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BEMBUS-MALI
Au service de la nation
Bemba dit Bamba TRAORE
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Cours d’économie 3e TC
Produire, c’est se procurer des biens et services que la nature ne met pas
spontanément à la disposition de l’homme. C’est l’activité économique par
laquelle l’homme s’efforce de satisfaire ses besoins à l’aide des biens rares.
Le travail :
C’est toute activité qui produit des objets ou des services qui ont une valeur
d’usage.
Pourtant, il ne suffit pas qu’il y ait du travail pour qu’il y ait activité productive.
Ainsi, la ménagère qui fait sa cuisine, l’écolier qui fait son devoir travaillent, mais
ne produisent pas.
Le capital :
Le capital apparaît comme un ensemble de ressources hétérogènes et reproductibles
dont l’emploi permet, par un détour de production d’accroître la productivité du
travail humain.
Le capital circulant désigne la partie du capital qui disparaît dans un seul cycle de
production (matières premières, mais aussi coût de la main d’œuvre..)
Représentation graphique
Q
19,5
17
16
13
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 L
2
Pour effectuer notre analyse nous ne retiendrons que deux (2) facteurs de
production : le travail L et le capital K. Les hypothèses néo-classiques retenues
concernant les facteurs de production sont les suivantes :
- La divisibilité des facteurs : un facteur de production est dit divisible si l’on
peut diminuer ou augmenter sa quantité.
- Les facteurs de production sont complémentaires si on peut ne pas les séparer
dans leur utilisation.
Exemple : dans la vie courante, la voiture et l’essence, la farine et la levure
dans la production du pain…
- La substituabilité des facteurs : deux (2) facteurs sont dits substituables
lorsqu’ils peuvent être combinés dans des proportions différentes pour
obtenir la même quantité produite.
Application : une usine fabriquant des pots en pastiques dispose des données
suivantes :
Nombre de travailleurs utilisés. 20 40 60 60 40 30 60 40
Nombre de machines 4 1 0 1 2 3 2 4
utilisées K
Quantités 1000 1500 2000
Produites
Cette entreprise va mettre en ordre les deux facteurs mis à sa disposition de façon à obtenir la production
maximale. Ce faisant, il résout un problème technique.
L
60
50
40
Qté = 2 000
30
20 Qtés = 1 500
10 Qtés = 1000
0 1 2 3 4 K
18
Q K .L 18 K Pour L= 1 K = 18 ; Pour L = 2 K =18/2 = 9
L
Pour L= 3 K = 18/3 = 6
Niveau de production Q = 18 unités
L 1 2 3 4 5
K 18 9 6 4,5 3,6
Commentaire : Le niveau de production reste constant pour les combinaisons : 1 ouvrier avec 18
machines ; 2 ouvriers avec 9 machines ; 3 ouvriers avec 6 machines…
Courbe d’isoquante
K
18
15
12
6
Q = 18
3
0 1 2 3 4 5 L
10
Productivités moyennes
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑄
La productivité moyenne du travail 𝑃𝑀𝐿 = =
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝐿
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑄
La productivité moyenne du capital 𝑃𝑀𝐾 = =
𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙 𝐾
Productivités marginales
𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑃𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 ∆𝑄
La productivité marginale du travail 𝑃𝑚𝐿 = =
𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 ∆𝐿
Solution :
1/ PML = Q / L = 2 800 000 / 570 000 = ……………
PMK = Q / K = 2 800 000 / 680 000 = ……………..
2/ PML = Q / L = 3 900 000 / 890 000 = …………..
PMK = Q / K = 3 900 000 / 750 000 = ……………..
∆𝑄 𝑄 ′ −𝑄 3 900 000−2 800 000
3/ La productivité marginale du travail 𝑃𝑚𝐿 = = = = ⋯…
∆𝐿 𝐿′ −𝐿 890 000−570 000
∆𝑄 𝑄 ′ −𝑄 3 000 000−2 500 000
La productivité marginale du capital 𝑃𝑚𝐾 = ∆𝐾 = 𝐾′−𝐾 = = ⋯…
750 000−680 000
Exercice 3 : Une entreprise produit une quantité Q à partir de facteur : le travail L et le capital K :
Années 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Travail L 10 12 16 22 25 27
Capital K 2 3 5 9 11 14
Production Q 500 520 600 640 690 760
PML
PmL
PMK
PmK
Exercice 4 :
Le tableau suivant nous donne le niveau de production Q réalisé en fonction du nombre d’unités de travail
utilisées :
L 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Unité produite Q 0 10 30 55 69 80 88 93 93 92 87
L « unités de travail » ;
1/ Calculez les productivités moyennes et marginales. Faites un tableau.
2/ Tracer sur un même graphique les courbes représentatives de productivités totales, moyennes et
marginales.
12
Solution :
L Q PML = Q / L ∆𝑄
PmL = ∆𝐿
0 0 -
1 10
2 30
3 55
4 69
5 80
6 88
7 93
8 93
9 92
10 87
13
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Quantité de L
La combinaison productive
La combinaison productive correspond au choix et à la quantité des facteurs retenus pour réaliser
la production.
Le coût du travail = quantité de travail *coût salarial ;
Le coût du capital = nombre de machine * coût d’utilisation
Coût total = coût du travail + coût du capital
La combinaison la plus couteuse est moins efficace
Le chef d’entreprise choisira la combinaison qui est la moins coûteuse
Rappels de cours :
La combinaison capitalistique = max (K/L) ou min (L/K)
La combinaison à haute intensité de main d’œuvre =min (K/L) ou max (L/K) .
La combinaison optimale : c’est K et L qui minimise le coût total CT
(CT = wL + rK où w le coût de L et r le coût de K).
Exercice 1 : Combinaison productive
Soit le tableau suivant donnant 4 combinaisons possibles de facteurs K et L aboutissant sur une production
20 000 unités :
Combinaison Quantité Quantité K/L Coût de K Coût de L Coût total
de capital K de travail L
A 10 40
B 20 60
C 10 70
D 15 75
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Exercice 5 : sur un terrain d’un hectare la production annuelle de légume en fonction de quantité
de la main d’œuvre utilisé (exprimé en nombre de travailleurs utilisés comme suit) :
L 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
PPT 0 40 90 150 195 230 260 280 290 295 290
PPM
PPm
L « quantités de travail » ; PPT « Produit physique total ou production en quintaux)
1/ Calculez dans un tableau les PPM et PPm annuels en fonction de la quantité utilisée.
2/ Tracer sur un même graphique les courbes représentant les PPM et PPm
3/ déterminez à partir du PPm les zones de rendement.
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CF = b
0 5 10 15 20 Quantités produites
Coût variable :
On appelle coût variable la partie du coût de production qui est fonction des quantités
produites dans une entreprise.
Il existe des coûts variables proportionnels et des coûts variables non proportionnels.
- les coûts variables proportionnels :
Ils sont proportionnels à la quantité produite et sont représentés de la manière suivante :
CV = a*Q
Il est représenté graphiquement de la manière suivante :
CV = a*Q
CF = b
0 5 10 15 20 Quantités produites
17
18
140
120
Coût marginal
100
80
Coût Moyen
60
40
20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 Q
Représentation graphique des différents coûts :
- La courbe du coût fixe moyen CFM c’est une courbe décroissante. En
effet le coût fixe CF qui est une constante se repartit sur des unités de
plus en plus grandes.
- La courbe du coût variable moyen CVM diminue initialement, passe
par un minimum puis augmente en raison d’un ralentissement de la
productivité.
- La courbe de coût total moyen CTM est décroissante dans un 1er
temps, passe par un minimum puis croit à partir du moment où
l’augmentation du coût variable moyen CVM excédera la baisse du
coût fixe moyen CFM.
- La courbe du Cm coupe successivement les courbes de CVM et CTM
en leurs minimums, ceci s’explique de la façon suivante : tant que le
coût des unités supplémentaires est inférieur au coût des unités
précédentes c'est-à-dire tant que le Cm est pus faible que le CTM, la
moyenne des coûts est abaissée par la prise en compte de ces
dernières unités.
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Le macro environnement
In existe de nombreux facteurs de cet environnement qui ont des conséquences pour l’entreprise.
Celle-ci doit les connaître pour agir efficacement.
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Depuis les années 1980, l’environnement de l’entreprise se transforme de plus en plus radicalement. Il se
caractérise de :
Défi international Défi technologique Défi sociologique et humain
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En fait, le système de décision vise à rendre compte des diverses approches utilisées et permettant de
comprendre le processus à partir de modèles mathématiques, informatique, psychosociologiques et
systématiques.
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- Le modèle sociologique :
Encore appelé modèle psychosociologique car il privilégie le rôle des hommes et des groupes dans
l’explication du processus décisionnel.
La décision est étudiée du point de vue des objectifs mentaux.
c- L’objet de la décision :
C’est une notion qui nous permet de distinguer : les décisions opérationnelles, tactiques, et stratégiques.
- La décision stratégique concerne les relations de l’entreprise avec le milieu « adaptation de la firme
à son milieu » ;
- La décision tactique ou administrative est relative à la gestion des ressources : acquisition et
développement des ressources ;
- La décision opérationnelle porte sur l’exploitation courante.
Au sein d’une entreprise, les décisions opérationnelles sont beaucoup plus pressantes et plus
accaparantes que les décisions stratégiques car elles s’imposent d’elles-mêmes.
3. Les limites de la décision :
Une décision peut étendre ses effets à un seul service ou à plusieurs organes voire l’ensemble de
l’entreprise. Ce critère permet de distinguer :
- La décision à portée restreinte : elle n’affecte qu’un seul service ;
- La décision à portée intermédiaire : elle a des répercussions sur plusieurs services de l’entreprise
appartenant généralement à une même fonction ;
- La décision à portée générale : dont les répercussions touchent tous les services de l’entreprise.
Il y a une corrélation entre l’échéance et l’incidence d’une décision : plus une décision est générale,
plus ses effets se manifestent à long terme et sont persistants.
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