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Réalisé par :
HACHEMI AHMED
Encadré par :
Intitulé du travail :
Reduction des défauts qualité et des frais variables de la ligne pre processing 2.
Entreprise d’accueil :
Saint Gobain Sekurit KENITRA
Adresse : 188, zone industriel Atlantic free zone – 14000 Kenitra.
Tél : 05 39 39 49 82
Site web : www.Saint-Gobain-Sekurit.com
Ecole :
Ecole nationale des sciences appliquées TANGER
Adresse : BP1818, Route Ziaten, Tanger, Maroc.
Tél : 05 39 39 37 44
Fax: 05 39 39 37 43
Site web : www.ensat.ac.ma
Un grand merci aussi à nos familles et nos amis qui par leurs prières et leurs
encouragements, on a pu surmonter tous les obstacles.
De nos jours, la démarche qualité apparaît comme l’un des outils efficaces et
stratégiques permettant de faire face aux exigences des clients, à la
concurrence,et aux réglementations de plus en plus pressantes.
C’est dans cette optique que s’inscrit notre projet de fin d’année qui a pour
objectif de réduire le taux des défauts sur la ligne pre-processing 2.
Nous utilisons dans notre projet la démarche « DMAIC » comme méthode de résolution de
problèmes, sans oublier les outils d’analyse et d’identification de problèmes.
En effet, les actions menées nous ont permis de faire évoluer le taux de
conformité aux divers postes de la ligne pre-processing 2 de la qualité de 90%à
100%, soit une augmentation de 10%, et ce en mettant en place des solutions
programmées lors de notre projet.
.
Abstract
Nowadays, the quality approach appears as one of the effective and strategic
tools allowing to face the requirements of the customers, the competition, and
the increasingly pressing regulations.
In its desire to ensure continuous improvement of its products and services, and
thus increasingly guarantee the satisfaction of its customers and interested
parties, SAINT-GOBAIN SEKURIT is committed to a process of reducing quality
defects and variable costs. of all its production lines.
It is with this in mind that our end-of-year project is in line with the objective of
reducing the rate of defects on the pre-processing line 2.
Indeed, the actions carried out have enabled us to improve the compliance rate
for the various items of the pre-processing 2 line of quality from 90% to 100%,
an increase of 10%, and this by setting up solutions programmed during our
project.
Table de figures
Figure 1: Vision globale sur Saint-Gobain.............................................................................................. 13
Tableau5:Membres de projet................................................................................................................ 38
II. CHAPITRE II : METHODOLOGIES DE TRAVAIL ET ETUDE THEORIQUE DES OUTILS UTILISES ............................ 30
A. La démarche du projet : ............................................................................................................................31
1. Méthode DMAIC : .................................................................................................................................31
2. Etapes de la méthode DMAIC : .............................................................................................................31
B. Outils et méthodes d’analyse :..................................................................................................................32
1. Méthode QQOQCP ...............................................................................................................................32
2. Méthode Pareto : .................................................................................................................................32
3. Diagramme causes/effet (Diagramme d’Ishikawa) : .............................................................................33
4. Méthode des 5 Pourquoi : ....................................................................................................................34
5. Standardisation.....................................................................................................................................34
C. Conclusion : ...............................................................................................................................................35
...........................................................................................................................................................................36
Le Maroc se positionne comme un hub mondial de l’industrie automobile grâce à son offre
attrayante pour les investisseurs étrangers. Celle-ci comporte des avantages majeurs, dont la
stabilité, la sécurité, la compétitivité et l’existence d’une main d’œuvre hautement qualifiée à un
coût relativement bas par rapport aux autres pays.
La plasturgie automobile au Maroc entre dans un cycle de croissance forte. Elle est aujourd’hui
caractérisée par la variété des produits proposés, un cycle de vie toujours plus court des modèles et
l’apparition de nouveaux acteurs et de nouvelles révolutions technologiques oblige les entreprises
opérantes dans ce domaine à travailler dans des conditions de compétitivité internationale dont le
but principal est d’augmenter la productivité, assurer la qualité et les délais demandés par leurs
clients et ce, à moindre prix.
Face à la demande de ses clients, le groupe SAINT-GOBAIN SEKURIT s’est impliqué dans une
politique d'ouvrir des nouvelles usines et d’intégrer des nouvelles gammes des produits et de
proposer une grande variété de pièces aux meilleurs coûts. Afin d'assurer une proximité mondiale,
une fiabilité d’exécution et une innovation pragmatique pour ses clients.
Pour assurer une continuité on aura besoin d’une bonne réputation et d’une meilleure qualité de
pièces produites.
1. Historique
Fondée en 1665 par Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) sous le nom de Manufacture royale
des glaces l’entreprise est présente dans plus de 67 pays avec plus de 180 000
collaborateurs, Sur son site internet, Saint-Gobain se décrit comme une entreprise qui
conçoit, produit et distribue des matériaux et des solutions pensées pour le bien-être de
chacun et l’avenir de tous. Ces matériaux se trouvent partout dans notre habitat et notre vie
quotidienne : bâtiments,transports, infrastructures, ainsi que dans de nombreuses
applications industrielles. Ils apportent confort, performance et sécurité tout en répondant
aux défis de la construction durable, de la gestion efficace des ressources et du changement
climatique.
2. Saint-Gobain en chiffres
Dans le domaine des matériaux innovants, domaine regroupant le vitrage et les matériaux
de haute performance, Saint-Gobain détient un portefeuille de matériaux et de procédés
dans lessecteurs de l’habitat, de la mobilité, de la santé et de l’industrie.
Avec un chiffre d’affaires de 42,6 milliards d’euros en 2019, Saint-Gobain est le N°1 mondial
dans le domaine de matériaux de haute performance qui est présent dans 46 pays avec plus
de 27 000 collaborateurs, et le N°1 européen et N°2 mondial dans le domaine du vitrage,
présent dans 42 pays et dispose de plus de 33 000 collaborateurs.
Logo
Fax 0522661052
Téléphone 0537326078
3. Activités du site :
L'usine dispose de deux lignes pour la fabrication du parebrise. Le processus en gros de fabrication
de chaque produit est illustré dans la figure 3. Le processus de fabrication du pare-brise sera
présenté plus en détail dans la section suivante : procédé de fabrication du verre feuilleté parce
que c’est le produit traité dans notre projet.
(ii) Sérigraphie
- Sérigraphie, sur l'un des deux verres, d'une bordure d'émail qui contribue au design et à la protection du
collage sur la carrosserie. Elle contient les éléments réglementaires et de typologie du vitrage.
(iii) Formage
- Appairage à l'entrée du four : positionnement ensemble sur un même outillage de deux feuilles de verre.
- Chauffe à 600 °C dans le four et formage par effet de gravité, puis refroidissement progressif.
(iv) Assemblage
- Dans la salle blanche, insertion d'une couche intermédiaire de PVB (Polyvinyle de butyral)
entre les deux feuilles de verre.
- Dégazage par calandrage.
- Selon les besoins des clients, collage d'embases de caméras, rétroviseurs et divers capteurs.
(v) Autoclavage
- Dégazage complet pour l'adhérence définitive du verre et du PVB. À leur sortie,
les parebrises sont totalement transparents.
(vi) Contrôle final
- Contrôles finaux à 100 %.
- Emballage et conditionnement.
(vii) Poste-Glass
- Ajouter des composants selon le besoin du client.
Le groupe Saint Gobain a une organisation et un règlement intérieur propre à lui.La société SGSK est organisée
suivant plusieurs services, chacun d'eux a des tâches spécifiques à accomplir.
Afin de réaliser un bon déroulement d’un Run, le service développement a besoind’avoir des relations avec les
autres services.
La figure ci-après représente la relation entre le service développement et les autres services de SGSK :
Service Supply
Chain
Service Service
Qualité Maintenance
Service
Service
Développement Service
EHS Production
Service Service
IT RH
1. Poste Pré-Processing
Dans cette première partie les feuilles de verre plat sont découpées, façonnées puis sont
appariées et recouvertes de la peinture-émail qui servira à limiter la pénétration des rayons du
soleil dans l’habitacle
L’entrée du système en matière première est : deux plaques de verre plat de dimensions
identiques chargées sur les convoyeurs de la ligne. La face étain, face spéciale due à la fabrication
du verre, est dirigée vers le bain, c’est-à-dire que c’est elle qui est en contact avecle convoyeur.
Le verre est alors découpé par une lame à tête en diamant sur une machine à commande
numérique. Il est maintenu pendant la coupe par des ventouses et par la dépression d’une
pompe à vide. A la fin du découpage, le verre est rompu grâce à des doigts en plastique. Les
chutes, ou déchets de verre sont rassemblés dans un convoyeur et aspirés pour être envoyés
aux fournisseurs de verre pour recyclage.
L’étape qui suit est un lavage qui permet d’éliminer les particules solides de verre
provenant de la découpe et du façonnage. L’un des deux verres composant le parebrise est
peint par une peinture en céramique résistante à la chaleur. L’autre est recouvert par une
légère couche de poudre blanche agissant comme un agent de séparation et permettant de
limiter l’adhésion entre les deux verres du parebrise lors de l’étape de bombage.
L’une des feuilles, ou les deux en fonction du modèle, passe dans processus de sérigraphie,
où ils s’impriment logo et la bande noire sur le verre selon les caractéristiques définies du
pare- brise.
Le verre du parebrise du fait de sa courbure est composé de deux verres de
dimensions différentes. Un petit verre pour l’intérieur de la courbure et un plus
grand verre pour l’extérieur de la courbure.
Avant de passer au four un appairage est essentiel, en effet cette opération consiste à
rassembler et contrôler les deux feuilles de verre à l’aide d’un examen visuel puis un
cadrage qui permet de s’assurer que ces dernières sont parfaitement alignées, avant de les
mettre dans le squelette pour entrer au four.
2. Four de bombage :
Cette étape est considérée comme le cœur de métier de l’entreprise de verrerie
automobile. Son entrée est le verre plat apparié peint et sa sortie est le verre bombé selon
la forme désiréepar le client. C’est en effet le domaine où la compétence et l’expérience de
la société Saint- Gobain SEKURIT se font valoir.
La forme ainsi donnée au verre est contrôlée par un faisceau laser calculant la distance
jusqu’à la surface et donnant ainsi sur la longueur, le faciès de bombage balayé.
Cette vérification permet d’écarter les pièces à faire passer par le contrôle manuel et celles qui
continuent sur la chaine de production.
Un échantillonnage cyclique est mené pour procéder à un contrôle dimensionnel du verre
et un contrôle optique. Ces deux contrôles permettent de vérifier si le verre est à la fois dans la
tolérance du client (+/- 1,5 à 3mm) et qu’il ne produit pas de distorsion optique comme vue
dans la figure 10.
Ils permettent d’écarter les pièces défectueuses avant leur avancée dans le cycle de production
et ainsi de limiter les pertes dues au non qualité.
3. Poste d’assemblage :
La phase d’assemblage suit celle de bombage. Son entrée est le verre bombé apparié et sa
sortie est le parebrise assemblé. C’est lors de cette étape que la résine de PVB est introduite
entre les feuilles de verre pour les lier.
La première étape de la ligne d’assemblage est la séparation des « petits verres » des « grands
verres ». Cette séparation est rendue facile par la poudre appliquée sur l’un des verres après
l’étape du lavage de verre plat.
Cette étape est l’une des étapes les plus importantes du procédé d’assemblage. En effet le
verre est lavé par jet d’eau sous pression. Les buses qui assurent l’homogénéité du lavage
permettent d’éliminer les particules collées au verre et de préparer sa surface en éliminant les
sels et les graisses qui peuvent entraver le processus d’adhésion.
La mesure de la qualité de l’eau se fait par conductimètre, un appareil qui mesure la
conductivité électrique. Cette conductivité traduit la capacité d’une solution aqueuse à
conduire le courant électrique et permet de l’exprimer en Siemens (S/m)
Trois réservoirs d’eau sont utilisés pour le lavage. Ils permettent de laver le verre avec une eau
de plus en plus propre. Du prélavage vers le lavage et jusqu’au rinçage, la conductivité del’eau
diminue. Le prélavage est la première étape, son eau provient de la vidange du réservoir de
lavage. L’eau du lavage provient à son tour de la vidange du réservoir de rinçage.
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L’eau de rinçage quant à elle provient directement de la station de traitement d’eau, du
réservoir de 5μS/cm.
Une fois le verre lavé, il est séché par un système de ventilation dont l’air est filtré. La
distance entre le système de ventilation et le verre est contrôlée pour assurer l’adaptabilité
auxdifférentes références de produits.
Après le lavage les feuilles de verre passent au séchage, le séchage s’effectue par un
systèmede ventilation dont l’air est filtré.
-Elles sont ensuite refroidies dans la salle grise, à la température adéquate d’assemblage.
Dans la salle blanche, une feuille de plastique PolyVinyle Butyral (PVB) est placée entre les
deux vitres. Le PVB utilisé durant l’assemblage est de son côté passe par l’étirage et la
découpe pour donner la forme courbée et l’épaisseur désirée au film de PVB.
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et est connecté à une pompe à vide via un système de vide démontré en figure 14.
Il permet d’aspirer les gaz emprisonnés entre la feuille de PVB et le verre.
Le verre et son anneau élastique sont entrainés à un four avec une température qui
s’augmenteprogressivement dans quatre zones comme montrés la figure ci-dessous.
A la sortie du four l’anneau s’enlève et l’embase se colle selon le choix du client.
La machine DEGAZAGE AVEC LES CALENDRES(NIPROLL) :
Le dégazage se fait en deux parties :
A la sortie de la salle blanche le verre entre dans le premier four dont la température est
comprise entre 250°C et 290°C pour dilater l’air prisonnier entre le verre et le PVB, la
machine adapte automatiquement la température en fonction de la température ambiante
s’il fait chaud la température diminue et vice versa, ainsi que la vitesse du convoyeur du four
elleest variable en fonction de la température. Le verre sort avec une température comprise
entre55°C et 65°C pour entrer ensuite à la machine principale du dégazage avec les
calendres, la machine est composée de plusieurs galets en caoutchouc actionné par des
vérins qui appliquent une pression de 3 bars la disposition des galets est réglable elle prend
la forme d’une courbe selon la courbure du verre le verre passe sous la pression des galets
pour faire échapper l’air piégé.
Le verre sort pour refaire le même processus de dégazage avec les calendres sauf que la
température du verre à la sortie du deuxième four est entre 85°C et 95°C afin de dégazer
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le reste du l’air piégé.
A la sortie de la machine de dégazage, un robot vient coller l’embase du rétroviseur si elle
était exigée par le client si non le verre serait transporté vers la dernière étape d’assemblage à
savoir l’autoclave.
4. L’autoclave
Un récipient à pression d'air nécessaire pour produire du verre feuilleté avec intercalaire en
PVB, pendant son cycle de fonctionnement, l'autoclave combine les effets de la température,
de la pression et du vide aux points de réglage déjà défini grâce à ces effets combinés, le film
de PVB assemblé entre les feuilles de verre se polymérise, assurant la liaison et le transparent
parfaits du produit final.
5. Contrôle :
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La ligne de contrôle est une ligne totalement automatique composée de trois sous lignes.Chaque
ligne est commandée par des automates programmables à travers des écrans HMI, la
manipulation des parebrises se fait par des robots, l’intervention humaine réside dans le contrôle
visuel, la supervision et le déchargement manuel des pièces non conformes.
a) Poste de chargement
Le chargement du consommable se fait sur deux tables rotatives dont chacune contient
deux racks, un fonctionnant et l’autre en stand-by.
b) Poste de brossage
Le verre est chargé par le robot sur le convoyeur est arrivé à la station de brossage, cette station
est composée de deux postes travaillant en parallèle
Le verre sortant de l’autoclave comporte un excès du film de PVB, donc l’enlèvement de l’excès est
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assuré dans ces deux stations. Le brossage se fait sur une machine qui contient des bandes abrasives
tendues par des galets, alimentées en rotation par un moteur électrique, le robot prend le verre
par des ventouses et balaye tout le bord du parebrise sur les bandes abrasives, les grains résultant
du brossage sont aspirés par la machine Dust Collector, un aspirateur de haut débit d’air et avec
une pression élevée équipé par des filtres en cartouche.
c) Machine à laver
Avant que le verre passe au poste de contrôle il doit être bien nettoyé des grains du PVB
collés lors du brossage, ce qui fait le verre passe par la machine à laver par trois zones :
lavage, rinçage et séchage.
d) Ciel artificiel
Dans le poste ciel artificiel l’opérateur effectue certains contrôles à savoir :
• Contrôle par réflexion des lampes sur la face 4 du parebrise :
• Contrôle sérigraphie :
• Contrôle des défauts :
Défauts
Retrait PVB Griffe
Bulle d’air Ecaille
Façonnage Casse
Décalage Défauts interne
Rayure Défaut de sérigraphie
Marque squelette Ebarbage
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e) Poste d’inspection Aura
Après le contrôle par réflexion, il vient le contrôle par transmission. Le poste
Inspection Aura contient une machine de détection des défauts optique, un écran blanc et
écran noir
Contrôle optique :
Un faisceau laser balaye le parebrise horizontalement et verticalement, le résultat s’affiche
sur deux écrans pour les distorsions verticales et horizontales.
f) Déchargement
Le poste déchargement est le même que le poste de chargement il dispose de tables rotatives
dont chacune contient deux racks du produit fini. Seuls les produits conformes sont déchargés
automatiquement, contrairement aux pièces non conformes qui sont déchargées
manuellement.
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Cette zone contient deux robots, le premier reçoit la consigne de conformité des pièces du
pupitre de commande pour déposer les pièces soit sur la table intermédiaire de déchargement
automatique si la pièce est conforme ou sur le convoyeur de déchargement manuel si la pièce
est non conforme et l’opérateur vient la prendre. Le deuxième robot est responsable de
prendreles pièces de la table intermédiaire et puis les décharger sur les tables rotatives
D. CONCLUSION :
Le livrable de ce chapitre était, d’une part, présenter Saint-Gobain et le processus
deproduction et le processus de production de parebrises.
Et d’un autre côté il a pour but de présenter les outils utilisés dans la réalisation du projet.
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III. CHAPITRE III : METHODOLOGIES DE
TRAVAIL ET ETUDE THEORIQUE DES OUTILS
UTILISES
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A. La démarche du projet :
La réussite de tout projet réside dans la pertinence de sa conduite. C‘est dans cette optique
quej‘ai commencé par le choix de la méthodologie pour conduire le projet, organiser les
actions et définir les moyens pour parvenir aux objectifs, pour ce faire j‘ai choisis la
démarche DMAIC.
1. Méthode DMAIC :
Le DMAIC est une démarche d’amélioration continue utilisée pour piloter les projets de
manière structurée, elle est constituée d’un ensemble d’outils successifs, qui permettent de
passer d’une problématique complexe présentant des variables non maîtrisées, à une
amélioration et une maîtrise du processus.
Elle se compose de 5 étapes dont les initiales forment l'acronyme DMAIC : Define,
Measure, Analyze, Improve, Control.
➢ Define (Définir):
Quel est le problème ?
Définir les besoins des clients et préciser les objectifs à atteindre, cadrer le projet. "Define"
est la première étape de la méthode. Elle permet de définir le périmètre du projet, les
attendus,les ressources et délais nécessaires.
➢ Measure (Mesurer):
Quelle est la capabilité du process considéré ?
Collecter les données représentatives, mesurer la performance, identifier les zones de
progrès.Evaluation de la performance actuelle et de sa variation (tendance, cycle...).
➢ Analyze (Analyser) :
Quand, Où et Comment les défauts se produisent ?
Utilisation des outils analytiques et statistiques pour identifier les causes de problèmes. A
ce stade du déroulement de la méthode, il faut comprendre les problèmes pour pouvoir
formulerpar la suite les solutions susceptibles de combler l'écart entre la situation présente
➢ Improve (Améliorer) :
Quelles sont les solutions d'amélioration et comment les mettre en pratique pour atteindre les
objectifs de performance fixés ?
Identification et mise en oeuvre des solutions pour éviter les susdits problèmes. Cette phase
particulièrement importante peut se dérouler dans certains cas précis en plusieurs étapes.
Ceciafin de prendre le temps de tester et de valider les solutions les plus adéquates.
➢ Control (Contrôler) :
Comment piloter les variables clés pour soutenir et conserver l'avantage ?
Suivi des solutionsmises en place. Il est important d'éviter tout retour en arrière. D'autre
part, les résultats ne sontpas toujours immédiatement visibles. L'effort doit être soutenu
voire réorienté. Il s'agit là de laphase la plus délicate, propre à toutes les démarches de
progrès continu. Le retour en arrière est une menace de tous les instants. Soutenir l'effort
passe nécessairement par l'instauration d'une culture généralisée de la mesure.
• QUI : Qui est concerné, par le problème, quelles sont les personnes impliquées ?
• QUOI : Quel est le problème ?
• OÙ : En quel lieu le problème se pose-t-il ?
• QUAND : À quel moment le problème apparaît-il ?
• COMMENT : Sous quelle forme le problème apparaît-il ?
• POURQUOI : Quelles sont les raisons qui poussent à résoudre ce problème ?
Enfin, ces questions peuvent chacune être utilement complétées par un « COMBIEN ? »
quipermet de donner une réponse chiffrée.
2. Méthode Pareto :
Le diagramme Pareto est un moyen simple pour classer les phénomènes par ordre
d’importance. Il est sous forme d’histogramme dont les plus grandes lignes sont
conventionnellement à gauche et vont décroissants vers la droite. Les histogrammes de
cumulindiquent l’importance relative des colonnes.
5. Standardisation
La « Standardisation » a pour but de gérer au quotidien les activités au sein de la ligne en
maîtrisant l’utilisation des standards du poste de travail. La standardisation contribue à
beaucoupde principes : elle améliore la fluidité des opérations, l’ergonomie, et facilite la
formation.
Les standards définissent la façon de travailler ou d’organiser un poste. Ils constituent la
référencedu travail et de l’organisation de chaque poste. Les gains attendus de la
Standardisation sont multiples :
- Le respect d’un standard opératoire est le garant d’une meilleure maîtrise des dispersions
etcontribue donc à un meilleur résultat en termes de qualité.
• OPL (One Point Lesson) : est un outil opérationnel simple mais puissant, utilisé pour
formerles opérateurs et améliorer la qualité de leurs produits. Le point principal
d’apprentissage pour unprocessus particulier est écrit en quelques phrases, accompagnées
de schémas simplifiés mais explicatifs.
C. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons défini la méthodologie de travail traité dans notre projet. Puis
nous avons présenté la démarche DMAIC avec ces cinq phases et les outils qui seront utilisés
dans chacune de ces phases.
Dans les chapitres suivants, on va traiter en détail chaque phase (Définir, Mesurer, Analyser,
Innover et Contrôler) afin d’assurer notre objectif.
1. Problématique :
Le présent projet s’intègre dans le cadre de la réduction des défauts qualités et des
pré-variables de la ligne pré-processing 2 de Saint Gobain Sékurit Kenitra.
En effet, les défauts de production ainsi que la sur-utilisation des consommables telle
qu’elle est actuellement, fait l’objet des gaspillages multiples, déployer une démarche de
résolution de problème s’avère une préoccupation majeure en vue de contrôler l’utilisation
des consommables et éliminer les Gaspillages.
Les consommables sont les ressources nécessaires au fonctionnement du de la ligne
pre-processing et de sérigraphie. L’email, les écrans, les meules et les pierres
d’avivage seront le centre de cette étude.
Si l’email est intégré dans le produit finale, l’écran et les meules sont des outils nécessaires
à ce processus.
Au cours de la production, il a été remarqué qu’une quantité importante des consommables
est perdue, comme le témoigne une quantité énorme d’emails qui reste dans l’écran après
fin d’utilisation, s’elle n’est pas utilisé correctement elles peuvent causés plusieurs défauts
sérigraphiques.
De même et en vue de limiter les anomalies qui apparaissent au niveau de l’écran, les
écrans subissent plusieurs corrections ce qui réduit gravement leurs durées de vie, et la
réutilisant dece dernier n’est pas souvent un choix favorable des opératoires qui préfère
utiliser un écran nouveau plutôt qu’un écran usé qui peut causer plusieurs problèmes.
Si l’utilisation des meules peut être considéré comme contrôlables, l’utilisation de
meules nouvelles ou rectifiées entre le grand et le petit verre nécessite encore une
réflexion.
C’est dans cette perspective que nous sommes chargés d’améliorer la consommation des
écrans et des emails, et des meules tout en diminuant les défauts de la ligne 2 de
production.
2. Méthode QQOQCP :
Pour permettre une meilleure compréhension du problème, nous avons opté pour
l’outilQQOQCP qui semble adéquate afin d’avoir une visibilité sur les dimensions du
problème
3. Equipe de Travail :
La constitution d’une équipe de travail est une étape particulièrement importante dans un
projet dans la mesure où elle permet de réunir des compétences diverses et
complémentaireset de bénéficier de l’entraide mutuelle entre des différents membres de
l’équipe et de leur expérience pour un objectif commun, celui de réaliser le projet.
Le verre est ensuite ajusté selon sa position selon les axes x et y, pour passer ensuite à la
découpe à l’aide de la machine BANDO afin d’obtenir la forme initiale du pare-brise, en utilisant
la molette avec un système de refroidissement par l’huile.
Les meules de petits verres sont de diamètres de 1,6mm et celle du grand verre de 2,1.
Les meules de petits verres pour être rectifiés pour être ensuite utilisés dans le façonnage
de meules du grand verre.
La meule doit être nettoyée apres chaque 8 ou 10 pièces par les pierres d’avivage.
Une fois sorti de la machine à laver, le verre passe par une autre inspection à la sortie de la machine à laver, qui
permet de comparer les dimensions du verre avec une pièce modèle et contrôler les défauts. L’opérateur doit
effectuer cette opération au moins une fois par heure.
4. Procédé de sérigraphie :
Le verre passe tout d’abord par la table de focalisation qui permet de détecter les pointes
des verres par des capteurs de position, en fonction duquel est ajuster la position du verre
à l’aide des vérins pneumatiques.
Suit ensuite l’étape de mise de sérigraphie ; Il s’agit d’une impression directe qui consiste tout d’abord
à déposer l’email sur le verre à travers l’écran. Ceci à l’aide de la raclette qui balaye l’email sur l’écran
(c’est la partie jaune qui sera printer), et la contre raclette qui assure le retour de cet email.
Plusieurs défauts sont détectés dans cette opération de sérigraphie, c’est pourquoi après
l’impression, deux inspections sont effectuées
La première inspection visuelle s’effectue avec une fréquence de 1/17 pièces par l’opérateur dela
sérigraphie. Pendant Cet opération il peut retoucher les défauts ou écarter les pièces non
corrigeables.
Il balaye ensuite les emails restants de l’écran vers ces trous de sorte que cet email soit
collecté au niveau du pot.
C. Conclusion :
Le présent chapitre a été consacré à la définition de la problématique, le planning prévisionnelainsi
que du processus de la ligne pré-processing, l’analyse des risques potentiels du projet ainsi que les
indicateurs de suivi de ce dernier.
Nous clôturons ainsi la phase Définir et la problématique pourra désormais être concrétiséepar
des mesures ; c’est ce que nous allons voir dans le chapitre suivant.
Suit ensuite l’étape de mise de sérigraphie ; Il s’agit d’une impression directe qui consiste tout
d’abord à déposer l’email sur le verre à travers l’écran. Ceci à l’aide de la raclette qui balaye l’email
sur l’écran (c’est la partie jaune qui sera printer), et la contre raclette qui assure le retour de cet
email.
2. Collecte de données :
Afin de dresser une idée claire sur les objectifs de l’entreprise et son fonctionnement normal,
nous avons mené une collecte de donnée chez toutes les parties prenantes liées à notre
projet.La base de données, sur laquelle notre étude s’est basée, comporte :
- Historique des défauts rencontrés dans LPP2 au cours du mois de Juillet.
- Historique des changements des écrans pour le mois de Juillet.
- Consommation des pots d’emails pour le mois 5,6 et 7.
- Consommation des meules pour le mois de Juillet.
3. Défauts pre-processing :
Le tableau suivant présente les enregistrements de temps d’arrêts et les pourcentages cumulés
pour la période du mois de Juillet .
L’analyse Pareto effectué nous a permis de constater que les définitions sérigraphiques, les
écailles et les casses sont les plus critiques en termes des arrêts machine.
Afin de réduire les causes de ces problèmes, nous avons allons par la suite effectuer une
analyse par diagramme ISHIKAWA pour mettre en évidence les causes racines de ce problème
et proposer par la suite des actions correctives et préventives.
COMMENTAIRE :
La quantité moyenne d’email en gramme nécessaire à la réalisation d’une pièce est de 27 g/WS. L’objectif du service
sérigraphie est d’utiliser une moyenne de 24g pour chaque pièce.
Les données relatifs à la consommation des meules et la moyenne de cout par pièce peuvent
être simplifiés dans le tableau suivant :
Commentaire :
Notre objectif consiste à optimiser le prix des meules avec un objectif de de coût égale à 1DH.
Ce qui nécessite une consommation qui gère correctement les meules neuves et les meules
B. 2. La phase « Analyser » :
1. Introduction
A l’issu de résultats de revues de processus, pour la détection des problèmes qui entravent
lebon fonctionnement des processus au sein de Saint Gobain Kenitra, nous réalisons le
diagramme ISHIKAWA récapitulant tous les problèmes et les points à améliorer. En effet ce
diagramme nous permet de présenter de manière synthétique les différentes causes
possiblespouvant affecter la capacité des processus à présenter des livrables conformes.
Après avoir Défini les grands axes et les concepts généraux de ce projet, et mesuré l’état
actuel des différentes caractéristiques, il est temps d’entamer la phase d’Analyse, cette
phase apour objectif d’augmenter notre connaissance du processus afin de découvrir les
causes racines des problèmes et d’offrir une ouverture sur plusieurs perspectives et
améliorations potentielles.
2. Identifier et vérifier les causes racines potentielles :
Pour identifier toutes les causes racines potentielles du défaut non-conformité décapage,
on a dû se référer à l’expérience du personnel en plus de notre recherche bibliographique.
Suite à une session de déballage d’idées (brainstorming), plusieurs problèmes ont été
identifiés à l’aide du diagramme causes- effet Ce diagramme met en évidence l’ensemble
des familles de causes possibles du problème étudié comme le montre les figures
suivantes:
Ecart entre la
quantité Mauvais Non-respect des
Erreur d'inventaire
Milieu possédée et aménagement du 5S au sein du Absence de suivi
de stock
celle magasin d’emails magasin
consommée
Quantité perdue
Pièce NOK à Défauts
Méthode au cours du
réutiliser sérigraphiques
printing
Mal
Changement
positionnement et Paramètres
Moyen Contre raclette d’écran ou de
vitesse de variables
modèle
balayage
Type Problème P1 P2 P3 P4 P5
Mécanisme de la
Matière Déchirure/Définition raclette et contre
raclette.
Difficultés de
Inventaire des
Changement de Non utilisation distinguées entre Absence de
Méthode écrans non
modèle/Version des écrans OK écrans OK et standard
classées
écrans NOK
Non-respect des
Différence de Manque de
Main Retard de détection procédures et
compétence formation des
d'œuvre des défauts visuels modes
entre opérateurs opérateurs
opératoires
Absence de
Armoire des écrans
Milieu standard pour les
non classifier
écrans
Commentaire : Les causes racines des pertes d’écrans peuvent être résumés comme suit :
- Inventaire d’écrans non classés ce qui ne permet pas de distinguer entre les écrans
réutilisables et les écrans abimées.
Nous avons muni ces armoires par des étiquettes qui détermine l’emplacement de chaque
modèle parmi les six modèles produits, afin de faciliter le rangement des écrans.
Après utilisation chaque écran, l’opérateur note le volumes de pièces produite, ce qui permetune
traçabilité de la consommation des écrans,
la figure ci-dessous comprend le nouvel état.
Afin de sensibiliser les opérateurs pour suivre cette consigne, nous avons mis en place deux
standards qui montre la méthodologie exacte de faire l’opération afin de bien guider
l’opérateuret l’aider à être autonome comme il est montré dans la figure suivante :