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TRAVAUX DIRIGES

BTS
CHAPITRE I
Exercice 1
Soit une entreprise dont l’évolution de la production en fonction du nombre d’unités de travail
utilisée est donnée dans le tableau ci-dessous :
L et y sont respectivement le nombre d’unités de travail et la quantité produite. PmL et PML
sont respectivement la productivité marginale et moyenne du travail.

1- Cet exercice se situe-t-il dans une optique de court terme ou de long terme ?
2- Calculez les valeurs manquantes dans le tableau.

La représentation graphique de PmL et PML est donnée ci-dessous :


3- Indiquez sur le graphique le nom de chacune des courbes, ainsi que le nom de l’axe
des abscisses.
4- Quelle loi est illustrée par ce graphique ?
5- Justifiez la position respective des courbes.
6- Que pensez-vous d’une utilisation de plus de 15 unités de travail ?
70

60

50

40

30

20

10

0
0 5 10 15 20
-10

-20

-30

-40

Exercice 2
Soit une entreprise dont la technique de production peut être résumée par la fonction de
production ci-dessous :
y = (K)α(L)β
Où y représente l’output, K et L les quantités de capital et de travail utilisées. α et β étant des
paramètres compris entre 0 et 1.

1- Montrer que si on multiplie toutes les quantités d’input par 2, alors la production est
multipliée par 2(α+β).
2- Caractériser alors les rendements d’échelle selon la valeur de (α+β).
3- Sommes-nous dans une analyse de court terme ou de long terme ?

Exercice 3
Soit une entreprise dont la technique de production peut être résumée par l’équation suivante :
y= K +2 L

1- Quel sera le niveau de production obtenu si on utilise 25 unités de capital et 100 unités
de travail ?
2- Même question si on utilise 49 unités de capital et 81 unités de travail ?
3- Quel commentaire peut-on faire si on considère les deux points des questions 1 et 2
dans le plan (K ;L) ?
4- Montrer que le TMST s’écrit :
TMST = 1 L
2 K
5- Combien fait le TMST dans le cas de la question 1 ? et pour la question 2 ? Que
peuton en déduire sur la forme d’une courbe d’iso-production (on pourra utiliser un
graphique sommaire comme base de raisonnement).

Exercice 4
Un pécheur note la relation suivante entre le nombre de cannes à pêche utilisées et les kilos
de poissons pêchés :

Nb de cannes à pêche Kilos de poissons Productivité Coût total


marginale
0 0
1 10
2 22
3 32
4 40
5 46

1- Quelle est la productivité marginale de chaque canne à pêche ? En déduire la forme de


la fonction de production (plan : nombre de cannes à pêche ; kilos de poissons pêchés)
2-
3- Le pêcheur à un coût d’opportunité de 10f à pêcher. Le coût de chaque canne à pêche
est de 5f. Calculez le coût total dans chaque cas vérifiez
cas,
que cela donne la
courbe de coût total suivante :

40

35

30

25

20

15

10

0
0 10 20 30 40 50

4- Complétez le tableau ci-dessous :


CT Entre 0 et 22 Entre 22 et 46
Signe dérivée première
Signe dérivée seconde
Cm
5- Faire le lien entre les questions 1 et 3.

CHAPITRE II

Exercice1
La courbe de demande d’un bien de consommation courante décrite par les données
suivantes :
Prix en fcfa Quantité demandé
100 250
120 230
130 210
150 180
160 140
190 80
200 60

1. représentez graphiquement la fonction de demande de ce bien et commentez


2. calculez le coefficient de l’élasticité de la demande par rapport au prix lorsque le prix passe
de 130 fcfa à 150 fcfa appréciez les resultats obtenu.
3. donnez la signification de
- L’élasticité nulle
- L’élasticité infinie
Exercice 2
Vous dispose d’un stock initial de 30 bananes et 15 mangue et on vous propose de vous
remettre 3 mangues en échange de n’avoir à donner au maximum que 5 bananes. Votr
nouveau panier de bien est donc c2 = ( 25 ; 18).on on recommence les échanges ce qui nous
donne les différents panier de biens obtenus successivement et consigné dans le tableau
suivant :
Bananes (X) Mangues (Y)
C1 30 15
C2 25 18
C3 21 21
C4 18 24
C5 16 27
C6 15 30

1. représenter graphiquement les paniers des biens Ci dans quelle mesure peut-on dire que les
6 paniers de bien Ci ( i = 1….6) sont indifférents au consommateur
2. calculer le taux de substitution entre la banane et mangue lors de chaque opération
successive d’échange. Que constatez-vous à propos de la variation de ce taux ?
Exercice 3
Soit U(x , y) = x . y la fonction d'utilité d'un consommateur. Son revenu est de 360f,
le prix du bien X est de 6f, celui du bien Y de 18f.
Question 1
1. Déterminer le choix optimal du consommateur en bien X et en bien Y. représentez la
droite de budget
Question 2

On suppose que le prix du bien X passe à 10f. Le prix du bien Y et le revenu du


consommateur restent inchangés. Quel est le choix optimal ? Représentez la droite de
budget.
Question 3

Le prix du bien X est de 6f, celui du bien Y est de 18f, mais le revenu passe à 32f. Quel
est le choix optimal ? Représentez la droite de budget.

Exercice 4
Abollo aime particulièrement l’économie et la musique. Vous le rencontrez devant le magasin
score. Il vient de consacrer tout son budget à l’achat de 3 CD de musique à 2000 fr chacun et
2 polycopiés d’économie à 1000 fr par pièce. Il vous confie qu’actuellement il est prêt à
sacrifier 1 CD POUR 2 polycopiés.
1- quel est l’équation de la contrainte budgétaire d’Abollo ?
2- le choix d’Abollo est-il optimale ? Justifiez votre réponse, et représentez graphiquement
son choix (identifiez la combinaison choisi par la lettre A
3- une semaine après, en raison de l’arrivée de nouveau CD piratés. On enregistre une baisse
des prix de CD à 1000 fr la pièce. Abollo vous annonce qu’il aimerait acheter 5 CD et 3
polycopiés d’économie puisque dans de telles conditions, un CD a pour lui la même valeur
qu’un polycopié d’économie. Illustrez ces deux combinaisons sur le même graphique.

Exercice 5
Pendant le sommet France Afrique au Cameroun, le prix d’une tasse de café est passé de 100f
à 150f à Yaoundé. Dans l’ensemble des supermarchés de la ville. Le volume d’achat du café
est passé de 14000 kg à 20000 kg.
a) calculer l’élasticité croisée de la demande
b) caractériser ces deux biens
c) y a-t-il d’autres cas d’élasticité croisée de la demande ? Énoncez-les.
Exercice 6

La commission de transport de la SOCATOURE SA estime la demande quotidienne de


transport par autobus à Douala par la relation suivante :
Qd = 5450-2000P -0.1R+ 100 Pb
Où : Qd représente le nombre de billets d’autobus demandé quotidiennement ;
P représente le prix du billet d’autobus ;
R représente le revenu hebdomadaire moyen des usagers du transport en commun ;
Pb représente le cout moyen d’un déplacement par autobus pour couvrir la meme distance
1) comment doit-on interpréter le signe ( + ou –) précédant le coéficient de chacune des
variables de cette fonction de demande ? justifiez clairement votre réponse.
2) quelle est l’équation de la demande si R = 300 um et Pb = 5.80 um ?réprésentez
graphiquement.
3) quel devrait etre le prix du billet d’autobus si la commission de transport de
SOCATOURE SA ne dispose quotidiennement que de 4000 places et qu’elle vise un taux
d’aoccupation de ses autobus de 100 pour 100 ?

4) quel serait le nombre de passagers supplémentaires si le cout moyen du déplacement par


automobile augmentait de 2 um.

CHAPITRE III
Au Cameroun 100 entreprises produisent les biens alimentaires de première nécessité. Les
entreprises ont la même structure de coûts et leur coût total de courte période s’écrit :
CT(Q) = Q2
On estime la demande totale sur ce marché DT1(P) = 200-50P
a) établir la fonction d’offre individuelle
b) en déduire le prix, la quantité, le profit et le nombre d’entreprise lorsque ce marché est en
équilibre.
CHAPITRE IV
Exercice 1
Les opérations effectuées par un SI se présentent comme suit :
1. impôts sur le revenu versé 65
2. FBCF 46
3. intérêts et dividende reçu 15
4. salaire versé n 25
5. consommation intermédiaire 130
6. salaire reçu 170
7. variation nette du capital investi en action 50
8. consommation finale 110
9. intérêts versé 10
10. production totale 190
11. prestation familiale reçue 20
12. emprunt réalisé 160
13. variation nette des avoir en monnaie 135
14. prêts accordés 80
15. impôts liés à la production 6
Classer les différentes opérations par grande catégorie
Reconstituer les différents comptes du SI

CHAPITRE IV
Exercice équilibre macroéconomique

Soit une économie composée d’entreprises (E), et de ménages (M). Les entreprises
investissent (I) et versent des salaires (Y). Les ménages consomment (C), et épargnent (S).
On suppose que l’intégralité du revenu national (Y) est reversée aux ménages. On suppose I
constant. On note c la propension marginale à consommer, et C0 la consommation
incompressible.

1) Dans cette économie simplifiée, comment peut-on écrire la définition du PIB selon
l’approche par la demande ? Selon l’approche par le revenu ?

2) Etablir alors qu’à l’équilibre entre l’offre et la demande, I=S. Interprétez.

3) Représentez l’évolution de la consommation en fonction de Y sur un graphique


ayant comme abscisse les dépenses, et en ordonnée la production (diagramme à 45°).
De même pour la droite de la production.
4) Tracez sur ce même graphique la droite d’équilibre I=S. Que représente
l’abscisse YE du point d’intersection entre cette droite et la droite de la production ?
5) Exprimez mathématiquement la valeur de YE.

6) Quelles sont les conséquences d’un revenu inférieur à YE ? Supérieur à YE ?

Chapitre IV

EXERCICES TES :
: Le tableau entrées- sorties (TES)
Exercice 1
Reprenant les conventions su Système Européen des Comptes (SEC 95) ; la comptabilité du
Langalore – dont la monnaie est le Lan – offre, pour l’année 2002, les évaluations
statistiques suivantes relatives aux trois branches B1, B2 et « services du commerce » qui
compose l’économie nationale. La production des branches est : P1 = 100 milliards de lans,
P2 = 160 milliards de lans, la production de la branche « services du commerce » (P3)
étant inconnue.
Le Langalore échange des biens et services avec ces partenaires commerciaux : les
importations M1 du produit 1 s’élèvent à 50 milliards de lans ; celles de produit 2 (M2) à
40 milliards de lans . Il n’y a ni impôts nets de subventions de produits, ni compte de
transferts, ni variation des stocks. Les consommations intermédiaires CI sont les
suivantes : pour la branche 1, 15 milliards de lans de produit 1 et 40 milliards de lans de
produit 2 ; pour la branche 2, 20 milliards de lans de produit 1 et 40 milliards de lans de
produit 2 ; pour la branche « services du commerce », 5 milliards de lans de produit 1 et 10
milliards de lans de produit 2. En ce qui concerne les emplois finals : les produits 1 sont
destinés pour 40 milliards de lans à la consommation finale ( CF1), 40 milliards de lans
à la FBC 1 et 60 milliards de lans aux exportations X1 ; les produits 2 sont destinés pour
90 milliards de lans à la CF 2, 40 milliards de lans à la FBC 2 et 20 milliards de lans aux
X2.

1.Précisez le traitement particulier des services du commerce, puis construisez et


remplissez-le TES de l’année 2002.

Branche commerce c’est évalué par les marges commerciales (cout de vente) sans
production, mais ça participe a l’activité productive du pays. Le problème c’est que faut pas
oublier de les mettre dans le tableau des ressources, mais il faut bien les traiter. Ces marges
commerciales sont liées a une activité de certaines

Branche ou certains produits, vont devoir être comptabilisé dans le commerce.

Ressources Tableau des consos Emplois


intermédiaires

Production IM Marges Total B1 B2 B3 Total DC FBC EX Total


commercial CI emplois
100 50 30 180 Produit 15 20 5 40 40 40 60 180
1
160 40 40 240 Produit 40 40 10 90 90 40 20 240
2
70 0 -70 0 Produit 0 0 0 0 0 0 0 0
3
∑CI 55 60 15
VA 45 100 55 200
Brute
P 100 160 70

Dans l’énoncé il n’y a pas de transfert, donc on sait que la production par branche va
correspondre a la production par produit.
S’il manque qu’une inconnue, c’est simple : Marges commerciales : on sait que
P + IM + MC = ∑CI+DC + FBC + EX c’est-à-dire MC = ∑CI + DC + FBC + EX – P – IM
(faut connaitre l’équation complète, celle çi y a juste les variables qu’on à dans cet exo).
Donc pour p₁ : MC₁ = 40 + 40 + 40 + 60 – 100 – 50 = 30
Pour P₂ : MC₂ = 90 + 90 + 40 + 20 – 160 – 40 = 40
Et les produits du commerce ça va être : MC₁ + MC₂. Le prob c’est qu’il y a un
problème de double comptabilisation de la marge commerciale. Ducoup il va falloir
soustraire 70.

2. Calculez le solde des échanges extérieurs et le PIB du Langalore.

Solde des échanges extérieurs :


EX – IM = (60+20)-(50+40) = -10
PIB = ∑VAB = 200
3.Calculez les coefficients techniques de production en explicitant leur signification.

• Coefficients techniques : C’est la part de CI dans le type de produit dans la


production de la branche. Aij = CIij/Pj faire gaffe, c’est bien divisé par Pj et pas Pi.
B1 B2 B3
P1 15 / 100 = a₁₁ = 0,15 20/160 = a₁₂ = 0,125 5/70 = a₁3= 0,07
P2 40 / 100 = a₂₁ = 0,4 40/160 = a₂₂ = 0,25 10/70 = a₂₃ = 0,14
P3 0 0
Remarque : a₁₂ c’est produit 1 branche 2

4.Calculez la nouvelle production de la branche B2. Sachant que :


• Les comptables nationaux souhaitent simuler l’évolution de l’économie en
2004, compte tenu d’hypothèses relatives à la variation de la demande finale et de
certaines mesures de politique économique. Pour la demande finale, les hypothèses sont
les suivantes : la CF en produits reste inchangée ; la relance de l’investissement se
traduit par une augmentation de la FBC
En produits 1 qui atteint 60 milliards de lans (stabilité pour FBC2) ; les exportations
en produits 2 s’élèvent à un total de 50 millliards de lans (stabilité pour X 1). Pour
l’offre, les hypothèses sont les suivantes : les marges commerciales sont bloquées par
décret gouvernemental aux niveaux atteints en 2002, les commerçants maintenant le même
montant d’achats aux autres branches ; pour des raisons techniques (plein emploi des
capacités de production), la production nationale en produit 1 ne peut pas dépasser 100
milliards de lans, toute augmentation de la demande étant satisfaite par l’augmentation des
importations (les importations M2 étant maintenues).

Donc DC constant ; FBC₁ = 60 (∆ = +20), FBC₂ constant ; EX₂ = 50 (∆ = +30) ; MC


constantes ; P₁ = 100. Toute augmentation passera par les importations. IM2 maintenu

Réponse : P’₂ + IM₂ + MC₂ = C₂₁ + C₂₂ + C₂₃ + DC₂ + FBC₂ +X₂ (Quand il dit C il
parle de Produit) ainsi P’₂ = a₂₁.P₁ + a₂₂.P’₂ + a₂₃.P₃ + DC₂ + FBC₂ + EX₂ -IM₂ -
MC₂
Remarque : a₂₁ = C₂₁ / P₁


 P’₂ = 0,4.100 + 0,25.P’₂ + 0,14.70 + 90 + 40 + 50 – 40 – 40  P’₂ = 0,25.P’₂ +
150  P’₂ - 0,25P’₂ = 150  P’₂ = 150 / 0,75 = 200

5. En déduire les nouvelles valeurs du solde des échanges extérieurs et du PIB.

P IM MC B1 B2 B3 ∑CI DC FBC EX ∑
Emploi
100 75 30 P1 15 25 5 45 40 60 60 205
200 40 40 P2 40 50 10 100 90 40 50 280
70 -70 P3 0 0 0 0 0 0 0 0
∑CI 55 75 15
VAB 45 125 55 ∑=
225
P 100 200 70
IM₁ = CI₁₁ + CI₁₂ + CI₁₃ + DC₁ + FBC₁ + EX₁ - P₁ - MC₁  IM₁ = 0,15.100 +
0,125.200 + 0,07.70 + 40 + 60 + 60 – 100 – 30 = 75. On peut trouver juste en comparant
total des emploi et total des ressources, avec une soustraction. (205 – (100 + 30))

CI₁₂ = a₁₂.P₂ = 0,125.200 = 25


CI₂₂ = a₂₂.P₂ = 0,25.200 = 50

• Solde des échanges extérieurs : EX – IM = (60 + 50) – (75 + 40) = -5


Ces nouvelles informations passées par une augmentation des importations et
des investissements, a permis de réduire le solde des échanges extérieurs.
Ca montre que si on augmente nos exportations, les importations sont dépendantes
des exportations et augmentent aussi, du coup on revient pas a un solde positif.
• PIB = 225

Exercice 2:
Soit une économie, l’Opomax, composée de deux branches : la branche I et la branche
A. La matrice des coefficients techniques de ce pays est la suivante :

I A
I 0 0,15 (pour produire
une unité, la branche A
a besoin de 0,15 de
produit I)
A 0,1 (la quantité de 0
produit A nécessaire a
la branche I pour
produire une unité, est
0,1)

Ce pays importe 40 unités de bien I et 70 de bien A (mesurées en millions d’unités


monétaires locales). Il n’exporte que des biens I, pour un montant de 90. Les
investissements en biens I et A sont respectivement de 43 et 35 unités. Les
consommations finales s’élèvent à 253 unités de bien I et 355 unités de bien A.

1.Donnez la définition générale des coefficients techniques de production.


Expliquez les différent es valeurs obtenues ici.
Coefficient technique de production : aij = CIᵢj / Pj Ce coefficient technique définit la
quantité de produit i nécessaire à la production d’une unité par la branche j
2.En détaillant soigneusement les différents calculs, complétez le T ES ci-après. Mettez en
évidence l’équilibre emplois-ressources et calculez le PIB.

AIA = CIIA/PA = 0,15  CIIA = 0,15*PA = 0,15 *


360 = 54 On sait que Pᵢ + IMᵢ = CIᵢᵢ + CIᵢA +
DCᵢ + FBCᵢ + EXᵢ Donc Pᵢ = CIᵢᵢ + CIᵢA + DCᵢ +
FBCᵢ + EXᵢ - IMᵢ
C’est-à-dire Pᵢ = 0 + 54 + 253 + 43 + 90 – 40 = 400

Avec le total de CIAI et le coefficient technique, on pouvait retrouver cette production de 400.

P iM Total I A Total CF FBC X


400 40 I 0 54 54 253 43 90
360 70 A 40 0 40 355 35 0
Total 40 54 94 608 78 90
CI (donné)
VAB= P 360 306
- CI
P 400 360
(donné)

Donc PIB = ∑VAB = 666

3.Les exportations du pays en bien I augmentent de 20. Calculez les effets de cette
augmentation sur la production de l’économie. Comment évolue la production de la
branche A? Comment l’expliquez-vous ? Peut-on parler d’un effet multiplicateur, justifiez
votre réponse. Après avoir rappelé sa définition, calculez le taux de couverture de cette
économie avant et après la hausse des exportations. Commentez.

En T0 on avait EX = 90 et Pᵢ = CIᵢA + CIᵢᵢ + DCᵢ + FBCᵢ + EXᵢ - IMᵢ = 0,15*PA + 0 * Pᵢ + 253 +


43 + 90 – 40
 Pᵢ = 0,15*PA + 346
PA = 0,1 * Pᵢ + 0 + 355 + 35 + 0 – 70
PA= 0,1 * Pᵢ+ 320
En T1 : EXᵢ = 110

P’ᵢ = 0,15*P’A + 346 + 20 (∆EX) = 0,15*P’A + 366

P’A = 0,1P’ᵢ + 320

Donc P’A = 0,1(0,15P’A + 366) + 320


 P’A = 0,015 * P’A + 36,6 + 320  P’A = 356,6 / 0,385 = 362,03
Et donc P’ᵢ = 0,15 * 362,03 +
366 = 420,3 On a bien un effet
multiplicateur.
Si on regarde l’évolution de la branche A, elle passe de 360 à 362. Celle de I passe de 400 à
420. On a augmenté la demande de 20, et cette augmentation de 20 a eu un peu plus d’effet
sur la production totale, de 22. C’est un peu ça l’effet multiplicateur, l’effet de
l’augmentation est plus élevé que l’augmentation elle-même.

Taux de couverture : C’est dans quelle mesure les importations du pays sont couvertes par les
exportations.
= EX / IM
• En T0 on avait (90 + 0) / (40 + 70) = 90 / 110 = 81,8 %
• En T1 on a (110) / 110 = 100 % (génial, nos exportations couvrent nos importations)

Exercice 3:
Les services économiques d’un pays fictif ont élaboré, selon les principes de la SEC 95, le
TES ci -après. Afin de pouvoir effectuer des prévisions à moyen terme, les responsables du
pays ont recours à vos compétences. Vous disposez, outre ce TES, des renseignements
suivants : B1, B2, B3, B4 représentent respectivement les branches : agriculture, industrie,
tous services marchands hors commerce et commerce ; P1, P2, P3, P4 désignent les
produits correspondants. Si l’activité commerciale représente une activit é productive, en
revanche il n’existe pas de produits spécifiques du commerce achetables par les autres
branches.
Les diverses opérations sont affectées des symboles suivants : CI : consommation
intermédiaire ; VAB : valeur
Ajoutée brute ; PBR : production par branches ; PPR : production en produits ; M :
importations ; CF : consommation finale ; X : exportations ; FBC : formation brute de
capital ; MC : marges commerciales. Les impôts sur les produits ( IP) nets de subventions
sur les
produits (SUBV ) figurent dans la même colonne. La CI de B1 en P3 est de 8, celle de B2
en P3 est de 184, celle de B3 en P1 est 6.
PPR IM MC IP- ∑ B1 B2 B3 B4 ∑CI CF FBC EX
SUBV
158 20 42 4 224 P1 36 90 6 0 132 60 4 28
31
1476 338 246 134 2194 P2 42 596 192 12 842 678 358 6
1444 52 -22 32 1506 P3 8 184 310 36 538 860 22 86
266 0 -266 0 0 P4 0 0 0 0 0 0 0 0
151 43
∑CI 86 870 508 48 2 1598 384 0
21 183 VAB = PBR -
PIB = ∑VAB + Impôts – Subventions VAB 72 616 906 8 2 CI
15 148 143 26 334
= 1832 + 4 + 134 + 32 PBR 8 6 4 6 4
TRAN
= 2002 S 0 -10 +10 0 0
15 147 144 26 334
PPR 8 6 4 6 4

1. Définir la production des branches et la production en produits. Pourquoi diffèrent-


elles ?

Y a une partie de la production de la branche qui ne peut pas être classé comme faisant partit
de cette activité. Par exemple, la branche industrie, on voit qu’il y a une partie qui est retirée
(-10) et qui va être affectée autre part. Il y a 10 unités qui vont être retirée et alloués dans une
autre branche, par ce que ça ne correspond pas a son activité principale (par exemple un
service après -vente). Voilà pourquoi on se retrouve avec une différence entre la production
par branche et par produit.

2. Compléter le
TES. Manque les
exportations :
PPR + IM + MC + I-S = ∑CI + CF + FBC + EX
 EX = P + IM + MC + I – S - ∑CI – CF – FBC – EX
 EXPR1 = 224 – 132 – 60 – 4 = 28
 EX2 = 316
 EX3 = 86

Explication TRANS : Une partie de la production de la branche 3 s’est retrouvée dans la


branche 2, parce que l’activité même de la branche 2 produit également une petite partie
de produit 3.
3. Définir et calculer le PIB.

Dans une économie ou on tient compte d’imposition et de subvention, il faut l’ajouter


au calcul du PIB. PIB = ∑VA + Impôts – subventions = 2002
Y a une autre façon de représenter le PIB c’est de faire la somme des emplois finals net
des importations et exportation. PIB = CF + FBC + EX – IM = 1538 + 384 + 430 – 20 –
338 – 52 = 2002 (utile pour vérifier un résultat)

4.Afin de pouvoir faire des prévisions à moyen terme, il vous faut agréger les données du TES
selon les principes suivants : regroupement de B1 et B2 : B1 = B2 = Bi (produits manufacturés
Pi) ; regroupement de B3 et B4 : B3 +B4 = BS (services PS) ; regroupement des emplois finals
: EFi = CFi + FBCi + Xi −Mi ; EFS = CFS + FBCS + XS −MS ; regroupement de la PBR avec
IP − SUBV , TRANS et MC. Présenter le nouveau TES. Que devient l’équilibre global ?

P Bi Bs EFᵢ = CFᵢ + FBCᵢ + Xᵢ - IMᵢ


EFS = CFS + FBCS + XS - IMS
2060 Pi 764 210 EFi = (60 + 678) + (4 + 358)
+ (28 + 316) – (20 + 338) =
1086
1454 Ps 192 346 916
∑CI 956 556
VAB 1104 898
P 2060 1454
P’BR =P + MC + IMP-SUBV + TRANS
Pi c’est la somme des deux production P1 + P2 = (158 + 1486) + (42 + 246) + (4 + 134)
+ (0 – 10) = 2060 (faire la même chose pour les produits 3 et 4)
Cᵢ = C₁₁ + C₁₂ + C₂₁ + C₂₂ = 36 + 90 + 42 +

596 = 764 (faire la même chose pour CᵢS , CSᵢ ,

CSS. )

Que devient l’équilibre globale : Si on regarde la production de l’économie P = Pi + Ps =


3514, on voit donc que la production globale à légèrement augmenté par cette représentation.
Parce que les importations ont été sortie des ressources et mises ailleurs.
Par contre, le PIB = 2002, il n’a pas changé.
5. Définir et calculez les coefficients techniques de production.
C’est donc la quantité de produit i nécessaire à la production d’une unité par la branche
j. aᵢ j = CIᵢj / Pj
Bi Bs
0,144 Pour produire une unité,
Pi 764/2060 = 0,37 quantité de la
produit i consommé pour branche s a besoin de 0,144
produire i unité
de produit i
Ps 192 / 2060 = 0,09 0,24

6.Le pays connaît des goulots d’étranglement relatifs à ses capacités de production : la
branche Bi ne peut pas dépasser une production de 2400 et BS ne peut aller au-delà de 1600.
Est-il réaliste de prévoir à l’horizon de la prévision un accroissement des emplois finals de
340 en produits manufacturés et de 146 en services, sachant que les échanges extérieurs
restent inchangés ? Le résultat obtenu était -il prévisible ?

Donc si on considère une modification des emplois finals, et que la production pourra pas
dépasser un certain montant.
∆EFᵢ = 340
∆EFS = 146
Quel va être l’impact de cette variation.
EF’ᵢ = 1086 + 340 = 1426
EF’S = 916 + 146 = 1062
Donc P’ᵢ = CI’ᵢ + CI’S + EF’ᵢ
P’ᵢ= 0,37*P’ᵢ+ 0,144 * P’S+ 1426
P’S = 0,09 * P’ᵢ + 0,24 * P’S + 1062
Système à deux équations et deux inconnues.

P’ᵢ = 2653
P’S = 1710,4
(le faire à la maison)

Pᵢ = 2400 et PS = 1600
Donc c’est pas réaliste, on a un dépassement des capacités de production. La demande
finale ne peut pas augmenter de 340 pour le bien i et de 140 pour le bien s, car l’économie
telle qu’elle est actuellement permise de produire au maximum 2400 de bien i et 1600 de
bien s.
Chapitre 1 : le producteur (question de cours)

1.quel est le comportement du producteur ?


Le producteur maximise son profit sous la contrainte des coûts de production.

2.definir la fonction de production


C’est la relation entre la quantité de bien produit et l’ensemble des facteurs utilisés pour
produire. Cette production peut être moyenne ou marginale.
La productivité moyenne : c’est la production par unité de facteur
La productivité marginale en générale mesure le supplément de production obtenue du fait
de l’usage d’une unité supplémentaire d’un facteur. On distingue la productivité marginale par
rapport au travail et par rapport au capital.

3.les rendements d’échelle et les rendement factoriels


Les deux traduisent la même chose. Le rendement d’échelle est une notion de long terme alors
que, le rendement factoriel est une notion de court terme. Le rendement factoriel permet
d’expliquer comment se modifie la quantité produite lorsque la quantité utilisée d’un seul
facteur varie. Par contre, le rendement d’échelle permet d’expliquer comment se modifie la
quantité produite lorsque la totalité des facteurs varient.

Les rendements d’échelle peuvent être


 Croissants
 Constant
 Décroissant

4.la fonction de coût de production


Les différents coûts de production sont :
 Le coût fixe
 Le coût variable
 Le coût moyen
 Le coût variable moyen
 Le coût total moyen
 Le coût marginal

CHAPITRE 2 : LE CONSOMMATEUR 
Question de cours
1-comment est-ce que le consommateur effectue ses calculs économiques ?
Pour choisir de consommer un bien, le Consommateur maximise sont utilité sous contrainte
de son revenu. Cette définition nécessite qu’on fasse des éclairages sur les notions d’utilité et
de revenu.
2.definition des concepts
L’utilité d’un bien est la satisfaction qu’un individu tire de la consommation total d’un bien.
Cette utilité peut être ordinal ou cardinal. L’utilité ordinale n’est pas mesurable, elle permet
de classer les biens par ordre de préférence. Par contre l’utilité cardinale est mesurable.
L’utilité marginale : c’est le supplément de satisfaction que l’on retire de la consommation
d’une unité supplémentaire de bien.
Taux marginale de substitution : il se calcule entre deux bien, il mesure la quantité de bien
« X » « que le consommateur est prêt à sacrifier pour augmenter la quantité de bien « Y »
La contrainte budgétaire : c’est l’ensemble des biens qu’un revenu donné est capable
d’acheter compte tenu des prix.
3.enocer le principe de décroissance de l’utilité marginal : toute chose étant égale par
ailleurs, au fur et à mesure qu’on consomme un bien, la satisfaction que l’on retire de ce bien
baisse au fur et mesure la consommation augmente.
4.la notion d’élasticité
On distingue l’élasticité de la demande, l’élasticité du revenu et l’élasticité prix croisé.
L’élasticité de la demande (élasticité prix) : elle mesure le degré de réactivité de la demande
relative d’un bien suite à la variation relative du prix de ce bien.
L’élasticité revenu mesure le degré de réactivité de la demande d’un bien suite à la variation
relative du revenu.
L’élasticité prix-croisé mesure le degré de réactivité de la variation relative de la demande
d’un bien X par rapport à la variation relative du prix du bien Y. Cette élasticité permet de
distinguer les biens substituables des biens complémentaires.
5.la différence entre les bien substituables et bien complémentaire :
Biens substituables : deux sont substituables lorsque la hausse du prix de l’un entraine la
hausse de la demande de l’autre bien.
Bien complémentaires : deux biens sont complémentaires lorsque la hausse du prix de l’un
entraine la baisse de la demande de l’autre.
Pour le programme de maximisation nous travaillerons séance tenante

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