratégie Nationale de la Microfinance et faire du lobbying auprès du
gouvernement pour assurer sa promulgation.
Des appuis conséquents devront être fournis aux deux associations professionnelles.
L’UGP devrait formuler une stratégie pour appuyer les deux associations et commencer à
promouvoir des activités conjointes des associations. Si la possibilité de créer une fusion
entre les associations se présente, elle devra être encouragée notamment en passant par la
création d’une plate forme pour réunir ces deux associations qui doivent apprendre à
travailler ensemble au mieux des intérêts du secteur. A la fois, un effort focalisé doit être
fait pour promouvoir l’autosuffisance des associations et pour ne pas créer une
dépendance sur les fonds extérieurs.
D’avantage d’efforts doivent être fait pour le renforcement et l’accompagnement des PST.
Le nombre de formations à offrir doit être accru et leur contenu technique diversifié pour
favoriser l’utilisation des compétences locales bien formées, par le l’UGP, le FNM et
FPM ASBL, au moindre coût et minimiser le recours aux experts étrangers.
pour acquérir des services renforcera non seulement l’offre de services, mais aussi la
demande pour ces services.
Le modèle de formation du FPM dans les grands métiers de microfinance, devrait être
soutenu. La formation des formateurs sur des thèmes spécifiques devra être encouragée et
étendue. Une nouvelle emphase doit être fait sur les thèmes qui sont prioritaires pour le
programme, tel que le planning stratégique, le suivi évaluation, le développement de
nouveaux produits, l’analyse des performances sociales, l’éducation financière et
protection de la clientèle, etc.
Il est important que quand le plan d’affaires du FPM ASBL soit actualisé, l’UGP doit
veiller à ce que, dans la mesure du possible, les préoccupations sociales du programme
relatives aux actions à mener au niveau micro, soit prises en compte dans la version
révisée. La coïncidence de la relecture du Prodoc et la mise a jour du plan d’affaires du
FPM donne une opportunité importante pour harmoniser les activités a la lumière des
nouvelles réalités du secteur.
11
Les provinces qui actuellement correspondent à ces critères sont le Bas Congo et le Bandundu et à la
limite le Nord Kivu (le FPM a déjà des ATR, basés au Sud Kivu qui desservent les deux provinces).
L’UGP devrait faire davantage la promotion des services financiers aux femmes et aux
jeunes, surtout dans les zones rurales, et veiller à la performance sociale souhaitée par ses
partenaires. Des efforts devront être faits pour mesurer l’impact des actions du PASMIF
menées au profit de ces groupes et pour vulgariser des outils développés pour les
atteindre. Plusieurs approches devraient être utilisées, notamment :
Les études de besoins pour les groupes vulnérables, spécifiquement les femmes, les
jeunes et la population rurale ;
Développement des stratégies, activités et indicateurs spécifiques visant les groupes
vulnérables avec une évaluation des ressources financières pour les mettre en œuvre ;
Concertation avec les autres acteurs et les autorités du secteur sur les nouveaux
produits (crédit filière, crédit scolaire, grenier villageois, etc.) ;
Les appuis techniques pour le développement des nouveaux produits et le
renforcement des systèmes de suivi et gestion ;
Les formations et sensibilisations ;
Les subventions pour la vulgarisation des nouveaux produits.
L’UGP devra augmenter sa capacité de suivi évaluation et de gestion des activités pour
optimiser l’impact des actions à la fin du programme. Il est urgent de mettre en œuvre les
actions suivantes:
Le renforcement de la capacité suivi évaluation de l’UGP pour la collecte et l’analyse
des données (qui sera d’autre en plus nécessaire si l’UGP offre des appuis aux PSF) ;
Une harmonisation des indicateurs de suivi du Prodoc doit être fait avec le reporting
de l’UGP et les partenaires, surtout à la lumière de la relecture éventuelle du Prodoc ;
Une étude pour proposer un dispositif de suivi d’indicateurs permettant de faciliter la
mesure de l’impact du programme au fils du temps. Une sensibilisation des partenaires
sur les indicateurs d’impact sera aussi nécessaire. Cette activité devrait incorporer des
indicateurs d’impact sur les femmes et les clients en milieu rural.
L’UGP devra renforcer ses efforts pour assurer une articulation et une synergie entre les
actions des différents acteurs du secteur tels que les bailleurs, le gouvernement, le FNM et
le FPM ASBL L’appui de l’UGP aux réunions du Groupe de Référence, du Groupe des
Partenaires Techniques et Financiers et du Comité de Pilotage est appréciable et devrait se
poursuivre. Si l’UGP commence à faire des appuis complémentaires directs au niveau
micro, une coordination étroite avec le FNM et le FPM ASBL s’impose pour partager des
informations sur leurs activités afin d’éviter de créer des distorsions dans le secteur et
d’encourager les mauvaises pratiques.
Une oreille particulièrement attentive doit être accordée aux activités du FNM, qui est
aussi un acteur en puissance, pouvant d’une façon ou d’une autre poser des actes de
nature à influencer positivement ou négativement le secteur de la microfinance.
XIV- ANNEXES
AFAD, Kinshasa
Pierre MAMBI Directeur Président
ANIMF/OXUS, Kinshasa
Charlotte BOULOIR Présidente
APROCEC, Kinshasa
Deo KATALUNYA Président
BCC, Kinshasa
Marie José NDAYA Directeur Adjoint Supervision des Intermédiaires
Financiers
BIC, Kinshasa
Raymond LOAMBO Responsable département PME
UNCDF, Dakar
Alimata SANAGO Représentant régional UNCDF
FINCA, Kinshasa
Ed GREENWOOD Directeur Général
GEMIFIC, Kinshasa
Jonathan KABEYA Cadre et Formateur
IFC, Kinshasa
Jean Philippe MUKUAKI Program Manager SME
Kawa, Bukavu
Gérard KAHASHALURHAKWA Directeur Général
KfW, Kinshasa
Simon BLEIDIESEL Chargé de projet secteur financier RDC
Alethela MUSHILA Expert secteur financier et privé
Cathy MBUNGANI Assistante secteur financier et privé
MECRECO, Kinshasa
Frank ADJIVON Directeur Général
Moise MUSOLE Directeur, Kinshasa
MINFIN, Kinshasa
Honoré TSHIYOYO Conseiller au Ministère et Point Focal PASMIF II
MUCREFEKI, Kikwit
Mamie Batua MUZELU Gérante
MUFESAKIN, Kinshasa
Mireille MUKANDILA Gérante
Agate LOANGO BOELUA PCA
OPPORTUNITY, Kinshasa
Gilbert LAGAILLARDE Chief Executive Officer
PNUD, Kinshasa
M. Gilbert AHO Team Leader, Pauvreté
M. Stéphane AMANI Chargé de Programme
Josef DEBEUS Conseiller
Béatrice TSHIDIBI Chargée de Suivi &Evaluation
PNUD, Kikwit
BEK YABOR Responsable Bureau PNUD
Agents Equipe de terrain PNUD
SIDA, Stockholm
Elin Carlsson Responsable
USAID, Kinshasa
Holly Krueger Consultant indépendant en filières de production
Documents PASMIF II
Programme d’appui au secteur de la microfinance : phase II (2010 -2014), novembre 2010
Accord de coopération
Prodoc, Programme d’appui au secteur de la microfinance : phase II
Protocole d’accord avec la BCC
Pacte des bailleurs
Plan de travail annuel 2011, Avril 2011
Plan de travail annuel 2011, Juin 2012
Cadre de suivi des résultats au 30/09/2012
La stratégie pour la prise en compte du genre dans le PASMIF II
Note méthodologique sur l’intégration de la microfinance et du relèvement
communautaire/ULCP-PNUD
Documents Gouvernement
Arrêté ministériel portant création et fonctionnement comité de pilotage
Accords de coopération à titre de projet
Compte rendu du comité local d’examen de projets
Compte rendu des réunions des partenaires
Documents de la BCC
Rapports d’activités de la micro finance 2010 et 2011
Memo sur l’exécution du plan d’action de la BCC
2.1. Une association des COOPEC et une $109,61 $110,00 $219,61 $118,96
$31,000 28% $87,963 80.0% 54.2%
autre pour les IMF sont crées 5 0 5 3
2.2. Les capacités des PLST sont
renforcées $131,82 $190,00 $321,82
$- 0% $46,491 24.5% $46,491 14.4%
et leur présence renforcée dans les 7 0 7
provinces
$241,44 $300,00 $134,45 $541,44 $165,45
Total Résultat 2 $31,000 13% 44.8% 30.6%
2 0 4 2 4
Résultat 3, Niveau micro : les capacités des IMF professionnelles, viables et pérennes, sont renforcées pour offrir des produits et
services diversifiés, notamment dans les zones non couvertes
3.1. La gestion des institutions de $216,38 $216,38 $260,00 $476,38 $216,38
100% $- 0.0% 45.4%
microfinance est améliorée 5 5 0 5 5
3.2. Renforcement des capacités des $130,00 $130,00 $125,00 $255,00 $130,00
100% $- 0.0% 51.0%
ressources humaines des IMF est assuré 0 0 0 0 0
3.3. Appui aux innovations incluant le $772,11 $798,74 $405,26 $1, $798,74
103% $- 0.0% 67.8%
milieu rural et pauvre 1 5 2 177,373 5
$1, $1, $790,26 $1, $1,
Total Résultat 3 102% - 0.0% 60.0%
118,496 145,130 2 908,758 145,130
Résultat 4: Gestion du programme : la gestion, le suivi et l'évaluation du programme sont effectuées de manière efficiente
$182,95 $190,00 $372,95
AT-FPM/ASBL $41,479 23% $- 0.0% $41,479 11.1%
7 0 7
$323,61 $495,65 $362,75 $354,74 $686,36 $850,39 123.9
UGP 153% 97.8%
5 4 4 5 9 9 %
$128,21
Suivi évaluation $98,212 $10,639 11% $30,000 $- 0.0% $10,639 8.3%
2
$604,78 $547,77 $582,75 $354,74 $1, $902,51
Total Résultat 4 91% 60.9% 76.0%
4 2 4 5 187,538 7
$2, $2, $2, $1, $1, $809,45
Total Général 88% 47.6% 68.9%
455,895 169,275 242,754 068,544 174,662 5
Résultat 1, Niveau Macro: le cadre économique, légal, réglementaire et institutionnel de la finance inclusive est amélioré et sécurisé
Encours moyen d'épargne 52, 211,668 64, 000,000 124, 676,994 77, 000,000 132, 000,000 X
Résultat 2, Niveau Méso : l'infrastructure technique et financière du secteur de la finance inclusive est renforcée
Nombre d'associations
0 2 1 2 2 X
2.1. Une association des COOPEC professionnelles opérationnelles
et une autre pour les structures
enregistrées comme PSF sont créées Nombre de formateur nationaux
4 6 0 8 0 X
certifies
Résultat 3, Niveau micro : les capacités des IMF professionnelles, viables et pérennes, sont renforcées pour offrir des produits et services diversifiés, notamment dans les zones non couvertes
3.2. Renforcement des capacités des Nombre de personnes formées 2,377 > 40 > 100 122 X
ressources humaines des PSF est
Résultat 4: Gestion du programme : la gestion, le suivi et l'évaluation du programme sont effectuées de manière efficiente
Assistance technique
4.1. AT-FPM ASBL Fait Fait X
opérationnelle
Nombre de - 3 3 3 Rapports
provinces touchées trimestriels,
pour la annuels PASMIF,
vulgarisation du Rapport de
PCCI (Plan progression BCC
Comptable)
Publication du - 1 1 1 Réalisé
rapport d’activités
du secteur
Résultats Indicateurs Baseline Réalisation Target Réalisation Démarche de suivi de la Source de Risques et hypothèses
attendus prodoc 2012 2012 progression de vérification
2011 l’indicateur
Nombre - 0 1 2 Rapports
d’associations trimestriels,
2.1 : Deux professionnelles annuels
association opérationnelles PASMIF
professionnell
es (COOPECS Nombre de 4 0 4 En cours En cours Rapports
et IMF) sont formateurs trimestriels,
créées. nationaux Appui prévu au plan annuels
certifiés aux d’affaires de l’AP des PASMIF
cours CGAP COOPEC Manque de volonté des
acteurs et praticiens à
Nombre de - - 2 10 Activité réalise Rapports collaborer avec le projet
PLST et trimestriels,
cabinets d’audit annuels
renforcés, PASMIF,
incluant Rapport d’étude
2.2 : Les l’identification des consultants
capacités des de marchés de
PLST sont formation en
renforcées et provinces.
des activités
dans les Disponibilité du Un état Le rapport En cours. Le rapport final Rapports
provinces sont rapport d’étude de lieu provisoire sera fourni après trimestriels,
appuyées. sur les services élaboré, d’étude sur restitution et annuels
financiers l’articulation amendements. PASMIF
informels 2 actions ente MUSO et
Résultats Indicateurs Baseline Réalisation Target Réalisation Démarche de suivi de la Source de Risques et Hypothèses
attendus prodoc 2012 2012 progression de vérification
2011 l’indicateur
Nombre d’IMF - - - -
ayant reçu des
missions de
rating
Rapport
trimestriels
FPM-ASBL
Nombre de - - 2 -
séances
d’éducation
financière
réalisées
Volume de - - 4 000 000 3 000 000 6 300 000 négociés et Rapports Mise en place à temps des
refinancement validés par le CA. En trimestriels, concours de bailleurs de
reçu par les IMF attente de décaissement annuels fonds . La recrudescence des
des fonds de garantie par PASMIF, conflits armés dans l’Est du
les bailleurs de fonds Rapport pays.
trimestriels
FPM-ASBL Faible capacité d’absorption
de la part du FPM-ASBL
NB :Au niveau micro, les indicateurs sont issus du contrat de subvention entre le FPM, le PNUD et UNCDF signé en juillet 2011
I. Informations générales
Nom de l’institution
Forme juridique
Année de création
Année d’obtention de l’agrément
Année de début de partenariat avec le FPM
Zone d’implantation (Province, ville, rurale)
Affiliée à une faîtière
Nombre de points de service en zone rurale
Nombre de points de service en zone urbaine
Durée du partenariat
REALISATIONS
RUBRIQUES 200 2008 2009 2010 2011 09/2012
7
Effectif des membres ou clients actifs
Effectif de femmes
Volume total de crédit accordé aux membres
ou clients (USD)
Volume total de crédit accordé aux femmes
(USD)
Encours d’épargne (USD)
Résultat d’exploitation (USD)
Montant des subventions reçues (USD)
Taux Portefeuille à Risque (PAR) supérieur
à 30 jours
Taux d’impayés
Autosuffisance financière
Autosuffisance opérationnelle
4.1 Formations
Thèmes de formations
Nombre de personnes formées
Fonction des personnes formées
Nombre de formations à l’extérieur
Nombre de formation au niveau national
Nombre de voyages d’échanges
Nombre de personnes ayant voyagé
Quelle est votre appréciation des formations reçues
Quel est l’impact des formations sur votre institution
Quelles sont vos suggestions pour l’amélioration des formations
V. Performances PSF
5.1 SIG
Le SIG est-il manuel ou informatisé ?
Quel est le logiciel utilisé ?
Quelle est la qualité des informations générées ?
Quel est le degré da maîtrise du SIG ?
Quels sont les problèmes de votre SIG ?
Est-ce que vous avez besoin d’appui en matière de SIG ? Quel sort genre d’appui ? 91
I- PASMIF
1.1 Quelles sont vos relations avec le PASMIF ?
1.2 Quels sont les principaux axes de votre plan d’action
1.3 Lesquels sont financés par le PASMIF II
1.4 Quels sont les appuis prévus par le PASMIF II
1.5 Quels sont les appuis reçus
1.6 Quelles sont les activités menées grâce à l’appui du PASMIF II ?
1.7 Les financements sont-ils effectués selon le chronogramme établi ?
1.8 Quel est le taux de décaissement ?
1.9 Quel est le taux d’absorption des ressources reçues ?
92
II- FPM
2.1 Quelle relation avez-vous avec le FPM ?
2.2 Avez-vous connaissance de la mission et des objectifs du FPM ?
2.3 Quelles sont vos impressions de l’approche méthodologique du FPM ?
2.4 Etes-vous satisfaits des résultats enregistrés par le FPM ?
2.5 Quelles sont vos suggestions pour une amélioration de ses performances?
V- LOI DE LA MICROFINANCE
5.1 Où en est-on avec l’adoption de la loi régissant le secteur de la microfinance ?
5.2 Quel rôle joue la BCC dans ce processus ?
5.3 Quels problèmes pose la non adoption de la loi ?
1. Comment est-ce que cette évaluation peut être le plus utile pour vous ?
2. Quel est le rôle du PASMIF dans votre portefeuille d’appui au Congo ?
3. Quel est le plus grand défis pour le secteur de la finance inclusive ?
4. Quelle est votre plus grande priorité pour le secteur ?
5. Quels sont les indicateurs du succès du PASMIF plus importants pour vous ? 93
I. STRATEGIE
1. Quelle est votre stratégie de renforcement institutionnel ?
2. Quelle est votre stratégie d’extension des services financiers (zones rurales,
provinces)?
3. Quelle est votre stratégie de diversification et innovation (greniers, CEE +) ?
4. Quelle est votre stratégie d’amélioration d’accès au financement ?
5. Quelle est votre stratégie pour renforcer les PLST congolais ?
6. Quelle est votre stratégie pour renforcer les associations ?
7. Quel sera le rôle de la SARL dans votre stratégie ? L’ASBL ?
8. Comment est-ce que vous envisagez faire le transfert de capacité aux institutions
congolaises ?
9. Quelle est votre stratégie de dialogue avec les partenaires ?(Des évènements
médiatiques, des réunions sectorielles, un bulletin d’information)
10. Quel est votre stratégie pour le choix des partenaires ?
11. Est-ce que vous avez une stratégie d’appui aux institutions en difficultés ?
12. Qu’est ce qui est arrivé aux accords avec les anciens partenaires FPM I ?
94
13. Combien de partenaires est-ce vous avez prévu atteindre en 2012 ? A combien ils sont
actuellement ? Combien est-ce que vous comptez avoir en 2013, 2014 ?
14. Qu’est qui justifie le changement de nom et du logo de l’institution ? Est-ce que les
bailleurs ont été informés ?Quand est-ce que vous avez changé de nom ?
15. Comment est-ce que vous pensez pérenniser l’ABSL ?
16. Quelles sont vos projections pour lal’autosuffisance/pérennisation pour l’ASBL et la
SARL ? (Chiffres)
17. Ou est-ce que vous êtes avec la création de la SARL ?
18. Quelle est la structuration proposée des relations entre l’ASBL et la SARL ?
19. Est-ce que l’ASBL sera actionnaire de la SARL ? Combien d’actions ($ et %) ?
20. Est-ce que la SARL sera subventionnée par l’ASBL ? Combien ($ et %) ?
II. OPERATIONS
1. Localisation, rôles, noms des Project Managers
2. Quel est le rôle des consultants dans vos opérations ?
3. Avec combien de consultants est-ce que vous avez travaillé (internationaux,
nationaux) ? Combiens de jours est-ce qu’ils ont travaillé (internationaux, nationaux)?
4. Aperçu général du système pour le traitement des dossiers (y inclus division de
responsabilité promotion et financement)
5. Aperçu général du système pour l’approbation des demandes de financement.
(Décisions prises durant la réunion ou après ?)
6. Quels sont les rôles du CA et CI dans l’approbation des investissements ?
7. Qui sont les membres du CA et du CI de l’ASBL ?
8. Quelles sont les procédures de prise de décision sur le choix et le financement des
partenaires ?
9. Quelles sont les procéduresde financement ?
10. Est-ce que le FPM a autorité d’approbation pour petits appuis ?
III. DONNEES
1. Nombre de sollicitations reçues (IMF, COOPEC) ?
2. Catégorisation des sollicitations de financement (selon leur niveau de risque A, B, C,
D) ?
3. Nombre de structures ayant sollicité et montant par structure ?
4. Date sollicitation reçues ?
5. Nombre de dossiers présentés et montant par dossier ?
6. Date dossiers présentées au CI ?
7. Nombre dossiers approuvés par le CI ?
8. Dates de l’approbation de dossiers ?
9. Nombre de structures ayant reçu un financement et montant par structure ?
10. Catégorisation des demandes approuvées (selon leur niveau de risque A, B, C, D) ?
11. Montants et dates décaissés ?
12. Quel est le délai moyen entre réception et décaissés ?
13. Combien de partenaires qualifiés potentiels pensez-vous répondre à vos critères de
sélection?
14. Combien de conventions ont été signées ?
15. Quelles et la PAR 30 de votre portefeuille?
V. BUDGET
1. Rapports budgétaires 2010, 2011, 2012
2. Projections budgétaires 2013, 2014
3. Répartition budgétaire projetée entre ASBL et SARL ?
4. Quel est le montant du financement prévu par bailleur depuis le commencement des
activités au 30/11/12 ? Combien a été décaissé ? Combien a été dépensé ?
1. Quelles sont les activités du Ministère des Finances pour aider le secteur de la
microfinance à se professionnaliser ?
2. Le Ministère des Finances peut-il faire du lobbying auprès des Instances du pays du
pays notamment pour :
3. Doter le pays d’une stratégie de la microfinance actualisée ;
4. Obtenir la signature de l’autorité suprême et la promulgation de la loi qui doit gérer le
secteur de la microfinance
5. Qu’en est-il des relations de collaboration entre la Banque Centrale et le ministère
pour l’encadrement des opérateurs de microfinance.
6. Quelle est la situation avec la Stratégie Nationale de la MF ?
7. Quelle est la situation avec la Loi Nationale de la MF ?
8. Quelle est la situation avec le Plan Comptable de la MF ?
9. Quelle est la situation avec la Comité Nationale de la MF ? 96
I- IDENTIFICATION DU BENEFICIAIRE
1.1-........................................................................... Sexe
1 Masculin
2 féminin
1 - 20
2 20-30
3 30-40
4 40-50
5 50-60
6 60-70
7 70 et +
1 Paysan
2 Artisans – ouvriers
3 Commerçant
4 Fonctionnaire-Fonction publique 97
5 Autres (Préciser) :
1 Agriculture 8 Communication
2 Pêche 9 Services officiels (banque, assurance, etc.)
3 Élevage 10 Bâtiments et travaux publics
4 Chasse 11 Artisanat de production
5 Industrie 12 Artisanat de services
6 Commerce 13 Autre : Précisez : ____________________
7 Transport
1.8-...........................................................................Niveau d’instruction
1 Aucune formation
2 Primaire
3 Secondaire
4 Professionnelle et technique
5 Universitaire
6 Autre : Précisez :
______________________
98
2.1 Quels sont les services financiers dont vous avez bénéficié ?
Oui Non
1 Epargne (compte courant, DAV, DAT, etc.)
2 Crédit à court terme (fond de roulement, stocks,
intrant, etc.)
3 Crédit d’investissement (équipement, crédit-
bail, immobilisation, etc.)
4 Autres services (assurance, transfert de fonds,
etc.)
oui non
1 Formation professionnelle
2 Information
3 Communication
4 Conseil en gestion/comptabilité
5 Conseil commercial
6 Conseil en production
7 Autre : Précisez :
_____________
1 Hebdomadaire
2 Bimensuel
3 Mensuel
4 Trimestriel
5 Annuel
6 Pluriannuel
3.3- Quelles sont les difficultés rencontrées dans vos relations avec l’institution
de microfinance ?
oui non
1 Frais administratifs élevés
2 Faible montant accordé
3 Délai long pour obtenir les crédits
4 Absence de suivi des bénéficiaires
5 Délai de remboursement court
6 Autres (Préciser) :
10
IV- IMPACTS
4.1- En vous basant sur le changement dans les indicateurs socioéconomiques (voir le
tableau), donnez nous quelques appréciations qualitatives sur l’effet que vous pensez que les
services obtenus de l’institution ont eu sur vous et votre ménage ?
2. Niveau
d’investissements dans
les activités
3. Etat du logement
4. Etat nutritionnel
8. Confort matériel
9. Moyen de déplacement
10. Accès à l’eau potable
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PSF Montant Montant Montant Bailleurs Taux Date de Date de Maturit Réalisation
de décaissé à fin fin du é conditions
l’accord USD décaisse D’intér période contrat suspensive
MECREKIN 250.000
USD 0 250.000
r USD KFW êt
9% 31/12/20
de tirage 31/12/201 1 an Pas
s
10* 1* d'informati
COOPEC 150.000 0 150.000 KFW 5% 31/12/20 31/12/201 1 an Atteints
MECREGO
Kalundu 150.000 0 150.000 KFW 6% 31/12/20
10* 31/12/201
1* 1 an Atteints
CAHI 150.000 0 150.000 KFW 6% 31/12/20
10* 31/12/201
1* 1 an Atteints
MECREBU 150.000 0 150.000 KFW 6% 31/12/20
10* 31/12/201
1* 1 an Atteints
MUCREFEKI 150.000 0 150.000 KFW 5% 31/12/20
10* 31/12/201
1* 1 an Pas
10* 1* d'informati
TOTAL 1.000.000 0 1.000.00
0
: Date prévisionnelle figurant dans le contrat
10
I. Contexte général
Dans le cadre des appuis directs aux Prestataires de Services Financiers (PSF), le PNUD et le
UNCDF ont initié un mécanisme financier et de coordination en partenariat avec la KfW. Ce
mécanisme dénommé Fonds de Promotion de la Microfinance (FPM) a eu pour objet essentiel
de professionnaliser le secteur et d’élargir l’accès aux services financiers pour les populations
pauvres et à faibles revenus.
La deuxième phase du PASMIF ou PASMIF II est en ligne avec les priorités nationales
définies dans le DSCRP, et vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’atteinte des
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), par la promotion d’une finance
accessible à tous en RDC.
La RDC a pour ambition de réaliser les OMD à l’horizon 2020. A cet effet, le Document de la
Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) 2ème génération, se fixe
comme objectif à l’horizon 2015, d’améliorer sensiblement les conditions de vie de la
population. Ainsi, l’amélioration de l’intermédiation financière et la promotion de la
microfinance se retrouvent sous les axes stratégiques et actions prioritaires contenus sous les
Pilier 1 " Renforcer la gouvernance et la paix" et le Pilier 2 "Diversifier l’économie,
accélérer la croissance et promouvoir l’emploi". L’objectif est de permettre au secteur
financier de jouer son rôle de financement de l’économie, et d’appuyer les actions relatives à
la dynamique communautaire. Les priorités sont le renforcement du contrôle bancaire et le
développement du système de paiements et de règlements afin de promouvoir davantage
l’intermédiation bancaire, la réforme du cadre réglementaire en matière de micro finance par
l’élaboration et l’adoption des lois cadres régissant les Institutions de Microfinance et les
Coopératives d’Epargne et de Crédit.
Compte tenu des résultats positifs enregistrés au cours de la première phase du PASMIF
(2006-2009), la phase II du projet a comme objectif de consolider les acquis aux trois
niveaux d’un secteur financier inclusif :
₋ Niveau Macro : Appuyer la coordination et le cadre de réglementation et de
supervision du secteur en vue de favoriser l’inclusion financière en RDC ;
₋ Niveau Méso : Contribuer au renforcement des capacités et à la consolidation du
secteur et développer l’infrastructure financière afin de soutenir la pérennité des services
financiers accessibles au plus grand nombre ;
₋ Niveau Micro : Soutenir la professionnalisation des IMF et les innovations pour
favoriser un accès plus large et durable aux services financiers, en particulier en milieu rural
et dans les zones de relèvement communautaires.
Plus particulièrement, pour les appuis au niveau micro, les bailleurs de fonds ont décidé
d’institutionnaliser le mécanisme d’appui technique et financier qui a été initié sous la forme
d’un Projet au cours de la phase I. Dans le cadre de la deuxième phase, le Fonds de Promotion
de la Microfinance a été établi en une entité légale sous la forme d’une Association Sans
But Lucratif (ASBL) ayant ses organes et dirigeants propres. Les bailleurs de fonds du FPM
sont actuellement la Banque Mondiale, la KfW, ainsi que le PNUD et UNCDF en
collaboration avec la Suède à travers des fonds canalisés.
Dans la mise en œuvre du PASMIF II, les interventions au niveau macro et méso sont placées
sous la coordination de l’Unité de Gestion du Projet (UGP). Elle travaille de façon étroite
avec les départements concernés par la microfinance (Ministères et BCC), les bailleurs de
fonds, les Prestataires de Services Financiers (PSF), les Associations professionnelles et
autres intervenants du secteur financier.
D’une durée de 4 ans pour un montant total de 14.000.000 USD, le PASMIF II est
conjointement financé par le PNUD (2.000.000 USD), le UNCDF (2.000.000 USD) et
d’autres partenaires disposés à financer le budget non couvert. Le PASMIF II contribuera au
financement du FPM institutionnalisé sous la forme d’une Association Sans But
Lucratif (ASBL). La KfW apportera 6,5 millions d’euros et la Banque Mondiale contribuera
pour 7 millions USD au FPM ASBL. Ces deux contributions seront apportées de façon
parallèle au cadre de résultats et des ressources du PRODOC.
Pour la période allant du 19/11/10 (date de la signature de l’Accord entre le PNUD MDTF et
l’ASDI) au 30/09/12, partant d’une analyse SWOT (Strengths – Weaknesses – Opportunities
–Threats), la mission devra évaluer :
2.2.1. La Pertinence
2.2.2 L’effectivité
apprécier la qualité des résultats au 30/09/12 et vérifier que les objectifs fixés ont été
atteints ;
2.2.3. L’efficience
2.2.4. L’impact
2.2.5. La durabilité
2.2.6. L’efficacité
2.2.7. La viabilité
• Pour la période allant du 19/11/10 au 30/09/12, soit deux années après la signature du
PRODOC, les Consultant(e)s apprécieront les résultats atteints par le projet conjoint en
rapport avec les objectifs définis lors de la formulation du projet ;
• Les Consultant(e)s feront des recommandations quant aux aspects devant être
améliorés afin d’atteindre les résultats attendus ;
• Pour les appuis au niveau méso et micro, les Consultant(e)s exploreront de manière
créative les différentes approches qui permettent d’atteindre la situation souhaitée, en vue de
sélectionner la stratégie la plus appropriée. La formulation de cette stratégie opérationnelle
doit refléter les mesures adéquates qui réduisent et minimisent les risques et les impacts
négatifs pour maximiser les effets positifs. Cette stratégie s’inspirera des leçons apprises et
des expériences vécues.
Au cours de cette étape de démarrage, les documents suivants doivent être examinés :
A l’issue de cette première étape, une note méthodologique (maximum 10 pages) précisant les
problématiques du projet, les enjeux de la mission, la méthodologie retenue y compris les
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outils, la liste des structures à rencontrer ainsi qu’un calendrier indicatif sera transmise et
validée par le PNUD/UNCDF.
Un premier draft de rapport provisoire sera soumis au PNUD/UNCDF. Sur la base des
observations formulées, les Consultant(e)s réviseront le rapport et soumettront un second draft
de rapport provisoire qui sera présenté lors d’une réunion.
Le rapport final définitif tenant compte des observations reçues des parties concernées sera
présenté dans les 10 jours suivant les observations reçues. En plus de répondre aux questions
d’évaluation, le rapport final doit synthétiser toutes les constatations et conclusions en une
appréciation globale du projet.
Les détails sur leurs qualifications et responsabilités respectives sont définis ci-après. Les
procédures de recrutement seront effectuées par le Bureau du PNUD à Kinshasa pour ce qui
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concerne le consultant national, et par le Bureau Régional pour l’Afrique de UNCDF pour ce
qui concerne les consultants internationaux.
revue documentaire ;
planning, conduite et rapports de l’évaluation ;
prise de décision dans la répartition des tâches au sein de l’équipe d’évaluation ;
utilisation des meilleures pratiques en matière de méthodologie de conduite
d’évaluation et répondant aux termes de référence ;
rédaction et présentation des constats et recommandations de l’évaluation ;
conduite du briefing et du débriefing de la mission d’évaluation ;
élaboration et finalisation du rapport.
revue documentaire ;
contribution au développement du plan et de la méthodologie d’évaluation ;
conduite des éléments de l’évaluation qui lui sont assignés par le chef de mission ;
contribution aux sessions de mise en commun et de présentation des constats et
recommandations de l’évaluation ;
contribution à l’élaboration du rapport.
V. Durée de la mission 11
La mission se déroulera sur une durée de trente (30) jours au maximum, à partir du 22 octobre
2012. Selon le chronogramme prévisionnel ci-après :
VI. Produits
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