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Lycée Soudani Med Torki Classe 2AS L.

E
DEVOIR DE FRANÇAIS DU 3éme TRIMESTRE
Texte :

Son père était psychologue, sa mère ingénieur en informatique. Avant qu’il ne naisse, ensemble, ils avaient
créé un programme pour son éducation dans lequel tout était prévu : le poids en grammes pour chaque repas,
l’heure à laquelle il devait se coucher le samedi 3 juillet, les baisers auxquels il avait droit, la couleur des
chaussettes qu’il porterait le jour de ses huit ans.
Tous les matins, l’ordinateur le réveillait en chantant : « Réveille-toi, petit homme. » Une fois que le
programme de la journée avait été annoncé, il obéissait sans peine. Il était programmé pour ça.
Une chose pourtant le gênait : de temps en temps, l’ordinateur annonçait : « Aujourd’hui, 16 h : bêtise ». Ses
parents savaient qu’un enfant normal, parfois fait des bêtises. « C’est inévitable, disaient-ils et même
indispensable à son équilibre. » Cependant, lui, il avait horreur de ça parce qu'on le grondait. Il sentait que ses
parents, malgré leur air fâché, étaient fiers, quand il imaginait une bêtise originale. Mais, justement, c’était ça
qui était difficile.
Il n’avait pas d’imagination pour imaginer une bêtise nouvelle. Après avoir électrifié la poignée de la porte
d’entrée, il avait transformé le fauteuil de son instituteur en siège éjectable. Il avait provoqué des
embouteillages monstres lorsqu’il avait piraté les ordinateurs qui commandaient les feux rouges de la ville. Et
bien d’autres choses encore.
Mains maintenant, il n’avait plus d’idées. Il ne savait plus quoi inventer. Alors, ce matin-là, au moment où
l’ordinateur annonça : « Aujourd’hui, 7h 28 : bêtise », il réfléchit, et juste à temps, il trouva la seule bêtise qui
lui restait à faire. Il s’assit devant l’ordinateur, appuya sur toutes les touches, donna des milliers d’instructions
et détruisit, à tout jamais le programme qui l’éduquait.
Bernard Friot ; Nouvelles histoires pressées, éd. Milan

I- Compréhension de l’écrit
1- Encadrez les deux bonnes réponses
* Le texte que tu viens de lire est: un récit réaliste – un récit de science-fiction - un conte moderne
* Le héros de ce récit est : L'auteur - un ordinateur – un père – un enfant – une mère
2- Est-ce que le héros porte un nom ? Pourquoi ?
3- Repérez les indices de la situation de communication.
3- Relevez les indications de temps (connecteurs temporels) qui marquent les étapes (les moments,
les situations) du récit (de l’histoire)
4- Déterminez les 4 moments de l’histoire
Situation initiale, Elément perturbateur, Déroulement des événements et Situation finale
5- Son père était psychologue, sa mère ingénieur en informatique. »
- Qui est désigné par les pronoms possessifs « son » et « sa » ?
6- Relevez 4 mots qui ont une relation avec le titre (Programme)
7- De quel programme, s’agit-il dans ce récit ?
Programme scolaire – programme d’éducation scolaire - programme de télévision – programme de
travail – programme d’éducation familiale
8- Dans ce récit, c’est une machine qui s’occupe et qui programme l’éducation de l’enfant. De quelle
machine s’agit-il ?
9- Dans ce récit, l’auteur veut poser un problème. Ce problème peut-être : [Encadre la bonne réponse]
- Les parents ne s’occupent pas de l’éducation de leurs enfants.
- Les enfants ne connaissent rien à l’informatique et ne savent pas utiliser un ordinateur.
- La machine informatique envahit notre vie quotidienne.
Lycée Soudani Med Torki Classe 2AS Sciences
DEVOIR DE FRANÇAIS DU 3éme TRIMESTRE
Indonésie

Arrivés à Bali, nous passons notre première soirée sur la plage branchée de Kuta pleine de touristes à la
recherche d’une atmosphère exotique et dorée. Sous le dernier rayon de soleil les masseuses sont au rendez-
vous. Vivement le lendemain !!!
Nous prenons un vol intérieur de la Merpati en direction de Maumère, Flores, en espérant partir à l’heure.
Par miracle tout se passe à merveille. Nous survolons un paysage d’iles et d’ilots aux plages blanches bordées
de cocotiers. Les gouttes de condensation me glacent le cou mais ne m’empêchent pas de prendre des photos.

A peine arrivés, nous fonçons vers notre premier village : Moni. Taxi et bus locaux sont nos moyens de
transport privilégiés afin de nous confondre à la population locale qui nous accepte volontiers. Nous dormons
au Frendly Hôtel de catégorie moyenne, mais nous nous rattrapons au restaurant d’à côté. 3h30 : le réveil
sonne. L’ascension de Kelimutu commence en camion rempli de locaux endormis (et de quelques touristes) et
se finit à pied dans un climat très frais, venteux et humide. Pas de chance le sommet reste dans la brume au
lever du soleil. Atmosphère, atmosphère...Nous descendons à pied accompagnés d’un couple de français en
balade depuis six mois et d’un baroudeur toulousain. Nous décidons de repartir l’après-midi même vers notre
prochaine étape, Ende, cette fois ci en Bemo pour 20 000 roupies (environ 13 francs !).

Nous trouvons un hôtel dans une ville désertée par les touristes. Nous nous levons tôt pour faire un aller-
retour vers la plage des galets bleus. La petite route côtière est splendide et sinueuse à souhait.

Impressionnant que cette activité de tri des galets qui représente toute une industrie dans la région la plage
est bleue, verte ou grise au gré des reflets sous le soleil déjà brûlant.

Nous repartons immédiatement en bus en direction de Bjawa pour un retour en montagne. Nous traversons
un paysage très végétal (cocotiers, bananiers, bambous) entrecoupé de collines plus désertiques. L’air y est
tout d’un coup plus frais. Nous choisissons l’hôtel Anggrek où l’accueil est très sympathique. Un tour du
village nous fait découvrir un endroit charmant aux habitations admirablement soignées et un grand marché
exceptionnellement fourni et coloré. Le lendemain, nous partons accompagnés de quelques autres touristes
germanophones à la découverte des villages typiques des montagnes des environs. Bena est le village le plus
représentatif et le mieux conservé. Les traditions animistes y sont encore pratiquées et la population y vit de
façon autarcique et ancestrale. Nous mangeons un délicieux saté dans un restaurant désert puis repartons pour
les sources chaudes de Soa un endroit unique et relaxant. Encore un excellent diner à l’hôtel pour clore la
journée et nous décidons de continuer notre périple sur Riung, sur la côte nord-ouest de Flores

P. Rondeau

QUESTIONNAIRE :

COMPREHENSION :

1) Ce texte est-il :

a- Un fait divers ? b- Un récit de voyage ? c- Un récit de fiction ?

Recopiez la bonne réponse.

2) Qui est le narrateur de ce texte ? Relevez deux indices de sa présence.

3) a- Quel est le pays visité ?

b- Sur quel continent est-il situé ?

4) Dans le troisième paragraphe le narrateur dit : « Atmosphère, atmosphère » cette expression signifie :

-L’atmosphère est agréable

-L’atmosphère est dense

-L’atmosphère est supportable


Réécrivez la bonne réponse

5) Quels sont les moyens de déplacement utilisés par le narrateur ?

6) Complétez le tableau suivant à partir du texte :

Lieux visités Caractéristiques

Maumère .............................................................

Bjawa .............................................................

7) Selon le narrateur, pourquoi le village de « Bena » est le village le mieux conservé ? Relevez la phrase qui
le montre

8) « L’air y est tout d’un coup plus frais ».

« La population y vit de façon autarcique et ancestrale. »

A quoi renvoient les pronoms soulignés ?

9) « Bena est une magnifique perle qui orne les cotes indonésiennes. »

Transformez cette métaphore en comparaison.

10) Le narrateur est impressionné par la beauté des lieux. Relevez dans le dernier paragraphe trois mots ou
expressions qui montrent cela.

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