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NOM ............................................................

PRENOM ............................................................

CLASSE ............................................................

TEXTES
CE2
Corpus n°2
Lecture compréhension
Etude de la langue

1
Période 3 – texte 15 Les bonnes résolutions

On a huit ans : on est grand maintenant !


Chaque matin, on fait son lit, on prépare ses affaires puis on va dans la salle de bain.
On prend son petit-déjeuner, on aide son petit frère et sa petite sœur à enfiler son
manteau et on quitte la maison aussitôt. On peut ainsi arriver à l’heure à l’école.
Après avoir souhaité une bonne journée à ses parents, on se dirige en classe là où la
maitresse nous attend pour passer une belle journée en compagnie de nos camarades
et apprendre une multitude de choses.
En arrivant en classe, on souhaite une bonne journée à tout le monde puis on sort ses
affaires pour être prêt à travailler. Même si l’envie nous vient de discuter avec nos
amis, on reste concentrer et on écoute la maitresse car il est difficile de faire les deux
en même temps.
C’est le moment de faire une pause et de sortir dans la cour de récréation. On n’oublie
pas de prendre sa boite à goûter afin de manger les bonnes tartines que nos parents
ont préparé. On partage de bons moments avec les copains et tout cela dans le calme
et la bonne humeur. Il nous arrive d’avoir des désaccords et des différents mais on est
capable de dialoguer et d’exprimer ses émotions pour avancer et ainsi éviter les
conflits.

Questions de compréhension

1. Dans ce texte, que fait-on avant d’aller prendre son petit déjeuner ?
2. Pourquoi ne peut-on pas parler avec ses amis en classe ?
3. Que peut-on faire dans la cour de récréation pour éviter les conflits ?

Activités sur le texte


4. Quelle est la nature des mots soulignés ?
5. Entoure dans le texte, le déterminant qui accompagne chacun d’eux.

2
Période 3 – texte 16 La princesse qui refuse de se marier

Mélissa est une princesse de huit ans. Elle a des animaux de compagnie et elle les
soigne avec amour. Chaque jour, elle ouvre avec soin la porte de la cage dorée de son
oiseau quand elle lui apporte des graines. Elle n’oublie jamais de nourrir son poisson
rouge dans son bocal de cristal. Chaque soir, elle raconte une histoire à son chat, au
pelage si doux, couché sur son coussin de satin. Mais ce qu’elle aime plus que tout,
c’est se promener avec son lévrier. Avec lui, la petite princesse prend gout à la course
dans le parc du château puis dans la forêt et jusqu’à la rivière. Mélissa grandit. Le jour
de ses dix-huit ans, son père lui annonce qu’il est temps pour elle de se marier. Mais la
jeune princesse refuse. Le roi se met en colère. Il crie, tempête. Mélissa dit alors  :
« J’épouserai le garçon qui me battra à la course. » Le roi invite un à un tous les princes
du royaume.

D’après Anne Popet, La princesse qui refusait de se marier.

Questions de compréhension

1. Qui est Mélissa ? Quels sont ses animaux de compagnie ?


2. Qu’aime-t-elle surtout faire ?
3. Où court-elle avec son lévrier ?
4. Pourquoi Mélissa propose-telle d’épouser le garçon qui la battra à la course ?

Activités sur le texte

5. Quel est le temps principalement employé dans ce document ?


6. Souligne les verbes conjugués des trois premières phrases. Ecris en dessous leur infinitif.
7.

Fluence

Relis le texte plusieurs fois en te chronométrant. Essaie de battre ton score ! Attention à bien mettre
le ton dans ta lecture et à ne pas te tromper en lisant sinon tu auras une pénalité de 10 secondes pour
chacune de tes erreurs. J’ai réussi à tout lire en :

3
1 ….. ’ …… 2 ….. ’ …… 3 ….. ’ ……
Période 3 – texte 17 La fête de la Chandeleur
Le 2 février, c'est le jour de la Chandeleur. Une tradition gourmande nous invite à faire
des crêpes. En famille ou avec ses meilleurs amis, on déguste des crêpes délicieuses… Il
y en a pour tous les goûts ! Des petites crêpes ou de grandes crêpes, des crêpes sucrées
ou salées, des crêpes moelleuses, des crêpes croustillantes, des crêpes fines, des crêpes
épaisses... Mais d'où vient cette tradition des crêpes ? En France, cette coutume s'est
développée au Moyen-Âge. La crêpe avec sa forme ronde et sa belle couleur dorée,
symbolisait le soleil, source de lumière. En faisant des crêpes, il fallait respecter la
coutume de la pièce d'or : faire sauter la première crêpe en tenant la poêle dans la main
droite et une pièce d'or dans la main gauche. La crêpe devait se retourner à plat dans la
poêle sans se plier. Si on réussissait, on était assuré de ne pas manquer d'argent pendant
l'année. Parfois, on enroulait la pièce d'or dans la crêpe ; puis on déposait la crêpe en
haut de l'armoire où elle restait jusqu'à l'année suivante. On récupérait alors les débris
de la crêpe de l'an passé pour donner la pièce d'or au premier pauvre venu.

Questions de compréhension

1. De quelle fête parle-t-on ? A quelle date aura-t-elle lieu ?


2. Que cuisine-t-on ce jour-là dans de nombreuses familles ?
3. Pour la tradition de la crêpe d’or, que fallait-il faire ?
4. Comment peuvent être les crêpes ? Coche les réponses du texte. □ moelleuses □ dégoutantes
□ croustillantes □ épaisses □ ratées □ sucrées □ fines □ bizarres □ vertes □ salées

Activités sur le texte

5. Dans le texte, trouve le contraire de ces mots :

sucrées -> moelleuses ->

fines -> petites ->


4
Période 3 – texte 18 Les personnes non voyantes
Éric, un jeune homme aveugle, vient parler de son handicap dans notre classe. Nous
sommes tous impatients et nous voulons tous lui poser des questions !

– Quand je vais dans la rue, je prends toujours ma canne blanche. Comme je ne vois
pas le chemin, je fais des mouvements de gauche à droite avec ma canne et je peux
ainsi détecter à temps les obstacles.

– Vous dites que vous ne voyez pas si le feu est rouge, alors comment vous faites pour
traverser la rue ? interroge Héléna.

– Certains feux sont équipés d’un signal sonore qui prévient les non-voyants quand le
feu passe au vert. Certaines personnes possèdent un chien guide, elles peuvent se
déplacer plus facilement, monter et descendre les escaliers en confiance car leur chien
est dressé et il peut éviter tous les obstacles : les marches, les trottoirs, les poteaux…

– Est-ce que vous pouvez vous servir d’un ordinateur ? dit Jules.

– Nous ne voyons pas, mais grâce à un clavier particulier qui a un alphabet en braille
dans lequel chaque lettre est représentée par des points en relief, nous passons nos
doigts dessus pour lire. Si tu veux, mon garçon, je l’apporterai à ma prochaine visite.

Questions de compréhension

1. De quel handicap souffre Éric ?


2. Comment s’appellent les deux enfants qui posent des questions ? Dans le texte, colorie ces
questions en rouge.
3. A quoi la canne sert-elle ?
4. Qu’est-ce que l’alphabet braille ?

Fluence

Relis le texte plusieurs fois en te chronométrant. Essaie de battre ton score ! Attention à bien mettre
le ton dans ta lecture. J’ai réussi à tout lire en : 5
Période 3 – texte 19 D’où vient le mot « chandeleur » ?

Le mot « chandeleur » vient du mot chandelle.

À l’époque des Romains, il s’agissait d’une fête en l’honneur du dieu des bergers et de
la nature : le dieu Pan.

Au début du mois de février, le soleil se lève de plus en plus tôt et se couche de plus en
plus tard. Pour fêter l’arrivée du printemps et l’allongement du jour, les gens
parcouraient les rues romaines toute la nuit en agitant des flambeaux.

Plus tard encore, au Moyen Âge, le jour de la chandeleur, les gens organisaient des
processions aux chandelles. Chaque croyant devait aller chercher, à l’église, un cierge
allumé et le rapporter chez lui en faisant bien attention qu’il ne s’éteigne pas. Ce
cierge devait leur porter bonheur pendant toute l’année. Aujourd’hui, ces coutumes
anciennes n’existent plus mais on a conservé la tradition des crêpes.

Questions de compréhension

1. Que fait le soleil à la fin de l’hiver, au début du mois de février ?


2. Que faisaient les Romains, la nuit, dans les rues de Rome ?
3. Qu’est ce que les croyants devaient rapporter chez eux ? Pourquoi ?

Activités sur le texte

4. Quel est le temps principalement employé dans ce document ?


5. Certains mots ont été soulignés, que ou qui désignent-ils ?

Fluence

Relis le texte plusieurs fois en te chronométrant. Essaie de battre ton score ! Attention à bien mettre
le ton dans ta lecture et à ne pas te tromper en lisant sinon tu auras une pénalité de 10 secondes pour
chacune de tes erreurs. J’ai réussi à tout lire en :

1 ….. ’ …… 2 ….. ’ …… 3 ….. ’ ……


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Période 3 – texte 20 Mala et Poline, des petites filles du Groenland
Mala et sa sœur Poline ont dix ans. Elles habitent une jolie maison en bois bleu au bord
de la mer. La maison de leurs voisins est rouge. La famille de Mala et Poline fait partie
du peuple Inuit. L’hiver, il fait très froid dehors. Mais Mala et Poline n’ont pas froid.
Leur maison est bien isolée et elle est bien chauffée. Tous les matins, Mala et Poline
prennent une douche chaude avant d’aller à l’école. Avant de sortir, elles enfilent une
parka fourrée et des bottes en peau de phoque. Comme tous les Inuits, Mala et Poline
mangent des poissons séchés, des poissons frais, de la viande de phoque, de baleine et
de caribou. Elles mangent peu de légumes car ils coutent très cher. Mala et Poline
aiment beaucoup leur pays, même si en hiver elles ne voient presque pas le soleil
pendant trois mois. Les deux fillettes adorent les jours de fête. Ces jours-là, elles
portent le costume traditionnel des Esquimaux : une tunique avec des perles
multicolores et une large ceinture brodée.

Questions de compréhension

1. Qui sont Mala et Poline ?


2. Où habitent-elles ?
3. Pourquoi les légumes coûtent chers ?

Activités sur le texte

4. Transpose les trois premières phrases avec le sujet « Mala » et non plus avec « Mala et sa sœur
Poline »

Fluence

Relis le texte plusieurs fois en te chronométrant. Essaie de battre ton score ! Attention à bien mettre
7
le ton dans ta lecture. J’ai réussi à tout lire en :
Période 4 – texte 21 La mauvaise journée d’Enzo
Je marchais au bord de la mer, je frappais dans un ballon, je sautais dans les vagues, je
regardais un bateau au loin. Et tout à coup, dring ! dring ! Je ne jouais pas sur la plage,
je ne tapais pas dans un ballon, je ne regardais pas la mer. Je rêvais.

J'ai sursauté et ma tête a tapé contre le mur. Je suis allé dans la salle de bain ; là, j'ai
glissé et je suis tombé. J'ai tourné le robinet du lavabo, l'eau a coulé d'un seul coup,
elle a éclaboussé complètement mon beau pyjama bleu. J'ai enfilé mon t-shirt rouge…
à l’envers !

J'ai préparé le petit-déjeuner et j'ai versé les céréales à côté du bol. Dans mon pain au
chocolat, il n’y avait pas de chocolat. Juste avant de partir à l'école, j'ai eu mal au
cœur. Tout allait mal. Une mauvaise, très mauvaise journée commençait.

A l'école, c'était pareil ! J'étais énervé, alors j'ai fait des fautes dans la dictée. La
maîtresse parlait et je n'écoutais pas. Alors elle m’a disputé. À la cantine, il y avait des
haricots verts et j'ai horreur de ça ! Quelle journée !

Questions de compréhension

1. Qui raconte l'histoire ?

2. A quel temps se déroule cette histoire (passé, présent, futur) ?

3. Indique à qui ou à quoi correspond chaque mot en gras dans le texte

4. Relève les mots qui indiquent quand se passent les actions.

5. Relève les mots qui indiquent des lieux.

Fluence

Relis le texte plusieurs fois en te chronométrant. Essaie de battre ton score ! Attention à bien mettre
le ton dans ta lecture. J’ai réussi à tout lire en :

1 ….. ’ …… 2 ….. ’ …… 3 ….. ’ ……


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Période 4 – texte 22 Le repas d’un ogre

Marie-Léonie : Quand je rentrais de l’école avec mes six sœurs,


dès qu’on pénétrait dans le bois, on sentait la fumée, et à
l’odeur on savait ce qu’on allait manger. Mes sœurs se
mettaient à saliver et à prononcer le nom des mets ou de la
bestiole qui cuisait, mais quand elles salivaient sans rien dire et
qu’elles se regardaient avec des yeux brillants, je savais.

Zonzon : Vous saviez quoi ?

Marie-Léonie : Ce que maman cuisinait.

Zonzon : Et vous n’aimiez pas ça ?

Marie-Léonie : En tout cas, je n’aimais pas l’odeur.

Mange ta main, Jean-Claude Grumberg

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Période 4 – texte 23 Hansel et Gretel
A la lisière d'une profonde forêt, vivait un pauvre bûcheron avec ses deux 14
enfants et leur belle-mère. Le petit garçon s'appelait Hansel et la petite fille 29
Gretel. 30
La famille avait toujours été très pauvre, mais lorsque la famine s'abattit sur le 45
pays, ils n'eurent absolument plus rien à manger. 54
Le bûcheron en perdit le sommeil. 60
« Comment nourrir nos enfants quand même le pain vient à manquer ? » 71
« Je ne vois qu'une solution, dit sa femme, les conduire au plus profond de la 87
forêt et les y laisser. » 92
« Seigneur ! dit le père, tu me demandes d'abandonner mes enfants ? » 103
« Tu préfères que nous mourions tous les quatre de faim ? » 113
« Mes pauvres chéris ! » dit le père fort chagrin. 121
Les deux enfants, que la faim tenait éveillés, avaient ouï la conversation. Gretel 134
se mit à pleurer, mais Hansel la consola : 142
« Ne t'inquiète pas, j'ai une idée... » 150
Quand les parents furent endormis, il se leva, enfila ses habits, ouvrit la chatière 164
et se glissa dehors. La lune brillait dans le ciel et les graviers blancs, devant la 180
maison, étincelaient comme des diamants. 185

Questions de compréhension

1. Où se passe la scène ?
2. Quel problème rencontre cette famille ?
3. Que comptent faire les parents ?
4. A ton avis, quelle est l’idée d’Hansel ?

Activités sur le texte


La phrase élastique : La famille va chercher du bois.

Fluence

En 1 minute, j’ai réussi à lire : 10


….……..mots ….……..mots ….……..mots

11
Période 4 – texte 24 Les coccinelles
Autrefois, les coccinelles étaient toutes noires. Elles trouvaient ce costume bien 13
triste car il les faisait ressembler à des cafards et aux autres insectes qui se 28
traînent sur et sous terre. Un jour, alors qu’elles volaient parmi les coquelicots, 43
elles entendirent une drôle de petite voix : « Nous sommes toutes rouges et 55
nous aimerions bien avoir un cœur aussi noir que votre carapace. Venez nous 68
voir ! » Les coccinelles se posèrent délicatement sur les fragiles pétales des 79
coquelicots. Elles se mirent d’accord avec eux pour échanger leur couleur : du 92
rouge pour les coccinelles et du noir pour le cœur des coquelicots. Mais il se 107
mit soudain à pleuvoir et les coccinelles n’eurent pas le temps de finir de se 123
peindre tout en rouge. Voilà pourquoi les coccinelles ont aujourd’hui ces jolies 135
couleurs rouges avec des points noirs. 141

Questions de compréhension

1. A quel animal les coccinelles n’ont-elles pas envie de ressembler ?


2. Qu’est-ce qu’un coquelicot ? (Entoure en rouge dans le texte le mot qui te permet de le
deviner)
3. Dessine ce qui est demandé :

Activités sur le texte


La phrase élastique : Une coccinelle volait au milieu des coquelicots.

12
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Période 4 – texte 25 Le brachiosaure

Un gros mangeur
Un animal énorme Grâce à son long cou, le
Le brachiosaure est le brachiosaure pouvait
plus gros animal terrestre atteindre les feuilles
jamais découvert : il tendres en haut des
pouvait peser jusqu’à 100 arbres, jusqu’à 13
tonnes. mètres du sol ! Il les
prenait et les avalait
sans mâcher. Chaque
jour, il allait et venait
en passant 15 à 20
heures à manger et
pouvait avaler jusqu’à
Les pattes 200 kilos de feuilles.
Une longue queue Ses pattes avant
Prendre de la
S’il voulait éloigner les étaient plus longues
que ses pattes hauteur
prédateurs, le Imagine ce qu’il voyait à 13
brachiosaure faisait arrière. Elles
pouvaient ainsi mètres du sol….
claquer sa longue queue,
comme un énorme fouet. supporter le poids
de son cou.

La disparition des dinosaures sur Terre


Il y a 66 millions d’années, les dinosaures disparaissaient
brusquement, après un règne sur la Terre de 170 millions
d’années. En 1980, les chercheurs disaient que cette disparition
était due à des éruptions volcaniques géantes. Cependant depuis
quelques années, de récentes études ont prouvé qu’une une
immense comète aurait frappé la Terre, provoquant l’extinction
d’une majorité de la vie, dont celle des dinosaures.

14
Période 4 – texte 26 Fabriquer une fusée à eau
Matériel nécessaire :
2 bouteilles en plastique, du carton, du ruban adhésif d'emballage, du papier de verre, une
canette en aluminium, 4 bâtonnets de glace

Déroulement :
1. Découper d’abord soigneusement l'ogive dans l'une des deux bouteilles.
2. Découper 4 triangles identiques dans du carton. Il s’agit ici de fabriquer les 4 ailerons de
notre fusée.
3. Remplir entièrement la bouteille avec de l'eau.
4. Frotter légèrement avec du papier de verre à l'endroit où vont être collés les ailerons.
5. Coller ensuite les ailerons avec un pistolet à colle-à-chaud. Attention, ne pas le faire faire
par un enfant, cela peut souvent entraîner des brûlures !
6. Vider l'eau qui a servi à refroidir le plastique de la bouteille pendant le collage.
7. Retourner la bouteille afin d’avoir le haut en bas.
8. Coller au-dessus l'ogive avec du ruban adhésif d'emballage. Serrer fort.
9. Découper le fond de votre canette d’aluminium.  Assurez-vous qu'il est à la bonne taille
pour votre fusée afin de pouvoir la glisser dedans avec le goulot tourné vers le bas. Ce sera le
lanceur de votre fusée.
10. Coller les 4 bâtonnets autour du lanceur avec du ruban adhésif. Vous vous en servirez plus
tard pour les planter dans le sol et stabiliser le lanceur, c'est pourquoi ils doivent dépasser
d'au moins 3 cm du récipient. Assurez-vous de le faire tenir fermement en place.
Lancement de la fusée à eau
1. Mettre de l'eau dans le corps de la fusée.
2. Installer correctement la fusée sur le socle de lancement en la bouchant avec le bouchon
en liège (bien enfoncer le bouchon). S’assurer qu’elle tienne bien debout.
3. Enfin, planter l’aiguille à gonfler dans le bouchon de liège et pomper énergiquement.
4. La fusée décolle, elle peut atteindre presque 20 mètres de haut !

Lanceur fabriqué avec le fond


d’une canette d’aluminium et
4 bâtonnets de glace

15
Période 4 – texte 27 Bébé phoque
Un phoque gris, nouveau-né, qui portait encore son cordon ombilical, a été 15
récemment sauvé par des promeneurs à Carteret dans la Manche, près de la 29
baie du Mont-Saint-Michel. Il a été accueilli au centre de soins du parc 45
Océanopolis à Brest. Il s'agit d'une très mignonne femelle d'un petit poids de 11 62
kilos. « De telles naissances sont très rares dans la région en cette saison », a 76
commenté le chef du service mammifères marins et oiseaux de mer au centre 89
de la mer Océanopolis, après la découverte d'un bébé phoque. Le blanchon se 103
porte bien mais a toutefois été placé en zone de soins intensifs. Il ne sera 118
relâché que lorsque son poids atteindra 45 kilos, dans trois mois au minimum. 131
Le jeune phoque gris est appelé « blanchon» à la naissance, en raison de son 145
pelage blanc qui disparaît au bout de trois semaines pour prendre une couleur 159
grise après la première mue. En Bretagne, le site des Sept-Iles au large de 173
Perros-Guirec (Côtes-d'Armor) et l'archipel de Molène au large du Finistère 186
sont les lieux d'accueil habituels pour les naissances de 30 phoques gris, selon 199
le centre Océanopolis. 200

Questions de compréhension

1) Quel animal a été sauvé par des promeneurs ?


2) Où l’animal a-t-il été emmené ?
3) Qu’est-ce qu’un blanchon ?
4) Cherche dans le texte dans quelle région cette histoire est arrivée et colorie cette région sur la
carte de France.

Activités sur le texte


1) Quels sont les temps employés dans ce texte ?
2) Dans le texte, mets au fluo les paroles du
chef de service mammifères marins et oiseaux
de mer du centre.
3) Par quoi commencent et se terminent ces
paroles ?

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17
Période 4 – texte 28 Plongée en lecture

Vous verrez, dit la maîtresse, quand vous arriverez à vous plonger dans un livre, vous
serez vraiment heureux. Florian souriait tristement dans un coin. Il détestait la lecture
et les images ne retenaient même pas son attention. Ce jour-là, les élèves devaient lire
une histoire idiote selon lui, celle d'un prince amoureux d'une sirène. Il ouvrit le livre
pour faire plaisir à la maîtresse qu'il aimait bien et commença à lire. Il vit d'abord un
imbécile de prince qui se promenait sur une plage en donnant des coups de pied dans
de malheureux coquillages qui ne lui avaient rien fait du tout. Il l'énervait, ce prince de
papier qui parlait seul avec de grandes phrases compliquées. Florian croyait qu'il ne
terminerait jamais cette histoire quand, soudain, il l'entendit. C'était une voix d'une
pureté extraordinaire. Il ne comprenait pas le sens de ses paroles, mais cette voix
l'attirait. [...] Tout à coup, ce fut plus fort que lui, Florian se leva, monta sur sa chaise
et, après avoir joint les mains, paume contre paume, il se prépara à plonger tête la
première dans son livre. Et tant pis s'il éclaboussait Renaud qui lisait à côté de lui.

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Période 4 – texte 29 Voleur
Avant, j'avais peur des voleurs. Toutes les nuits, je les entendais fouiller dans mon
placard. Vite, j'allumais ma lampe de chevet, mais c'était toujours trop tard. Ils
sentaient tout de suite que j'étais réveillé, et ils filaient sans laisser de traces. Quand
j'en parlais à papa, il se moquait de moi. « Tu inventes, disait-il. Les voleurs savent très
bien qu'il n'y a rien à voler chez nous. Et puis, ajoutait-il en se frappant la poitrine
comme un orang-outan, tu oublies que je suis là pour te défendre ! » Oui, mais une
nuit, j'en ai vu un, de voleur. J'avais la main sur l'interrupteur, alors, dès que je l'ai
entendu, j'ai allumé et je ne l'ai pas raté. Je crois bien qu'il a eu aussi peur que moi.
Faut dire que j'avais mis mon déguisement de squelette à la place de mon pyjama, et
c'est plutôt impressionnant. – Écoutez, je lui ai dit, vous ne trouverez pas grand-chose
ici. Mais allez voir dans la chambre de mon père, il cache son portefeuille sous
l'oreiller.

Nouvelles histoires pressées, collection « Milan poche junior », Bernard Friot © 2000,
Éditions Milan.

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