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Les principes comptables

1. L’indépendance des exercices.

Il signifie que la vie d’une entreprise est découpée en exercice compta d’une même durée : 1an sauf
exception liées au 1er exercice ou aux motifs de la date de clôture, pour plus d’informations ; la durée
de l’exercice comptable). Au titre de chaque exercice, un inventaire doit être effectue et des comptes
annuels doivent être produits : ce sont les fameuses procédures du Cut off.
Les charges et les produits doivent re être rattachés à l’exercice compta qui les concerne et, en cas de
besoin, des comptes de régularisation doivent être utilisé

2. Cout historique

Il s’agit des éléments comptables qui sont enregistrés à leur valeur nominale et qu’on ne tient pas
compte de l’actualisation des valeurs dans le temps.

Des règles de réévaluation compta permettent d’actualiser les valeurs.

3. Le principe de continuité d’exploitation

Il indique que l’entreprise est censée poursuivre son exploitation, c’est-à-dire qu’au moment où les
comptes annuels sont établis, l’entreprise prévoit de continuer son activité. Cette appréciation a un
impact sur les règles d’évaluation à utiliser.

Lorsque cette condition n’est pas respectée et que la continuité d’exploitation est définitivement
remise en en question, les comptes annuels doivent être établis en valeur liquidative.

4. De prudence

Le principe prévoit qu’il faut éviter de transférer sur des exercices futurs des incertitudes présentes
susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l’entreprise. Ainsi, la comptabilité doit être
établie avec prudence

5. Permanence des méthodes

Ce principe vise à permettre à l’entreprise de comparer l’information issue de sa comptabilité d’un


exercice à l’autre. En effet, si l’entreprise change d méthode à chaque exercice, les comparaisons ne
seront pas pertinentes.

Cependant, l’entreprise dispose quand même de la possibilité de déroger au principe de permanence


des méthodes dans les 2 cas suivants :

 Avec ce changement, l’entreprise opte pour la méthode préférentielle (c’est dire pour celle
qui est recommandé lorsqu’il y a plusieurs méthodes possibles) qui conduit normalement à
une information de meilleure qualité
 Ou l’entreprise change de méthode site à une modification exceptionnelle au sein de celle-ci
qui nécessite d’opter pour une autre méthode afin d’améliore la qualité de l’information.

6. Non -compensation

Ce principe indique que l’entreprise doit évaluer séparément ses actifs et ses passifs figurant au bilan,
ses produits et ses charges figurant au compte de résultat, et qu’aucune compensation en doit être
effectuée entre ces postes.
La bonne application de ce principe est nécessaire pour obtenir une image fidèle de l’activité de
l’entreprise et de son patrimoine.

UN mécanisme de compensation légale des créances et des dettes existe toutefois, mais il ne doit pas
être mélangé avec ce principe comptable.

7. Importance relative

La régularité et la sincérité s’apprécient par rapport à la traduction de la connaissance que les


dirigeants ont de la réalité et de l’importance relative des événements susceptible d’influencer les
comptes de l’exercice.

Ainsi, il faut prendre en compte les évènements importants en comptabilité et il est possible de
laisser de cotés certains événements non significatifs.

8. Bonne information

Il a pour objectif d’apporter aux lecteurs des comptes et autres documents financiers une information
suffisante et significative pour leur permettre de les comprendre correctement.

Ce principe répond à l’obligation, de sincérité au niveau de l’information comptable.

9. D’intangibilité du bilan d’ouverture

Le bilan d’ouverture d’un exercice compta doit obligatoirement correspondre au bilan de clôture de
l’exercice précédent. Il ne doit y avoir aucun écart, les comptes et les montants doivent être
identiques.

Ce principe ne s’applique pas pour le 1er exercice.

10. De prééminence de la réalité sur l’apparence

Ce principe vise à enregistrer les opérations effectuées par l’entreprise et à les présenter
conformément à leur nature et leur réalité économique et financière.

En effet, certaines entreprises entendent, pour une même transaction, plutôt traduire l’opération
juridique, d’autres à leur réalité financière…

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