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Quantité de filles quittent l’école pour se marier. D’autres, qui ont plus de
chance, mais sont peu nombreuses, se marient après avoir achevé leur études.
Les plus malheureuses, ce sont celles qui se font faire des enfants hors
mariage. Elles perdent ainsi toute chances de se voir épousées un jour. Les
filles –mère ne sont pas les seules à souhaiter vivre avec un homme. Une autre
catégorie de femmes, dont je fais partie, déplore aussi sa situation. Ce sont
celles qui, au départ, ont écarté la perspective de se marier ou d’avoir un
enfant avant d’obtenir un diplôme et qui n’ayant pas eu la chance de
rencontrer un homme en quittant l’université ou une grande école, se
retrouvent seules .C’est notamment le cas de toutes celles qui reviennent de
l’étranger. Nous déplorons le manque de contacte ave nos frères .Chacun
évolue dans un milieu déterminé, entouré de ses amis. Et il n’est pas facile d’y
pénétrer car il faut être introduit. Et souvent des présentations obtenues à
grand peine se révèlent décevantes. Une jeune femme d’un niveau intellectuel
élevé, qui s’est épanouie dans de nombreuses rencontres qu’elle a faites
auparavant, devient exigeante. Elle n’accepte plus de lier son existence, même
temporairement, à un homme dont la plus mentalité lui déplaît ou qui est,
socialement et intellectuellement, très au-dessous d’elle.
-Enfin ! Coupe Igowo, il y’a tout de même bien des hommes dignes de vous au
Ntsémpolo.
-Comme ce que tu dis est facile et gratuit, réplique Zizka toujours souriantes.
S’il existe des filles qui se rabattent suent les hommes mariés, comme tu le dit,
c’est qu’elle qu’elles ont leurs raisons. Et je n’ai pas le temps d’en parler .Cela
prendrait plus d’une heure si l’on voulait parler de celles-là. Voyons plutôt les
autres, celles qui se lancent dans des aventures amoureuses avec des hommes
qui ont déjà des liens. Tout d’abord, elles s’adonnent à un simple jeu, parce
qu’elles s’ennuient ou par besoin physique. Elles espèrent que ce jeu
dangereux sera de courte durée .Puis, à leurs stupéfaction, elles se trouvent un
beau jour éprises .Alors, au lieu de rompre au risque d’affronter une nouvelle
solitude, elles se résignent et se contentent de rencontre à la sauvette. Car
elles se rendent compte très rapidement que ces hommes sont tenues de
passer la nuit dans leur famille, qu’ils ne peuvent s’afficher avec elles pour
conserver leur respectabilité….. Elles savent aussi que les problèmes familiaux
les relèguent au dernier rang des soucis de leurs amants. Elles savent tout cela
.et pourtant, elles acceptent les longues attentes devant une revue ou une
table mise pour deux personnes faut-il les blâmer ? Je ne sais pas. En tout cas, il
n’est pas facile de quitter quelqu’un que l’on aime, surtout lorsqu’on s’entend
bien avec lui.
-C’est ce qui s’est passé pour toi, si j’en juge par tes protestations remarque
Igowo.
- Ne crains –tu pas de tomber amoureuse de cet homme, si ce n’est pas déjà
fait ?...
- L’amour est incontrôlable .Et je ne vis pas dans un rêve. Cette aventure
devra cesser. Et le plus tôt sera le mieux.
- Je ne pense pas que le fait d’être la maîtresse d’un homme marié soit une
sécurité. La préférence pour l’une des épouses est inévitable. La meilleure
manière de rendre heureuses les femmes qui aiment un même homme est
de les réunir sous en même toit …. Il faut reconnaître que la polygamie, qui
est admise dans de nombreux pays Africains, est à la fois réaliste et d’une
grande sagesse. L’époux à l’obligation de satisfaire les co-épouse. Et il
appartient à chacune d’elles d’acquérir son estime.
La conversation prenait un tour beaucoup plus général, au grand soulagement
de la jeune femme.
- Cette situation serait viable, reprit Ziza si la jeune Africaine n’avait pas subi
l’influence extérieure qu’elle défend aujourd’hui avec acharnement à tort
ou à raisons .La nécessité du concubinage ne s’impose plus par ce que
toutes les femmes ou presque travaillent et peuvent, par
conséquent, subvenir à leurs besoins .Nos grand-mères vivaient dans un
autre contexte, dans une autre société. la femme d’aujourd’hui connaît
des problèmes d’un autre ordre .Tu condamnes trop aisément les
femmes. Ce n’est pas à nous de changer les hommes regarde ce qu’ils
font .S’ils ne prennent pas le maitresses, ils fréquentent les prostituées.
Si vous voulez que les femmes changent alors changez vous-même vos
mœurs.
Igowo se met à pouffer dans la pénombre.
- Tu te défends bien, dit-il .Mais il faudrait peut-être que vous vous méfiez de
tenue <<émancipation >> que les femmes ont trop souvent à la bouche .Il
risque de s’instaurer une sorte d’incompréhension âgées .En fin de compte,
vous risquez de vous trouver mal dans votre peau dans votre propre pays.
Questions
5) << ….Ceux que l’on ne rencontre pas partout. >> le ‘’on’’ est inclusif de
valeur générale
<< il n’est pas facile de quitter quelqu’un que l’on aimes >> le ‘’on’’ est
inclusif de valeur général